Alexandre Soljenitsyne
Alexandre Soljenitsyne
Un individu a systématiquement été associé aux livres et aux articles sur les soi-disant millions de gens qui perdirent leurs vies ou leur liberté en Union soviétique : l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne. Soljenitsyne devint célèbre dans le monde capitaliste à la fin des années 60 grâce à son livre, L’Archipel du goulag. Il fut lui-même condamné en 1946 à 8 ans de prison dans les camps de travail pour activité contre-révolutionnaire après avoir distribué de la propagande anti-soviétique. Selon Soljenitsyne, la guerre avec l’Allemagne nazie au cours de la Seconde Guerre mondiale aurait pu être évité si le gouvernement soviétique avait trouvé un compromis avec Hitler. Soljenitsyne accusa le gouvernement soviétique et Staline d’avoir été plus responsable qu’Hitler des terribles conséquences de la guerre sur le peuple soviétique. Soljenitsyne ne cacha pas ses sympathies envers les nazis. Il fut condamné à l’époque comme traître.
C’est en 1962 que Soljenitsyne commença à publier ses livres en Union soviétique avec l’accord et l’aide de Nikita Khrouchtchev. Le premier livre qu’il publia fut Un Jour dans la vie d’Ivan Denisovitch qui racontait la vie d’un prisonnier. Khrouchtchev utilisa les textes de Soljenitsyne pour combattre l’héritage socialiste de Staline. En 1970, Soljenitsyne reçut le prix Nobel de littérature pour L’Archipel du goulag. Son livre commença a être publié largement dans les pays capitalistes et son auteur devint l’un des instruments les plus efficaces de l’impérialisme pour combattre le socialisme de l’Union soviétique. Son texte sur les camps de travail rejoignit la propagande sur les millions de morts en Union soviétique et fut présentés aux médias capitalistes comme le reflet de la vérité. En 1974, Soljenitsyne renonça à sa citoyenneté soviétique et émigra en Suisse, puis aux Etats-Unis. A cette époque, il était considéré par la presse capitaliste comme le plus grand combattant de la liberté et de la démocratie. Ses sympathies nazies furent cachées pour ne pas entraver la propagande de guerre contre le socialisme.
Aux Etats-Unis, Soljenitsyne fut souvent invité à d’importantes conférences. Il fut, par exemple, le principal intervenant au congrès du syndicat de l’AFL-CIO en 1975. Le 15 juillet 1975, il fut même invité à donner une conférence sur la situation mondiale au Sénat américain ! Ses conférences sont d’une grande violence et plein de provocation, soutenant et propageant les positions les plus réactionnaires. Par exemple, il mena campagne pour que les Etats-Unis attaquent de nouveau le Vietnam. Encore mieux : après 40 ans de fascisme au Portugal, lorsque des officiers de gauche au sein de l’armée prirent le pouvoir en 1974 et qu’une révolution populaire eut lieu, Soljenitsyne commença à mener campagne pour une intervention militaire américaine au Portugal car, d’après lui, ce pays allait rejoindre bientôt le Pacte de Varsovie si les Etats-Unis n’intervenaient pas ! Soljenitsyne regrettait aussi que l’indépendance des colonies africaines du Portugal leur ait été accordée.
Mais il est clair que le principal aspect des discours de Soljenitsyne fut sa guerre sans relâche contre le socialisme allant de ses allégations sur les millions des gens exécutés en Union soviétique jusqu’aux dizaines de milliers d’Américains soi-disant emprisonnés et réduit en esclavage au Nord Vietnam ! L’idée de Soljenitsyne que des américains étaient utilisés comme travailleurs forcés au Nord Vietnam donna l’idée de la série des films de Rambo sur la guerre du Vietnam. Les journalistes américains qui osaient écrire en faveur de la paix entre les Etats-Unis et l’Union soviétique étaient aussitôt accusés par Soljenitsyne de traîtres potentiels. Soljenitsyne soutint aussi la course aux armements contre l’Union soviétique qui était, selon lui, plus puissante « en tanks et avions de 5 à 7 fois supérieure par rapport aux Etats-Unis ». Il prétendait aussi que les armes atomiques étaient deux à trois ou même cinq fois plus nombreuses en Union soviétique qu’aux Etats-Unis. La voix de Soljenitsyne sur l’Union soviétique représentait l’opinion de l’extrême droite. Mais il alla encore plus loin dans son soutien ouvert au fascisme.
Le soutien au fascisme de Franco
Après la mort de Franco en 1975, le régime fasciste espagnol commençait à perdre le contrôle de la situation politique. Au début de 1976, les évènements en Espagne attirèrent l’attention de l’opinion publique mondiale. Il y eut des grèves et des manifestations pour réclamer la démocratie et la liberté. Le successeur de Franco, le roi Juan Carlos, fut contraint de libéraliser très doucement le pays pour calmer l’agitation sociale.
A ce moment important de l’histoire politique de l’Espagne, Alexandre Soljenitsyne apparut à Madrid et donna une série d’interview au programme télé du samedi soir, Directisimo, le 20 mars, à une heure de grande écoute (voir le journal espagnole ABC et Ya du 21 mars 1976). Soljenitsyne qui connaissait les questions à l’avance, se servit de cette tribune pour faire toute une série de déclarations réactionnaires. Son intention n’était pas de soutenir les mesures libérales du roi mais, au contraire, de s’opposer aux réformes démocratiques. Au cours de son interview télévisé, il déclara que 110 millions de Russes étaient morts à cause du socialisme , et il compara « l’esclavage subi par le peuple soviétique avec la liberté dont jouisse l’Espagne ». Soljenitsyne condamna aussi « les cercles progressistes », les « Utopiques » qui ne voyaient que la dictature en Espagne. Par « progressiste », il voulait dire n’importe qui de l’opposition démocratique : qu’ils soient des libéraux, des sociaux-démocrates ou des communistes. « L’automne dernier », déclara Soljenitsyne, « l’opinion publique s’est inquiété du cas de ces terroristes espagnoles » (des anti-fascistes espagnoles condamnés à mort par le régime de Franco). « A chaque fois, l’opinion publique progressiste réclame des réformes politiques alors qu’elle soutient en même temps des actes terroristes... Ceux qui veulent une réforme démocratique rapide savent-ils ce qui se passera demain ou après demain ? L’Espagne peut connaître la démocratie demain mais après demain, qu’est-ce qui pourra empêcher la démocratie de tomber dans le totalitarisme ? » Interrogé par les journalistes qui voulaient savoir si cela ne voulait pas dire qu’il soutenait un régime sans libertés, Soljenitsyne répondit : « Je ne connais qu’un seul lieu où il n’y a pas de liberté et c’est la Russie ». Les déclarations de Soljenitsyne à la télévision espagnole étaient un soutien direct au fascisme espagnol, une idéologie qu’il approuve jusqu’à maintenant. C’est une des raisons pourquoi Soljenitsyne commença à disparaître de la scène médiatique après ces 18 années d’exil aux Etats-Unis et une des raisons pourquoi il commença à moins soutenir les gouvernements capitalistes. Pour les capitalistes, Soljenitsyne était un cadeau tombé du ciel pour lutter contre le socialisme mais tout avait des limites. Dans la nouvelle Russie capitaliste, ce qui détermine le soutien de l’Occident à des groupes politiques, c’est tout simplement qu’elle puisse faire de bonnes affaires en Russie avec un maximum de profit, protégés par ces parties. Le fascisme comme régime politique pour l’avenir de la Russie n’est pas très indiqué pour faire des affaires. C’est pour cette raison que le programme politique de Soljenitsyne pour la Russie n’a aucune chance avec les occidentaux. Ce que Soljenitsyne veut pour le futur politique de la Russie, c’est tout simplement le retour du régime autocratique des Tsars avec l’aide de l’Eglise orthodoxe russe ! Même le pire des impérialistes n’a aucun intérêt dans une telle stupidité politique. Ceux qui soutiennent encore Soljenitsyne à l’Ouest devront aller le chercher dans les limbes de l’extrême droite.
Sachant que la population soviétique devait être d'environ au moins 200 millions en 1917, si 110 millions de personnes sont mortes en URSS à cause du socialisme, la population soviétique devait être d'environ 90 millions en 1991. Or, elle était de 280 millions. On attend l'explication mathématique de mister Soljenitsyne. En plus d'être un fort mauvais écrivain, j'ai la triste impression qu'il a du mal avec les chiffres.
C’est en 1962 que Soljenitsyne commença à publier ses livres en Union soviétique avec l’accord et l’aide de Nikita Khrouchtchev. Le premier livre qu’il publia fut Un Jour dans la vie d’Ivan Denisovitch qui racontait la vie d’un prisonnier. Khrouchtchev utilisa les textes de Soljenitsyne pour combattre l’héritage socialiste de Staline. En 1970, Soljenitsyne reçut le prix Nobel de littérature pour L’Archipel du goulag. Son livre commença a être publié largement dans les pays capitalistes et son auteur devint l’un des instruments les plus efficaces de l’impérialisme pour combattre le socialisme de l’Union soviétique. Son texte sur les camps de travail rejoignit la propagande sur les millions de morts en Union soviétique et fut présentés aux médias capitalistes comme le reflet de la vérité. En 1974, Soljenitsyne renonça à sa citoyenneté soviétique et émigra en Suisse, puis aux Etats-Unis. A cette époque, il était considéré par la presse capitaliste comme le plus grand combattant de la liberté et de la démocratie. Ses sympathies nazies furent cachées pour ne pas entraver la propagande de guerre contre le socialisme.
Aux Etats-Unis, Soljenitsyne fut souvent invité à d’importantes conférences. Il fut, par exemple, le principal intervenant au congrès du syndicat de l’AFL-CIO en 1975. Le 15 juillet 1975, il fut même invité à donner une conférence sur la situation mondiale au Sénat américain ! Ses conférences sont d’une grande violence et plein de provocation, soutenant et propageant les positions les plus réactionnaires. Par exemple, il mena campagne pour que les Etats-Unis attaquent de nouveau le Vietnam. Encore mieux : après 40 ans de fascisme au Portugal, lorsque des officiers de gauche au sein de l’armée prirent le pouvoir en 1974 et qu’une révolution populaire eut lieu, Soljenitsyne commença à mener campagne pour une intervention militaire américaine au Portugal car, d’après lui, ce pays allait rejoindre bientôt le Pacte de Varsovie si les Etats-Unis n’intervenaient pas ! Soljenitsyne regrettait aussi que l’indépendance des colonies africaines du Portugal leur ait été accordée.
Mais il est clair que le principal aspect des discours de Soljenitsyne fut sa guerre sans relâche contre le socialisme allant de ses allégations sur les millions des gens exécutés en Union soviétique jusqu’aux dizaines de milliers d’Américains soi-disant emprisonnés et réduit en esclavage au Nord Vietnam ! L’idée de Soljenitsyne que des américains étaient utilisés comme travailleurs forcés au Nord Vietnam donna l’idée de la série des films de Rambo sur la guerre du Vietnam. Les journalistes américains qui osaient écrire en faveur de la paix entre les Etats-Unis et l’Union soviétique étaient aussitôt accusés par Soljenitsyne de traîtres potentiels. Soljenitsyne soutint aussi la course aux armements contre l’Union soviétique qui était, selon lui, plus puissante « en tanks et avions de 5 à 7 fois supérieure par rapport aux Etats-Unis ». Il prétendait aussi que les armes atomiques étaient deux à trois ou même cinq fois plus nombreuses en Union soviétique qu’aux Etats-Unis. La voix de Soljenitsyne sur l’Union soviétique représentait l’opinion de l’extrême droite. Mais il alla encore plus loin dans son soutien ouvert au fascisme.
Le soutien au fascisme de Franco
Après la mort de Franco en 1975, le régime fasciste espagnol commençait à perdre le contrôle de la situation politique. Au début de 1976, les évènements en Espagne attirèrent l’attention de l’opinion publique mondiale. Il y eut des grèves et des manifestations pour réclamer la démocratie et la liberté. Le successeur de Franco, le roi Juan Carlos, fut contraint de libéraliser très doucement le pays pour calmer l’agitation sociale.
A ce moment important de l’histoire politique de l’Espagne, Alexandre Soljenitsyne apparut à Madrid et donna une série d’interview au programme télé du samedi soir, Directisimo, le 20 mars, à une heure de grande écoute (voir le journal espagnole ABC et Ya du 21 mars 1976). Soljenitsyne qui connaissait les questions à l’avance, se servit de cette tribune pour faire toute une série de déclarations réactionnaires. Son intention n’était pas de soutenir les mesures libérales du roi mais, au contraire, de s’opposer aux réformes démocratiques. Au cours de son interview télévisé, il déclara que 110 millions de Russes étaient morts à cause du socialisme , et il compara « l’esclavage subi par le peuple soviétique avec la liberté dont jouisse l’Espagne ». Soljenitsyne condamna aussi « les cercles progressistes », les « Utopiques » qui ne voyaient que la dictature en Espagne. Par « progressiste », il voulait dire n’importe qui de l’opposition démocratique : qu’ils soient des libéraux, des sociaux-démocrates ou des communistes. « L’automne dernier », déclara Soljenitsyne, « l’opinion publique s’est inquiété du cas de ces terroristes espagnoles » (des anti-fascistes espagnoles condamnés à mort par le régime de Franco). « A chaque fois, l’opinion publique progressiste réclame des réformes politiques alors qu’elle soutient en même temps des actes terroristes... Ceux qui veulent une réforme démocratique rapide savent-ils ce qui se passera demain ou après demain ? L’Espagne peut connaître la démocratie demain mais après demain, qu’est-ce qui pourra empêcher la démocratie de tomber dans le totalitarisme ? » Interrogé par les journalistes qui voulaient savoir si cela ne voulait pas dire qu’il soutenait un régime sans libertés, Soljenitsyne répondit : « Je ne connais qu’un seul lieu où il n’y a pas de liberté et c’est la Russie ». Les déclarations de Soljenitsyne à la télévision espagnole étaient un soutien direct au fascisme espagnol, une idéologie qu’il approuve jusqu’à maintenant. C’est une des raisons pourquoi Soljenitsyne commença à disparaître de la scène médiatique après ces 18 années d’exil aux Etats-Unis et une des raisons pourquoi il commença à moins soutenir les gouvernements capitalistes. Pour les capitalistes, Soljenitsyne était un cadeau tombé du ciel pour lutter contre le socialisme mais tout avait des limites. Dans la nouvelle Russie capitaliste, ce qui détermine le soutien de l’Occident à des groupes politiques, c’est tout simplement qu’elle puisse faire de bonnes affaires en Russie avec un maximum de profit, protégés par ces parties. Le fascisme comme régime politique pour l’avenir de la Russie n’est pas très indiqué pour faire des affaires. C’est pour cette raison que le programme politique de Soljenitsyne pour la Russie n’a aucune chance avec les occidentaux. Ce que Soljenitsyne veut pour le futur politique de la Russie, c’est tout simplement le retour du régime autocratique des Tsars avec l’aide de l’Eglise orthodoxe russe ! Même le pire des impérialistes n’a aucun intérêt dans une telle stupidité politique. Ceux qui soutiennent encore Soljenitsyne à l’Ouest devront aller le chercher dans les limbes de l’extrême droite.
Sachant que la population soviétique devait être d'environ au moins 200 millions en 1917, si 110 millions de personnes sont mortes en URSS à cause du socialisme, la population soviétique devait être d'environ 90 millions en 1991. Or, elle était de 280 millions. On attend l'explication mathématique de mister Soljenitsyne. En plus d'être un fort mauvais écrivain, j'ai la triste impression qu'il a du mal avec les chiffres.
"Des générations de bolcheviks seront accusées de beaucoup de choses dont elles ne sont pas coupables. Toutefois... le vent de l'histoire balaiera inévitablement de nos tombes les feuilles mortes de la calomnie et découvrira la vérité." ( J.W. Staline)
Extrait du livre "Un autre regard sur Staline" de Ludo Martens :
Nous voulons ouvrir ici une brève parenthèse sur l'oeuvre de Soljenitsyne. Cet homme est devenu la voix autorisée des 5% de tsaristes, de bourgeois, de spéculateurs, de koulaks, de proxénètes, de maffiosi et de vlassoviens qui ont été à juste titre réprimés par le pouvoir socialiste.
Soljenitsyne, ce littérateur tsariste, vécut un dilemme cruel pendant l'occupation nazie. Chauvin, il détestait les envahisseurs allemands. Mais il haissait le socialisme avec une passion bien plus féroce. Aussi avait-il de tendres pensées pour le général Vlassov, le plus célèbre des collaborateurs des nazis. Si Soljenitsyne regrettait quelque peu le flirt de Vlassov avec Hitler, il saluait chaleureusement sa haine du bolchevisme.
Après avoir été fait prisonnier, le général Vlassov a trahi la Patrie en collaborant avec les nazis ? Soljenitsyne s'efforce d'expliquer et de justifier la trahison de cet ancien commandant de la IIème Armée. Il écrit :
"La IIème armée de choc se trouve enfoncée de 75 kilomètres dans le dispositif allemand ! Et c'est à ce moment-là que les aventuriers du grand quartier général se retrouvent dépourvus de toutes réserves en hommes et en munitions. L'armée se trouva sans ravitaillement et, malgré cela, l'autorisation de se replier fut refusée à Vlassov. Certes, il y eut trahison envers la Patrie ! Certes, il y a eu abandon perfide et egoiste. Mais de la part de Staline. Impéritie et incurie dans la préparation de la guerre, désarroi et couardise à son commandement, sacrifice absurde d'armées et de corps d'armée, à seule fin de sauver son uniforme de maréchal - y aurait-il trahison plus amère de la part d'un commandant suprême ?"
Ainsi Soljenitsyne prend la défense du traite Vlassov contre Staline. Voyons un instant ce qui s'est réellement passé en ce début 1942. Plusieurs armées avaient reçu l'ordre de rompre le blocus allemand de Leningrad. Mais assez vite, l'offensive s'était enlisée et le commandant du Front, Khozine, reçut l'ordre du quartier général de Staline de retirer l'armée de Vlassov. Le maréchal Vassilevski écrit :
"Vlassov, qui ne se distinguait pas par de grandes capacités de commandement et était de nature extrèmement instable et pusillanime, restait dans une inaction complète. Il n'entreprenait aucune initiative pour faire opérer à ses troupes une retraite prompte et dissimulée. Je puis confirmer en toute responsabilité l'anxieuse préoccupation que manifestait de jour en jour le commandant suprême, Staline, au sujet du sort de la IIème Armée de choc, et des mesures à prendre pour lui prêter tout le secours possible. Comme en témoignent toute une série de directives écrites sous la dictée du commandant suprême lui-même, par moi personnellement."
Vlassov passa à l'ennemi tandis qu'une partie considérable de son armée réussit à ouvrir une brèche dans le piège allemand et à se sauver.
Des russes se sont engagés dans l'armée nazie pour combattre le peuple soviétique ? Mais, dit Soljenitsyne, c'est le régime criminel de Staline qui les y a poussés !
"Seul la dernière extrémité, le comble de désespoir, la haine insatiable du régime soviétique les avaient conduits dans les unités Vlassov de la Wehrmacht."
D'ailleurs, dit Soljenitsyne, les collaborateurs vlassoviens étaient plutot anticommunistes que pro-nazis.
"Ce n'est qu'à l'automne 1944 qu'on se mit à constituer des divisions proprement vlassoviennes et intégralement russes. Le premier et dernier acte d'indépendance de ces divisions Vlassov fut d'asséner un coup...aux allemands ! Vlassov donna l'ordre à ses divisions de passer du coté des tchèques insurgés."
C'est la fable qu'ont débitée tous les criminels nazis des différentes nationalités : à la veille de la défaite des fascistes allemands, tous se sont découverts une vocation "nationale et indépendante" et se sont rappelé leur "opposition" aux allemands pour trouver protection sous les ailes de l'impérialisme américain !
Soljenitsyne ne reproche pas aux allemands qu'ils furent fascistes, mais qu'ils furent des fascistes bêtes et myopes. S'ils avaient été intelligents, les nazis allemands auraient reconnu la valeur de leurs frères d'armes russes et ils leurs auraient reconnu une certaine autonomie.
"Avec une myopie et une infatuation obtuses, les allemands leur (aix vlassoviens) permirent seulement de mourir pour le Reich, sans leur permettre de penser à un destin russe indépendant."
La guerre faisait encore rage, le nazisme était loin d'être battu définitivement, que Soljenitsyne commencait deja à s'apitoyer sur le sort "inhumain" des criminels vlassoviens arrêtés ! Il décrit une scène après le nettoyage d'une poche nazie sur le territoire soviétique.
"J'aperçus un homme à pied vêtu d'un pantalon allemand, torse nu, le visage, la poitrine, les épaules et le dos tout ensanglantés. S'exprimant dans un russe sans accent, il me criait de lui venir en aide. Un sergent le faisait avancer devant lui à coups de fouet. Eh bien, j'ai eu la frousse de défendre ce vlassovien contre le sergent des Sections spéciales. Ce tableau est resté à jamais gravé devant mes yeux. Car il est presque le symbole de l'Archipel du Goulag, on pourrait en illustrer la couverture de ce livre."
On doit remercier Soljenitsyne de cet aveu déconcertant : l'homme qui incarnerait le mieux les "millions de victimes du stalinisme" est un collaborateur des nazis !
Je viendrai spécialement à Moscou pour pisser sur ta tombe et déposer une gerbe de fleurs sur celle des camarades Staline, Lénine et de temps d'autres bolcheviks morts pour la défense de l'Humanité contre les hordes de bêtes hitleriennes. Quand tu seras mort bien entendu, ce qui ne saurait tarder vu que t'as 87 ans. Les médias bourgeois ne manqueront pas de te saluer chaleureusement à cette occasion pour ta lutte sans failles contre le communisme et de rependre tes calomnies antisoviétiques, tu recevras un chaleureux hommage un peu comme la merde en soutane benedict ss. Mais sache qu'une nouvelle génération de bolcheviks fera tout pour démontrer aux yeux du monde ce que tu es vraiment, une immonde crapule fasciste collaborateur des nazis que Staline a eu la grande clémence de laisser en vie, et que nous rétablirons la vérité sur l'expérience soviétique et ses grandes réussites, au premier rang desquels l'écrasement du nazisme qui t'as rendu si amer et haineux.
Nous voulons ouvrir ici une brève parenthèse sur l'oeuvre de Soljenitsyne. Cet homme est devenu la voix autorisée des 5% de tsaristes, de bourgeois, de spéculateurs, de koulaks, de proxénètes, de maffiosi et de vlassoviens qui ont été à juste titre réprimés par le pouvoir socialiste.
Soljenitsyne, ce littérateur tsariste, vécut un dilemme cruel pendant l'occupation nazie. Chauvin, il détestait les envahisseurs allemands. Mais il haissait le socialisme avec une passion bien plus féroce. Aussi avait-il de tendres pensées pour le général Vlassov, le plus célèbre des collaborateurs des nazis. Si Soljenitsyne regrettait quelque peu le flirt de Vlassov avec Hitler, il saluait chaleureusement sa haine du bolchevisme.
Après avoir été fait prisonnier, le général Vlassov a trahi la Patrie en collaborant avec les nazis ? Soljenitsyne s'efforce d'expliquer et de justifier la trahison de cet ancien commandant de la IIème Armée. Il écrit :
"La IIème armée de choc se trouve enfoncée de 75 kilomètres dans le dispositif allemand ! Et c'est à ce moment-là que les aventuriers du grand quartier général se retrouvent dépourvus de toutes réserves en hommes et en munitions. L'armée se trouva sans ravitaillement et, malgré cela, l'autorisation de se replier fut refusée à Vlassov. Certes, il y eut trahison envers la Patrie ! Certes, il y a eu abandon perfide et egoiste. Mais de la part de Staline. Impéritie et incurie dans la préparation de la guerre, désarroi et couardise à son commandement, sacrifice absurde d'armées et de corps d'armée, à seule fin de sauver son uniforme de maréchal - y aurait-il trahison plus amère de la part d'un commandant suprême ?"
Ainsi Soljenitsyne prend la défense du traite Vlassov contre Staline. Voyons un instant ce qui s'est réellement passé en ce début 1942. Plusieurs armées avaient reçu l'ordre de rompre le blocus allemand de Leningrad. Mais assez vite, l'offensive s'était enlisée et le commandant du Front, Khozine, reçut l'ordre du quartier général de Staline de retirer l'armée de Vlassov. Le maréchal Vassilevski écrit :
"Vlassov, qui ne se distinguait pas par de grandes capacités de commandement et était de nature extrèmement instable et pusillanime, restait dans une inaction complète. Il n'entreprenait aucune initiative pour faire opérer à ses troupes une retraite prompte et dissimulée. Je puis confirmer en toute responsabilité l'anxieuse préoccupation que manifestait de jour en jour le commandant suprême, Staline, au sujet du sort de la IIème Armée de choc, et des mesures à prendre pour lui prêter tout le secours possible. Comme en témoignent toute une série de directives écrites sous la dictée du commandant suprême lui-même, par moi personnellement."
Vlassov passa à l'ennemi tandis qu'une partie considérable de son armée réussit à ouvrir une brèche dans le piège allemand et à se sauver.
Des russes se sont engagés dans l'armée nazie pour combattre le peuple soviétique ? Mais, dit Soljenitsyne, c'est le régime criminel de Staline qui les y a poussés !
"Seul la dernière extrémité, le comble de désespoir, la haine insatiable du régime soviétique les avaient conduits dans les unités Vlassov de la Wehrmacht."
D'ailleurs, dit Soljenitsyne, les collaborateurs vlassoviens étaient plutot anticommunistes que pro-nazis.
"Ce n'est qu'à l'automne 1944 qu'on se mit à constituer des divisions proprement vlassoviennes et intégralement russes. Le premier et dernier acte d'indépendance de ces divisions Vlassov fut d'asséner un coup...aux allemands ! Vlassov donna l'ordre à ses divisions de passer du coté des tchèques insurgés."
C'est la fable qu'ont débitée tous les criminels nazis des différentes nationalités : à la veille de la défaite des fascistes allemands, tous se sont découverts une vocation "nationale et indépendante" et se sont rappelé leur "opposition" aux allemands pour trouver protection sous les ailes de l'impérialisme américain !
Soljenitsyne ne reproche pas aux allemands qu'ils furent fascistes, mais qu'ils furent des fascistes bêtes et myopes. S'ils avaient été intelligents, les nazis allemands auraient reconnu la valeur de leurs frères d'armes russes et ils leurs auraient reconnu une certaine autonomie.
"Avec une myopie et une infatuation obtuses, les allemands leur (aix vlassoviens) permirent seulement de mourir pour le Reich, sans leur permettre de penser à un destin russe indépendant."
La guerre faisait encore rage, le nazisme était loin d'être battu définitivement, que Soljenitsyne commencait deja à s'apitoyer sur le sort "inhumain" des criminels vlassoviens arrêtés ! Il décrit une scène après le nettoyage d'une poche nazie sur le territoire soviétique.
"J'aperçus un homme à pied vêtu d'un pantalon allemand, torse nu, le visage, la poitrine, les épaules et le dos tout ensanglantés. S'exprimant dans un russe sans accent, il me criait de lui venir en aide. Un sergent le faisait avancer devant lui à coups de fouet. Eh bien, j'ai eu la frousse de défendre ce vlassovien contre le sergent des Sections spéciales. Ce tableau est resté à jamais gravé devant mes yeux. Car il est presque le symbole de l'Archipel du Goulag, on pourrait en illustrer la couverture de ce livre."
On doit remercier Soljenitsyne de cet aveu déconcertant : l'homme qui incarnerait le mieux les "millions de victimes du stalinisme" est un collaborateur des nazis !
Je viendrai spécialement à Moscou pour pisser sur ta tombe et déposer une gerbe de fleurs sur celle des camarades Staline, Lénine et de temps d'autres bolcheviks morts pour la défense de l'Humanité contre les hordes de bêtes hitleriennes. Quand tu seras mort bien entendu, ce qui ne saurait tarder vu que t'as 87 ans. Les médias bourgeois ne manqueront pas de te saluer chaleureusement à cette occasion pour ta lutte sans failles contre le communisme et de rependre tes calomnies antisoviétiques, tu recevras un chaleureux hommage un peu comme la merde en soutane benedict ss. Mais sache qu'une nouvelle génération de bolcheviks fera tout pour démontrer aux yeux du monde ce que tu es vraiment, une immonde crapule fasciste collaborateur des nazis que Staline a eu la grande clémence de laisser en vie, et que nous rétablirons la vérité sur l'expérience soviétique et ses grandes réussites, au premier rang desquels l'écrasement du nazisme qui t'as rendu si amer et haineux.
"Des générations de bolcheviks seront accusées de beaucoup de choses dont elles ne sont pas coupables. Toutefois... le vent de l'histoire balaiera inévitablement de nos tombes les feuilles mortes de la calomnie et découvrira la vérité." ( J.W. Staline)
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joukov a écrit : Je viendrai spécialement à Moscou pour pisser sur ta tombe et déposer une gerbe de fleurs sur celle des camarades Staline, Lénine et de temps d'autres bolcheviks morts pour la défense de l'Humanité contre les hordes de bêtes hitleriennes. Quand tu seras mort bien entendu, ce qui ne saurait tarder vu que t'as 87 ans. Les médias bourgeois ne manqueront pas de te saluer chaleureusement à cette occasion pour ta lutte sans failles contre le communisme et de rependre tes calomnies antisoviétiques, tu recevras un chaleureux hommage un peu comme la merde en soutane benedict ss. Mais sache qu'une nouvelle génération de bolcheviks fera tout pour démontrer aux yeux du monde ce que tu es vraiment, une immonde crapule fasciste collaborateur des nazis que Staline a eu la grande clémence de laisser en vie, et que nous rétablirons la vérité sur l'expérience soviétique et ses grandes réussites, au premier rang desquels l'écrasement du nazisme qui t'as rendu si amer et haineux.
- Pour la postérité... avant que von n'édite à tour de bras !
Modifié en dernier par stratcom le sam. nov. 19, 2005 4:00 pm, modifié 1 fois.
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Re: Alexandre Soljenitsyne
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on en a rien a cirer de la politique !
tu te trompes de forum !
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Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
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Mais, à force, je trouve çà presque rigolo, c'est d'une telle mauvaise foi, que c'en est ridiculement marrant. En plus, pour mes AAR du mardi, c'est une source d'inspiration exceptionnelle
("...une immonde crapule fasciste collaborateur des nazis que Staline a eu la grande clémence de laisser en vie, et que nous rétablirons la vérité sur l'expérience soviétique et ses grandes réussites...")



" Le fait que mon chien m'aime plus que je ne l'aime ... me remplit toujours d'un sentiment de honte."
Pr Konrad Lorenz - Prix Nobel
"les profits des spéculateurs [sont] toujours privatisés, tandis que leurs pertes sont invariablement nationalisées"
"Quand l'argent parle, la vérité se tait"
"Au moins, en 29, ils avaient la décence de se défenestrer..."
Pr Konrad Lorenz - Prix Nobel
"les profits des spéculateurs [sont] toujours privatisés, tandis que leurs pertes sont invariablement nationalisées"

"Quand l'argent parle, la vérité se tait"
"Au moins, en 29, ils avaient la décence de se défenestrer..."
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- Empereur spammique
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Une dernière chose : autant Boudi ou Lord défendent bien leurs idées, en argumentant, en discutant, en bataillant de pied ferme, et les "servent" au mieu, autant Joukov est probablement un des meilleurs alliés des anticommunistes. En voulant défendre l'indéfendable, il dessert d'une façon extremement efficace la cause communiste.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, Boudi et Lord, mais ce n'est pas un "allié" révé non?
Je ne sais pas ce que vous en pensez, Boudi et Lord, mais ce n'est pas un "allié" révé non?

" Le fait que mon chien m'aime plus que je ne l'aime ... me remplit toujours d'un sentiment de honte."
Pr Konrad Lorenz - Prix Nobel
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- Boudi
- Khan Océanique
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Déjà, moi, je pense pas les défendre comme je le devrais, je m'emporte trop vite ! Ca part d'un coup, puis je me calme et je me dis "erf, trop tard, mais c'est un peu violent ce que tu viens d'écrire..."
Sinon C'est vrai que ça saoule vite ces trucs là. 1 post par an je dis pas, mais 1 par semaine...
Je suis de l'avis de Griffon, en fait. Nous sommes une communauté de joueurs avant tout. Ca peut m'arriver de discuter politique aussi, mais je suis ici pour le jeu, le wargame brut de fonderie ! Rien ne m'empêchera de jouer contre quelqu'un avec qui je me suis opposé 5mn avant ici-même. Par contre venir ici pour balancer des topics assez provocateurs sans s'intéresser aux jeux, je trouve ça assez lamentable. Il y a d'autres forums pour cela.
Sinon C'est vrai que ça saoule vite ces trucs là. 1 post par an je dis pas, mais 1 par semaine...

Je suis de l'avis de Griffon, en fait. Nous sommes une communauté de joueurs avant tout. Ca peut m'arriver de discuter politique aussi, mais je suis ici pour le jeu, le wargame brut de fonderie ! Rien ne m'empêchera de jouer contre quelqu'un avec qui je me suis opposé 5mn avant ici-même. Par contre venir ici pour balancer des topics assez provocateurs sans s'intéresser aux jeux, je trouve ça assez lamentable. Il y a d'autres forums pour cela.
« Et c’est parti ! (Поехали! [Poïekhali!]) »
https://fr.pobediteli.ru/
Un petit calcul, et on s’en va !
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- Localisation : Woluwé Saint Pierre dis, tu connais, tu connais ?
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D'abord il remplace les mots capitaliste par occidentale, et on commencera peut-être à débattre correctement. J'en fin a penser que ce pauvre garçon à vécu dans une famille soviétique qui l'a maintenu jusque ce jour dans l'ignorance du monde extérieur pour préservé les dogmes en bon état.
Cela me fait penser à ce film ou le fils cache à sa mère la chute du mur de Berlin et la chute du communisme, malheureusement je ne me rappelle plus du titre !

Cela me fait penser à ce film ou le fils cache à sa mère la chute du mur de Berlin et la chute du communisme, malheureusement je ne me rappelle plus du titre !



«Ma femme est tellement molle, que pour la mettre au lit j'ai besoin d'une truelle !» (Pierre Doris)
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- Boudi
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Good bye Lenine !
Trop fort, ce film !
Vraiment très drôle, et souvent émouvent !
Arf l'affiche de Coca Cola qui se déroule sur toute la hauteur d'un bâtiment, devant la fenêtre de sa mère !!!!
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