Le Quartier Général

Une nouvelle PBEM vient de se lancer sur FOG:Empire et ça va saigner. Pas d'Antigonide cette fois, Macédoniens, Séleucides et Pontiques arriveront-ils à se partager le gâteau ou le sang va-t-il couler à flot ? Les hordes Sarmates dévasteront-elles le monde méditerranéen civilisé ? En Occident Carthage, Rome et Massalia parviendront-ils à tenir en respect les Ibères et autres Belges ?

Moi, Consule Bartimeus Caius Maximus, proclame l'ouverture d'une siècle nouveau pour la mare nostrum méditerranée. Le temps des Perses et Grecs est révolu, le temps de Pax Romana est arrivé !
Que nul ne doute de notre résolution, nous sommes les fils bénis de Mars et Fortuna marche avec nous. Vae Victis !

Dans sa tente blanche dressée au milieu du site archéologique de Samsun en Turquie, Pierre Martin exulte. Cet archéologue de 54 ans, chartiste qui plus est, tient peut-être l'aboutissement de sa carrière. Au diable le coronavirus, la crise migratoire qui sévit à la frontière gréco-turque, ou encore la réforme des retraites ! Sa découverte vient récompenser ses années de fouilles au sein de l'ancienne nécropole pontique d'Amasya. Il vient en effet de mettre au jour la tombe d'un certain Alcoolamus. Ce nom, encore inconnu au grand public, est celui d'un chroniqueur latin du IIe siècle avant notre ère, biographe officiel de différents souverains du Pont. Il aurait rédigé les Res Gestae Regnium Pontii, les "hauts faits dru royaume du Pont", une oeuvre monumentale en 8 volumes retraçant l'histoire du royaume bordant la mer Noire, depuis le règne de Carrinas jusqu'à l'année 190 avant Jésus-Christ.
Si l'épopée de Mithridate VI au Ier siècle avant notre ère et sa défaite finale face à Rome sont bien connues, les siècles précédant ces évènements le sont beaucoup moins. En fait, les archives ont pour la plupart été perdues et très peu d'auteurs anciens évoquent le royaume du Pont dans leurs récits durant cette période. La découverte, dans la chambre funéraire d'Alcoolamus, de l'ensemble de ses manuscrits constitue donc un petit tremblement de terre dans la recherche de l'histoire du royaume du Pont.
Reprenant ses esprits, Pierre Martin s'attelle immédiatement à la tâche. Il s'agit de dégager, restaurer et traduire l'ensemble de ces manuscrits.

Des rapports seront publiés ici sous forme de résumé, afin de retranscrire l'avancée de la traduction des chroniques d'Alcoolamus.




Res Gestae Regnium Pontii (Hauts Faits du Royaume du Pont)
Fragment 1


(Les premiers fragments ont malheureusement été rendus illisibles par l'usage du temps)

C'est ainsi que le roi Carrinas accède au trône à l'âge de 27 ans. Athlétique et séduisant, il l'est assurément. Mais il passe le plus clair de son temps à chasser aussi bien le chamois d'Anatolie que les vierges appétissantes, délaissant les affaires de l'État. On peut donc sans trop s'avancer le qualifier de mauvais administrateur, et de diplomate abyssal.



Cela ne l'empêcha pas de dépêcher des émissaires auprès des successeurs d'Alexandre en Macédoine et à Babylone, afin de renforcer la coopération contre Antigone. Carrinas n'a en effet toujours pas digéré son passage dans les geôles de ce dernier quelques années auparavant, et le royaume du Pont a selon lui vocation à s'étendre sur les terres injustement occupées par Antigone.
L'état des finances est semble-t-il préoccupant. Trop peu d'argent rentre dans les caisses du fait de la négligence du souverain en matière d'impôt et les coffres sont bien peu remplis en comparaison de ceux des puissants voisins. Les réserves militaires sont enfin assez pauvres.
Si les compétences de Carrinas sont limitées, celles de ses conseillers le sont un peu moins et ceux-ci ordonnent la construction d'un port d'ancrage en Amnias afin de faciliter les futures opérations de piraterie. Un ensemble de fontaines est également construit à moindre frais dans la capitale afin de faciliter l'accès en eau potable pour la population. Enfin, deux contingents supplémentaires des redoutables archers pontiques sont levés, dans l'optique d'enfin soumettre la cité voisine de Pharnacia, dont le peuple hellène est depuis trop longtemps oppressé par un chef de guerre allié d'Antigone. Après tous, Carrinas, comme tous les Pontiques, considère être "l'Ellinès Soter" (le sauveur des Grecs) et ajouter cette région à son royaume relève du devoir sacré. Pour y parvenir, l'armée pontique est enfin placée sous le commandement de Dodones, un général compétent qui a toute la confiance du souverain.

Incroyable, cette découverte archéologique qui risque de bouleverser toutes nos connaissances !!!

Oui, c'est sûrement la nouvelle la plus importante de cette année !
(désolé j'ai dû modifier mon post une dizaine de fois, j'ai pas encore l'habitude de ce format et j'arrête pas de me rendre compte d'erreurs xD)

Bonjour chers confères des pays.

Je Vlad. Je fais le google trad car je pas parler langue étrangère de vous. Je m'escuse pas.
Je 41 déja. Pape de moi mort récemment. Vieux, Malade, Triste voir moi ronger mon frein, moi pas chef. Alors pouf lui mort. Moi peut-etre trop serrer kiki de Papa, tout violet maintenant. Frère de moi regarder moi bizarre. Moi content quand même. Enfin chef grande fédération Sarmate. Très puissante, voisins idiots trembler devant !

je mettre selfie de moi (si femme intéressée tsssk-tsssk, envoyer PM, je discret)




Vous voir moi neutre et équilibré. Pas bonus, petit malus, pour conversions. Pas grave, nous tous Sarmates Nomades.

Nation sarmate grande mais pas très divers et pas très variée. Nous Horde Tribale niveau 1.




Compter doigts de trois mains et un doigt régions. Dans chaque région, un fier nomade fier et un nomade pas fier (lui esclave).

Beaucoup malus, en tout. Nous pas vraiment aimer travail. Nourriture, Infrastructure, Culture : -10%
Nous aimer la guerre. Cheval, Arc ! : Manpower +15%



Mais nous grand malheur !

Sarmate très mal au classement POCUS mondial. Nous derniers ! Tous les années, le P.O.C.U.S (lui grand Manitou) dire nations jolies et nations pourries. Et lui pas content quand toi nation pourrie ! Lui enlever points. Malheur sur enfants ! Eux tristes, guerre, famine. Nous nobles guerriers on s'en fout mais stupide voisin scythe mieux placé ! ça intolérable.
Je Vlad dire STOP.
Je engagé Grec esclave de moi pour apprendre moi culture. (Lui s'appelle Wikipedion - grand savant !). Plus tard je reparle à toi de Grecs. Eux bizarres.

Wikipedion apprends à moi la poésie. Lui dire moi exceptionnel. Il dire bientôt culture sarmate number one.

Je offre petit poésie de moi pour toi :

Galoper grandes étendues très beau.

ça poésie de moi. Cadeau.

Fabuleux

Deux belles entrées en matière.

Superbe

Mik29 a écrit : ↑lun. mars 16, 2020 12:58 am ...
Mais nous grand malheur !

Sarmate très mal au classement POCUS mondial. Nous derniers ! Tous les années, le P.O.C.U.S (lui grand Manitou) dire nations jolies et nations pourries. Et lui pas content quand toi nation pourrie ! Lui enlever points. Malheur sur enfants ! Eux tristes, guerre, famine. Nous nobles guerriers on s'en fout mais stupide voisin scythe mieux placé ! ça intolérable.
...

C'est pas faute d'avoir prévenu

L'Ellinès Soter, ou comment Dodonès libéra le peuple hellène de Pharnacia.

Après la mort d'Alexandre - puisse Charon le guider jusqu'aux champs élyséens - le perfide Antigone s'était emparé de toute la fraction de l'empire reliant les côtes troyennes jusqu'à Suse. Il avait assujetti toutes les cités libres qui avaient contribué à la grandeur grecque en Asie mineure, et parmi ces villes était Pharnacia. Antigone y avait placé un ancien satrape de Perse pour le servir comme roitelet. Ne pouvant supporter davantage l'oppression de ce tyran, le peuple pharnacien avait envoyé très tôt des émissaires au roi Carrinas pour le supplier de les libérer. Mais celui-ci était trop occupé par les plaisirs de la chair et seule une action de son conseil permit l'expédition que je m'en vais conter.

Ainsi Dodonès partit à la tête des troupes pontiques pour mener à bien sa mission salvatrice. Ce jeune général plein d'entrain et de génie était un bon défenseur et un brillant attaquant. Il avait, par précaution, demandé au Conseil royal la permission de lever deux contingents supplémentaires d'archers pontiques. Il savait en effet que la bataille serait rude, le tyran de Pharnacia pouvant compter sur des troupes laissées par Antigone. En outre, le terrain de cette région est très valloné, et on peut encore le constater en s'y promenant de nos jours (Alcoolamus parle ici de son point de vue de chroniqueur du IIe siècle avant notre ère : toutefois les paysages n'ont pas beaucoup changé depuis).
L'armée arriva à proximité de la cité opprimée au printemps. Celle-ci n'était pas ceinte de murailles, aussi le tyran, apprenant l'approche de l'expédition pontique, envoya à leur rencontre ses troupes.
Dodonès avait judicieusement choisi le champ de bataille : une vallée cernée par des hautes collines. Les terribles chars pontiques pourraient ainsi manoeuvrer sans difficultés. Les deux armées se firent face un instant, alors que Dodonès haranguait ses hommes.



"Si nous sommes victorieux et que je survis, je ferai des sacrifices à Zeus et à Arès pour les remercier. Mais nous autres mortels devons nous aussi faire notre devoir. Battons-nous avec honneur, et tout ira bien". Tel ne fut pas le discours générique de Dodonès, tout droit sorti de TW: Rome II.

La bataille débuta par les traditionnelles volées de flèches, où les archers pontiques s'illustrèrent et prouvèrent déjà à cette époque qu'ils n'ont nul égal en ce monde. Le choc d'infanterie s'opéra ensuite et vit les phalanges pontiques écraser les pathétiques troupes ennemies. Enfin, les chars finirent un travail rondement mené.
En deux heures à peine, l'armée ennemie gisait sur les plaines ou se dispersait misérablement dans les collines avoisinantes.



On raconte qu'en apprenant la victoire pontique, les habitants de Pharnacia se ruèrent sur le tyran et le dépecèrent, envoyant ses membres et parties à Antigone. Quoi qu'il en soit, la population accueillit Dodonès et ses hommes comme les héros libérateurs qu'ils étaient et leur rendirent hommage.

Tout cela permit au royaume de progresser et Carrinas, qui avait passé son temps à chasser durant ces évènements, ne manqua pas de faire célébrer cette victoire comme étant le fruit de sa "gestion sage".

Galkos le Roi des rois, se sentait las. Il avait choisit de garder la titulature achéménide en sachant très bien que les Dieux voyaient d’un mauvais œil l’orgueil chez un simple mortel, mais l’étendu du territoire qu’il gouvernait aurait tourné la tête à plus d’un. Un empire de steppes interminables avec pour horizon des collines arides que venaient peupler, de ci, de là, des brouettées de peuples parlant un nombre de langues encore plus grand. Avec un réseau routier inexistant, des Satrapes profitants de la naïveté des peuples pour fomenter des révoltes et la menace d’invasion de Maurya, il est urgent de pallier à ces tares. Mais comme lui a confié son père Miké XXIX (avant d’être emporté par une terrible crise de goutte aussi fulgurante qu’inattendue) : « Qui a bu, boira ! Les celliers de Babylone sont vides ! J’ai brisé la dernière amphore...t’auras rien ducon ! Héhéhé ...Et pis j’ai aussi déclaré la guerre à Antigone...éhéhéh...et pis ta mère elle couchait pas qu’avec t...couic» des convulsions miséricordieuses, aidées peut être par des mains filiales, firent taire à jamais l’ancien monarque. Alors, oui, le Roi des rois était las.
Après avoir pleuré quelques minutes sur son sort tragique d’orphelin, le temps était venu pour lui de noyer son chagrin en affrontant la Destinée à la tête de l’armée: la seule chose qui n’était pas pourrie dans son royaume même si elle n’était pas pour rien dans l’assèchement de sa trésorerie.
Héritage directe d’Alexandre, ses solides phalanges arrêteraient n’importe quel ennemis pendant que la cavalerie lourde des compagnons soutenue par des archers à cheval s’occuperait de les prendre à revers, en théorie. Les éléphants sont surtout là pour aider lors des sièges : on manque de peltastes:



La guerre contre Antigone se passe bien vu que son armée est sans doute en Egypte et nous mettons le siège devant Antioche, la cavalerie a pour ordre de faire une chevauchée à travers le désert pour l'occuper. J'espère qu'elle ne fera pas de mauvaises rencontres quand même (peu de chance, nos alliés du petit royaume de Judée nous préviendrai si Antigone fait mouvement vers nous.



Les finances étant catastrophiques, une proposition de paix est envoyée à Antigone (on espère qu'elle n'aboutira pas), on essaye de brader des mercenaires aux Mèdes (nos alliés), une province à Bactria (nos clients) et la revendication qu'on a chez eux à Maurya.



Fou z'êtes la glorieuseu XXXIXe PanzerArmee fotre rôle est d'anéantir toute tentatife d'infazion des marches orientales de notre grand empire!

Vlad content vous apprécier poésie !

Antonius a écrit : ↑lun. mars 16, 2020 1:42 am Fabuleux

Mr Antonius, vous sera nommé Manager des Affaires Etrangères pour commentaire pertinent.

GA_Thrawn a écrit : ↑lun. mars 16, 2020 10:38 am Superbe

Pour commentaire pertinent aussi, Mr GA_Thrawn sera Maréchal d'Empire, pour supervise la guerre.

stratcom a écrit : ↑lun. mars 16, 2020 7:37 am Deux belles entrées en matière.

Stratkomikon, vous moins pertinent mais nous besoin vous car Wikipedion est mort subitement. Par faute de moi. Lui m'a énervé. Je dire après.

Et Mr Griffonès sera Executive Officer en charge de la Santé et des Transports. Et Météo aussi.

Vous rejoindre dans ma hutte, 5 minutes ( hutte : minute > rime. Je note pour temps perdu et poésier)

[dans la hutte du chef tribal]

Mession, je pas content.
Antes meilleur général général sarmate se trompe de cible. Il attaque des germains au lieu des grecs. Pas grave lui mort peu après. Honneur lavé.
Mais reste que mauvais général.
Nous perdre la face 2 fois. Saloperies de racaille de merde de grecs d'Olbia résister à notre puissante bande de guerriers. Eux pas se laisser vaincre, mais en plus envahir nous territoires ! Je perdu mon sang-froid et malencontreusement heurté le cou de Wikipedion avec poignard.
Mais bientôt riposte fulgurante. ça travail pour Monsieur le Maréchal d'Empire.
Nous bonne stratégie, mais application minable ! Devons réduire décadence. Former Provinces. besoin de gagner batailles. Nous partis avec une seule province, maintenant 3. ça mieux, mais pas assez. La moitié du territoire sarmate n'est pas provinciable ! Nous pas d'or !

Stratkomikon intervient : Maître et puissant seigneur, peut-être devriez vous ordonner à vos pillards, à votre armée voulais-je dire, de lancer des raids sur vos voisins, vous en avez le loisir, et ça rapporte des sous...

Vlad songe un instant : Bon sang mais c'est bien sûr ! Toi génie ! Pourquoi moi pas penser ? GA_Thrawn, toi entendre ?? Allez zou !

Stratkomikon : Fier Cavalier, nos voisins les terribles germains Lugii ne cessent de proliférer. Envoyez donc ce Monsieur Antonius négocier avec eux, il serait bon qu'ils ne nous déclarent pas la guerre inopinément.

Vlad : Oui, dis à eux, nous leur couper quéquettes !

Stratkomikon : Il vaudrait mieux les amadouer, un petit cadeau..

Vlad : Moi rien à offrir à eux, cruels et méchants !

Stratkomikon : Monsieur Antonius fera au mieux, j'en suis sûr...

Griffonès, silencieux jusque là, profite de la fin du Grand Conseil Sarmate pour lancer sa bombe :

Messieurs, les bonnes nouvelles du jour :

la palissade autour du tas de boue qui sert de village est finie !

Et la peste s'est éteinte dans ce coin de la fédération dont j'ai oublié le nom !



-*-*-*-*-
En fin de journée, un cavalier inconnu, mais foutrement bien chamarré s'approche du camp.
"Je viens de la lointaine Babylone, mon Maître, Galkoss, roi des Rois a besoin du conseil de Vlad !

Vlad s'approche :
Mais purée, je deja tout dire à Galak, [lui si bon, lui si blanc], il y a moins de six mois ! Toi prendre Ephèse ! Ecraser Antigone seule solution àmha.
Mais non toi faire paix ! Peur Maurya. mdr.

Toi écoute sage poésie :

Babylone, Babylone,
Babylone tu déconnes,

Babylone, Babylone,
Bientôt t'écraseras plus personne.

L’écriture cunéiforme de ses scribes Babyloniens le fascinait et il trouvait l’ensemble très joli ; il aimait particulièrement le petit signe muet en forme d’étoile accolé à son nom qui marquait son caractère divin. Le problème venait de ce que c’était incompréhensible pour quelqu’un d’autre que ces barbares et que sa chancellerie insistait lourdement pour l’employer. C’est ainsi qu’Antigone avait pu user son œil unique sur l’offre de paix qui lui avait été envoyé et qu’il avait accepté...Osroene et Cyrrhus, cunéiformémment, sont très proches et ont donc été confondus dans cette offre de paix. Le Destin implacable s’était joué de nous sous les traits d’un scribe malhabile, tant pis, on recevrait Cyrrhus à la place de l’Osroene voulue, surtout que l’or accompagnant le traité couvrirait au moins 3 mois de déficit.


Ce même impitoyable Destin qui nous fait dépenser tout ce bel argent frais en levées de troupe quand le même jour, Maurya, notre terrible Nemesis, ouvre les hostilités.
Les renforts sont en route et effectueront une bonne partie du trajet par la voie maritime, plus rapide, mais seule la cavalerie pourra arriver à temps pour soutenir les troupes sur place.
En cas de catastrophe, Galkos est de toute façon prêt à lâcher des bouts d’Arachosie et/ou de Gédrosie volontier, c’est quand même le Roi des rois et perdre 3 enclos à moutons (oui, nous savons que nombreux sont ceux qui se sont proclamés roi en n'en possédant qu'un seul, galvaudant la fonction) ne sera pas bien grave pour lui.

Nos armées arrivent au combat dispersées!




"Ah! Père! Vous me manquez! Père! Qu'auriez vous fait?"
"Il aurait picolé"

Mais ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort! La Royauté des royautés sort du dernier tiers du ratio culture/décadence (ou l'inverse)!

Une voix s'élève d'outre-tombe..

Galkos, occupé à placer sur sa table de Kriegspiel avec ses officiers à trouver le meilleur emplacement pour ses phalanges et à théoriser la meilleure utilisation des cavaleries légères s'interrompt.

"Bien que j'ai peu goûté la conclusion de notre dernière entrevue, ton dernier argument étant une simple attaque "ad hominem", je t'adresse mes félicitations fils, toi seul pourra sauver mon royaume impérial. Le Maurya c'est du carton-pâte, il faut aller lui prendre sa ville d'où lui proviennent ses renforts (Baupatra je crois, en bord de carte en tout cas)"

Le royaume continuait à croître en taille et en sagesse malgré la conduite peu digne de son souverain. La flotte de navires pirates construite quelques années auparavant avait fait des merveilles : les peuplades barbares des côtes scythes de l'autre côté du Pont-Euxin avaient ainsi pu contribuer à renflouer le trésor royal décidément bien trop vide. La flotte avait ensuite dirigé des raids contre Antigone, pillant la côte avec plus ou moins de succès. Les garnisons grecques présentes là-bas étaient bien plus efficaces que les guerriers chevelus et grossiers du nord pour défendre leur terre. Mais quand les raids réussissaient, les butins étaient bien plus importants. Enivrés par leurs victoires, les pirates pontiques poussèrent jusqu'aux côtes d'Alexandrie. Mais ils se décidèrent finalement à soutenir l'effort de guerre macédonien, en pillant la Thrace lysimachide ce qui se révéla assez profitable.


Les succès de la flotte pirate furent tels que des puissances étrangères contactèrent le Conseil royal, pour s'enquérir de la possibilité de proposer des cibles moyennant compensation. Le Conseil aurait, dit-on, répondu favorablement à de telles requêtes pour l'avenir...

Le royaume prospérait tant que les chroniqueurs contemporains le qualifièrent alors de "glorieux". Mais le fait qu'ils attribuent cette ascension au roi Carrinas trahit sans doute des éloges écrites sous l'emprise de pots-de-vin (bien qu'ils assurent à qui veut l'entendre que la corruption n'existe pas sous le règne de ce monarque).



En effet, la gloire appelle la victoire, aussi Carrinas et son Conseil commencèrent à réfléchir sérieusement à frapper Antigone. Celui-ci avait peut-être réussi à arracher une paix étrange à Séleukos, il n'en restait pas moins attaqué de toutes parts. Et la province d'Anatolie semblait tendre des bras implorants vers un royaume du Pont déjà libérateur.





Une autre possibilité était de secourir les cousins du Bosphore, bastion de civilisation au nord attaqué par les Scythes. Après tout, la région constituait un sérieux objectif pour le Conseil royal. Mais cela signifierait également qu'il faudrait trouver de nouvelles cibles privilégiées pour la flotte pirate...




Enfin, Carrinas accueillit avec étonnement des nouvelles de ses espions placés chez Antigone. Contre toute attente, ce dernier avait récemment fait donner une grande fête en l'honneur d'émissaires Barcides venus de la lointaine Carthage pour offrir un soutien financier... Nul doute que d'autres souverains seront intéressés d'apprendre l'ingérence carthaginoise pour soutenir leur ennemi...

Carrinas dégustait un plat de ces merveilleuses olives venues tout droit de son fournisseur perse Benenuts. Vraiment, elles avaient quelque chose en plus. Peut-être était-ce la substance inconnue dont l'achéménide enrobait ses mets. De la salive mélangée à de la craie, des épices et du lait, dit-on.
Le souverain pontique (et non pontife) fut interrompu dans ses pensées par l'arrivée d'un messager.
- "Des nouvelles de Gotarzes, Basileus."
L'aède arrêta brusquement de jouer de la lyre. Crachant un noyau d'olive, le roi arracha la missive à son porteur. Des nouvelles de Gotarzes, enfin ! pensa-t-il. Ce général avait remplacé l'infortuné Dodones, mort prématurément, à la tête de ses troupes. Il dirigeait depuis l'expédition "libératrice" du Pont en Paphlagonie.
Carrinas déplia le papyrus et fit mine de lire le message, avant de le tendre à l'aède. Ce petit rituel ne bernait plus personne depuis longtemps. À la cour, tout le monde savait bien que le souverain avait très tôt négligé ses études et délaissé son précepteur pour la compagnie de jeunes femmes attirantes. Il éprouvait des difficultés à lire, aussi la présence d'un aède à ses côtés était systématique pour lui éviter d'embarrassantes situations.
L'érudit se râcla la gorge puis lut :

Je vous salue, Carrinas, fils de Poséidon, Sauveur des Hellènes et Basileus du Pont
J'ai l'honneur de vous informer que la Paphlagonie est entièrement libérée du joug de Ménandre de Sivas et sous votre contrôle. Les champs élyséens ont accueilli quelques uns de nos hommes, tombés en héros. L'usurpateur est en fuite, mais isolé et ne représentera plus une menace quelconque. Les populations nous ont accueilli en libérateurs et criaient votre nom sur notre passage.
Que les dieux prêtent encore longue vie à un souverain aussi victorieux !

Votre humble serviteur,

Gotarzes

L'aède finissait juste la lecture quand un homme entra. Il était vêtu noblement et arborait une broche en forme d'ancre, le désignant en qualité d'ambassade séleucide. Carrinas sourit et bénit les dieux, car il ne savait que trop bien ce que l'arrivée de cet homme signifiait.



Le roi exultait. En quelques mois, son Conseil avait si bien mené les affaires de son royaume en son nom que son territoire avait été multiplié par deux aux dépens de la Paphlagonie voisine, et une alliance conclue avec Seleukos. Certes, ce dernier point devait sans doute plus à la bonne volonté du Roi des Rois que la compétence des conseillers royaux du Pont, mais une telle alliance défensive se montrerait utile si les Antigonides se décidaient à frapper...

Depuis qu’il entendait des voies Galkos était devenu paranoïaque. Il avait fait scellé des celliers qu’il croyait hantés et une alliance avec les Hellènes du Pont : avec la majeure partie de son armée engagée avec bonheur contre Maurya, avoir des amis à l’ouest (mais était-ce vraiment des amis?!) le rassurait.
Deux précautions valant mieux qu’une, il avait convoqué ses architectes et ingénieurs en vue d’édifier une série de fortifications allant des monts Elbouz à ceux du Zagros :
« Je veux que vous employiez la meilleure pierre ! »
« Mais Sire Seigneur, ici on n’utilise que de la brique »
« Bon, du moment qu’elle est bien cuite »
« En fait, comme on manque de bois on les fait sécher au soleil...non mais on en fait cuire quelques unes quand même pour les parements : on les vernis, on a même plusieurs coloris qu’on peut assembler en motif : que dites vous de celui là où vous êtes représenté avec un corps de lion ailé ?  Nos ennemis seront impressionnés !»
« Je ne porte pas la barbe. »
« Ca fait viril. »

Une représentation de Galkos en ronde bosse

« Mmmh...Bon, passons, j’ai aussi besoin d’une flotte puissante pour contrecarrer celle de Maurya»
« Comme on manque de bois on a pensé au roseau qui fait des embarcations très solides pouvant transporter jusqu’à 3 soldats... »
*regards glacés*
« ...mettons 4 mais l’un d’entre eux devra se servir de la gaffe .»

Un puissant navire de guerre Seleucide prêt à défier les flots

Galkos pensait, maintenant que la menace de la décadence était momentanément écartée et ses ennemis Indiens en déroute, que tout irait pour le mieu, mais son empire manque vraiment de tout.

Le ciel d'Amasya était particulièrement beau et seule la fumée du bûcher funéraire venait cacher par intermittence le soleil d'été implacable. La torche funèbre toujours à la main, Antipater contemplait le corps de son père se consumer tandis que les pleureuses emplissaient l'air de leurs supplications insupportables. Carrinas était mort tristement. Alors qu'il se promenait en litière dans les rues de sa capitale, une pierre du temple de Poséidon s'était détachée et avait mis un terme au règne du souverain. Funeste présage pour ce Basileus du Pont, fils de Poséidon qui plus est, de mourir ainsi. Cela lui avait valu l'infamie d'être incinéré et non inhumé dans la nécropole troglodyte où ses père et grand-père reposaient.



Qu'importe. Désormais, Antipater régnait.



Il avait malheureusement hérité du caractère bordélique (pardonnez l'expression) de son feu-père.



Les funérailles à peine terminées, le nouveau Basileus avait reçu un émissaire Athénien. Celui-ci venait demander non moins que la soumission du royaume à la cité-état. L'ambassade fut renvoyée prestement chez ses pénates avec la réponse d'Antipater : Athènes devait cesser toute action hostile envers la Macédoine et conclure la paix.



En effet, une alliance venait d'être conclue entre les deux royaumes hellénistiques. Mais les exploits diplomatiques du début de règne d'Antipater ne s'arrêtèrent pas là. Les raids contre les Antigonides étant très lucratifs (près de 200 deniers à chaque raid), il fallait de nouveaux ports pour permettre à la flotte d'opérer. Aussi quand la Bithynie et Pergame vinrent demander la protection du Pont, Antipater ne se fit pas prier et accepta leur allégeance. Mieux encore, il demanda à tout hasard aux Alains, barbares du nord, s'ils souhaitaient eux-aussi bénéficier de cette protection. Et leur réponse fut positive. En quelques mois à peine, le royaume du Pont avait acquis trois états-clients et deux alliés à la puissance incontestable, la Macédoine et le très redouté roi des rois séleucide.

Conquérir le monde n’est pas une tâche de tout repos comme le constate amèrement Galkos. La paix favorable (5 régions rejoignent l’empire) arrachée à Maurya est à peine signée que ces derniers concentrent déjà des troupes à nos frontières. Comme l’ont très judicieusement fait remarquer nos devins : « Avoir du foin sur les roses sépare le bon grain du dos de la cuillère »...sans doute, mais c’est très inquiétant et n’augure rien de bon.
L’armée principale Séleucide, renforcée de terribles chars de combats Indiens, a fait mouvement à l’ouest pour mettre au courant IAntigone de la Destinée Manifeste de l’Empire.


Très vite, nos troupes splendides, mais manquant quelque peu d’expériences, se retrouvent face à la crème de la crème des armées du monde connu emmenée par un jeune prodige... :


Ordre est donné de les intercepter, nous espérons avoir moins de 50 % de pertes mais une nouvelle armée est en cour de formation, le choc promet d’être terrible et on ne sait jamais, le destin est si cruel.

266 av JC, tour 45



C'est la crise à la basse-cour des Sarmates.

Avant tout un rapport de notre Maréchal GA-Thrawn sur l’état de l’armée nous a en peu réconforté.
Le manpower est au mieux, les finances sont saines, si besoin nous pourrions recruter une belle armée.
Parlons-en de cette armée. Elle est très intéressante, c’est même la seule chose intéressante dans cet assemblage de bouseux qui constitue notre domaine.
Toutes les unités de base ont la caractéristique « steppesmen » ce qui les améliore d’un point en attaque et de deux en défense. C’est particulièrement intéressant pour les unités légères, puisque ça revient a – quasiment – doubler leur force.
Nous disposons également d'une belle unité provinciale, le cataphractaire sarmate, qui comme son nom l'indique est une puissante unité de Cavalerie. Elle coûte malheureusement un petit peu cher...
Le Maréchal s’est également illustré en allant conquérir des territoires qu’il nous fallait absolument ravir à leur propriétaire sous peine de laisser nos régions actuelles sans la moindre cohésion. L’essentiel des conquêtes a du être fait sur des territoires peu ragoûtants, les marais des bords du Pont-Euxin étant peu favorables à la cavalerie, notre arme favorite. Beaucoup de warriors ont payé le prix ultime, alors même que les commandants sur le terrain ne brillaient pas par leur qualité offensive, c’est le moins que l’on puisse dire puisque nos chefs avaient tous zéro en attaque.
Néanmoins, le sens de l’organisation du Maréchal a permis d’affermir notre main-mise sur les rivages nord de la Grande Mer. Notre ennemi intime le scythe ainsi que quelques indépendants ont fait les frais de notre expansion.

Après ces bonnes nouvelles, des efforts surhumains ont été consentis en terme de réorganisation interne, et au prix d'un arrêt complet de la production d'infrastructures, la fédération sarmate était parvenue à sortir du dernier Tiers du classement CDR. Hélas pour retomber dans le rouge dès qu’un ajustement mineur de population (une seule unité démographique bougée) ayant entraîné une sanction immédiate : un nouveau token négatif.
S’en fût trop pour Miesko, le chef actuel est alors tombé en profonde dépression ( il vient de perdre coup sur coup deux niveaux de santé), et a ordonné un changement complet de stratégie, « Tous au boulot ! » il a promulgué une grande loi organisant le « travailler plus pour un salaire égal ». Il va sans dire que la population l’a mal pris, mais « l’assistanat a une limite tout de même », pouvait-on entendre dans la bouche des prêtres du royaume, les seuls qui soient encore occupés à une fonction liturgique ou culturelle.
Bref, le redressement est en marche.


Ci-joint en guise d'annexe les notes de Strakomion, le fils de Stratkomikon.

298 : retour de l'armée à la capitale. recrutement de 2 warriors et 1 skirmisher
Nous perdons une nouvelle province des mains des grecs d'Olbia, cette province est une région objectif de plus.
La reprendre est la priorité numéro 1. Acquiesçons à la demande commerciale de Dacia.
297 : fusion des nouvelles troupes dans l'armée. Acquiesçons à la demande de Bosphore de coopérer.
296 : Callipiediae est reconquise prestement.
295 : Vlad mort à la chasse, Samo prend les rênes du pouvoir. Il est surtout connu pour être mauvais dans les affaires miliraires.
-4 tokens, nous attaquons immédiatement l'objectif détenu par les grecs indépendants en pleine Sarmatia Meridionalis.
294 - T17 : le gain de notre token objectif est retardé la cible ayant changé d'emplacement.
288 : déclaration de guerre à Skythia
289 : Prise de l'obj situé chez le scythe qui nous permettra de former la province de Sarmatia Meridionalis
290 : Prise d'une autre région de la province Sarmatia Meridionalis. En route pour Tanaitis, qui nous permettra de former la province Donetia !
284 : formation de la province Donetia.
280 : La paix est signée avec Skythia.
277 : Miesko prend le pouvoir, après la mort inexpliquée de Samos. C'est le jumeau de son prédécesseur, -10% en Military.

Le choc des phalanges a été loin d'être aussi terrible que prévu, du moins pour l'Empire. Après avoir échappé à l'interception, l'armée d'IAntigone entre en Osroene où elle pose le siège devant la petite ville de Zaitha. C'est là, coupées de leur base, que leur cavalerie surprise au fourrage et leur infanterie se remettant des fatigues du siège seront écrasées. Un grand trophée où s'entassent armes et armures des envahisseurs est érigé près de la petite ville.



Isolés dans une contrée hostile, les survivants seront aisément rattrapés et envoyer comme esclaves dans les territoires de l'est qui manquent de bras.

J'oubliais, notre nation est passée glorieuse ce qui lui donne certes un bonus aux points de victoire, mais génère également beaucoup plus de décadence. En un tour on est passé d'un ration culture/décadence de 1,1 à 0,6. Ca fait mal. Mais ça va passer.

Je n'arrive pas à me connecter au jeu, ça me met "Unknown error". Je l'ai déjà eu par le passé mais d'habitude il me suffisait de changer ma connexion pour que ça marche. Là j'ai tout essayé et rien n'y fait... Je suis le seul dans ce cas ?

Même chose, ils chipotent peut-être sur le serveur en vue de la sortie de l'extension Perse le 21

Ça y'est ça remarche !

Edit : c'était bien une maintenance http://www.slitherine.com/forum/viewtop ... 58&t=98969