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Le quatrième rivage

Posté : mer. févr. 19, 2020 9:16 am
par Antonius
Début septembre 1940, les forces italiennes du général Grazianni s'étaient lancé dans une offensive en Egypte. Après avoir avancé avec difficulté de 80Km en territoire britannique, les italiens s'arrêtèrent, faute de ravitaillement. Ils s'enterrèrent et s'organisèrent autour de points fortifiés et attendirent sans plus rien faire. Après s'être ressaisit grâce aux trois mois d'inaction italienne, les anglais rassemblèrent leurs forces en Egypte et préparèrent un coup de mains sur la ligne fortifié, malgré leurs forces nettement inférieurs en nombre. Ce coup de main réussis au delà de toute les espérance et l'histoire le retiendra sous le nom d' "opération Compass"

Je jouerai les italiens face aux britannique et tenterai d'éviter le désastre historique.

1. Nibeiwa, 9 décembre 1940
Le 9 décembre 1940, au matin, le 7ème Royal Tank Regiment et la 4ème division indienne attaquèrent la position fortifié de Nibeiwa. A l'intérieur du "fort", le "grouppe Maletti", les éléments mobiles de la 10ème armée de Grazianni. Des chars, des camions et des véhicules de reconnaissance qui feront gravement défaut a l'armée italienne si celle ci compte reprendre une offensive. Les italiens sont certes surpris et ensommeillé par cette attaque inattendu et matinal mais le général Maletti est prêt à payer de sa personne pour organiser la défense et inspirer ses soldats.

Re: Le quatrième rivage

Posté : mer. févr. 19, 2020 9:30 am
par SeNTEnZa
c'est sur quel jeu ?
bonne chance :signal:

Re: Le quatrième rivage

Posté : mer. févr. 19, 2020 10:33 am
par Antonius
Mémoire 44.

Les positions italiennes sont bien protéger: sacs de sables, artillerie, fils barbelés et champs de mine. En plus, deux unités de chars et une couverture aérienne complète le tableau.

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Le problème vient des nombreux blindés Mathilda anglais (4 unités!) qui franchiront sans sourcillé les barbelés et les détruirons pour l'infanterie. En plus, leur grande solidité posera problème pour leur destruction car aucune arme antichar digne de ce nom n'est disponible.
L'autre problème, et non des moindre, vient de la fragilité psychologique du commandement italien: chaque unité perdu me fera perdre une carte, limitant de plus en plus mes choix stratégiques.

Au niveau du terrain, il y a un village près de l'oasis, sous contrôle italien, ainsi que 3 accident de terrain infranchissable, côté britannique.
Le vainqueur est celui qui engrangera le premier 4 médaille.

Re: Le quatrième rivage

Posté : mer. févr. 19, 2020 11:25 am
par Antonius
Tour 1

Les britanniques, mathildas en tête, s'approchent du flanc droit italien. Les blindés, s'apprêtant a franchir les barbelés, donnent de leurs canons sur les positions italiennes avancés. L'effet de surprise semble total: les pertes italiennes sont conséquentes...

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1 perte sur mon infanterie sur deux dés.

Malheureusement pour les britanniques, Fabio Luccini, qui avait un peu de retard sur sa patrouille, trouve ce moment propice pour survolé le camp de Nibeiwa avec son Folgore… Apercevant les chars britanniques, il décide de dévier sa trajectoire et de plonger sur eux. Il ne regarde pas a la dépense et vide les deux tiers de ses munitions sur eux, affolant équipage et soldats indiens… C'est le moment que choisis l'artillerie italienne pour donner le coup de grâce: les obus s'abattirent sur les chars, les détruisant les uns après les autres, sans que ces derniers n'ai atteint les barbelés… Fabio Luccini, bien qu'inquiet du peu de munition qu'il lui reste, continue de survoler le champs de bataille, a l'affut d'une prochaine proie.

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1-0 pour moi :o: L'aviation est extrêmement puissante avec l'extension si j'en juge par cette entrée fracassante. Par contre on a que 6 munitions par avion et là j'en ai déjà utilisé 4. Je vais bientôt devoir le renvoyer alors que mon adversaire va sortir le sien.

Ps: cette partie se déroule chez un amis, a même le sol avec un espace assez restreint :? Le confort n'est pas au rendez vous.

Re: Le quatrième rivage

Posté : mer. févr. 19, 2020 11:29 am
par griffon
Non mais les flèches sur les screens apportent beaucoup au cr ! ;)

Re: Le quatrième rivage

Posté : mer. févr. 19, 2020 12:03 pm
par Dolfo
Où posez-vous les bières ? 🍺😄

Re: Le quatrième rivage

Posté : ven. févr. 21, 2020 1:16 am
par Antonius
Tour 2

Le spitfire, chargé du soutient et de la protection de la force anglaise, intervint promptement. Mitraillant au passage, sans réel efficacité au demeurant, les forces italiennes, le chasseur anglais fonce sur son adversaire italien. Un balais aérien s'engage alors, dans lequel l'anglais semble avoir le dessus: une rafale atteint l'avion italien et de la fumée s'échappe de son moteur. Fabio Luccini braque, prend de la hauteur, et fonçant dans le ciel bleu, disparut de la vision de son adversaire.

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Plusieurs chose a retenir: les avions ne peuvent être attaquer qu'au corps a corps. Un avion attaque les unités aux sols avec des munitions (en nombre limité) aux différents effet. Les balles touchent sur le symbole de l'unité uniquement, les bombes touchent avec la grenade en plus. Chaque munition représente 1 dé, et une seule munition peut être affecter par case. Ceci n'est valable que pour une attaque standard. Une attaque boosté par une carte adéquat peu modifier le nombre de dé par munition, le nombre de munition par case et ajouté l'étoile comme touche supplémentaire.
Lors d'un duel aérien, un avion attaque avec sa valeur de duel, allant de 3 dés pour un chasseur à 1 pour un bombardier. Pour toucher un avion, il faut réussir a obtenir sur son ou ses dés une étoile. Tout les dés qui ont obtenue une étoile sont relancé et si on retrouve une étoile, l'avion est détruit.
La mon adversaire a tiré 1 étoile, suivit d'un drapeau: mon avion est retiré du plateau sans être détruit et peu donc être ramené à mon tour, ravitaillé en munition :o:


Le pilote italien, achevant un looping, fonce sur l'infanterie indienne, qu'il arrose de munitions. Ces dernier fuit l'avion italien et se dispersent, rompant leur formation. Satisfait, Fabbio Luccini redresse son appareil avant d'arriver dans la queue de son adversaire…
Là, il stabilise sa visé et de quelques rafale bien ajusté, découpe les ailes de cet impudent, l'envoyant au tapis.

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2-0.... Ouch. Pas facile pourtant d'obtenir 2 étoiles d'affilé. Là je reconnait que la chance joue bien plus que la stratégie.

Re: Le quatrième rivage

Posté : sam. févr. 22, 2020 10:19 am
par aheuc
AAR super passionnant merci :ok:
J'espère que tu vas être victorieux

Re: Le quatrième rivage

Posté : sam. févr. 22, 2020 9:24 pm
par Antonius
Tour 3

Les anglais donnent enfin le véritable assaut: les mathildas franchissent de partout le périmètre défensif italien, écrasant les barbelés sous leurs chenilles tout en matraquant de leur canon les courageux défenseurs italiens. Sur le flanc gauche, l'infanterie italienne est pulvérisé par l'artillerie britannique, tandis que sur le flanc droit, les 36 chars M11/39 (Il y a nibeiwa les 3/4 du parc blindé italien -si on oublie les tankettes- et l'intégralité de celui de Libye. Les 28 restants sont en Ethiopie.) entrent dans un redoutable combat de blindé contre les Mathildas. Las, leur canon n'est pas assez puissant pour les lourds chars anglais, et les pertes italiennes s'accumulent.


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Ayant perdu une unité, je doit jeter une carte sur les 4 que je possède: je ne tourne plus qu'à 3 cartes.


Heureusement, les canons italiens rentrent en action, et, avec leur appuis, mais aussi en tirant sur les chars britannique à porté faible, les italiens parviennent à rendre les coups. Afin de maintenir son avantage sur les italiens, le commandant les chars fait reculer son groupe afin d'éviter un combat de char au "corps à corps" qui n'avantagerai que les italiens.

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Je ne suis pas convaincu par mon jet. En plus, à ce stade, tout peut encore basculer car avec le malus italien, l'effet boule de neige tourne à plein régime.

Tour 4

Quelque part dans le désert, l'artillerie lourde anglaise donne de la voie. Son objectif? L'artillerie italienne du fort. Elle compte sur les donnés de son observateur pour frapper avec justesse mais son observateur a été abattu (par Fabio). Utilisant les seuls donnés (périmés) qu'elle à, elle tire… Et ne touche rien, ses obus tombant trop loin de ses objectifs.

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C'est ici que mon adversaire perd la partie. Cet échec sur une bonne carte ne peux pas être compensé car la partie est trop courte (4 médaille)! En plus, la perte d'une unité pour moi aurait encore réduit ma marge de manœuvre.

Le moteur de Fabio commence à inquiéter drôlement le pilote mais, après tout, sa soute est encore pleine de munition… Pourquoi pas une dernière passe avant de partir? Le pilote fait une passe habile sur les chars et les soldats indiens, entrainant la dispersion totale de ces derniers. C'est le cœur léger et sans munition que notre aviateur fait route vers sa base.

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3-1 pour moi. La carte ajoutant les grenades au chiffre des pertes pour les balles (et multipliant par deux le nombre de dés) a été d'une grande aide.


Tour 5

Malheureusement, le pilote italien réalise un peu tard que sa trajectoire le mène prêt de l'artillerie ennemie, et donc de sa DCA… Les obus explosent partout autour de l'appareil qui finit par être pulvérisé. Fabio n'aura pas gouté longtemps a sa victoire: la destruction soudaine de son appareil l'a empêcher de s'éjecté. Saluons le héros du jour, tomber au combat. Il aura bien mérité sa médaille. Dommage qu'elle soit a titre posthume et que nous ayons perdu notre premier as (c'est encore le seul a avoir obtenu une victoire :o: ).

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3-2. Je passe a deux cartes. J'ai amené par erreur mon avion a porté de son artillerie, qui tire à 4 dés sur les avions… Fabio n'avait aucune chance.

La joie anglaise est de courte duré: chars italiens et artillerie frappent avec fureur les matildas pour venger leur héros tombé. Un "Ghibli" (oui comme le studio :o: ) appelé par le général Maletti arrive même pour leur prêter assistance! L'offensive est alors stoppé: les pertes blindés sont lourde et les italiens désormais alertés. Il est inutile d'insister. Cependant, du côté italien, on sait que la situation est intenable: les forces anglaise sont plus nombreuse que prévu, leur blindés meilleurs et les stocks de munitions sont déjà bas en raison d'un ravitaillement par trop insuffisant. Les troupes italiennes, sur ordre du général Maletti, décident d'abandonner la position aux anglais à la faveur de la nuit.

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4-2

Lors d'un prochain combat je pourrait faire intervenir un groupe de char, ces derniers n'ayant pas été détruit à Nibeiwa.

Re: Le quatrième rivage

Posté : dim. mai 24, 2020 8:33 am
par Antonius
2.Sidi Barani, 10 décembre 1940

Malgré la difficile prise de Nibeiwa, le général O'connor a découvert deux choses: que les blindés italiens sont faibles et peux nombreux par rapport aux britanniques, que les italiens perdent confiance rapidement et lâchent prise après une attaque soutenue. Même si les combats pourront être dur, comme en témoigne la première bataille, il est raisonnablement envisageable de chassé les italiens de la Marmarique.


Sidi Barani (à droite) est défendu par la 4ème division de Chemise Noire, en élément, en théorie d'élite, composé de fanatiques du parti fasciste. L'unité ne brille pas du tout par sa compétence et son courage mais est néanmoins bien équipé, en particulier en canon.
Maktila (à gauche) est défendu par la 1ère division Libyenne, moins bien équipé, mais bénéficiant, comme les chemises noires, d'importants travaux de fortifications.
Barbelé, mines, murs, fossé et sacs de sable, de quoi rendre la position inexpugnable pensaient les italiens.
Mais les nouvelles vont vites dans le désert, par l'intermédiaire du général Maletti, venu se réfugier à Sidi Barani avec les troupes ayant échapper aux britanniques à Nibeiwa. Ces chars, l'expérience et le courage du général Maletti seront sans nul doute nécessaire pour insuffler aux chemises noire la force de repousser l'assaut implacable des britanniques.

Le 10 décembre, O Connor s'approche des deux cités par le sud, depuis le désert profond. Le général Selby, et sa troupes hétéroclite composé de bataillon gratté dans plusieurs divisions, attaquera Maktila.
O'connor en personne dirigera l'attaque sur Sidi Barani avec l'appui du 7ème régiment royal de blindé et de ses Mathilda, de la 16ème brigade d'infanterie et de la 4ème brigade blindé et son artillerie.
Wawell, pour assurer la réussite à coup sur de l'opération, a dépêché depuis Alexandrie, les deux monitors de la RN: le Terror et l'Erebus (8 500 tonnes chacun), qui seront chargé de bombarder les positions italiennes avec leurs tourelles de 380 mm (les mêmes que pour un cuirassé!).

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Les chars de O'Connor ont souffert (jet d'attrition deux batailles perdu): les affrontement avec les italiens et les conditions difficile du désert ont prélevé leur tribut.

Re: Le quatrième rivage

Posté : dim. mai 24, 2020 10:28 am
par Antonius
Je possède 4 carte et je peu en perdre trois en vertu des règles italiennes. Mon adversaire en a 6. J'ai fais une superbe pioche: artillerie et fusillade qui sont excellent en ce cas précis car j'ai beaucoup d'artillerie! L'objectif est de détruire 7 unités adverse (ou 6 et prendre Sidi Barani pour mon adversaire).

Tour 1

Alors que les chemises noires ont les yeux fixés sur les forces britanniques qui s'approchent lentement de leurs position, un lourd vrombissement se fait entendre: une escadrille de redoutable bombardier Wellington s'approche de Sidi Barani. Ces bombardiers, les mêmes qui ont bombardé Berlin cette année, peuvent faire de lourd dégâts, même sur des positions fortifiés! Les chapelets de bombes tombent et les explosions retentissent partout dans la ville. Des hommes sont déchiquetés, des chars sont détruits. Maletti tente de ramener les hommes au calme et entreprend l'évacuation en bon ordre d'une unité d'artillerie, particulièrement visé par les bombes, en direction de la mer. En effet, les observateurs italiens ont repéré les deux navires britanniques, et le général profite de l'évacuation pour faire mettre en batterie la pièce de façon optimal. L'ordre est bientôt donné par le commandement italien à toute l'artillerie de viser les navires, et d'y mettre le paquet! Les obus sifflent, et explosent, soulevant de gigantesque gerbes d'eau. L'Erebus tente de manœuvré sous les coups de canons afin d'échapper à la fureur de l'artillerie italienne, mais, pris en travers par la batterie installé par le général Maletti à laquelle la manœuvre avait offert le flanc, l'Erebus prend un mauvais coup. Une brèche a été ouverte dans la coque, au niveau du moteur. Si les pompes parviennent encore à maitrisé la monter de l'eau, le moteur crachote: il faut le réparer d'urgence. Hélas, devenu brutalement plus lent, l'artillerie italienne se fait plus précise. Un second coup, un troisième, un autre et encore un autre! Les obus continuent de pleuvoir sur le navire, pourtant déjà toucher à mort. Un panache de fumée noire s'échappe de lui tandis qu'il se renverse lentement, emportant avec lui son équipage. Sur les plages italiennes, on hurle de joie!

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Tour 2

Pendant ce temps, les mécaniciens du 4ème blindé travaillait d'arrache-pied pour retaper les tanks, victimes précédentes des artilleurs italiens, bénissant le ciel que ces derniers aient tourné leurs canons ailleurs. Ils ne pouvaient pas savoir quel drame était en train de ce jouer à ce moment là, et à quel prix était payé ce répits. Toujours est-il que presque tout les chars furent remis en états. Bien souvent il s'agissait de réparation de fortune, mais les chars pouvaient a nouveau se déplacer et combattre, ce qu'il ne manquèrent pas. En effet la 4ème blindé, alors que les fracas des canons tonnaient toujours se mis en route en direction de Sidi Barani. Son rôle: établir une tête de pont pour l'infanterie en dégageant les barbelés et en asticotant les italiens au passages. Les chars arrivèrent sans encombre jusqu'au première positions italiennes quand tout a coup le sifflement des obus suivie de gigantesques explosion. Les chars fraichement réparé furent anéantie, et bien souvent leur équipage avec. Les canons, qui en avaient terminé avec l'Erebus, s'étaient trouvé une nouvelle cible! Quelques chars parvinrent a se mettre à l'abris dans une ancienne position italienne, abandonnée à l'approche des anglais. Mais un autre drame ce nouais au même moment: le Terror, lui aussi bombardé par les canons italiens, ayant pris connaissance du tragique destin de son sistership, pris la direction du large, aussi vite que lui permettait les voies d'eau que l'artillerie avait ouvert dans sa coque. Le capitaine du navire se rongeait les sangs devant la trop lente fuite de son navire et voyait lentement arrivé le moment fatidique de l'évacuation et du sabordage. Juste 10 minutes, 10 minutes sans trop de casse, 10 minute de chance et nous seront trop loin et nous pourrons colmater les brèches.

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Re: Le quatrième rivage

Posté : jeu. mai 28, 2020 5:07 am
par Antonius
Tour 3

Les hommes de la première division libyenne virent enfin les premiers anglais pénétré leur périmètre défensif. Des chars! Ceux ci, évitant les champs de mine, écrasèrent méthodiquement les barbelés, ne se préoccupant même pas des défenseurs italiens qui tiraient pourtant sur eux. Défenseurs qui ne pouvaient bénéficié de l'aide des canons: ceux ci étaient trop occupé. En effet, le monitor anglais était presque hors de portée, malgré une allure de plus en plus lente, et les artilleurs avaient désormais un mal fou à le viser. Il fallut se rendre à l'évidence: les anglais étaient désormais hors de porté et les artilleurs se laissaient aller au découragement. Tout a coup un observateur cria. Les anglais, regroupé sur le pont, descendait des canot à la mer. Le Terror touché à mort avait été achevé par son équipage qui, hors de porté, rejoignaient les leurs. Vittoria per al regno d'Italia!

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Le tour adverse peut sembler mauvais mais en fait répond a 3 objectif plutôt bon: détruire les barbelés pour l'infanterie. Les barbelés stoppent l'infanterie, interdise à celle ci d'attaquer et offre un bonus de combat pour tout ennemie qui la cible. Obtenir une carte avion (les siennes ne sont pas bonne ou pertinentes) et obtenir une bonne carte attaque. Je fais d'ailleurs pareil ensuite :mrgreen:

Re: Le quatrième rivage

Posté : jeu. mai 28, 2020 7:30 am
par Boudi
Tes photos sont beaucoup plus nettes que celles de février. :ok:

Re: Le quatrième rivage

Posté : jeu. mai 28, 2020 8:12 am
par Antonius
En effet. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.


Tour 4

Les blindés britannique se lancent à l'assaut! Le groupe Selby continue d'écrasé les barbelés mais se permet quelques tir sans conséquence en direction de Maktila. La 4ème brigade blindée fait de même à Sidi Barani mais se heurte dans la manœuvre au groupe Maletti qui à entre temps récupéré son général. Une fois encore, les chars italiens sont surclassés. Contraint à la retraite afin d'évité la destruction des derniers blindés italiens de Libye, Maletti se repositionna dans la petite forêt qui jouxte la ville. Il rendra rapidement cette position imprenable pour les britanniques et restera en permanence une épine dans leur flanc jusqu'à la fin de la bataille. En effet, ce qui restait de la 4ème brigade en fit immédiatement les frais: ralentie dans leur poursuite par les canons italiens, les chars britanniques furent surpris par la contre attaque de Maletti en forêt. Le résultat fut sans appel: la 4ème, incapable de toucher les italiens camouflé dans les arbres, fit un demi tour désespéré mais n'échappa pas à l'anéantissement de ses chars.
La RTR, elle s'engagea prudemment dans un champs de mine. Quelle ne fut la surprise de leur commandant en constant qu'il n'y en avait pas! Mais il ne fut pas autant surpris que le commandant italien qui avait ordonné de miné la zone. Les soldats responsables du minage, recru de fatigue ou tir-au-flanc, s'était tout bonnement contenté de planté les panneaux puis s'étaient mis à joué au carte à l'ombre de palmiers après avoir balancé les mines dans un coin…
Alerté de l'attaque, Tobrouk avait envoyé un soutient aérien. 3 bombardier Ghibli chargé de détruire les chars. Las, la RTR était particulièrement bien équipé et possédait dans ses rangs quelques DCA motorisés (carte "DCA camouflé"). Ils abattirent sans effort les lents bombardiers au grand dam des troupes italiennes.

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Arf, mon avion n'a pas fait long feu: une médaille pour mon adversaire, une carte en moins pour moi. Le faux champs de mine est aussi un coup dur. Heureusement, je maintient mon avantage avec la destruction d'une unité de blindé. 3 à 1

Re: Le quatrième rivage

Posté : jeu. mai 28, 2020 9:43 am
par mad
J'aime beaucoup le mélange Jeu de plateau réel / retouche infographique pour la compéhension des actions :ok:

Re: Le quatrième rivage

Posté : jeu. mai 28, 2020 8:36 pm
par Antonius
Tour 4

Les chars anglais restants attaquent sur tout les fronts. Sans succès à Sidi Barani, où le RTR s'en prend aux canons de Maletti sans parvenir à les atteindre. Sans plus de résultat à Maktila, où les tank de Selby, toujours à leur travail de destruction des barbelés, échoue aussi face à la 1ère division libyenne. Pire, une contre attaque conjugué de l'infanterie et des canons italiens détruit plusieurs chars et les repousse en direction des lignes anglaises. Tout n'était si pas noir pour Selby, les obusiers auront fait tout de même leur travail en entamant les défenses de la division italienne.
Mais c'était sans compté l'aviation italienne, sur le retour à Maktila, après son échec lamentable à Sidi Barani. Une escadrille complète de Breda Ba.88, en provenance de l'aérodrome de Sidi Rezegh, fit son apparition dans le ciel de la Marmarique. Sans aucune hésitation, les avions italiens piquèrent en direction des obusiers anglais. Ils ouvrirent le feu sur les canons et leur servants, vidant leurs chargeurs en plusieurs passage. Des dépôts de munitions sautèrent tandis que certains artilleurs, terrorisé par ce spectacle, abandonnait leur pièce pour l'immensité du désert. De la belle artillerie de la 4ème brigade blindé, il ne restait plus grand chose. Selby, lui, éructait: "Where is the british airforce!? I repeat, where is the british airforce?!"

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4-1.... Mais où est donc l'aviation anglaise? Mon adversaire n'a pas de carte spéciale pour bombardier et estime l'utilisation des avions sans carte peu rentable (il n'a pas tort). L'ennuie c'est qu'il a décidé de ne pas renvoyé les bombardiers car ça lui couterait 1 activation (trop cher selon lui, sans compter la perte de 5 bombe). Encore une fois il n'a pas tort mais en attendant ses cartes aériennes ne servent à rien et moi je me fais plaisir sur ses troupes.

Tour 5

Tandis que les chasseurs-bombardiers italiens achevaient les obusiers anglais, sans néanmoins causer plus de dégâts aux force encore opérationnelles, Selby, furieux, lança toute ses troupes en direction de Maktila. Il était bien décidé à ensevelir les italiens sous le nombre de son infanterie et à prendre la ville. Victorieux, il pourrait se permettre d'insulté l'état Major, O'connor, Wawell et surtout dire ses quatre vérité à la British Air Force dont l'absence criante au dessus de ses troupes aura causé de nombreuses morts. Cette stratégie s'avéra payante...

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Mon adversaire entame la manœuvre qui marquera sa remontada...

Re: Le quatrième rivage

Posté : sam. mai 30, 2020 2:41 am
par Antonius
Tour 6

Emmené par Selby, et plein de fureur après la destruction de leur artillerie, les troupes anglaises se ruent sur les positions italiennes. Ces derniers tentent dans un premiers temps de résisté mais les pertes s'accumule sans pourtant empêcher la progression anglaise. Le commandant décide alors d'abandonner la position et par un mouvement tournant, rapidement exécuté, il surpris les chars anglais qui s'étaient écarté des forces britanniques. Cela réussis au delà de ses espérances: l'élan britannique fut temporairement brisé et surtout le groupe Selby y perdit ses derniers chars. Cependant ce fut là le chant du cygne de la 1ère division Libyenne…
Pendant ce temps, les Ba.88 italiens, qui venaient tout juste d'achever les derniers restes de l'infanterie britannique, vinrent terminer leurs munitions en harcelant les Lancasters qui, depuis un certains temps, survolaient le champs de bataille en simples observateurs.

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Mon adversaire a joué une carte qui active les unités au corps a corps (mais leur interdit de bougé) et leur accorde +1 dés. Par chance mon adversaire à sortie un drapeau dès sa première attaque: grâce à cela mon unité à pu fuir, à sa plus grande rage, car il perdait son bonus et ses activation dans le vide. :mrgreen:

Re: Le quatrième rivage

Posté : sam. mai 30, 2020 8:37 am
par Antonius
Tour 7

Les troupes de Selby, après avoir franchis les obstacles des anciennes positions italiennes, rattrapèrent la 1ère division libyenne. Cette dernière, malgré sa bravoure et sa belle action contre les chars quelques temps auparavant, n'offris qu'une opposition pathétique. La résistance qui animait les italiens auparavant dans la ville s'était évanouie. Après quelques combats pour la forme, des bataillons se rendait au britannique. Ces dernier parvinrent enfin dans Maktila, ou une poigné d'irréductible résistait du côté du fort. Ceux-ci tentèrent une sortie désespéré et tombèrent sous les balles anglaises Il ne restait plus que les canonniers, héros du jours, qui tenaient la plantation de dattier à proximité du fort et qui tentaient de repoussé les britanniques avec leur maigres moyens. Était-ce encore utile? Maktila était tombé. Ce n'était plus qu'une question de temps avant la fin, mais les braves artilleurs voulaient effectuer un dernier baroud d'honneur.
Du côté de Sidi Barani, par contre, l'offensive britannique tourne au vinaigre. En cause, une erreur de jugement et de manœuvre qui conduisit l'unité au désastre. Les combats qui opposait le régiment d'élite au général Maletti tournait sans conteste à l'avantage des anglais. Les canons de ce dernier avait finis par être anéantis et les canons des blindés italiens étaient incapable de percé le blindage des matildas. Pourtant la violence du feux nourris des italiens eut des conséquences inattendus. En effet, ces derniers avait reçut comme consigne de la part de Maletti, qui jugeait désormais la bataille perdue, de se battre jusqu'à la dernière cartouche. Dès lors, ayant hâte de se débarrassé de leurs dernière munitions, les italiens les expédiaient à un rythme effréné sans prendre le temps de visé. La violence de leur feux nourris eut alors des conséquences inattendus. L'équipage du char de tête du RTR, rendu nerveux par les "bonk-bonks" sur son char ainsi que les par les bruits d'explosions, voulut se repositionner afin de protéger ses chenilles et se décala vers la droite, en direction du champs de mine. L'ennuie c'est que comme des moutons de panurges, touts les autres chars en firent de même et de fait entrèrent, sans le remarqué, dans le champs de mine. Lorsque le premier char sauta et que les anglais s'aperçurent de leur position, le régiment passa du statut de vainqueur inquiet à la panique. Au lieu de sortir du champs de mine, les équipages apeurés, négligeant les éructations de leur commandant, se précipitèrent en direction de leur ligne, s'enfonçant de plus en plus profondément dans le champs de mine… Nul besoin d'ajouté que le résultat fut catastrophique. De ses lignes, voyant le désastre que ces ordres ne parvenait à empêché, O'Connor avait finis par s'abandonné à accès de rage et s'était mis a saccagé son qg. Des hommes l'avait rapidement ceinturé mais l'homme en restait furieux. Sidi Barani ne serait pas prise aujourd'hui. Il fit sonné la retraite, puis, la rage au ventre, regagna le poste d'observation afin de contempler la fin stupide et ridicule du plus beau régiment d'élite de l'armée britannique.

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3 point en plus pour mon adversaire… J'ai plus qu'une carte en main :goutte:
Un coup de chance inespéré, par contre, cette affaire du RTR :chicos:

Re: Le quatrième rivage

Posté : sam. mai 30, 2020 9:13 am
par Antonius
Dernier tour

A Maktila, c'est la fin. L'artillerie longue portée anglaise donne le coup de grâce aux artilleurs italiens qui se rendent. La ville est désormais au mains du groupe Selby. Des chasseurs Saetta italiens, venue en renfort après le départ de Ba-88, survolèrent le terrain. Ils mitraillèrent une ou deux fois les troupes anglaises et constatant que la ville était perdu, rebroussèrent chemin en direction de Tobrouk.
Du côté de Sidi Barani, le drame s'achève. Les chars italiens ne peuvent percé le blindage des matildas qu'au corps a corps, c'est bien connu. Sauf au niveau du blindage arrière, beaucoup plus faible! Et le groupe Maletti, emmené par son général, après un moment d'incrédulité puis de joie, participa à la destruction finale du Royal Tank Regiment même si les mines firent encore une fois le plus gros du travail.
C'était finis… pour l'instant en tout cas. Le champ de bataille se teinta d'une chaude lueur orangé alors que les derniers rayons du soleils caressaient les carcasse de char et que l'ombre des fumés noires s'épaississais. A Sidi Barani, sur la plage, les soldats italiens, exténués , observait le ventre toujours flottant de l'Erebus, où reposaient désormais ses 130 membres d'équipages, noyés ou asphyxiés, surpris par son rapide naufrage. La nuit fut longue pour O'connor. Il l'a passa à expliquer à un Wavell déçut et inquiet, la perte du précieux régiment royal et surtout la perte des deux monitors, véritable camouflet pour la Royale Navy. Il n'eut pas justifié d'un échec total car les bruits des explosions qui émanait des positions italiennes étaient éloquents. Ces derniers abandonnaient la position pour rejoindre Tobrouk. Mais il fut averti par Wawell: si l'encerclement préparé s'avère être un échec, il sera démis de son commandement et remplacé par Selby, le seul vainqueur de ce jour.
Si Wavell se montra dure avec son subordonné c'est que ce dernier redoutait la confrontation avec Churchill. La perte de nombreux blindés passait encore, car l'Egypte était sauvé et les italiens repoussés mais l'ancien ministre de la Marine ne lui pardonnerait pas facilement la perte des deux monitors de la Navy…

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7-5 pour moi… Ce fut plus chaud que je ne le pensais il y a 3 tour. :ko:

Re: Le quatrième rivage

Posté : sam. mai 30, 2020 9:34 pm
par Antonius
3. Buq Buq. 11 décembre 1940.

Alors que les britanniques attaquaient Sidi Barani, une partie de leurs troupes, dont le 3ème Hussard, était charger de couper toute retraite aux italiens. Il s'agissait de la botte secrète de O'connor. Elle lui permettrait d'anéantir les troupes italiennes et d'effacer les échecs des derniers jours…
Mais il reste un obstacle: la 64ème division d'infanterie motorisée Cantazaro et, en particulier, la garnison de Buq Buq, situé sur le trajet des forces britannique en route pour encercler les italiens.
Dans le fort de Buq Buq se trouve le 203ème régiment d'artillerie. Les hommes sont peu enthousiastes à l'idée de faire la guerre et les récentes nouvelles de la chute de Maktila et l'abandon de Sidi Barani n'arrange rien. Ce sera facile, pensent les britanniques, de prendre la position. Le 3ème hussards, en tête de la colonne anglaise, est donc chargé de prendre la position à l'aide de ses chars légers…
Mais les anglais ont mal reconnu le terrain et arrivent sur place sans certaines infos vitales (authentique). La position est défendu -outre les inévitable fortification- par un terrain chaotique. Un erg au sud, mais surtout, à l'est, un désert de sel, dont les britanniques ignorent l'existence (ce qui est croquignolesque sachant qu'il s'agit de leur propre territoire :o: )

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Les troupes anglaises se sont divisés en deux escadrons. L'un attaquera par l'est et l'autre par le sud… Pile donc dans les obstacles du terrain. :o:
Les troupes italiennes, très démoralisé, sont composé principalement d'artillerie réduite à 1 figurine pour montrer le manque catastrophique de combativité.
L'objectif est de détruire 5 unité adverse. J'ai 5 carte (contre 6) mais je suis toujours sujet à la démoralisation italienne qui va me faire perdre jusqu'à 3 cartes. Je bénéficie aussi d'une retraite amélioré de 1 à 3 case (au lieu d'une seule) en raison des nombreux camions dans le camps italiens.

Re: Le quatrième rivage

Posté : sam. mai 30, 2020 11:03 pm
par Antonius
Tour 1

C'est le petit matin sur Buq Buq et alors que les italiens préparent leur café matinal, les chars légers anglais arrivent en vue du fortin. Pour l'escadron B c'est la déconvenue: une série de dune barre l'accès au fort. Cela va prendre du temps pour des chars, même léger, à franchir. En fait, c'est même un obstacle à ne pas franchir à la légère. Il faut s'assurer d'être prêt car si ceux dans face le sont, ce sera un massacre, avec ces chars Vickers arrivant un par un au sommet des dunes…
Pour l'escadron A, tout va pour le mieux. Le terrain est plat et dégagé. Il offre même une vue imprenable sur les positions italienne. Il y a tout de même une étrange étendue blanche et scintillante sous le soleil qui offre un aspect étrange et merveilleux à la scène. Mais comme ce sable blanc se contente de crissé étrangement sous les chenilles des chars, le commandant anglais décide l'assaut tout azimut, d'autant qu'un support aérien en la personne d'un Typhoon venu épauler l'assaut.

Les vrombissements des moteurs mettent les italiens en alerte. On se rue sur les canons et on se prépare à l'assaut des chars. Le Typhoon, parvenu au dessus du camp, plonge en direction d'une première batterie et explose. L'avion a été déchiqueté en quelques instant par un de ces fameux canons automatique de 20 mm à tir rapide, canons sur lequel le chasseur-bombardier avait eut la mauvaise idée de plonger. Du côté des chars, on à pas le temps de remarquer la perte de l'appuie aérien car, après avoir parcouru facilement un peu moins de la moitié de l'étendue blanche, les chars se sont brutalement enfoncer dans le sol dans une gerbe d'éclaboussure. De l'eau dans le desert??? Incrédule, un des boys sort de son char et descend pour vérifier. Alors qu'il enfonce sont pied dans l'eau saturé de sel, un obus lui emporte la moitié du torse. L'artillerie italienne venait d'ouvrir le feu sur les chars immobilisés. Un des groupes de blindés, ne s'étant pas encore engager sur ce terrain douteux, fit demi-tour et se dégagea de ce piège mortel. Désormais suffisamment éloigné, ces hommes ne purent qu'assister, impuissant, qu'au massacre de leurs compagnons.

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Mon adversaire comptait sur son appuie aérien pour tranquillement franchir le marais salant mais la DCA surprise a encore frappé…


Tour 2

"Its a pan salt!" Les anglais, quittant leurs chars, commencèrent à déployer, sous le feu italien les plaques de métal qui servent à désembourber les tanks. Mais les progrès sont lents, le marais est assez large et les italiens gênent considérablement les opérations. Même si il s'agit de char léger, sortir de là ne sera pas une mince affaire. Dans le fort italien, tout le monde est en alerte. Une batterie aperçoit un mouvement dans les dunes au sud. Les italiens tirent nerveusement a plusieurs reprise dans cette direction. Une fumée noire s'élève, ils ont touché quelque chose. Comme les anglais sont là, ils recommenceront, encore et encore, même si ils ne voient rien…

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Re: Le quatrième rivage

Posté : lun. juin 01, 2020 10:52 am
par Antonius
Tour 3

Après d'important effort, en particulier en matière de discrétion, deux escouades de chars sont parvenu ou bout de l'erg qui défendait le sud de Buq Buq. Du haut de la dernière dune, ils observent le fort. A l'est, les batteries italiennes étaient occupé à massacrer les britanniques impuissant le désert de sel. Au sud, les batteries étaient tourné vers le sud-ouest où les chars britanniques avaient été repérer… Les Vickers et les Cruisers purent ouvrir le feu efficacement sur les italiens, les prenants par surprise. Une fois le premier choc passé, les artilleurs italiens, abandonnant leurs positions, se rendirent…

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Ouch! C'est la manœuvre que mon adversaire aurait du faire dès le début (il l'a regretté mais il a reconnu avoir été trop gourmand, la perspective de pouvoir me faire mordre salement la poussière l'a aveuglé. La vengeance est mauvaise conseillère :o: )


Tour 4

Les chars britanniques de l'escadron B entamait une nouvelle sorte de routine. Ils attaquaient une positions d'artillerie italienne, détruisaient une ou deux pièce, obtenaient la reddition des artilleurs puis passaient à une autre positions. Le commandant de la brigade, furieux, mobilisa son propre qg et les quelques soldats disponible et monta au devant des chars, et surtout, des premières position italiennes afin de s'assuré que ces dernières ne se rendent pas au premier coup de feu. Et pendant que l'escadron B semait la panique chez les italiens, l'escadron A pataugeait toujours. Une unité entière avait décimé et les suivantes y passeraient si les britanniques ne dégageaient pas plus rapidement leurs chars.

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Merde ça fait mal! Je n'ai déjà plus que 3 cartes! Je parvient néanmoins à maintenir l'égalité: 2-2

Re: Le quatrième rivage

Posté : mer. juin 03, 2020 11:27 am
par Antonius
Tour 5

Le troisième hussard poursuit sa progression dans le camps italien mais l'offensive marque le pas. En effet, sous les directive du commandant du fort, toute une batterie menacé est évacué en direction du cœur du dispositif italien. Mais ce n'était pas la seule et la seconde, étonnamment, décide de poursuivre le combat après le premier choc, au contraire des précédentes. Était-ce parce que les artilleurs savaient que leur commandant avait rejoint le combat? Parce qu'ils étaient plus courageux et motivé que les autres? Ou bien que la destruction des chars anglais embourbés dans le salar leur avait donné le gout du sang? Toujours est-il que cet instant fut décisif pendant la bataille de Buq Buq.
Pendant ce temps, la batterie la plus à l'ouest, toujours à la traque des ombres dans les dunes, donnaient, sans le savoir, le coup de grâce à l'escadron de char qu'elle poursuivait


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Je pose une carte reconnaissance afin de donner de l'air à ma main de plus en plus réduite (de même que mes troupes). Je pioche entre-autre une autre carte reconnaissance que je conserve afin de garder de l'air (l'autre carte était pas très intéressante). Je pioche surtout une carte décisive dans le paquet aérien: roquette anti-char, l'âme des carte est avec moi :chicos:


Tour 6

La poussée de courage fut néanmoins éphémère: la batterie Est-centre se rendit finalement aux anglais, aggravant la situation italienne dans le fort. Le groupe "qg" fut lui aussi pris à partie par les char britanniques, mais tinrent courageusement face aux mitrailleuse et aux canons, empêchant les cruisers d'avancer d'avantage dans le dispositif italien. Le commandant lança intérieurement une prière à la vierge Marie quand il entendit les vrombissement. Il en était persuadé: le commandement avait eut vent de son appel radiophonique et avait envoyé des secours aériens. En effet, trois Breda Ba.88, du même type que ceux de Maktila, arrivaient au dessus de Buq Buq, équipée de rockettes à charge creuse, conformément aux indications du commandant. Ils piquèrent l'un après l'autre sur les chars anglais embourbées, faisant un massacre parmi eux… Les survivants, surmotivé par la menace volante, parvinrent à dégager les chars avant un second passage et pris la fuite en direction du désert...

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J'espérai mieux des roquettes mais je maintiens mon avantage grâce à elles. Et je me donne encore de l'air avec cette carte reconnaissance qui me donne le choix entre deux carte (car si besoin de le rappelé je n'ai plus que 2 cartes en mains)


Tour 7

L'escadron B progressait toujours dans le fort. Bien décidé a se débarrassé du commandement italien, les chars prirent l'escadron du qg pour cible et malgré une tentative audacieuse mais infructueuse du commandant pour contre-attaquer (carte embuscade qui ne donne rien) ce dernier, constatant la perte de la moitié de ses hommes, ordonna la retraite à l'extrémité nord du fort. Là il appris que la batterie ouest avait été détruite par l'ennemie. Il ne restait désormais plus grand chose dans le fort... A l'est, la dernière batterie, appuyer par les Ba88, parvint à détruire les derniers chars de l'escadron A qui venaient d'échapper au griffe du désert de sel.

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(oui, il y a qu'une seule photo cette fois ci… j'ai oublié de prendre l'autre :s)
Victoire très serré à 1 point d'écarts. L'opération Compass ne se passe décidément pas très bien pour les britanniques... :o:
Je me rend compte que de toute les parties que j'ai joué a mémoire 44, je n'ai du en perdre que 3 ou 4 sur environs une 50ainnes. Mes adversaires - et parfois moi même- invoquent beaucoup la chance, mais quand on arrive à ce bilan, soit je suis très très chanceux, soit il y a suffisamment de stratégie dans le jeu pour que la maitrise que j'en ai soit systématiquement décisif.
Oui c'est un peu auto-congratulatoire, mais après un match comme ça, ça fait plaisir.


Le fort de Buq Buq tomba une heure plus tard. Sa prise avait couté cher aux hussard qui durent attendre le corp principal des troupes charger d'encercler les italiens. Repartant en avant avec plus d'une demi-journée de retard, ils tombèrent sur le reste de la division italienne qui s'était repositionné. Celle-ci fut finalement détruite par les britanniques mais, entre-temps, les autres forces italiennes s'étaient échappé, renforçant la Cyrénaïque. Comme promis, O'Connor fut démis et remplacé par Selby. Wawell reçut des félicitations glacés pour son opération qui avait couté si cher. Inquiet de la situation et désireux de redorée son blason, il décida de monter une nouvelle opération en coopération avec l'amiral Cuningham qui y prendra une importance toute particulière. L'humiliation de Sidi Barani devait être lavé et le sera avec la capture d'une des plus importantes forteresses italiennes de Libye: Bardia, le verrou de Libye et l'entrée de la Marmarique italienne.

Re: Le quatrième rivage

Posté : jeu. juil. 09, 2020 7:17 pm
par Antonius
4. Bardia. 3-5 janvier 1941

L'attentisme italien devant l'offensive britannique des derniers jours incite le commandement à attaquer d'autant que Mussolini favorise nettement en terme de ravitaillement le front grecque. Bardia est un galop d'essai pour le général Selby: ce dernier a bien l'intention de prendre la forteresse italienne et, contre toute attente, l'amiral Cunningham a proposé son aide pour l'opération: le Barnham, le Valliant et le Warspite prêteront main forte aux troupes anglaise pour réduire les importantes fortifications de la cité. L'amiral prend un gros risque: le souvenir de Sidi Barani est encore frais d'autant que Bardia dispose d'une batterie côtière de 380 mm spécifiquement conçut pour repoussé une attaque navale! Mais avec l'appuis combiné de l'aviation, des sapeurs et de la marine, la batterie ne fera pas long feu. C'est ce qu'annonça Wawell à Churchill avant le début des opérations.

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Le général Selby dispose d'une importante artillerie pour prendre la forteresse, mais ses véritables atouts ce sont les troupes du génie, équipé en instrument de déminage, ainsi que le 7 RTR qui attaquera en force par l'est. Au centre et à l'ouest, on notera la présence de troupes australienne, habitué au désert, et de troupes française libre, toutes des unités d'élites qui meurent d'envie de prouvé leurs valeurs.
Mais les italiens ne sont pas en reste: obstacle antichar, barbelé, champs de mine, et ceinture de bunker appuyé par une solide artillerie. La forteresse est une noix en apparence bien dure. Les rapports indiquait l'arrivé de renfort blindé en Libye mais ceux-ci s'avèrent moins important que prévu: la Grèce accapare toute l'attention du Duce et seulement quelques M13-40 ont été touché par la garnison (jet d'attrition: perte de deux blindés). Mais la surprise se situe sur l'installation récente d'une seconde batterie côtière (jet de renfort artillerie lourde) servie par une équipe de vétéran (gros risque de ma part) qui va bouleverser les plans britanniques.

Re: Le quatrième rivage

Posté : jeu. juil. 09, 2020 7:53 pm
par Antonius
Quelques changement dans les règles pour la seconde phase:
faible attrition britannique (-2 dés)+ 1 jeton de renfort: les pertes anglaises a l'issue des batailles et les difficultés rencontrés contraignent Churchill a se contenter d'un corps expéditionnaire symbolique (et sans char) en Grèce.
Vétéran: L'Italie reçoit avant chaque bataille une étoile de vétéran, conséquence des victoires défensive et de l'évacuation en bon ordre de la marmarique anglaise. (Les vétérans ont 1 dés de combat de plus et peuvent ignoré 1 drapeau supplémentaire.)
Offensive grecque: -1 jeton de renfort italien. Le Duce privilégie le front grecque au détriment du front libyen.