Le Quartier Général

3 méga la photo

Le dégradé + effet Sépia à alourdi le tout considérablement

en tout cas c'est joli

au fait qu'est ce que le mod ASPEU ?

bonne chance en tout cas !

Urial a écrit :en tout cas c'est joli

au fait qu'est ce que le mod ASPEU ?

bonne chance en tout cas !

Améliorations Stratégiques Pour Europa Universalis, c'est un petit mod français qui rajoute des religions, events, conseillers, etc

Des...des... events historique ?

Je ne connais pas ce mod. N'hesite pas à détailler ces events dans ton aar que je vais suivre avec assiduité.

Euh... Bah en fait j'viens d'apprendre que j'avais mal installé le mod, résultat après rectification, ben j'ai dû loupé 99% des apports Je dois modifier l'introduction et faire une partie test pour voir ce que ça à dans le ventre

En l'An de grâce 1453, Mois de Juin:

Le Duché de Saxe est un territoire réparti en cinq provinces et totalise en tout 29184 habitants. Son actuel suzerain est Friedrich II dit "Le Pacifique", couronné en 1428. Géographiquement parlant, le Duché de Saxe se situe au nord-est du Saint-Empire. Géopolitiquement parlant, il est très mal placé: Sans accès à la mer et barré à l'est par le grand royaume de Bohème et au nord par le Duché de Brandebourg.



Le Duché de Saxe
Le Saint Empire Romain

Depuis 25 ans, Friedrich II, excellent administrateur et bon diplomate, a réussi à empêcher la dégradation de la puissance saxonne malgré tous les maux que l'Europe a connu depuis le début du siècle. Fidèle partisan de la monarchie féodale, il n'a cessé de renforcer le servage. Economiquement adepte de la décentralisation, il a fait de la Saxe une terre entièrement décentralisée, où la capitale, Meissen, à même perdue sa valeur symbolique au profit de Leipzig et Dresde, les deux grandes villes notables du Duché.



Après 25 ans de règne, l'annonce de la chute de Constantinople ne fit guère impression à notre monarque blasé par les événements qui s'étaient déroulés auparavant: Guerre de 100 ans, Peste Noire... Le suzerain avait prédit la chute de l'Empire Byzantin, dernier rempart contre la déferlante infidèle en Europe. Les Ottomans pouvaient maintenant s'emparer des Balkans, et si le royaume chrétien de Hongrie cédait, ils pouvaient même s'attaquer à l'Empire lui-même ! L'idée fit frissonner Friedrich II, qui en conclut que le seul moyen d'empêcher la vague musulmane de balayer l'Europe était d'unifier le Saint Empire en une seule et grande nation. La tâche allait être ardue, risque de durer des siècles et surtout risque de faire couler beaucoup de sang, devant la ténacité de certains princes avides de pouvoir à défendre leur lopin de terre, d'autant plus que la concurrence de l'Autriche, plus puissant Etat de l'Empire, rendrait le processus encore plus long et ardu qu'il ne l'ai initialement. Friedrich II savait qu'il était trop vieux pour commencer cette quête impossible, il accusait le poids des âges et était un médiocre militaire. Préparant à sa descendance le soin de planifier les futures opérations, Friedrich préféra attendre son heure et renforcer la Saxe, assisté de ses deux plus fidèles conseillers, le conseiller Ulrich Gödel et le diplomate Ulrich Von Eyczing.



Les finances du Duché sont correctes, bien que la décentralisation totale eut pour effet de diminuer l'impôt total prélevé, elle a contribué à réduire les coûts totaux en investissements. Les priorités absolues de l'Etat sont le développement militaire, gouvernemental et productif. Le commerce, secteur d'activité jugé peu attractif est délaissé ainsi que dans le domaine naval, puisque nous n'avons pas de voies maritimes. Les dépenses totales de la Saxe sont de 240 ducats par mois pour un gain de 21 000 ducats annuels.



La diplomatie menée par Friedrich II se conclut en Juin 1453 par la signature d'un traité d'alliance entre le Duché de Saxe et le Duché de Brandebourg. Grâce à ce traité, la Saxe est désormais capable de faire face à la plupart des puissances impériales du secteur, peut-être excepté la Bohème, tout en gardant sa marge de manœuvre. Les premières campagnes prévues par notre souverain portent leur regard vers l'est et les petits états isolés. la province de Franken, appartenant au Duché du Palatinat est isolée, richement peuplée, elle constitue une cible de choix. Le Duché monoprovincial de Brunswick représente aussi une belle occasion de gagner en territoire. Nous pouvons étudier potentiellement une éventuelle invasion du Duché de Hesse, ou alternative, l'invasion de la théocratie de Wurzbourg. Le Duché d'Anhalt, allié au Brandebourg, est pour l'instant épargné.



Les premières directives de Friedrich II en ce milieu d'année 1453:
- Le renforcement de l'armée: Passer de 1000 à 3000 hommes (2000 soldats et 1000 cavaliers)
- Ne déclencher aucune guerre sauf situation d'urgence (Si l'un de nos objectifs de conquête agresse ou est agressé par un autre pays)
- Espérer que la Bourgogne et l'Autriche ne viendront pas trop piétiner sur notre territoire...



Après avoir fait une partie test d'environ 30 ans avec la France, j'ai pu dresser ce petit constat de ce mod: D'une, les events sont assez négatifs la plupart du temps, et même si ils sont historiques, ils ne perturbent pas le passage en vrille de la situation géopolitique d'EU3 (Genre les Autrichiens en Lorraine et les Bourguignons en Suisse) Aussi, dans ce mod, si vous avez un conseil de régence, vous avez 1 chance sur 2 de vous payer une guerre civile et de voir ~20 000 rebelles déferler sur vous (En tout cas avec la France, je me suis pris deux guerres civiles en même temps ) pour cause de mauvaise gestion du conseil (par event) Et autre chose, je n'ai jamais remarqué ça dans la vanille jusqu'à présent, mais dans ce mod, les Bourguignons en bons malins m'ont déclaré la guerre en 1480 avec un niveau technologique militaire de... 6 contre 1 Après vérification, l'IA avait embauché deux conseillers qui rapportait +12 et +15 mensuel au développement terrestre Résultat, une belle br*nlée et l'espérance de ne pas retrouver cela dans cet AAR

Dernières années de règne du Duc Friedrich II (1453-1455):

Le monarque du haut de ses quarante ans contemple son Duché évoluer paisiblement. Il commit cependant une erreur qui coûta assez cher aux caisses de l'Etat: La formation d'un millier de chevaliers pour l'armée entraîna l'épuisement complet de nos ressources monétaires, et nous dûmes recourir à l'emprunt dont les intérêts élevés brida notre économie pendant plusieurs années. Hormis cet incident technique (faut que j'apprends à recompter moi ), la fin du règne de Friedrich II fut calme. Le contexte économique et diplomatique du Saint Empire ainsi que les nombreux échanges entre aristocraties voisines finit par porter ses fruits et améliora significativement nos relations avec nos voisins à partir de Juillet 1453.



A la fin de l'année, malgré le peu d'intérêt que porte le Duc pour le commerce, il intègre le pays à la Ligue Hanséatique pour les 30 prochaines années. Organisation commerciale impériale fondée au XIIIème siècle très réputée, la Ligue Hanséatique renforce la position des marchands du Saint Empire face à la concurrence étrangère. Au delà du succès commercial, c'est aussi un succès diplomatique car notre adhésion a favorisé notre opinion auprès de tous les membres.



Enfin, dernier coup de maître de ce grand diplomate que fut Friedrich II, ses talents de diplomate à l'étranger lui valut une proposition d'alliance de l'Ordre Teutonique, implanté en Allemagne dans la région de Neumark, en Avril 1454. Offre bien entendue acceptée, la Saxe dispose maintenant d'un poids lourd pour assurer ses arrières, ce qui lui sera bien utile plus tard.

Le climat général resta globalement stable jusqu'en ce jour du 3 Avril 1455:



Le Duc, durant une partie de chasse dans les plaines aux alentours du palais ducal de Meissen, fit une mauvaise chute de cheval qui lui brisa la nuque. Il meurt sur le coup, à l'âge de 42 ans, son corps usé par la Guerre fratricide de Saxe de 1446 à 1451. Selon les lois saxonnes, le Duc est apte à conduire le pays dès l'âge de 16 ans. Son fils, Magnus, né le 1er Février 1443 à Meisse, n'en n'a que 13. Un Conseil de Régence conduit par l'oncle du jeune Magnus, le bailli Joseph de Leipzig, est mit en place en attendant la majorité du futur duc.

Conseil de Régence (Avril 1455-Février 1459):



Von Eyczing a été remercié par le Conseil au profit d'un jeune conseiller à la culture et aux arts, Albrecht Gesiter. Constitué d'une bande d'aristocrates hétéroclites mais tous avides de pouvoir, les querelles incessantes au Conseil nuisent à la politique saxonne. Pourtant, la Régence va se retrouver face à un problème épineux dès le mois qui suivit son instauration. En effet, les tensions politiques, déjà palpables sous les dernières heures de Friedrich II, atteignirent leur paroxysme en Mai 1454 quand notre allié de l'Ordre Teutonique se fit attaqué par notre autre allié, le Brandebourg. Ce dernier réclamait la région de Neumark, enclave teutonique en Allemagne. Il fallut faire un choix. Pour une fois, tous furent unanimes: Bien que l'armée soit sans chef et mal organisée, elle pouvait espérer que les Brandebourgeois soient occupés par les Teutoniques tandis que nos hommes pourraient faire le siège et la prise d'Altmark, la région la plus à l'est du Brandebourg, et espérer un gain territorial. La Saxe entre donc en guerre aux côtés de l'Ordre Teutonique.



Les dépenses militaires passent du minimum au maximum, tandis que le conseil recrute un jeune général à peine sorti de l'école militaire, Reimund Deinz, pour superviser les opérations. Pendant les quelques mois qui furent nécessaires à la réorganisation de notre armée, l'armée du Brandebourg commença le siège de Neumark, tandis que les Teutoniques firent celui de Berlin, capitale ennemie. à l'automne, la petite armée saxonne de 3000 hommes se dirigea vers la province d'Altmark, tandis que le siège de Neumark fut brisé après une bataille à la supériorité teutonique évidente.



Le siège dura quelques mois, jusqu'au début de l'année 1456, quand l'ennemi fatigué et dont les fortifications ont réussies a être percées, Deinz décréta l'assaut général. De furieux combats s'engagèrent, mais malheureusement, à quelques jours de la victoire, l'armée fut ébranlée par l'annonce de paix entre le Brandebourg et l'Ordre Teutonique, nous devions abandonner l'Altmark et revenir en Saxe !



Le Magdebourg, théocratie libérée suite au traité de paix entre le Brandebourg et l'Ordre Teutonique.
L'Altmark, que nous revendiquons. Lors d'une prochaine guerre, son acquisition nous ouvrirait des portes pour l'invasion de la coalition d'états monoprovinciaux de Brunswick, Lunebourg et Brême.

Nos troupes reviennent certes victorieuse, mais au final, nous n'avons rien gagné. Un premier revers pour le Conseil. Le premier régent, Joseph de Leipzig, tente de se démarquer du reste du conseil par des actions diplomatiques et des mesures internes fermes. En outre, il interdit l'accès de la bourgeoisie à certains privilèges.



Sa politique très dure lui vaudra de nombreuses critiques à plusieurs reprises, notamment sur la réduction drastique des dépenses pour rembourser nos intérêts qui entraîne une forte inflation. Le point culminant sera atteint en Septembre 1455, quand la haute noblesse remettra en cause la composition du Conseil et souhaitera le restreindre aux seuls méritants.



Joseph réprimandera sévèrement cette tentative de "putsch" de la noblesse, car cela risquait de réduire considérablement son pouvoir. La seule action véritablement notable du premier régent sera l'offre d'alliance avec le très puissant Duché de Lituanie. Cette alliance permet à la Saxe d'avoir un soutien (et pas des moindres) si jamais l'Ordre Teutonique ne garantissait pas ses engagements.



Après deux ans de paix intérieure relative, Joseph de Leipzig est assassiné en Janvier 1458. Reimund Deinz, devenu chef des armées et nouveau premier régent, ordonne la reprise en main de la situation, ce sera son seul fait en tant que chef du conseil.



Peu charismatique et mauvais orateur, Reimund Deinz ne réussit pas à se faire entendre parmi les nobles du conseil, ce qui amène progressivement à la discorde générale quand à la gestion du pays. Bien vite le peuple le ressent et commence à se manifester en Mai 1458. En vain, le conseil reste muet et garde la même ligne politique, jusqu'à le couronnement de Magnus.



En revanche, les nobles s'opposent férocement à l'hérédité des biens de Joseph de Leipzig à l'Église, en Octobre 1458, ce qui provoqua un véritable camouflet diplomatique au Vatican. Bien qu'elle fut conduite par l'avarice, cette mesure permit au Duché de pertre trop de ducats nécessaires au remboursement des dettes.



Enfin, après un peu moins de 4 ans de querelles internes et de guerres infructueuses, le couronnement du jeune nouveau Duc a eut lieu le 1er Février 1459 dans la cathédrale de Dresde, et est intronisé sous le nom de Magnus Premier, Duc de Saxe. Sa force réside dans sa capacité à raisonner avec les nations. Ayant eu pour tuteur Von Eczying dans sa jeunesse, il devint un très bon diplomate. En revanche, son tuteur militaire, le général Deinz, déja médiocre tacticien et occupé par les affaires du pays, ne put faire de lui un bon militaire. Qu'à cela ne tienne, le jeune Magnus I va devoir commencer l'oeuvre projetée par son père. Que son règne soit long et glorieux !

hehe tu avais raison, les conseils de regence c'est dangereux

en meme temps c'est assez logique !

go go go Saxe ! bonne chance

AAR trés sympas ! Bonne chance pour la suite !

Règne de Magnus I (1459-1461):



Le jeune Duc est assez inexpérimenté, aussi a t-il prit le soin d'en s'entourer, en plus des deux conseillers de son père, de l'artiste Joseph Bethmann, qui saura apporter la stabilité nécessaire au pays. L'arrivée du nouveau Duc apporte un souffle nouveau à la Saxe qui sort d'une période sombre, partout dans la contrée, on acclame la nouvelle du couronnement, seuls les nobles avides du conseil persifflent. Les derniers membres du Conseil de Régence seront radiés en Avril, avant que le Duc n'accède à ses pleins pouvoirs.



Magnus applique à la lettre les consignes de son père, au pied de la lettre même... Malgré la désapprobation de Deinz, qui estime que le pays n'est pas encore apte à déclencher une guerre, Magnus convoque l'armée à se préparer à la bataille. La cible est la province de Bamberg, qui appartient à la théocratie de Wurzbourg, elle même alliée aux villes de Mayence et Salzbourg. Moins de 6 mois après le début de son règne, Magnus Premier déclare la guerre à Wurzbourg et Mayence. La Campagne de Bamberg commence:



La Saxe se voit ravie de constater que l'Ordre Teutonique vint l'aider dans sa tâche, d'autant plus que ce dernier est à nouveau entré en guerre avec le Brandebourg et dispose donc de toutes ses forces en Allemagne, tandis que la Lituanie apporte son soutien moral à la Saxe, soutien réciproque puisque peu avant l'intronisation de Magnus, la Saxe déclara la guerre à la république marchande de Novgorod qui attaquait les Lituano-polonais. L'armée forte de 5000 saxons se mit en marche dès Juillet vers Bamberg. Les hommes stationnés sont balayés et le siège de la ville commence, tandis que l'ennemi assiège Erfurt et Dresde . Début Septembre, Deinz constate que toute l'armée de Mayence assiège Dresde et propose de contourner le Wurzbourg par l'Ansbach pour assiéger Mayence vidée de troupes. Magnus approuve et 2000 hommes commence le siège de Mayence en Octobre. L'ennemi impuissant ne peut rien faire, les 1000 soldats en Wurzbourg étant insuffisants pour briser le siège de Mayence ou Bamberg, tandis que les 2000 soldats à Erfurt sont mis en déroute par les Teutoniques. Finalement, après 5 mois de siège, Mayence se rend et est annexée en Février 1460, l'ennemi perd 2000 hommes, tandis que les 4000 soldats de Salzbourg tentent un siège désespéré de Dresde encore une fois brisé par les Teutoniques. Bamberg se rend peu après, le Wurzbourg nous envoie en Mars une proposition de paix: Ils cèdent Bamberg. La guerre se termine en moins d'un an, Magnus I jubile.

La région en Juillet 1460:



Les ambitions de la Saxe sont revues à l'occasion. Le Palatinat est devenu vassal de Bourgogne, les espoirs d'obtenir Franken sont donc pour l'instant anéantis, de même pour la coalition Lunebourg-Brunswick-Brême, dévorée par le Brandebourg et la France (Oui oui, la France est alliée de l'Hesse et a annexé Brunswick ). Tous les regards se portent à l'Est, où de nombreux états faibles peuvent être conquis, et une intéressante opportunité d'accès à la mer est possible si nous prenons Nassau à l'Hesse (qui peut entrer en guerre sans la France avec son allié de Cologne), Clèves et la Gueldre. Pour relier le pays, nous pouvons annexer le Wurzbourg ou l'Ansbach. Optionellement, nous pouvons nous étendre au sud en Bade. Prions pour que les grandes puissances ne se mêlent pas de nos affaires.

Cela commence mal puisque dès Mai 1460, Philippe IV, Duc de Bourgogne et Saint Empereur Romain, estime que notre acquisition de Mayence va à l'encontre des lois germaniques et demande à ce que nous la rendions ! Magnus refuse de rendre ce qu'il estime lui revenir de Facto et Jure. La réputation de la Saxe commence à prendre du plomb dans l'aile.



Lors d'une réunion exceptionnelle en Juillet 1460, Magnus dresse un bilan de la situation de la Saxe, bilan qui sera dorénavant fait toutes les décennies:
- Politique: Depuis le Conseil de Régence, la Saxe a renforcé le pouvoir de son aristocratie et supporte de moins en moins le mercantilisme, aucun autre changement notable. La bureaucratie s'est considérablement développée, favorisant la collecte d'impôts (Valeur Bureaucratie).



- Economique: Magnus I a ordonné l'arrêt pur et simple de versement de crédits aux secteurs commerciaux, navals et à la stabilité, les investissements pour cette dernière étant assurés par les deux conseilles ducaux. Priorité est donné au développement militaire. Les dépenses d'entretien de l'armée sont réduites au minimum.



- Armée: Nos forces sont divisées en deux armées: Une de 3000 hommes commandée par le Duc à Bamberg et l'autre à Mayence de 2000 hommes par Reimund Deinz. Leurs but est de limiter le risque de révolte.

- Diplomatie: La situation est tendue, la réputation de la Saxe est ternie pour un bon bout de temps (12/38 de belligérance) et son prestige amoindrie. Nous gardons cependant de bonnes relations avec nos alliés teutoniques et lituaniens. La Saxe est en "guerre" avec Novgorod et Pskov.

Le règne de notre Duc se poursuivit ensuite dans le calme, l'ordre et la quiétude, jusqu'à ce que, en Février 1461...



...Un immense pogrom contre les Juifs est organisé ! Partout la révolte s'empare de la population, des pillages et des massacres sont organisés, surtout en Bamberg. La Garde ducale, impressionnée par de telles émeutes, n'agit pas et va même pas moment se joindre aux serfs. Informé, Magnus I doit prendre une décision: Ou bien il protège les Juifs mais sera alors haï par toute la population, ce qui fera effondrer une stabilité déjà fragile, ou bien il laisse le pogrom se dérouler et risque de faire plonger la pays dans la guerre civile (6000 rebelles en Bamberg ). Le Duc coupe la poire en deux, interdit le pogrom mais prend des mesures radicales envers les Juifs, la population est déçue dans la plus grande partie.

Le jeune Duc à failli causer une guerre civile par son inexpérience et son manque d'initiative et à plongé la Saxe dans la méfiance diplomatique, malgré ses conquêtes. Dans la matinée du 25 mars 1461, Magnus quitte le château de Bamberg pour se rendre à Meisse en compagnie de ses gardes du corps. Chevauchant à travers plaines, il fit une halte dans une forêt à quelques dizaines de lieues de la capitale. C'est à ce moment précis qu'une bande de grands chemins prirent le Duc et ses hommes en embuscade et les liquidèrent. Magnus Premier dit "Le Jeune" meurt à l'âge de 18 ans seulement. Certains disent que les brigands seraient en fait des Juifs qui cherchaient à se venger de la persécution de leur peuple par le Duc, d'autres affirment qu'il s'agissait là d'un assassinat commandité par Philippe IV pour se venger du camouflet diplomatique de Mayence. Quoiqu'il en soit, il n'y a plus aucun héritier direct dans la branche saxonne de la maison de Wettin. L'héritier du trône ducal est désormais le cousin de Magnus, Friedrich August I, fils de Joseph de Leipzig, Premier Régent de 1455 à 1458.



Le Duché de Saxe à la mort du Duc Magnus I "Le Jeune":

Population: 48440 habitants
Dépenses mensuelles/Recettes annuelles: 300 ducats/31 000 ducats
Inflation: 1,3%
Effectifs nationaux: 3254
Stabilité: -1

Pas très sympa sur le coup des pogroms

Mais un AAR bien présenté

J'annonce ! Que cet AAR risque d'avoir une progression un peu lente, d'une parce que mon moral est à zéro après un bug du navigateur qui a effacé un post de 3 heures sur Friedrich August mais aussi parce que une nouvelle acquisition va bientôt être mise en AAR Cependant, l'AAR n'est pas abandonné et j'essayerais si le coeur y est de refaire le post lundi

Règne de Friedrich August I (1461-1485):

Le nouveau Duc de Saxe est le fils aîné du défunt régent Joseph de Leipzig, frère de Friedrich II. Cousin de Magnus I, il est intronisé une semaine après le brutal décès du souverain précédent. Âgé de 26 ans, c'est un homme noble et intelligent qui a acquis nombres connaissances de ses précepteurs, en particulier dans le domaine de la diplomatie où il excelle. Il fera d'ailleurs une démonstration de sa maîtrise en signant une paix blanche avec Novgorod en échange de 25 000 ducats... Au bénéfice de la Saxe ! Il remanie aussi le conseil royal quelques semaines après son couronnement, en remerciant Geister et en intégrand l'excellent artiste italien Piero Piero Della Francesca.



Bien vite les problèmes internes mettent des bâtons dans les roues au nouveau Duc. Le mois suivant son avènement, la populace de Dresde s'inquiétait de l'absence de l'évêque local qui a beau toucher une somme rondelette sur les impôts, refuse de se déplacer et envoie divers clercs dont l'incompétence amène certains à se convertir à l'hérésie. L'évêque est dénoncé au Pape, ce qui nuit à notre relation avec le Saint Père et fait naître des tensions dans la région...



Note: Un event qui revient assez souvent, il dégrade les relations avec le Pape et augmente temporairement le coût de la stabilité.

Notre bon Duc doit aussi affronter l'ennemi de l'extérieur, notamment l'Empereur Philippe IV, dont notre souverain doit affronter pour les actes de son prédécesseur. Après avoir adressé une plainte en Mai demandant la restitution de Bamberg, plainte refusée par Friedrich August, il franchit la ligne rouge en commençant à armer et financer les rebelles du Duché, ce qui est découvert par nos espions au début de l'été. Le Duc enrage et refuse de se plier à Philippe. Quoiqu'il fasse, il sait que sa mort est un objectif de l'Empereur...



Novembre 1462. Alors qu'une paix relative et fragile s'installe dans notre beau pays, une missive nous informe de l'annulation des Compactatas de Prague, mettant fin à la tolérance envers lui hérétiques huissistes. Cependant, une partie modeste mais présente de notre population s'est convertie à cette religion. Dans le but de calmer nos relations avec les Etats Pontificaux, nous faisons figure de bon élève en convertissant de gré ou de force les païens ou de les envoyer sur le bûcher si il le faut !



Deux ans et demi s'écoulent. C'est en une belle soirée de Février que la Cour festoie la mort de Philippe IV, radiant ainsi un des plus dangereux ennemi de la Saxe. Alors que la fête bat son plein, un messager apporte une lettre de haute importance à l'intention de Friedrich August.

Extraits des mémoires de Joseph Bethmann:
"Le Duc reçut le messager dans ses appartements. [...] Lorsque il revient aux festivités, il ordonna de cesser tout amusement, car le temps n'y était pas. [...] A Deinz, il confia la lettre. Ce dernier la lut aux membres du Conseil: "Charles Premier de Bourgogne, fils de Philippe Quatre de Bourgogne, par la grâce de Dieu et le vote des électeurs, est élu Empereur du Saint Empire Romain Germanique."



La Saxe se voit donc gratifié du fils fanatisé de son pire ennemi. Les espérances de voir un Empereur plus conciliant s'évaporent, tandis qu'à l'automne, une guerre ouverte se déclare entre nos alliés teutoniques et lituaniens !



Le choix n'est guère long: La Lituanie, puissance militaire monstrueuse et alliée à la Pologne ne laisse aucune chance aux Ordres teutoniques et livoniens. Les hordes orthodoxes déferlent jusqu'au côtes de la Baltique, tandis que Saxons et Polonais s'attaquent à Dantzig, Varnia et Neumark. Les Teutoniques aux forces dispersées ne peuvent contenir l'ennemi et, inférieurs en nombres, perdent toute bataille. Les trois provinces tombent en deux ans, tandis que la majeure partie des provinces de la Baltique est occupée par les Lituaniens. Finalement, après moult négociations, le 12 Octobre 1467 marque la fin d'une guerre qui aura duré 2 ans et 1 mois. Nous gagnons Neumark et l'enclave de Varnia.



Charles I se manifeste en Novembre. S'attendant à sa réaction, Friedrich August refuse toute entente et converse Neumark qui lui revient de droit.
Nouvelle décennie 1470, un édit sur la Poste Ducale est proposé. L'utilité de cette nouvelle institution pourrait grandement améliorer la communication entre le Roi et les organisations du Duché. Cependant, le coût de la création puis le cout d'implantation des postes (25000 ducats par relais) empêche l'instauration de cette mesure.



Note: Sans doute un event super bizarre... La création des relais coûte 25 ducats et n'a aucun avantage, il augmente même le risque de révolte P-t qu'il faut attendre d'avoir un relais dans chaque province, mais je n'ai pas envie de m'engager dans ce gouffre financier...

Une année s'écoule. Pendant ce temps-là, le Royaume de Sicile met à sac Rome et force la Cour Pontificale à s'enfuir. Celle-ci se met à errer de ville en ville. Après avoir voyagé pendant des mois en direction de Nord, le Pape s'arrête au palais ducal de Meissen, désirant une audience auprès de Friedrich August.

Extraits des mémoires de Joseph Bethmann:
"Le Duc, quoique méfiant, reçut cordialement le Pape et l'invita à un banquet. [...] Quand à la raison de sa venue, le Pape garantissait le soutien indéfectible des Papes en échange d'un sanctuaire en Bamberg. Friedrich déclina et offrit son hospitalité pour quelques mois."

Le Pape quitte donc la Saxe au bout de quelques mois et cherche un nouveau territoire où s'implanter.



Friedrich August profite du contexte économique et de la stabilité intérieure pour relancer sa politique expansionniste en attaquant la faible province d'Anhalt alliée à la lointainte Utrecht. Un siège de 245 jours sera nécessaire pour conquérir Anhalt et 181 jours pour s'emparer d'Utrecht. La guerre se termine en Mai 1472.

Mi-1472, une réclamation du Pape nous parvient par missive, ordonnant la restitution des héritages à l'Eglise, le Duc n'y étant pas allé de main morte sur le droit de mainmorte. Simple pulsion d'avarice ou vengeance sur l'échec de l'installation à Bamberg ? Quoiqu'il en soit, Friedrich August converse tous les biens, quitte à ce que nos relations soient détruites.



Une autre année passe, jusqu'à ce jour terrible en Juin 1473, où le grand Della Francesca meurt de vieillesse.

Extraits des mémoires de Joseph Bethmann:
"Le Duc pleurait amèrement son conseiller et son ami. [...] Son remplaçant, Johann Witzigmann, savait qu'il n'avait pas son talent et qu'il ne le remplacerait jamais."



Juin 1474. L'évêque d'Utrecht est considéré par tout le peuple comme un homme bon et verteux. Ayant ouï dire de cet homme, Friedrich August le fit convier au palais ducal et reconnut ses qualités. L'évêque rentre en semant l'ordre et la paix sur son passage.



Août 1475. 14 ans après le grand pogrom contre la juiverie saxonne, l'orage antisémite gronde à nouveau. Ce coup-ci, les chrétiens accusent les juifs de concurrence déloyale. Tandis que torches et fourches commence à être brandis, le Duc, pour éviter un nouveau bain de sang, n'a d'autre choix que d'accepter la requête en instaurant davantage de contraintes aux Juifs. Quelques ducats en moins est toujours mieux que des milliers de vie en fumée !



L'année 1476 marque l'intégration de l'ex-théocratie de Magdebourg à notre nation par la conquête de Ruppin, au bout de 5 mois de siège sans aucun combat livré. Elle marque aussi notre avènement en tant que contrôleur pontifical ! Le nouveau Pape est désormais sous notre contrôle, ce qui nous fait un grand poids de plus sur l'échéquier politique européen !



Fin 1477-début 1478, nous perdons successivement Ulrich Godel et Johann Witzigmann. Ils sont remplacés par le français Ambroise d'Aulnay et le florentin Matteo Del Carreto. Meurt aussi Charles I, et la nomination de Kazimierz III, roi de Hongrie, réjouit Friedrich August qui espère pouvoir enfin apaiser les relations avec l'autorité suprême.



La même année, divers explorateurs ramenèrent des Indes moult graines à cultiver qu'ils distribuèrent à travers la campagne au nom du Duc. Cependant, les paysans restent méfiant devant ces nouvelles cultures et limitent dont leur développement, ce qui se fait ressentir sur les impôts perçus...



1480. Après le vertueux évêque d'Utrecht, un noble prêtre d'Erfurt aurait réalisé le miracle d'avoir rendu la parole à un muet. Le Pape, impressionné par cet exploit (et aussi par les hallebardes de nos gentils gardes du corps) a accepté la canonisation de cet homme tandis que le Duc en fait un exemple national, amenant ainsi une vague de stabilité dans le Duché.



Les conquêtes de Friedrich August ne cessaient de s'étendre. En 1479, il provoque la guerre à l'éphémère Principauté du Palatinat qu'il conquiert sans combattre. Kazimierz III réagit alors, contrairement à toutes les espérances du Duc, comme les Empereurs bourgignons: Il adressa une demande de restitution de Pfalz au feu Palatinat. Friedrich August résista. Le Roi de Hongrie, estimant avoir affaire à un poids léger, finance l'armement de rebelles. Pendant ce temps là, Friedrich August prépara puis parti avec 5000 hommes peu après la canonisation du Saint en 1480 pour Sienne alliée lointaine du Palatinat qui refusait obstinément la paix. Restait en garnison à Meissen Deinz et 5000 hommes. Le paroxysme de la rébellion fut atteint pendant l'absence du monarque: 3000 hommes se rebellèrent à Erfurt ! Après une grande bataille rangée, les rebelles sont exterminés tandis que le Duc arrive aux portes de Sienne, en Juillet. Là, une armée forte de 4000 hommes l'attend...

Récit de la bataille de Sienne par Friedrich August I:
"L'armée arriva au sommet d'une colline. De là, nous voyons la côte et la ville, mais aussi les milliers de Siennois sortant en rang des portes. [...] Les hommes et les chevaux étaient épuisés, et notre supériorité numérique était insuffisante. [...] Sûrement trop confiants, les Siennois se jetèrent sur notre infanterie. C'est alors que la cavalerie chargea sur les flancs. [...] Pris en tenaille et accumulant les pertes, ils se replièrent dans la cité."



Sienne sera vassalisée en Décembre 1480, tandis que Deinz doit affronter l'ennemi intérieur qui a tenté un coup d'état à Meissen ! L'armée loyaliste écrasera sans pitié les conspirateurs.



Quand Friedrich August rentre à Meissen en 1481, c'est le triomphe. Mais aussi la consternation...

Mémoires de Reimund Deinz:
"Quand le Duc appris tous les événements qui s'étaient déroulés devant son absence, je crût par moments qu'il allait se défenestrer du haut du palais ducal. Une seule question pendait à ses lèvres "Qui était le commanditaire ?" Je lui donna alors la lettre, cachetée du sceau impérial et datant du mois de Mai de l'an mil-quatre-cents quatre-vingts. Il la lut à haute voix...

Duc Friedrich August.

Vos exactions récentes comme anciennes sont considérées par mon auguste personne comme impropres à la justice de l'Empire. Nombreux sont les princes et seigneurs qui viennent quérir leurs terres que vous leur avez arraché par la force. Vous nuisez à la réputation du Saint Empire dans toute l'Europe, en plus d'agir en barbare. Malgré les révoltes de votre propre peuple vous continuez de mettre le pays à feu et à sang, et ceci est intolérable. Après réunion exceptionnelle des membres du Saint Empire, il fut décidé de vous retirer le privilège d'électeur, à moins que vous ne décidiez de rétablir les frontières saxonnes du Duc Friedrich II.

Kazimierz III, Roi de Hongrie et Empereur du Saint Empire Romain Germanique.

Il déchira la lettre de ses mains tremblantes de colère. Il avoua alors: "J'aurais préféré que Charles eut vécu quelques années de plus." "



Joseph Bethmann décéda entre temps et fut remplacé par un autre français, un certain Bernard de Tocqueville...
Malgré tout, quelques bonnes nouvelles: Depuis quelques années des fabriques ont été construites un peu partout pour améliorer la production, tandis que nous avons fait alliance avec le respectable Duché de Bavière.

Déclin de Friedrich August:

Usé par ses 20 ans de règne maintenant, Friedrich August commence à se laisser aller. Après s'être encore attiré les foudres de l'Eglise en refusant de rétablir l'Inquisition, les beuveries et orgies au palais ducal provoquent le mécontentement du peuple devant le relâchement du monarque. En 1483 décèdent Matteo del Carreto et surtout Reimund Deinz, qui a servi sous le conseil de régence et deux monarques. De grandioses funérailles sont faites en son honneur. Cela ramena une période de lucidité courte chez Friedrich August qui lancera une dernière campagne contre la ville de Salzbourg en 1484 aux côtés des Bavarois. Cependant entre-deux, un événement géopolitique majeur entraîna la déconfiture totale du Duc:



L'union de l'Autriche et de la Bohème rendait maintenant toute expansion à l'est quasi-impossible. La Saxe était maintenant pris en tenaille entre l'Autriche et la Bourgogne. Cela suffit pour achever le Duc, qui prépare sa succession, son fils Christian. Juillet 1485 fut l'année fatale...

Récit de Christian I, Duc de Saxe:
Feu notre Duc Friedrich August au mois de Juin s'attristait devant une carte...



La Lituanie, plus grand allié de notre nation, détruite par la révolte et la guerre. Ce soutien perdu rendit mon père malade, son état s'aggravant de jour en jour, jusqu'à ce qu'il rende son dernier soupir le 10 Juillet 1485..."



Friedrich August I le Triomphant meurt le 10 Juillet 1485 à l'âge de 50 ans, rongé par la fatigue et la maladie. Il aura fait de la Saxe une grande puissance dans le Saint Empire, disposant de nombreuses enclaves et d'un vassal siennois. La population saxonne est désormais de 131 067 habitants répartis dans 9 provinces et 4 enclaves (Utrecht, Varnia, Neumark et Salzbourg) Les dépenses mensuelles sont de 2700 ducats par mois pour un gain annuel de 40600 ducats, l'inflation atteint 3,7%. L'armée est composée de 7000 soldats, dont 2000 mercenaires, et 3000 cavaliers.

Christian I hérite d'une Saxe grande et puissante, mais entourée d'ennemis qui ne cherche que sa chute. Le nouveau Duc devra faire preuve de sagesse pour guider le pays sur le chemin de la victoire...

Des pommes de terre en 1480 ?
Un Tocqueville à ta cour ?

Vive Paradox

Mais l'AAR est excellent, félicitations

von Aasen a écrit :Des pommes de terre en 1480 ?

Oh ben, le Connecticut est déja anglais et le Delaware portugais, alors les pommes de terre ce n'est qu'une broutille

von Aasen a écrit :Mais l'AAR est excellent, félicitations

Merci bien A vrai dire je n'ai jamais fait un tel rush, et je commence à en payer les frais: 32/38 de belligérance tandis que le bloc Lituanie-Pologne-Autriche m'empêche de conquérir à l'est tandis que la Bourgogne et les vassaux de la France ne bloquent à l'est Mais j'ai réussi à faire de la Saxe une grande puissance de l'Empire

von Aasen a écrit :Des pommes de terre en 1480 ?
Un Tocqueville à ta cour ?

Vive Paradox

Mais l'AAR est excellent, félicitations

C'est pas toi qui joue à Civilisation ? Tu le trouves plus historique ?

Non, mais Civilization n'a pas la prétention d'entrer dans de détails pareils