Chapitre I: Marche vers l'Est (1066-1072)
Dans un premier temps, Herbert se consacre à l'envoi de missives dans toutes les cour d'Europe proposant la main de ses deux frères cadets ainsi que de son fils aîné. Après quelques lettres mortes et refus, il finit par faire épouser deux courtisanes anglaises à Eudes et Pierre, et profita au passage pour accorder la main de sa cousine Adélaïde de Vermandois à Geoffroy le Barbu, Duc d'Anjou. Quant à son fils, il est à présent marié à une courtisane venue de Bohème, Skonka d'Opava, 16 ans. Puisse cette alliance rapporter force descendants !
Maintenant, Herbert IV peut se concentrer sur les affaires extérieures. Et là, c'est le drame... Le Hainaut a été annexé par le Duc de Flandres !

Nous ne savons par quel moyen, mais notre base pour s'étendre dans les Flandres et en Rhénanie s'est désormais écroulée, et comme si cela ne suffisait pas, le roi de France annexe sans ménagement le comté d'Amiens, formant ainsi un étau entre le domaine royal capétien et celui du duc de Flandres et de ses vassaux
Que faire ? Herbert dispose bien de quelques droits sur des territoires réclamés suite à de sombres affaires d'honneur seigneurial, mais ils sont éparpillés (Comté de Bourbon et d'Amiens, Évêché de Reims) et sont tous sous la protection de Philippe Capet

Il faut s'y résoudre, les Vermandois risquent d'être isolés pour un bout de temps. Herbert IV se résigne à cette idée et se consacre désormais à enrichir le trésor royal, accroître sa renommé et développer le comté. Un relais de poste royal doit d'ailleurs y être construit.
Quelques années plus tard, en 1069, apparaît à Herbert, tel l'ange Gabriel à la Vierge Marie, "LA" révélation...
...Le Duché du Luxembourg !

Pas très éloigné du Vermandois mais suffisamment des terres de son suzerain germanique pour pouvoir mener un siège rapide, la prise du Luxembourg permettrait à Herbert de se dégager de sa position géographique inconfortable. Il ne manque plus qu'à en réclamer les droits, ce que le prestige de notre monarque suffit pour l'obtenir ! Hardi messieurs, nous nous préparons à la guerre !

Le départ est fixé au printemps prochain, le temps de rassembler suffisamment d'argent et d'hommes pour l'expédition. Finalement, le 1er Mars 1070...
La guerre du Luxembourg commence, opposant Français aux Germains du Saint Empire

Guerre qui risque d'être courte, vue la supériorité numérique française et la lenteur de mobilisation du ban impérial. L'ost du Vermandois se réunit, à peu près 1200 hommes, et part en direction de Luxembourg. Herbert IV conduit sa troupe auprès des 2000 français faisant déja le siège de la ville et en prend les commandes. Par la suite, 5000 autres français viendront nous prêter main-forte, et la ville capitule en Septembre. Conrad du Luxembourg capitule et nous annexons la province.
Le siège au début de l'été.
Herbert veut faire de cette victoire un triomphe et à l'intention de se faire couronner Duc du Luxembourg. Il a l'aval du roi de France qui voit là une occasion d'affaiblir l'influence impériale. Le 1er Janvier 1071, une grande cérémonie à lieu dans l'église de Luxembourg et Herbert est intronisé sous le nom de Herbert Ier, Duc de Luxembourg. Maintenant à la tête d'un Duché, il peut confier à son fils la gestion du Vermandois. La famille herbertienne s'est aussi largement agrandie depuis le mariage de ses proches:
Eudes et Skonka ont donné naissance deux garçons,
Robert en 1067 et
Raymond en 1069, ainsi qu'à une fille,
Marthe, en 1070.
Le souverain lui même, encore très énergétique, a eu deux filles,
Antoinette en 1068 et
Marthe en 1069 ainsi qu'un second fils,
Hugues, né en 1070.
A celà s'ajoute deux enfants pour Eudes et trois pour Pierre.
