SeNTEnZa a écrit : l'extension du boulevard Saint-Michel jusqu’à la mer (dans les deux sens)
certains suggéraient plutôt de prolonger les boulevards circulaires.
Bon allez je donne la réponse :
il s'agissait de
Ferdinand Lop, figure du Quartier Latin et perpétuel candidat à l’élection présidentielle (jusqu'en 74), bien qu'il refusât de révéler son programme avant d'avoir atteint la magistrature suprême, "de peur qu'on ne lui chipe"
Les partisans étaient surnommés les "lopistes" ou "lopettes". Les opposants étaient les "anti-lops" et les indifférents, les "inter-lops"
On lui prête les pensées et aphorismes suivants :
« Tout pour le front lopulaire ! »
« Au char de l’État, il faut la roue d’un Lop »
« À se retirer trop tôt, on n’engendre pas » ;
« Mes amis, pour faire baisser le prix des produits laitiers [élevés à l’époque], il faut remplacer les vaches par des tôles. Parce que les tôles on-du-lées » ;
« Ce n’est pas une retraite, c’est une progression vers l’arrière pour raisons stratégiques » ;
« La politique, c’est une femme que l’on courtise et que l’on aime » ;
« Les partis politiques sont des champignonnières sur le dos du corps électoral »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Lop
http://www.liberation.fr/culture/2010/0 ... are_667116
Né le 10 octobre 1891 à Marseille dans les Bouches-du-Rhône, Ferdinand Samuel Lop aurait été agrégé d'histoire. Il fut chroniqueur parlementaire au journal satirique Le Cri du Jour, fondé par Albert Levy en 1926.
Journaliste, dessinateur de talent, auteur d'ouvrages sérieux sur les possessions coloniales de la France, il devint à partir de 1932, poussé par un tempérament fantaisiste, une figure pittoresque, bientôt légendaire, du quartier Latin, de la Sorbonne à l'Odéon. Reconnaissable à son épaisse tignasse de cheveux roux, ses lunettes, sa petite moustache, son grand chapeau et son nœud papillon, il haranguait les étudiants sur le boulevard Saint-Michel dans les années d'avant et d'après guerre. Pendant la IVe République, de 1946 à 1958, fut un éternel candidat à la présidence de la République (en même temps qu'à l'Académie française).
la main à qui veut!
