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GeorgiAAR (AGCEEP)
Posté : mer. janv. 25, 2006 9:29 pm
par babass
Voilà, c'est mon 1er AAR, n'hésitez à mon faire des remarques.
La partie vient tout juste de commencer donc n'hésitez à me faire part de vos conseils tactiques (je ne joue à ce jeu que depuis 2 ou 3 semaines), et je pense qu'il est mieux de faire au fur et à mesure, sinon, c'est ingérable.
Je joue en ACGEEP 1.39
J'éditerai ce message pour y ajouter au fur et à mesure les nouveaux épisodes.
La longueur des épisodes ne dépendra pas des monarques, mais de ma motivation, le 1er chapitre ne couvre que les 6 1er années au pouvoir de mon 1er roi, et comme c'est le debut, j'en ai des tartines à mettre pour présenter le tout.
Les rois de Géorgie
Alexandre I :
1419-1425 : en route pour une Géorgie forte
1425-1435 : une décennie de paix
1435-1443 : le vieux roi reprend les armes
Vakhtang IV
1443-1446 : la grande bouffe
Giorgi VII
1446-1464 : On fait ce qu'on peut
Les rois de Kakhétie
Giorgi I
1464-1476 : l'éveil d'une nouvelle Géorgie
Alexandri I
1476-1487 : Un grand roi...
1487-1511 : ... qui commet quand même des erreurs
Av-Giorgi II
1511-1513 : Le roi est mort, vive le roi ! mais qui c'est ?
Levan I
1513-1532 : L'avenement d'un jeune roi bâtard
1514-1524 : La première guerre turcquo-géorgienne (épreuve du Baccalauréat 2006)
1533-1550 : L'appel du large
1551-1562 : Houla! qu'est ce qu'il fait froid là bas!
1562-1571 : On est bien mieux à la plage en short! (à venir)
1571-1574 : La deuxième guerre turco-géorgienne
Alexandri II
1574-1590 : Dans la foulée de Papa
1590-1605 : Le Pachifiste y'a que ça de vrai
Konstantini I
1605-1613 : Nos meilleurs ennemis
Teimuraz I
1613-1617 : Le fils prodigue doit faire ses preuves
1617-1648 : Une pause s'impose
Rustam I
1648-1658 : (à venir)
Vakhtang V
1658-1674 : (à venir)
1674-1680 : (à venir)
ps: pour le titre du topic, je ne suis pas encore inspiré, mais ça va venir

Posté : mer. janv. 25, 2006 9:30 pm
par babass
1419-1425 : Alexandre Ier veut une Géorgie forte.
Monté sur le trône en 1412, Alexandre Ier en a marre d'avoir un pays aux moyens si limités, et décide de changer les choses.
Voici le bilan financier et politique de la situation:

Ses 2 premières mesures consistent à rendre moins opprimant le servage de sa population, car il sait qu'un peuple heureux sera plus productif et ses armées auront plus de hardeur au combat, et à constrire des baillits afin de lever plus d'impots.
Finalement, les 7 années précédentes du règne d'Alexandre n'auront pas été si mauvaises que ça. Le roi aura bénéficié de l'expérience d'un excellent précepteur, et est devenu aujourd'hui un excellent stratège militaire qui maitrise aussi à la perfection les rouages administratifs et diplomatiques dus à son rang. (7/8/8). Il aura amassé durant cette période une fortune de prêt de 400€ ce qui lui permettra de lever une armée à la hauteur de ses ambitions.
La Géorgie vient de vassaliser le petit état géorgien d'Abkhazie au nord du pays, mais possède comme suzerain Trébizonde : le lassiste état grec au sud-ouest, ce qui fait un peu léger comme protecteur.
Autre constation, les vignes (principales ressources du pays) ne pourront jamais permettre au pays de se développer éconmiquement. Donc si la Géorgie veut grandir techniquement parlant, elle doit déjà grandir géographiquement parlant.
Alexandre I a pour objectifs (ou comme rêves...) :
- construire un royaume capable d'exister pendant 500 ans
- unir tous les géorgiens sous une même bannière (Sochi et Kouban au nord)
- former un état regroupant tous les peuples orthodoxes du Caucase (Kurdistan et Trabzon au Sud)

La 1ere cible sera les mines d'or du Kurdistan, une province peuplée d'Arméniens orthodoxes et occupée par l'état musulman de Qara Koyunlu un pays riche marchand mais désorganisé et qui surtout est sujet à des guerres perpétuelles avec Al Koyunlu (son voisin turc à l'ouest jaloux de ses richesses) et l'Empire Timouride (le géant perse de l'est qui lui revendique les terres perses de Tabriz), ce qui pourrait nous faciliter la tâche si on attaque au bon moment.
La tactique d'Alexandre sera simple: on attend que Qara kolyunlu soit occupé ailleurs, et on attaque simultanéement le Kurdistan et l'Azerbaijan avec deux armées de sièges.
Ainsi, le 29 juin 1420, la Géorgie déclare la guerre à son voisin (la stabilité reviendra à son niveau maximal en même pas 2 mois)
L'armée ciblant le comptoir d'Azerbaijan dirigée par Alexandre lui même est une premiere fois repoussée dans les plaines du Dagastan, mais la charge suivante sera la bonne. Les mois passent, et aucune autre armée musulmane n'est venues tentés de faire fuir les assiégeurs. Même le rude hiver n'y arrivera pas. Une premiere vague de renfort arrive durant l'été 1421 (peu de temps après une revendication anti progret du clergé refusé par le gouvernement).
Durant l'hiver 1421/1422, une paix signé entre l'Empire Timouride et Qara Koyunlu, les 2 villes ne sont toujours pas prises, mais heureusement les lourdes armées de Qara restent bloquées à Tabriz qui vient de passer dans le camp perse (ça je ne sais pas pourquoi... heureusement que l'IA n'est pas si intelligente que ça parfois).

Le 11 avril, la capitale adverse tombe enfin, et 17 avril, Alexandre accepte la proposition de paix de Qara qui lui offre le Kurdistan et 20€.

Les troupes à peine rapatriées au Kurdistan voilà que Candar déclare la guerre à notre suzerain (le 3 mai 1422).
Les armées grecques se font balayées par les hordes turques, voyant cela, Alexandre décide d'attendre du haut de ses montagnes, après Trébizonde ne nous a pas aidé pour libérer le Kurdistan.
La capitale de Trebizonde tombe 2 ans plus tard, le 24 mai 1424 qui est aussitôt annexée: nous voici ainsi débarassés de notre suzerain inutile!
Candar envoie aussitôt ses 17.000 hommes affronter notre armée qui l'attend bien tranquillement au Kurdistan. En 10 jours, l'affaire est réglée, et Alexandre divise encore une fois son armée en 2 pour prendre les 2 provinces de Candar.
La capitale Candar est prise le 1er juin1425 et Trabzon est libéré le 1er septembre. Le 8, Candar est contraint d'accepter d'être vassalisé par la Géorgie et doit lui céder Trabzon.

Comme on peut le voir sur cette carte, les Koyunlu sont guerre, j'ai bien fait de refusé l'alliance proposée par Al Koyunlu une fois que mon suzerain s'est fait annexé...
Il est temps de faire un 1er bilan:
- la superficie du pays a doublé
- la population urbaine est passée de 13.000 à prêt de 30.000 habitants
- les revenus ont été multipliés par 7 (grâce aux mines d'or et aux changements de liens de vassalité, mais aussi un peu grâce aux marchands envoyés dans le nouveau centre de commerce qui vient d'ouvrir en Ile de France)
- l'inflation monte rapidement (+0,2% par an) à cause des mines d'or
une réputation légerement ternie (4,8 de BB)


Le rêve de royaume orthodoxe uni à l'est de la mer noire est presque réalisé comme le montre cette carte:

Quels objectifs pour l'avenir ?
- Regarder ce qui se passe autour de soit, en particulier que va devenir la citée marchande de Kerch qui s'est insurgé contre l'occupant italien ( le top se serait qu'elle se joigne à mon vassal qui sera si tout va bien bientôt annexé)
- Former une nouvelle alliance pour proteger le royaume
- Annexer la Abkhazie
- Entrenir des bonnes relations avec les autres états orthodoxes d'Europe (les états russes en nord notament)
- Vassaliser Theodoro (si possible)
- Surveiller de prêt ce qui se passe chez les Hordes d'Or pour si possible libérer la province géorgienne du Kouban. (qu'il faudra ensuite convertir...)
- Si jamais Qara Koyunlu se retrouve à une seule province, l'attaquer pour annexer le CoT d'Azerbaijan.
- Prier pour que l'Empire Ottoman ne s'interesse pas à moi.
1425-1435 : Une décennie de paix
Alexandre est fier de lui, grâce à lui la Géorgie n'est plus un pays insignifiant. Mais est ce vraiment une bonne chose ? quand on est insignifiant, on peut se oublier...
Se faire oublier, ou plutôt faire oublier les 5 ans de guerres provoquées par la Géorgie qui ont enflammé le Caucase, voilà ce que décide Alexandre pour les 5 à 10 prochaines années à venir.
Alexandre se lance dans une politique de modernisation du pays (mises en place de nouveaux baillits dans les provinces conquises), et mise toute la production sur le développement de l'infrastructure.
Si la première vague d'extansion s'est faite en armure, la 2e se fera en tenu de bal. Dès la fin 1427, divers cadeaux sont envoyés à Abkhazie et Theodoro, les 2 derniers états indépendant de la région. Ces extras sont financés grâce à la ventre de batîment administratifs à Trabzon en 1428 qui rapportent 100€ dans les caisses de l'état.
Cette politique de séduction sera payante puisqu'en juin 1429 Theodoro accepte de devenir notre vassal, et qu'en août Abkhazie est intégré à notre royaume.
Cet été 1429 est riche en bonne nouvelle puisque que nous entrons dans un nouvel d'infrastructure.

Et pendant ce temps, les bysantins et l'ordre de st-Jean s'intallent en Turquie en annexant respectivement l'Antalya et Taurus.
Les guerres que mènent l'EO semblent s'enliser sur tous les fronts : dans les Balkans contre la Hongrie, les bulgares et les wallaches se soulèvent, et l'alliance Vénisienne vient de prendre le contrôle de Smyrna.
Le Dagastan allié de Qara Koyunlu s'est fait annexé par le frère ennemi Ak Koyunlu, qui poursuit son effort contre Qara jusqu'à ce que celui ci lui cède la province de Kirkuk. Une fois cette guerre finie, l'empire Timouride attaque ce pays déjà bien amputé.
Le pays se porte tellement bien, et le roi Alexandre est si populaire qu'en aout 1432, les nobles géorgiens du pays font un don 150€ à l'état.
Que faire de cet argent tombé du ciel ? Alexandre a besoin de réunir son conseil pour savoir comment le mieux utlisé cet argent. Le roi a dans l'idée de construire la 1ere manufacture du Caucase dans la capital du pays, car il pense pouvoir la payer (en mettant tous l'effort du pays dessus et en demandant un pret à une banque gênoise) en 3 ans. Que vont lui dire ses conseillers? Peut on espérer avoir 7 ans de paix qui nous permettrait d'être tranquilles jusqu'au remboursement du pret ?
Finalement, les conseillers du roi vont le ramener à la raison, et cet argent serivra à metrre en place un baillit en Abkhazie et les 100€ reste seront mis de côté.
Posté : mer. janv. 25, 2006 9:31 pm
par babass
1435-1443 : le vieux roi reprend les armes
Notre vassal Theodoro a des envies belliqueuses et vient de se lever une armée de 16.000 hommes. Se doutant bien qu'il prépare quelque chose notre bon vieux décide de se rendre avec sa garde personnelle en Abkhazie pour être pret à réagir.
Le 22 juin 1435, la nouvelle tombe: Theodoro déclare la guerre à Gênes!
Il aurait pu nous consulter avant, mais bon, il faudra faire avec, pour la première fois nos armées affronteront les puissances occidentales (Gênes fesant partie d'une solide coalition d'états de l'Italie du Nord).
Rapports de force au début de la guerre
La flotte de Theodoro essaie de bloquer le port de Kerch, mais se fera balayer par la flotte italienne. De son côté, Alexandre a facilement triomphé des troupes stationné dans la cité marchande et entrend le siège de la ville.
Alors que la garnison de Trabzon qui arrive en renfort quelques mois nous apporte une bien bonne nouvelle, la ligue italienne vient d'entrer en guerre contre le riche Tyrol et ses alliés. Kerch ne receverra donc jamais de renfort.
La ville tombe le 1er mai 1436. Alexandre sait les italiens ne nous la cederont pas, il décide donc de tenir la ville jusqu'à ce qu'une bonne proposition de paix arrive.
Un an plus tard, les italiens lui propose enfin une offre alléchante:
Theodoro est fou de rage car il espérait mieux, après tout, il n'avait qu'à prendre la ville...
Mais pour calmer les hardeurs de son vassal, Alexandre a d'autres idées en tête.
La Horde d'Or vient d'exploser au nord, et la Crimée le nouvel état qui s'est formé et qui est en pleine guerre civile contrôle la province géorgienne de Kouban.
Alexandre a toujours voulu réunir tous les géorgiens sous une même bannière, l'occasion est trop bonne, d'autant plus qu'il possède dans les caisses de l'état l'argent necessaire pour convertir les georgiens de Kouban.
Donc le 1er jullet 1437 la Géorgie déclare la guerre à la Crimée, les troupes ne seront même pas rappatrié à la maison et foncent direct à l'assaut des provinces d'Azov et de Kouban, de leur côté les troupes de theodoro commence le siège de la capitale qui tombera à l'été 1438.
Au printemps 1439 la Géorgie prend enfin le contrôle d'Azov et de Kouban.
Que faire ? continuer l'effort de guerre le temps que Theodoro prenne le contrôle d'une autre province ?
Le vieux roi en décide autrement, il propose la paix à la Crimée en l'échange de la province de Kouban et quelques ducats.
En effet, les 30 années passées sur le trône l'ont usé, et il n'a pas confiance en son fils Vahkang pour entreprendre la reconversion des géorgiens de Kouban.
D'autre part, il craint aussi qu'une longue nuise à la réputation du pays et donc que les états voisins verts de jalousie nous agressent.
La paix est donc signée quelques jours avant Noël 1438 alors qu'il ne restait à Theodoro avait besoin d'encore 2 ou 3 mois pour prendre Jedisan.
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Durant les 5 dernieres années, les marchands géorgiens ont enfin réussi à prendre le dessus sur la concurrence, profitant notament de la disparition du royame marchand Qara Koyunlu avalé par l'Empire Timouride.
En outre, début 1439 le ministre de l'interieur a choisi de recentraliser un peu plus le pays afin d'augmenter la production et de diminuer le cout de la recherche.
Au printemps 1441, l'Irvenia connait un gros exode rural, la capitale du pays s'enrichit donc d'une vague de 1000 nouveaux habitants, augmentant ainsi la valeur d'impots et le recrutement de 1.
A 2 jours pret, le pauvre roi Alexandre n'a pas son rêve s'accomplir, il meurt à Kouban le 15 mars 1443 de vieillesse, et l'inquisition annonce sa victoire sur les héritiques le 17.
Sur son lit de mort, Alexandre aura dit à son fils déjà agé Vakhtang de poussuivre la processure d'annexion de Theodoro.
Vakhtang IV n'a pas les competances de son père, y arrivera t il ?

La Géorgie et ses voisins à la mort d'Alexandre
Les prespectives d'évolutions de la Géorgie sont maintenant très limitées.
Il n'y a plus de géorgiens à libérer hors des frontières du royaume, et les seuls orthodoxes voisins sont tenus par les puissantes forces italiennes.
La Géorgie peut se venter toutefois d'être le seul état orthodoxe indépandant de la region, Bysance vient en effet de changer sa fois au catholisme pour espérer obtenir le soutien des forces occidentales contre l'Empire Ottoman.
Les deux seuls autres états orthodoxes indépandants connus sont la lointaine Moscovie qui peine à découler, et la très exotique Nubie, autant dire que la Georgie devra se débrouiller seule.
Les objectifs du nouveau roi:
- proteger les frontières du royaume construit par son père
- annexer Thoedoro
- construire un bailit dans la pauvre région de Kouban.
- se trouver une nouvelle alliance avantageuse
Posté : mer. janv. 25, 2006 10:14 pm
par lucayes
très chouette AAR, vraiment
original sur le choix (géorgie c'est pas courant mais très intéressant) que sur le style qui est siimple et dégagé.
Bonne continuation et bravo pour l'expansion! C'est pas mal du tout en 20 ans à partir d'un pays économiquement ridicule ==> 1.2 ducats par mois de revenus
Gloire à la Géorgie et à ses habitants !

Posté : jeu. janv. 26, 2006 8:21 am
par babass
1443-1446 : la grande bouffe
Vakhtang quatrième du nom succède à son père le 18 mars 1443.
Ce gros lard qui ne sait même pas monté à cheval est l'opposé de son père (il doit tenir de sa mère), très mauvais gestionnaire il passe ses journées à se goinfrer. Enfin bon, comme il dit; il se goinfre pour l'Etat, en effet pendant ses 3 années à organiser des dîners mondains, des mariages princiers ou des chasses à l'ours en Abkahzie ont considérablement amélioré les rélations du pays avec ses voisins orthodoxes: Albanie, Theodoro, et Moldavie en particulier avec qui il fonde l'alliance orthodoxe libre.
Toutefois il apprendra qui est impossible à la Géorgie d'annexer Theodoro tant que les 2 pays n'auront pas de frontières en commun, et toutes ses tentatives de vassalisation de la Moldavie échoueront.
A côté de cela, le déveleppement du pays végète. Dieu merci, il s'étouffe lors du repas de réveillon de la nouvelle année 1446 : une cuisse de grenouille avalée toute ronde ne serait pas passée dans son gausier pour une fois.
Posté : jeu. janv. 26, 2006 8:24 am
par babass
1446-1464 : On fait ce qu'on peut
Giorgi VII le jeune frère cadet du defunt roi succède à son frère. Il n'est pas brillant, mais ça ne pourra pas être pire que d'avoir toute une lignée de rois gras du bide.
Giorgi est un excellent cavalier, et son franc parler plait beaucoup à l'armée géorgienne (mais ce franc parler ne plait pas forcement à nos voisins...) Cette réputation passe au délà des frontières, à tel point qu'à peine nommé, notre vassal et allié Theodero décide d'attaquer la notre vieil ennemi italien persuadé qu'il a avec lui le meilleur général de la planete. Giorgio va donc avoir l'occasion de montrer ses talents militaires au monde entier ou du moins à ceux qui s'interessent à cette région de la mer noire...
Connaissant les qualités tactiques de son allié qui à coup sur engoufrera ses 16.000 hommes dans les marais de Kerch, Giorgo décide d'envoyé juste un régiment de ses meilleurs cavaliers, juste ce qu'il faut pour délogger la garde gênoise.
Le siège durera plus d'un an, un an durant lesquels l'armée géorgienne perdra plus de 2500 hommes et nos alliés plus de 8000.
Comme lors de la précédente guerre de Kerch, Gênes n'a pas pu envoyé de renforts, trop occupée à matter les révoltes et à tenir bon face aux assauts du Pape et à ceux de Venise.
Milan nous proposera quelques mois après la rédition de la ville une paix bien avantageuse.
A peine Kerch rendu aux italiens, voici que la ville se révolte et choisi de se joindre aux hérétiques tartares de Crimée.

Début 1449, Giorgi (ou du moins ses conseillers) choisit de poursuivre la politique de recentralisation du pays menée par son père.
Parfois, il faudrait peutêtre écouter ce qu'il se dit autour de soit : l'aristocratie géorgienne est puissante et gronde face à de telles mesures. A tel point qu'en 1458 Bagrat VI, gouverneur d'Imérétie, se révolte contre Guiorgui VII, plongeant le pays dans le chaos (-4 en stab, -1 en centralisation, 4 révoltes à matter)

Les rebelles arriveront à prendre le contrôle de l'Arménie et de l'Iméritie. Les armées de Giorgi mettront plus 2 ans à matter les révoltes, et Bagrat a réussi à leur échapper, sa traque est impossible vu tous les soutiens qu'il a en Iméritie.
Mais la Géorgie n'est pas débarassée de ces guerres fratricides: début mars 1464 Giorgi est tué lors d'un assaut contre des révoltés, profitant de l'occasion, Bagrat s'autoproclame roi d'Iméritie le 8 mars.
Heureusement, l'armée choisit de soutenir le fils du défunt roi mort au combat, le couronne roi de Kakhétie le 13 mars et toutes les autres provinces du feu royaume de Géorgie se rallient sous sa bannière.

Les 2 Géorgie.
Event très cruel qui enlève au choix l'une des deux provinces histoiriques de la Géorgie (et le core qui va avec), lance une nouvelle série de révolte à travers tout le pays, un -2 en stab, et surtout oblige de choisir entre l'innovation ou la centralisation.
J'ai longtemps hésité entre les deux, puisque l'Iméritie (Géorgia sur la carte) est plus riche et plus peuplée que la Kakhétie (Arménia sur la carte). De plus, sa perte coupe le pays en 2.
Ce qui m'a fait choisir, c'est la balance des sliders qui donne +2 en centralisation pour -1 innovation si on choisi la Kakhétie, alors que le choix de l'Iméritie donne un -2 en centralisation pour seulement un +1 en innovation!
Finalement, je pense avoir fait le bon choix, car l'Iméritie avec ses nouveaux sliders produit moins que ma province de Kakhétie alors qu'avant avec des sliders identiques c'était l'inverse. Certes les 2 provinces éloignées de la capitales produiront moins, mais qu'importe elles étaient tellement pauvres...
En tout cas, ce changement de sliders me fait du bien, même si mon pays perd de sa puissance.
Par contre, ils auraient pu dire que l'EO aurait un CB contre moi à cause de cet évenement (à moins qu'il ne l'ait eu avec la prise de Bysance...)
DEpuis, j'ai regardé vite fait, et j'ai vu que la kakhétie a bien plus d'events que l'Iméritie, et ses events sont si défavorables que j'ai préféré ne pas en savoir plus
en tout cas, l'avenir va être difficile
Posté : jeu. janv. 26, 2006 8:27 am
par babass
lucayes a écrit :très chouette AAR, vraiment
original sur le choix (géorgie c'est pas courant mais très intéressant) que sur le style qui est siimple et dégagé.
Bonne continuation et bravo pour l'expansion! C'est pas mal du tout en 20 ans à partir d'un pays économiquement ridicule ==> 1.2 ducats par mois de revenus
Gloire à la Géorgie et à ses habitants !

merci pour les compliments
j'ai choisi ce pays justement parce qu'il était peu joué.
j'avais envie de jouer sans suivre les AAR lus ici et là.
à proos des revenus, le pqys démarre avec un pactole de 400 ducats: ça aide énorment
Posté : ven. janv. 27, 2006 5:43 pm
par babass
1464-1476 : l'éveil d'une nouvelle Géorgie
Il faut se faire une raison, on ne verra plus le drapeau noir de la glorieuse Géorgie d'Alexandre sur les champs de batailles ou sur les toîts de nos palais.
Les armoiries de Adarnasé Bagration premier roi de Géorgie en 888 sont elles aussi abandonnées.
La Kakhétie choisi de reprendre les couleurs de la toute premiere principauté de kakhétie qui s'était formée au cours du VIIIe siècle.
Bagrat IV le roi felon de l'Iméritie choisi quant à lui d'aborer les couleurs de la mythique Kartlie, premier royaume géorgien évangilisé fondé en 337.
Les anciennes couleurs de la Géorgie, et les nouvelles des 2 Géorgies
Un petit point sur la politique intérieure de cette Kakhétie, qui a bien évoluée en presque 50ans:

Cette politque progressiste lancée par Alexandre sera poursuivie par le nouveau régime en place, un effort sur l'innovation sera fait en 1471 (+1).
Cependant, à peine monté sur le trône de cette toute nouvelle Kakhétie, Giorgi Ier fils du dernier roi de la glorieuse Géorgie n'a qu'une idée en tête : réunifier la Georgie.

Ses conseillers le dissuadent de passer par la manière forte puisque l'état félon est ultra dépandant de la Kakhétie tant sur le plan commercial que militaire, Ainsi, malgré les lacunes diplomatiques de notre roi, une politique de réconciliation va être mise en place, et tout le protocole y passe, on les invite dans notre alliance orthodoxe (composé de Theodero et de la Moldavie).
Cette alliance sera testée quelques mois plus tard lorsque la Moldavie déclare la guerre à la Crimée en automne 1465.

Kerch est la cible numéro 1 du pays: la Kakhétie se doit de libérer cette citée marchande orthodoxe des héritiques tartares. Mais le siège dure, le centre de commerce de la ville ferme même ses portes en mai 66 usé par les guerres et surtout par la concurrence du nouveau centre de Thrace (peu importe ça reste l'objectif n°1)

L'autre moitié de l'armée enregistre de son côté les succès face à une Crimée complement dépassée: Azow tombe durant l'été 66, la capital en juin 67, et ainsi de suite...
Quelle stupeur quand le 27 septembre 67, la Moldavie arrête son effort, et accepte une paix séparée contre une seule province et quelques ducats, alors que l'alliance contrôlait les 3/4 du pays.

Les acquisitions de la Moldavie
Et bien soit, la kakhétie continuera "seule" (on ne peut pas dire que Theodoro et Imirétie soit des précieux alliés) cette croisade, de toute façon Kerch n'est toujours pas tombée et la Crimée n'a plus d'armée.
Kerch tombera finalement en mai 68, et la guerre se poursuit car l'occasion est trop bonne de soumettre ces barbares ce qui pacifierait les frontières du nord.
La victoire sera totale un an plus tard!
La Crimée n'a pas d'autres choix que d'accepter toutes nos conditions de paix, devient donc notre vassal et la citée grecque rejoint notre royaume.
Quelques années plus tard, en mars 1472, l'Imirétie qui vient de se constituer une belle attaque le Daghestan voisin. La Kakhétie les suit bien entendu, mais pas la Moldovie qui profite de l'occasion pour quitter l'Alliance et en former une nouvelle avec l'Albanie. Dommage, tous les efforts de vassalisation de cet état sont perdus.
Cette guerre sera très rapide, les forces Iméritiennes prennent le contrôle du Daghestan en 6 mois, et les kkhétienne celui de l'Azerbaijan en 1 an.
L'état adverse propose donc cette généreuse offre qui est aussitôt acceptée.

La Kakhétie met donc la main sur le riche centre de commerce d'Azerbaijan.
Toutefois, Giorgi I s'aperçoit très vite pourquoi les précédents rois de Géorgie ont toujours réfusé d'integrer des provinces non orthodoxes (en dehors de Kouban qui était géorgienne et donc facilement convertible à la vrai foi)
En effet, ces provinces conquises sont peu productives et très enclins à la révolte. Une garnison sera donc en permance pour calmer la population au cas où.
Dans le cas de l'Azerbaijan, ça en vaut la peine vu les richesses du pays.
Giorgi I s'éteindra durant le rude hiver 75/76.
Il peut être fier de lui, certes il n'a pas réussit à réunifier le pays, mais ses victoires militaires auront redonné à la Kakhétie la splendeur de la Géorgie.

La Kakhétie à la mort de Giorgi I (en orange)
Posté : ven. janv. 27, 2006 5:56 pm
par Bubu
Si je peux me permettre un petit conseil. Utilise des mineurs orthodoxes pour convertir les provinces d'une autre culture (surtout musulmanes) en attendant d'avoir les liquidités.
Posté : ven. janv. 27, 2006 6:28 pm
par babass
Bubu a écrit :Si je peux me permettre un petit conseil. Utilise des mineurs orthodoxes pour convertir les provinces d'une autre culture (surtout musulmanes) en attendant d'avoir les liquidités.
merci du conseil mais des mineurs orthodoxes, y'en a pas
la moldavie n'a pas de region convertibles.
sinon, j'ai une question, si on créé un vassal peut on lui imposer une religion (orthodoxe) ?
Posté : ven. janv. 27, 2006 7:15 pm
par Bubu
Les mineurs libérés ne sont orthodoxes que si:
- la capitale est orthodoxe et le fichier revolt.txt ne lui impose pas une autre religion
ou
- le fichier revolt.txt lui impose la religion orthodoxe
Posté : sam. janv. 28, 2006 3:13 pm
par babass
1476-1487 : Un grand roi...
Giorgi a choisi de baptisé son fils héritier de la couronne Alexandri, en l'hommage à l'illustre Alexandre I, mais aussi pour éviter que celui ci souffre de la comparaison avec Alexandre I dans le cas où ils auraient été homonymes.
C'est donc sous le nom d'Alexandri I, que celui ci est couronné en 1476.
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Alexandri a tout pour lui: il a la confiance de l'armée ayant participé à la deuxième guerre de Crimée à la prise de l'Azerbaijan; il a répéré les incapables parmi les ministres de son père faisant le menage dès sa nomination, et surtout il dégage un charisme hors du commun.
Ses résultats sur la scène internationale sont saisissants.
Le 4 février 1477, il vassalise l'Iméritie, et le 11 novembre 1481 Novgorod.


Son plus fantastique tour de force aura bien sur été de réunifier les 2 Géorgie le 20 février 1487, même pas 23 ans après la rupture.
Il sait aussi bien profiter du systeme des alliances.
En 1482, il attaque seul le Daghestan pour profiter pleinement des fruits de la victoires, l'annexion de la province reliant enfin la partie nord du pays à la capitale.
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Quelques mois après la vassalisation de Novgorod, il refuse d'entrainer la Kakhétie dans une guerre lointaine contre d'obscures pays baltes. Libérant ainsi la Kakhétie d'une alliance dont le seul but était de vassaliser ces marchands russes et donc d'arrondir les fins de mois.
[/center]
A peine cette alliance brisée, il en constitue une nouvelle avec la puissante Hongrie.

Jamais depuis l'évangilation par Sainte Nona de 337, le peuple géorgien ne s'était allié avec un autre ne partageant pas la même fois. Mais, Alexandri I n'a pas ce genre d'état d'âme. Il est persuadé que le danger immédiat de la Kakhétie, c'est son voisin tatenculaire turc qui vient de se constituer une redoutable alliance avec les mamelouks et Ak Koyunlu, vu que le front nord a été passifié par la vassalisation de la Crimée. Il pense qu'ainsi le spectre hongrois dissuadera cette alliance turcquo-arabe d'attaquer le pays.
D'autre part, il espère qu'en cas de conflits la Moldavie et l'Albanie se rangent en sa faveur par solidarité orthodoxe.

Le jeu des alliances en 1484
Alexandri est aussi un roi qui se projète dans l'avenir, misant tout sur la recherche. En 1471, les infrastructures se modernisent (ce sera ensuite le tour de l'armée), en 1481 l'innovation est mise en avant face aux traditions.
[/center]
Objectifs pour la suite de son reigne:
- proteger nos frontières de la menace turque
- continuer de développer le pays
Posté : lun. janv. 30, 2006 3:09 pm
par babass
1487-1511 : ... qui commet quand même des erreurs
Après un début de reigne flamboyant, Alexandri I va accumuler par la suite les déconvenues politiques.
La première sera de découvrir que les Turcs du Daghestan refusent de l'indépendance qu'Alexandri leur propose sans leurs frères d'Azerbaijan. Le roi qui au départ pensait faire d'une pierre 4 coups avec la conquête de ce territoire (relier le nord du pays en attendant la réunification, affaiblir Ak Koyunlu en lui enlevant un vassal, avoir un nouveau vassal une fois la Géorgie réunifiée, redorer l'image du pays en libérant une minorité) se prend un sacré coup sur la tête, cette campagne de Daghestan aura été une erreure totale, puisque cette région enclin aux révoltes est un fardeau pour le pays, et qu'il est hors de question de se débarasser des richesses de l'Azerbaijan.
Il s'apercevra de la seconde lorsqu'une vague de 800 immigrés de Theodoro viendra s'installer en Géorgia. Notre petit vassal grec va mal! La longue guerre contre un obscure pays balte dans lequel il a été entrainé indirectement par les ambitions impérialistes d'Alexandri a énormement afflaibli le pays qui doit essuyer révolte après révolte, et surtout se retrouvera tout d'abord sous le contrôle de la Crimée (en 1497) puis pire des Ottomans (en 1499).
Ce pauvre peuple ne comprend toujours pas pourquoi Alexandri ne s'est pas interessé à eux, et surtout pourquoi il ne leur a pas proposé d'integrer son royaume alors qu'une annexion était possible en 1482-84. Certes, cette annexion aurait peutetre un peu retardé la réunification des 2 Géorgie d'un an ou deux, mais au moins Theodoro ne serait jamais tombé aux mains tartares ou turques.
Le 14 juin 1488, il s'oblige à suivre son allié hongrois dans une guerre qui ne l'interesse pas.

Il n'avait pas prévu que la riche Venise lancerait un embargo sur la Kakhétie.

Et comme le pays n'a pas de flotte, pas moyen d'envoyer des troupes dans le conflit, il faut juste espérer que la Hongrie remporte cette guerre seule.
Mais alors que les hongrois ont conquis les 3/4 de l'Autriche, une guerre civile éclate et la Hongrie n'arrive plus à gérer les révoltes. La Transylvanie proclame son indépendance en 1490, puis Venise et les dernieres troupes autrichiennes libèrent une à une les provinces conquises.
Une paix somme toute ridicule compte tenu de l'avancée maximale des troupes hongroises sera signée le 15 juillet 1491.

Pour faire face à ça, l'armée se modernise, et se recentre sur le terrestre (+1).

Notre allié hongrois ne sait plus ou donner de la tête, la Serbie proclame son indépendance en 93, Raguse et la Dalmatie passent sous les couleurs de l'Albanie début 94, la Transylvanie obtient la Wallachie en échange de la paix l'année suivante.
Entre temps, l'alliance se renforce de la grosse Albanie que le roi espére vassaliser (mais que la Hongrie n'aprécie guère...)

Alexandri choisit ensuite d'offrir la paix à la Serbie contrairement aux volontés de la Hongrie pensant que ça ne pourra faire que du bien à l'orthoxie. Mais cette pauvre Serbie se fera avaler par les turcs quelques années plus tard en se retrouvant une guerre contre eux après un choix d'alliance peu judicieux.
Voyant ce désastre la Hongrie se retire notre alliance, elle sera remplacé par la grande Lituanie.
Dans la série des mauvaises nouvelles, même le centre de commerce de Kyzylkum de l'autre coté de la Caspienne et où les marchands géorgiens jouissaient d'un quasi monopole ferme ses portes.

En cet entre deux siècles, les satisfactions sont de plus en plus rares. Elles se limitent à se rejouir du malheur de nos voisins: Ak Koyunlu qui perd ses possessions Arabes, ou la Horde d'Or qui se fait avaler par notre vassal.
Toutefois, Alexandri ne se laisse pas abattre et ordonne la construction d'une distillerie en Géorgie le 2 juillet 1500, les marchands géorgiens sont les premiers dans le nouveau centre de commerce qui vient d'ouvrir en Andalousie, et la valeur d'impots est augmentée de 1 ducat dans la capitale et au Daghestant.
Les 10 dernières années d'Alexandri seront plus calmes, et le bon vieux roi tient encore bien le pays: en 1504 il matte une révolte de la noblesse qui opprimait les paysans à Kerch (-1 aristo, -1 servage), en 1505 il centralise encore plus le pays.
La Kakhétie se porte même plutôt bien économiquement parlant.

Alexandri s'eteindra de sa belle mort en 1511.
Il restera dans l'histoire comme celui qui a réunifié la Géorgie.
Posté : sam. févr. 04, 2006 2:29 pm
par babass
1511-1513 : Le roi est mort, vive le roi ! mais qui c'est ?
Dans l'indifférence la plus totale, l'éveque de Tsibili couronne un vieux roi réputé pour ses parties de jambes en l'air.
En dehors de quelques essais de vassalisation ratés de l'Albanie, ce roi ne fera rien pour son pays.
Heureusement pour son bilan, qu'un artiste italien viendra se proposer pour les fresques du grand temple d'Abkahzie pour 50 ducats (+1 innovation).
Il meurt début 1513 entre les jambes d'une belle arménienne.
Posté : sam. févr. 04, 2006 2:30 pm
par babass
1513-1532: l'avenement d'un jeune roi bâtard

Rien ne destinait Levan à devenir le maître de la Kakhétie, il fallut tout un concours de circonstances pour y arriver.
Le fils ainé de Av-Giorgi mourru sans héritier dans un accident de chasse en Abkhazie, et le cadet (le père de Levan), qui paraît-il serait un bâtard fruit des amours de la reine mère (délaissée par son mari) et Tchkhenkelli l'un des plus illustres généraux du royaume, est mort "brutalement" en mangeant des figues qui lui auraient fait vomir tout son sang.
La Kakhétie couronne donc le 14 février 1513 le petit fils du défunt roi.
La première mesure de ce roi âgé d'à peine 15 ans sera de changer le fournisseur officiel de figues de la cour, en effet 3 de ses gouteurs sont morts de la même façon que son père durant les 5 mois qui ont précédé son sacre...
La deuxième de nommer Tchkhenkelli comme général en chef des armées.
Mais voilà que le 9 novembre, l'Empire Ottoman déclare la guerre à notre allié albanais, et bien entendu la Kakhétie honore son engagement (tout comme la Lituanie). Le cauchemard de tous les roi géorgiens est à présent devenu réalité.
Tchkhenkelli a rusé, plutôt que de se lancer tête baissé dans un combat perdu d'avance, il attend bien tranquillement le gros des forces turcs dans les montagnes kurdes. Il sait que le temps jouera en sa faveur, en effet, plus de 10000 turcs périrent durant le siège de Trabzon, les 13000 autres seront exterminés jusqu'au dernier dans les montagnes, la contre attaque ne sera lancé qu'après. Visiblement c'est la bonne technique vu que la Lituanie qui a choisit d'affronter de face les turcs se fait balayer, alors que notre aliié albanais procède exactement de la même manière et s'en sort très bien.
Les années de guerre s'empilent et les révoltes se multiplient coté turc, à tel point que leur armée ne sait plus ou donner de la tête.
Le retrait Lituanien au lieu de soulager l'Empire va même faire empirer le tout, puisque les moldaves seront les résistants les actifs.
De son côté, l'Alliance s'empare une à une des provinces encore en paix.
A partir de 1521, l'Empire demande l'armistice mais les conditions de paix ne satisfont pas Tchkhenkelli qui ne veut que des provinces bien orthodoxe.
Il obtient ce qu'il veut en 1524 avec les trois provinces de Theodoro, Adana et Aleppo.

La Kakhétie et ses ambitions en 1524
Les projets d'expansion de la Kakhétie sont à présent on ne peut plus clairs.
Il faut relier les deux provinces syriennes à la capitale.
Mais pour la suite les avis divergent. Certes tout le monde est d'accord pour dire qu'il ne faut plus s'encombrer de provinces musulmanes inutile à la cohésion du royaume, Levan rêve de créer un empire greco-géorgien orthodoxe et veut se lancer dans la conquêtes des îles grecques, alors que Tchkhenkelli qui ne croit pas du tout en la mer envisage plutôt de libérer les roumains et les moldaves qui ont grandement participé à la déroute turcque ce qui ferait rester la Kakhétie dans le domaine de la mer Noire.
Le roi qui à present est un homme continue la modernisation du pays, de nouveaux équipements sont fournis à l'armée (+1 en doctrine offensive) et un peintre est engagé pour refaire la décoration du palais (+1 innovation pour 50 ducats)

Dulkadir ne sera qu'une formalité, en 6 mois la Kakhétie annexe seule le pays.
Cette conquête marque la fin de l'expansion du royaume sur le sol turc, fixant ainsi la frontière ouest avec les turcs.
Un deuil national de 40 jours sera décrété à la mort de Tchkhenkelli en 1532.
La Kakhétie toute entière sait alors qu'elle a un roi illégitime, mais qu'importe, le plus important c'est qu'elle ait un bon roi.
Posté : lun. févr. 13, 2006 6:43 pm
par lucayes
et quoi? il n'y a pas de suite a cet AAR Georgie? :(
dommage, il aurait pu etre très intéressant

(et il l'etait deja

)
Posté : mar. févr. 14, 2006 10:38 am
par babass
lucayes a écrit :et quoi? il n'y a pas de suite a cet AAR Georgie? :(
Si! je vous avais un peu oublié
dommage, il aurait pu etre très intéressant

(et il l'etait deja

)
merci
bon, le scoop, c'est que j'ai écrit des events pour redevenir une sorte de Byzance grecquo-georgienne. et là j'y suis arrivé en 1680 (il va falloir que je renomme mon topic pour attirer plus de lecteurs

)
edit:
j'ai oublié un épisode "bonus", donc je le met ici, pour respecter l'ordre :

[FONT=Georgia]
Le candidat doit faire les deux épreuves qui se rapportent au même sujet:
La première guerre Turquo-Géorgienne 1514-1524
Epreuve longue: Croquis
A l'aide de maximum quatre cartes (fournies avec le sujet) bien légendées représentez l'évolution de la cette guerre.
On attend que le candidat soigne la présentation des signes dans la légende, leur utilisation dans le croquis, l’écriture et la nomenclature.Utilisation pertinente du langage cartographique
Il est attendu que les choix cartographiques résultent d'une réflexion par rapport à la problématique du sujet : l’idée essentielle de la réponse cartographique est directement visible et lisible sur le croquis.
Epreuve courte: Composition
Synthétisez en huit à dix points maximum les raisons de l'échec turc.
Cette compostion se doit d'être complémentaire de l'épreuve précédente.[/FONT]
_______________________________________________________________[/CENTER]
La première guerre Turquo-Géorgienne 1514-1524
Epreuve longue: Croquis

Légende commune.
1514-1516: L'offensive turcque
1516-1518: L'entrée en jeu des forces de l'Alliance
1518-1521: L'équilibre des forces malgré le retrait lituanien

1521-1524: la déroute turcque
Epreuve courte: Composition
- une population turcque excédée par 30 ans de guerre sans fin (campagne egyptienne, guerre contre Venise et l'Ordre de St Jean, guerres du Yemen, guerre du Golfe de la mer rouge)
- une alliance avec la Nubie et Ormuz inadaptée
- oppression des minorauté éthinique ou religieuse incitant à la révolte (notament les serbes et les roumains)
- instablité politique turcque (-3 stab durant tout le conflit)
- sérénité politique géorgienne et albanaise
- l'effort de recherche géorgien (+1 innonvation grâce à un philosophe) qui a permit l'équilibre des forces en juin 1518 (niveau 5)
- la patience et la vision tactique des forces albanaises et géorgiennes entrées en jeu au bon moment
- méconnaissance du terrain adverse (pertes énormes dans les marais de Trabzon, dans les montagnes kurdes ou albanaises, ou lors des traversées des fleuves moldaves...)
- la surconcentration de forces turques sur le front lituanien
- le nombre de fronts
- le manque de protection de Theodoro
Posté : mar. févr. 14, 2006 10:40 am
par babass
1533-1550 : l'appel du large
Avec la conquête de son premier port sur la Méditerranée, la Géorgie (enfin la Kakhétie) s'ouvre à l'Occident qui à présent ne peut plus l'ignorer, ce qui veut dire aussi qu'elle va être amenée de plus en plus souvent dans des conflits avec toutes ces puissances lointaines.
En effet, en 1533, l'Alliance Berlin/Stockholm/Venise attaque simultanéement les possessions baltes de la Lituanie et Raguse.
Que peut espérer la Kakhétie dans un tel conflit ? Rien, elle n'a ni flotte ni les droits de passage nécessaires pour aller inquietier ces puissances chez elles.
En gros, la meilleure chose que Levan I peut espérer c'est d'attendre d'avoir des débarquements à repousser.
Des suèdois et des allemands en Syrie !
Mais voilà, qu'en 1536 arrivent au port de Theodoro, les décendants d'aventuriers de l'ancienne cité grecque qui avaient tenté de s'installer sur les côtes du Sénégal.
Les pauvres: ils ne savaient même pas que Theodoro n'existait plus depuis longtemps. Ils décident quand même de se joindre à notre nation vu qu'ils n'ont nul part ou aller, de plus l'idée de combattre les vénitiens les enthousiasment vu qu'ils auraient chassés d'Afrique par des colons gênois (gênois, vénisiens, pour eux c'est toujours que des ritals...). L'armée géorgienne se renforcent donc de 5000 soldats volontaires et surtout de 5 navires de guerre : ses 5 premiers bateaux de son histoire!
Conscient que 5 navires c'est trop peu pour envisager un débarquement, Levan ordonne la construction de galères dans tous les ports du pays, ainsi dès 1538 la flotte géorgienne arrive à mettre enfin en déroute les les puissants escadronts de 3 ou 4 galères vénitienne.
Une bataille navale type.
Un premier débarquement à Chypre a lieu en 1537 alors que l'île est étrangement sans protection, celui de Corfoux en 1540 se passera dans les mêmes conditions.
Les débarquements.
Corfoux tombera le 10 juillet 1542, et 5 jours plus tard Venise laissera choisir entre nos deux prises en échange de la paix.
Levan qui a bien suivi le cour des 2 sièges a constaté que celui de Chypre est nettement plus aisé, même si les fortifications sont plus costauds, vu qu'il est possible de couper continuellement l'approvisionnement de la cité en laissant baigner la flotte géorgienne dans le golfe. C'est donc sur ce critère que le choix de Corfoux sera fait, en effet, il n'est pas à exclure qu'un nouveau conflit éclate avec Venise.
Une paix symbolique (2 ducats) sera signée par la suite avec Brangdebourg et la Suède qui estiment s'être déjà suffisament bien servi dans les possessions baltes de la Lituanie.

La Kakhétie en 1542.
Durant ce conflit, en éclateront 2 autres qui feront réaliser à Levan à quel point son alliance est bancale.
En 1537 la Prusse et Meißen déclarent la guerre à la Lituanie. Levan suit ou du moins apporte son soutien psycologique à son allié.
Mais quelques mois plus tard voilà que les turcs attaquent l'Albanie! Cette fois ci s'en est trop, la guerre contre Venise bat alors son plein, il est hors de question de laisser tomber des débarquements qui avaient pourtant bien commencé surtout si c'est pour se faire écraser par des hordes turcques revanchardes. Levan déshonnore donc son alliance, le pacte est rompu.
Ca tombe bien, il était temps pour la Kakhétie de trouver un vrai allié solide.
La Lituanie n'est plus aussi puissante qu'au siècle dernier (certes elle est arrivé quand même à en découdre des prussiens seule) et attise les convoitises de tous les peuples germaniques, polonais, russes ou scandinaves des environs, et l'Albanie est trop en retard technologiquement.
Levan mettra du temps à se faire accepter dans une nouvelle alliance, et la Kakhétie rejoindra finallement l'alliance de la toute nouvelle Russie (qui vient d'avaler notre vassal Novgorod), et ... de la Savoie.
Le pays entre dans une période de paix, période pendant laquelle de nombreux effort vont être fait pour "améliorer" la société: réduction du servage en 42, protection systématique des paysans face à la noblesse (-1 stab, -1 serf, -1 aristo en 52)
Le pays cherche aussi à augmenter ses revenus et sa capacité de production: augmentation des taxes en 45 et en 41, construction de baillits dans tous les nouveaux territoires conquis.
La bonne politique mise en place permettra une déflation de 2% en 1548.
Posté : mar. févr. 14, 2006 10:41 am
par babass
1551-1562 : Houla! qu'est ce qu'il fait froid là bas!
Le nouvel allié Russe est bien bélliqueux, il déclare la guerre à tout ce qui bouge autour de lui.
A départ, il n'appelle pas l'aide de son alliance, vu qu'il prend un malin plaisir à tartiner du tartare tout seul, et qu'est ce qu'il en a de l'appétit!
Elle double de taille en même pas un demi siècle. Et ce n'est pas plus mal car son expansion se fait sur des territoires musulmans qu'elle convertit à la bonne foi. Ainsi, la Kakhétie et la Russie se completent plutot bien, le premier libère les orthoxes opprimés, le second convertit les hérétiques convertissables.

Certes de temps en temps, la Russie appelle ses alliés pour des bricoles comme par exemple des petits conflits à propos de colonies arctiques avec la Suède. La Suède n'ayant pas d'allié, Levan ne voit aucune objection à apporter son soutien moral à son allié Russe dans ses affaire: c'est beau la fraternité orthodoxe!

Finallement, après presque 10 ans d'alliance, la Russie engage l'Alliance dans un conflit interessant d'un point de vue Géorgien; l'attaque de la Pologne.
Il aurait été plus judicieux de d'abord s'occuper de l'ancien allié lituanien (l'Empire Ottoman ne va pas se gêner), mais il faut faire avec.

La Pologne a pour allié le Danemark, qui finallement sera le seul à venir enquiquiner la Kakhétie sur son sol, vu qu'ils ne peuvent pas venir passer par voix terrestre pour la faire (n'ayant pas les droits de passage nécessaire pour traverser nos voisins).
Levan est malgré tout un peu frileux à l'idée d'affronter les longs hivers de Pologne, certes les georgiens vivant dans les montagnes du Caucase connaissent la neige, mais pourront survivre dans les 43 mètres de neige qui tombe chaque année en Pologne. Il parait meme qu'il y neige tellement qu'on ne peut voir soleil que 2 jour par an. Enfin, c'est ce que disent les érudits de Corfoux. Très prudent, Levan fera passer aux troupes le premier hivers à la frontière polonaise en territoire amis, histoire de voir à quoi ça resemble vraiment, et surtout pour attaquer au printemps.
Alors que le reste de l'armée aura pour buts de repousser tous les débarquements danois en Syrie.

En fait, l'hiver à Podolya est guère plus long qu'en Arménie. Cette province étant la plus proche du pays à vol d'oiseau sera donc l'objectif.
La ville tombera même assez facilement. 
A present, le but est Krakow la capitale, Levan se voit mal assiéger une autre ville de province tout un hiver. Hors les hivers à Krakow y sont plus cléments que dans toutes les autres provinces interessantes géographiquement parlant.
Il faudra quand même presque un an pour la prendre.

Le même jour, la Pologne nous cède Podolya, préférant se rencentrer uniquement sur le front russe.
La Kakhétie met enfin un pied dans cette bonne vieille Europe, et de nombreuses perspectives de développement s'offre à elle. Elle peut "au choix" relier Podolya à la capitale en enpiétant sur son vassal, se servir de Podolya comme point d'appui pour libérer le peuple moldave qui a énormement contribué à notre succès lors la derniere guerre contre les turcs, ou bien tenté un débarquement en Grêce pour conquérir des territoires voisins de l'Albanie et donc faciliter sa vassalisation (et ensuite le cas échant son annexion)

Posté : mer. févr. 15, 2006 5:08 pm
par babass
1562-1571 : on est bien mieux à la plage en short!
Comme toujours, les évements forceront la Kakhétie à revoir ses plans.
En effet, le 9 septembre 1562, les Huguenots français proclament leur indépendance de la France: ce qui doit faire une belle jambe au géorgien de base. Mais voilà que la Savoie allié des russes et des géorgiens déclarent la guerre aux Huguenots, qui viennent de former une alliance avec Navarre et Venise, et que surtout Venise vient de consfisquer la Dalmatie à l'Albanie: comme tout orthodoxe opprimé, ces croates doivent rêver de rejoindre la grande Kakhétie : Levan I fera tout pour exhausser leur rêve, d'autant plus qu'il aura le soutien des albanais qui viennent de rejoindre son alliance et donc de déclarer la guerre à Venise.

Dès la fin de l'année, les premières troupes débarquent à Chypre encore étrangement sans troupes pour la proteger. Venise n'a toujours pas compris?
Cette guerre se jouera sur l'effort technologique: en effet, depuis que le Niveau 4 en infrastructures a été atteint (en 1558) les revenus moyens géorgiens ont considérablement augmenté (d'ailleurs la Géorgie est la première grande puissance à l'avoir fait), ce qui augmente considérablement la capacité de recherche (en particulier, la mise au point de mortier et de diverses pièces d'artilleries)

Le niveau 3 en Naval sera quant à lui atteint en 1563 diminuant considérablement l'avantage des flottes vénitiennes.

Nicosie tombera en 1565, et les forces venues de Podolya prendront le contrôle de la Dalmatie en aout 1566. Venise refuse d'abord une offre géorgienne de paix en échange de la Dalmatie, puis se ravise et propose ET la Dalmatie ET Chypre. Aller comprendre...

Après 2 années de bon voisinage, le roi albanais accepte avec joie notre offre de vassalisation.
Le bon roi Levan a maintenant 73 ans, et a déjà commencé à passer la main petit à petit à son fils Alexandri. Il pourrait être fier de son bilan: développement incroyable du pays (mise en place de baillits ou de juges, réquilibre entre les droits des nobles et du peuple, ...), succès militaires retantissants contre des grandes puissances comme Venise, la Pologne, le Danemark, la Suède et surtout les turcs, implantation en Syrie, en Pologne, dans les balkans, et dans les îles grecques de la Méditérannée, renforcement des liens entre les pays orthodoxes (alliance avec la Russie, vassalisation de l'Albanie, mariages royaux avec l'Etiopie)...
Mais Levan regrette de n'avoir rien tenté pour aider les pauvres Ukrainiens autre Ruthéniens ayant la foi qui se sont retrouvés de force integrer à la Pologne lorsque celle ci a annexé la Lituanie, de laisser à leur triste sort le courageux peuple Moldave qui a été (selon lui) l'un des principaux acteurs lors de la victoire contre l'Empire Ottoman, d'avoir consitué un Empire éparse avec des terres si loin et complement coupées de la capitale, ...

Posté : mer. févr. 15, 2006 6:07 pm
par GA_Thrawn
J'ai découvert cet AAR et je te tire mon chapeau
Bonne chance pour la suite!
Posté : jeu. févr. 16, 2006 4:43 pm
par babass
1574-1590: Dans la foulée de Papa.

Là où il repose à present, Levan doit se dire qu'il a bien fait de passer progressivement les rennes à son fils Alexandri qui a apprend petit à petit toutes les ficelles de la fonction.
Ainsi Alexandri a eu le temps de se rendre compte que la ligne politique et économique fixée par son père est la meilleure à suivre pour la Kakhétie, il n'est pas tenté en arrivant sur le trône de vouloir tout changer comme nombre de jeunes rois ambitieux.
Il choisit donc de renforcer l'armée en amériolant l'ordinaire des soldats (+1 Qualité, niveau 11 terrestre atteint en octobre 1571), et surtout poursuit le programme séduction de l'Albanie initié par son père qui aboutira enfin en juin 1578 par une annexion. Le royaume de Kakhétie s'enrichie d'un seul coup de 3 provinces et de 15.000 soldats, et rentre ainsi définitivement dans la cour des grands d'Europe.
Alexandri ne veut pas en rester là, et à de nombreux projet d'expansion. Il rêve de rélier toutes les provinces continentales de son royaume, ce qui devra se faire obligatoire par des nouveaux conflits avec les Ottomans (à propos de la Wallachie), avec la Pologne (en particulier leur possessions ukrainiennes) et malheureusement aux dépends de la Crimée notre vassal que l'on a bien civillisé.
D'autres axes d'expansions sont possibles (Serbie, Grêce, ...), mais sont vraiment secondaires d'autant plus que le pays n'est toujours pas prêt à affronter la terrifiante Autriche et ses alliés Espagnols et Portugais.

La Kakhétie et ses ambitions en 1574
Mais Alexandri a plus d'une carte dans sa manche, et choisi d'aider l'Ethiopie qui est très en retard techniquement et économiquement parlant.
En 1576, il échange ses cartes avec Malik Sagad I roi d'Ethiopie, et l'année suivante, les africains sont invités dans l'alliance orthodoxe.
Le début de reigne va être surtout ponctué par des révoltes en réponses aux nombreuses augmentations des taxes (principalement en 1579 en Bosnie, à Dobrudja et à Corfoux) , ou par des révoltes initiées par la noblesse qui refusent que le roi reduisent de plus en plus leur privilèges (-1 en servage en 1581, -1 en servage et en aristocratie en 83...)
Alexandri contrôle plutôt bien la situation durant cette période, mais se laisse surprendre par un scandale de corruption en 84 (+1% inflation), ce qui le forcera à renoncer à la construction de son nouveau palais l'année suivante.
Après 13 ans de paix, les choses "sérieuses" vont recommencer le 24 juillet 1587, lorsque notre allié russie déclare la guerre à la Pologne.
Alexandri connait les rigueurs des hivers polonais, et sait qu'ils ne possèdent pas assez de troupes pour attaquer tout de suite, l'armée géorgienne attendra donc plus d'un an et demi à Podolya, le temps que suffisament d'hommes soient mobilisés.
Les 8 premiers mois de guerre seront même plutôt tranquille: la Pologne s'acharne sur le nouvel état Ukrainien qui a rejoint notre alliance, et qui ne se fera annexé qu'en février 88. Les premiers débarquement n'ont lieu qu'en septembre, après un an de conflit.
La Kakhétie a un sacré avantage sur la Pologne, les forces polonaises ne peuvent attaquer qu'en traversant la rivière de Dniepr qui fait office de seule frontière entre les 2 états, alors qu'Alexandri peut choisir à loisir ses cibles en traversant les terres de son vassal la Crimée. Ainsi, alors que les Polonais ont étrangement laissé sans protection leur toute nouvelle province de Krementjug (conquise aux dépends des Ukrainiens), une armée de siège y envoyé en novembre 88 (cette province ayant la chance de ne pas connaitre de rudes hivers), et pendant ce temps, les assauts polonais sont repoussés un à un à Podolya leur causant du coup de sévères pertes. Mais la Pologne a de la ressource, et pravient à deloger les troupes stationnées à Podolya durant l'été 89 entreprenant du coup le siège de la ville.
Le tournant de la guerre va arriver enfin arrivé au tout début l'année 1590, les forces polonaises abandonnent le siège pourtant bien avancé de Podolya. Pourquoi? Parce qu'ils ont du mal à maintenir une éventuelle vague russe au nord ? Parce qu'ils veulent reprendre le contrôle de Krementjug qui vient de passer entre les mains géorgiennes ? ou bien tout simplement parce que l'hiver les a découragés ? Ca on ne le saura jamais.
Quoiqu'il en soit, les forces géorgiennes sont maintenant prêtes à contre-attaquer, et apprennent donc dès le retour des beaux jours les sièges de Lugansk et de Chernigov en espérant que l'artillerie fasse tomber les défenses de ces deux villes avant le retour de l'hiver.
La bataille se fera aussi diplomatiquement, les nombreuses déroutes leur troupes débarquées en Géorgie et réduites au pillage forceront le Danemark à se retirer du conflit et ce en payant un tribut de 50 ducats.
Finalement le principal tour de force d'Alexandri durant cette guerre sera de signer une paix une fois les deux provinces ciblées sous contrôle et surtout juste avant que les polonais reprennent les clefs de Krementjug.
Certe, ça ne fait qu'une seule nouvelle province annexée (Chernigov), mais ça laisse le temps aux troupes de rentrer au pays avant l'hiver. Et le lourd tribut (80 ducats) versé remboursera les frais de la guerre.

Bilan de cette 2ème campagne de Pologne 1587-1590
Posté : jeu. févr. 16, 2006 9:44 pm
par babass
1590-1605: Le Pachifisme y'a que ça de vrai
En voyant tous les morts alignés durant cette guerre pour un si faible gain, Alexandri II a changé de doctrine, et devient un vrai Pachifiste. Ainsi, il promet à son peuple de ne plus engager la Kakhétie dans des conflits ridiculs, il déclare donc comme révolu le temps où Trabzon se retrouve assiègé par des scandinaves ou la Bosnie par des indiens.
Pour autant, il choisit malgré tout de moderniser son armée encore et encore, ainsi les critères de sélection et la formation des troupes sont par 2 fois améliorés en 1591 et en 1601, le niveau 13 (land) est atteint en 1596, et fin 1601 l'armée s'équipe de mousquets, cette modernisation dissuadera surement les voisins d'aggresser la Kakhétie.
A coté de cela, Alexandri développe les infrastrustures du pays: des échevins sont établis à travers toute la Kakhétie au rythme d'un nouveau établi tous les 2 ans.
Sa bonne gestion administrative rapporte 400 ducats d'investissements en commerce et en infra (ainsi que +1 en stab), et conduit par 2 fois des investisseurs grecs à construire des manufactures (distillerie à Theodoro en 1597, et naval à Kerch en 1605).

La force industrielle de la Kakhétie
Tout ceci va succiter des jalousies, tout d'abord chez les nobles en 1596, ou le roi se montre ferme (-3stab, -1 Aristo, +1 centralisation, 2 révoltes), mais surtout il se dit qu'un complot serait en train de se former contre le roi et son héritier Giorgi. Qui franchement pourrait en voudoit à un roi si bon pour son peuple? Alexandri ne veut pas y croire et continue sa vie de roi comme si de rien n'était.

Politique intérieure en 1605
Posté : ven. févr. 17, 2006 11:16 am
par babass
1605-1613: Nos Meilleurs ennemis
Le 12 mars 1605, la Kakhétie va connaitre son premier coup d'état de sa toute jeune histoire.
Konstantini le plus jeune fils d'Alexandri II rêve de pouvoir. En outre il partage un point de vue bien différent de son père et de son frère héritié Giorgi, il pense en effet qu'il faut faire plus que de tolérer les minorités musulmanes: il faut se réconcilier définitivement avec les turcs et commercer avec les perses de Fars, ce que refuse Alexandri et par extansion son fils Giorgi.
Konstantini profite du voyage diplomatique pour l'Ethiopie de son 2eme frère Teimuraz qui est devenu l'homme fort de la famille. En effet, Alexandri a beaucoup vieilli et est très malade, son fils Giorgi n'est qu'un gros lard tout juste bon à transmettre les consignes de son père.
Ainsi, le 11 mars 1605, après s'être assuré le soutien des nobles, Konstantini met son plan à exécution, et fait empoisonner son père et son frère.
Le 12 mars il s'autoproclame roi de Kakhétie.
Ne sachant pas qu'il est l'origine de ce complot, le peuple accepte, d'autant plus qu'on est sans nouvelles de Teimuraz qui aurait du être l'héritier légitime.

Konstantini sait très bien qu'il n'a pas droit à l'erreur, et s'engage donc à moderniser et à faire prospérer la Kakhétie. (niveau 15 en land atteint en 1609)
Son premier grand succès en tant que roi sera la conversion spontanée à la vraie foi des hérétiques de la province turcque de Sivas début 1610, visiblement sa politique de détente à du bon.
Son deuxième sera de suivre ses alliés dans une derniere guerre contre la Pologne.
Konstantini sait que c'est le moment ou jamais d'en finir avec cet oppresseur d'orthodoxes. En effet, l'alliance polono-danois se trouve aussi engagée dans une guerre contre la Suède, et vient d'en essuyer une autre contre l'alliance austro-ibérique.
La guerre se déroule donc sans soucis, au printemps 1611 l'Alliance contrôle déjà 4 provinces adverses. l'engouement populaire pour cette croisade est tel qu'en Novembre que 10.000 volontaires (et 10 galères) rejoignent spontanément l'armée géorgienne.
Ces renforts vont précipiter les choses, et en juillet 1612, la Pologne cède à la Kakhétie trois provinces orthodoxes (Belgorod, Poltova, et Donetsk).
A partir de ce moment, la Pologne n'interessera plus le pays, en effet, les provinces de Volyn et de Mozyr ont été récement convertie au catholiscisme, et Voronnes (sa derniere possession orthodoxe) est promise à l'allié russe.
Les danois seront plus tenaces, et ne signeront une paix qu'en janvier 1613 (+50 ducats).

Bilan des campagnes Polonaises
Le pays continue ainsi de prospérer, et procède à present l'une des armées terrestres les mieux équipées du monde, niveau 16 atteint en mai 1613, seule les forces Autrichiennes font aussi bien.

La Kakhétie et Konstantini sont alors au sommet de leur gloire, mais il se dit que Teimuraz le roi légitime de Kakhétie vient de débarquer en Syrie de retour de son long voyage en Afrique.
Posté : sam. févr. 18, 2006 1:26 pm
par babass
1613-1617 : Le fils prodigue doit faire ses preuves
De retour après dix ans passées en Ethiopie ou à explorer l'Afrique, Teimuraz ignore tout ce qui s'est passé en Kakhétie durant son absence. Il ne sait même pas que son père est mort (même s'il s'en doutait un peu vu son âge avancé), et surtout que son frère Konstantini a odieusement pris le pouvoir qui lui revenait de droit.
Quel choc ça a été pour lui, d'apprendre tout ça d'un coup de la bouche de Davit Jandieri son ami d'enfance nommé depuis gouverneur de Syrie.
Teimuraz a entierement confiance en Davit, et lui demande un topo complet de tout ce qui s'est passé et surtout de la situation actuelle.
Konstantini par ses victoires militaires et surtout par la prospérité qu'il a apporté est très aimé de la population. En outre il a la confiance des minorités musulmanes. Le destituer brutalement risquerait de plonger le pays dans le chaos, c'est donc pourquoi, Teimuraz décide d'abord de rencontrer son petit frère.
Finalement, les liens du sang seront les plus forts, et cette simple entrevue fera renoncer Konstantini à son trône, en échange du titre de vice roi du Sirvan, la très riche région bordant la Caspienne incluant la Daghestan et l'Azerbaijan. Konstantini prendra même très au sérieux, puisqu'il arrivera même à convertir en 1617 le Daghestan (event alléatoire de conversion d'hérétiques)
De son côté, Teimuraz s'engage à effacer toutes traces éventuelles de la prise du pouvoir illégitime de son frère, et fait même ajouter dans les livres d'histoire du pays que celui ci s'était fait nommer régent par une assemblée légale des nobles et riches propriétaires terriens du royaume.
Teimuraz I est couronné le 15 septembre 1613.

On ne change jamais une équipe qui gagne, du coup, Teimuraz garde tous les ministres de son frère (à l'exception de Davit Jandieri qui est promu général en chef de toutes les armées), et poursuit sa politique de développement en établissant des baillits dans les nouveaux territoires conquis.
Sur le plan diplomatique, il finalise la politique cordiale avec l'ancienne ennemie Venise en l'invitant dans l'Alliance georgio-russe, partage les cartes avec l'allié russe, histoire de voir l'avancement de celui en Sibérie, et surtout en fevrier 1615 invite l'Ethiopie qu'il connait si bien à rejoindre l'Alliance.
Cette invitation est loin d'être anodine, puisque dès le mois suivant une guerre éclate entre l'Ethiopie et Adal l'allié Somalien de l'Empire Ottoman.
Toute l'Alliance s'engage dans ce conflit (même la France qui normalement n'en faisait pas partie :wacko: mais elle ne participera pas du tout au conflit )
L'armée de Davit Jandieri basée dans les Balkans n'est alors pas prete, mais profite de la bêtise des généraux turcs qui encore une fois se focalisent sur un seul objectif (la Bulgarie), pour se renforcer, mais aussi pour envoyer des bataillons assièger les provinces isolées de l'ennemi (Ukraine, Jedisan, ...)

Les succès de l'Alliance sont tels (notament sur le front éthiopien), que l'Empire demande déjà la paix en octobre pour concentrer ses forces dans un autre conflit qui vient d'éclater

Teimuraz refuse bien entendu, l'occasion est trop bonne pour aggrandir encore une fois le royaume au dépend de notre ennemi héréditaire.
Le moi suivant les 1eres provinces tombent de chaque côté.

Les forces turcques s'engagent ensuite dans les sièges des provinces polonaises moldaves, choix peu judicieux car elles sont montagneuses et/ou enneigées, et surtout parce que le front ne se situe plus là : l'Alliance entament en effet la (re)conquête de provinces stratégiques comme l'Angora, la Grêce ou la Bulgarie.
En 17, les choses vont s'accélérer, prises d'Helas en janvier et d'El Alamein par Venise en fevrier, en mars les turcs renoncent en Pologne avant que les provinces ne soient prises et tentent de replier leur force pour libérer Hellas, avril Angora tombent entre les mains géorgiennes, en mai l'Ethiopie obtient une belle paix avec Adel (2 provinces peuplés d'Ethiopiens et de l'or), prises de la Wallachie en juin, du Kurland en juillet (par les Russes) et de Morée aout.
Les turcs vont renoncer à une première proposition de paix (envoyée à la prise de la Wallachie) peut être un poil trop excessive (7 provinces, y'avait pas de quoi)
La 2ème deuxième proposition (dont les ambitions ont été revues à la baisse) faite 2 mois après est tout de suite acceptée.

La Kakhétie prend possession de 5 nouvelles provinces, tandis que Venise s'installe en Egytpe, contrecarrant ainsi les rêves turcs d'annexion des Mamelouks.
N'en déplaise aux russes, le Kurland est volontairement laissé aux mains ottomanes, de toutes façons, il finira bien par se révolter tout seul (tout comme l'Urkaine). De plus ces 2 provinces continueront de destabiliser notre voisin à cause de leur cultures et religions différentes.

Seul choix étrange de Teimuraz: Jedisan, visiblement il ne sait pas qu'en Europe il ne suffit pas d'envoyer un colon dans les provinces peu peuplées pour les convertir... Heuresement, que la ville possède une manufacture d'arme, et un port (ce qui isole encore plus l'Urkaine).

La situation dans la Corne de l'Afrique en 1617.
Le roi est fier du succès de l'Ethiopie qui à lui seul justifie son long voyage en Afrique. En effet, celle ci va se charger de convertir des nouvelles provinces à la vraie foi, redonnant ainsi à l'Orthodoxie la place qu'elle mérite dans la région.
Le rêve ultime de Teimuraz pour son pays est de conquérir le dernier bastion orthodoxe en Nubie, afin d'avoir une frontière avec l'Ethiopie. Mais tout ceci n'est qu'un rêve vu que la Kakhétie ne pourra jamais envoyer de force là bas, n'ayant pas les droits de passages nécessaires pour traverser l'Egypte et ne connaissant pas non plus la route maritime pour contourner l'Afrique surtout avec une marine si archaïque.
Posté : dim. févr. 19, 2006 6:45 pm
par babass
1617-1648 : Une pause s'impose
La Kakhétie vient d'essuyer deux longues guerres très éprouvantes, et a besoin de souffler pour bien integrer les 8 nouvelles provinces qui ont été acquises en même pas 6 ans, d'autant plus que le pays souffre à présent d'une mauvaise image sur la scène internationale (BB > 12).
Ainsi, les choix politiques sont basés sur le long terme: plus question de faire tourner la "planche à lingots" qui fait monter en flèche l'inflation. De nouveaux baillits sont établis dans les regions qui n'en disposent pas encore, et le pays recommence à envoyer des marchands dans tous les centres de commerces de la région.
Toute politique aussi bonne soit elle connait toujours des revers, ainsi, en 1619, une affaire de corruption fait vassiller l'administration royale (-1 Stab, -1000 Infra, -1000 Commerce), puis c'est l'Ethiopie qui se montre ingrate et refuse la généreuse offre de Teimuraz.
Mais le pire est à venir, en effet fin 1620 éclatent dans tous les dernières provinces conquises sur les turcques de graves révoltes.
Ces révoltés sont de loin les plus corriaces que le royaume n'est jamais affrontés: ça se voit que ils sont bien "entrainés" après plus de 150 ans d'occupation ottomane. Il faudra 2 assauts massifs consécutifs pour stopper la guerrilla en Grêce.
Même topo dans les balkans et surtout dans le nord:
Toutefois dans toute mauvaise chose, on peut toujours trouver quelque chose de positif, la Kakhétie n'est pas la seule à être touchée par ces révoltes massives. En effet l'Empire Ottoman perd ses provinces isolées en 1622:
et une fois que le pays aura enfin retrouver le calme, les libannais choisissent de s'aligner sous la bannière kakhétienne, ils sont musulmans certes, mais qui sait, peutêtre qu'ils se convertiront spontanéement, et puis, contrôler tous les ports du Golfe de Chypre offrent une meilleure protection pour cette riche île grecque.

La pays reprend donc son rythme de croisière et les progrès technologiques sont alors fulgurants:
- mai 1625: Niveau 4 en commerce
- fin 1625: réforme de l'armée permettant un investissement de 1000 ducats dans le land
- mi 1626: Niveau 17 en Land
- fin 1626: Niveau 4 en naval
Mais de nombreuses crises vont encore ébranler le pays, Teimuraz réprime sévèrement une non application des ordonnances royales en 1627 (-1 en Stab, + 1 en Centralisation).
En mai, l'Alliance explose à la suite d'un appel à l'aide totalement idiot de l'inutile de service, Teimuraz fait comme ses trois anciens alliés et laisse tomber les frenchies.

Une nouvelle alliance est aussitôt signée avec la Russie, mais cette fois ci l'Ethiopie refuse d'y prendre part, visiblement les africains ont mal digéré les prétentions fléodales géorgiennes.
Dans la série des coups durs, une nouvelle affaire de corruption éclate en 1628 (+1 en inflation) et s'en suivra une nouvelle crise politique l'année suivante (-1 Stab). Les nobles d'Imirétie se revolteront quelques mois après parce que Teimuraz leur refuse encore et toujours d'augmenter leur privilèges.
Heusement que Saint Nina fera des miracles en Abkahzie (+1 en Stab).
Entre temps, Teimuraz aura pu réaliser son rêve de jeunesse: implanter la Kakhétie en Afrique. Le pays profite en effet d'une guerre coloniale ayant laissé le Sénégal à l'abandon pour s'y implanté en 1621:

Des colons seront envoyés au rythme d'une expédition par an, et une ville sera même fondée plus rapidement que prévu, grâce à l'arrivée de 2 conquistadors accompagnés de colons qui offrent leurs services à la couronne (sinon, seulement 6 colons auraient pu être envoyés compte tenus des choix politiques...)
Le roi fera même le déplacement en 1636 pour inaugurer la nouvelle manufacture d'armes qui vient d'ouvrir ses portes là bas.
Il constatera que malheureusement les mines d'or du voisin malien sont totalement épuisées et leur exploitation fait même perdre de l'argent à leur propriétaire (-7 en production annuelle). Cepandant, il se dit que les maliens contrôleraient des régions encore paiennes qui ne demanderaint qu'à être converties à la vraie foi orthodoxe, mais, il ne faut pas se faire d'illusions, le pays n'est pas encore prêt pour se lancer des guerres coloniales comme des grands d'Europe comme l'Espagne.

Considérant cette nouvelle province comme le joyaux de la couronne, Teimuraz va bichonner le Sénégal en en faisant même la premiere colonie de la région à disposer de fortifications et d'un baillit. En outre, 3000 cavaliers y seront stationnés en permance pour pouvoir toujours réagir au plus vite, d'autant plus que les tribues peuplant la province de Louga au nord sont très agressives : au moins 3 pays ont tenté de s'y implanter en vain pendant la période où le Sénégal s'est développé.
Les dernières années de règne de Teimuraz seront sans histoire hormis une petite crise politique de routine (-1 en stab) et le gain d'une nouvelle manufacture d'armes à Poltava.
Posté : dim. févr. 19, 2006 6:46 pm
par babass
1617-1648 : Une pause s'impose
La Kakhétie vient d'essuyer deux longues guerres très éprouvantes, et a besoin de souffler pour bien integrer les 8 nouvelles provinces qui ont été acquises en même pas 6 ans, d'autant plus que le pays souffre à présent d'une mauvaise image sur la scène internationale (BB > 12).
Ainsi, les choix politiques sont basés sur le long terme: plus question de faire tourner la "planche à lingots" qui fait monter en flèche l'inflation. De nouveaux baillits sont établis dans les regions qui n'en disposent pas encore, et le pays recommence à envoyer des marchands dans tous les centres de commerces de la région.
Toute politique aussi bonne soit elle connait toujours des revers, ainsi, en 1619, une affaire de corruption fait vassiller l'administration royale (-1 Stab, -1000 Infra, -1000 Commerce), puis c'est l'Ethiopie qui se montre ingrate et refuse la généreuse offre de Teimuraz.
Mais le pire est à venir, en effet fin 1620 éclatent dans tous les dernières provinces conquises sur les turcques de graves révoltes.
Ces révoltés sont de loin les plus corriaces que le royaume n'est jamais affrontés: ça se voit que ils sont bien "entrainés" après plus de 150 ans d'occupation ottomane. Il faudra 2 assauts massifs consécutifs pour stopper la guerrilla en Grêce.
Même topo dans les balkans et surtout dans le nord:
Toutefois dans toute mauvaise chose, on peut toujours trouver quelque chose de positif, la Kakhétie n'est pas la seule à être touchée par ces révoltes massives. En effet l'Empire Ottoman perd ses provinces isolées en 1622:
et une fois que le pays aura enfin retrouver le calme, les libannais choisissent de s'aligner sous la bannière kakhétienne, ils sont musulmans certes, mais qui sait, peutêtre qu'ils se convertiront spontanéement, et puis, contrôler tous les ports du Golfe de Chypre offrent une meilleure protection pour cette riche île grecque.

La pays reprend donc son rythme de croisière et les progrès technologiques sont alors fulgurants:
- mai 1625: Niveau 4 en commerce
- fin 1625: réforme de l'armée permettant un investissement de 1000 ducats dans le land
- mi 1626: Niveau 17 en Land
- fin 1626: Niveau 4 en naval
Mais de nombreuses crises vont encore ébranler le pays, Teimuraz réprime sévèrement une non application des ordonnances royales en 1627 (-1 en Stab, + 1 en Centralisation).
En mai, l'Alliance explose à la suite d'un appel à l'aide totalement idiot de l'inutile de service, Teimuraz fait comme ses trois anciens alliés et laisse tomber les frenchies.

Une nouvelle alliance est aussitôt signée avec la Russie, mais cette fois ci l'Ethiopie refuse d'y prendre part, visiblement les africains ont mal digéré les prétentions fléodales géorgiennes.
Dans la série des coups durs, une nouvelle affaire de corruption éclate en 1628 (+1 en inflation) et s'en suivra une nouvelle crise politique l'année suivante (-1 Stab). Les nobles d'Imirétie se revolteront quelques mois après parce que Teimuraz leur refuse encore et toujours d'augmenter leur privilèges.
Heusement que Saint Nina fera des miracles en Abkahzie (+1 en Stab).
Entre temps, Teimuraz aura pu réaliser son rêve de jeunesse: implanter la Kakhétie en Afrique. Le pays profite en effet d'une guerre coloniale ayant laissé le Sénégal à l'abandon pour s'y implanté en 1621:

Des colons seront envoyés au rythme d'une expédition par an, et une ville sera même fondée plus rapidement que prévu, grâce à l'arrivée de 2 conquistadors accompagnés de colons qui offrent leurs services à la couronne (sinon, seulement 6 colons auraient pu être envoyés compte tenus des choix politiques...)
Le roi fera même le déplacement en 1636 pour inaugurer la nouvelle manufacture d'armes qui vient d'ouvrir ses portes là bas.
Il constatera que malheureusement les mines d'or du voisin malien sont totalement épuisées et leur exploitation fait même perdre de l'argent à leur propriétaire (-7 en production annuelle). Cepandant, il se dit que les maliens contrôleraient des régions encore paiennes qui ne demanderaint qu'à être converties à la vraie foi orthodoxe, mais, il ne faut pas se faire d'illusions, le pays n'est pas encore prêt pour se lancer des guerres coloniales comme des grands d'Europe comme l'Espagne.

Considérant cette nouvelle province comme le joyaux de la couronne, Teimuraz va bichonner le Sénégal en en faisant même la premiere colonie de la région à disposer de fortifications et d'un baillit. En outre, 3000 cavaliers y seront stationnés en permance pour pouvoir toujours réagir au plus vite, d'autant plus que les tribues peuplant la province de Louga au nord sont très agressives : au moins 3 pays ont tenté de s'y implanter en vain pendant la période où le Sénégal s'est développé.
Les dernières années de règne de Teimuraz seront sans histoire hormis une petite crise politique de routine (-1 en stab) et le gain d'une nouvelle manufacture d'armes à Poltava.
Posté : lun. févr. 20, 2006 11:18 am
par babass
1648-1660: Les rêves les plus fous
A l'encontre de l'avis général en Kakhétie, le nouveau roi s'est toujours totalement opposé à l'implantation de son pays en Afrique.
Surement, a t il pris en grippe l'Afrique tout entière durant sa jeunesse ? En effet, son père Teimuraz est parti en expédition pour l'Ethiopie sans même le voir naître. Comme tous ses copains de jeux, il aurait aimé avoir un père présent pour lui apprendre à faire du cheval, pour répondre à ses questions d'enfants, ou tout simplement pour être serré dans ses bras. En plus, les complaintes de sa mère Kethavan (fille du prince Ashotani de Mukhrani) n'ont pas du arranger les choses. Rustam a même refusé quelques années auparavant de faire parti du déplacement officiel pour inaugurer la manufacture d'arme du Sénégal.
Rustam
Rustam est pourtant un très bon roi qui s'est formé tout seul en administrant les provinces grecques de Morée et d'Hellas.
Durant ces années passées là bas, il s'est pris de passion pour le peuple grec, ses coutumes, son histoire, ...
Il épouse même en second mariage à la surprise générale la princesse Chrisa de Champlitte descendante directe des derniers Princes de Morée (bien évidement elle n'a pas jamais mis les pieds en Haute Saône, mais ce titre a été repris par sa famille à la disparition de la principauté).

On ne sait pas vraiment si c'est elle qui l'a incité ou quoi, mais voilà qu'il décide de libérer Constantinople et refonder un nouvel Empire Géorgio-Byzantin.
Il parvient même à imposer ses plans au Haut Conseil géorgien dès la première lecture. Après tout, étant le seul état orthodoxe libre de la Mer Noire, et étant déjà très bien implantée en Grêce, la Kakhétie est le seul état qui peut prétendre à ce titre. Ce ne seront pas la très exotique Ethiopie ou même la grande russie dont le regard se tourne uniquement vers la Sibérie qui vont pouvoir s'y opposer.
Il lance ainsi le pays dans un plan quiquénal de développement des structures pour que le pays soit capables d'encaisser une longue guerre sur plusieurs fronts distants (Turquie, Egypte et Afrique), en effet, depuis le dernier conflit, les Turc ont annexé les Mamelouks et Adal, et ont de solides bases en Nubie. Pour les mettre à genoux, il faudra batailler là bas.
Ce programme comporte principalement des réformes agraires (obtenues 3 fois par events), et l'établissement de gouverneurs (le niveau 5 en infra ayant été atteint il y a peu).
Les prétentions Kakhétienne sur la Thrace
Cepandant, quand il estime le pays pret à combattre les turcs en 1653, le Haut Conseil s'y oppose formellement car ils ont d'autres idées en tête, en particulier une guerre coloniale contre le voisin Malien qui sera bien plus facile à gagner compte tenu de la supérioté miliaire (Niveau 19 contre niveau 3 pour les Maliens en Land). De plus, ils estiment qu'avec de nouveaux territoires immenses conquis là bas, la Kakhétie sera en plus forte face aux turcs.
L'autre crainte de Rustam c'est qu'on ne sait pas ce qu'on pourra trouver là bas: on connait alors peu de choses sur cette région: on sait juste que les mines d'or du Walata sont epuisées, qui dit que ce n'est pas le cas des autres ressources...
Finalement, il donne son consentement pour cette guerre qu'il juge totalement folle (il est bien placé pour juger, lui qui rêve de refonder Byzance), tout en se déchargeant de la direction militaire des opérations qu'il confie à son fils Vakhtang.
Il aura cepandant la bonne idée de miser toute la recherche sur le développement de la marine afin de faciliter le transport des troupes (Niveau 7 atteint en 1653, niveau 8 en 1654, et 9 en 1655)
Cette guerre qui sera déclarée à la mi 1654 va se dérouler en 2 phases:

Première Phase
La première phase consiste à envoyer un régiment rapide de 8000 hommes pour se tailler un chemin vers la capitale Malienne. Alors que pendant ce temps on commence d'acheminer depuis Corfoux vers le Sénégal les armées de sièges, défendront la colonie en attendant que le premier régiment ait atteint son but au cas où il viendrait à l'idée aux maliens de s'y aventurer.
Seulement 4 corps d'armée Malienne de seulement tenteront de barrer la route à ce régiment, mais même sur un terrain qui leur est favorable, 10 ou 12.000 d'africains pourtant bourrés de bonne volonté ne font pas du tout le poids avec leur machettes et leur épieux.
Une fois le chemin tracé, de l'artillerie est envoyée pour accélérer le siège de la capitale, ainsi qu'une première armée de siège pour conquérir la ville qui était sur la route. Le Walata compte tenu de son attroce climat et surtout de ses fortes murailles n'est pour l'instant toujours pas assiègé, histoire de ne pas perdre trop de troupes par manque de ratillement lors de l'envoi de renforts dans le coeur du pays.
Deuxième Phase
La deuxième phase commencera dès que les cartes de la région auront été trouvées dans la capitale conquise.
Plusieurs armées de sièges sont envoyées avec une répartition bien précise des cibles. Et des renforts seront envoyés pour completer les effectifs au fur et à mesure des besoins.
Les villes adverses tombent les unes après les autres. La seule chose qui ralenti la progression c'est le temps qu'il faut à l'artillerie pour traverser ces provinces tropicales.
L'allié Toubouctou abdique fin 1658, et une paix est signée contre les provinces paiennes du sud, un droit de passage et de l'or (il aurait été possible d'obtenir plus, mais les provinces musulmanes n'interessent pas le roi, et surtout dommage qu'il soit le vassal du Mali)
La guerre face au Mali durera un peu plus longtemps, car le siège du Walata traîne un peu en longueur, et parce qu'il faut envoyer des troupes prendre possession de la riche colonie de Camence qui vient de se révolter de la tutelle d'Oman et qui a rejoint l'empire Malien.
Aout 1660, la victoire est totale, mais le Mali refuse de ceder la province de Buré en plus de la vassalisation et de Camence, et le roi ne veut pas s'encombrer de la province de Niani qu'il craint de voir trop isolée.
Du coup, de l'or sera versé et un droit de passage sera accordé à la place.
Dommage que le roi Rustam soit mort avant la fin, comme ça il aurait pu reconnaitre s'être trompé sur cette guerre qui certes a un peu duré mais qui n'a pas couté si cher que ça compte tenu des gains : 2 provinces païennes très peuplées, une riche colonie, des droits de passage à travers toute l'Afrique Subsaharienne et un vassal très étendu, d'autant plus que Toubouctou qui visiblement a du être une ancienne possession portugaise à un moment donné possèdait des cartes très précises des antilles, des côtes du Brésil, et surtout la route maritime vers l'Inde.
Posté : mer. févr. 22, 2006 12:35 am
par babass
1660-1674: Le grand inquisiteur
A l'inverse de son père, le nouveau roi Vakhtang V est passionné d'Afrique: les longues soirées passés à écouter les aventures de jeunesse de son papy sur ses genoux et le voyage au Sénégal de 1636 alors qu'il n'avait que 5 ans en sont la cause.

Bien que piètre orateur, Vakhtang est n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, son pragmatisme et sa détermination à toute épreuve finissent toujours par convaincre.
En outre, c'est un roi très croyant. Son couronnement a d'ailleurs sucité une vague de nouvelles vocations de missionnaires: il parvient même d'en envoyer 2 d'entre eux avant la date de péromption en Afrique.
Présence Kakhétienne en Afrique en 1661
Vakhtang qui a lui même dirigé sur place les dernières manoeuvres de guerre trouve qu'il manque à un port à ces 2 nouvelles possessions, on n'est jamais à l'abri d'une fourberie des maliens qui à tout moment pourraient nous retirer les droits de passages qu'ils nous doivent.
Pour une fois son manque de talent diplomatique va être très utile, puisqu'il va permettre d'obtenir un Casus Belli contre le Bénin.
La plupart des troupes étant déjà dans les parages et se lassant déjà des beautés africaines, l'occasion est trop bonne, la guerre est déclarée la veille de l'expiration de ce casus belli, histoire d'avoir de renforcer encore un peu plus les effectifs.
En 2 ans et demi, les objectifs sont déjà bouclés.
Ce genre de guerre n'ébranle même plus l'économie de la Kakhétie, puisqu'en même temps, le pays a pu financer de coûteux envois de colons dans l'ancienne colonie d'Oman, fondant ainsi en 1665 l'une des villes coloniales les plus riches de la région.

Les 2 premières conversions initiées par Vakhtang sont un succès totale en même sept ans de prêches et succitent encore une nouvelle vocation de missionnaire qui est aussitôt envoyé (enfin le temps que les fonds soient réunis) dans le port de Palatas (elle réussira elle aussi 7 ans plus tard). Il fallait bien ça en cette année 1667 pour se consoler du terrible tremblement de terre à Raguse qui a presque détruit la ville.

Mais Vakhtang ne veux pas s'arrêter là et se projete déjà plus au Sud. Il profite d'un afrontement entre le Zimbabwe et les colons danois pour en prendre la place.

A peine arrivés sur place, les colons arrivés entendent parler de mines d'or, la nouvelle fait aussitôt le tour du royaume, et en exigent même la conquête.
Soit dit en passant, les nobles profitent de toute cette agitation pour réclamer ce qu'il leur est "du": Vaktang est contraint à emprunter de l'argent pour leur verser les 300 ducats nécessaires pour maintenir l'ordre (sinon c'était -2 en stab)
Les préparatifs de la guerre qui éclatent en 1670 un an seulement après l'arrivée des premiers colons seront un peu baclés.
Aucune mission de reconnaissance n'a été envoyée avant le conflit pour reconnaitre les 2 provinces voisines. Ce qui retardera un peu la bonne marche de la guerre.

Et le roi laissera une armée africaine en déroute détruire notre comptoir car il a oublié de désigner des troupes pour le proteger
Heureusement, ces erreurs seront compensées par une nouvelle mordernisation des troupes:

Il faudra tout de même attendre 4 ans et demi pour annexer entièrement le Zimbabwe.

Posté : mer. févr. 22, 2006 4:39 pm
par babass
1674-1680: La Grande Guerre
Les conquêtes africaines en plus des nombreuses ressources qu'elles possèdent (mines d'or, esclaves, ...) et des centaines de milliers de potentiels nouveaux croyants à la foi orthodoxe présentent un avantage stratégique conséquent dans l'optique de l'inévitable guerre contre l'ennemi turc.
Ces conquêtes ont en effet permi de tracer une route avec escales vers l'allié Ethiopien qui possède de nombreuses frontières avec les turcs (Nubie et Somalie). Ce qui offre à la Kakhétie la possibilité de frapper sur plusieurs fronts, et surtout là où l'adversaire est le plus faible. C'est donc pour cela que l'Ethiopie autorise à des troupes géorgiennes (armées d'artillerie lourde) de venir stationner chez elle.

Il était temps que la guerre contre le Zimbabwe termine, car l'Autriche vient de déclarer la guerre aux turcs pour libérer le dernier bastion turc en hongrie. Ses alliés espagnols l'ont malheureusement laissé seule pour mener cette guerre sainte, et les troupes du roi Ferdinand vont vite se trouver à un probleme auquel elles n'avaient jamais été confrontées: comment atteindre un ennemis avec qui ont n'a pas de frontières sans flotte?
Vakhtang se saisi de l'occasion pour lui offrir un droit de passage tout en déclarant la guerre à l'Empire Ottoman qui sera trahit par son puissant allié Kilwa (ouf!).
Pour la première fois dans une guerre turco-géorgienne le front ne se situe pas au coeur de la Turquie; normal vu l'énorme allié de circonstance qui déboule en Bulgarie.
En Afrique la guerre fait déjà rage surtout dans le désert Somalien où il faudra de nombreux assauts pour vaincre l'adversaire et dans les colonies non fortifiées du Sud du Zimbabwe où les troupes de l'ancien royaume africain incorporées dans l'armée Kakhétienne affrontent les forces de Bengale.
Voyant les centaines de milliers de soldats turcs délaisser leur frontière est, Vakhtang décide de lever une armée en Azerbaijan (qui menera lui même sous son nom de guerre persan : Nazar Ali Khan) pour prendre une à une les provinces d'Angora, konya, Taurus, ...
En 1676, la flotte turcque perdra enfin son avantage technologique et sera même entièrement détruite avec le surnombre apportés par les puissants navires de guerres venus d'Afrique. Tandis que la puissance des troupes terrestre kakhétienne augmente encore.

Malheur, mi 78 une paix est signée entre l'Autriche et l'Empire Ottoman contre la modique province hongroise qui était source du conflit (rendant ainsi aux turcs le contrôle de Rumelia et surtout de Thrace), alors que les troupes géorgiennes débarquent à Rhodes au bout de la 2ème tentative.
De son côté, Bengal a enfin trouvé un moyen de bloquer le transfert de troupes en Afrique et le blocus de sa seule colonie fortifiée en engageant des pirates. Voyant les echecs répétés de la flotte face aux pirates, les troupes décident de charger les dernieres forces de Bengal pour obtenir une paix blanche (séparée). Dommage, un lourd tribu aurait pu être espéré.
Un an, plus tard, des nouveaux invités se joignent au conflit: les révoltes.
En quelques semaines, la Kakhétie perd le contrôle de ses possessions Polonaises, laisse s'enflammer les Balkans, et surtout assiste impuissante à des vifs refus de se convertir des Zimbabweens.
L'Empire Ottoman est lui aussi secoué par les révoltes, et envoie tous les mois des offres de paix de plus en plus alléchantes, mais ne répondant pas aux attentes géorgiennes, vu que l'unique objectif est la libéralisation de Constantinople.
Dans la nuit du 10 au 11 janvier 1680, le gouvernement turc se réfugie en Anatolie, laissant le champ libre aux géorgiens
Le jour même Vakhtang propose une paix généreuse contre seulement la Macédoine, Rhodes, la Nubie et les revendications éthiopiennes qui est aussitôt acceptée par le Sultan.
13 janvier 1680: La naissance de l'Empire Géorgio-Byzantin
Deux jours après la victoire (le temps de refaire la décoration de la grande mosquée pour en faire un temple digne de ce nom), Vakhtang V roi de Kakhétie se fait sacré Empereur sous le nom de Konstantinos XII, et déplace sa capitale à Constantinople pour fonder l'Empire Géorgio-Byzantin.
Les territoires, les vassaux et les revendications de l'Empire :
En Europe
En Afrique de l'Ouest

Au Zimbabwe
En Afrique de l'Est
Les Objectifs de l'Empire:- Conquérir les dernières îles grecques tenues par Venise
- Relier les parties européennes Ouest et Est de l'Empire
- S'assurer que tous les Orthodoxes au monde vivent dans des états orthodoxes.
- Convertir tous grecs non orthodoxes, et les paiens de l'Empire.
- Découvrir de nouveaux peuples paiens à convertir
Posté : mer. févr. 22, 2006 4:41 pm
par babass
1674-1680: La Grande Guerre
Les conquêtes africaines en plus des nombreuses ressources qu'elles possèdent (mines d'or, esclaves, ...) et des centaines de milliers de potentiels nouveaux croyants à la foi orthodoxe présentent un avantage stratégique conséquent dans l'optique de l'inévitable guerre contre l'ennemi turc.
Ces conquêtes ont en effet permi de tracer une route avec escales vers l'allié Ethiopien qui possède de nombreuses frontières avec les turcs (Nubie et Somalie). Ce qui offre à la Kakhétie la possibilité de frapper sur plusieurs fronts, et surtout là où l'adversaire est le plus faible. C'est donc pour cela que l'Ethiopie autorise à des troupes géorgiennes (armées d'artillerie lourde) de venir stationner chez elle.

Il était temps que la guerre contre le Zimbabwe termine, car l'Autriche vient de déclarer la guerre aux turcs pour libérer le dernier bastion turc en hongrie. Ses alliés espagnols l'ont malheureusement laissé seule pour mener cette guerre sainte, et les troupes du roi Ferdinand vont vite se trouver à un probleme auquel elles n'avaient jamais été confrontées: comment atteindre un ennemis avec qui ont n'a pas de frontières sans flotte?
Vakhtang se saisi de l'occasion pour lui offrir un droit de passage tout en déclarant la guerre à l'Empire Ottoman qui sera trahit par son puissant allié Kilwa (ouf!).
Pour la première fois dans une guerre turco-géorgienne le front ne se situe pas au coeur de la Turquie; normal vu l'énorme allié de circonstance qui déboule en Bulgarie.
En Afrique la guerre fait déjà rage surtout dans le désert Somalien où il faudra de nombreux assauts pour vaincre l'adversaire et dans les colonies non fortifiées du Sud du Zimbabwe où les troupes de l'ancien royaume africain incorporées dans l'armée Kakhétienne affrontent les forces de Bengale.
Voyant les centaines de milliers de soldats turcs délaisser leur frontière est, Vakhtang décide de lever une armée en Azerbaijan (qui menera lui même sous son nom de guerre persan : Nazar Ali Khan) pour prendre une à une les provinces d'Angora, konya, Taurus, ...
En 1676, la flotte turcque perdra enfin son avantage technologique et sera même entièrement détruite avec le surnombre apportés par les puissants navires de guerres venus d'Afrique. Tandis que la puissance des troupes terrestre kakhétienne augmente encore.

Malheur, mi 78 une paix est signée entre l'Autriche et l'Empire Ottoman contre la modique province hongroise qui était source du conflit (rendant ainsi aux turcs le contrôle de Rumelia et surtout de Thrace), alors que les troupes géorgiennes débarquent à Rhodes au bout de la 2ème tentative.
De son côté, Bengal a enfin trouvé un moyen de bloquer le transfert de troupes en Afrique et le blocus de sa seule colonie fortifiée en engageant des pirates. Voyant les echecs répétés de la flotte face aux pirates, les troupes décident de charger les dernieres forces de Bengal pour obtenir une paix blanche (séparée). Dommage, un lourd tribu aurait pu être espéré.
Un an, plus tard, des nouveaux invités se joignent au conflit: les révoltes.
En quelques semaines, la Kakhétie perd le contrôle de ses possessions Polonaises, laisse s'enflammer les Balkans, et surtout assiste impuissante à des vifs refus de se convertir des Zimbabweens.
L'Empire Ottoman est lui aussi secoué par les révoltes, et envoie tous les mois des offres de paix de plus en plus alléchantes, mais ne répondant pas aux attentes géorgiennes, vu que l'unique objectif est la libéralisation de Constantinople.
Dans la nuit du 10 au 11 janvier 1680, le gouvernement turc se réfugie en Anatolie, laissant le champ libre aux géorgiens
Le jour même Vakhtang propose une paix généreuse contre seulement la Macédoine, Rhodes, la Nubie et les revendications éthiopiennes qui est aussitôt acceptée par le Sultan.
13 janvier 1680: La naissance de l'Empire Géorgio-Byzantin
Deux jours après la victoire (le temps de refaire la décoration de la grande mosquée pour en faire un temple digne de ce nom), Vakhtang V roi de Kakhétie se fait sacré Empereur sous le nom de Konstantinos XII, et déplace sa capitale à Constantinople pour fonder l'Empire Géorgio-Byzantin.
Les territoires, les vassaux et les revendications de l'Empire :
En Europe
En Afrique de l'Ouest

Au Zimbabwe
En Afrique de l'Est
Les Objectifs de l'Empire:- Conquérir les dernières îles grecques tenues par Venise
- Relier les parties européennes Ouest et Est de l'Empire
- S'assurer que tous les Orthodoxes au monde vivent dans des états orthodoxes.
- Convertir tous grecs non orthodoxes, et les paiens de l'Empire.
- Découvrir de nouveaux peuples paiens à convertir
Posté : ven. févr. 24, 2006 9:31 am
par babass
1680-1695: Les premières années d'un Empire
Le jeune Empire connait une jeunesse bien tourmentée.
Les pays est rongé par les révoltes (les rebelles contrôlant en permance 7 à 10 provinces pendant 2 ans).
Le summum est atteint en 1682, avec la déclaration d'indépendance du Zimbabwe qui heureusement se fait réannexer en même pas un an.

Sur la scène international, la diplomation géorgio-byzantine connait des revers: en particulier l'allié Ethiopien qui refuse par 2 fois de se laisser vassaliser (bien que pourtant les 2 états ont à présent une frontière en commun)

Une fois tous ennuis passés, le pays se relance dans la colonisation et implantant un comptoir à Nassia au Zimbabwe en 1683, et une colonie en Guinée en 1686

Linquisition reprend elle aussi avec un rythme très soutenus d'envoi de missionnaires entre 1684 et 1686:

En 1690, le pays obtient un casus belli contre son voisin paien Hausa, et profite pour s'aggrandir lors d'une guerre éclair. Trop peuplée pour être convertie, la capitale Kano est laissé à un état à la botte de l'Empire
Un missionnaire est directement envoyé au Zaïre, dommage car la population locale adoptera de son plein gré la réligion orthodoxe avant la fin de la mission (par event):

Seules 2 des 5 missions envoyées au Zimbabwe réussissent en 1692, heureusement qu'un centre de commerce vient d'y ouvrir ses portes, il permettra de financer l'envoi de nouveaux missionnaires.

Posté : ven. févr. 24, 2006 7:03 pm
par babass
1695-1703: Les temps changent
En assitant à la fin de la Crimée, Vakhtang V... euh pardon Konstantinos XII a réalisé que l'ordre des choses à bien changé. C'est le temps à présent des grands empires qui luttent pour s'étendre sur les dernieres parcelles disponibles.
Ainsi, la Crimée, petit état sans allié, en a fait les frais, et n'a pas tenu longtemps contre l'Alliance Russie-France-Ukraine-Venise.

La conquête de la Crimée étant essentielle à la cohésion de l'Empire, il va falloir mener une guerre hors de ses bases contre un ennemi très puissant pour la toute première fois.
Hors la France va être très difficile à attaquer dans sa métropole, vu que le pays possède très peu de côtes et que ses villes côtières sont très fortifiées.

Si une guerre doit être menée contre la France, il faudra le faire dans son Empire colonial, ce qui pour l'instant est chose impossible vu qu'il n'y a aucune base géorgienne dans cette lointaine Amérique.
De plus il est bien entendu hors de question d'attaquer une autre nation orthodoxe. Il faut donc se montrer patient, attendre que la France et la Russie ne soient plus alliées et saisir l'occasion.
L'Empire Ottoman vient d'implanter un comptoir à Louga une province voisine du Sénénal. Comme les forces géorgiennes disposent toujours d'un droit de passage sur les terres turcques, un petit régiment est envoyé pour provoquer les féroces tribues indigènes locales qui du coup détruisent le comptoir.Les marchands grecs puis les colons géorgiens s'implanteront sur les bases de comptoir en 1697:
Dégoutés de voir que le développement pachifiste ne marche pas pour eux, l'Empire Ottoman reprend ces bonnes vieilles habitudes et déclare la guerre à l'un des ses voisins: en l'occurence Venise début 1698, ce qui fait littéralement exploser l'alliance franco-russo-vénitienne.
L'occasion est trop bonne, le lendemain l'Empire revandique la Crête et la Ionie, et donc déclare la guerre à Venise.
Il faudra faire vite et engager les sièges avant l'arrivée des forces turcques.
En 1700, les forces géorgio-byzantines contrôlent déjà Sienne, la Ionie, la Crête et Quattari. Mais celà ne suffit pour obtenir les deux provinces grecques, et Venise est intouchable dans sa lagune.
Heureusement la flotte de l'Empire interceptera une autre de Venise et lui volera les cartes de ses possessions coloniales.

Les garnisons du Sénagal et du Zaïre sont aussitôt dépêchées sur les lieux.
Et finalement avec quelques victoires maritimes de plus, l'Empire imposera à Venise une paix bien sévère la privant de ces 2 provinces grecques, de son colonie dans l'Atlantique Sud et de ses comptoirs en Amérique du Nord.
La Grêce enfin réunifiée.
Les nouvelles possessions outre mers
Plus grand chose se passera durant les 2 dernières années du long règne de Vakhtang hormis des envois de colons dans les toutes nouvelles colonies (Ste Hélène, Louga, ...), et le niveau 6 d'infrastructures est déjà atteint.
Il meurt de sa belle mort le 4 janvier 1703.
Posté : dim. févr. 26, 2006 5:17 pm
par babass
1703-1721: Die Wiedervereinigung
Davit II succède à son arrière grandpère Vaktang. Son grand père Archili est mort au combat durant la grande guerre contre les turcs et son père Irakli périt lors d'un accident de chasse.
Contrairement à Vakhtang, il refuse de prendre un nom d'Empereur byzantin ridicule, et préfère garder son prénom kakhétien.

La première mesure du nouvel empereur sera de reformer entièrement la marine.
En 5 ans, 1000 ducats sont investis dans ce projet, et une câle sèche est construite à Kaffa (pour un gain cumulé de -4 en Land, -1 en Aristo, +1 en marcantilisme, +3000 en naval).
Cette réforme doit permettre à l'Empire d'être à la hauteur de ses nouvelles ambitions expansionnistes.

Ainsi, il lui est désormais possible de coloniser sur différents "fronts" simultanéement. Tandis que les colons fondent un premier port géorgien aux Amériques d'autres font de Louga une belle ville ou "géorgianisent" Ste Hélènes".
Toutefois la colonisation des Amériques sera mise en suspens quelques temps, car les portugais se sont fait chasser des mines d'or de Léone par les indigènes.
Presque tout l'effort coloniale portera pendant 4 ans sur cette unique province faisant ainsi de Léone l'une des plus riches régions de l'Empire.
A la surprise général, Davit refuse de faire construire en 1710 une université qui n'aurait couté que 200 ducats et apporté un gain en Innovation (+1) ainsi qu'un bel investissement en Infra. En effet, même s'il n'en a pas envoyés ces dernières années, l'Empire a besoin de ses missionnaires pour remplir son devoir religieux.
Deux crises toucheront dans la foulée l'Empire, la première suite au mécontentement des marchands (-500 en investissements en Trade et pertes des marchands), et la deuxième suite à une affaire de corruption (-1 Stab, et -150 ducats)
Heureusement elles seront compensées par un don à l'Etat de 300 ducats qui permet de construire de nouveaux navires de guerre.
En 1714, des milliers de cavaliers s'embarquent pour les Amériques, et la vente de certains bâtiments de l'Etat permettra quant à elle de finir les préparatifs de la guerre en fortifiant les dernieres colonies qui ne le sont pas encore.
Fin 1714, l'Empereur appaise les révendications des nobles pour éviter de nouvelles révoltes (+1 Aristo, -1 centralisation)
La guerre est déclarée à la France (qui ne compte à présent que Cologne comme unique allié) fin février 1715 sans aucune mise en garde ou révendications au préalable.
Si les forces navales sont de la même puissance (niveau 13 de chaque côté), la supériotié technologique en land (Niveau 27 contre 18) devrait permettre de faire une "Blitzkrieg" comme le souhaite l'Empereur.

La province de Crimée est prise en 6 mois. Et la flotte géorgienne intercepte toutes les tentatives de renforts français qui s'approchent de la Grêce.
Les français sont bien surpris en débarquant en Afrique que toutes les provinces de la région soient fortifiées, ils rembarquent aussitôt après un rapide pillage de la région.
Une fois les protections de la Nouvelle Ecosse tombées, la France va proposer une paix qui sera refusé bien qu'elle était très généreuse:

En effet, l'Empereur ne veut s'embêter de provinces françaises et catholiques: il a déjà fort à faire avec tous ses paiens et ses musulmans.
En outre il espère remporter une derniere bataille en Acadie pour pouvoir imposer ses conditions.
La bataille sera rude et durera presque tout l'hiver. Et la France accepte les conditions de l'Empereur: c'est à dire: Crimée + Belle-île + 100 ducats + droit de passage (qui pourra être utile en cas de nouveaux conflits avec les français).
La partie est de l'Empire (à domination géorgienne) et la partie ouest (à domination grecque) sont enfin réunies géographiquement.
Aux Amériques, Davit compte faire de ces 2 nouveaux comptoirs une nouveau base militaire "préventive".

Davit relance donc le pays dans la colonisation et gagne même les services d'un explorer.
Il meurt en 1721 tourmenté par la dernière petite crise qui traverse l'Empire (-1 en Stab).
Posté : lun. févr. 27, 2006 8:50 pm
par babass
1721-1732: Pas fortiche fortiche l'Empereur...
Décidement, les Konstantini récupèrent toujours le pouvoir de leur frangins.
En effet, Konstantini II devient empereur à la mort de son frère Davit, à la place de son trop jeune neveu Levanti.

Ce couronnement abusif a succité de nombreux remoux dans l'Empire notament au Liban et en Bulgarie.

Les révoltes libanaises seront matées tant bien que mal avant que les dissidents libanais ne s'emparent de Beyrouth.
Mais les rebels bulgares vont prendre le contrôle de Sofia renforcés par les rebels venus de Rumélia.
Konstantini n'a pas senti le coup venir, et pourtant la Bulgarie c'est pas la porte le bout du monde qu'on crêche à Constantinople. Ca faisait déjà plusieurs années que les rebels tenaient Rumélia, et à peine Sofia prise, voilà qu'ils se déclarent indépendants des deux Empires (Ottoman et Géorgio-Byzantin).

C'est tout simplement inadmissible d'autant plus que ça coupe l'Empire en deux. Heureusement, les turcs n'interviennent pas, et en quelques mois, les forces de l'Empire soumettent les Bulgares.

L'unité de l'Empire est reconsitituée, il faudra à présent se montrer gentil avec Sofia si on veut "fusionner".

Les marchands digèrent mal la fermeture du centre de commerce du Zimbabwe dans lequel ils s'étaient beaucoup trop investis (-500 en trade). Ils auraient pu s'y attendre car ils y étaient les seuls...
Heureusement qu'un autre ouvre ses portes en même temps aux Amériques, qui en plus permet de commercer avec des indigènes locaux encore inconnus.

Ce Konstantini est vraiment un roi faible qui se laisse bien marché sur les pieds par tout le monde.
Ainsi, en 1725, il cède de son pouvoir aux bourgeois (-1 aristocratie, -1 Mercantilisme, -1 Centralisation), et en 27 c'est au tour des nobles de faire le coup des menaces: ils obtiennent 300 ducats (ce qui fait contracter un emprunt) pour ne pas qu'ils déstabilise l'Empire (-2 en stab).
De même, il laisse bêtement se répandre une doctrine païenne qui augmente tout d'abord le risque de révoltes (+2 RR) et qui me menacera 2 ans plus tard de faire chutter le gouvernement: l'Empereur devra encore contracter un prêt pour "acheter" les causeurs de troubles.
Voyant son premier bilan décanale, Konstantini se donne la mort peu avant Noël 1731.
Cepandant, l'Empire n'aura pas été totalement inactif durant son règne.
En effet, sous son impulsion, 2 nouvelles villes géorgiennes ont été fondées aux Amériques dès 1725:
Et en 1730, grâce aux progres technologiques, les dernières terres encores vierges de la région sont elles aussi colonisées:
Posté : lun. févr. 27, 2006 9:10 pm
par babass
1732-1746: Quelle bonne tête de Turc.
Konstantini meurt sans fils héritier, Levan le seul fils de Davit suffisament fort pour reprendre le trône qui leur revient est mort durant des émeutes au Liban.
C'est donc Teimuraz le plus jeune frère de Davit qui se fait sacrer Empereur.
Teimuraz est très croyant, et utilise les ducats mis de côté par son frère pour financer des missions. En moins de deux ans: 4 missions sont lancées: 2 dans les îles grecques pour se "débarasser" des irréductibles catholiques, et 2 dans les derniers territoires encore paiens du Zimbabwe (les plus riches soit dit en passant).
Il a bien fait de précipiter l'envoi de tous ses missionnaires en mettant de côté l'argent nécessaire, en effet, même pas six mois plus tard une épidimie tue tous les pensionnaires du cloître où les missionnaires suivaient leur formation (event: -6 missionnaires)
Ce qui ne perturbe nullement le bon déroulement des inquisitions qui vont connaître un succès total:
en 1736: la Ionie se convertit, puis en 1737 la Crête, et enfin en 1739 c'est le tour des 2 provinces africaines. Excellent cru que cette cuvée de missionnaires.

A part ça, en 1734, les Nobles qui refusaient de payer leur taxes sont durement sanctionnés (-1 en stab , -80 ducats).
Deux années de suite, en 1735 et 1736, l'efficacité extraordinaire des marchands rapportent 150 ducats d'or.
Après avoir bien fait les yeux doux à Sofia, celle ci est réintégrée à l'Empire dès 1739.
Cette indépendance passagère à du bon, car la ville a été très fortifiée depuis, et pret de 15000 nouveaux soldats rejoignent les rangs de l'armée impériale.
Mi 1740, l'Empire Ottoman se retrouve engagé dans une guerre en Asie à cause de ses nouvels alliés indiens.
Toutefois Teimuraz estime que son Empire n'est pas encore pret pour être sur de gagner. Donc il continue de développer ses infrastructures pour le rendre encore plus puissant, alors que pendant ce temps, les turcs envoient leur troupes à l'autre bout du monde.
21 Avril 1742: l'Empire Géorgio-Byzantin déclare la guerre à Vijayanagar. Bien entendu, les turcs suivent leur puissant allié, mais par contre les russes déshonnorent leur engagement et laissent "seuls" l'Empire avec son allié Ethiopien. Ce qui n'est peut-être pas plus mal compte-tenu que Teimuraz veut conquérir TOUTE la Turquie.

Cette guerre va être la plus couteuse que la Géorgie ou l'Empire n'ait jamais menée. Malgré leur guerre, en Asie, les turcs disposent encore de beaucoup de troupes en Turquie. Peu de siège sont entrepris durant les 18 premiers mois du conflits: des armées de cinquante ou cent mille hommes s'affrontent dans les montagnes d'Angora ou pour tenir le détroit. Les pertes sont si importantes de chaque côté qu'il est encore très difficile alors de dire qui en sortira vainqueur, même si l'Empire géorgio-byzantin dispose de plus de ressource ne serait grâce à son Empire coloniale.
Toutefois, Teimuraz est conscient qu'il faut mettre tous les moyens pour gagner cette guerre, et prend deux emprunts pour remplacer les dizaines de millliers de pertes. Peu importe, les interets, au "prix" où est l'argent aujourd'hui et compte tenu des nombreuses mines d'or de l'Empire, ces interets ne réprésentent rien. Ils permettent juste de pouvoir levé d'un seul coup des armées de 20.000 hommes.
En dehors de la Turquie, les forces de l'Empire domine leur sujet.
Les troupes d'invasions de l'Egypte ne rencontrent aucune opposition, et se lancent même à la conquête de la Jordanie.
La flotte géorgienne ayant coulé même le moindre petit canöé turc domine la Méditerranée et la Mer Noire et commence de prendre le dessus dans la Mer Rouge.
Après avoir pris la derniere enclave turcque en Somalie, les forces de l'empire stationnées dans la région vont aider les ethiopiens à repousser toutes les tentatives de débarquement des troupes indiennes en Afrique.
Durant l'Hiver 1745/46, les forces de l'Empire ont pris l'assendant, et prennent le contrôle de toutes les provinces turcques une à une. Jusqu'à ce que le gouvernement ottoman s'effondre, offrant ainsi à l'Empire géorgio-Byzantin toutes les terres qu'il contrôlait.
Le débarquement envisagé pendant un temps sur les rives de l'Indus est totalement abandonné et une paix ridicule est signée avec les puissances indiennes (seulement 325 ducats d'or).

Dommage que Teimuraz soit mort trop tôt pour assister à son triomphe...
Posté : jeu. avr. 06, 2006 4:01 pm
par babass
1746-1771: La dernière ligne droite.

Petit fils favori de Teimuraz, Irakli II se fait sacrer Empereur dès la guerre remportée.
L’Empire Ottoman, confiné en Anatolie et au Béloutchistan n’est alors plus que l’ombre de lui-même. Tous les conseillers du nouvel Empereur lui conseillent de porter l’estocade, mais celui-ci a d’autre idée en tête.
Contre toute attente, Irakli se rend lui-même en Anatolie pour renouer le dialogue, et après quelques jours de pourparler secret, un accord incroyable est conclu.
L’Empire Géorgio-Byzantin offre au gouvernement Ottoman l’Egypte et la Jordanie en échange de l’Anatolie, de la suzeraineté et surtout au renoncement total des ambitions ottomanes sur l’Empire. Ainsi le 30 novembre 1746 est fondée la toute nouvelle république d’Egypte dirigée par l’ancienne administration Ottomane et sous tutelle géorgio-byzantine.

Cette nouvelle fait « sensation » de part le globe.
Les puissances occidentales catholiques ou protestantes restent médusées et n’arrivent pas à comprendre comment on peut abandonner une place marchande comme Alexandrie.
Dans le monde orthodoxe, à Gondar, à Beograd ou Moscou, on félicite les poussées humanistes de la puissance de la planète.
Et en Turquie, c’est carrément la liesse populaire. Le peuple turc profite de son tout nouveau droit d’expression et descend dans la rue pour manifester leur joie. Pour la première fois depuis des siècles grecs et turcs de Smyrne sont main dans la main, pour la première fois, le Caucase est enfin en paix.
L’Empereur a donc obtenu gain de cause, en voyant se rallier à sa cause la noblesse, la bourgeoisie et le bas peuple du sous-continent. Il va pouvoir ainsi lancer son programme de réorthodoxisation plus sereinement qui prendra malgré tout plus d’une décennie.

Une fois ce lourd et coûteux programme terminé, il est temps de se préparer pour affronter l’ogre Habsbourg. Irakli veut une guerre courte, car il sait qu’une fois que l’Autriche et l’Espagne auront mobilisé tous leur hommes, leurs armées risqueraient de submerger les siennes. Ainsi, il lance le pays dans un plan décennal d’épargne, avant de commencer les troupes nécessaires dès la fin de années 60.
En outre il tentera plusieurs fois durant cette période de vassaliser son fidèle allié éthiopien sans succès. Et une nouvelle colonie sera fondée en Floride.
Conscient que l’Espagne surclassera facilement la marine de l’Empire, les axes d’attaque seront tous exclusivement continentaux : dans les plaines de Hongrie, en Amérique du Nord ou en Guinée.
La grande guerre sera déclarée le 25 février 1771, alors que l’Espagne s’enlise dans une nouvelle guerre contre l’Empire Inca.

Les colonies espagnoles ciblées ainsi que les terres orthodoxes sous contrôle autrichien sont tout de suite capturées, à l’image du front nord ukrainien qui est très vite supprimé

Mais, les prises ne suffissent pas pour réclamer Galizien et la Serbie, il faut donc prendre plus de terres à l’Autriche.
Pour retarder l’arriver des troupes autrichiennes des dizaines de milliers de cavaliers sont envoyés jusqu’en Bohême. Les pertes seront énormes, mais pendant ce temps les places fortes hongroises tombent une à une sous les coups des lourds mortiers, ou lors d’assauts suicides.
Ainsi, l’Empire Habsbourg signe la paix que cherchait Irakli après quelques mois de conflit alors que pourtant, leurs armées étaient bien nombreuses et que leur vassal Espagnol n’était toujours pas rentré dans la mêlée.
Le Bilan
En reformant l’Empire Byzantin, la Géorgie est devenue la première puissance de la planète:

Son économie très solide et son cout de la vie “incroyablement bas” en fait la première puissance économique, et l'Empire est l'Etat le plus avancé technologiquement dans tous les domaines hormis la marine:

Les rois et empereurs géorgiens ont réussi le tour de force de faire de l’Orthodoxie une des religions les mieux répresentées : 1ère religion en Europe et en Sibérie, 2ème en Afrique.
De plus, fait unique dans l’histoire de l’humanité tous les peuples orthodoxes vivent dans des états orthodoxes souverains : l’Empire Géorgio-Byzantin, Russie ou Ethiopie. Ainsi aucune minorité orthodoxes n’est opprimée sur cette Terre.
Les cartes du monde:
(En vert les frontières de l’Empire Géorgio-Byzantin, et en bleu ciel ses vassaux ou alliés)
En Europe:

En Amérique:

En Afrique:

En Inde:
