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France, Charles VII, récit des ans 1426 à 1437
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Alors que notre royaume se rétablissait à grand peine de la longue guerre nous ayant opposés à l'Angletterre, et qu'il avait une lourde dette à honorer, nous souhaitions consacrer ces années à l'amélioration de notre économie, de la circulation des idées, de la stabilité dans nos contrés éprouvées, et ce malgré les affronts subis, qui restaient à laver. Nous comptions encourager nos marchands à prendre part aux opporunités qui se déssinaient dans cette Europe qui semblait reprendre vie.
Les évenements en décidèrent autrement.
Nous avons dû faire face à l'instabilité de nos vassaux d'abord, et de nos voisins ensuite. Il fallait ré-ensemencer les riches terres de France et tous ne pensaient qu'à la guerre. Les
Valois-Anjou d'abord:
Louis III est intenable. Il déclara rapidement la guerre au
Duc de Bretagne,
Jean V, dit le Sage. Certes, ce dernier ne reçevait que la monnaie de sa pièce, de n'avoir su choisir son camp, mais nous avions d'autres dépenses à faire que renforcer une armée "économique", ainsi que nos plus ironiques courtisans la qualifiaient. Néanmoins, le roi de France est un allié qui honore ces engagements. Avec peu d'hommes, notre fidèle connétable
Richemond fit des miracles, d'autant qu'il connaissait bien les terres qui étaient celles de son frère. Rapidement l'Armor et la Bretagne furent conquises, tandis que la chute de Rennes devant les Armées Du duc d'Anjou n'était qu'une question de jours. Le Duc de Bretagne nous offrit des indemnités pécunières, ainsi que l'Armor et la Bretagne, en juillet
1427, esperant reprendre Rennes à Anjou. Ce fut ce dernier qui allait bientôt se flatter de placer encore une couronne sur sa tête, celle d'un duché de Bretagne diminué, tandis que nous nous empressions d'envoyer nos baillis moderniser l'administration bretonne.
Nous n'eûmes qu'un court répit et au début de l'année suivante, en
1428, Anjou, enhardi, déclara la guerre à Gênes et à la Savoie. Grand Dieux, rien que cela. Nous honorèrent à nouveau notre alliance mais il allait devoir se débrouiller seul au début car Richemond avait de grandes difficultés avec des Révoltés Vendéens, particulièrement coriaces et enflammés par un complot de nobles à la cour, que nous avions réussi à déjouer mais qui créa une grande agitation dans le pays. De plus, nous avions accordé de nouveaux privilièges aux Universités afin de favoriser un esprit nouveau, qui nous permetterait d'eviter les erreurs ayant failli mener les pays à sa perte, mais celà excita également les esprits les plus réactionnaires du lieu.
Richemond, maître d'une armée proprement, il faut bien le dire, dépeuplée, en profitait pour terminer la formation d'un jeune et talentueux capitaine, un enfant de la guerre contre l'Angleterre, qui allait bientôt réveler d'extraordinaires talents:
Dunois.
Le temps que cette affaire soit réglée et que Dunois parte chercher quelques troupes Fraîches levées à Paris, et Anjou avait appris la modestie. Il signa une paix ruineuse mais il était hors de question que son souverain se soit déplacé pour rien. Surtout il était hors de question de laisser les marches du Sud Est dans une telle instabilité vu l'Etat du Royaume. Il fallait faire la guerre, encore. Dunois et Richemond firent des miracles en Savoie mais nous sombrions dans une grande lassitude, toujours tapie au fond de notre âme, prête à resurgir. Le Royaume de connaîtrait jamais la paix. C'est alors qu'une jeune fille de Lorraine,
Jeanne, se présenta à nous. Elle nous expliqua que depuis la guerre c'était la France entière qui avait un roi, que celui-çi était présent dans le coeur de chacun de ses sujets, et que chacun de ses sujets voulaient que la grandeur, l'unité et la paix du Royaume furent enfin établie, que les épreuves seraient longues et douloureuses, mais que toujours tête haute il fallait garder, que la Couronne et la France entière ne faisait qu'une dorénavant.
Même les plus dépravés de mes seigneurs virent leur âme se régenerer.
Gilles de Rais sorti de ses fêtes décadentes pour aller secouer hommes d'armes égarés et chevaliers éteints dans tout Paris, et se porta immédiatement, avec Jeanne, au secours de Richemond et Dunois, qui malgré tous leurs talents avaient des forces bien faibles. La guerre fut gagnée et le Duc de Savoie
Amedée VII se reconnut comme notre vassal en
juin 1430. Nous lui fîmes par la suite cadeau de plusieurs domaines en Languedoc pour sceller notre amitié. La frontière était stabilisée et Anjou calmé, mais nous n'étions pas au bout de nos épreuves.
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Au Nord de notre domaine, la frontière devenait agitée également. Le Duc de Bourgogne dans son impéritie avait été incapable de tenir ses provinces de Brabant et d'Artois, qui s'en étaient affranchis. Nous tentâmes d'établir de bonnes relations avec l'Artois mais ils réfusèrent à trois reprises nos propositions d'alliance dynastique, leur compte ne souhaitant pas même entendre parler de
Marguerite de Donnai, pourtant fort jolie.Pendant ce temps, norte inquiétude croissait face au Duc D'auvergne. Il avait annexé en
juillet 1429 sans autre forme de jugement les terres de son viel ennemi le Duc de Berri, soit, leur querelle était bien connue et bien que nous eûmes pris parti pour Le Duc de Berri dans une antérieure querelle, il n'y avait pas encore lieu de se mêler de cette affaire.
C'était la première et la dernière fois que j'allais négliger le conseil de Jeanne. Le Roi n'est jamais étranger à la destinée de la France, à laquelle il est offert. Car tout juste deux années plus tard, alors que nous tentions de remettre nos finances en ordre et de nous affranchir des prêts anciennement contractés, il aggressait notre plus difèle vassal, le Duc
D'orléans, après avoir renié sa vassilisation envers la couronne de France, en
août 1432, à la tête de la moitié du Royaume non-encore occupée par l'Angleterre. On ne joue pas avec le destin de la France et s'en était fini de notre naïveté. Mais les armées était bien faibles: Dunois, Gilles de Rais et Richemond se partageaient 20000 hommes Nous n'étions pas prêt pour une guerre contre notre puissant ancien vassal.
Nos alliances étaient disloquées depuis que, conformément à nos accords, nous n'avions pas assisté l'Ecosse dans sa guerre contre l'Angleterre. Nous décidâmes de jouer notre meilleure atout: la Richesse de notre domaines, et de le renforçer. Nos capitaines fondirent sur l'Artois que nos aîeux avaient toujours considéré comme faisant parti de notre domaine, et qui avait à son grand péril refusé nos avances généreuses. Celui-çi fut annexé en
novembre 1432 mais, loin de rétablir la paix, cela entrâina le brabant dans la guerre.
La situation fut extrement tendue mais le Duc d'Auvergne n'en profita pas, occupé par Anjou et Orléans. Nos capitaines sauvèrent encore le royaume et le Brabant, finalement battu malgré ses ressources, offrit la Flandres et une indemnité de guerre.
Dunois périt dans cette guerre et nous perdîmes avec une immense tristesse un des nos meilleurs geurriers et Richemond, presque un fils.
Mais le combat doit continuer. Immédiatement des baillis furent missionés pour tirer le meilleur parti de ces nouvelles provinces. Soucieux de stabiliser enfin la frontière Nord, nous signâmes plusieurs alliances avec Cologne, la Lorraine, Strasbourg, au prix d'une coûteuse diplomatie, et en concluant également de nombreuses alliances dynastiques en Allemagne du Nord. Mais l'Orléanais finit par tomber entre les mains du Duc D'Auvergne et depuis, un paix armée subsiste tandis que nous renforçons nos armées. Malgré les réformes et les efforts, la situation reste délicate, le royaume éclaté, ce qui nuit gravement à l'efficacité de notre administration, les dettes lourdes, le danger toujours présent. Mais nous n'oublieront pas la leçon de Jeanne.
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