Patch 1.08, grande campagne, AGCEEP. Pas de casus belli, pas de guerre et la surprise initiale est donc mauvaise : contrairement à la Moscovie, qui doit s’étendre au plus vite, la Castille ne dispose d’aucun CB ! Mais le pays est incontestablement plus riche et plus puissant : pas de Vassili I l’Affamé ici.

1419- 1434. Jean II règne, Don Alvaro de Luna gouverne
Fils et successeur de Henri III, proclamé roi à l’âge de 22 mois, Jean II n’a jamais voulu être roi : lui, il désirait être acteur. La destinée l’ayant poussé sur ce maudit trône, le malheureux, son brillant avenir théâtral brisé, n’est que trop heureux de confier à son oncle Ferdinand le soin de gouverner la Castille : celui-ci colonise massivement les canaries et refuse les alliances militaires que lui proposent le Portugal puis l’Aragon. Jaloux et excédé de l’influence prédominante de son frère aîné Alphons, son plus jeune fils, Henri, lance l’assaut avec quelques compagnons de beuverie contre le palais royal et capture Jean II en 1420. Le Roi parvient finalement à s’enfuir, avec l’aide de son tuteur, Don Alvaro de Luna, et fait emprisonné Henri le traître.
Ferdinand, soupçonné de complicité ave son fils, est disgracié et le royaume sombre aussitôt dans l’anarchie (stabilité –3). Un noble puissant et influent, mais à moitié fou, profite de l’occasion pour tenter un coup d’état : Alvaro le fait exécuter et confisque ses domaines au profit de la couronne (stabilité – 2, risque de révolte +10 pour 12 mois, mais centralisation +1 et aristocratie –2). Impressionné par la pugnacité inattendue de son tuteur, Jean II le nomme connétable de Castille et l’impose à une noblesse plus que réticente (stabilité –2, risque de révolte +4 pour 10 ans). Le royaume infidèle de Grenade profite des révoltes qui secouent la Castille pour briser en toute impunité sa vassalisation. La répression s’abat néanmoins, féroce, contre les musulmans du royaume : leur conversion est obtenue par la force en Andalousie, mais les missionaires castillans échouent en Murcia.
Les technologies du commerce t de l’infrastructure progressent, des percepteurs sont nommés, mais un noble supplémentaire tente un coup d’état : il est décapité et sa famille dépouillée. On ne transige pas avec le trône ! Face au mécontentement (risque de révolte +24 !!), Alvaro de Luna reste intraitable et les rebelles sont massacrés dans le sang. Inflexible, le connétable refuse de céder les Canaries au Portugal, comme l’exige pourtant le Pape. Finalement, après avoir encore favorisé le libéralisme commercial, Alvaro, haï par toute la noblesse castillane, cède à la tension nerveuse et part prendre un repos bien mérité dans ces îles des Canaries qu’il aime tant.