Acte V. L’invasion de l’Autriche
La conquête des Pays-Bas Espagnols achevée, sans doute une des plus brillantes victoire de l’armée Française au cours de cette guerre

, la France Victorieuse, sans hésiter, passe à la phase suivante, et ultime, de son plan de guerre : l’invasion de l’Autriche, déjà bien entamée avec les victoires au sud. L’assaut contre Hannovre marque ainsi le début de l’invasion par le nord.
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La réaction Habsbourg ne se fait pas attendre : l’Autriche étant au bord de l’ effondrement, l’Espagne tente d’ouvrir un nouveau front afin de diminuer la pression sur Vienne, qui attend d’importants Suédois. Le sud de la France est envahie et une brèche obtenue après la victoire espagnole du Roussillon
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Mais le sort des armes penche désormais en faveur de la France et seule la surprise de ce violent assaut inattendu a permis la victoire temporaire de Madrid : des troupes convergent vers le sud et écrasent en moins d’un mois les Espagnols
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La France Grande et Belle, à peine ralentie par cette piqûre d’insecte dans son front sud, étend ses conquêtes dans le nord de l’Autriche : le Hanovre, l’Anhalt et Magdebourg tombent.
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La coalition Habsbourg bénéficie cependant d’un avantage considérable : les Ottomans ont complètement cessé de combattre

, ce qui permet aux Impériaux de remonter des dizaines de milliers de soldats au nord, à la rencontre des hordes Suédoises financées par Madrid. Les armées françaises du nord se retrouvent ainsi prises entre deux feux redoutables : si elles avancent au sud, les Suédois du nord s’empressent de couper leurs lignes de ravitaillement et vice versa s’ils montent au nord

. Parfaitement coordonnées, les armées Austro-Suédoises passent à la contre-offensive et envahissent les terres perdues.
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Stratège génial et tacticien hors pairs

, le Roi de France va alors mobiliser tout son génie militaire, sans équivalent, et mettre en place une offensive similaire mais à un niveau bien supérieur : l’Armée du nord tiendra le rôle des Suédois, l’Armée du Sud celle des Impériaux et l’ennemi Habsbourg sera pris en sandwiche, pulvérisé et atomisé

. Le front nord étant en difficulté, d’importants renforts y sont envoyés, mais, sans attendre, l’Armée du sud passe à l’offensive : le Wurtemberg et la Bavière sont pris d’assaut, Villars remonte avec hardiesse sur l’Anspach. Le résultat de cette offensive ne se fait pas attendre : les Austro-Suédois abandonnent le nord et redescendent hâtivement plein sud.
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L’Armée du Nord renforcée repasse alors à l’assaut, mais se heurte à nouveau aux hordes Suédoises et Impériales, sans cesse renforcées en raison du retrait ottoman de la guerre et financées par Madrid : l’armée du nord est vaincue et doit à nouveau se replier
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Pour la coalition française, l’heure était arrivée de faire le point. Englué dans les innombrables révoltes qui secouaient son empire, le Sultan confirma qu’il avait renoncé à reprendre un jour l’offensive : ses troupes devaient tenir leurs positions, comme elles le faisaient depuis des années, et fixées le maximum d’Impériaux, mais l’Ottoman ne pouvait plus relancer la moindre offensive et avait atteint ses limites.
L’Angleterre de son côté, si elle était parvenue à rétablir toute sa puissance navale, n’avait pas les moyens humains de relancer l’offensive sur terre : la défense de l’Amérique reposait sur les soldats français et les rares soldats anglais encore disponibles étaient envoyés dans le sud de la France, afin de marcher aux côtés des Armées Royales et de tenir le front sud, le seul à partir duquel la coalition ennemie, acculée sur l’ensemble des fronts européens, pouvait espérer encore relancer l’offensive.
La France Grande et Belle était seule pour porter l’ultime coup et elle n’allait pas se dérober au rôle de pivot de la coalition qui était le sien depuis le début de la guerre et qui l’avait amenée, notamment, à venir en aide aux Ottomans en difficultés via l’invasion du sud de l’Autriche et à l’Angleterre, sur mer, mais aussi sur terre, que ce soit en Amérique ou devant Londres, pris d’assaut par les soldats français : un nouvel assaut fut planifié
En attendant son lancement, les combats faisaient rages en Amérique, où les soldats français tenaient les Espagnols en respect, échangeant du terrain contre du temps.
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Dans le sud de la France, les armées Anglo-Françaises passèrent à l’offensive et chassèrent enfin, définitivement, les Espagnols de Gascogne.
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En 1715, la France Grande et Belle lança son nouvel assaut : les Austro-Suédois repoussèrent une fois de plus l’Armée du Nord, mais, sur leur front sud, l’effondrement était complet et Villars, portant haut les étendards du Roi de France, obtient enfin la percée décisive, enlevant les Sudètes puis la Saxe.
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Dos au mur, les Austro-Suédois se retrouvent encerclés par la manœuvre géniale du Roi de France, qui ordonne l’hallali : l’Armée du Nord et du Sud convergent pour l’ultime bataille, qui se déroule au Hanovre.
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Les armées de la coalition Habsbourg sont anéanties

, du Hanovre aux Sudètes, en passant par le Tyrol et la Bavière, toutes les provinces autrichiennes sont sous contrôle Français : l’Empereur est vaincu et replie les débris de ses troupes en Bohème. La France Victorieuse rassemble sous Villars les Armées du Nord et du Sud et s’élance vers l’est, à la rencontre des survivants Impériaux : la bataille d’Ostmarch sera la dernière de la guerre.
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Alors que les combats font encore rages, l’Europe incrédule apprend la mort de Louis XIV, le Roi-Soleil Victorieux, grand vainqueur de la guerre de succession d’Espagne

. Son successeur, Louis XV, hérite des lauriers de la victoire et accepte d’entamer des négociations avec la coalition Habsbourg. Les armes se taisent et les ambassadeurs des différents protagonistes se retrouvent à Utrecht pour négocier la fin de cette longue guerre. Nul doute que la France Grande et Belle saura, fort de ses victoires militaires, emporter ce qui lui revient de droit…
