Ces RTS jouent sur le thème de la Seconde Guerre mondiale, alliant à la fois une prise en main aisée ainsi qu’un bon compromis entre réalisme et jouabilité.
Le principe est simple : le joueur doit remplir des missions constituées d’objectifs multiples avec chaque fois une poignée de troupes. Ici, comme dans la série des Sudden Strike, il n’y a aucune ressource à gérer. Le jeu ne se concentre que sur l’aspect tactique.
Avant Sudden Strike, il fallait être un fan de la série Close Combat ou des Battle for ... pour rejouer certaines grandes batailles de la guerre de 39-45 en ayant un jeux alliant tactique et stratégie.
Toutefois, le genre a depuis fait des émules. Les RTS basés sur le conflit sont désormais nombreux particulièrement cette année où l’on célèbre le soixantième anniversaire des débarquements de Normandie, de Provence ou encore la Libération de Paris. Cette année, nous avons ainsi pu voir deux bonne parution, Afrika Korps vs Desert Rats, D-Day (un RTS tactique qui se focalise sur certaines des opérations liées au Débarquement du 6 juin 44), ainsi que Silent Storm, un RTS mélant temps réél et tour par tour (voir ici et la pour le second Opus, qui sera à mon avis untrès grand Hit!! ).
Il ne faut pas non plus oublier Codemasters avec Soldiers : Heroes of World War Two, sorti début juillet. Ont peux aussi citer Wartime Command signé 1C (les développeurs du la désormais mythique serie des IL-2, ) qui est attendu dans les semaines qui viennent.
Désormais, grâce à un renouvellement du hardware (mais Aîe, heuuu, mon portefeuille !!) tous les RTS possèdent maintenant des moteurs graphiques en 3D réel dignes de ce nom : exit la bonne vielle 3D isométrique (Sniff, je me souvient encore de la série des UFO de Microprose, qu’elle révolution a l’époque !!).
Codename : Panzers n’atteint pas la finesse ou le réalisme du moteur 3D de Soldiers, mais il est moins gourmand en ressources. Toutefois, la bêta que j’ai eu entre les mains n’aimait pas vraiment ma config de test car la carte Geforce MX440 est un peu dépassée par les événements et très pénalisé par l’absences de fonctions DX9. Par contre, les bugs d’affichages étaient absents sur ma config plus moderne.
Codename : Panzers permet de zoomer d’avant en arrière sur ses unités et de pivoter la carte de jeu à 360°, ce qui est vraiment utile dans les environnements urbain.
Les unités tout comme l’environnement sont particulièrement bien rendus et regorgent de détails. Les véhicules laissent par exemple des traces au sol, les chars abattent les arbres ou les poteaux télégraphiques sur leur passage. Quant aux maisons, elles s’effondrent lorsqu’elles sont détruites et les ruines sont particulièrement réalistes. A noter que Silent Storm à été un précurseur pour l’interaction totale du décor par rapports au dégâts, ayant même une persistance au cours des différents tableaux.
Codename : Panzers étant plus moderne, dans certaines missions comme lors de la bataille de Stalingrad par exemple, la luminosité change et des orages éclatent, les effets de flammes et les explosions sont vraiment les points forts de son moteur graphique.
Toute cette débauche graphique est parfaitement soutenue par une bande son très bien réalisée avec des bruitages impressionnants (mais devenant vite fastidieuse vu le peu de renouvellement.) Pour peu que l’on dispose d’un bon système d’enceintes (et d’une carte 5:1 ou 7:1 supportant les effets surround ou l’EAX), il y a largement de quoi faire trembler les murs avec les rugissement des moteurs des chars et les coups de canon. En un mot, Codename : Panzers fait vraiment trembler nos cages a miel !
En solo, Codename : Panzers propose trois grosses campagnes qui présentent une durée de vie conséquente aux commandes des troupes allemandes, russes et américaines. Pour chacune de ces campagnes, le joueur incarne sur le terrain un héros particulier qui doit absolument survivre à chaque mission.
Très vite, Codename : Panzers se révèle beaucoup plus tactique que ses prédécesseurs. Le joueur ne pourra y commander que 25 unités (dans la beta) au maximum. Au terme de chaque scénario, les unités survivantes sont conservées et acquièrent de l’expérience.
Parallèlement, le héros monte en grade et acquiert de son côté des points de prestiges. Ce sont ces points qui servent à acheter ou améliorer des troupes entre chaque scénario. Notez que seuls les blindés peuvent être améliorés, il est impossible de modifier par exemple une unité d’infanterie. Cela implique une vraie réflexion avant chaque mission en fonction des objectifs à atteindre C’est malheureusement le seul véritable aspect de stratégie dans ce jeux qui est fortement orienté tactique de terrain.
Le dilemme se pose de la façons suivante : D’un coté les points dont on dispose sont limités et d’autre part on ne souhaite pas forcément se séparer d’une unité expérimentée pour en acheter une débutante mais plus moderne.
Si le jeu marque un vrai bond en avant sur le plan graphique par rapport à Blitzkrieg, en terme de prise en main, les surprises sont nombreuses.
Concernant la simplicité de prise en main, la qualité de l’interface est incontestablement un point fort de Codename : Panzers.
Difficile de faire plus intuitif ! Tout se joue à la souris. Plusieurs didacticiels permettent d’apprendre à maîtriser le jeux sous tous ces aspects.
La carte de jeu occupe les trois quarts de l’écran. Elle est surmontée d’une barre d’option où s’affichent les différents groupes d’unités que le joueur a constitué.
A côté, trois boutons permettent de gérer la vitesse de défilement du temps dans le jeu (accélérée, normale et en pause).
A tout moment, le joueur peut mettre Codename : Panzers en pause en appuyant sur la barre. C’est un atout qui permet de se sortir de bien des situations dangereuses. (A noter que la majorité des bugs rencontres sur l’affichage ont lieux a la sortit de pause. La version complète devrait bénéficier de corrections car le forum des bêta testeurs regorge de rapports détaillés).
Au bas à gauche de l’écran se trouve une mini carte classique.
Au centre une fenêtre affichant des informations sur l’unités ou le groupe sélectionné. Elle est surmontée le cas échéant de cinq boutons destinés (lorsque la mission le permet) à donner des ordres de parachutages, de bombardement (tactique ou stratégique) de faire tonner l’artillerie ou d’appeler un avion de reco.
Sur la droite se trouve enfin un menu d’ordres dont les boutons sont adaptés à l’unité sélectionnée. Toutes les commandes sont de plus doublées par des raccourcis claviers. Difficile de faire plus simple !
Codename : Panzers propose au joueur un équilibre presque parfait entre réalisme et plaisir de jouer. On n’est pas ici dans un wargame historique, mais plutôt dans un film de guerre genre superproduction hollywoodienne.
Chaque mission est un véritable film avec des héros, des personnages célèbres, des rebondissements illustrés par de petites cinématiques, des traîtres (fabuleux de nouveauté pour un RTS, bien que Silent Storm ai déjà un peu (mal) exploité cette option), etc.
C’est très réussi et rapidement, le joueur finit par s’attacher à ses principales unités, comme pour nos personnages de jeux de rôle.
Les missions sont loin d’être monotones et les objectifs à atteindre sont très variés. Quelques missions (pas dans la bêta) doivent être accomplie en temps limité : assauts, opérations de sabotage, protections de convois, sauvetages, défense de points stratégiques, etc.
Aux objectifs principaux et secondaires de chacune d’entre elles s’ajoutent des missions secrètes cachées que le joueur découvre une fois sur le terrain (comme pour Silent Storm). Ces missions secrètes permettent d’augmenter les points de prestige du héros.
A noter qu’il est impossible de ne choisir que des véhicules dans sa liste de troupe. Hormis l’infanterie, Chaque type d’unité est limité à un quota (14 blindés, huit véhicules de soutien, huit canons). Certains objectifs ne sont d’ailleurs accessibles qu’aux fantassins, comme la prise d’assaut d’un bâtiment par exemple.
Les différents types d’unités disponibles dans Codename : Panzers sont complémentaires. Les soutiens d’artillerie et l’appui aérien sont attribués automatiquement par le jeu, en fonction des missions, avec une petite marge aléatoire sur les quantités allouées. Le reste dépend du joueur et des disponibilités de l’époque.
Il ne faut pas s’attendre à posséder de chars Tigre pour envahir la Pologne ou faire la Campagne de France (dommage).
Les différents types de matériels et les améliorations suivent une chronologie historique. Le contingent de départ dont dispose le joueur est assez réduit et s’étoffe petit à petit, en fonction des points de prestige récoltés.
Il faudra attendre quelques missions (pas dans la bêta) dans la campagne avant d’aligner un effectif cohérent. Notez par ailleurs que certaines missions spéciales apparaissent de temps en temps dans lesquelles il faut abandonner son unité habituelle pour prendre le commandement d’un autre groupe imposé par l’ordinateur. Cela permet ente autre de gagner plein de points de prestige avant de reprendre le cours normal des choses.
VOILA, PLEIN DE SCREEN EN VRACS !!
Vous pouvez me rendre visite ici, merci.
