1419 – 1429. La vertueuse Angleterre défiée par l’usurpateur félon
L’usurpateur félon et traître refusant de se rendre à la raison, Henry V le noble est contraint et forcé d’interrompre ses duels contre les féroces sangliers pour aller mater les rebelles qui sévissent en France

. L’armée du nord, commandée par sa majesté elle-même, écrase les armées françaises devant Paris puis en Champagne. Quelques débris parviennent à se replier en Dauphinée, profitant des hordes que ses complices, Bourbonnais, Auvergne, Orléanais et Provence, ont envoyé en Bourgogne. Pour sauver notre allié, Henry et le duc de Bedford unissent leurs armées, l’un venant du nord, l’autre du sud et se lancent dans les plaines de Bourgogne… une inexplicable défaite

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Heureusement, le couard ducaillon rebelle est trop lâche pour en profiter et le Duc de Gloucester, débarqué d’Angleterre avec des renforts, établit le siège de Paris

. Toutes les provinces au nord de Bourgogne sont rapidement assiégées, l’usurpateur laisse ses complices combattre et reste terré en Dauphinée, malgré l’intervention à nos côtés de la Savoie et de la Lorraine, celle-ci annexant l’Orléanais.
Paris est enfin arrachée aux rebelles et Henry V, devant la cathédrale notre-dame, harangue le peuple libéré : « Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisée ! Mais Paris libérée ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de l’Angleterre, avec l’appui et le concours de l’Angleterre tout entière, de l’Angleterre qui sa bat, de la seule Angleterre, de la vraie Angleterre, de l’Angleterre éternelle ! »
Croyant à tort toute notre vigilante attention tournée vers le nord, l’usurpateur trouve finalement assez de courage pour se porter contre la Gascogne, estimant que ses complices, qui viennent de prendre notre province de Poitou, sauront le protéger d’un retour offensif de nos armées au sud : il a tout juste le temps d’établir ce siège que Henry V le terrible fond sur lui et ses complices, les anéantissant tous sans pitié et poursuivant sur sa lancée, en Guyenne

. Quelques mois de siège plus tard et les ¾ des provinces rebelles sont tombées entre nos justes mains, l’usurpateur doit négocier sa reddition. Comme Henry V est bon et généreux de nature, il se contente de récupérer la Picardie.
Quelques événements pénibles suivront alors cette glorieuse victoire et l’arrivée d’un nouveau monarque, Henry VI, Roi d’Angleterre et de France (révoltes de nobles, peste et que sais-je encore

). Mais l’usurpateur, qui n’avait su vaincre loyalement, allait faire preuve de la plus grande duplicité et révéler au monde abasourdi l’ampleur de sa fourberie abjecte

(Marseillais va encore avoir une attaque en lisant ceci...pfff, mais je parle de Charles de France je te dis, pas de toi

). En janvier 1427, il attaque en effet sauvagement notre allié de Bourgogne, c’est-à-dire juste deux mois avant la fin de la paix forcée avec nous… Pour sauver notre allié, il nous faut donc briser cette paix, ce qui ravage notre stabilité intérieure. L’Angleterre n’oubliera jamais ce coup bas odieux, qui met définitivement le ducaillon rebelle au ban des hommes civilisés : il est et restera un sans honneur et nous saurons lui faire payer ce crime un jour ou l’autre, même s’il nous faudra être patient

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Une mobilisation tardive empêche nos armées de venir en aide à notre allié de Bourgogne, décimé par les fourberies de Richemont le lâche. Finalement, Beauchamp débarque avec 40.000 soldats en Flandres, mais le retard pris a permis aux rebelles d’unir leurs forces et Dunois, battu une première fois dans les Flandres, est renforcé par Richemont le lâche, qui a pris l’Artois : la bataille est terrible et sanglante, les rebelles restent maître du terrain

. L’armée anglaise quitte la Bourgogne, honteusement dépecée par l’usurpateur fourbe et sans honneur, qui lui dérobe les Flandres. Nous appelons les grands de ce monde à faire connaître haut et fort leur désapprobation devant ce hold-up caractéristique : la Bourgogne doit récupérer ce qui lui revient de droit.
L’usurpateur est pris alors par la folie des grandeurs qui le guette et qui le fera inévitablement chuter : se croyant déjà victorieux, il s’attaque sans attendre à la courageuse Bretagne, notre vassal. C’est le moment de revenir sur le continent décide le vaillant Talbot : il débarque en Picardie et livre bataille contre les rebelles… 20.000 sont passés par les armes ! Grande victoire anglaise

! Paris est assiégée et le félon, terrifié, rappèle hâtivement Richemont et lève des renforts.
Mais l’armée anglaise est repartie, il lui faut à présent châtier les complices écossais du félon, qui deviennent de plus en plus entreprenant (chute de Northumberland déjà

). Dès que ce sera fait, nous reviendrons et infligerons au ducaillon le châtiment qu’il mérite. Henry VI, Roi d’Angleterre et de France, invite toutes les nations d’Europe à le soutenir, financièrement ou militairement, dans sa juste lutte : ce serait en effet un très dangereux précédent si un rebelle parvenait à se libérer du serment qu’il a prêté à son suzerain et, pire encore, parvenait à lui dérober un titre royal ! Le félon sans honneur doit être vaincu, aidez l’Angleterre à réussir cette juste tâche : notre détermination est sans faille, nous lutterons et nous vaincrons

! God save The King !