Semaine du 4 juin 1942
Semaine humide et boueuse de nouveau. Les opérations sont au point mort.
Le général Ernst Genrikovitch Shakht, a été promu lieutenant général pour ses bons résultats à la tête de
la 2° armée de l'air. Ce général est d'origine suédoise, voilà une fois de plus un magnifique exemple de
l'internationalisme de l'armée rouge des ouvriers et paysans !
Cette semaine, un focus sur les VVS.
Les VVS comportent en tout 472 groupes (en général des régiments), pour un total de 9195 aéronefs disponibles.
La chasse comporte 205 régiments (4000 appareils disponibles), l'attaque au sol 110 régiments (2000 appareils),
le bombardement 123 régiments pour 2300 appareils, le transport 23 régiments (438 appareils),
et la reconnaissance 11 régiments (200 appareils).
La reconnaissance est clairement le point faible des VVS. Il est très difficile de se fair eune idée
du dispositif ennemi dans la profondeur. Le nombre de missions menées est faible et les pertes
sont élevées, car une bonne partie des avions sont des U2 aux performances d'un autre âge.
Les terribles pertes de la première année de guerre ont au moins eu le mérite d'accélérer le
remplacement des modèles obsolètes par des appareils plus modernes. Par exemple, la chasse
est intégralement équipée de Yak1, Mig 3, LaGG3, avec quelques Huricanes IIB envoyés
dans le cadre du prêt bail par les britanniques.
Les avions d'attaque au sol sont des IL2 Sturmoviks, et aussi des U2, spécialisés dans le
bombardement de nuit. Les régiments de bombardement sont majoritairement équipés de
Pe2, avec là aussi quelques avions "Boston" américains.
Les transports sont assurés par des U2. Ces petits avions obsolètes sont très efficace
dans le largage de nuit, pour le ravitaillement des partisans.
Les VVS ont déjà payé un lourd tribut, avec plus de 12000 avions perdus depuis le
début de la grande guerre patriotique.

Le meilleur régiment de chasse est le 158° IAP, avec 73 victoires à son actif. Il vole sur Yak1, et appartient à la 8° armée aérienne, en appui du fornt du Sud Ouest.

En attaque au sol, le 2° GShAP revendique 241 pertes au sol, et 2 avions ennemis.
Il vole sur IL2, et appartient à la 6° armée aérienne (front du Nord Ouest).

Quant aux bombardiers, c'est le 52° BAP (8° armée aérienne, front du Sud Ouest) qui s'en tire le mieux. il vole sur Pe2.
Plus de 3000 appareils sont en réserve, à l'instruction.
Le chasseur le plus répandu est le Lavochine LaGG3. La Stavka a soigneusement étudié
ses performances en comparaison de celles des appareils ennemis.
Selon nos services de renseignement, l'appareil ennemi le plus moderne en fonction dans la
Luftwaffe du poussah Goering, serait le Messer BF109-F4. Les services du GRU ont réussi à
se procurer les caractéristiques techniques de cet avion, pour le comparer avec notre LaGG3.

Il est clairement plus performant dans la plupart des domaines, sauf peut-être la robustesse et la fiabilité.
Il est indispensable de mettre au point de nouveaux modèles pour contrecarrer ceux de l'ennemi.
Leurs pilotes sont en effet généralement plus expérimentés, il nous faut donc un matériel nettement supérieur.

En matière de bombardement (tactique et level), nos appareils Il2 et Pe2 tiennent bien la comparaison.
Le front de Voronej a été créé ... à Voronej. Son commandement est attribué au général Kurdyumov.
Les 62°, 53°, 38° armées combinées, ainsi que la 3° armée de choc lui sont affectées. Il compte
450000 hommes, 5600 pièces d'artillerie, et 475 véhicules blindés. Il est prévu dans les plans de
la Stavka, qu'il s'insère entre les fronts de Briansk (Vatutin) et du Sud-Ouest (Kirponos),
dont les secteurs opérationnels avaient pris une ampleur trop importante. Son futur secteur s'etendra
de Koursk au coude du Donets.
Concernant les opérations, les 3 divisions de la 31° armée encerclées à l'Ouest de Torkhok tiennent encore.
Elles retiennent 7 divisions ennemies, et permettent de reconstituer une ligne fortifiée devant Torkhok.
Devant Luganskoe (front du Sud Ouest), une attaque locale de la 6° armée contre la 113. ID ennemie a échoué.
Tout est calme sur le reste du front.
L'activité des partisans est faible, avec seulement 4 attaques contre les voies ferrées.
A l'arrière, les Komsomols devancent l'appel et se ruent vers les bureaux d'engagement de l'armée rouge. Leur zèle socialiste est la garantie de la victoire finale !