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Posté : mar. déc. 14, 2004 5:36 am
par RoyalQuiche
Voilà, je profite du biberon de la nuit pour poster le compte-rendu d'avant-guerre de la GB.
Je sais, 1 semaine entre 2 posts, c'est long, mais c'est pas facile de tout regrouper dans leurs notes, en plus ils ecrivent comme des cochons.



La Grande-Bretagne et le Commonwealth, gardien de la paix mondiale (joueur : Dol)



J’avais déjà fait quelques petits bouts de parties à HoI, à chaque fois avec la GB, mais sans jamais pouvoir mettre en pratique les stratégies que j’avais en tête. Néanmoins, je savais déjà quelles devaient être les premières mesures à prendre, ce qui me ferait gagner quelques précieux jours.
Pour moi, la tactique à suivre avec la GB et les forces du Commonwealth, est relativement simple à définir. Quelques soit le théâtre d’opération, sauf peut-être l’Egypte et l’Afrique de l’Est, il n’y a qu’une chose à faire. Tenir, sans perdre trop de terrain, en attendant l’arrivée des Américains. Il est clair que seul, je ne pourrai jamais vaincre l’hydre fasciste.
Mon objectif était donc très simple, définir une ligne de défense sur chaque front possible, reculer le plus lentement possible jusqu’à cette ligne, et à partir de là, défendre chaque pouce de terrain jusqu’à la mort. Il me faudrait arriver sans trop de casse jusqu’au deux échéances cruciales du conflit qui s’annonçait, l’entrée en guerre quasi-certaine de l’URSS contre l’Axe (pour l’anecdote, Guigui et Kif, qui jouaient respectivement l’Allemagne et l’Italie, sont d’une nature assez chambreuse, et n’avaient pas arrêtés depuis qu’on s’était mis d’accord sur qui jouerait qui, de gentiment nous brancher sur leur futur domination du monde, de Los Angeles à Moscou, ce qui avait d’entrée laisser planer aucun doute sur le futur alignement de l’URSS :twisted: ), qui me permettrai de souffler en voyant la majorité des forces de la Wehrmacht tournée à l’Est, et le ralliement à la cause alliée des USA qui devrait pouvoir me consacrer à bâtir une force offensive en vue de la victoire. Malheureusement, il y avait fort à parier que l’entrée en guerre des USA ne signifie, à courts termes, antérieurement ou postérieurement, l’entrée en guerre du Japon, cette fois-ci contre nous.

La première chose à faire était donc de choisir, pour chaque théâtre d’opération, LA zone de non recul, celle qui recevrait la majorité des efforts défensifs, aussi bien en terme de garnison qu’en terme d’aménagements du terrain.

Détermination des positions défensives futures

Plusieurs provinces se révélaient être naturellement des positions stratégiques vitales. Gibraltar, Malte et Singapour devaient être mis en état de siège sans concession possible. A noter que je ne me faisais aucune illusion quant à ma capacité à défendre Hong-Kong, trop éloignée dans une probable zone d’influence japonaise pour pouvoir résister longtemp, à moins que la chine ne fasse des miracles d’ici là ! Pour la défense du canal de Suez, je n’avais guère de choix, car sur les 3 provinces séparant la frontière libyenne du canal, Matrûh, avec sa valeur industrielle nulle l’empêchant de recevoir un quelconque aménagement, était d’entrée à écarter. Siddi Barani ne m’offrant pas assez de profondeur, mon choix se porta sur Alexandrie, qui possédait en outre déjà une batterie AA.
Je choisis également de porter quelques attentions à Chypre, qui pouvait, le cas échéant, être une zone de redéploiement de mes forces, ainsi qu’une base avancée en cas d’entrée dans l’Axe, ou de conquête par l’ennemi, de la Turquie et de la Grèce. J’imaginais aussi baser quelques bombardiers à long rayon d’action sur l’île, afin de menacer directement les puits de pétrole roumains.
Le Koweït fut également renforcé, car, si je ne craignais guère un débarquement italien ou japonais, la versatilité du gouvernement irakien, bien qu’étroitement sous contrôle de notre gouvernement, me faisait craindre un renversement de l’Irak dans le camp de l’Axe. Je devais donc éviter toute mauvaise surprise, car le Koweït était ma principale source de pétrole.
En ce qui concerne le Sud-est asiatique, la question de l’établissement d’une ligne de défense fut beaucoup plus ardue. En effet, contrairement aux autres positions défensives, je ne pouvais fixer ma défense sur une seule province. A contrecoeur, je portai donc mon choix sur une ligne Tezpur-Rampur-Calcutta. Je n’aimais guère ce choix, car il sous-entendais de laisser les Japonais occuper toute la Birmanie, et de les laisser avancer jusqu’aux portes des Indes. Néanmoins, c’était la plus courte ligne défensive possible, qui en outre me permettais de fortifier deux de ces provinces, seul Tezpur resterait sans fortifications, mais la présence de hautes montagnes et de profonds défilés compenserait largement. De plus, je pensais également fixer le Japonais sur les différents fleuves birmans, mais le cruel manque d’infrastructures de la région m’empêchais de créer une véritable position fortifiée. Kuala-Lumpur reçu également son lot d’aménagements, pour servir de zone défensive avancée de Singapour.
Enfin, je pris quelques dispositions pour faire d’Asunción et des Bermudes des bases navales de relais dans l’inévitable lutte anti-sous-marine qui s’annonçait dans l’Atlantique.

Une fois les grandes lignes de ma stratégie établies, il me fallait me donner les moyens de la réussir. Pour ce faire, je disposais dès le départ d’une économie bien portante, qui me surprit agréablement. Je disposait de 241 PP, mais après le lancement de travaux d’aménagements dans différentes provinces, ainsi qu’un programme industrielle sur certaines villes africaines et du Pacifique, je disposait, pour l’année 1936, de 212 PP, avec une égale répartition de 56 pour la recherche et la production d’armement, ce qui permettait en outre de dégager un excédent de 5 tonnes par jours de production d’approvisionnement. La recherche fut orientée vers les tests navals d’avant-guerre, afin de parfaire l’expérience de mes marins, qui seraient le plus sûr rempart contre une éventuelle invasion allemande. Une modernisation de notre parc d’artillerie fut également entreprise, car nos pièces se révélaient obsolètes. Nous pûmes ainsi rapidement doter nos troupes d’obusier de 90mm, de canon anti-char de 40mm et de tubes AA de 30mm, ce qui me semblait être le minimum vital pour combattre l’ennemi dans de bonnes conditions. Enfin, fut mis à disposition de nos techniciens et scientifiques spécialistes de l’arme blindée, un excellent canon long de 40 mm. Ce qui amena au développement du char rapide « Valentine I », léger et rapide, et remarquablement armé du 2pdr à tir rapide. Notre industrie aéronautique mis rapidement au point deux modèles d’avions performants, le « Spitfire », intercepteur redoutable, et le « Hurricane », qui servirait de chasseur bombardier et éventuellement d’escorteur. En complément, nos électroniciens mirent au point des radars embarqués et à terre, afin de parfaire notre capacité de lutte contre les incursions ennemies dans le ciel anglais. Ainsi, dès le début 1938, la RAF avaient les moyens de se montrer intraitable dans l’espace aérien anglais. Pour l’infanterie, l’accent fut mis sur la mise au point d’un système médical avancé performant. Les techniques de transfusions sanguines furent apprises à nos médecins militaires, qui furent également entraînés au service médical en première ligne. Des cachets de pénicillines furent produits en grands nombres.
Pour finir, nos sapeurs du génie reçurent le remarquable bulldozer « Chrysler » de 22 tonnes, pour les aider dans leurs futures tâches. Cerise sur le gâteau, un mois avant le début du conflit, nos usines d’armements commençaient à produire en chaîne la superbe mitraillette « Thompson » qui allait se révéler redoutable.
La production en chaîne, justement, reçut mon attention toute particulière. Je devais d’ors et déjà organiser les usines pour produire rapidement et moins chère toutes les gammes d’armes possibles, car je savais que j’aurai à créer des unités de tout type, sauf peut-être les grandes unités navales, et encore, à la condition que la guerre maritime tourne rapidement à mon avantage. Donc il me fallait économiser le plus possible sur toutes les chaînes d’armement.
Enfin, je notais, de 1936 à 1939, quelques progrès dans différents domaines, comme la mise en service du nouveau bombardier en paliers « Blenheim », celui du bombardier naval « Fulmar » ou encore du bombardier lourd « Wellington ». De nouvelles doctrines de combat furent étudiées aux états-majors, comme une réorganisation offensive des unités de combat, qui semblait en contradiction avec ma stratégie de début de conflit, mais apportait beaucoup plus à l’Armée qu’une doctrine strictement défensive. Enfin, nos pilotes de chasses eurent le temps de parfaire leur technique de combat en équipe.

Pour ce qui est des effectifs de mes différents corps d’armée, l’objectif que je m’étais fixé était le suivant. Chaque zone de défense prioritaire se verrait affecter les troupes suivantes :
 1 division de « Home Guards » avec canons AA, dont le seul but était la défense anti-aérienne de la zone.
 1 division d’infanterie avec brigade d’artillerie, pour les éventuelles contre-attaques, et pour ajouter du poids en lutte anti-personnelle.
 2 divisions d’infanterie avec brigade du génie, devant constituer le fer de lance de la capacité défensive du Corps d’Armée.
 1 division blindée, qui se projetterait en avant de la zone de combat, pour désorganiser l’ennemi et protéger la retraite des unités avancées.
 1 divisions motorisée avec brigade d’artillerie, qui devrait accompagné les blindés, et forcer la décision en contre-attaquant une fois l’élan de l’ennemi brisé sur notre ligne de défense.
A cela s’ajoutaient bien sur les unités déjà en place en janvier 1936, et je me réservais la possibilité d’amener en renforts certaines de ces unités basées à Malte et Gibraltar, normalement moins sujettes à attaque terrestre, vers Alexandrie.

Evidemment, tout ceci avait un coût, pas moins de 310 PP, et je dus y concentrer l’exclusivité de mes moyens industriels pendant 2 ans, mais en février 1937, la nomination au poste de ministre de le guerre de John Simon, et au poste de commandant en chef de l’Armée de Terre de Sir Deverell, boosta mon économie, en augmentant la productivité et en diminuant les demandes de ravitaillement. Il me fallu donc attendre le printemps 1938 pour voir mes industries d’armement sortir du programme stricte que je leurs avais imposées et avoir enfin des chaînes libres pour me lancer dans d’autres productions. Je me consacrai alors à l’élaboration d’une RAF puissante, capable d’assurer la couverture aérienne de mes troupes sur tous les fronts. Enfin, il me resta quelques occasions, de temps en temps, pour investir dans des troupes d’appoints, comme une division de montagne pour Gibraltar, la mise à jour des escadrilles de bombardiers, ou encore quelques vieux destroyers qui serviraient d’escortes aux futurs convois.

Ainsi, au 1er septembre 1939, je pouvais compter sur une Armée constituée de :
 De 76 divisions, dont 7 motorisées, 8 blindées, et 16 de faibles qualités,
 De 18 escadrilles aériennes, dont 13 de chasse, constituées pour moitiés de « Spitfire » et pour l’autre moitié de « Hurricanes ».
 De 118 unités navales, dont 14 cuirassés et 6 porte-avions, ainsi que 20 transports de troupes.

Finalement, je voyais l’avenir avec confiance, puisque je pouvais mettre en ligne autant de divisions que la Wehrmacht. Je répartissais mes forces de façon équilibrée entre les différents fronts :
- 8 divisions à Gibraltar, dont 2 DI avec brigade du génie, 1 de chasseurs alpins avec également brigade du génie et 1 de territoriaux affectés à la lutte AA, et dotés à cet effet d’un important parc de canons. Les 4 autres divisions, 1 blindée, 1 motorisée avec artillerie et 2 d’infanteries avec brigade d’artillerie de campagne et AA étais dans mon esprit destinées soient à débarquer au Maroc à un moment, ou à renforcer l’Egypte si les choses tournaient mal de ce côté-là. Avec ses 6 niveaux de fortifications côtières et terrestres et ses 3 batteries AA, les 4 premières divisions me semblaient suffisantes pour décourager toutes tentatives de l’Axe pour s’emparer du précieux rocher.
- Malte était également puissamment fortifiée, avec ses 3 niveaux de défenses côtières et de canons AA, et sa garnison de 7 divisions, du même type que celle de Gibraltar, moins les chasseurs alpins. Par contre, j’y affectais une escadrille de « Spitfire », car je me doutais bien que les bombardiers italo-allemands viendraient faire quelques apparitions au-dessus de la Valette. Seules la divisions blindées et la motorisée seraient amenées, le cas échéant, à quitter l’île, et ce uniquement en cas d’extrême nécessité. Je ne pouvais me permettre de dégarnir Malte, car elle représentait une véritable épine dans la position italienne en Méditerranée, et, à seulement quelques dizaines de kilomètres de la Libye et de la Sicile, nul doute que le Duce avait les moyens, si il le voulait, de lancer une puissante opération de débarquement. Aussi, tant que la marine italienne n’aurait pas été réduite au silence, Malte devait pouvoir se défendre seule, et bien.
- Enfin c’est l’Egypte qui reçu le gros des troupes royales. La IIIème Armée, sous les ordres du Maréchal Wilson se voyait confier la glorieuse tâche de défendre le canal de Suez, et, si les circonstances le permettaient et je l’espérais fortement, de bouter l’armée du Duce hors d’Afrique du Nord. La pierre angulaire de ma défense en Egypte était Alexandrie. 3 niveaux de fortifications terrestres, 1 de côtières et 2 batteries AA se voyaient occupés par le IXème Corps d’Armée, fort de 6 divisions, dont une blindée. En réserve se tenait le XVIème CA, avec ses 2 DI. Enfin, le XIVème CA, commandé par l’énergique Montgomery, comptait 4 divisions, dont la célèbre « Guard Armoured Division », l’élite des blindés britanniques. Le corps était positionné à Sidi-Barrani, le long de la frontière libyenne, puissamment retranché dans 3 lignes de fortifications successives. Le but du XIVème Corps était, à défaut de repousser les Italiens, de les affaiblir et de les retarder suffisamment longtemps pour que les renforts sud-africains et australiens viennent faire pencher la balance numérique en ma faveur. En Egypte stationnaient également 3 escadrilles, 2 de chasses et 1 de bombardement.
- Pour finir, l’ensemble du théâtre asiatique regroupait 23 divisions, dont 2 blindées, mais qui n’auraient pas à participer aux combats pour le moment.
Un mot sur la Royal Navy, que je disposais en 3 grosses flottes, renforcés par de petits groupes de destroyers ou de croiseurs, destinés surtout à la lutte ASM, et parfois à la reconnaissance. La principale flotte, basée à Scapa Flow, groupait les plus belles unités de cuirassés dont disposait l’Amirauté et les porte-avions "Glorious" et "Furious", et devait dès les premiers jours de guerre, patrouiller en Mer du Nord et intercepter tout navire de surface allemand qui sortirait de Kiel ou de Baltique. Cette flotte était scindée en 2 groupes, l’un comptant les cuirassés, l’autre les porte-avions. Une autre flotte, de 7 grosses unités, était basé à Gibraltar et en bloquait l’accès. Enfin, la troisième flotte, qui avait pour base Alexandrie, comptait également 7 unités, dont les cuirassé « Barham », « Repulse » et « Queen Elizabeth ». A noter que la 9ème escadre, forte de 5 navires dont le CVL « Hermès » avait pour port d’attache La Valette, mais était en mer le 1er septembre 1939.

Cette répartition de mes forces me permettait d’envoyer en France une « British Expeditionnary Force » forte de 5 divisions, dont 2 blindées. Elle devait être soutenue par le 2ème Groupement de chasse, composé de 3 escadrilles de « Hurricanes ». Ceci me laissait comme garnison insulaire 6 divisions.
Un petit mot sur mes alliés. Ceux-ci représentais un renfort de taille, que je comptais répartir par nationalité suivant les zones de combats. 16 divisions d’Afrique du Sud, ainsi que 2 escadrilles de chasse, devaient dans un premier temps, s’occuper de l’Ethiopie italienne, que j’espérais prendre avant la fin de 1939. Les forces d’Afsud devaient par la suite renforcer l’Egypte. Mais avant, ce sont les Australiens qui viendraient m’aider en Egypte, avec pas moi de 20 divisions qui seraient sur pied pour le début de 1940. Les troupes canadiennes, elles, devaient servir de garnisons pour la Grande-Bretagne, avec la possibilité d’intervenir en France si la résistance de nos alliés devait durée. Ainsi, dès septembre 1939, ce n’est pas moins de 36 divisions canadiennes qui étaient à ma disposition, dont 1 blindée, 3 motorisée et 2 précieuses divisions de troupes de Marine.
Enfin, je réservais les redoutables Néo-Zélandais à la défense de l’Inde et de Singapour. Ils m’apportaient ainsi 9 divisions et 2 escadrilles de chasse.
Ainsi, c’est un total de 72 divisions, de qualité un peut près égale aux miennes, qui venaient en renforts des 4 coins du globe (les 4 coins du globe … ah ah … elle est bonne …). Cet appoint, loin d’être négligeable, venait renforcer ma confiance, même si la totalité de ces forces ne seraient pas à pied d’œuvre avant de longues semaines.

Je rajoute aux notes de Dol une précision sur la diplomatie britannique d’avant-guerre, qui dans les grandes lignes, fut relativement simple.
Tout d’abord, contrer toutes les tentatives d’influence des pays de l’Axe, sur des pays autre que les « alliés naturels » de l’Allemagne. Il y a donc eu de furieux échanges de « coups » entre les chancelleries, en Espagne, en Grèce et en Turquie. La GB se méfiait également de l’influence soviétique en Perse (pour des raisons que j’ignore, mais sûrement mauvaises … je précise que c’était moi le Russe :wink: ). Il y a donc eu quelques actions diplomatiques britanniques à Téhéran.
Ensuite, fournir un important soutient scientifique aux membres du Commonwealth, qui au début de la guerre, avaient une avance scientifique à peut de choses près comparable à la Grande-Bretagne. En outre, ils fournirent tout au long de la partie, des connaissances précieuses au gouvernement de sa Majesté.

Posté : jeu. janv. 27, 2005 2:39 am
par Akmar Nibelung
jmlo a écrit :Sinon y'a Akmarou qui connait un truc mais personne n'en veut ! :mrgreen:


Ha ben ca, depuis Benzo j'arrete pas d'en faire la pub mais tout le monde s'en f*** :lolmdr:

En tout cas je vois ques certains se rappelent bien de mes débacles :mrgreen:

;)