Le Quartier Général

Situation B-1: Bir Gifgafa – TOUR 9:

Le long du canal, les sections G, K et F avancent hardiment, tirant partie des ondulations du terrain pour rester hors de vue des Israéliens. L’idée est de réduire les distances de tir pour aider nos braves canonniers à toucher quelque chose.
Plus à l'est, on échange des tirs à (trop) longue portée pour occuper les ennemis. Miraculeusement, le T-34 C1 venge son sectionnaire et démolit un Sherman M50.
Un AMX-13 téméraire se fait abattre en pointant son frêle museau sur une butte.



Situation B-1: Bir Gifgafa – TOUR 10:

Le SU-100 K0 détruit un Sherman M50 , le T-34 M2, bien positionné sur une butte, en démolit un autre , le reste de la section M tire sur les Sherman avançant le long de la route.
Mais un autre Sherman abat le T-34 H2 , puis le H0 … H1 recule hâtivement pour éviter le même sort !
La section I engage sans succès l’auteur de ce méfait, qui finit cependant par être pulvérisé par un obus du SU-100 J0.
Les sections L, D, E s’attirent les tirs d’au moins deux Sherman M1, et se regroupent pour concentrer leurs tirs.

Situation B-1: Bir Gifgafa – TOUR 11 :

La section G s’empare d’un drapeau balisant un carrefour.
Le T-34 M2 s’attire tous les honneurs en détruisant son second Sherman , et enregistre un autre coup au but, malheureusement sans effet, sur un autre Israélien.
La section I joue au chat et à la souris avec un AMX-13, mais ne parvient pas à le toucher et se replie derrière la butte qui lui sert de couvert.
Le T-34 B0 prend l’affaire à son compte et pulvérise le blindé léger avec un 85 bien placé.
Les sections L, D, et E tentent d’avancer, mais sont prises pour cibles par des Sherman M1 et fond marche arrière, espérant que leurs adversaires se rapprochent.
Les Israéliens font mouvement à leur tour, dévoilant un nombre inquiétant de Sherman bien meilleurs tireurs que les Egyptiens. Mais ceux-ci, au prix d’une débauche de munitions, parviennent à démolir un AMX-13 et un Sherman de plus !



Situation B-1: Bir Gifgafa – TOUR 12 :

Les SU-100 de la section J engagent un dangereux combat contre deux Sherman M50 à moins de 1000m, mais tous les tirs manquent leur cible.
Les autres sections se montrent aussi maladroites, obligeant simplement les Israéliens à utiliser leurs fumigènes, ce qui permet aux Egyptiens de se rapprocher.
Situation similaire plus vers l’est, où un Sherman finit par s’entourer de fumée. Toutes les sections s’élancent en avant.
D’autres Sherman font leur apparition ou avancent malgré le feu nourri des Egyptiens: ceux sur la butte près du canal mettent en flamme le T-34 G2 , ceux arrivant plus à l’est déroutent le T-34 L1.

Situation B-1: Bir Gifgafa – TOUR 13 :

Le T-34 G1 engage un Sherman qu’il rate pitoyablement: la riposte Israélienne l’endommage et le déroute …
Les SU-100 de la section K ne parviennent à rien, tentent maladroitement de se mettre à couvert pour éviter la réaction des Sherman …
Les T-34 de la section M ne touchent rien non plus, mais peuvent reculer derrière une butte.
A la section I, un T-34 touche sans effet un Sherman ... Non seulement les Egyptiens tirent comme des pieds, mais leurs obus de 85 n’ont qu’une valeur de pénétration de 12, contre le blindage frontal de 12 (tourelle) et 9 (chassis) des Sherman. Enfin, le T-34 I1 parvient à abattre un Sherman .
Section E: le T-34 E2 ne touche rien et est dérouté, entrainant dans sa fuite ses deux sectionnaires peu combattifs ...
Section D: le T-34 D1 touche à deux reprises sans résultat !!! Le D2, plus chanceux, s’adjuge un Sherman .
Puis, les Israéliens avancent à leur tour, surtout à partir de la butte (A): ils abattent le SU-100 K0 , le T-34 G0 qui était ensablé et immobilisé , puis le T-34 E2 , mais perdent un des leurs .
A la fin du tour 13, le bon Lt-Col Tlas a de quoi s’inquiéter: 7 de ses blindés brûlent parmi les dunes, 5 sont en retraite, 8 sont “buttoned”, et les Israéliens débouchent en force de la butte en A, ajoutant la supériorité numérique à celle de leurs tirs.





Situation B-1: Bir Gifgafa – TOUR 14 :

Les SU-100 de la section K s’embusquent derrière un bâtiment, espérant surprendre un Israélien imprudent. Le T-34 G1 s’enfuit par la route …
La section M monte brièvement sur la butte derrière laquelle elle se camoufle, tire quelques obus, et retourne à l’abri.
Le T-34 I0 ouvre le feu sur un Sherman M1, mais est aussitôt mis en flammes par un autre Israélien . Prise sous des tirs croisés, le reste de la section recule derrière une butte.
Les SU-100 de la section J force un Sherman à s’envelopper de fumée.
Section E: le T-34 E0 est en fuite, ayant de plus son canon de 85 hors d’usage; le E1 est dérouté ...
Section L: le T-34 L0 encaisse un 76 qui l’endommage et le met en fuite; L2 s’enfuit lui aussi, L1 explose sous l’effet d’un 76 sabot .
Section D: le T-34 D0 recule comme il le peut, le E1 est en fuite, le E2 parvient à détruire un Sherman M50 .

Situation B-1: Bir Gifgafa – TOUR 15 :

Les SU-100 de la section K restent en embuscade derrière le bâtiment après avoir échangé quelques tirs avec un Sherman.
Le T-34 G1 s’enfuit à toute vitesse par la route …
La section M se hisse sur sa butte, découvre au moins onze blindés Israéliens, et perd le T-34 M2
La section I recule prudemment, tout comme J et C. Le SU-100 J0 reste à la traine et succombe aux tirs des Sherman
Les restes des sections B, E et L sont toujours en fuite …



Situation B-1: Bir Gifgafa – TOUR 16 :

Ayant réalisé qu’ils ne pourraient pas arrêter les Israéliens, les Égyptiens décident rompre le combat en tirant partie des ondulations du terrain.
Le SU-100 J2 réussit l’exploit de détruire deux Sherman M50 avec ses deux possibilités de tir, couvrant la retraite de ses camarades.

Au final, un match nul en termes de points de victoire: les Égyptiens détruisent 15 blindés Israéliens contre 11 pertes de leur côté, mais les Israéliens ont plus de drapeaux, ayant forcé les Égyptiens à la retraite.

C'est amusant de voir des T34 et des Sherman se bastonner dans le désert

je pensais le T34/85 bien supérieur au Sherman

Les équipages par contre .....

griffon a écrit : ↑lun. août 24, 2020 9:40 am je pensais le T34/85 bien supérieur au Sherman

Les équipages par contre .....

Il faut se souvenir que Steel Panther attribue un fichier OOB par nation. Donc, le T-34/85 égyptien de 1956 n'est pas forcément le même que le Russe.
Dans ce cas: blindage équivalent pour les deux chars, meilleure mobilité pour le Russe, mais avantage à l'israelien pour la conduite de tir, la cadence de tir et la perforation de blindage (calibre plus faible, mais meilleurs obus).

Situation S-2: Abu Agheila – 6 juin 1967

Une brigade blindée Israélienne attaque une position fortifiée tenue par la 125° Brigade de la 2° Division d’Infanterie Égyptienne.

Scénario joué côté Israélien – 12 tours – Visibilité très réduite: 9 hex – Les drapeaux de victoire sont à 125 points chacun.

Pour cet engagement, le QG (représenté par une fragile jeep) dispose de trois groupes d’assaut:

Groupe Est: une vingtaine de Sherman M51 (canon de 105) et une section de sapeurs
Groupe Nord: 8 sections d’infanterie portées par camions et halftracks
Groupe Ouest: une vingtaine de Sho’t Meteor (version locale du Centurion Mk5, canon L7 de 105)
Sur le bord est de la carte: six hélicoptères S-58 et Super Frelon chargés de parachutistes

Les appuis sont fournis par six batteries d’obusiers de 155mm Bg50 (24 tubes) hors carte.

Les renseignements sur les forces adverses sont limités: il faut s’attendre à de l’infanterie retranchée dans des tranchées et probablement des bunkers, avec peut-être quelques blindés ou chasseurs de chars.
Comme armement antichar, les Égyptiens peuvent avoir déployé des canons sans recul B10 et B11, ainsi que des canons AT de 85 et de 100.

Un premier facteur défavorable pour les attaquants est la visibilité: 9 hex seulement, ce qui va désavantager les blindés Israéliens, plus à l’aise dans le combat à longue distance.
Un deuxième facteur pénalisant est le déploiement initial des forces: trois groupes déséquilibrés dans leur composition: soit des chars (Est et Ouest), soit de l’infanterie (Nord). Le combat interarmes semble avoir été oublié.

Le court laps de temps alloué pour la mission (12 tours) ne permet pas de redéployer les troupes de façon optimale en temps et en heure.
Le QG va donc prescrire à ses unités les plus mobiles, les hélicoptères de transport, de faire un large détour par le nord pour venir débarquer les parachutistes en appui des lourds et lents Meteor. Les paras pourront ainsi reconnaitre le terrain devant les blindés et leur éviter de venir butter sur des fantassins et des antichars non détectés.

Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 1:

EST: le désert est un terrain de manœuvre trompeur: la seule voie d’approche vers la position Egyptienne est par la route, car au nord et au sud, de grandes étendues de sable mou sont quasiment infranchissables pour les Sherman qui ont toutes les chances de s’y ensabler. On envoie donc en avant les sapeurs et les chars fléau, les Sherman 105 suivant de près.

NORD: ici aussi, les dunes de sable mou dominent le terrain. Les fantassins vont approcher dans leurs véhicules aussi près que possible, puis débarquer et avancer à pied, en demandant des tirs d’artillerie quand nécessaire.

OUEST: les Meteor, bien protégés et bien armés, mais peu rapides, empruntent la route, en attendant les paras héliportés.

Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 2:

EST: deux des Sherman fléau détectent des mines, les autres blindés se positionnent en appui.

NORD: l’infanterie avance sans opposition pour l’instant.

OUEST: les Meteor avancent à toute vitesse, mais ils démarrent si loin des objectifs que leur intervention effective parait douteuse ...
Les Super Frelon ont rejoint ce secteur et débarquent les paras, qui repèrent alors des canons de 122 retranchés.

Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 3:

EST: les Sherman fléau commencent leur travail de déminage, mais le processus est peu rapide. La section de sapeurs débarque pour préparer un autre passage. L’artillerie Egyptienne commence à faire pleuvoir des obus de 122 pour gêner ce travail. Les 155 Israéliens tirent des obus à fumée.

NORD: une partie des fantassins débarquent pour progresser à pied.

OUEST: les paras débarqués des Super Frelon engagent les canons de 122. D’autres paras sortant des hélicoptères débusquent un char lourd JS-III.

Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 4:

EST: Les Sherman fléau nettoient deux hex infestés de mines. Un canon sans recul B11 allume brièvement un Sherman, mais les écrans de fumée tirés par les 155 viennent masquer les blindés Israéliens.

NORD: l’infanterie poursuit son approche.

OUEST: les paras éliminent des canons de 122, dont 6 ont été repérés. Le JS-III est bien alerté et tient à distance les fantassins. Les Meteor se hâtent, mais leur célérité n’est guère supérieure à celle de leurs ancêtres Matilda ...

Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 5:

EST: une partie des Sherman avance au pas derrière les chars démineurs. L’autre groupe progresse en tandem avec les sapeurs, l’un des Sherman détruisant le canon sans recul.

NORD: l’infanterie finit par découvrir au moins une section de fantassins solidement retranchés, et plusieurs positions de mitrailleuses. Les Israéliens vont tenter d’approcher en se faisant couvrir par les mitrailleuses des halftracks, tandis que 3 des batteries de 155 se voient assigner les emplacements Egyptiens comme objectif. Une squad d’Israéliens disparait sous les feux croisées des mitrailleuses.

OUEST: les paras poursuivent leur travail de destruction des canons de 122, dont 7 positions sont maintenant identifiées.
Un autre JS-III est repéré. Puis, un SU-100 se dévoile en touchant un Meteor, mais le blindage de l’Israélien résiste. L’Egyptien est abattu par un autre Meteor, mais il n’est sans doute pas isolé.
3 batteries de 155 pilonnent les positions des JS-III pour obliger les chefs de chars à verrouiller leurs écoutilles.







Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 6:

EST: les Sherman avancent au pas. Les sapeurs sont engagés par un RPG-2, mais la trop courte portée de leurs Uzi ne leur permet pas de répliquer.

NORD: ce sont au moins deux sections d’infanterie qui occupent les tranchées face au groupe nord. On va essayer d’amener au plus près les fantassins en halftrack (en restant hors de portée des RPG-2), tout en faisant pilonner les Egyptiens par les 155. Des tirs nourris de mitrailleuses sont échangés de part et d’autre, sans beaucoup d’effet.

OUEST: les paras poursuivent la destruction des canons de 122. Les Meteor découvrent un autre JS-III, ainsi qu’un second SU-100, qu’ils ne parviennent pas à détruire.

Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 7:

EST: les Sherman accompagnant les sapeurs peuvent commencer à tirer sur les Egyptiens retranchés face au nord, appuyant l’avancée des sapeurs. Ceux s’avançant par la route piétinent encore derrière les démineurs.
NORD: le tir très dense des fantasisns Egyptiens empêchent l’infanterie de débarquer des halftracks, qui s’approchent au plus près pour faire baisser la tête aux défenseurs avec leurs armes de bord. Les 155 pilonnent ces obstinés.
OUEST: les paras poursuivent leur progression, découvrant et détruisant de nouveaux canons de 122, et débusquant un peloton de T-34/85.
Bang ! Avançant au ralenti sur la route, un Meteor se fait cueillir à bout portant par un SU-100 embusqué dans les dunes et se transforme aussitôt en carcasse fumante (148 PV en moins), l’équipage parvenant à s’extraire de l’épave. Engageant l’Egyptien sous plusieurs angles, les autres Meteor réussissent à s’en débarrasser. On détruit aussi trois T-34/85, surpris tournant le dos aux chars Israéliens.







Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 8:

EST: la progression se poursuit, toujours ralentie par les mines et le terrain. Les sapeurs qui tentent de s’approcher des tranchées se font allumer par les Egyptiens, malgré l’appui des Sherman.
NORD: l’infanterie Egyptienne tient solidement ses emplacements, dont en se demande comment en venir à bout. Un canon sans recul pulvérise un halftrack exposé. Les 24 obusiers de 155 pilonnent ensuite avec précision les tranchées Egyptiennes.
OUEST: les paras poursuivent la destruction des canons de 122. D’autres blindés bien retranchés sont découverts: un T-34/85 est éliminé sur la route, puis un JS-III, mais au moins cinq autres chars bloquent l’avance. Les Egyptiens sentent alors de contre-attaquer pour dégager leur artillerie, mais perdent trois blindés de plus.

Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 9:

EST: les Sherman fléau parviennent à avancer à 100 mètres des premières tranchées, malgré plusieurs tirs de RPG. Des Sherman 105 les suivent de près et tirent de toutes leurs armes sur les Egyptiens retranchés, parvenant à les mettre “retreating”. Malheureusement, un des démineurs tire ses fumigènes en réaction à un tir surprise de RPG, bloquant les lignes de tir pour ses collègues.
NORD: une section mécanisée a commencé à réduire les positions de mitrailleuses gardant l’angle NO de la position Egyptienne, avec une certaine efficacité. Plusieurs autres squads débarquent alors et avancent vers la position principale.
La confusion s’installe quelque peu lorsque plusieurs squads adverses quittent leur position, soit pour se replier, soit pour se rapprocher du point central. Bien dirigé par l’observateur d’artillerie, les quatre batteries de 155 pilonnent les tranchées avec précision.
OUEST: un T-34/85 est détruit , un Meteor encaisse un obus de 85 sans dégat, puis est engagé par un JS-III, qui touche un autre Meteor, dont l’épais blindage résiste au gros obus de 122. Un autre T-24/85 est mis en flammes , puis le JS-III est éliminé, ainsi qu’un autre T-34/85. Tous les blindés adverses semblant détruits, les Meteor s’élancent en avant. Les Super Frelon reviennent embarquer deux sections de paras: objectif, les drapeaux les plus au sud de la position Egyptienne, en espérant qu’ils ne soient pas trop défendus.







Situation S-2: Abu Agheila – TOUR 10:

EST: se faufilant dans les couloirs créés dans les champs de mines, les Sherman M51 attaquent au plus près les hex de tranchées tenus par les fantassins Egyptiens, mais sans infanterie pour les appuyer, la manœuvre est risquée: les Sherman sont visés par plusieurs tirs de RPG et l’un d’eux est immobilisé.
L’infanterie mécanisée peut venir au contact des Egyptiens sonnés par les tirs d’artillerie, débarquer et chasser les fantassins adverses de leurs tranchées. Les 155 poursuivent leurs tirs précis.
OUEST: les Meteor avançant sur une crête débusquent d’autres JS-III et T-34/85, qui bloquent momentanément la progression.
Les paras réduisent au silence des mortiers de 120.
Deux Super Frelon qui volaient au ras des dunes dans l’intention de déposer des paras sur les drapeaux les plus au sud se font allumer par les 12,7 AA d’une section de SU-100 et doivent prendre du champ.
Les blindés adverses contre-attaquent vers la position précédemment occupée par les canons de 122. Les Meteor vont devoir perdre du temps à les détruire, et il est peu probable qu’ils puissent intervenir à temps dans la prise de la position centrale.