11ème année, réplique romaine.
Loin d'aller porter secours à l'armée coincée dans Placentia, Fabius préfère descendre plein sud, et décide d'engager Hasdrubal, dont l'armée, est-il besoin de le rappeler, assiège Tarentum.
Il nous serait possible de lever le siège, mais de perdre ainsi tout le bénéfice de l'année déjà passée sous les murs de la ville. Hasdrubal accepta la bataille. Les défenseurs ralliant Fabius, les forces sont équilibrées :
C'est d'ailleurs bien pour cela que l'été précédent Himilo avait renforcé Hasdrubal, doublant les troupes de ce dernier : le mouvement de Fabius avait été anticipé.
La bataille se déroule en deux chocs. Le premier est très défavorable aux Carthaginois, qui se laissent surprendre par les manœuvres et l'équipement romain. La bataille aurait pu tourner à la catastrophe mais le deuxième choc est plus équilibré.
Et là, de manière un peu surprenante, Fabius jette l'éponge et quitte le champ de bataille. Fabius la joue un peu trop prudente, s'étonne Hasdrubal.
A noter qu'il n'y a pas poursuite, puisque d'Hasdrubal ne dispose pas de cavalerie.
Le reste fait encore passer la République romaine pour une hydre dont les têtes repoussent sans arrêt. Ne l'avions-nous déjà pas évoqué ?
Par une carte secrète, Rome fait à nouveau basculer Neapolis dans son giron.
Après Neapolis, c'est tout le Latium qui bascule côté romain. Capua tombe après un siège dont seuls les romains, avec leurs redoutables machines, ont le secret :
4 légions (oui, 4 !) sont levées dans Rome, par le jeu d'une nouvelle carte !
Maigre consolation, cela nous permet de jouer une carte de contre et de frapper la garnison de Placentia (pas le choix, il fallait frapper l'Italie du nord)
S'ajoutent dans Rome et Rhegium les recrutements réguliers de la république ennemie. On se retrouve avec 7 légions et 1 cavalerie supplémentaires, avec les 4 légions levées précédemment...
