
La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
En pèlerinage, tu veux dire 

Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Je vois que Griffzel, le comte de Bretagne, nous observe. Qu'il clarifie à qui va sa loyauté!
- griffon
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Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
mon glaive a pour spécialité
de trancher fin le cou des papistes !
il lui faut du sang !
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SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
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Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Le comté de Bretagne finira donc comme les autres, parsemé des cadavres des réticents à la véritable foi 



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Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Humm que de fous de dieu , par ici ..... 
on est bien dans sa lointaine navarre ..

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Dieu est tout puissant , il peut tout .
ET si dieu avait crée une dimension ou il ne peut rien et ou il n'est pas .
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Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Présentation des armées catholiques mise à jour suite à un changement dans l'ordre de bataille initial. Bientôt, le récit des premiers combats de la Guerre de Trente Ans!
- jmlo
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Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
On a déjà appris que tu faisais une grande consommation de tes chefs 

Reste à avoir bon cœur et ne s'étonner de rien (Henri II)
Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Ce sont les dés qui décident de la survie ou non d'un chef lors d'une bataille, et je suis particulièrement malchanceux de ce côté-là, c'est vrai 

Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Été 1620
Les armées protestantes en Moravie se mettent en marche, rapportent des espions fidèles à la foi catholique. Les chefs de guerre Thorn, Anhalt et Schlick mènent une grande troupe, composée en majeure partie de vilains équipés de piques et dépourvus de discipline. Les donations honteuses des nobles de Bohême et de Moravie ont permis de payer quelques mercenaires sans foi ni loi, qui composent le coeur de ces hardis écervelés. Il apparait bientôt que ces lâches ont décidés de s'unir avec les rebelles hongrois pour attaquer Vienne.
Cette armée hétéroclite dévaste férocement la Moravie pour nourrir les bouches avides de gâteries des hérétiques avant de se décider au combat par-delà le Danube.
Le nombre est en faveur de nos ennemis mais la prouesse légendaire de nos hommes compense ce manque, du moins en partie. La bataille coûte cher aux deux partis, si bien qu'au bout de quelques heures, tous deux se décident à la retraite. L'armée autrichienne est pourtant tellement affaiblie qu'elle doit se replier vers Graz, abandonnant Vienne à son sort. Que l'on ne s'y trompe pas! Les murs de la ville ont repoussé jusqu'aux Turcs à leur apogée, ce n'est pas une mince affaire que de les surmonter! La honte de la défaite n'emplit pas moins de honte le coeur de nos soldats.
Entendant que les terres natives des Habsbourgs étaient en danger, le comte de Bucquoy se hâte de rejoindre le corps autrichien à Graz, où de nombreux miliciens lui jurent fidélité pour repousser l'envahisseur.
Les chefs protestants se querellent quand à la suite des opérations. Leur animosité est telle qu'arrivé le mois de juin, soit un mois après le retrait de l'armée de couverture de Vienne, aucun engin de siège n'est encore en place et les convois de nourriture atteignent toujours la ville sans complications! Bucquoy profite de cet attentisme et lance son armée à l'encontre des envieux!
La seconde bataille pour Vienne est plus favorable au parti catholique, l'avantage du nombre n'existant plus que marginalement pour les protestants aux abords de la ville. Dieu est clairement de notre côté, car les maudits rebelles avec leurs piques et leurs faux s'écrasent lamentablement sur les troupes beaucoup plus disciplinées de l'empereur. Après avoir assisté à la mort de plusieurs milliers de ses hommes, Schlick le fourbe fuit le champ de bataille et concède ainsi sa défaite. Le glorieux comte de Bucquoy, héros inégalé et vainqueur incontesté, est pourtant frappé par une des dernières salves des quelques tubes de bronze qu'avaient amenés des artisans moraves. Sa mort est d'autant plus terrible qu'il n'y a aucune personne compétente pour le remplacer dignement ...


Les armées protestantes en Moravie se mettent en marche, rapportent des espions fidèles à la foi catholique. Les chefs de guerre Thorn, Anhalt et Schlick mènent une grande troupe, composée en majeure partie de vilains équipés de piques et dépourvus de discipline. Les donations honteuses des nobles de Bohême et de Moravie ont permis de payer quelques mercenaires sans foi ni loi, qui composent le coeur de ces hardis écervelés. Il apparait bientôt que ces lâches ont décidés de s'unir avec les rebelles hongrois pour attaquer Vienne.


Entendant que les terres natives des Habsbourgs étaient en danger, le comte de Bucquoy se hâte de rejoindre le corps autrichien à Graz, où de nombreux miliciens lui jurent fidélité pour repousser l'envahisseur.

La seconde bataille pour Vienne est plus favorable au parti catholique, l'avantage du nombre n'existant plus que marginalement pour les protestants aux abords de la ville. Dieu est clairement de notre côté, car les maudits rebelles avec leurs piques et leurs faux s'écrasent lamentablement sur les troupes beaucoup plus disciplinées de l'empereur. Après avoir assisté à la mort de plusieurs milliers de ses hommes, Schlick le fourbe fuit le champ de bataille et concède ainsi sa défaite. Le glorieux comte de Bucquoy, héros inégalé et vainqueur incontesté, est pourtant frappé par une des dernières salves des quelques tubes de bronze qu'avaient amenés des artisans moraves. Sa mort est d'autant plus terrible qu'il n'y a aucune personne compétente pour le remplacer dignement ...


Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Printemps 1621
Les complots vont bon train en Europe, les vieilles animosités reprennent de la vigueur et chacun cherche à se venger d'affronts passés. Ainsi, par des malversations sans nom, le grand amiral Huybert van Thrawn s'assure que la Valteline devienne impassable pour les troupes espagnoles qui ont l'habitude d'y transiter. Ce chemin terrestre était une alternative longue et épuisante à celle de la mer pour envoyer des renforts aux Pays-Bas Espagnols, mais la montée en puissance des marines néerlandaises et anglaises l'avaient rendu moins hasardeux et pour ainsi dire vital.
Plus de subsides espagnols! Voilà qui compromet bien la situation de Ferdinand II. À la recherche de chefs compétents, il tombe sur un comte bohémien prometteur, Albrecht Wenzel Eusebius von Waldstein, communément nommé Wallenstein. Charismatique, logisticien averti et rescapé des guerres du Frioul, il apportait un vent de fraîcheur et d'enthousiasme important dans l'armée à Vienne.
En un tour de main, il avait rassemblé les moyens financiers nécessaires à la levée de nombreuses milices, et partait repousser loin de la capitale autrichienne l'armée magyaro-bohémienne à Pressburg.

Et si cette bataille fit rage jusqu'aux dernières lueurs de la journée du 5 mai, elle se solda par une défaite inégalée des protestants, qui durent se retirer avec une troupe ravagée vers les terres qu'avaient consciencieusement pillé Schlick lors de son avancée de l'été dernier. Le prestige de Wallenstein montait en flèche!
Ni une, ni deux, il se rua vers l'électorat de Bohême pour y bousculer Mansfeld, tacticien de renom mais piètre stratège. Il avait attendu aux alentours de Prague dans l'espoir de voir Vienne tomber, lui donnant suffisament de liberté d'action pour défier Tilly en Bavière et ainsi écraser quasi-simultanément les piliers de la Ligue Catholique en Allemagne.
Complètement submergé par l'importante armée autrichienne et les talents de Wallenstein, Mansfeld dû lâchement fuir le champ de bataille et sauver ce qui pouvait l'être plus loin, tandis que les soldats catholiques récupéraient tout ce qui était utilisable dans le camp ennemi et sur les cadavres abandonnés. Grande était la joie de l'Empereur!
Le comte de Tilly qui n'attendait que celà se rua vers la ville libre de Nuremberg (prêtant allégéance aux diablotins protestants) pour porter un coup fatal aux rebelles déjà décimés.
Tout le génie de Mansfeld ne put empêcher une catastrophe face à un homme de guerre aussi futé que Tilly. Les quelques troupes qui avaient pu rejoindre l'armée protestante à Nuremberg furent balayées. Hélas, mille fois hélas, le comte de Tilly fut tué lors d'une mêlée avec quelques épéistes souabes échaudés par de l'alcool de pommes de terres. Son aide de camp, Franz von Mercy, seigneur de Mandre et de Collenberg, était heureusement un homme doué pour le métier des armes et prit sa place.
Il parvint à finir le travail de son maître à penser au prix de sa vie quelques semaines plus tard, éliminant les restes de l'armée de Mansfeld (un des meilleurs généraux protestants, quoi que l'on en dise). Le prix fut cher mais la région était désormais libre de toute armée ennemie d'importance. Le baron Wolf prit le commandement de l'armée bavaroise.

Les complots vont bon train en Europe, les vieilles animosités reprennent de la vigueur et chacun cherche à se venger d'affronts passés. Ainsi, par des malversations sans nom, le grand amiral Huybert van Thrawn s'assure que la Valteline devienne impassable pour les troupes espagnoles qui ont l'habitude d'y transiter. Ce chemin terrestre était une alternative longue et épuisante à celle de la mer pour envoyer des renforts aux Pays-Bas Espagnols, mais la montée en puissance des marines néerlandaises et anglaises l'avaient rendu moins hasardeux et pour ainsi dire vital.




Ni une, ni deux, il se rua vers l'électorat de Bohême pour y bousculer Mansfeld, tacticien de renom mais piètre stratège. Il avait attendu aux alentours de Prague dans l'espoir de voir Vienne tomber, lui donnant suffisament de liberté d'action pour défier Tilly en Bavière et ainsi écraser quasi-simultanément les piliers de la Ligue Catholique en Allemagne.

Le comte de Tilly qui n'attendait que celà se rua vers la ville libre de Nuremberg (prêtant allégéance aux diablotins protestants) pour porter un coup fatal aux rebelles déjà décimés.

Il parvint à finir le travail de son maître à penser au prix de sa vie quelques semaines plus tard, éliminant les restes de l'armée de Mansfeld (un des meilleurs généraux protestants, quoi que l'on en dise). Le prix fut cher mais la région était désormais libre de toute armée ennemie d'importance. Le baron Wolf prit le commandement de l'armée bavaroise.

- griffon
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Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Par la sainte Bible ! 

SOL INVICTVS
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Et ce n'est pas fini!
Le récit continuera demain, et l'action contre le grand-amiral Huybert van Thrawn, demain après-midi

Le récit continuera demain, et l'action contre le grand-amiral Huybert van Thrawn, demain après-midi

Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Des impudents il ne restait qu'une armée battue en Hongrie, jusqu'a ce que les princes protestants se virent trop inquiétés par la puissance de l'Empereur. Le premier a lui jeter son gant fut Christian IV du Danemark, qui préparait la guerre depuis belle lurette. Il disposait d'une armée de 20 000 mercenaires et, ce qui est bien étonnant, de quoi les payer pour plusieurs années. Le trésor royal était bien rempli grâce aux taxes du détroit du Sund, toujours dodues en raison du commerce florissant de la Baltique. Ne manquant pas de sécuriser son passage vers les territoires protestants menacés, à savoir le margravat de Brandebourg, il s'assura du soutien de Christian de Brunswick-Lüneburg. Ce dernier ne pouvait compter que sur la puissance militaire de ses vassaux, qui résidait essentiellement en un ban de serfs et de paysans libres. La coalition protestante reprenait du mordant avec cette double entrée en guerre.

La ligue catholique ne resta pas inactive, et c'est le marquis de Spinola, pressé par Don Gaspar von Aasen de Guzman, Comte-Duc d'Olivares, qui s'élança ravager le Bas-Palatinat, dont le régent avait osé proclamer l'hérésie et accepter la couronne de Bohême de la main de gueux indécents. Il n'y avait aucune troupe organisée qui aurait pu protéger ces terres, aussi les seuls obstacles de taille furent-ils les formidables places fortes de Mannheim et de Heidelberg.
La mise à sac de l'électorat de Cologne, pourtant allié fidèle de la ligue catholique, fit mauvaise presse à une juste cause. Les vétérans espagnols s'étaient pris une compensation pour les arriérés de solde devenus courants ...
Christian IV du Danemark s'était lui affairé à assiéger Hambourg pour garantir une ligne de ravitaillement continue entre de nouveaux théâtres d'opération et son royaume. Le baron Wolf et ses Bavarois auraient pu l'arrêter mais avaient négligé de s'occuper à temps de quartiers d'hivers décents, si bien que la famine, la désertion, les maladies et la révolte frappèrent durement leur armée, qui fut réduite à la moitié de ses effectifs de l'année précédente. La région de Schweinfurt fut complètement dévastée par les pillages incessants de la troupe du baron, incapable de ravitailler correctement ses hommes.
Entretemps, la Valteline avait pu être reconquise par les troupes espagnoles, qui réclamaient cependant une intervention autrichienne contre Mantoue, où un conflit avait éclaté pour la succession de Vincenzo II Gonzaga. Une troupe mixte de miliciens bavarois et de vétérans autrichiens prit la route de l'Italie sous le commandement de l'aide de camp de Wallenstein, le non moins doué Piccolomini, duc d'Amalfi.

Les troupes de l'Union Protestante en Hongrie avaient eu vent de ce départ fort inopportun de troupes autrichiennes et s'empressérent de chercher la bataille. Gábor Bethlen d'Iktar, prince de Transsylvanie et roi rebelle de Hongrie, menait ses hommes vers un Wallenstein affaibli en contournant la Moravie et la Bohême, dont les terres avaient été pillées à un point tel qu'aucune armée n'eut pu s'y ravitailler sans disposer de gros contingents de cavalerie, un luxe que personne ne pouvait se permettre. L'affrontement eut lieu à Passau, où Wallenstein s'était retranché avec une poignée de vétérans.

La plèbe qui servait d'infanterie aux protestants s'était procurée des mousquets, une arme terrible même entre les mains du plus vil ignorant. Wallenstein fit une fois de plus preuve de son talent incomparable à mener la soldatesque, mais finit par plier sous le nombre incroyable d'ennemis.
Son armée était sur le point de s'évaporer tant les régiments étaient squelettiques. On manquait de tout, beaucoup de femmes avaient déserté leurs hommes pour rejoindre les ennemis plus chanceux, ce qui compromettait la vie quotidienne de nombreux soldats. La diplomatie autrichienne vint au secours des épées brisées de l'Empire et parvint à négocier une trêve d'un an avec les Hongrois, eux aussi nécessiteux. Aveugles à la situation précaire de Wallenstein, ils firent route vers la Slovaquie et lui offrirent ainsi une occasion de reformer une armée. Celui-ci s'y employa avec une énergie incroyable, en l'espace de quelques mois le nombre d'hommes sous son commandement avait augmenté au quintuple.

Prends donc ton argent, même si tu es jeune en années;
les putains tu apprendras bientôt à connaître, de jurons tu ne devras point économiser.
Peu inquiété par la baron Wolf qui était forcé de se replier en Baviére pour lécher ses plaies, Christian de Brunswick-Lüneburg entreprit de semer la zizanie en Saxe, qui avait une loyauté douteuse envers la Ligue. Bientôt tout le pays, en feu et en flammes, bascula du côté protestant.

Christian IV du Danemark piétinait toujours devant Hambourg, allant jusqu'a tenter deux assauts en 1625, sans succès! Son incapacité à mener correctement à bien une mission mineure ne présageait rien de bon pour l'Union Protestante.





Christian IV du Danemark s'était lui affairé à assiéger Hambourg pour garantir une ligne de ravitaillement continue entre de nouveaux théâtres d'opération et son royaume. Le baron Wolf et ses Bavarois auraient pu l'arrêter mais avaient négligé de s'occuper à temps de quartiers d'hivers décents, si bien que la famine, la désertion, les maladies et la révolte frappèrent durement leur armée, qui fut réduite à la moitié de ses effectifs de l'année précédente. La région de Schweinfurt fut complètement dévastée par les pillages incessants de la troupe du baron, incapable de ravitailler correctement ses hommes.





Son armée était sur le point de s'évaporer tant les régiments étaient squelettiques. On manquait de tout, beaucoup de femmes avaient déserté leurs hommes pour rejoindre les ennemis plus chanceux, ce qui compromettait la vie quotidienne de nombreux soldats. La diplomatie autrichienne vint au secours des épées brisées de l'Empire et parvint à négocier une trêve d'un an avec les Hongrois, eux aussi nécessiteux. Aveugles à la situation précaire de Wallenstein, ils firent route vers la Slovaquie et lui offrirent ainsi une occasion de reformer une armée. Celui-ci s'y employa avec une énergie incroyable, en l'espace de quelques mois le nombre d'hommes sous son commandement avait augmenté au quintuple.

Prends donc ton argent, même si tu es jeune en années;
les putains tu apprendras bientôt à connaître, de jurons tu ne devras point économiser.





- griffon
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Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
c'est quoi cette armée catho
a t'on déja vu telle abomination ?
"On manquait de tout, beaucoup de femmes avaient déserté leurs hommes pour rejoindre les ennemis plus chanceux"


a t'on déja vu telle abomination ?
"On manquait de tout, beaucoup de femmes avaient déserté leurs hommes pour rejoindre les ennemis plus chanceux"

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Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Re: La Guerre de 30 Ans (sujet des croyants de la Véritable Foi)
Ce sont les horreurs de la guerre mon bon monsieur, une femme a besoin d'un protecteur en ces temps si elle tient à une vie décente. Quand son "partenaire" ne peut plus la protéger en échange de ses services de cuisinière, couseuse, ravitailleuse et autres, elle s'en cherche un nouveau. Beaucoup d'Autrichiens ont été blessés et ne peuvent plus jouer leur rôle de protecteur, les femmes sont donc passées à l'ennemi
Il est temps que la Ligue Catholique terrasse ses ennemis et rétablisse le juste ordre!


