Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Posté : lun. janv. 04, 2021 9:19 pm
Petit AAR d'une partie en cours de Foundation
Foundation, c'est un peu Sim City au Moyen-Age avec 100 habitants, ou Cities:Skyline à l'époque des Cathares (mais sans le feu, de ce que j'en ai vu
)
Von Aasen en avait fait un petit contrendu ici même : https://www.wargamer.fr/foundation-le-s ... -settlers/
Bien que je ne sache pas exactement où tout cela nous mènera, j'y ai déjà passé tout mon dimanche et je ne doute pas que je vais continuer à développer mon village dés que j'aurai du temps libre : le jeu est plutôt mignon, le processus est assez classique (remplir les besoins pour améliorer la situation des habitants et donc faire apparaitre plus de possibilités etc.) et j'ai hâte de pouvoir construire un majestueux chateau-fort qui, 700 ans plus tard, laissera perplexe dans le quizz chateau-fort du QG
Et surtout j'aimerai bien savoir ce que deviendrons nos héros... de simples serfs.
Car en l'an de grâce 1315, alors que Louis le Hutin réfléchit tout juste à modifier le statut du servage en France, le Seigneur de Marlouf, épuisé par des batailles d'héritage avec certains de ses aînés et de ses cadets, plie baggage et avec quelques hommes, s'installe dans le duché de Bourgogne. Son rêve : une ville de liberté, de respect de la mère nature, de retour à l'innocence.

Cette magnifique colline fera une très belle ZAD (zone à dongeon)
Tandis que le Seigneur de Marlouf contemple son futur fief, ses compagnons s'étonnent : Il y a peu de gibier dans les environs !
Et quoi, leur répond le Seigneur de Marlouf, la terre nourricière est généreuse en baies, en champignons, et saura nous nourrir sans que l'on porte atteinte à nos amis les bêtes, qui ont une âme, le saviez vous ?
On s'étonne encore plus : mais il n'y a pas de fleuve, de rivière, ni même de lac dans la région ? Comment boirons nous ?
Si Moïse en frappant dans un rocher savait faire couler de l'eau d'un rocher, nul doute qu'un bon français, en tapant dans la terre nourricière, en fera surgir du vin !
Enfin on s'inquiète : mais cette terre n'est-elle pas du duché de Bourgogne ? Comment pourra t'on l'acheter ?
Hors-ça non ! Qu'on fasse fît des ducas, des deniers, des sesterces, cette terre est à tous, la propriété privée n'est là que pour la privation de propriété, et il est dit que cette terre sera gratuite !

D'ailleurs c'est le jeu même qui l'annonce: c'est gratuit. Achat sans apport avec 60 mensualités à suivre à verser à la Couronne
Et le Seigneur de Marlouf de rêver du magnifique chateau qu'il fera construire sur cette colline, lui à qui l'héritage paternel a été volé par des frères mesquins...
Ses comparses n'étaient eux, pas du même avis ... ils avaient tout abandonné dans leurs villages respectifs, laissant parfois sur place femmes, vaches et cochons ! (les deux derniers manquant le plus à nos larrons)
Car il fallait ici tout reconstuire...

Rapidement nos serfs chers amis reprennent du poil de la bête, et retrouvent les gestes habiles qu'ils ont appris enfants de leurs pères, qui eux-même les tenaient déjà de leurs pères, dans un héritage ancestral de savoir ayant pour seule finalité que le seigneur local puisse se tourner les pouces, comme son propre père le lui avait appris, et le père de son père avant lui. Mais car le Seigneur de Marlouf n'était pas de cette engeance, et qu'il était dit que le noble travaillerait à l'image de l'être le plus servile, il alla sur la colline surplombant son futur domaine afin d'y célebrer le dies natalis solis invicti, tandis que ses ouailles se partageaient le travail plus bas dans la vallée.
"Vous êtes des serfs, mais des serfs libres!" leur avait annoncé le Seigneur de Marlouf, et chacun disposerait ainsi de toute liberté dans son travail sans en avoir à réferer à quiconque sinon devant le Conseil des Serfs, un conseil représentatif des 8 serfs à vocation citoyenne dont les idées seraient toutes reprises, si elles étaient bonnes, par le Seigneur de Marlouf.
Que voilà un bouleversement représentatif des plus méritoires ! s'exclamèrent nos amis, qui se partagèrent aussitôt les tâches et les femmes du groupe : Math à la découpe des arbres, Jag et Griffon à la construction, Boudi et Aheuc à la récolte de baies sans gluten.

Et nos amis de s'atteler à cette tâche surhumaine de construction d'un village libertaire, hors de toute convention bien pensante d'une classe dominante seigneuriale genro-normée. Et car les femmes étaient l'égal des hommes, on les fit travailler tout autant dans l'épanouissement de leur moi interieur, à commencer par la popote car il faisait quand même grand faim. Et en quelques jours on pû observer les progrés accomplis : Cosne sur Loire était née.

A suivre : la construction de l'Eglise de Notre-Dame-des Landes

la Zone A Dongeon de Notre Dame des Landes, reconstitution historique par des archéologues amateurs
Foundation, c'est un peu Sim City au Moyen-Age avec 100 habitants, ou Cities:Skyline à l'époque des Cathares (mais sans le feu, de ce que j'en ai vu

Von Aasen en avait fait un petit contrendu ici même : https://www.wargamer.fr/foundation-le-s ... -settlers/
Bien que je ne sache pas exactement où tout cela nous mènera, j'y ai déjà passé tout mon dimanche et je ne doute pas que je vais continuer à développer mon village dés que j'aurai du temps libre : le jeu est plutôt mignon, le processus est assez classique (remplir les besoins pour améliorer la situation des habitants et donc faire apparaitre plus de possibilités etc.) et j'ai hâte de pouvoir construire un majestueux chateau-fort qui, 700 ans plus tard, laissera perplexe dans le quizz chateau-fort du QG

Car en l'an de grâce 1315, alors que Louis le Hutin réfléchit tout juste à modifier le statut du servage en France, le Seigneur de Marlouf, épuisé par des batailles d'héritage avec certains de ses aînés et de ses cadets, plie baggage et avec quelques hommes, s'installe dans le duché de Bourgogne. Son rêve : une ville de liberté, de respect de la mère nature, de retour à l'innocence.

Cette magnifique colline fera une très belle ZAD (zone à dongeon)
Tandis que le Seigneur de Marlouf contemple son futur fief, ses compagnons s'étonnent : Il y a peu de gibier dans les environs !
Et quoi, leur répond le Seigneur de Marlouf, la terre nourricière est généreuse en baies, en champignons, et saura nous nourrir sans que l'on porte atteinte à nos amis les bêtes, qui ont une âme, le saviez vous ?
On s'étonne encore plus : mais il n'y a pas de fleuve, de rivière, ni même de lac dans la région ? Comment boirons nous ?
Si Moïse en frappant dans un rocher savait faire couler de l'eau d'un rocher, nul doute qu'un bon français, en tapant dans la terre nourricière, en fera surgir du vin !
Enfin on s'inquiète : mais cette terre n'est-elle pas du duché de Bourgogne ? Comment pourra t'on l'acheter ?
Hors-ça non ! Qu'on fasse fît des ducas, des deniers, des sesterces, cette terre est à tous, la propriété privée n'est là que pour la privation de propriété, et il est dit que cette terre sera gratuite !

D'ailleurs c'est le jeu même qui l'annonce: c'est gratuit. Achat sans apport avec 60 mensualités à suivre à verser à la Couronne
Et le Seigneur de Marlouf de rêver du magnifique chateau qu'il fera construire sur cette colline, lui à qui l'héritage paternel a été volé par des frères mesquins...
Ses comparses n'étaient eux, pas du même avis ... ils avaient tout abandonné dans leurs villages respectifs, laissant parfois sur place femmes, vaches et cochons ! (les deux derniers manquant le plus à nos larrons)
Car il fallait ici tout reconstuire...

Rapidement nos serfs chers amis reprennent du poil de la bête, et retrouvent les gestes habiles qu'ils ont appris enfants de leurs pères, qui eux-même les tenaient déjà de leurs pères, dans un héritage ancestral de savoir ayant pour seule finalité que le seigneur local puisse se tourner les pouces, comme son propre père le lui avait appris, et le père de son père avant lui. Mais car le Seigneur de Marlouf n'était pas de cette engeance, et qu'il était dit que le noble travaillerait à l'image de l'être le plus servile, il alla sur la colline surplombant son futur domaine afin d'y célebrer le dies natalis solis invicti, tandis que ses ouailles se partageaient le travail plus bas dans la vallée.
"Vous êtes des serfs, mais des serfs libres!" leur avait annoncé le Seigneur de Marlouf, et chacun disposerait ainsi de toute liberté dans son travail sans en avoir à réferer à quiconque sinon devant le Conseil des Serfs, un conseil représentatif des 8 serfs à vocation citoyenne dont les idées seraient toutes reprises, si elles étaient bonnes, par le Seigneur de Marlouf.
Que voilà un bouleversement représentatif des plus méritoires ! s'exclamèrent nos amis, qui se partagèrent aussitôt les tâches et les femmes du groupe : Math à la découpe des arbres, Jag et Griffon à la construction, Boudi et Aheuc à la récolte de baies sans gluten.

Et nos amis de s'atteler à cette tâche surhumaine de construction d'un village libertaire, hors de toute convention bien pensante d'une classe dominante seigneuriale genro-normée. Et car les femmes étaient l'égal des hommes, on les fit travailler tout autant dans l'épanouissement de leur moi interieur, à commencer par la popote car il faisait quand même grand faim. Et en quelques jours on pû observer les progrés accomplis : Cosne sur Loire était née.

A suivre : la construction de l'Eglise de Notre-Dame-des Landes

la Zone A Dongeon de Notre Dame des Landes, reconstitution historique par des archéologues amateurs