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lemarseillais
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Message par lemarseillais »

:lol: bien joué bubu
Mais bon tu te doutes bien que je ne fais pas super attention à ces détails, mais j'ai bien ris. :D
Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
Lord Simileon
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Message par Lord Simileon »

Le Sultan savait bien que la Cour de Madrid était le repaire des incroyants...
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Danton
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Message par Danton »

1509 – 1518. Bis repetita placent


Les jours sont sombres et l’heure n’est pas aux réjouissances : notre allié hongrois nous a entraîné dans la guerre contre la Pologne, Lithuanie, Moldavie et Prusse, les négociations France-Espagne-Autriche s’éternisent, à la grande tristesse de l’Empereur, qui est indéniablement le plus ouvert à toute proposition. Quelle folie s’est donc emparée des souverains chrétiens ? Ne voient-ils pas la menace qui se lève à l’est ? Serons-nous toujours seul contre l’ennemi impie ?

Nos valeureuses troupes repoussent les Prussiens et polonais qui fondaient déjà sur la Bohème et les traquent sans pitié : c’est un bon entraînement pour l’armée, qui peut améliorer ses tactiques et endurcir ses hommes. Les nombreux ambassadeurs catholiques se séparent finalement sans qu’un accord ne soit signé : au moins, les points de vue des uns et des autres ont pu être clarifié et il se raconte que Vienne et Paris peuvent s’entendre sur l’essentiel. La chrétienté doit présenter un front uni contre le péril ottoman. La Bavière, bien consciente que l’Autriche est le dernier rempart chrétien, décide de rallier notre empire : ses troupes sont intégrées et font quelque peu exploser les effectifs.

La guerre enflamme le nord du Saint Empire, mais tous les regards autrichiens sont tournés vers l’est : l’assaut semble imminent. Un ambassadeur ottoman obèse, laid, bègue et particulièrement grossier vient apporter la déclaration de guerre un beau matin de 1518 : la horde sauvage repart dans sa sanglante chevauchée. Une fois de plus, notre malheureux allié hongrois est bien incapable de résister au déluge mais, cette fois, nos valeureuses troupes franchissent la frontière dès le deuxième jour de l’offensive. Les trois Von ont fait taire leurs différents pour sauver la chrétienté ingrate (personne, en effet, ne vient à notre secour...) : Schomberg supervise la logistique, Danton le commandement militaire et Frunsberg mène les hommes au combat.

Tels la marée inarrêtable, les janissaires déferlent, prennent déjà deux provinces d’assaut et convergent vers Buda, l’antique capitale hongroise : une petite promenade de santé pour le Sultan et ses sbires. Mais la mécanique s’enraye et, fort du soutien de Dieu, les armées autrichiennes croisent à plusieurs reprises le fer contre l’ennemi impie dans les plaines hongroises : totue une génération de jeunes ottomans est fauchée par nos invincibles soldats. La horde paye au prix fort les folies du Sultan (ou est-ce la faute à ceux qui l’ont poussé à la guerre ?). De grandes batailles victorieuses permettent de sauver Buda : le premier assaut a été repoussé. Péniblement peut-être, mais seul le succès importe. Nul doute que Dieu ne soit avec nous !

Malgré l’ampleur incroyable de la menace, aucun chrétien ne vient nous aider dans notre sainte mission et l’Autriche continue seule son combat pour la chrétienté tout entière. La guerre ne fait que commencer, mais nous remplirons notre devoir et serons fidèles à nos serments : le peuple autrichien vaincra car il est le plus vertueux. Il n’est en effet pas un seul homme de notre empire qui ne consacre désormais tous ses efforts pour soutenir la guerre : du roturier au grand seigneur, la volonté est partout la même. Conscient d’avoir derrière lui tout un peuple uni contre le péril mortel, l’Empereur proclame partout sa volonté de lutter jusqu’à la victoire et lance un vibrant appel à la croisade adressé aux différents souverains européens.
Danton
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Message par Danton »

1519 – 1532. L’Autriche au coeur de la tourmente


Nos intrépides armées attendent, le moral au zénith, le nouvel assaut des barbares et de nouvelles troupes ne cessent de converger vers le front : entre l’ottoman et Buda, il y a désormais un mur de fer, de feu et d’acier. Plus de 150.000 hommes font barrage à l’infidèle : la chrétienté ne reculera plus d’un pouce. La folie, malheureusement, s’empare du souverain hongrois, incapable de comprendre que si la guerre est loin d’être remportée, son royaume ne devrait plus tomber : paniqué et craignat désormais même son ombre, il offre le Pecs, Maros et Transylvanie au Sultan, qui ne rate naturellement pas cette aubaine inespérée, qui laisse l’Autriche et la Bohème seuls en guerre.

Ce lâche abandon rend nos soldats fous furieux et l’assaut contre l’ottoman reprend avec fougue : Maros, Pecs et Banat tombent rapidement, mais des hordes innombrables ne cessent de surgir d’Istanbul : les réserves du Sultan seraient-elles inépuisables ? Où trouve t-il tant de soldats et tant d’argent pour les équiper ? Cette énergie pour relancer sans cesse ses armées au combat ? (Soliman est en effet toujours à la pointe des combats). A Vienne, on s’interroge, mais la volonté ne fléchit pas un seul instant : le Sultan est un adversaire valeureux et ingénieux, mais que peuvent ces qualités contre l’appui de Dieu dont bénéficient nos armées ?

L’appui divin est en effet irréfutable : nos armées écrasent l’infidèle dans une gigantesque bataille en Serbie et résistent en Croatie contre des forces pourtant trois fois supérieurs en nombre. Animés par leur foi inébranlable, les trois Von redoublent d’effort et Frunsberg lance une chevauchée fantastique à la suite du Sultan en fuite qui le mène jusqu’aux rivages de la mer Égée ! Mais, une fois encore, des infidèles surgissent des entrailles de la terre pour poursuivre le combat et le Sultan se dérobe sans cesse. Tous ses efforts pour renverser la situation resteront néanmoins vains et la quasi-totalité des Balkans tombe sous contrôle autrichien : il est temps pour l’ottoman de négocier. Mais il hésite, il louvoye encore et Dieu, excédé, lui envoi alors une ultime flèche : la Pologne et ses alliés entrent dans la guerre.

Deux semaines plus tard, le Sultan s’est rendu à l’évidence et cède le Maros et le Pecs à l’Autriche : la paix revient enfin. Notre allié hongrois peut mesurer l’ampleur de sa folie : si l’Ottoman termine cette guerre avec le gain net d’une province (Transylvanie), c’est uniquement de sa faute : pourquoi n’a t-il pas eu un peu plus confiance en l’Empereur ? Pourquoi a t-il perdu la foi ? L’Autriche, elle, est restée fidèle à ses engagements, n’a jamais cessé de croire en la protection de Dieu et les résultats sont à la hauteur de ses efforts : l’ottoman a été endigué. Reste un détail à régler : le sort du Doge fou. Celui-ci aussi peut mesurer l’ampleur de sa folie quand, enfin libérées du conflit balkanique, les armées autrichiennes déferlent et imposent rapidement la paix : l’Istrie est cédé par Venise à la Hongrie.

Le calme revient dans l’empire et tous pansent leurs plaies : la guerre contre l’infidèle a laissé des traces partout et il faut reconstruire. L’admirable conduite de l’Empereur durant ce conflit ne laisse pas tout le monde indifférent et le Baden décide de rejoindre définitivement l’empire.

En 1526, la Bohème attaque le Brandebourg grossier et entraîne l’Empereur à sa suite... Notre allié a juste le temps de mener à bien son invasion que son monarque décède : son royaume, conformément à ses dernières volontés, passe à l’Autriche, seule à même de garantir l’inviolabilité de ses frontières. Le Duc du Brandebourg quitte son lit après une nuit paisible et s’en va joyeusement regarder le paysage par les fenêtres de son château : le spectacle est magnifique selon nous, effrayant selon lui. 80.000 autrichiens assiègent en effet ses terres et font tonner le canon : la chute totale de son royaume est désormais inéluctable, mais l’Empereur est un homme bon, pieux et généreux : il n’oublie pas que le Duc reste un germain, un frère de race, malgré toutes ses fourberies mesquines (publication de missives secrètes, envoi d’ultimatums, menaces de guerre, renseignements gratuits à l’infidèle... un fardeau lourd à porter et qui a ruiné pour toujours le crédit dont pouvait bénéficier le Duc partout en Europe) et lui offre une paix blanche. On ne peut pas dire que le Duc ait montré beaucoup de gratitude pour notre incroyable bonté. C’est un tort. La paix revient à nouveau et l’Empereur, conseillé par les trois Von, remet de l’ordre dans l’empire.
Danton
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Message par Danton »

1532 – 1546. Le triomphe de la diplomatie


La tension remonte une fois de plus dans les Balkans : l’Autriche exige le juste retour des provinces qui lui reviennent de droit, l’empire ottoman ne veut pas entendre parler d’une Moldavie hongroise. Mais le Sultan ne cesse de répéter qu’il est pacifique et tout et tout... L’Empereur, lui, est aussi un homme de paix et s’il peut libérer nos frères chrétiens des balkans sans sacrifier une seule précieuse vie, il n’hésitera pas : des ambassadeurs partent pour Istanbul afin de négocier un accord. 80.000 soldats autrichiens se massent aux frontières, sait-on jamais. Mais les négociations sont difficiles et, surtout, le Pape n’apprécie guère ces tractations avec l’infidèle : prenant tout le monde par surprise, il lance un véhément appel à la croisade !

Uns fois de plus, le monde chrétien reste sourd à ses appels et seule l’Autriche, porte-étendard de la chrétienté depuis des décennies, assume ses responsabilités et entre en guerre. L’Empereur regarde partir ses troupes le coeur serré : combien de ses intrépides soldats ne reviendront-ils pas ? Le Sultan a déjà montré qu’il était un adversaire de valeur et coriace, mais la volonté du Pape ne se discute pas : il faut libérer nos frères catholiques.

Comprenant qu’eux seuls peuvent encore restaurer rapidement la paix avant qu’il ne soit trop tard, les diplomates ottomans se montrent enfin plus conciliant et envoient une proposition honorable pour nos deux royaumes. A Vienne, on hésite bien un peu : peut-on faire confiance au Sultan ? Est-ce bien cela que désirait le Pape ? Mais l’occasion est trop belle : mieux vaut dépenser des ducats que des hommes. La paix est une chose trop précieuse pour être rejetée à la légère. Les hostilités n’auront pas lieu : l’empire ottoman vend les provinces de Croatie et Transylvanie à l’Empire, qui récupère ainsi de fait la quasi-totalité des provinces hongroises jadis perdues. Gloire soit rendue à la sagesse du Sultan et de l’Empereur, qui ont su faire taire leurs différents pour éviter de nouveaux carnages : espérons que cela marquera le début de relations pacifiques.

Le conflit balkanique à peine réglé, c’est en occident que la tension remonte. En cause, toujours ce traité que la France, l’Espagne et l’Autriche n’arrivent pas à signer, malgré plus de trois décennies de négociations. Les chrétiens n’arriveront-ils donc pas à s’entendre entre eux alors que l’Empereur et le Sultan ont su, eux, trouver un accord ? Inimaginable pour le Pape, qui offre sa médiation : les efforts du Saint Père portent cette fois leurs fruits et le traité est enfin signé : l’Espagne et l’Autriche cèdent le Roussilon et l’Artois à la France, qui restitue la Navare et l’Apulie à Madrid et reconnaît la suzeraineté de l’Empereur sur le gros du saint empire romain germanique.

L’europe peut enfin goûter à la paix et la sérénité, à peine troublée par les hurlements du petit duc de Brandebourg, qui s’obstine, nul ne comprend pourquoi, à vouloir allumer des foyers de guerre partout où il le peut : il assouvit ses pulsions meurtrières en attaquant la très catholique Pologne, déjà bien affaiblie car en guerre contre le Sultan et le Tsar.

L’Autriche reçoit enfin en héritage la Hongrie et libère aussitôt la Moldavie : le Tsar, protecteur des orthodoxes, et le Sultan, qui désirait l’indépendance de ce pays, peuvent rendre grâce à l’Empereur, homme de paix et de bonne volonté, chose qui se vérifie une fois encore lorsque Varsovie nous propose de rejoindre l’alliance contre l’ottoman. L’occasion de frapper est fort belle, le Sultan étant déjà en guerre sur trois fronts, mais l’Autriche veut laisser une chance aux nouvelles relations pacifiques qui se sont établies entre ces deux puissants empires : la question des Balkans est pour ainsi dire réglée, la bonne volonté semble réciproque et il ne serait pas digne d’un chrétien de profiter de la faiblesse temporaire du Sultan pour lui porter l’estocade finale. C’est une paix durable que nous offrons au Sultan, pas une simple trêve.

La proposition polonaise rejetée, l’Empereur crée une alliance avec des petits pays du Saint Empire avides de profiter de la toute puissance protection impériale, dont la Hongrie a tant bénéficié. Des hommes sages et convaincants parcourent l’Empire pour convertir les brebis égarées attirées par l’hérésie : le catholicisme est restauré quasi partout, il ne reste plus qu’un unique foyer protestant au sein de la province de Magyar. Des nouvelles circulent discrètement à Vienne : de nouvelles terres auraient été découvertes au-delà de l’océan. L’Autriche ne pouvant, de par sa position, participer à cette vague colonisatrice, il est à craindre que notre empire ne soit un jour complètement surclassé par les autres grands pays européens, mais quelle importance ? La guerre semble désormais si loin. L’Empereur renouvelle ses voeux de paix et de prospérité à l’ensemble des monarques européens.
Elvis
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Message par Elvis »

LA CONSTRUCTION D’UN EMPIRE – 1546 – 1560

Après des difficiles, et bien qu’entourés de pays ne souhaitant que sa perte, le Grand Duché de Moscovie était enfin devenu la Russie, et le grand Duc Tsar.

le Tsar Ivan IV dit le Terrible régnait sur la Russie :

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Grâce à des guerre rapidement menés contre la Horde d’Or, Kazan et la Lituanie et la Crimée, la Russie avait pu s’étendre dans les plaines d’Ukraine. Des provinces qui lui revenaient de droit.
Des milliers de soldats étaient été levés et fondaient sur l’ennemi qui fut rapidement submergés, nous permettant ainsi de négocier des gains territoriaux avec des paix à notre avantage.
De plus une économie, saine et maitrisée nous permettait de maintenir l’empire dans une croissance prospère, prêt à faire face à toute éventualité et à lever des armées en nombre si cela était nécessaire.
La Russie, n’est point un empire belliqueux mais réclame à juste titre ses provinces occupées par des nations étrangères soumises à l’influence de la Pologne.
Aussi ces provinces retournées à la Rodyna, nous ne souhaitions point continuer ces guerres incessantes.
Mais en 1555, la Pologne ne l’entendait pas de cette oreille, et prenant peur face à l’émergeance de la Russie, lança tous ses alliés dans une guerre qui allait scellé notre Destin. Une des deux puissance allait devoir se soumettre, et il n’est point question que l’étendard polonais flotte sur le Kremlin.
Comme d’habitude, ce furent les lituaniens qui furent en 1ere ligne, mais après quelques batailles, la guerre au Sud tourna à notre avantage, et nous pumes enfin saisir notre chance. Certes la paix aurait pu être signée, mais c’était une guerre à mort. Aussi, provinces après provinces, nos armées fonceait vers l’Ouest atteignant les rives du Dniepr.
Au Nord, depuis leurs possessions baltes, les polonais attaquaient sans relâche Ingemmar. Mais les hivers successifs réduisaient leur effectifs à peau de chagrin et notre armée de Finlande achevé les rares survivants.
La Victoire finale ne fait plus aucun doute, la Lituanie sera balayée et la Pologne humiliée sera bien moins arrogante.

Occupé par cette guerre, nos contacts avec le reste du monde sont des plus limités.
Notre voisin du nord, le Danemark est préoccupé par ses territoires en Allemagne du Nord et par ses colonies dans le nouveau Monde.
D’ailleurs, nos pécheurs reportent avoir vu de nombreux navires espagnols dans la Baltique, suite à un conflit qui opposés ces deux nations. La raison de ce conflit nous est quelque peu étrangère, puisqu’il s’agit de disputes sur quelques petits bout de territoires par delà les océans.
Néanmoins, nous aspirons à de cordiales relations avec le Danemark.
Plus au Sud, nos relations sont plus élaborées avec l’ Empire Ottoman, lui aussi subissant les affres belliqueuses de la Pologne, et de fait se retrouvant un allié de circonstance. Nous nous souvenons du geste effectué par le Sultan dans l’affaire de Donestk et lui en sommes toujours reconnaissant.
Nos frontières étant désormais communes, il nous apparaît que l’installation d’ambassade dans nos palais respectifs doit être effectuée rapidement.
Nous n’avons aucunes prétentions sur les provinces ottomanes et souhaitons paix et prospérité
Au Sultan.
Des relations furent également établit avec l’Autriche, la France et le Brandebourg, mais sommes sans nouvelles du Prince depuis quelques mois, ce qui nous inquiète quelque peu.

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"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
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Message par Bubu »

Traité de Mayence

L'Archiduc d'Autriche et le Roi de France se sont réunis en la ville de Mayence et sont convenu de ce qui suit:
- les provinces de culture allemande sont placées sous influence autrichienne, la France n'interviendra pas dans ces provinces
- les provinces au nord et à l'est du Pô font parties de la zone d'influence autrichienne, celles à l'ouest et au sud du Pô sont placées sous administration française
- Lorraine est reconnue comme province française et devra rejoindre la France à terme
- L'Alsace est négociable
- L'Autriche et la France signent un traité de non-agression d'un siècle
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Message par lemarseillais »

L'Espagne ne reconnaît pas le droit ni à la France, ni à l'autriche de disposer de territoires italiens qu'ils ne possèdent pas.
Votre empire est une vieille catin habituée à se faire violer par tout le monde [...] Vous oubliez que la France est victorieuse (Napoléon aux plénipotentiaires autrichiens)
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Leaz
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Message par Leaz »

Grand livre du Royaume d'Angleterre - Chapitre XVII : Le reigne de sa majestée Elisabeth I

An de grâce 1560 :

Bien que celà ne soit pas d'usage lorsque l'on écrit un tel ouvrage, s'étalant sur plusieurs siècle et ayant pour but de narrer l'histoire de notre famille, et du royaume d'Angleterre, je vais me présenter en premier lieu : Lord Leaz III, premier ministre de sa majestée Elizabeth I et descendant illustre de Lord Leaz I qui fut en son temp premier ministre de sa majesté Henri VIII.

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Sa majestée la Reine, Elizabeth I.

L'état du Royaume à bien évolués depuis que mon grand père diriger officieusement le pays, lui qui est mort en 1533, une seule année avant qu'un Henri VIII plus soucieux de sa couche que de la stabilité de son royaume ne prononce l'Acte de suprématie, nous coupant ainsi au monde catholique traditionel, rejetant l'autorité du pape. Trés vite des protestants dit "Calviniste" s'exilère vers le pays, et notre pays à petit à petit compris que les germains du nord et les scandinave étaient désormais leur frère de religions.

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Représentations d'une des nombreuses réunion de théologiste qui animèrent pendant un temp les soirée londoniene

Mais la politique de mon grand père d'explorer de nouvelles terres porte ses fruits : De nombreuses colonie arborent le drapeaux anglais dans le nord de ce continent appeler "amérique" par les espagnol, de plus nos explorateur font des merveilles, parcourant le monde à la recherche de nouvelles richesses et de nouvelles gloires pour le royaume ! Ainsi des colons ont étaient envoyer aux quatre coins du monde conus, et bientot le royaume rayonerais sur toute les mer du monde.

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Explorateur anglais au large d'étrange iles d'Asie

Mais de sombres nuages s'amoncelaient sur le futur de nos colons en amérique, en effet la maison des Habsbourg d'Espagne à fait planer sur nos colonies le long du fleuve "missisipi" des menaces et un desir fort de ratachement de ces dernieres à l'empire Espagnol. Les espagnols avait pousser le bouchons trop loin, non content de profiter des immense mines d'or du royaume des indiens Maya, de posseder toute les îles des caraïbes, ils veulent en plus imposer leur drapeaux sur nos terres sous pretexte que "le pape leur à attribuer ces terres". Heuresement l'autorité du Pape n'était plus reconue en Angleterre, mais les espagnol ne cesserent de nous revandiquer ces colonies, arguant de leur droit papale, et de leur armée nombreuses et bien entrainées.

Cependant, l'angleterre ne pouvait pas partire en guerre seule contre l'Espagne, celà aurait était de la folie ! C'est alors tout naturellement que nous nous tournimes vers nos cousins Danois, fort de leur excellente flote et d'un pays unifiés, et ayant elle aussi l'âme coloniale, il ne fallut que peu de temp pour convaincre le danemark de l'importance de cette guerre qui remeter en question l'hégemonie Espagnol sur les territoires du Traités de Tordesillias.

La guerre fut alors déclarer, les espagnol occupèrent bien vite nos terres du missisipi, et s'attendant à une guerre rapide nous envoyerent une offre de paix, quel ne fut pas l'éttonement de la maison d'Espagne en apparenant le refus de l'Angleterre ! La guerre n'allait pas être rapide, et le premier affrontement eut lieu sur mer..

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Bataille navale au large de la Caroline

L'enemis était plus de deux fois supérieur en nombre, c'est ainsi que 50 navires de guerre espagnol s'allignèrent face au 20 navires de témeraires marins anglais. Mais la bataille ne ce passa pas comme prévus du cotés Espagnol, leur nombre ne suffiser par à abattre les navires Anglais qui fesaient preuve d'un moral hors du comuns face à des marins Espagnol, peut habituer au bataille navale, recrutés pour la plupart ivre dans des bar.
La bataille fût une victoire Anglaise, et le même scénario ce répetat plusieurs fois, les navires Espagnol étaient dans l'incapacités de battre la Royal Navy.

Les années qui suivirent furent longues, du fait de nos pauvre moyens, et la balance penchant lentement vers notre camp, l'espagne dû ce résoudre à faire la paix, alors même que notre alliés danois était au plus mal : Sa capitale au main de l'enemis et sa flotte réduis au tiers de son effectif d'avant guerre.

L'Espagne reconaissait désormais l'autorité du Royaume d'Angleterre sur les terres du missisipe jusqu'au indiens Creek.

C'était peu, mais le résultat était en faveur de l'Angleterre que l'on donais perdante dés le début du conflit..

L'année 1560 s'annoncer pleine d'espoir, une stabilité au plus haut, des finances bien meilleur qu'il y a 50 ans, et un prestige retrouver au seins des Roi d'europe.

Image
Missive diplomatique anglaise :

- Au royaume de France : Ettonant que la France se retrouve à faire de la diplomatie avec les Habsburg..

- Au royaume d'Espagne : Maintenant que les choses ce sont clarifier entre nous, j'aimerais clarifier certaine chose : Que cette guerre n'empêche pas dans le futur une bonne entente.

- Au royaume d'Autriche : Courage dans votre lutte contre l'infidèle !

- Au royaume du Portugal : Nous avons peu de nouvelle de vous en ce moment..

- Au royaume du Danemark : Votre aide est un don de Dieu, jamais nous ne l'oublierons.

- Au royaume de Russie : Vos contrées sont bien lointaine, mais une question nous trote dans l'esprit : Avez vous découvert où mène les vaste étendus nordique à l'Est de votre pays ?

- Au royaume des Ottomans : Comprenez vous l'anglais ?[/b]
Modifié en dernier par Leaz le lun. mars 07, 2005 5:36 pm, modifié 1 fois.
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Message du Royaume Danois

Message par LeRenard »

Le Roi du Danemark suite au rude épreuve qu'à subit sont pays ces dernière années. Annonce que le Royaume du Danemark ne tient plus à se mêler des conflits entre les autres Royaumes d'Europe, et ce jusqu'à la fin de ce siècle. LE royaume va se replier sur lui même pour lui permettre de se relever

Nous espérons que le Roi d'Espagne acceptera de retrouver des relations cordiales avec nous.
Le vrai moyen d'être trompé, c'est de se croire plus fin que les autres. [François de La Rochefoucauld]

Les moyens qui rendent un homme propre à faire fortune sont les mêmes qui l'empêchent d'en jouir. [Rivarol]
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Message par Elvis »

Ambassade au Royaume d'Angleterre

Votre altesse, nous sommes surpris de votre question sur nos découvertes par delà les plaines du levant.
Souhaiteriez vous négocier un échange de cartes, ou s'agit il simplement d'un intérêt gratuit pour la prospérité de notre Empire.
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Message par lemarseillais »

Le roy d'Esapgne souhaiterait s'entretenir avec le roy du Danemark ce soir.

D'autre part, l'Espagne a eu vent d'une oeuvre d'un vil anglais qui rapporterait des récits de la guerrette (oui l'Espagne n'y a presque rien engagé donc on ne peut pas parler de guerre).
L'Espagne dément la version des faits présentées, elle ne reflète pas la réalité.

Enfin, l'Espagne aimerait s'entretenir avec son trés cher cousin, ceci relève de la plus haute importance.
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Message par Danton »

Proclamation de l’Archiduc d’Autriche

Des diplomates autrichiens et ottomans se sont rencontrés quelque part près de la frontière hongroise et sont arrivé au traité suivant, que nous rendons publique à la demande du Sultan Soliman :

-L’Autriche et l’Empire Ottoman signent un traté de non-agression de 30 ans (1566-1596 )

Que cela soit dit, qie cela soit écrit
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Message par ric novice »

Amesterdam 1560


C'est un grand honneur que d'être convié par le roy de hollande à un entretien et c'est avec entrain que le pasteur Ric se rendit au palais royal

"Trêve de bavardages, pasteur Ric, je vous confie une délicate mission diplomatique qui engagera notre royaume, traitez avec nos voisins et à partir de vos renseignements la maison d'orange se decidera !"

"Mais de quels moyens je dispose ?, si votre majesté me permet d'être franc ..."

"Aucun, notre nation forte de 4 provinces est comme vous le savez vassal de l'espagne et dispose d'un revenu de ... 11 ducats par mois."

"Mais je compte sur votre habileté diplomatique pour traiter d'égal à égal, le peuple hollandais a du courage et du potentiel, utiliser la persuation !"
Votre dilligence est deja appelé, fouette cocher !

Et c'est ainsi que le pasteur Ric prit la direction de Paris, capitale d'un royaume voisin puissant.

La mission diplomatique commencait avec une rencontre avec un très proche conseiller du roy de france, l'abbé BuBu.
Après un diner diplomatique expédié, le fumoir fut le lieu idéal afin d'aborder les questions politiques.
Entre 2 ronds de fumées, le pasteur se lanca dans la question de l'avenir des Pays Bas, et interrogea l'abbé bubu sur l'aide que la couronne de France pourrait apporter à la nation naissante tout en vantant les qualités et points forts du Royaume.
3 cigares partis en cendres, l'abbée emit l'idée d'un financement de 500 ducats et d'un prêt équivalent.
Le Pasteur suggerra que la france pourrait financer une flotte hollandaise, ce à quoi l'abbé Bubu ne consentit point, arguant de difficultés et de troubles interieures.
Et l'on se quittat sur de vagues promesses mais rien de definitif...

Le voyage diplomatique se poursuivit au Royaume d'Espagne avec l'inquisiteur Merseiles, conseiller du grand Roy Carlos.
"Sa majesté, le très grand Roy Carlos a permis par sa vision de prince d'europe, la naissance de notre petit duché.
Le peuple de Hollande vous en est reconnaissant, cependant la maison d'orange est confontré à un choix des plus délicat, Le prince se decidera à l'issue des entretiens avec les cours d'europe.Je ne vous cache pas que ma première étape fut Paris.
Le peuple hollandais aspire à la prosperité, à l'exemple de votre grande nation, et notre developpement depent des terres hors europe"
"Hum hum entrez pasteur, venez gouter à ce delicieux vin d'andalousie, la Couronne espagnole est sensible à votre devenir.
La négociation pouvait commencer, des plans vite elaborés, des noms de provinces prononcés, des zones d'influence decidés, quand le grand inquisiteur demanda :
"Mais qu'apporte la maison d'orange dans toute cette histoire, la cassion de brabant et de Flandres 1000 ducats, vous avez de quoi payer ??? et vous reclamez cette zone là avec ces mines d'or, ce territoire avec la canne à sucre et ses provinces à peine découverte ?"
Le moment était délicat et le reste de la soirée se passa à expliquer, argumenter ce qui était pour la hollande des plus virtuels, à savoir la puissance de notre flotte et l'ardeur de nos enfants à franchir la manche, la roubladirse de nos marchands et la puissance de nos banquiers.
Enfin le pasteur mit en avant la promesse d'une neutralité totale envers l'espagne si le developpement de notre pays était assuré.
"Fort bien, vos ambitions sont des plus courageux, cependant 10 ans seront accordés à votre pays pour vous acquitter de brabant et flandres, le grand Roy Carlos jugera sur votre dilligence à tenir vos engagements"

1560 - 1576 La naissance d'une nation appelé à briller :)

Les pionniers hollandais s'entassent sur les quais, les rares navires marchands ne peuvent embarquer tous ces aventureux et les conditions de vie sont des plus modestes à l'image des moyens dont dispose le nouveau gouvernement nommé par la maison d'orange.
Mais tous ces pionniers ont en commun une soif d'aventures et les plus hardis se hissent clandestinement dans des navires en partence pour le nouveau monde.
Des comptoirs sont vite établis dans des régions inhospitalieres.
Ces fils de hollande formeront la trame du grand Empire qui se dessine.
Le pasteur en est convaincu, cependant les pieces de monaies sont rognés, l'inflation menace, la couronne vit au dessus de ses moyens,en payant une somme de 1000 ducats sur 10 ans avec un revenu initial depassant à peine 10 ducats...
Les débuts sont difficiles mais l'audace doit compenser nos faibles moyens.
Les évenements s'enchainent avec la rupture de l'accés militaire et de la vassalité envers l'Espagne et le grand Roy Carlos appose sa signature à un traité dont les principaux termes en sont la cession de brabant de flandres pour 1000 ducats, des zones d'influence en echange d'une neutralité.
Le prince proclame la religion reformé comme religion d'état, et deroule la carte du nouveau monde, 16 provinces colonisés et 2 provinces nationales récupérés.
Nos marchands trepignent d'impatience, sir !
Fort bien lachez cette bande de voleurs !!!
Elvis
Serenissimus augustus a Deo coronatus magnus pacificus imperator
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Message par Elvis »

Extrait des mémoires de Piotr Elvis, historien attaché au Tsar Ivan IV : 1560 - 1576

Le Tsar venait de recevoir les derniers rapports sur la situation de l’Empire. Il les lit attentivement, puis se leva pour se diriger sur le balcon de son bureau. La basse température, habituelle en cette saison, ne dérangeait pas le vieil homme habitué aux rigueurs de son pays, et un pale soleil arrivait tout de même à réchauffer son visage marqué.
Que de chemin parcouru pour la Russie depuis 50 ans. Il y a encore peu les frontières du pays auraient pu être vues depuis la plus haute tour du Kremlin. Mais aujourd’hui l’Empire de Russie s’étendait des mers glacées du Nord jusque la Mer noire au Sud, des rives du Dniepr à l’Ouest jusqu’au confins de l’orient bordés d’un océan dont on ne savait presque rien encore.
Certes, cela n’avait pas été facile, il avait fallu lutter contre les hordes mongoles et tartares, contre les lithuaniens et leurs fourbes alliés les polonais, contre les prussiens et leurs amis germains. Mais la Russie avait su toujours sortir vainqueur de ces conflit d’où le Tsar y avait gagné son surnom de Ivan le Terrible.
Surnom qu’il méritait aussi dans la gestion de la politique intérieure. L’expansion de la Russie ne pouvait se dérouler qu’avec de profondes réformes, qui rencontreraient des opposants accrochés à leurs anciens privilèges, sans compter tous ces comploteurs attendant dans l’ombre un faux pas pour s’emparer du pouvoir.
Là également le Tsar avait su déjouer, dans le sang, les plus vils et machiavéliques bassesses, et moderniser la Russie.

En 1576, plusieurs expéditions d’explorateurs avait été envoyées dans les steppes orientales à la recherches de nouvelles terres. Les nouvelles reçues de ces découvertes étaient extraordinaires. De nombreuses provinces, riches et vastes, attendaient à bras ouvert l’arrivée de nos colons, de nos marchands et de nos bourgmestre.
D’ici quelques années, le Tsar régnerait sur le plus grand et le plus riche empire du monde, faisant passer Alexandre le Grand pour un simple roitelet…

Occuper à guerroyer sur tous les fronts, à administrer les nouvelles provinces, à financer de nouvelles expéditions, le Tsar s’était peu intéressé à ces royaumes européens.
Avions nous seulement appris qu’un nouvel Etat était né, les Pays Bas, ce qui semblait attirer la plus grande et unique attention des cours européennes.

A nos voisins, le Royaume du Danemark et l’Empire Ottoman, nous adressons nos salutations les plus amicales et leur assurons de l'éternelle volonté de paix du peuple russe.
The King Rocks Da Place !!

"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
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