T 24 ALLIES - DEBUT AVRIL 1945
Météo
Le temps n'aura plus grand chose à promettre aux bribes d'unités allemandes encore en train de combattre pour le Reich et son maitre.
Ravitaillement: OK
Supports
La logistique alliée tourne désormais à plein régime. Il ne reste plus qu'à fournir le bon matériel au bon endroit, le bon appui au bon moment.... 5 supports sont tirés.
Alors que l'armée US semble sur le point d'emporter tout devant elle, attirant l'attention sur ses chefs, revoila un personnage qui désire briller et se montrer à son avantage.....
MONTY !
Décidément cet homme là a le chic pour apparaitre quand cela me dérange ! (bon, soyons clairs, cela me dérange tout le temps

). Et que fait il ? Un tirage aléatoire va me permettre de déterminer son action.....et il ne fait rien de plus que me bouffer un support.
Face à l'échéance qui se rapproche, et au vu de 2 supports qui ne me servent à rien, je décide de déplacer PLUTO Sarre un peu à l'Est.
TRANSPORT MARITIME
Il ne me reste que la 101e Airborne réduite pour venir compléter la garnison de Anvers.
MOUVEMENT
En longues colonnes de véhicules, les unités US sont prêtes à s'élancer droit à l'Est, vers l'Elbe, vers Berlin, toujours plus loin.
Alors que des milliers d'hommes sont sur le point de rouler sans s’arrêter, au Haut Commandement Allié, des officiers d'Etat Major se penchent sur les cartes pour déterminer les meilleurs trajets.
Soudain, un doute s'installe dans la pièce ou sont coordonnés les mouvements. On convoque les officiers supérieurs. On fait même venir Bradley et Einsenhower.
Face au doute, on fait recours aux méthodes les plus obscures.
D'un vieux coffre, on extrait un ouvrage antique. Un grimoire, relié de cuir, renforcé de magnifiques ferrures en argent, est délicatement déposé sur un lutrin. Des pages de vélin jaunies et patinées par le temps, l'on fait le plus attention possible, leur fragilité extrême l'oblige.
On compulse devant le Commandant suprême les mots magiques....
Onques ne remportera cette parti
Si emporté loin à l'Est
Il n'emmène moult bannières
Ainsi que 2 HQ amis
Il faut sortir 19 unités par l'Est....et 2 HQ.
2 HQ ?????????????????
Panique, confusion, doute, angoisse. Le 12e Groupe d'Armée est prêt à foncer vers la sortie de la carte. Mais un autre HQ ?
On consulte les cartes....
CATASTROPHE , le plus proche HQ est à Eindhoven. Bien trop loin pour sortir.
L'incompétence du Haut Commandement Allié est évidente, l'inconséquence, l'irresponsabilité, que dis-je, la débilité, la crétinerie, ne font aucun doute !!!!
Il est impossible aux alliés de l'emporter par ce biais là.
..........
On change d'optique.
Alors là évidement se trouve la limite entre gagner le jeu et gagner la guerre: il semble évident que la guerre est gagnée, il suffit d'achever l'ennemi. Quelques semaines devraient suffire (peut-être 3 tours ?).
Donc, je décide d'achever la Wermacht !
Du Nord, l'armée US progresse vers la Ruhr. De l'Ouest, on déborde la Roer, on approche du Rhin, on s’insère entre les formations allemandes qui s'enferment en hérisson dans les agglomérations.
Au sud, la progression de la 1ere Armée Française et de l'armée britannique reste limité par les lignes de défenses allemandes.
COMBATS
La vallée de la Nahe est assez resserrée, et coule lentement jusqu'au Rhin.
Ici les chutes de Potenfells :
Mais le terrain est un véritable charodrome si on prend en compte les plateaux qui bordent la rivière :
C'est sur cet axe que Monty veut percer. Inutile de déployer trop d'efforts sur Kaiser-Lautern: la voie principale menant à Mannheim sur le Rhin serait certes ouverte, mais encore faudrait il passer le Rhin pour assaillir la ville.
Alors Monty lance un poing blindé contre les 362e et 344e DI allemandes délabrées.
Pour s'ouvrir un chemin déja entrebâillé, les "Hobarth's funnys" sont associés à la 11e Armored, Taurus Pursuant, de "Pip" George Philipp Bradley Roberts. Les Hussards de Maczek appuient la manœuvre, les canadiens de Foster complètent l'ensemble.
En quelques heures, les deux divisions allemandes sont anéanties sur place.
Afin d’agrandir la brèche et de sécuriser les flancs, Kaiser-Lautern est attaqué par 3 divisions britanniques, dont les blindés de la Garde.
La 12e VolksGrenadier est refoulée sans ménagement et avec pertes. Elle reste néanmoins en bouchon sur la route de Mannheim.
La ville de Kaiser-Lautern:
Sur la rive nord de la Nahe, l'armée britannique, emmenée par la 5e Armored canadienne et les Deserts Rats de la 7e cherchent à agrandir les failles dans le dispositif ennemi.
Mais pour épauler la 361e VG, il y a les vieux briscards de la 353e ! Et l'unité s'accroche au terrain, tend des embuscades, et même contre-attaque quand elle le peut. L'attaque britannique tourne au fiasco, les unités sont contraintes au repli, laissant du monde sur le terrain ! (
4 aux dès à 2/1 ca pardonne pas 
).
Au nord de la Nahe, l'armée Française revient à l'attaque sur la Moselle. Attaquer de face reste impossible (sans appuis). Descendre le cours de la Moselle pour atteindre Koblenz semble totalement illusoire.
Alors on cherche a repousser les flancs-garde du dispositif ennemi. La 180e DI allemande est assaillie par 4 formations blindées qui n'hésitent pas à engager le combat sur un terrain boisé favorable à la défense. Les goumiers marocains ouvrent la voie aux chars.
En dépit de pertes non négligeables, l'armée française taille en pièce la 180e DI qui fond dans les combats.
Le paysage local :
Bien tardivement, l'armée française a réussie une manœuvre permettant d’enserrer la 353e DI qui vient de refouler les britanniques.
L'Armée US
Remagen !. Il y a un pont sur le Rhin à cet emplacement.
En 1945 :
Actuellement, le pont n'existe plus :
S'infiltrant en profondeur dans le dispositif ennemi, Leclerc mène son unité toujours plus loin, toujours plus vite, en tête des unités américaines qui rivalisent avec lui. Enfin, tournant Bonn, on aborde la petite localité défendue par la 19e VG.
L'unité allemande n'est pas résolue à se laisser faire. Elle s'accroche. La 83e DI US encaisse des pertes. Mais en terrain ouvert, la 12e VG se volatilise en quelques jours sous les coups de boutoirs alliés.
Devant Leclerc s'ouvre la voie pour franchir le Rhin....
Bonn est défendue par deux divisions allemandes solidement retranchées, décidées à se battre jusqu'au bout.
7 divisions US s'élancent contre leurs positions.
Chaque immeuble se transforme en bastion, épaulant les bastions voisins. Chaque rue, chaque avenue devient un axe de tir.
Dans cet environnement étroit, dans ce coupe-gorge de pierre et de béton, la supériorité alliée ne joue pas.
Les pertes sont rudes dans chaque camp. La 104e DI US perd un step, la 5e FJ également, mais les allemands tiennent toujours la ville.
Au nord, Dortmund est tourné par l'Est, la Lippe ne présente plus d'obstacle entre les hommes de la 249e DI et les chars des 3e et 13e Armored US. 4 autres divisions prennent part à l'assaut.
3 aux dès
.
Dans ces dernières semaines de combats, l'armée US n'est pas à la fête: les troupes de la Wermacht se battent sur un terrain tres favorable à la défense, ils se battent ravitaillés, ils se battent le dos au mur.
Comme le disait un GI:
"Les Allemands n'ont peut être plus rien pour se battre, mais ce rien ils l'utilisent diablement bien"
Et de fait, si la 249e DI est anéantie, les pertes US s'accumulent. La 29e DI US en fait les frais.
La satisfaction du Führer s'effondre.
A quelques kilomètres à l'Ouest de Dortmund, Essen est devenue une position inexpugnable, ou s’entèrent les meilleures troupes allemandes.
La noix serait trop dure à casser pour le moment. On contourne, on laisse tomber...
Duisbourg. La position est bien défendue: pas moins de 3 divisions s'appuient les unes les autres, protégées derriere un réseaux de cours d'eau, entre le Rhin et la Lippe.
La Lippe à proximité de Duisbourg :
Le Rhin à Duisbourg: pas un cours d'eau à prendre à la légère.
On voit encore les Bunkers édifiés le long des berges pour défendre la ville :
Sur la ville, un grondement sourd résonne en permanence. Quel que soit le temps, le tonnerre et la foudre ne sont pas en cause.
L'orage est d'acier et de feu : l'artillerie lourde américaine tonne et pilonne.
De toute part, l'armée alliée investie la place. Au nord, les paras britanniques (toujours considérés de la double nationalité) appuient la progression de leurs voisins de la 4e Armored qui attaque le long de la Lippe depuis le massif forestier de .....j'en sais rien

.
La tache la plus rude incombe aux 4e DI (réduite) et 9e DI US qui doivent franchir le Rhin sous un feu roulant qui doit faire courber la tête aux défenseurs.
De manière inattendue, ( mais un 11 aux dès ça aide pas mal quand même), l'assaut est un succès fulgurant. Les cours d'eau sont franchis sous un déluge de feu et un tapis d'obus qui écrase tout. Les grands axes de la ville sont vite investis, contrôlés, les points d'appuis réduits. La ville tombe aux mains alliés tandis que les survivants des unités allemandes déroutent au sud.
La rage de Hitler est à son comble. Tout les officiers qu'il peut atteindre sont limogés, démis de leurs fonctions, emprisonnés ou envoyés sur le front de l'Est (limogeage).
Au nord du dispositif, Lingen est assailli par 5 divisions. La 352e défend pourtant des positions favorables dans les bois.
La supériorité américaine n'est pas écrasante. La 352e encaisse de rudes coups, mais ne se désagrégè pas et continue de s'accrocher au terrain.
EXPLOITATION
Un des objectifs du jeu, c'est de s'emparer de 7 villes majeures allemandes.
Comptons donc les villes que je tiens, du nord au sud:
Munster; Dortmund; Duisbourg; Koln; Aachen; Saarbrucken.
Il me manque une ville pour remplir un objectif, et ainsi arracher le match nul avec Guernica. Je vais foncer !
Monty a devant lui un boulevard pour foncer droit devant. Inutile d'attaquer Mannheim, protégé par le Rhin. Monty prend
pour objectif Mainz, sur la rive gauche du fleuve. Pour assurer sa protection et son ravitaillement, la Guard Armored Division se positionne face à Mannheim et aux reste de la 12e VG.
11e Armored et 4e Canadienne déboulent dans les faubourgs de Mainz. Le dispositif ennemi est percuté violemment, les points d'appuis sautent les uns après les autres; les Funnys de Hobart prodiguent une aide conséquente dans les combats de rue. Mais il y a aussi de la casse dans les rangs britanniques. Et au final, les troupiers allemands ne lachent pas le terrain. Mainz tient.........
Sur le flanc gauche des britanniques, l'armée française a enfin percée, même si ce n'est pas droit le long de la vallée de la Moselle.
Au piémont des monts de la Sarre le paysage ressemble aux Vosges.
Par un mouvement tournant, deux divisions blindés française caracolent dans le dos des 353e et 361e DI allemandes. Elles leur coupent tout ravitaillement, avant de les assaillir.
De rudes combats se déroulent durant quelques jours. Les deux unités d'infanteries laissent du monde sur le carreau, mais la 5e DB française également. Il aura manqué ici un tour pour faire un sort à ces unités.
Au nord à Duisbourg, la 4e Armored US n'a pas la puissance nécessaire pour seule emporter la position d'Essen....
Je n'ai toujours que 6 villes allemandes.
Remagen.. A la tête de son unité, Leclerc aurait adoré franchir le pont, débouler sur les arrières allemands, compléter l'encerclement de la Ruhr, exploiter loin à l'Est.
Il sait cependant la situation dans laquelle le Haut Commandement se trouve.
Alors, frustré de sa folle chevauchée à l'Est, il se rabat au nord: ses chars roulent vers Bonn, avec fureur et détermination.
L'entreprise est une folie. 5e FJ et 91e sont solidement retranchées, bien décidés à arrêter les chars français. Sans appuis, la tentative de Leclerc est vaine. Il subit des pertes qui le contraignent à stopper son assaut.
Bonn n'est pas tombé (
il aurait fallu que je fasse 12 aux dès: tentative de la dernière chance )
T24 ALLEMAND LE CHANT DU CYGNE ET DERNIER BAROUD D'HONNEUR
Pour faire face à l'avancée britannique, la Wermacht se replie au dela du Rhin, se concentrant sur la défense de Mannheim
COMBATS
Au sud de Bonn, l'Allemand monte une contre-attaque violente contre la 16e Armored réduite. Les blindés US sont "pulvérisés sur place" (je cite mon partenaire

) par cette contre-attaque inattendue.
BILAN FINAL : VICTOIRE ALLEMANDE TOTALE
L'Allemand remporte la partie à un poil de ..... : je n'ai remporté aucun des objectifs.
Il me manquait un tour ou un peu d'attention pour trouver un second HQ pour partir droit à l'Est.
Il me manquait un peu de chance aux dès ou un tour pour m'emparer d'une septième ville majeure.
La carte finale :
Guernica à désormais le droit de lire et commenter

.
Laissez lui un peu de temps, il prend des congés.
Ca c'était une partie
édité, car la victoire allemande méritait bien un gros titre
