Voici un petit résumé de la partie pour faciliter la lecture:
I. Déroulement de la partie jusqu'en 396 après Jésus-Christ
Tout d'abord des mesures ont été prises pour consolider l'ordre interne de l'Empire. Les temples païens ont été rasés peu à peu, au fil des possibilités. La christianisation a rendu nécessaire une présence militaire intense dans les régions concernées, ce qui a forcé à une politique plus tolérente de temps en temps, quand la situation militaire aux frontières était de par trop critique pour divertir des légions autrepart. Les évènements indépendants de la volonté de l'Empereur ont dicté les priorités qui ont été prises ensuite. Les Parthes notamment ont toujours menacé Antioche, un des centres économiques et culturels les plus importants de la Pars Orientalis, de nombreux combats ont eu lieu dans cette région, résultant en une stabilisation toute relative des frontières romaines à l'Est. Ensuite, de violentes et massives invasions barbares ont menacé incessament la Thrace et la capitale Constantinople.


Les finances de l'Empire sont stables, mais loin d'être mirobolantes. Les investissements massifs des dernières décennies dans l'infrastructure des provinces ont été très lucratifs, mais il devient difficile de maintenir ce rythme. De nouveaux bâtiments coûtent extrêmement cher, et les quelques conquêtes n'ont pu apporter un agrandissement notable des revenus d'impôts et de commerce. Une expansion significative de l'armée est donc hors de question.

Trois armées moyennement équipées bataillent en Assyrie, en Séleucie et dans les montagnes arméniennes. Une légion flanquée de puissantes garnisons urbaines monte la garde en Illyrie. Les grands centres de recrutement se trouvent à Constantinople et Antioche, des troupes d'excellente qualité y sont formées par des vétérans.

La guerre bat son plein dans les régions orientales, où tout compromis avec les Parthes est exclu d'avance, le combat armé sera mené à mort. En Afrique et en Illyrie, la réconciliation récente avec la Pars Occidentalis a stabilisé les frontières. Une action militaire directe est exclue tant que la campagne parthe ne sera pas terminée, les moyens ne sont pas suffisants pour combattre à toutes les frontières. De plus, les barbares présents au Nord du Danube se tiennent à une paix toute relative, qui pourrait trouver une fin piteuse si de solides légions n'étouffaient pas l'appât du gain des hordes avoisinantes dans l'oeuf. En Italie, la guerre entre rebelles de l'Empire d'Occident, barbares et loyalistes de l'Empire d'Occident fait rage. Intervenir dans la région signifiera entrer en guerre contre toutes les factions présentes.

Il faudra à moyen terme s'en sortir avec les armées déjà présentes. Tous les moyens offensifs sont concentrés sur les Parthes, pour tenter d'enfin éliminer cette menace. Ensuite, les riches provinces d'Italie pourraient être une cible intéressante, d'autant plus que les bélligérants de la guerre civile seront sûrement très affaiblis. Toute offensive en Italie devra cependant être accompagnée d'une solide couverture en Afrique, le ventre mou de la Pars Orientalis.
