Avril 1808
Le Tsar Alexandre envoie des émissaires aurpés de Rodo. Son but, assez simple : couper l'Europe en deux. Il ne se souciera pas de ce que nous ferons à l'ouest, tant que l'on ne s’intéresse pas à l'est.
La proposition aurait fait bondir tout officier, puisque la France avait donné sa parole de protéger le duché de Varsovie de tout ennemi, à commencer par les Russes. Une fois, déjà, cette parole avait été trahie, et Rodo avait laissé la Pologne seule face à l'ogre russe. Mais de là à abandonner définitivement le Duché et en faire un cadeau à Alexandre ?
A Varsovie, le Prince Chazam, qui a eut vent de la demande russe, se rassure. La France ne laissera pas faire, Rodo a rétablit le pays, ce n'est pas pour le lacher aux lions ! résister encore un mois maximum et les Français seront là, ils abandonneront leur pacte nocif avec les Russes et reprendront ;la guerre à l'est !
Mais la Pologne est seule, désormais. On apprend un matin que les derniers officiels français quittent Varsovie, ayant accepté les conditions russes. La Pologne n'est plus protegée par Rodo, qui préfére accepter l'ultimatum russe afin de préserver ses chances à l'ouest - et détruire l'Angleterre. La Prince Chazam s'indigne, il fait mander son cousin à Paris, mais l'homme ne dépasse pas la frontiére - aprés avoir étudié son sauf-conduit, les soldats le jettent à terre et emportent son cheval. Qu'il rentre à Varsovie à pied ou à mongolfiére, peut importe, mais qu'il ne rentre pas en territoire français !
Fin mars, aprés avoir détruit les derniéres troupes qui défendaient 'laccés à la capitale, les Russes entrent à Varsovie. Le Prince Chazam, maudissant la France pour sa lâcheté, se défenestre, ne voulant pas entrer dans l'Histoire comme l'homme qui avait fait renaitre puis disparaitre la Pologne dans la même année.
En Italie, alors que les forces napolitaines se scindent en plusieurs armées afin de prendre le contrôle de la campagne romaine, Davout évite les armées secondaires ennemies et tombe sur la force principale défendant la ville de Naples.
En nette inferiorité numérique, les jeux semblent faits pour les Napolitains. Le général Jmlo, toisant le champ de bataille et les troupes italiennes mal vétues, décrete qu'il ne sortira pas son artillerie face à un tel adversaire. Une cantiniére s'esclaffe, le général est réputé pour sortir son artillerie dans à peu prés tous les bistrots mal famés d'Italie, depuis son arrivée des terres à l'est.
Davout ordonne l'attaque, sans se soucier du coup d’éclat de Jmlo. On se passera de ses canons, c'est le fusil français qui gagne une bataille, et le sabre, à défaut d'un canon !
Mais la journée s'avère désastreuse. Les Italiens reculent sans cesse, amenant les Français jusqu'au pied des habitations, toutes les ouvertures se hérissent soudainement de fusils et mitraillent les Français. Et on doit apsser à la maison suivante...
Au bout de plusieurs heures, ce sont 15 régiments français qui se sont proprement délités. On supplie Jmlo de sortir ses canons, mais il refuse : "Ah on s'est bien moqué de mon cousin et de la tartiflette, hein ! Mais aujourd'hui je suis en veine, je serais bien capable d'éradiquer le camp français par erreur !"
On ne prend pas donc pas le risque, et on envoie toutes les troupes françaises sur le terrain. Enfin, aprés avoir perdu la plupart des bastions, les derniers soldats napolitains sont pris à revers.
S'en est fini de Naples, la ville s'ouvre aux vainqueurs français. Mais quelle victoire ...
La moitié d'une armée décimée alors qu'elle supplantait numériquement et qualitativement son adversaire. Mais les Italiens se battaient pour leur nation, constatant les ravages français en Italie. la flotte napolitaine en Adriatique se saborde, pour ne pas tomber entre nos mains. L’Italie est pacifiée, en théorie - de premières émeutes éclatent à Rome, déjà.
Le Pape Bébert 1er semble être un peu trop porté sur la bouteille, lançant des bulles papales et des excommunications vengeresses. Des soldats défilent dans les universités italiennes, brûlant la plupart des fascicules des étudiants car en total désaccord avec la juste parole papale. C'est ensuite les notaires romains qui sont mis à l'amende, accusés de s'être enrichis au dépend de l'Eglise. La colére monte, une semaine de guerre larvée débouche sur une violente nuit d'émeute, non seulement à Rome mais aussi à Naples, et remontant jusqu'à Milan. 2000 soldats français (!!!) sont massacrés à Rome tandis que le Pape répugne à reconstruire ce qui a été détruit : on leur donne la main, et ils veulent le bras !
Mais tout cela, Rodo ne s'en soucie guerre. Il est bientôt dans les Flandres, avec Masséna et Murat sur ses arriéres, tandis que Ney et Bessiéres ont mis le siége devant Amsterdam. Ses forces seront bientôte jointes et, surtout, les navires français, pour la première fois en 8 ans, viennent d'entrer dans la Manche.