
Juin 1914
L’Empire Allemand, jeune Etat formé en 1870 par l’union, signée sur les ruines du Second Empire Français, des Etats Allemands aurtour de la Prusse, est une des premières puissances mondiales.
Son économie est la plus performante, son armée est la plus puissante. A sa tête, règne un pouvoir fort et stable (qui contraste avl’anarchique désordre du voisin français et ses gouvernements célèbres pour leur brièveté).

Malgré ces atouts, une coalition de puissances plus faibles s’entête à refuser a l’Empire Allemand la place au soleil qui lui revient de droit. Les anglais craignent notre flotte et jalousent notre industrie plus moderne, les français s’agitent hystériquement depuis 1870 en préparant leur « revanche » pour récupérer le Reichland d’Elsass-Lothringen. Les Russes visent nos amis Austro-hongrois et espèrent démanteler l’empire des Habsbourg pour nous prendre à revers. En somme, L’Allemagne est entourée de nations agressives, cupides, jalouses de notre réussite et prêtes à en découdre.
Face à cela, l’Empire ne peut compter que sur un seul véritable ami : l’Autriche Hongrie de François-Joseph. L’Italie et la Roumanie ne sont pas fiables.
28 Juin 1914 : Un drame survient

Arrestation du terroriste serbe Princip
L’héritier du trône Austro-hongrois, François-Ferdinand est lâchement assassiné lors d'une visiste a Sarajevo par des terroristes proserbes. Notre allié Autrichien estime que le gouvernement serbe est impliqué dans cette ignominie et entend en faire un exemple.
Le Kaiser et le ministère des affaires étrangères comprennent parfaitement que l’Autriche-Hongrie doit écraser la Serbie et montrer aux slaves du Sud que l’Empire n’est pas une étrangeté anachronique, sans celà, c’est l’éclatement a plus ou moins brèves échéances.
Le chancelier Theobald von Berthman-Hollweg assure donc son homologue autrichien du soutien du reich lors des entrevues de Postdam le 5 et le 6 Juillet. L’Autriche-Hongrie mènera contre la Serbie une guerre limitée dans les Balkans et le soutien Allemand dissuadera les Russes d’intervenir
21 Juillet 1914 :

La crise s’aggrave.
L’Autriche Hongrie à expédié, comme prévu, un ultimatum extêmement dur, qui ne pourra être que rejeté rejeté si les serbes entendent garder à la fois leur dignité et leur indépendance. Cependant, les serbes ont réservé leur réponse et ont requis l’avis et le soutien de la Russie. Moscou a répondu à la requette en apportant un soutien sans réserve aux « frères slaves » que sont les Serbes. Ce Tsar Nicolas II, insensé et inexpérimenté prend donc le risque d’un embrasement généralisé.
Seconde mauvaise nouvelle pour l’Allemagne : l’allié Italien se plaint de ne pas avoir été consulté sur la crise Austro-serbe (mais depuis quand doit-on demander l’opinion des paysans toscans sur autre chose que le chianti ?), et, en conséquence, se désolidarise de toute action agressive de la part de l’Autriche-Hongrie. Il faudra « re-solidariser » les Italiens si nécessaire, de gré ou de force.
Néanmoins, l’Etat-Major commence à prendre ses dispositions pour une éventuelle guerre avec la Russie, et peut être avec la France.
A suivre.....