Le Quartier Général

Bientôt sur vos écrans en version remastérisée

C'est parti.

Bon courage ! Il va en falloir !

Foire pas ta préparation d'artillerie sinon ça va etre sanglant

Fingers in the noise.

La préparation d'artillerie est aussi brève qu'inefficace. Pire, les appuis sont des plus réduits, la Navy ne devant tirer que sur ordres des équipes d'observateurs devant débarquer avec les troupes, ce qui n'est pas gagné ...

En attendant, les p'tits bateaux et leurs infortunés occupants approchent du rivage faussement tranquille ...

(Les screens sont pris au tout début du tour N, et représentent la situation du tour N-1 après les phases US et Allemande)

À peine débarqués, les Sherman des 741e et 743e Tank Bn sont pris sous un feu nourri de canons antichars habilement camouflés.
C’est un massacre …
Coincés en bord de plage par les obstacles, les blindés US succombent les uns après les autres aux impacts de 75 et de 88mm, particulièrement devant les sorties D3 et D1.
Au moins vingt-cinq Sherman DD et Sherman Dozer du Génie sont mis en flammes dès les premières minutes.

Les survivants tirent frénétiquement de toutes leurs armes sur les cibles que les chefs de char, buste hors de la tourelle, agrippés à leur 12.7, s’efforcent de repérer, afin de faire autant de dégâts que possible à l’ennemi avant de succomber. Quatre positions nazies sont réduites au silence.

Sur mer, les barreurs des péniches tentent désespérément de regrouper leurs formations, mises à mal par les courants et la mauvaise visibilité. Il faut absolument que les embarcations touchent terre ensemble pour obliger l’ennemi à disperser son feu.

Je me suis toujours demandé pourquoi les assaillants n'avaient pas inondé la plage de fumigènes

mais c'est facile de refaire la bataille , et le monde avec , bien plus tard

Tours 3 et 4 : les Sherman survivants continuent d’échanger des tirs avec les canons nazis repérés, afin de détourner leurs tirs des péniches en approche. Bilan : 6 Sherman détruits, 4 LCA des Cies A et F du 116e Rgt coulés, 2 PaK de 75 réduits au silence.

Tour 5 : les premiers fantassins, trempés, transis de froid et malades du mal de mer, touchent enfin terre. Un PaK de 75 est détruit à Dog White, tandis qu’un LCG démolit un canon de 47 à Easy Red.

Tour 6 : Comme si cela ne suffisait pas, des salves nourries de mortiers, de 105mm et même de 150mm s’abattent sur les péniches en approche et les Sherman déjà bien accablés.

Un Sherman de plus succombe, ainsi qu’un LCVP transportant des mitrailleuses AA du 397e Bn AA.

Ils sont réalistes tous ces antichars 88/L71? C'est le top du top de l'époque, et il me semblait que les forces allemandes du coin avaient en majorité du matos "vide-grenier".

A priori deux 88 seulement à Omaha: un dans le WN61 (sortie E3), et un PaK43 dans le WN72 à l'extrême ouest de la plage, qui doit correspondre au zigoto de la sortie D3 du scénarion:

https://www.jewishvirtuallibrary.org/ma ... maha-beach

Tour 7 : de plus en plus de GI’s débarquent, mais ces mouvements amènent de plus en plus de positions nazies à se dévoiler, principalement des mitrailleuses.
Pratiquement dépourvus d’appuis, les fantassins et les sapeurs ne peuvent faire qu’une chose : fairer avancer un squad qui attire le feu ennemi, balancer une grenade à fumée et faire ramper le reste de la section sous ce couvert.

C’est long, c’est lent, c’est sanglant …
Un PaK de 47 et un autre de 75 ont sont détruits, contre deux LCG.
Les péniches vides repartent à toute allure vers le large pour embarquer un nouveau contingent de soldats attendant anxieusement à bord des transports d’assaut ancrés au large.

Tour 8 : toujours plus de mitrailleuses ennemies se dévoilent, infligeant des pertes et déroutant les squads les uns après les autres.
C’est sur E3 et D3 que la situation est pour l'heure la plus mauvaise.

Ça va nous aider !

Tours 9/10 : toute la première vague d’assaut a maintenant débarqué, et les péniches sont reparties vers les transports d’assaut embarquer les unités suivantes.

Les écrans de fumée placés par l’artillerie navale réduisent un peu la dangerosité des mitrailleuses nazies, mais au moins une demi-douzaine de positions de mortiers ennemis accablent les hommes rassemblés aux endroits les moins exposés aux tirs des mitrailleuses.

La riposte des GI's reste très faible: très peu de squads sont en état et en position de tirer.

Bon , les tubes "bengalore" maintenant pour faire sauter le réseau barbelé et y a plus ka !

"There are two kinds of people who are staying on this beach: those who are dead and those who are going to die. Now let’s get the hell out of here."
Colonel Taylor, 1st US Division, 6 Juin 1944


re Dans Le Jour le plus long, la citation est créditée par erreur au General Cota, interprété par R Mitchum

Tours 11 et 12: je sais, c'est toujours pas la Blitzkrieg

E3 : on continue à prendre lentement position.


E1 : le feu ennemi n’est pas très dense, mais on manque de moyens pour avancer.


D3 : une première casemate ennemie a été détruite par la Cie F du 116e !


D1 : c’est ici que ça bouge enfin : une section du 121e Eng Bn parvient à se hisser en haut de l’escarpement sans être trop molestée, puis à s’approcher subrepticement d’une position de fantassins ennemis. Pas de pitié : les sapeurs passent la tranchée au lance-flammes ! Le feu au pantalon et pris de panique, les Krauts déguerpissent sans demander leur reste !


Sur leur élan, ces braves partent à l’assaut d’un bunker renfermant un Pak de 75 : charges de démolition et lance-flammes font merveille : le bunker est pulvérisé !
Sans mitrailleuse, les sapeurs sont cependant pris sous le feu d’autres fantassins nazis tapis dans les tranchées. La Cie B du 116e Rgt se hisse à son tour au sommet pour épauler le Génie.

Bravo !

Et maintenant direction Berlin

E3 : deux casemates ont été détruites par des assauts directs, permettant aux GI’s de se hisser sur le remblai de galets juste à l’est de la sortie. Il s’agit maintenant de réduire au silence la 2e ligne de défense avant de revenir attaquer les positions interdisant l’accès direct à la sortie.



E1 : on attend toujours des renforts. Le 299e Eng Bn s’est infiltré et attaque une casemate juste derrière la route côtière. La Cie G du 116e, appuyée par quelques Sherman, a forcé l’accès direct à la sortie.



D3 : une deuxième casemate détruite par la Cie / 116e ! Puis une autre par le 146e Eng Bn juste à l’entrée de Les Moulins. La Cie F / 116e en profite pour nettoyer la tranchée de 2e ligne. Le 146e Eng Bn est bloqué à l’ouest de la sortie, mais une demi-douzaine de Sherman s’apprêtent à lui donner la main. Le 112e Eng Bn a trouvé une faille dans les positions nazies et a atteint les villas côtières.



D1 : le 146e Eng Bn et la Cie A / 116e ont dégagé la sortie, détruisant encore un Pak 88. Le 121e Eng Bn et la Cie B / 116e avancent lentement à l’extrémité ouest.
Le Général Cota prend la décision d’orienter vers cette sortie la totalité du 5e Rangers Bn, pour l’heure toujours balloté dans les péniches.

Ca commence à se décanter ... tu as combien de tours, parce qu'il y a des objectifs à l'arrière de la côte qui paraissent inaccessibles, au vu de la vitesse de progression ?

Le scénario fait 60 tours, et c'est vrai que la progression est douloureusement lente à cause du terrain: escarpements, obstacles, ... La plupart du temps, un squad ne peut avancer que d'une case et ne dispose après que de très peu de tirs.

Je ne compte pas atteindre les objectifs les plus éloignés: plutôt essayer de prendre à revers les positions qui tiennent toujours la plage avec les unités qui parviennent à sortir des plages.

Il est temps que la 2ème vague arrive: beaucoup de squads deviennent impossible à rallier à cause des pertes ou d'un niveau de suppression trop important

F1 : Complètement à l’est de la plage se trouve la « fausse » sortie F1, car la route y débouchant ne permet pas un accès direct aux véhicules. Plusieurs compagnies du 16e Rgt et des sections du 20e Eng Bn y ont cependant débarqué. Si les positions ennemies ne sont pas très denses , le terrain y est difficile et l’avance des plus lentes.
De plus, une casemate située à la toute extrémité est s’est révélée particulièrement coriace à réduire, résistant à de nombreux assauts directs menés par une demi-douzaine de squads . Elle vient enfin de succomber à une charge de démolition, après avoir hélas causé de lourdes pertes chez ses assaillants.
Un peu plus à l’ouest, la Cie G / 16e Rgt et le 299e Eng Bn s’avancent sans résistance vers les premières haies.
Des LCVP restent en attente au bord de la plage, appuyant de leurs .50 la progression des GI’s.
Le principal objectif dans ce secteur est la destruction des mortiers ennemis, dont au moins quatre positions ont été repérées.



E3 : GI’s et sapeurs tentent de déborder les défenses de la sortie par l’est, trois casemates interdisant toujours l’accès direct à la sortie et bloquant la Cie E du 16e Rgt derrière les galets.



E1 : un bunker détruit par un Sherman. Les premières squads des 299e Eng Bn et Cie G / 116e Rgt sont désormais trop affaiblies pour progresser davantage et marquent le pas. Plusieurs Sherman les ont suivies, mais faute d’appui d’infanterie suffisant, n’osent pas s’avancer plus loin de crainte de tomber sur un Pak ou un Panzerfaut non décelé.
La deuxième vague commence à débarquer, sous la forme de la Cie L / 116e Rgt.



D3 : les restes de la première section de la Cie F / 116e Rgt sont bloqués par la deuxième ligne de tranchées. A l’est de cette position, un bunker armé d’un Pak de 75 reste une menace pour les péniches amenant les renforts. Le 112e et le 146e Eng Bn nettoient l’ouest de la sortie, appuyés par les tirs à courte distance de plusieurs Sherman, qui ne peuvent encore s’engager sur la route.
Les trois autres sections de la Cie F / 116e Rgt viennent de débarquer et se hâtent de traverser la plage pour épauler leurs camarades.



D1 : la dernière casemate à l’ouest de la sortie est enfin détruite, ce qui permet aux renforts de débarquer sans être molestés. Une section du 121e Eng Bn atteint la route, appuyée par des mitrailleuses de .30.
Devant la sortie, les survivants de la première vague attendent les renforts, soutenus par deux Sherman DD. La Cie C / 116e Rgt vient justement de débarquer.
A l’extrémité ouest, le 121e Eng Bn et la Cie B / 116e Rgt avancent sans opposition, mais avec appréhension dans un territoire inconnu : hedgerows !

F1 : on avance mètre par mètre à l’Extrême est, dans un terrain très accidenté. Une grande tranchée ennemie continue à entraver l’avance. Une bonne partie de l’artillerie et des mortiers en état de tirer est dirigée contre elle, tandis que des éléments de la Cie G / 16e Rgt et du 299e Eng Bn tente de la déborder par l’ouest.


E3 : peu de changements, on tente toujours de déborder les trois casemates bloquant la sortie pour les prendre à revers. Un Sherman solitaire s’acharne sur une casemate à bout portant sans parvenir à en venir à bout.


E1 : on espère bientôt en finir avec les défenses de l’ouest de la sortie. Côté est, on bataille toujours contre une position nazie, avec l’appui de quelques chars qui ont pu s’avancer. La Cie L du 116e Rgt arrive en renfort.


D3 : les défenses du côté est de la sortie sont encore actives, avec au moins un PaK de 75 et un canon court de 75. La Cie I du 116e arrive pour appuyer la Cie F complètement épuisée. Côté ouest, le 146e Eng Bn a anéanti les derniers défenseurs ennemis, et le 112e Eng Bn progresse derrière une haie.


D1 : quelques Sherman DD et les restes de la Cie A / 116e Rgt affrontent des ennemis embusqués dans des maisons à l’entrée de Vierville. La Cie C / 116e Rgt arrive en soutien.
La Cie B / 116e Rgt atteint sans opposition la route en dur menant au centre de Vierville.

F1 : la grande tranchée qui a longtemps bloqué l’avance est presque entièrement nettoyée, et la route côtière en vue. Des positions de mortiers vont bientôt faire les frais de la colère des GI’s.
Une section du 299e Eng Bn est bloquée par une MG42. Armés simplement de carabines M1, de lance-flammes et de charges de démolition, les sapeurs sont mal adaptés à une avance à découvert.


E3 : deux des trois casemates bloquant la sortie ont succombé, il en reste une dernière qui empêche toujours les renforts de débarquer. Les sections les plus avancées ont avancé de plus d’un kilomètre à l’intérieur des terres.


E1 : la grande position à l’est de la sortie ne résiste plus beaucoup. La Cie L / 116e Rgt franchit la sortie tandis que la Cie A / 16e Rgt débarque des péniches.


D3 : les Cie F et I du 116e Rgt passent la sortie. Au moins quatre casemates ou bunkers restent à détruire dans ce secteur. Le 146e Eng Bn va assaillir des positions de mortiers.


D1 : un gros bouchon est rencontré à la sortie de Vierville, centré autour d’un bunker armé d’un PaK 75. Celui empêche la dizaine de Sherman disponibles de prêter main forte aux fantassins. La Cie B / 116e Rgt effectue un mouvement tournant pour prendre l’ennemi à revers.

F1 : sapeurs et GI’s se font plaisir en anéantissant des positions de mortiers. Dans ce secteur, l’objectif sera la prise de Cabourg, dont l’approche est défendue par des squads ennemies isolées, mais dont les MG42 clouent sur place les imprudents.


E3 : la sortie est à présent entièrement dégagée. La Cie B du 16e Rgt s’y engage rapidement. On espère atteindre le centre de Colleville-sur-Mer avant la tombée de la nuit, mais il reste plus de 800 mètres à couvrir.


E1 : on se bat toujours pour la grande position ennemie à l’est de la sortie, une grosse section ennemie tentant même une contre-attaque. La Cie A du 16e Rgt se regroupe sur la plage.


D3 : une petite dizaine de Sherman se pressent sur le chemin partant de la sortie, escortés par les GI’s pour leur éviter toute embuscade à coups de Panzerfaust. Les fantassins profitent eux de l’appui des mitrailleuses des blindés pour attaquer un bouchon centré sur une casemate.


D1 : on tente de prendre le centre de Vierville-sur-Mer. La Cie B du 116e Rgt manœuvre pour attaquer par l’ouest et menacer également le château de Vaumicel qui doit certainement être occupé en force.

TOUR 38:

F1 : on avance vers Cabourg en repoussant quelques squads ennemis visiblement sorties de leurs positions retranchées pour contre-attaquer, mais à découvert, la supériorité numérique US fait pencher la balance. La Cie I du 16e Rgt a débarqué, dernier renfort pour ce secteur.


E3 : progression vers Colleville. Une casemate en bloque l’approche, il va falloir manœuvrer pour éviter des pertes.


E1 : deux canons d’infanterie de 15cm engagent à vue les sapeurs et les GI’s qui viennent de conquérir la position ennemie à l’est de la sortie. Le 5e Rangers Bn est en plein débarquement.


D3 : l’avance marque le pas dans ce secteur, faute d’effectifs suffisants. On fait avancer les quelques Sherman qui ont pu passer pour relancer la progression.


D1 : le château de Vaumicel reste l’objectif. Une dizaine de Sherman reste bloquée en arrière par des obstacles non dégagés et l’étroitesse des chemins normands.

TOUR 42:

F1 : Cabourg a été pris par les 1er et 299e Eng Bn. Les sections de tête marquent le pas pour permettre aux renforts des Cies C et I du 16e Rgt de rejoindre le front.


E3 : Les GI’s sont presque entrés dans Colleville-sur-Mer, en contournant par l’est la casemate qui en défend encore l’entrée directe.


E1 : Une grosse section allemande contre-attaque vers la sortie, obligeant à détourner vers elle plusieurs unités. Le 5e Rangers Bn se hâte vers la sortie, mais il n’aura probablement pas l’occasion de se battre. Les deux canons de 15cm repérés sont toujours actifs et vont devoir être neutralisés.


D3 : Appuyés par quelques chars, la Cie I / 116e Rgt repousse des squads ennemis en fuite le long de la route.


D1 : le château de Vaumicel devrait être prochainement occupé. Ses défenseurs ont manifestement eu la mauvaise idée d’en sortir pour contre-attaquer et ont été taillés en pièces. Quelques irréductibles s’accrochent au hameau du Hamel au Prêtre. Plusieurs des Sherman survivants se mettent en route pour les prendre à revers. Mention spéciale à une section du 146e Eng Bn qui vient de réduire en cendre sa septième position de mortiers.

Le petit bois derrière chez moi ......

http://omaha-vierville.com/Webvierville ... is1944.htm

Vierville a été prise. Il est temps, je fatigue

Breaking news

Et bien bravo !

Tu as pulvérisé ces nazis !

Fin du scénario au tour 52, du fait qu’il ne reste plus guère d’Allemands en état de combattre.

Résultat : un match nul en termes de points et de pertes



Les Américains ont réussi à briser les défenses de la plage et à avancer à l’intérieur de terres, mais pas aussi loin que planifié, et au prix de pertes importantes et d’unités très désorganisées.
Les Allemands de leur côté échouent complètement dans leur stratégie de repousser les envahisseurs sur les plages, et y laissent la quasi totalité des effectifs engagés.

La profondeur de l’avance est assez conforme à la réalité, environ 2 kilomètres suivant les secteurs.



Les pertes US : 1397 fantassins, sapeurs, tankistes, servants de mortiers, plus une trentaine de Sherman.
Ces pertes sont donc inférieures à la réalité (environ 2000 hommes pour la journée), mais WinSPWW2 est limité à 500 unités par camp (L’IA s’en octroyant 20 % pour acheter les péniches), et ne simule pas le débarquement des régiments suivants qui ont eux aussi bien soufferts.

Les pertes Allemandes : 1332 hommes, une trentaine de canons et mortiers, une trentaine de casemates et bunkers.

Ce qui m’a aidé :

- D’avoir constamment une vue globale du bordel de la situation, contrairement au haut commandement US qui ne savait pratiquement rien.
- De décider assez tôt d’attaquer les sorties de part et d’autre des débouchés sur les plages, et non directement en face.
- Une fois un trou fait, de se rabattre sur les flancs pour prendre à revers les défenses.
- D’avoir détruit la plupart des positions de mortiers, ce qui a réduit grandement les pertes chez les troupes entassées sur les plages.
- D’avoir détruit (coup de bol) sur D1 une équipe d’observateurs d’artillerie qui devait avoir une vue dégagée sur toute la plage.
- De placer des écrans de fumée entre les casemates du front de mer et les fortifications en deuxième rideau, ce qui m’a permis d’attaquer les premières sans être trop gêné par les deuxièmes.

Ce qui ne m’a pas aidé :

- D’avoir utilisé tardivement les écrans de fumée,
- D’avoir fait avancer trop vite les premières sections débarquées, qui se sont faits massacrer par les feux concentrés des casemates. Il eut mieux valu les laisser au bord de la plage, attendre l’arrivée d’autres unités, puis faire progresser le plus possible de troupes ensemble pour diviser le feu allemand.
- La vraie mauvaise bonne idée : détourner tout le 5e Bataillon de Rangers de ses zones d’arrivée initiales pour l’envoyer en bloc vers la sortie E1, qui semblait la moins défendue. Il aura fallu une quinzaine de tours aux péniches pour se trainer jusque là, puis les Rangers ont ensuite bouchonné pour passer la sortie. Au final, ces guerriers d’élite n’ont pratiquement pas tiré un coup de fusil …

Et aussi :

Vive le combat interarmes : l’artillerie tend un écran de fumée global, l’infanterie balance des grenades à fumée devant les bunkers antichars, les Sherman s’en prennent aux casemates bourrées de mitrailleuses, puis l’infanterie peut prendre d’assaut les bunkers AT. Bien qu’ayant des chances de mettre au but très faibles, les Sherman sont parvenus, à la longue, à détruire des positions clé.

Les squads US d’Omaha sont optimisées pour le combat rapproché contre des positions fortifiées, avec beaucoup de lance-flammes et de charges de démolition. Revers de la médaille, elles en sont alourdies (4 points de mouvement/tour contre 6 pour une squad régulière, et 7 pour les fringants Rangers). Très peu de mitrailleuses de .30 aussi (sauf pour les Rangers …), ne laissant que les BAR comme armement collectif.

Le terrain (obstacles, fortes pentes, trous d’obus, les haies …) est très pénalisant pour l’attaquant : bien souvent, la progression ne dépassait pas une case par tour.

La MG42 est vraiment la reine du champ de bataille des petites unités. Une squad allemande avec une seule de ces armes cloue au sol sans problème une section US complète. Les BAR ne font absolument pas le poids.

Le « Mur de l’Atlantique » est vraiment une ligne avec tous les désavantages inhérents à ce type de défense : une fois un trou de fait, c’est tout le dispositif qui est condamné.

Au final, le scénario rend assez bien la boucherie et le chaos des premières heures : les 12/15 tours initiaux sont très éprouvants pour l’attaquant, les positions allemandes ne se découvrent que graduellement, et on se demande souvent comment on va faire pour s’en sortir.

Les positions allemandes initiales: un scénario parfait pour l'IA qui n'a qu'à rester le cul dans ses tranchées à tirer sur tout ce qui bouge ...

Bravo, belle bagarre ! J'ai toujours trouvé les conditions de victoire particulièrement sévères dans les SP ( tu lui casses tout et prends tous les objectifs, et tu t'en sors avec un nul ), ça m'a souvent énervé dans les campagnes dynamiques qui échouaient pour un malheureux Panther non détruit !