
Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa droite
- mad
- Godard de la Tartiflette
- Messages : 12011
- Enregistré le : mer. août 18, 2004 3:50 pm
- Localisation : Nantes
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
Merci ! par contre c'est vraiment possible ces histoires de multi ? 

- mad
- Godard de la Tartiflette
- Messages : 12011
- Enregistré le : mer. août 18, 2004 3:50 pm
- Localisation : Nantes
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
Avec l’arrivée des nazis au pouvoir, le fonctionnement de la BVG s’est lentement modifié, au gré des lois raciales, des promulgations sur le travail et de l’intensification des embarras administratifs qui nous sont tombé sur le dos.
Les SA, qui avaient auparavant du se faire de nombreuses amitiés au sein de la Kripo afin de couvrir leurs crimes, ont pu commencer à agir dans le cadre même de la loi qui désormais les protégeait. Fin mars, les meurtriers de Stephen Locke sortaient de prisons, fêtés en héros tandis que les cellules de Spandau se vidaient d’une partie de ses occupants ayant adhéré au NSDAP pour y héberger de nouveaux occupants, communistes pour la plupart. De la BVG, certains y partirent à différentes occasions, mais on ne les vit pas tous revenir. Que les communistes soient staliniens, trotskystes ou mencheviques, ils avaient droit au même traitement, le pouvoir ne s’embarrassant pas de subtilités envers eux.
Comment Gustav Boudibouda pu passer entre les gouttes, c’est une chose qui m’échappa complétement. On ne l’avait vu qu’à de rares occasions en contact avec d’autres communistes, ou lors des rassemblements organisés par Simileon, ce qui est peut être l’une des explications. Ou alors la Gestapo, qui venait d’être installée dans la Prinz-Albrecht-strasse, n’avait pas encore pu recouper toutes les infos provenant des SA et du SD ? Etais-je donc le seul à connaître les activités de Boudibouda ? Ce que j’entendais semblait parfois fondé … après l’incendie du Reichstag, les communistes ayant apparemment voulu abattre la représentativité allemande, pouvait-on leur faire confiance ?

Les affiches qui fleurissaient un peu partout sur les murs et sur les arrêts de bus me renvoyaient cette peur atavique du Rouge, mais étrangement quelque chose ne collait pas. Quand je regardais Gustav Boudibouda poinçonner les tickets des usagers du bus, je cherchais parfois dans ses yeux cette lueur malicieuse et sournoise, mais n’y trouvait que fatigue et tristesse. Ce qu’ils me renvoyaient, c’était ma propre peur. Les Nazis n’étaient pas déjà là depuis 3 mois que déjà, ils me fatiguaient. Je me rappelais presque avec nostalgie de l’année précédente, où des prostituées étaient venues nous voir pour qu'on leur facilite l'accés à une clientéle un peu plus riche …

Chose impossible désormais. L’ordre moral était en route.
De son côté, la direction de la BVG avait en partie valsé. On avait écarté un vieux financier, Samuel Tovi, dont le patronyme fleurait un peu trop la judéité, quand bien même l’homme s’était défendu d’avoir combattu 20 ans auparavant dans les tranchées aux côtés de ses compatriotes allemands. 20 ans, c’était plus qu’une vie en Allemagne, et ses états de service auraient tout aussi bien pu ne pas exister. Ses parts furent reprises à bas prix par un autre financier, son nom fut gommé des registres et l’homme eut la présence d’esprit d’émigrer en Angleterre un an plus tard tant que les frontières étaient encore ouvertes. Celui qui le remplaça s’appelait Helmut Mayor, et il commença dans l’entreprise avec la volonté d’impressionner le pouvoir par sa façon très personnelle de modifier le réseau de transports publics à Berlin.
Dés ses premiers jours, il envoya des équipes entières installer des rails sur la Under den Linden, afin de précipiter la mise en place d’un tramway partant de la Porte de Brandebourg et du Reichstag encore fumant, où se consumaient les derniers souvenirs de la démocratie.

L’autre terminus de ce tramway ? L’est de l’Alexanderplatz, où siégeaient désormais les services de sécurité de la ville et du Reich, comme la Kripo, la Gestapo et le SD. Je desservais déjà ce quartier avec mon ocelot et j’imaginais mal comment on pourrait combiner trams et bus dans des artéres déjà bouchés par la circulation. Qu’avait donc Herr Mayor en tête ? Sans doute imaginait-il que les trams se presseraient au 8 de la Prinz-Albrecht-strasse afin de se remplir des pauvres diables tabassés par la Gestapo, pour les envoyer jusqu’au camp d’Orianenburg. Une notion toute particulière du service public, mais Herr Mayor se rendit bien compte qu’il n’aurait pas les crédits pour faire aboutir sa ligne jusqu’au camp de concentration. On le voyait parfois jurer dans les bureaux du premier étage, se lamentant sans doute que ses trams ne transportent pas de prisonniers politiques mais des voyageurs payants pleins tarifs.
Toujours est-il que la greffe ne prit pas. Au nord de la Spree, le tramway se heurtait à la circulation monstre dans lesquels les bus avaient déjà du mal à évoluer. A défaut de pouvoir jouer au panzer, le tram était lui-même condamné à patienter péniblement pour faire quelques mètres tandis que de l’autre coté de la Spree, les arrêts étaient noyés par les voyageurs attendant une rame qui ne venait jamais. La circulation, auparavant déjà difficile, devint telle que de mémoire de Berlinois, on n’avait jamais vu ça.

Devant le désordre provoqué, Herr Mayor dut comparaitre devant Paul Troost, l’urbaniste du Reich, et son second, Albert Speer. Un simple tram ne pouvait pas compromettre toute une politique de grands travaux dans Berlin au moment où l’on programmait des travaux pour la capitale du Reich ! Herr Mayor promit d’arranger la situation dans les 2 mois.
A peine rentré aux bureaux de la BVG, il s’époumona tant qu’il put tandis que Herbert Samara, qui ne paraissait plus au travail sans sa culotte de peau aux couleurs de la SA, répondait à chaque fois avec des « Heils » et autres « zu befehl » tonitruants. De l’esprit dérangé des deux hommes, deux points semblaient expliquer l’inertie des transports : un complot communiste qui sapait les fondements de la civilisation occidentale, et l’absence d’un nombre assez importants de tramways. On en commanda donc d’autres à l’usine, et on les envoya sur la ligne déjà bouchée. En quelques semaines, on parvint seulement à bloquer encore plus le quartier, à diminuer la rentabilité des bus (qui circulaient encore moins bien qu’avant) et à faire fuir le voyageur qui savait désormais que le moyen le plus rapide pour circuler à Berlin était de plonger dans le fleuve pour se laisser pousser par le courant. Comme cette dernière possibilité était elle-même rendue pénible par le nombre de cadavres jetés dans la Spree par les Nazis, les Berlinois commencèrent à éviter tous les transports aux armes de la BVG, et Herr Mayor fut encore appelé par Paul Troost.
De retour au bureau, tandis que Samara se lamentait sur les désordres de la civilisation occidentale, Herr Mayor en vint à une solution définitive : écourter la ligne de tramway, fermer les stations de l’AlexanderPlatz, et cantonner l’activité sur rail à la rive sud de la Spree, le long de l’Under den Linden.

Espérant ainsi s’attaquer aux bouchons au nord, Herr Mayor fit surtout disparaître l’intérêt du tram, qui ne desservait plus qu’une mince zone d’habitation au sud du fleuve. La ligne était désormais lourdement déficitaire, ne transportant plus que de rares passagers s’étonnant du luxe qu’on leur proposait. Afin d’éviter une nouvelle visite au Ministére, Herr Mayor prit son parti de fermer définitivement cette ligne à la fin du printemps 1933 afin de stopper l’hémorragie. On vendit les trams à la Compagnie des Transports de Munich, et on compta les pertes qu’avait provoquées cette tentative avortée. A l’été 1933, la compagnie était au bord de la ruine, et on en vint à devoir demander un crédit auprès des Banques. Retord, Herr Mayor emprunta à des financiers israélites, persuadés ainsi, par leur apport important à l’économie allemande, d’éviter les foudres du régime. Mais l’Allemagne changeait, un peu plus chaque jour. En juillet, j’assistais à un nouvel incendie, mais les SA n’étaient désormais plus les cibles tant la répression s’installait au détriment des communistes. Ces derniers n'étaient pourtant plus les seuls sur la liste.

La circulation était bloquée, j’hésitais à descendre. De la plage arrière, me parvint la voix éraillée d’Herbert Samara : « Hé bien, Thrawn, c’est ta première synagogue ? »
Et tandis que son rire se répandait à certains passagers, j’étais traversé par un flot de sensations disparates qui me paralysèrent. Du bâtiment en flammes, un homme sortit, tenant entre ses mains les livres de la Torah. Une partie de ses habits étaient en flammes, mais aucun des pompiers ne semblait vouloir l’aider. Un de mes passagers abandonna la plate-forme pour se jeter à son secours et eteindre les vetements de l’homme, tandis que lui ne se souciait que de ses textes sacrés. Du bus, lui parvinrent quelques insultes et des sifflets rageurs. Moi ce que j’entendais, ce n’était qu’un silence oppressant qui me tétanisait, une pulsation obsédante qui me vrillait le crâne et me poussait à me faire tout petit à mon volant, pour disparaître de honte.
Les SA, qui avaient auparavant du se faire de nombreuses amitiés au sein de la Kripo afin de couvrir leurs crimes, ont pu commencer à agir dans le cadre même de la loi qui désormais les protégeait. Fin mars, les meurtriers de Stephen Locke sortaient de prisons, fêtés en héros tandis que les cellules de Spandau se vidaient d’une partie de ses occupants ayant adhéré au NSDAP pour y héberger de nouveaux occupants, communistes pour la plupart. De la BVG, certains y partirent à différentes occasions, mais on ne les vit pas tous revenir. Que les communistes soient staliniens, trotskystes ou mencheviques, ils avaient droit au même traitement, le pouvoir ne s’embarrassant pas de subtilités envers eux.
Comment Gustav Boudibouda pu passer entre les gouttes, c’est une chose qui m’échappa complétement. On ne l’avait vu qu’à de rares occasions en contact avec d’autres communistes, ou lors des rassemblements organisés par Simileon, ce qui est peut être l’une des explications. Ou alors la Gestapo, qui venait d’être installée dans la Prinz-Albrecht-strasse, n’avait pas encore pu recouper toutes les infos provenant des SA et du SD ? Etais-je donc le seul à connaître les activités de Boudibouda ? Ce que j’entendais semblait parfois fondé … après l’incendie du Reichstag, les communistes ayant apparemment voulu abattre la représentativité allemande, pouvait-on leur faire confiance ?

Les affiches qui fleurissaient un peu partout sur les murs et sur les arrêts de bus me renvoyaient cette peur atavique du Rouge, mais étrangement quelque chose ne collait pas. Quand je regardais Gustav Boudibouda poinçonner les tickets des usagers du bus, je cherchais parfois dans ses yeux cette lueur malicieuse et sournoise, mais n’y trouvait que fatigue et tristesse. Ce qu’ils me renvoyaient, c’était ma propre peur. Les Nazis n’étaient pas déjà là depuis 3 mois que déjà, ils me fatiguaient. Je me rappelais presque avec nostalgie de l’année précédente, où des prostituées étaient venues nous voir pour qu'on leur facilite l'accés à une clientéle un peu plus riche …

Chose impossible désormais. L’ordre moral était en route.
De son côté, la direction de la BVG avait en partie valsé. On avait écarté un vieux financier, Samuel Tovi, dont le patronyme fleurait un peu trop la judéité, quand bien même l’homme s’était défendu d’avoir combattu 20 ans auparavant dans les tranchées aux côtés de ses compatriotes allemands. 20 ans, c’était plus qu’une vie en Allemagne, et ses états de service auraient tout aussi bien pu ne pas exister. Ses parts furent reprises à bas prix par un autre financier, son nom fut gommé des registres et l’homme eut la présence d’esprit d’émigrer en Angleterre un an plus tard tant que les frontières étaient encore ouvertes. Celui qui le remplaça s’appelait Helmut Mayor, et il commença dans l’entreprise avec la volonté d’impressionner le pouvoir par sa façon très personnelle de modifier le réseau de transports publics à Berlin.
Dés ses premiers jours, il envoya des équipes entières installer des rails sur la Under den Linden, afin de précipiter la mise en place d’un tramway partant de la Porte de Brandebourg et du Reichstag encore fumant, où se consumaient les derniers souvenirs de la démocratie.

L’autre terminus de ce tramway ? L’est de l’Alexanderplatz, où siégeaient désormais les services de sécurité de la ville et du Reich, comme la Kripo, la Gestapo et le SD. Je desservais déjà ce quartier avec mon ocelot et j’imaginais mal comment on pourrait combiner trams et bus dans des artéres déjà bouchés par la circulation. Qu’avait donc Herr Mayor en tête ? Sans doute imaginait-il que les trams se presseraient au 8 de la Prinz-Albrecht-strasse afin de se remplir des pauvres diables tabassés par la Gestapo, pour les envoyer jusqu’au camp d’Orianenburg. Une notion toute particulière du service public, mais Herr Mayor se rendit bien compte qu’il n’aurait pas les crédits pour faire aboutir sa ligne jusqu’au camp de concentration. On le voyait parfois jurer dans les bureaux du premier étage, se lamentant sans doute que ses trams ne transportent pas de prisonniers politiques mais des voyageurs payants pleins tarifs.
Toujours est-il que la greffe ne prit pas. Au nord de la Spree, le tramway se heurtait à la circulation monstre dans lesquels les bus avaient déjà du mal à évoluer. A défaut de pouvoir jouer au panzer, le tram était lui-même condamné à patienter péniblement pour faire quelques mètres tandis que de l’autre coté de la Spree, les arrêts étaient noyés par les voyageurs attendant une rame qui ne venait jamais. La circulation, auparavant déjà difficile, devint telle que de mémoire de Berlinois, on n’avait jamais vu ça.

Devant le désordre provoqué, Herr Mayor dut comparaitre devant Paul Troost, l’urbaniste du Reich, et son second, Albert Speer. Un simple tram ne pouvait pas compromettre toute une politique de grands travaux dans Berlin au moment où l’on programmait des travaux pour la capitale du Reich ! Herr Mayor promit d’arranger la situation dans les 2 mois.
A peine rentré aux bureaux de la BVG, il s’époumona tant qu’il put tandis que Herbert Samara, qui ne paraissait plus au travail sans sa culotte de peau aux couleurs de la SA, répondait à chaque fois avec des « Heils » et autres « zu befehl » tonitruants. De l’esprit dérangé des deux hommes, deux points semblaient expliquer l’inertie des transports : un complot communiste qui sapait les fondements de la civilisation occidentale, et l’absence d’un nombre assez importants de tramways. On en commanda donc d’autres à l’usine, et on les envoya sur la ligne déjà bouchée. En quelques semaines, on parvint seulement à bloquer encore plus le quartier, à diminuer la rentabilité des bus (qui circulaient encore moins bien qu’avant) et à faire fuir le voyageur qui savait désormais que le moyen le plus rapide pour circuler à Berlin était de plonger dans le fleuve pour se laisser pousser par le courant. Comme cette dernière possibilité était elle-même rendue pénible par le nombre de cadavres jetés dans la Spree par les Nazis, les Berlinois commencèrent à éviter tous les transports aux armes de la BVG, et Herr Mayor fut encore appelé par Paul Troost.
De retour au bureau, tandis que Samara se lamentait sur les désordres de la civilisation occidentale, Herr Mayor en vint à une solution définitive : écourter la ligne de tramway, fermer les stations de l’AlexanderPlatz, et cantonner l’activité sur rail à la rive sud de la Spree, le long de l’Under den Linden.

Espérant ainsi s’attaquer aux bouchons au nord, Herr Mayor fit surtout disparaître l’intérêt du tram, qui ne desservait plus qu’une mince zone d’habitation au sud du fleuve. La ligne était désormais lourdement déficitaire, ne transportant plus que de rares passagers s’étonnant du luxe qu’on leur proposait. Afin d’éviter une nouvelle visite au Ministére, Herr Mayor prit son parti de fermer définitivement cette ligne à la fin du printemps 1933 afin de stopper l’hémorragie. On vendit les trams à la Compagnie des Transports de Munich, et on compta les pertes qu’avait provoquées cette tentative avortée. A l’été 1933, la compagnie était au bord de la ruine, et on en vint à devoir demander un crédit auprès des Banques. Retord, Herr Mayor emprunta à des financiers israélites, persuadés ainsi, par leur apport important à l’économie allemande, d’éviter les foudres du régime. Mais l’Allemagne changeait, un peu plus chaque jour. En juillet, j’assistais à un nouvel incendie, mais les SA n’étaient désormais plus les cibles tant la répression s’installait au détriment des communistes. Ces derniers n'étaient pourtant plus les seuls sur la liste.

La circulation était bloquée, j’hésitais à descendre. De la plage arrière, me parvint la voix éraillée d’Herbert Samara : « Hé bien, Thrawn, c’est ta première synagogue ? »
Et tandis que son rire se répandait à certains passagers, j’étais traversé par un flot de sensations disparates qui me paralysèrent. Du bâtiment en flammes, un homme sortit, tenant entre ses mains les livres de la Torah. Une partie de ses habits étaient en flammes, mais aucun des pompiers ne semblait vouloir l’aider. Un de mes passagers abandonna la plate-forme pour se jeter à son secours et eteindre les vetements de l’homme, tandis que lui ne se souciait que de ses textes sacrés. Du bus, lui parvinrent quelques insultes et des sifflets rageurs. Moi ce que j’entendais, ce n’était qu’un silence oppressant qui me tétanisait, une pulsation obsédante qui me vrillait le crâne et me poussait à me faire tout petit à mon volant, pour disparaître de honte.
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
Super bien écrit. Je suis sur le cul. L'histoire est très bonne, me donnant limite le cafard parfois...
-
- Calimero
- Messages : 16844
- Enregistré le : mar. août 09, 2005 7:49 pm
- Localisation : De retour dans le sud
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
Oui c'est vraiment très bien écrit!
Bravo d'arriver à sublimer un jeu qui est quand même relativement chiant en plus.

Bravo d'arriver à sublimer un jeu qui est quand même relativement chiant en plus.

« Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. »
Marc Bloch
Marc Bloch
- mad
- Godard de la Tartiflette
- Messages : 12011
- Enregistré le : mer. août 18, 2004 3:50 pm
- Localisation : Nantes
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
Bon en même temps le but n'est pas non plus d'attraper le cafard quand même
Et ce qu'il y a de bien avec les jeux de gestions (même quand ils sont pourris) c'est qu'on peut s'en servir pour raconter à peu prés n'importe quoi
Comme je pars en week end (comment ça, on est que jeudi ? ) je continuerais les aventures de Gerhardt Arthur Thrawn dés lundi prochain


Et ce qu'il y a de bien avec les jeux de gestions (même quand ils sont pourris) c'est qu'on peut s'en servir pour raconter à peu prés n'importe quoi

Comme je pars en week end (comment ça, on est que jeudi ? ) je continuerais les aventures de Gerhardt Arthur Thrawn dés lundi prochain

-
- Foudre de Guerre
- Messages : 1414
- Enregistré le : lun. janv. 24, 2011 12:43 pm
- Meilleur jeu 2011 : Darkest Hour
- Localisation : Bordeaux
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
Vraiment formidable Mad !


C'est rapé dans ce cas là, parce que ça m'est arrivé aussi d'être perturbé par le récit.Bon en même temps le but n'est pas non plus d'attraper le cafard quand même![]()

Et l'on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes sur le monde ébloui
-
- Humble Posteur
- Messages : 73
- Enregistré le : mar. mai 29, 2012 3:12 pm
- Meilleur jeu 2011 : Football manager 2012
- Localisation : Hainaut
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
Je dois dire que c'est vraiment très bien raconter 

" Nul n'est prophète en son pays"
" Or-Azur toujours assure"
" Or-Azur toujours assure"
- mad
- Godard de la Tartiflette
- Messages : 12011
- Enregistré le : mer. août 18, 2004 3:50 pm
- Localisation : Nantes
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
Merci
Je reprends cet AAR lundi, si ça se trouve je rajouterais même des gros panzers bien huilés
Ou pas

Je reprends cet AAR lundi, si ça se trouve je rajouterais même des gros panzers bien huilés

Ou pas

-
- Calimero
- Messages : 16844
- Enregistré le : mar. août 09, 2005 7:49 pm
- Localisation : De retour dans le sud
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
mad a écrit :Merci![]()
Je reprends cet AAR lundi, si ça se trouve je rajouterais même des gros panzers bien huilés![]()
Ou pas
En voilà un qui a tout compris.



« Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. »
Marc Bloch
Marc Bloch
-
- L'Abbé voyeur
- Messages : 5470
- Enregistré le : mar. août 17, 2004 7:47 pm
- Meilleur jeu 2008 : Le Trone de Fer online
- Meilleur jeu 2009 : Le Trone de Fer online
- Localisation : Une abbaye bien entendu. Paris, sinon.
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
Mad a bien appris le métier à Endemol pour donner au peuple ce qu'il veut 

-
- Humble Posteur
- Messages : 73
- Enregistré le : mar. mai 29, 2012 3:12 pm
- Meilleur jeu 2011 : Football manager 2012
- Localisation : Hainaut
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
panzer panzer !!!!
( tu sauras encore faire passer ton bus dans la circulation panzerienne ??? 


" Nul n'est prophète en son pays"
" Or-Azur toujours assure"
" Or-Azur toujours assure"
Re: Les HistoAARs du conducteur qui ne respectait pas sa dro
En fait ça me fait tellement penser à Stefan Zweig que ça me fout le cafard!mad a écrit :Bon en même temps le but n'est pas non plus d'attraper le cafard quand même