Le Quartier Général

Très intéressant. Effectivement la France est de base sous estimée et il est impossible de reconstruire l'équivalent de l'armée de 1939 c'est dire...

Bonne chance à toi.

joli challenge !

vivement les premiers screen !

Tu vas foncer sur la Bombe Atomique ? Acquérir une nuée de BEP pour broyer les armées allemandes en Belgique et aux Pays Bas ? Prendre le contrôle de l'armée de la Pologne et du CW et les déplacer en France ? Modifier le jeu pour corriger cette faiblesse française détestable ? Débarquer en Allemagne pendant l'invasion de la Pologne ? Raser l'Allemagne avec des bombes volantes ou des bombardiers pour l'empêcher de bouger le petit doigt ? T'allier à l'URSS ? T'allier à l'Italie ? T'allier aussi à l'Espagne ? Et aussi prématurément au Benelux pour préparer au mieux la bataille ? Mettre en place un combo de la mort Réduit breton/Ligne Maginot? Attaquer les USA en 36 pour récupérer leurs PP ?


Bon, voilà, j'ai écris toutes les bêtises idées qui me passaient par la tête, maintenant je vais me taire et juste avant te souhaiter bonne chance pour cette noble tâche.

mouhahahahahaha y a de sacré bonne idée mon maurice !

Maurice Morisson a écrit :Tu vas foncer sur la Bombe Atomique ? Acquérir une nuée de BEP pour broyer les armées allemandes en Belgique et aux Pays Bas ? Prendre le contrôle de l'armée de la Pologne et du CW et les déplacer en France ? Modifier le jeu pour corriger cette faiblesse française détestable ? Débarquer en Allemagne pendant l'invasion de la Pologne ? Raser l'Allemagne avec des bombes volantes ou des bombardiers pour l'empêcher de bouger le petit doigt ? T'allier à l'URSS ? T'allier à l'Italie ? T'allier aussi à l'Espagne ? Et aussi prématurément au Benelux pour préparer au mieux la bataille ? Mettre en place un combo de la mort Réduit breton/Ligne Maginot? Attaquer les USA en 36 pour récupérer leurs PP ?


Bon, voilà, j'ai écris toutes les idées qui me passaient par la tête, maintenant je vais me taire et juste avant te souhaiter bonne chance pour cette noble tâche.

Bon alors.
Bombe A? Non le développement est trop long et cher et l'Allemagne se rendrait même pas!
BEP? Ils ont aussi mon malus et développement trop long et cher non impossible!
Pologne et CW? La Pologne se rendra et perdra ses armées et les Anglais- foutus qu'ils soient- ne veulent pas me céder le commandement. Néanmoins, Canada et ANZAC me prêteront main forte!
Modifier le jeu? Non j'suis pas désespérer à ce point!
Débarquer en Allemagne? Pour perdre mes armées? Surtout que la flotte allemande paraît souvent supérieure à celle française qui n'est jamais soutenue par les Anglais!
Les bombes volantes et bombardiers? Trop longs, trop chers et soumis à la supériorité aérienne des Teutons! De plus, j'suis la France, es bombes volantes seront défectueuses!
L'URSS joue toujours le pari du pacte Molotov-Ribbentrop! Impossible de s'allier avec elle.
L’Italie veut me poignarder... Mauvaise idée!
L'Espagne sombre dans la guerre civile qui se transforme en guerre de tranché si les Républicains sont sur le point de gagner ou en victoire fasciste!
Le Benelux? Avec ces Belges qui cèdent aux exigences flamandes et rompent notre alliance?! POUAH!
La ligne Maginot a déjà cédé comme expliqué plus haut... Je veux pas retarder l'échéance mais gagner!
Attaquer les US? Ils me vaincront avec leur flotte mais c'est ce qui se rapproche le plus de mon idée!
Enfin, le jeu n'offre pas 40.000 choix! De l'audace, de l'audace, toujours de l'audace!

Sinon, merci aux autres!

Envahir la Chine et abandonner l'europe pour se tailler un empire asiatique?

Envoyer des sous marins dans le Pacifique pour aller libérer le Grand Cthulhu ; puis gagner la partie en courant plus vite que les Allemands.
Utiliser la Killing Joke.

Bob Terrius a écrit :Envahir la Chine et abandonner l'europe pour se tailler un empire asiatique?

Dommage que la Chine soit un trop gros morceau pour moi, que le Jap se jette dessus et que l’exil m'est impossible avec Vichy.

Maurice Morisson a écrit :Envoyer des sous marins dans le Pacifique pour aller libérer le Grand Cthulhu ; puis gagner la partie en courant plus vite que les Allemands.
Utiliser la Killing Joke.

Ca serait tellement bien...

La France commence cette année 1936 dans la peur. La peur du fascisme et des ligues d’extrême droite, la peur d’un avenir incertain mais aussi et surtout, la peur de la guerre ! L’Allemagne réarme de l’autre côté du Rhin et le spectre d’une nouvelle guerre plane déjà ! Qui sait quel coup tordu pourrait bien inventer Hitler.
Albert Lebrun était entouré du ministre de la défense, Vincent Auriol, du chef d’état-major, Maurice Gamelin et du chef du gouvernement, Albert Sarrau.
Le président se lève et déclare :
« Messieurs ! Si je vous ai réuni ici, c’est pour que connaître vos plans de développement de l’armée. Je vous écoute donc, Mr. Gamelin. »
Le généralissime se lève et prend dans sa malle une feuille.
« L’armée française date encore de 1918 ! Il faut la moderniser et un grand programme de réarmement est lancé. La société Schneider est chargé de crée les nouveaux canons de 75mm-1936 chargé de remplacer les canons de la première guerre. Morane-Saulnier a obtenu le contrat pour les intercepteurs MS-406. La société Amiot va développer les BEP Am-633. Enfin, la compagnie des Machines Bulls va se charger d’élaborer un nouveau dispositif de cryptage. Néanmoins, je préconise une relance vigoureuse de l’économie qui ne pourra jamais développer notre armée. Enfin, je souhaite signaler mon intention de voir la ligne Maginot agrandit. De toute façon, les Belges ne veulent plus s’allier avec nous maintenant et…
-La conception politique vous dépasse monsieur ! réplique sèchement le président du conseil. La France ne peut se permettre de s’isoler ! Nous devons être…
-Et vous la conception militaire vous dépasse aussi ! La paix sera sauvegardée si la ligne Maginot nous défend ! N’est-ce pas Mr. Auriol ?
-Je pense que l’industrie doit se renforcer en effet. »
Albert Lebrun s’engouffra dans la brèche afin de faire cesser le débat.
« Avez-vous un plan industriel Mr. Auriol ?
-Oui, en effet. Avec l’accord de Mr. Sarrau, j’ai contacté quelques sociétés pour une relance économique. La société Rhône-Poulenc développera de nouvelles machines permettant une amélioration de l’industrie, affaiblie par la Grande dépression de 29. Mais notre industrie permet tout juste d’amorcer un début de remplacement du vieux matériel. La Marine devrait peut-être… »
Le ministre s’arrêta, pas tellement sur que le gouvernement acquiesce. En effet, depuis la grande guerre la Marine était choyée et une coupe budgétaire paraît impensable.
Le président du conseil reprit donc à sa place.
« J’ai ici une note de l’Amiral Darlan. Il admet qu’une coupe sèche dans le budget de la marine est possible, pour le bien de la nation ! Les navires en construction peuvent être décommandés et c’est ce que je préconise.
-Très bien. Répondit le président de la République, faites le nécessaire. »

DrussDharan a écrit :Très intéressant. Effectivement la France est de base sous estimée et il est impossible de reconstruire l'équivalent de l'armée de 1939 c'est dire...

Effectivement, j'ai ouï à la télé, que la France en 1940 avait plus de blindés, et de meilleure qualité, que l'Allemagne (est-ce vrai : je suis loin d'être un spécialiste de ce que je considère comme la pire catastrophe de l'histoire pour les civilisations humaines ?).

Les Français avaient autant sinon plus, avec leurs alliés, de chars que les Allemands et la qualité française était peut-être même meilleure avec les B-bis notamment, qui faisaient un carton contre les Allemands. Toutefois, c'est la doctrine qui changea la donne. Les Panzer-Division étaient plus efficace que la doctrine de accompagnement de l'infanterie par les chars.

sujet à controverse, un plus gros calibre et plus meilleur blindage ne font pas forcement qu'un char est meilleur sinon certains chars russes, genre t35 devraient être le must.
La comparaison entre les français et les allemands concernant l'utilisation (doctrine), la fiabilité, les communications (pas ou peu de radio côté français), des tourelles pas ergonomiques pour les chefs de char français même pour les meilleurs modèles est clairement en défaveur des français.
C'est aussi vrai pour quasiment tous les modèles alliés de l'époque.

flo

Peut-être, mais le B1-bis employé judicieusement était indestructible pour les chars allemands sauf à l'aide de canon de 88mm. Donc bon les chars légers allemands n'auraient pas pu passer si les B1-Bis avaient servi d'anti-char et non d'accompagnement d'infanterie.

La France se prépare à la guerre. Tout d’abord, elle augmente sa politique interventionniste, ensuite elle récolte des plans de technologies avancées pour ses armées. Enfin, elle change d’état-major et de chef de l’armée. Un général pas si inconnu que ça, Jean-Marie Lattre de Tassigny, devient chef d’état-major. Sa mission première sera de former les Français à la guerre, car la France manque de main d’œuvre. Léon Victor Bourgeois devient quant à lui, chef de l’armée de Terre. Il est spécialiste du ravitaillement et prône une doctrine plus offensive que son prédécesseur.




Les raisons du licenciement de Gamelin sont autant militaire –sa doctrine de la ligne Maginot paraît dépassé- que politique –la dernière réunion a été houleuse.


Le premier événement majeur est la réoccupation de la Rhénanie par la Wehrmacht ! Le 7 mars une réunion extraordinaire est décidée. Le ministre de la défense, les deux présidents, le chef d’état-major, le chef de l’armée de terre et celui de l’armée de l’air sont convoquées.
« Messieurs, commence Albert Lebrun. Sachez que la crise est grave et je souhaite une réponse adaptée.
-L’Allemagne a réoccupé la Rhénanie… Ce n’est pas si grave. »
Le malheureux président du conseil se fait alors foudroyé du regard par le général de Tassigny.
« C’est une provocation ! L’Allemagne réarme et nous avons du mal à suivre… Il faut étouffer la guerre dans l’œuf !
-Alors que préconisez-vous ?
-J’ai bien un plan… Mais il vous surprendra et les Britanniques risquent de ne pas apprécier…
-Au diable les Britanniques ! Pensez à la Patrie avant tout ! »
La réponse de Vincent Auriol redonne courage au général mal assuré qui expose alors son plan.


Les yeux s’écarquillent et un silence pesant s’impose.
Soudain, le président du conseil se met à ricaner :
« Une invasion de la Belgique ! Pourquoi pas de la Suisse tant qu’on y est ! HAHAHA ! »

Les Britanniques ne garantissent pas l'indépendance de la Belgique ?

Pourquoi ne pas simplement bourriner par la Rhénanie tant qu'il n'y a pas grand chose ?

Cela te rapproche d'autant de Berlin de passer par la Belgique.

King George V a écrit :Les Britanniques ne garantissent pas l'indépendance de la Belgique ?

Si jusqu'en février 1936, après y a plus que moi...

Locke a écrit :Pourquoi ne pas simplement bourriner par la Rhénanie tant qu'il n'y a pas grand chose ?

Je vais l'expliquer dans la suite de l'AAR.

Bob Terrius a écrit :Cela te rapproche d'autant de Berlin de passer par la Belgique.

Pas tellement en fait, mais les ponts sur le Rhin sont plus proches!

Le retournement de veste sur l'indépendance de la Belgique est incroyable mais comme l'on dit "Aux grands maux, les grands remèdes".
Sinon on comprend mieux pourquoi selon certains généraux la doctrine de la ligne Maginot est dépassé.

Louis Victor Bourgeois se mit à regarder plus attentivement :
« Pas mal pas mal… Je pense avoir compris mais je vous laisse exposer votre plan.
-Comment ? Vous le soutenez ?! répondit amèrement Albert Sarrau.
-Bah… Laissez-le vous expliquer. Allez-y général.
-Bien… Ce plan part du principe qu’il faut attaquer l’Allemagne avant qu’il ne soit trop tard. Depuis l’Alsace, seul la Sarre peut être attaquée, et de là les Allemands pourraient facilement nous bloquer. Donc, il faut attaquer autre part, depuis la Belgique par exemple. De là, nos armées pourraient facilement atteindre les ponts du Rhin et plus encore, couper en deux les forces allemandes ! La victoire contre la Belgique devrait être facile… moins d’un mois. L’idéal serait d’attaquer l’Allemagne d’ici juin-juillet !
-L’Angleterre ne nous laissera pas faire ! »
C’est vrai que ce point nécessitait plus de réflexion, comme le soulignait le président du conseil. Pierre Etienne Flandin n’étant pas là, Albert Lebrun lui passa un coup de fil.
« Mr. Flandin pense que si nous pouvions, disons, crée un incident diplomatique assez fort, les Anglais seraient obligés sinon d’acquiescer au moins de fermer les yeux. Il pense avoir trouvé quoi… »

Incidents dits de la non-alliance.
11 mars : Le roi des Belges, Léopold III, proclame la neutralité belge. Les contacts au niveau de l’état-major français et belge sont rompus.
14 mars : Les Français déclarent que la neutralité belge n’est pas une réalité. –Sous-entendu l’attaque allemande de 1914 et encore plus l’opération Tonnerre (invasion de la Belgique).
15 mars : Violentes manifestations flamandes anti-françaises. Les déclarations de la veille sont prises comme une menace.


16 mars : Les manifestations tournent à l’émeute tandis que le roi des Belges demande des explications aux Français. A Bruxelles, l’ambassade est caillassée.


Nuit du 16 au 17 mars : L’ambassadeur français s’échappe tandis que l’ambassade brule.
17 mars : Les Français demandent immédiatement la cessation des violences et des réparations. Le gouvernement anglais propose sa médiation.
18 mars : Des combats éclatent à la frontière franco-flamande sans que la raison n’en soit connue.
19 mars : Bilan des incidents : 12 morts côtés belges, 16 côtés français et de nombreux blessés. L’ambassade doit être reconstruite. Léopold III s’envole pour Paris afin de s’entretenir avec le gouvernement français.
20 mars : Cout d’état en Flandres : les Flamands nationalistes s’emparent des institutions principales et proclament : « Plutôt Hitler que la France ! »
21 mars : Nouvelles violences à Bruxelles.
22 mars : Les Français demandent le rétablissement de l’ordre en Belgique. L’Angleterre exige un retour au statu quo.
23 mars : Nouveaux affrontement. Les Français et les Anglais déclarent que le gouvernement belge est dans l’incapacité d’exercer ses fonctions.
25 mars : Ultimatum français demandant notamment un retour au statu quo, des indemnités et la dissolution des partis flamands. Devant cela, les Wallons entament eux-aussi des manifestations anti-françaises au cri de « Belges avant tout ! »


26 mars : Les Français commencent à pénétrer en Belgique afin de « protéger les ressortissants étrangers. L’Angleterre demande un arrêt des combats.
28 mars : L’ultimatum français expire. La France déclare la guerre à la Belgique et les premiers affrontements éclatent. L’Angleterre s’incline et rentre à son tour en guerre contre la Belgique « par fidélité pour ses alliés »- Français, les Belges ayant rompus leur alliance

des screens ! des screens ! on veut des screens ^^

en tout cas c'est bien ecrits continue !

Urial a écrit :des screens ! des screens ! on veut des screens ^^

en tout cas c'est bien ecrits continue !

+1

J'aime beaucoup ce début de récit uchronique. Je me demande si on pourra se passer de l'intervention des USA (c'est généralement cela qui motive l'affaiblissement de la France dans les wargames sur la 2ème guerre mondiale).

Bon courage pour la suite !

Mouchi a écrit :Le retournement de veste sur l'indépendance de la Belgique est incroyable mais comme l'on dit "Aux grands maux, les grands remèdes".
Sinon on comprend mieux pourquoi selon certains généraux la doctrine de la ligne Maginot est dépassé.

La doctrine de la ligne Maginot n'était pas dépassé, la preuve c'est que la ligne a très bien tenue pendant la guerre et qu'elle a forcé les allemands a prendre un autre chemin d'invasion : son rôle fut donc remplis a merveille.

Non, ce qui était idiot c'était de croire que les allemands ne passeraient pas a travers les Ardennes.. L'extension de la doctrine Maginot aurait voulus que les divisions économises grâce a la ligne soit utilisée pour tenir efficacement le reste du front nord, sans exception.

Urial a écrit :des screens ! des screens ! on veut des screens ^^

en tout cas c'est bien ecrits continue !

buzz l'éclair a écrit :

Urial a écrit :des screens ! des screens ! on veut des screens ^^

en tout cas c'est bien ecrits continue !

+1

J'aime beaucoup ce début de récit uchronique. Je me demande si on pourra se passer de l'intervention des USA (c'est généralement cela qui motive l'affaiblissement de la France dans les wargames sur la 2ème guerre mondiale).

Bon courage pour la suite !

Merci beaucoup.
Mais je pense que les US vont intervenir. Pas encore de Land-Lease mais le Jap et ce, tôt ou tard...

28 mars QG Français-Troyes.
Le général De Tassigny s’entretient avec le président de la République :
« Nos troupes avancent convenablement, pas trop de résistance sauf de la part des chasseurs ardennais. Et au niveau diplomatique ?
-Notre coup de poker a réussi, enfin plus ou moins… L’Allemagne hitlérienne est surprise mais ne semble pas en mesure de pouvoir riposter, pour le moment. Les Etats-Unis se désintéressent de ce conflit, tant-ils sont occupés avec le Japon. Enfin, l’Angleterre semble nous suivre… mais…
-Mais ?
-Ne compter sur aucun soutient à part quelques avions. Il semble que l’Angleterre souhaite être une « belligérante pacifiste… ».
-Albion n’apprécie pas ?
-Le Commonwealth nous suit mais pas Albion.
-Perfide… »



Les troupes belges se trouvent à la frontière avec l’Allemagne, car elles ne s’attendaient pas à une attaque française. La résistance belge est donc médiocre.
Mais l’attention des généraux est aussi tournée vers un autre point du globe : le Congo ! D’après les informations françaises, il y a au Congo autant de divisions belges qu’en Belgique même. Là-bas, 2 divisions d’Algérie, incorporée dans la nouvelle armée du Congo, aux ordres du général Georges, sont chargés de surveiller la frontière. Avec eux se trouve la 3e flotte de Français aux ordres du Vice-amiral Richard : cuirassé Océan, Bretagne, croiseur lourd Foch et Tourville.


Mais l’effort principal sera la Belgique. En deux jours, Gent tombe et le général Aymé devient spécialiste forestier.


Le 1 avril, Mons et Namur tombe. Les Belges tentent alors une contre-offensive sur Namur tandis que des combats de rues dévastent Bruxelles et Anvers.


Toutefois, à Liège, les Français reçoivent une sévère correction. L’assaut sur le fort aura causés 1500 pertes françaises contre 400 belges. Le fort d’Eben-Emael aura tenu permettant à l’honneur belge d’être sauf. Les Belges rendent coup pour coup aux Français et le 2 avril on déplorera dans une seule journée la perte de 1400 combattants dans chaque camp.

Leaz a écrit :

Mouchi a écrit :Le retournement de veste sur l'indépendance de la Belgique est incroyable mais comme l'on dit "Aux grands maux, les grands remèdes".
Sinon on comprend mieux pourquoi selon certains généraux la doctrine de la ligne Maginot est dépassé.

La doctrine de la ligne Maginot n'était pas dépassé, la preuve c'est que la ligne a très bien tenue pendant la guerre et qu'elle a forcé les allemands a prendre un autre chemin d'invasion : son rôle fut donc remplis a merveille.

Non, ce qui était idiot c'était de croire que les allemands ne passeraient pas a travers les Ardennes.. L'extension de la doctrine Maginot aurait voulus que les divisions économises grâce a la ligne soit utilisée pour tenir efficacement le reste du front nord, sans exception.

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je disais que dans l'AAR, si certains généraux trouvent la doctrine de la ligne Maginot dépassée c'est parce qu'ils ne comptent pas agrandir la ligne jusqu'à la Manche puisqu'ils veulent envahir la Belgique. On peut donc imaginer que Jean-Marie Lattre de Tassigny a poussé Gamelin vers la sortie.

Je rejoints les autres, la narration est sublime.
Que fait le Commonwealth de plus que la Perfide Albion dans le conflit?
Après la Belgique, les Pays-Bas?

Pour info, la ligne Maginot n'etait pas impenetrable. La preuve, Heinrici avait reussi a la percer.

Mouchi a écrit :

Leaz a écrit :

Mouchi a écrit :Le retournement de veste sur l'indépendance de la Belgique est incroyable mais comme l'on dit "Aux grands maux, les grands remèdes".
Sinon on comprend mieux pourquoi selon certains généraux la doctrine de la ligne Maginot est dépassé.

La doctrine de la ligne Maginot n'était pas dépassé, la preuve c'est que la ligne a très bien tenue pendant la guerre et qu'elle a forcé les allemands a prendre un autre chemin d'invasion : son rôle fut donc remplis a merveille.

Non, ce qui était idiot c'était de croire que les allemands ne passeraient pas a travers les Ardennes.. L'extension de la doctrine Maginot aurait voulus que les divisions économises grâce a la ligne soit utilisée pour tenir efficacement le reste du front nord, sans exception.

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je disais que dans l'AAR, si certains généraux trouvent la doctrine de la ligne Maginot dépassée c'est parce qu'ils ne comptent pas agrandir la ligne jusqu'à la Manche puisqu'ils veulent envahir la Belgique. On peut donc imaginer que Jean-Marie Lattre de Tassigny a poussé Gamelin vers la sortie.

Je rejoints les autres, la narration est sublime.
Que fait le Commonwealth de plus que la Perfide Albion dans le conflit?
Après la Belgique, les Pays-Bas?

Merci.
En fait le Commonwealth m'a donné le contrôle militaire et les Canadiens et Australiens sont attendus en Europe alors que les Néo-Zélandais iront en Afrique. Les Britishs ne m'envoient pas d'aide militaire sauf en Afrique à part quelques avions. Avec ces derniers, ils créeront même un grave incident...
Les Pays-Bas? C'était l'idée de base, mais 14,4 de dissent pour une guerre... Je crois que si je veux attaquer rapidement l'Allemagne, un détour par les Pays-Bas est impossible.

Lucifer a écrit :Pour info, la ligne Maginot n'etait pas impenetrable. La preuve, Heinrici avait reussi a la percer.

Bah faut le remettre dans le contexte aussi...
Le 12 juin, les troupes françaises en Lorraine reçoivent l'ordre de décrocher progressivement vers le sud pour éviter l'encerclementN 14. Au même moment le groupe d'armée C allemand a ordre de se lancer frontalement à l'attaque des secteurs les plus faibles de la ligne Maginot en Alsace-Lorraine, c'est-à-dire dans la trouée de la Sarre et sur le Rhin. L'attaque rencontre donc un dispositif affaibli parce que - contraire au plan de défense initial - une partie des troupes d'intervalle, censées protéger la zone entre les fortifications, a été retirée pour éviter d'être encerclée sur place.
Source Wikipedia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Maginot#Mai_1940

Les Hollandais n'ont qu'à bien se tenir, je me trompe ? La Belgique est riche en industries ou pas ? Car j'ai lu que la Belgique était un des pays les plus industrialisé d'Europe à un moment, donc le IC que tu va gagner de cette conquête devrai être considérable non ?

Ca fais plaisir de lire un aar avec la france!

ca faisait longtemps , un AAR HOI !

et pas un mauvais en plus !

King George V a écrit :Les Hollandais n'ont qu'à bien se tenir, je me trompe ? La Belgique est riche en industries ou pas ? Car j'ai lu que la Belgique était un des pays les plus industrialisé d'Europe à un moment, donc le IC que tu va gagner de cette conquête devrai être considérable non ?

La Belgique doit me donner 30 IC je pense. En économie de guerre ça doit faire 40-45 a tout cassé, mais c'est très bien pour la faible économie française!

GA_Thrawn a écrit :Ca fais plaisir de lire un aar avec la france!

griffon a écrit :ca faisait longtemps , un AAR HOI !

et pas un mauvais en plus !

Merci

Paris 3 avril- Palais de l’Elysée
« J’avais dit que c’était idée était mauvaise !
-Monsieur le Président du Conseil, s’il vous plait… Nous ne sommes pas là pour nous lamenter mais pour trouver une solution. Des suggestions Mr. Le Ministre ? »
Marx Dormoy regarda Albert Lebrun et s’apprêta à ouvrir la bouche, mais il fut doublé par Albert Sarraut.
« Les élections ! Il faut que la SFIO et le PCF soient battus aux élections et perdent ainsi leur légitimité. Ce sont eux les fauteurs de troubles ! «
Albert Lebrun chuchota à l’oreille du ministre :
« Il n’y a pas qu’eux qui doivent être battus. » Ce faisant, il regarda avec insistance le Président du Conseil.
« Enfin, reprit Albert Lebrun. Il nous faut des réponses immédiates. Mr. Dormoy ?
-Les manifestants luttent contre la guerre. Il faut donc leur montré que la guerre est bénéfique. Il suffit de détourner une partie des usines belges pour augmenter encore les biens de consommation disponible sur le marché. Si la guerre nous faisait sortir de la grande dépression, alors c’est gagné.
-Très bien remettez ces usines en ordre de marche. »


Le 3 avril, l’armée française perce dans les Ardennes. 1200 pertes françaises contre 1000 belges. Les Belges se défendent bien mieux que prévu. Mais leur défaite est inéluctable. Le 6 avril, après Bastogne, Arlon et Anvers, Liège est capturée. Après un ultime baroud d’honneur, où les Belges infligent deux fois plus de pertes qu’ils n’en subissent notamment à Eben-Emael, la campagne de Belgique est officiellement terminée.
Perte de la campagne :
France 4.500 tués 6.000 blessés
Belgique 2.000 tués 6.000 blessés 300.000 prisonniers et déserteurs
Analyse : La rapidité de la campagne (8 jours), est due au manque de préparation de l’armée belge, tournée face à l’armée allemande, mais aussi à l’écrasante supériorité française tant du point de vue quantitatif que qualitatif.
Mais pour la France, une nouvelle campagne allait commencer bien plus âpre cette fois, celle du Congo !

Pourquoi tu veux le Congo ? Y'a que dalle là-bas... Peut-être des ressources naturelles tel que les métaux précieux ou le métal... peu utile pour la France non ?

Bah... Les Belges ont refusé de se rendre. Je vais devoir les déloger du Congo avant qu'ils lancent des raids dans la région. L'idéal serait de liquider le Congo pour annexer la Belgique avant d'attaquer l'Allemagne.

La campagne française au Congo commence le 7 avril avec une offensive sur le port de Banana. Après quelques heures de combats dans la jungle, les Français rentrent à Pointe-Noire. L’offensive a tourné court 123 pertes contre 23 Belges.


La supériorité numérique belge n’est même pas entamée par l’arrivée de troupes coloniales anglaises. D’ailleurs, les troupes du Nigéria sont repoussés de Brazzaville le 16 avril. 214 anglais sont mis hors combats pour 80 belges. Les troupes du Congo sont dynamisés par la promesse d’indépendance prochaine en cas de victoire. La contre-attaque organisée le 19 réussira pour la perte de 735 franco-anglais pour 350 Belges. Mais des renforts belges reprendront Brazzaville, tandis que des raids sont organisés dans le Cameroun.


Une longue pose est alors marquée jusqu’à la reprise de l’offensive belge le 21 mai. Impfondo tombe, menaçant d’encerclement les troupes au Congo. La guerre au Congo s’avère plus difficile à gérer que prévue.


Mais l’attention française retourne rapidement vers l’Europe. Quelque chose de grand s’y prépare…

QG Français 4juin-Troyes
« Au niveau des troupes, tout est prêt ?
-Oui général. Les troupes sont approvisionnés et prêtes à en découdre !
-Bien, merci Général. Demain à l’aube ils devront attaquer. Et l’aviation ?
-Je crains fort une forte infériorité tant numérique que tactique et ce, même avec l’aide anglaise. Mais les aviateurs sont confiants et pas de problème notable.
-Bien. La Marine ?
-Elle n’est pas au mieux car le programme navale n’était pas fini mais elle devrait pouvoir vaincre la Kriegsmarine.
-Très bien, vous pouvez disposer. »
Darlan, Denain et Bourgeois s’éloignèrent laissant seul Lattre de Tassigny qui finissait les derniers préparatifs. Demain c’était le jour J…

Oh putain tu va attaquer la Grande Allemagne :O Va-si fort... J'ai trop hâte à la suite, un te tes meilleur AAR jusqu'à présent et ce sans aucun doute

Guerre logique, la frontière naturelle française c'est le Rhin

Je plussoie

Monsieur le Président,
Dans ce rapport je tiens à vous alertez au sujet des troubles qui agitent notre beau pays. D’abord -et c’est naturel- la Belgique est pleine de malfrats et de terroristes qui refusent de coopérer et qui sabotent les chemins de fers et les usines. Tout ce chaos menace notre base arrière et il faut y remédier au plus vite. Mais ce n’est pas tout ! Les socialistes et les communistes continuent de troubler notre vie politique tandis que les ligues recommencent à se montrer. La montée des extrêmes met en péril notre République et je tiens à le vous signalez Mr. Le Président. Il nous faut rapidement engranger des victoires, car une nouvelle guerre des tranchées est IMPOSSIBLE ! Je m’inquiète beaucoup quant aux prochaines élections qui verront soit le pacifisme et socialisme gagner, soit l’extrémisme de droite ! Je vous recommande de prendre des mesures radicales, mais d’ici là, je préconisais l’augmentation des effectifs de garnisons et de gendarmeries. […]
Suspendre la République pour mieux la sauver, voilà ce que je préconise.
Cordialement, Marx Dormoy.
« Ce ministre a un sens aigu de la politique… Dommage que les élections ne puissent-être annulées. » Albert Lebrun se replongea dans les derniers sondages. La droite de Laval ferait 52% et la gauche de Blum 48%.

L’offensive française est violente et bouscule les premiers défenseurs. Le plan Destinée est un franc succès. Les défenseurs de Cologne sont écrasés en un jour et le 7 juin au petit matin, les Français font leur entrée dans Cologne. A Aix-La-Chapelle, les Allemands retardent l’inéluctable jusqu’au soir du 7 juin. Les ponts sur le Rhin sont en grande partie intacts et vont permettre à l’offensive de continuer. La Sarre, dernière tête de pont allemande sur le Rhin est mieux défendue et les Allemands repousseront plusieurs attaques françaises. Mais les contre-attaques improvisées du 8 juin sont toutes repoussées. Dans les airs, la Luftwaffe est inexistante : elle met du temps à rapatrie ses appareils sur le front de l’Ouest. Pendant ce temps, les bombardiers et chasseurs français harcèlent les Allemands.

Ils ont l'air bien faible les teutons

Bon, il va falloir trouver un pretexte avec le Luxembourg maintenant.

avec 14 pour cent de dissent c'est un peu cher pour une petite province ^^

le teuton a du envoyé toutes ses divs en pologne, il faut que les polonais tiennent le plus longtemps possible, sinon attention au retour du baton ^^

King George V a écrit :Ils ont l'air bien faible les teutons

Normal, on est en 36. Mais ça reste un challenge vous verrez!

Lucifer a écrit :Bon, il va falloir trouver un pretexte avec le Luxembourg maintenant.

J'aurais bien voulu mais j'ai pas trouvé le temps de le faire et comme Urial l'a dit, ça fait cher en dissent.

Urial a écrit :avec 14 pour cent de dissent c'est un peu cher pour une petite province ^^

le teuton a du envoyé toutes ses divs en pologne, il faut que les polonais tiennent le plus longtemps possible, sinon attention au retour du baton ^^

Pas de Pologne en 36. Le Teuton a du mettre des troupes un peu partout sur son territoire c'est tout. Il va vite les rapatrier je pense mais j'ai sauté sur l’occase! Une division par province, ça se manque pas!

rhaaa oui ta declaré la guerre pour la rhenanie !!

Paris-12 juin.
Dans son bureau Albert Lebrun regardait le journal. En titre et en couverture « La droite gagne les élections. Pierre Laval devient président du Conseil. » Laval… ce nom avait une connotation amère pour Lebrun qui se méfiait grandement de cet homme. Mais à choisir entre lui et Blum… Non ! La France n’avait rien de meilleur que ces deux-là ?! Ils risquent de le regretter…


La journée du 10 juin voit la reprise de l’offensive en Allemagne mais aussi au Congo. Brazzaville et Banana sont violements attaquées. En Europe, Essen et Dortmund sont sous les bombardements d’artillerie. A Dortmund, les Allemands se replient lentement tandis qu’à Essen, la victoire est rapidement acquise. Les récentes victoires permettent une reprise de l’offensive sur Saarbrücken.


La victoire à Dortmund est acquise le 13 juin quant aux défenseurs de la Sarre, ils cèdent finalement le 15 juin. Près de 10.000 hommes sont morts dans la Sarre. Les Français remportent le même jour une belle victoire à Brazzaville mais ils doivent s’incliner à Banana. Enfin, le 17 juin, les Allemands contre-attaquent dans la Sarre avec force et mettent en déroute les éléments avancés de l’armée française. La Sarre est reprise par les Teutons ! Première grande défaite française : la 1er bataille de la Sarre. La contre-offensive française est violente mais les Allemands s’accrochent désespérément au terrain à 1 contre 7. A l’autre bout du monde, au Congo, les Néo-Zélandais de Sinclair-Burgess s’apprêtent à livrer bataille pour Banana. Dans le même temps, les premiers combats aériens éclatent au-dessus de la Sarre.




Le 21 juin, l’offensive française repousse les défenseurs de la Sarre tandis que le canon se fait entendre à Münster et Kassel. Les Anglais, eux, initient le bombardement stratégique.




Le 24 juin voit la chute de Münster mais aussi la victoire allemande lors de la 3e bataille de la Sarre. A nouveau les troupes françaises sont repoussées. Les Allemands tiennent encore leur tête de pont qui est une grosse épine pour les Français.

Région de Münster-24 juin au soir.
Les Français avancent dans la plaine si plate il y a quelques instants et désormais pleines de cratères. « Un violent bombardement s’en doute », pensa le Sergent Kévin. Les soldats avançant et trouvèrent des corps, beaucoup de corps... « Au début, il nous semblait que c’était des Boches… Mais après, lorsque nous avons avancés un peu plus, nous avons vu que quelque chose clochait… »

-Je crains fort une forte infériorité tant numérique que tactique et ce, même avec l’aide anglaise. Mais les aviateurs sont confiants et pas de problème notable.

Quel moral ces aviateurs français...

Et quelle sera la suite ? Une attaque alien ? Les néerlandais voient rouges et décident d'attaquer également ?

Sympa comme AAR en tout cas !

«Sergent ! Sergent ! Ce sont des Français !
-Quoi ? Mais comment ?!
-Sergent ! Il y en a qui vit encore sergent ! »
Kévin s’approcha lentement vers un soldat adossé à un muret. La vision de ce soldat lui donna envie de vomir. Le soldat avait un bras en moins, et il tenait dans son autre bras un soldat -son frère- mort. Le sang au sol était encore frais et provenait du bras du soldat mais aussi et surtout du corps de son frère, décapité et quasiment démembré…
« Mais que s’est-il passé ?! » Ces mots sortirent avec émotion de la bouche du sergent. Une boucherie s’offrait à ses yeux. Il n’en revenait toujours pas quand une faible voix s’éleva.
« Soldat Martin… Au rapport…
-Que s’est-il passé ? Des Boches ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas mis à l’abri ? Pourquoi n’avait vous pas utilisé la DCA ?
-Non. Pas de Boches…
-Qui alors ?
-Des… des Anglais…
-Nos alliés ? Mais comment ? »


Région de Münster-24 juin après-midi.
« Les Boches sont en déroute ! Haha ! Nous allons les poursuivre la baïonnette dans les Reins.
-C’est bien pour ça que nous sommes l’avant-garde soldat Martin. Une avant-garde blindée en plus !
-Tiens des avions ? Sergent ?
-Non ! Les Boches non pas d’aérodromes derrière nous. Et la chasse veille. Continuez d’avancer.
-Sergent ?! Sergent ! Les avions viennent vers nous ! SERGENT ! »
Les Bombardiers larguent leurs bombes qui font des ravages tandis que les survivants sont mitraillés par la chasse et les BEP. Impossible que les Anglais n’aient pas remarqué qu’ils attaquaient des Français.
« Frérot ! Accroche-toi frérot. Les soins vont arriver… Frérot ? Frérot… Ne m’abandonne pas ! FREROT ! »
Dans l’incident dit du bombardement du 24-06, les Français perdirent toute leur avant-garde blindée : 20 chars, 350 morts et 110 blessés graves. Seuls 50 hommes pourront reprendre le combat. L’incident diplomatique fut très important et l’anglophobie alla croissante en France. Certains poussèrent jusqu’à crier « MORTS AUX ANGLAIS ! » Les familles en larmes défilants sur les champs Elysées marquèrent grandement les Français.

" L'Empire Britannique est responsable du bombardement à Munster , nos aviateurs n'ont pas eu l'information lorsque vous aviez capturez officiellement la province de Munster et n'ont pas pu évitez le drame commis cette journée là. Nous présentons toutes nos condoléance aux familles des victimes et au gouvernement Français pour notre erreur dans le commandement de la Royal Air Force et prions pour qu'un autre accident dans le genre ne se reproduisent plus jamais. Avec amitié, Georges VI."

King George V a écrit :" L'Empire Britannique est responsable du bombardement à Munster , nos aviateurs n'ont pas eu l'information lorsque vous aviez capturez officiellement la province de Munster et n'ont pas pu évitez le drame commis cette journée là. Nous présentons toutes nos condoléance aux familles des victimes et au gouvernement Français pour notre erreur dans le commandement de la Royal Air Force et prions pour qu'un autre accident dans le genre ne se reproduisent plus jamais. Avec amitié, Georges VI."

Ouais, c'est ça...

Les Français poussent aussi vers Wilhelmshaven. L’armée allemande semble en déroute complète. Bientôt à Berlin ? Les Français atteignent la mer Baltique le 25 juin au soir. Göttingen est aussi attaquée. Mais l’armée française se disperse d’autant plus que la Sarre draine de nombreuses troupes. Les Français poussent vers Brème le 29 juin.


Après une belle victoire à Göttingen, les Français subissent une lourde défaite à Kassel. Soudain, tout se dévoile. C’est un piège !




Münster est dégarnie ! Les troupes allemandes s’apprêtent à contre-attaquer ! Les Français reçoivent l’ordre de stopper l’attaque vers Brême et de se tenir prêt à se retirer. Le 8 juillet, les Français subissent une nouvelle défaite dans la Sarre. Cette défaite n’est pas compensée par la prise de Léopoldville au Congo. Et soudain, le 9 juillet, l’attaque allemande. L’état-major français est surpris par la violence de l’offensive. L’armée allemande, vaincue depuis le début de la guerre, contre-attaque face aux Français affaiblis. Une « bataille de la Marne » mais version allemande, la 2e bataille de Münster !






Tout est tenté pour desserrer l’étau : une contre-attaque est lancée sur Kassel tandis que la 2e armée est rappelée d’urgence de Wilhelmshaven. Malgré tout, les Allemands écrasent la 1ère ligne de défense et les renforts tentent de rétablir la situation le 13 juillet. Mais rien ne peut repousser les Allemands. Le front craque et le 15 juillet, les Allemands reprennent Münster. Dans leur avance, ils ont séparés le front français en deux et la deuxième armée fuit vers Wilhelmshaven. Arriveront-ils avant les Allemands ?

Münster-14 juillet
« Je montais au front avec mon régiment. Tout semblait s’inverser, jusque-là nous avions suivis des troupes françaises victorieuses et là, des colonnes de blessés et de troupes en fuite croisés notre colonne qui montait au front. Ils étaient tous fatigués. 3 jours de combats et ce quasiment sans interruption. Beaucoup de régiments avaient disparus ou avaient était faits prisonniers ! D’autres encore, étaient réduits à un nombre insignifiant. Tout ce monde faisait penser à une marche funèbre où des fantômes s’étaient invités. Notre belle armée, notre beau défilé du 14 juillet... il n’en restait qu’une armée en déroute, une nouvelle notion de la guerre pour nous. »

bravo c'est vraiment bien ecrit j'adore !

seul bemol pas assez de screen ^^ mais c'est du beau travail d'ecriture j'aime beaucoup continu !

C'est normal que l'infanterie Française date de la grande guerre ?

C'est le modèle de base de départ de la plus part des infanteries du français en 36, vue la stratégie en cours je pense que les upgrades n'ont pas encore être fait je pense .

Flo

on a pas le temps

puis je suis sur qu'on peut encore trouvé des fusils de 1870 armant certains regiments... pas grave c'est le meilleur !

Urial a écrit :bravo c'est vraiment bien ecrit j'adore !

seul bemol pas assez de screen ^^ mais c'est du beau travail d'ecriture j'aime beaucoup continu !

Merci. Pour les screens, on manque de reporters et de caméra au front.

King George V a écrit :C'est normal que l'infanterie Française date de la grande guerre ?

Flo a écrit :C'est le modèle de base de départ de la plus part des infanteries du français en 36, vue la stratégie en cours je pense que les upgrades n'ont pas encore être fait je pense .

Flo

Urial a écrit :on a pas le temps

puis je suis sur qu'on peut encore trouvé des fusils de 1870 armant certains regiments... pas grave c'est le meilleur !

Bah on a bien gagné la grande guerre avec cette équipement donc pourquoi en changer? Et puis c'est le modèle qui reste en place jusqu'en 39...
Les upgrades coutent trop chers pour le moment. J'ai trop de dissent et ça me coute cher en biens de conso. Le reste sert au ravitaillement, aux renforts et aux nouvelles unités crées.

La 2e armée française, l’une des plus belles, engagent une course à la mer avec les Allemands. Mais malgré tous les efforts d’Henri Navarre, les Allemands sont les premiers à border la Mer du Nord. Seul Henri Navarre parviendra à s’échapper avec quelques hommes à travers les Pays-Bas.




Le front est totalement stabilisé le 26 juillet. Une nouvelle guerre des tranchées commence et elle risque de durer longtemps !


Analyse de l’état-major sur la situation au 26 juillet 1936 :
« Nous contrôlons encore les principaux centres industriels allemands de Rhénanie et de la Rhur. Toutefois, la réparation des usines sera lente et le potentiel industriel allemand reste pour le moment bien supérieur à celui des Français. De plus, l’armée allemande reste supérieure à l’armée française même les deux armées rivalisent sur le plan quantitatif. La fin de la Belgique et le contrôle des industries de la Rhur devraient permettre à l’armée française de prendre un ascendant irréversible sur l’armée allemande. Toutefois, le manque d’avions et surtout de blindées (1 DCr sur 2 a été capturé à Wilhelmshaven) ne permettent plus de prendre l’offensive et ce jusqu’en 1937 au moins. Ni l’armée française, ni l’armée allemande ne pourront reprendre l’offensive ce qui impose une seconde guerre des tranchées. »

Palais de l’Elysée-20 juillet
Albert Lebrun lisait les dernières nouvelles apportaient par Pierre Laval. Ses yeux s’écarquillèrent en grands.
« Alors comme ça l’Autriche nous a déclaré la guerre ?
-Oui, lui répondit Laval. Mais ce n’est pas le plus important. L’Autriche ne devrait pas tellement influencer cette guerre.
-Détrompez-vous Mr. Le ministre. »
Il continua à regarder puis pris une autre feuille. Albert n’en croyait pas ses yeux : l’Espagne était à feux et à sang ! Un coup d’état fasciste avait faillé renverser le Front Populaire en place et la guerre civile commençait.
« Que pouvons-nous faire ?
-Rien ! Nous ne devons pas aider les fascistes ou les communistes. C’est la même chose, la même pourriture.
-D’accord. »
Pierre Laval se retira. Le présidant de la République n’approuvait pas les actions de Laval. En secret, il réussira à envoyer un peu de matériel, le minimum car la France en avait grand besoin, mais aussi des conseillers militaires. De plus, la France laissera ouverte sa frontière avec les Républicains et aidera à la formation de brigades internationales. Tout ceci se révèlera payant sur le long terme, permettant un rapprochement avec l’URSS et surtout le soutient allemand à Franco créera des tensions irréversibles entre l’URSS et l’Allemagne.

Au Congo la situation est de plus en plus confuse. La côte est aux mains des Français et des Néo-Zélandais qui progressent rapidement vers l’intérieur des terres. Mais les combats de jungles sont difficiles et le gouvernement belge ne cesse de s’échapper dans les terres. Les troupes congolaises, boostées par la promesse d’une indépendance prochaine, lancent des raids jusqu’au Cameroun, en Ethiopie ou encore en Afrique du Sud. Les escarmouches et les embuscades remplacent les grandes batailles de l’Europe, mai le sang coule aux deux endroits.


Le 2 août, l’Italie annexe l’Ethiopie alors que le Négus s’est réfugié à Djibouti avant de partir pour Genève et la SDN afin de protester encore une fois contre l’Italie. La réaction franco-anglaise est plus importante que l’an dernier mais toujours trop faible pour faire reculer l’Italie. Toutefois, les Alliés accélèrent les sanctions le 3 août. Ce jour même, l’Italie rompt son pacte de non-agression avec la France. Un nouvel ennemi se mettrait-il sur les rails de la guerre ? Une réunion extraordinaire des ministres est arrêtée au 4 août. La situation internationale est en train d’échapper aux alliés…




Palais de l’Elysée-4 août
Tous les membres du gouvernement sont réunis autour de la table et tous arborent un air grave. Le premier à prendre la parole est Pierre Laval :
« Ça ne va pas du tout ! Tout nous échappe ! Notre attaque nous a montré au monde comme des bellicistes pire que les Italiens ! Nous avons été exclus de la SDN !
-Elle n’arrive à rien, suffit de voir Italie et Japon… répond laconiquement Léon Bourgeois.
-Certes mais l’embargo sur les armes et surtout, surtout le regard désapprobateur du monde n’auraient pas dû découler de cette situation ! Même les Français ont des difficultés à nous faire confiance… Surtout depuis que la guerre des tranchées à recommencer. Et avec tout ça, certain ne trouvent rien de mieux qu’à soutenir des Communistes agitateurs… (Ce faisant il lance un regard noir au président de la République qui le lui rend).
-L’envoi de soutien à la REPUBLIQUE espagnole (Pierre Laval tousse) était nécessaire pour apaiser les socialistes et communistes de notre pays et pour amorcer un rapprochement avec l’URSS.
-Pourquoi ? L’URSS ne nous apportera rien de bon vous verrez ! Voyez déjà l’Italie !
-Parlons-en de l’Italie. Que pouvons-nous faire ?
-Pas grand-chose… Un embargo commercial ne nous avantagera pas… Nous pourrions stationner plus de troupes à la frontière ?
-Non. La guerre avec l’Allemagne pompe nos ressources et la Tunisie est déjà assez difficile à défendre. »
La réponse de Jean Fabry balaye ainsi toute possibilité de sanction trop sévère envers l’Italie.
Finalement, l’aide viendra de l’endroit où on s’y attendait le moins. L’URSS offre des munitions aux Français et apportent un soutien à la République et demande aux Communistes de cesser leur révolte et de rentrer dans les rangs. Un traité d’amitié sera même signé malgré les réticences anglaises ainsi que celles de Pierre Laval.

Tu as rajouté un patch ou un mod pour avoir l' "identité nationale" la "politique sociale" et la "culture" dans l'onglet diplomatie sous HOI II ?

En quoi cela influence t-il le jeu ?

Continues comme ça pour l'AAR

basch a écrit :Tu as rajouté un patch ou un mod pour avoir l' "identité nationale" la "politique sociale" et la "culture" dans l'onglet diplomatie sous HOI II ?

En quoi cela influence t-il le jeu ?

Continues comme ça pour l'AAR

Non, en fait je joue avec AOD.
Alors l'identité nationale c'est plus en générale ta vision du monde. Avec la France c'est le monde conciliant: on cède pour préserver la paix... Avec les USA c'est gardien de la paix, Allemagne c'est vision expansionniste frustrée ou encore UK c'est vision impérialiste mais y a aussi vision défensive type Maginot...
La politique sociale c'est la façon dont le peuple va se conduire ou être conduit: façon libérale avec la France, façon nationaliste avec Hitler, ou alors travail, militarisme...
Enfin la culture c'est la façon de penser du pays: Nationalisme à la Française et polonaise(on ne touche pas au pays) ou alors xénophobie Hitlérienne, culte du Duce italien...
Tout ceci apporte des bonus/malus comme moins de besoins de conso, +de PP... Pour en changer ça coute du dissent donc c'est parfois mieux de garder les premiers en place.

Merci d'avoir éclairé ma lanterne

Le 5 août, une nouvelle offensive est lancée dans la Sarre. Malgré l’aide des troupes du Commonwealth, l’offensive s’essouffle à nouveau et les troupes retournent sur leurs lignes de départs le 10 août. La propagande allemande aura beau jeu de dire que les Sarrois, qui vécurent sous la coupe française ne voulaient plus jamais être Français. La Sarre DOIT revenir à la France ! Et ce, même si 6.000 hommes doivent encore mourir !


Le 24 août, le nouveau dispositif de cryptage est mis au point par la compagnie des machines Bull. Le dispositif est nommé M-B/1. Cela devrait permettre d’améliorer nos défenses anti-cryptage, et espérons-le, de permettre enfin de s’emparer de la Sarre ! Désormais, la manufacture d’armes de ST. Etienne va développer un nouvel armement pour la cavalerie.


Le mois d’août est aussi fourni en escarmouche du côté du Congo. Les victoires et les défaites s’enchainent sans qu’une ligne de front cohérente put être formée. Qui sait si jamais la guerre pourrait se terminer là-bas…


Mais la France a les yeux rivés sur la Sarre, cette verrue qui gêne terriblement la France ! Question de prestige, il faut s’en emparer dès maintenant, avant que l’hiver ne nous bloque définitivement ! Le 11 septembre à 1heure du matin, ce qui s’annonce comme la dernière bataille de la Sarre commence ! Dès le 18 septembre, les Allemands sont débordés et de petites poches sont formés puis immédiatement liquidés ! Enfin, après 8 jours de combats, les Français ont définitivement repoussé les Allemands de la Sarre ! HOURRA ! Un défilé de victoire est organisé à Sarrebruck ! On pense renommer la ville. Mais ce sera pour un peu plus tard.




Car les Allemands organisent immédiatement une contre-attaque ! Il faut tenir à tout prix !




« Je m’appelle Philippe. Je serais certainement un de ces nombreux inconnus de cette guerre. Mais je tiens à témoigner, témoigner de ce que j’ai vu cet été 1936. En août, les bombardements de la Luftwaffe sur nos villes s’amplifièrent de plus en plus. A Grenoble, pourtant loin du front, la situation était devenue tellement intenable, que j’ai décidé de fuir avec ma famille. Nous n’étions pas les seuls. Rapidement, près d’un millier de familles fuirent les bombardements ! Sur les routes, les embouteillages et les bombardements nous retardèrent longuement. Les Stukas nous terrorisèrent et les insolations firent des ravages. Bien mal en point, nous avons finalement réussi à atteindre Lyon. Je m’y suis armé et engagé comme volontaire. Mais chaque nuit, mes peurs et mes cauchemars reviennent me hanter. Jamais je ne pourrais me débarrasser de ces visions d’horreur, de ces femmes pleurants leurs enfants, de ce bébé… »

KMS Bismark a écrit :

On sens le sous officier nerveux et comme désireux de compenser sa petite taille par ue grand geule

c'est ce qu'on appel un petit capo !

du coup ta combien d'ic avec l'ajout de la rurh... enfin ce que tu controle de la rurh ?

Urial a écrit :c'est ce qu'on appel un petit capo !

du coup ta combien d'ic avec l'ajout de la rurh... enfin ce que tu controle de la rurh ?

Bah d'autres Napoléon ne peuvent pas me faire de mal! On recrute à taille maximale désormais.
Ben je contrôle toute la Ruhr jusqu'à Dortmund et la Sarre. Mais avec le dissent élevé (+15), je consacre presque tous mes IC aux biens de consommations, remplacements et améliorations. Presque peu au recrutement (2Brigade et 1Garnison), et encore moins à la réparation des provinces. Donc les usines sont en ruines et je suis juste avec 120 IC au lieu de 103 au début du fait de la Belgique. J'attends la baisse du dissent, l'annexion de la Belgique et la réparation des provinces mais avec tout ça je devrais tourner autour de 150/160 IC je pense. Toutefois, j'ai déjà vu les côtés positifs car l’Allemagne a chuté de 50IC, mais cela est aussi du à mes raids sur Kassel, et autres...

L’agrochimie vient d’être développée en France. La France manque vraiment de Main d’œuvre, conséquence dramatique de la dernière guerre (381). Maintenant, il s’agit de développer les usines capturées. Un contrat est signé avec Renault. En l’échange de la reconversion des usines capturées à la charge de Renault, le gouvernement cède une partie des usines à Renault. Les industriels français tentent donc de développer des ateliers de réparation.


Au Congo, les escarmouches s’accélèrent. Désormais coupées en deux, les forces belges devraient être vaincues avant la fin de l’année.


Le 10 octobre, le GQG allié pousse un ouf de soulagement. L’offensive allemande sur la Sarre a été repoussée ! Après des mois et des mois de combats, la Sarre revient à son propriétaire légitime : la France ! Mais le sang abreuve désormais la Sarre, un sang rouge dont encore 22.000 hommes dont 14.000 français viennent de le renouveler. Les Français renommeront spontanément Sarrebruck en Sarre-la-Rouge.
Mais une bonne nouvelle ne peut jamais arriver seule. Les navires français, au large des Helgolands, ont été attaqués par les navires allemands. En pleine nuit, attaqués par surprise, les Français ne savent pas comment réagir. Un marin a pu faire le récit de cette bataille tristement célèbre :


« -22 heures, des navires avançant rapidement ont été signalé au large. Les marins furent réveillés en urgence. Les premières salves commencèrent à encadrer le Béarn et la Bretagne. Nos cuirassés répliquèrent, d’abord faiblement, puis de plus en plus fort. Un appel au soutient anglais est lancé : une flotte anglaise se trouve non loin de là et peu intervenir avant 1 heures du matin si elle se dépêche.
-23 heures, toute la flotte allemande est au combat. On signale 11 navires mais pas plus gros que des croiseurs-cuirassés. Le Leipzig doit d’ailleurs rapidement rompre le combat après qu’un obus a touché la salle des machines. Les avions du Béarn commencent à décoller.
-23 heures 30, les avions du Béarn sont de retours. Dans la confusion, ils ont gardé leurs bombes prévues pour le bombardement de Kiel et sont obligés de rentrer rapidement afin de mettre leurs torpilles. Le pluton lui, est pris à part par le Leipzig et le Nuremberg.
-23 heures 35, le Pluton est secoué par plusieurs explosions. Les obus ont atteint la soute à munitions et le navire combat les flammes tant bien que mal.


-23 heures 40, le Pluton est fracassé en deux par un nouvel obus. Il sombre et emporte tout son équipage vers l’Atlantide.
-23 heures 45, les derniers avions ont réussi à retourner sur le Béarn sauf 5. L’un d’eux descend vers le pont lorsque tout d’un coup, l’avion est fracassé en deux par un obus. Coup de chance incroyable côté allemand ! Les ailes de l’avion viennent s’écraser sur les avions en train de charger leurs torpilles. Une explosion immense retentit et c’est à peine croyable si le navire n’ai pas coulé directement. Le feu ravage le porte-avion.
-23 heures 55, le Suffren s’approche du Béarn pour évacuer l’équipage. Le porte-avion n’a rien pour combattre les incendies et il a dû demander de l’aide au navire le plus proche.
-Minuit 30, les Français commencent à rompre le combat. Le Béarn continue de bruler comme un immense phare guidant les tirs allemands sur les navires français. Le Pluton a rejoint les abysses maritimes. La Jeanne d’Arc couvre la retraite alliée. Toujours aucune nouvelle des Anglais. L’appel à l’aide est devenu un SOS. La Bretagne n’est déjà plus qu’une épave flottante, le Paris a perdu 50% de sa puissance de tir mais les Allemands n’ont que peu soufferts et leurs croiseurs cuirassés continuent à encadrer la Jeanne d’Arc e et le Suffren.


-1 heure, où sont les Anglais ?!
-1 heure 30, la Jeanne d’Arc est touchée en salle des machines. Sa vitesse est réduite de 2/3. Des avions anglais ( ?) nous survolent. Mais toujours pas d’aide à l’horizon.
-1 heure 45, la Jeanne d’Arc s’enfonce par le côté droit. Le Suffren, surchargé par les marins embarqués, est maintenant en fin de ligne française.


-2 heures, le Suffren est encadrée par des obus allemands. Les Anglais ne sont pas là… ils ne viendront plus !
-2 heures 20, le Suffren explose après avoir encaissé plusieurs coups. Fin du combat et derniers morts. Les Anglais nous ont abandonné ! Helgoland restera comme un nom plein d’infamie pour les Anglais ! »

En novembre, la France dispose du premier dispositif de cryptage. Espérons qu’il permettra d’éviter les désastres comme lors de la dernière bataille navale. Les Français développent donc deux nouveaux prototypes très chers à l’état-major français. Tout d’abord, le premier bombardier stratégique, le Farman F.222. Mais aussi, un nouveau porte-avion, la classe Joffre. Le Béarn étant trop faible, le Joffre devrait permettre de reconstituer la marine française d’ici 1938.




En décembre, la cavalerie continue sa reconversion vers une force motorisée. Les combats ont cessé et la neige réduit considérablement les bombardements allemands. La guerre des tranchées est de retour.


Finalement, en janvier 1937, la nouvelle année est synonyme de victoires. Le gouvernement belge, en exil à Berlin, est définitivement discrédité tandis que son dernier grand bastion du Congo vient de tomber ! La Belgique est officiellement rattachée à la France et deux nouveau département sont créés : la Wallonie et la Trans-Francie (=les Flandres).


La France met à profit la fin des combats afin de développer son industrie. Après l’acquisition de nouvelles machines-outils, le développement de l’agriculture devient primordial. L’industrie Solvay, devient la première industrie belge à travailler officiellement pour la France. Une belle collaboration qui doit se répandre à l’avenir car : LA Belgique, C’EST LA FRANCE !


D’ailleurs, l’Union minière se met à travailler pour la France, de nouvelles machines-outils doivent être développés.


Le développement des intercepteurs MS-406 étant fini, l’état-major commande un nouveau type de blindés : le B1-Bis développé par la société Panhard. Il devrait permettre de briser les lignes allemandes et relancer l’offensive française. Mas le temps que toutes ce nouveau matériel n’intègre l’armée française, l’offensive sera prohibé. Les premières attaques devraient reprendre en été 37 ou début 38 selon les capacités de la France.
Renault a développé les ateliers de réparation en zone arrière. Devant le succès du MS-406, Morane-Saulnier reçoit l’ordre de développer les premiers chasseurs d’Escorte : les MS-410.


De même, après le début de la production des premiers BEP Am-633, la société Amiot obtient le contrat des bombardiers tactiques Am-451.




Edition Spéciale : Interdiction des partis fascistes ! Les premiers partisans arrêtés et condamnés !
Le gouvernement a officiellement annoncé l’interdiction des partis fascistes. Tous leurs anciens membres sont placés sous surveillances. Ce sont probablement des traitres à la patrie. Le PPF, le PFNC, le MNP ou encore Francisme n’existent plus. La République n’acceptera plus aucune manifestation de quelque façon que ce soit ayant un rapport avec les partis cités. Tout contrevenant pourra être jugé pour trahison et intelligence avec l’ennemi.

Quelques stats :






Les Alliés ont bien soufferts, mais les Allemands aussi ! La chasse française s’en ai plutôt bien tiré malgré sa large infériorité numérique !
Les porte-avions de la classe Joffre sont développés en avril 1937. Mais déjà une classe de porte-avions est en développement : la classe Pa-28.


Tandis que le beau temps revient, on admire les Canadiens qui se battent encore avec nos vieux FT-17 ! Ces blindés sont obsolètes depuis longtemps et la France a vendu ses derniers blindés aux Canadiens justement ! Mais ce fou rire est rapidement stoppé. La dure réalité de la guerre frappe à nouveau ! A ceux qui croyaient que la guerre était gagnée, l’offensive allemande leur fit un choc ! Ce 2 mai 1937 à 6 heures, l’Allemagne envahissait les Pays-Bas et le Luxembourg !


L’invasion surprend totalement les Français ! Ne se trouvent à la frontière avec les Pays-Bas, qu’une milice de volontaires Wallons à Bruxelles et un corps d’armée au report à Aix-la-Chapelle ! La situation est chaotique ! Les troupes néerlandaises sont placées sous contrôle français, mais les Allemands surclassent leurs adversaires ! 13 divisions d’infanterie déferlent aux Pays-Bas. Fall gelb surprend totalement les Alliés !


La totalité de l’aviation française est engagée afin de sauver ce qui peut l’être ! Au GQG allié de Liège, c’est la panique ! On arrive finalement à se mettre d’accord avec les néerlandais : ils doivent ralentir l’avance allemande avant de se fortifier au sud du Rhin. La rivière doit servir de barrière imprenable !
Dans tout ce bazar, le développement des bombardiers stratégiques auraient pu passer inaperçu. Mais la France profite de la fin de ce projet pour donner à la société Schneider le soin de développer deux nouveaux projets : les chasseurs de chars Sch-01 et les canons d’assauts Sch-02. Ces deux nouveaux engins devraient permettre d’enfoncer les lignes allemandes.




Le 6 mai, c’est la débandade côté hollandais ! Heureusement, les premiers renforts arrivent !


« Mr. Le Président ! Réveillez-vous !
-Hein ? Quoi ? Que se passe-t-il ?
-La Reine des Pays-Bas souhaitent s’entretenir avec vous au téléphone !
-Pourquoi ? »
Albert Lebrun faillit défaillir en apprenant la nouvelle ! Les Pays-Bas avaient été agressés ! Un nouveau plan Schlieffen partant de plus loin pour aller plus loin ! Le Président de la République eu du mal à rappeler tout son cabinet ministériel et lorsqu’il le fit, des débats houleux opposèrent partisans de l’abandon des Pays-Bas, partisans d’une ligne défensive derrière le Rhin, partisans d’une défense de tous les Pays-Bas ou encore partisans d’un repli général !

Attends pourquoi les lulu, ils sont au milei de ton territoire...

ca sent le gros script ca

Les SCH1 et 2 ont vraiment existé

Avec mention spécial pour le canon tourné vers l'arrière ou plutot le camion, pour fuir plus vite

Ouais scripté! D'ailleurs si la Belgique était encore là, elle se serait aussi fait envahir! Heureusement que j'ai fait une guerre préventive!
Les Sch1 et 2 c'est faux, inventé! En fait, comme c'est Schneider qui a développé le blindé dans le jeu, je leur ai donc donné le nom au blindé. Comme pour la plupart de mes unités! C’est plus réaliste en fait.
Le camion c'est le Laffly enfin je crois.

Finalement, les forces alliées réussissent à canaliser la situation. Les Allemands ont engagé beaucoup de forces dans cette bataille, trop de forces ! Leurs flancs sont dégarnis et les Français en profitent pour contre-attaquer dès le 9 mai ! Les blindés français sont cruels et impitoyables envers les Allemands ! Les Allemands reculent partout et tentent de résister à Arnhem. Malgré l’arrivée de Panzers I et II, la défaite allemande est totale !






Le 17 mai, les Allemands retraitent avec de très lourdes pertes et la totalité des Pays-Bas est libérée ! L’invasion allemande aura fait long feu ! Pis encore, les divisions hollandaises apportent un point suffisant pour poursuivre l’armée allemande ! Münster et Wilhelshaven semblent à portée de mains !


Enfin, cette nouvelle victoire met le peuple français d’accord sur un point : cette guerre sera victorieuse ! La France peut enfin passer en économie de guerre. Les productions vont bon trains et d’ici peu, la France sera capable d’écraser totalement l’armée allemande.


Sur le terrain l’avance se poursuit : le 24 mai, les Allemands sont écrasés devant Münster. Münster retombe dans le giron français et la défaite de 1936 est lavée ! Mais tout n’est pas fini. Avec l’énergie du désespoir, les Allemands lancent de nombreuses contre-attaques ! Les troupes fatiguées et accablées se replient plusieurs fois !


La situation devient critique le 29 mai ! L’état-major français décide alors de lancer une attaque de diversion sur Kassel tandis que l’ancienne armée du Congo commence à débarquer en métropole pour rejoindre le combat. Finalement, l’arrivée de renforts toujours plus nombreux et l’attaque sur Kassel qui s’amplifie font que les Allemands abandonnent. Münster restera française !




Dans le même temps, les avancées technologiques vont bon train. L’agriculture continue de progresser en France.
Les anciennes fonderies royales belges, maintenant nationalisés, développent un prototype de canon de 75mm anti-char.


« Nous avancions dans la plaine puis Arnhem s’est présentée à nous. Nos compatriotes néerlandais étaient fous de joie de nous revoir ! Une foule en liesse nous accueillit à l’entrée de la ville et les chars pouvaient difficilement avancés. Les Français n’étaient pas en reste et ils furent eux aussi fêtaient. Les Banderoles disaient : « Vive la France et Vive les Pays-Bas ! » Nous marchions ensemble et nous avions bien peu de préoccupation pour les Anglais. Ils n’étaient toujours pas là, ils n’avaient rien faits pour nous aider. L’Angleterre paraissait lointaine, seule la France était notre alliée durant cette guerre, seule la France… »

Tu devrais faire des chaines de production plutôt que des unités séparés, ça fait gagner du temps de production.

Je sais mais je construis mes unités une à une car j'ai différent besoins.Il me faut un peu de tout selon les périodes donc je peux pas encore faire des grosses piles d'infanterie ou autre! J'ai besoin de mes IC libre et arrêter une chaîne de production pour la redémarrez à près je trouve ça moyen moyen.
Je vis au jour le jour.

fait des chaines quand meme, au pire tu les arretera apres les premiers, mais du coup au moment de la fin d'une unité, tu aura peut etre envie d'une deuxieme

Un peu facile d'attaquer en 1936 l'Allemagne.
Et le Royaume-Uni qui cautionne l'invasion de la Belgique !?

Bienvenue dans le monde de Paradox.

KMS Bismarck a écrit :Enfin, cette nouvelle victoire met le peuple français d’accord sur un point : cette guerre sera victorieuse ! La France peut enfin passer en économie de guerre.

C'est marrant les Allemand IRL ont fait plutot l'inverse, à partir du moment ou ils ont vu que la victoire était fortement compromise qu'ils se sont mis en industrie de guerre: rationnement, mobilisatioin totale etc. (CF Discours du 18 Fev 43 de Goebbels)

Reborn a écrit :Un peu facile d'attaquer en 1936 l'Allemagne.
Et le Royaume-Uni qui cautionne l'invasion de la Belgique !?

Bof bof. En fait facile c'est vite dit. Dès 36 l'Allemagne a de quoi résister à la France et son industrie est même supérieure. De plus, J'AI attaqué, donc j'ai plein de belligérances. Ça va faire BOOM d'ici peu mais je garde la surprise!
De plus, mon Manpower est très faible et là je commence à l'épuiser plus vite que je ne le renouvelle. A l'usure, les Allemands vont gagner donc il faut que j'accélère. Rien n'est moins sur que je ne gagne. En tout cas, là je suis en pleine guerre de tranchées, encore...
Le R.U. garantit les Belges jusqu'en février 36 je cris, quand ils rompent l'alliance avec les Français. Ils l'ont pas renouvelé c'est tout.
Et puis, en 14, les Allemands étaient aussi garants de l'indépendance belge.

Maximus a écrit :

KMS Bismarck a écrit :Enfin, cette nouvelle victoire met le peuple français d’accord sur un point : cette guerre sera victorieuse ! La France peut enfin passer en économie de guerre.

C'est marrant les Allemand IRL ont fait plutot l'inverse, à partir du moment ou ils ont vu que la victoire était fortement compromise qu'ils se sont mis en industrie de guerre: rationnement, mobilisatioin totale etc. (CF Discours du 18 Fev 43 de Goebbels)

En fait, mon dissent est descendu à 3 ce qui fait que j'ai largement diminué mes biens de consos et que mes IC commencent à remonter. D'où l'industrie de guerre.

Les combats se poursuivent durant tout le mois de juin. Wilhelmshaven et Kassel sont violements attaquées et devraient tomber d’ici peu. Malgré toutes ces pertes, l’Allemagne semble encore pleine de vigueur. C’est inquiétant de voir une telle supériorité aérienne et au niveau des blindés.




Wilhelmshaven tombe aux mains des Néerlandais le 11 juin. Les Français laissent l’honneur à leur allié de prendre le port allemand. Kassel tombera le 13 juin, après de multiples assauts. Le front a bien bougé depuis le mois de mai et il est important désormais de savoir quoi faire.


La contre-attaque allemande interrompt les discussions d’état-major. Les Français vont devoir se regrouper pour tenir les deux villes chèrement acquises. Le 21 juin, l’attaque allemande sur Kassel s’est étouffée, les Français tiennent solidement leurs positions.


Nouveau rapport parvenant à l’état-major :


Les Allemands ont largement souffert depuis leur dernière offensive. Les pertes sont très élevées au niveau de la Luftwaffe et des Panzers, mais aussi au niveau de l’infanterie. Il paraît évident que les Alliés ont pris un ascendant très important voir définitif sur les Allemands. Preuve en est : les Hollandais sont en train de repousser les Allemands à Wilhelmshaven.




Le 28 juin, les Néerlandais tiennent leur victoire. Ils ont infligé deux fois plus de pertes qu’ils en ont subies. Belle victoire !
Pendant ce temps, les premiers chasseurs d’escorte sont développés. Morane-Saulnier va développer les premiers chasseurs de l’armée française : les chasseurs MS-520.


Dans le reste du monde, le Japon envahit la Chine. Notre sympathie va envers les Chinois mais que faire ? Impossible avec nos deux faibles divisions d’Indochine de faire quoi que ce soit. Un jour peut-être ?




La guerre de tranchées reprend ses droits. On manque de troupes pour attaquer. Les Allemands eux, essayent plusieurs assauts sur Wilhelmshaven, qui se terminent tous en échecs sanglants. On se croirait de retour à la première guerre mondiale.
Les Français continuent de reformer l’armée. Même la marine commence à se renouveler, avec le relancement du Richelieu, qui doit devenir le navire amiral de la Marine Nationale en 1939.


L’Allemagne quant à elle, souffre grandement de la guerre et des bombardements anglais.


Puis, en août, le 10 pour être précis, Maksim Livitnov peut annoncer aux Alliés que l’URSS entre dans le bal ! Staline vient d’attaquer l’Allemagne ! Par où les Russes vont passer ? Certainement pas par la Pologne… Un geste symbolique alors ? Possible, mais un geste qui aura de graves, très graves conséquences sur l’évolution de la guerre.


Mais en attendant, les Français se tournent vers Toulon où le Strasbourg va être construit. La marine va se reconstruire et d’ici 1939, elle reprendra sa place dans le monde.
Mais là, l’attention repart vers l’URSS… CATSTROPHE !


Finalement, l’intervention de l’URSS n’ai pas si bénéfique que ça. La Grèce déclare la guerre à l’URSS sans s’allié avec les Allemands et sans être en guerre avec les Alliés. Mais la Roumanie rejoint officiellement l’axe. Aïe ! Espérons que ce ralliement ne sera suivi par personne d’autres.
Avant que le conflit ne dégénère totalement, les Français décident d’achever les Allemands. Une offensive massive est lancée sur Francfort ! L’offensive part sur de bonnes bases, il est temps d’achever l’Ogre Nazi !


Et il y a urgence ! Le 22 août, la Yougoslavie se rallie à l’Axe ! Dans le même temps, les Roumains ont lancé une offensive massive et ont capturé Odessa ! Les Rouges se sont faits écraser !!!




Le 24 août, Francfort tombe. Il ne reste plus qu’à tenir la ville et la victoire sera acquise ! La confiance est de mise dans le camp français ! Mais un événement effroyable, le plus grave. Ce que la France craignait, ce que Laval craignait. « Le communisme attire les Loups ! » Francfort doit être abandonnée, il faut récupérer des troupes car deux nouveaux fronts se sont ouverts, là où il n’y a presque rien…


« Mon père avait fait la Grande guerre, la Der des Ders… Je le sais, il m’a tout raconté sur cette guerre. Eh bien, nous aussi nous faisions la grande guerre ! La plupart du temps, nous vivons dans les tranchés. Si les conditions se sont améliorées par rapport à 1914, elles restent déplorables. Lorsque nous attaquons, il y a immédiatement une contre-attaque et ce ne sont que les Panzers allemands qui nous ramènent à la triste réalité. Encore qu’ils sont assez inefficaces face à nos propres chars, mais nous ne possédons que 2 divisions blindés ! Ah ! Nous n’avons pas peur des chars, nous avons peur de l’artillerie… BOOM ! BOOM ! Je n’entends que ça, que ça… Je crois que nous ne progresserons que très lentement. Berlin est si loin… Combien de temps encore ? Déjà un an, bientôt deux, puis trois… »

Ca évolue un peu n'importe comment ta partie...

Au contraire c'est là que çà devient intéressant.

Et là encore c'est rien... Je suis en 1938 dans le jeu et là on est dans un What-If total avec une liquidation totale en Europe centrale! Pour tout dire, seule la Suisse, l’Espagne en guerre civile, les Pays Baltes et la Scandinavie ont réussi à rester hors de la guerre...
Sans trop dévoiler, je n'ai ni gagné ni perdu mais je suis confiant. C'est vraiment la grosse guerre européenne!
Le Jap lui, il a pris une grosse raclée en Chine après que la majeur partie de son armée se soit fait encercler par les Communistes alors il a juste annexé le Shanxi...
Les Rouges eux sont en pleine curées... Alala... Elle va être belle l'Europe d'après guerre!!!

Palais de l’Elysée-27 août
Pierre Laval écume de rage et vocifère férocement contre Albert Lebrun :
« Alors ! LES COMMUNISTES HEIN ! Vous bouliez des COMMUNISTES HEIN ! Vous êtes contents ! C’est la pire situation qui aurait pu arriver !
-Allons calmez-vous Laval ! Ce n’est pas si grave… »
Cela faisait plus de 20 minutes que Pierre Laval s’en prenait à Albert Lebrun qui ne savait trop quoi répondre. Finalement, voulant faire avancer le débat, Jean Fabry pris la parole :
« Je pense qu’il faudrait envoyer une armée de 4 ou 5 divisions à Marseille. La défense côtière est absente dans tout le sud de la France. De plus, la Tunisie et l’Algérie ne sont presque pas défendues.
-Oui. Mais les offensives doivent être stoppées en direction de l’Allemagne. Je laisse le soin à Jean-Marie le choix de cette armée envoyée au sud de la France.
-Merci Léon. Mais l’armée envoyée à Marseille ne sera pas disponible avant plusieurs jours, question de réorganisation.
-Et la marine ? » Jean Fabry avait jeté un malaise dans la salle. Depuis le dernier affrontement avec la Kriegsmarine, la MN était devenue la risée de la France. Darlan avait beau faire, cette réputation lui collait à la peau.
« La flotte a encore besoin de repos, mais après on pourra l’envoyer à Marseille. Après, je ne sais pas ce qu’on pourra en faire. » Les craintes de Laval étaient dues au fait que la MN possédait au mieux, de vieux cuirassés rénovés datant de la première guerre mondiale.
La déclaration de guerre, prévisible, de l’Italie, mettait en danger toute la méditerranée !



Le 1er septembre, le Japon crée un nouvel état fantoche en Chine. Toutefois, après 2 mois de guerres, les Japonais piétinent.


La défense en Tunisie… On s’attend à un assaut très rapide des Italiens. Dès le 8 septembre, Gabès et Gafsa tombent… Tunis paraît indéfendable, et pourtant TUNIS NE TOMBERA PAS !


Pour cette guerre, la France développe de nouvelles armes. Le vénérable canon de 75mm sera bientôt remplacé par le canon de 105mm.


En Afrique, la situation s’aggrave encore : Constantine tombe le 14 septembre. Mais une bonne nouvelle rassure les Tunisiens : l’Armée du Congo commandée par Dubuisson, qui a vaincu les Belges, vient d’arriver pour défendre Tunis.
En Égypte aussi la situation se corse.


Tout comme au Soudan.


Enfin, en septembre, la France commence la construction de son nouveau porte-avion : le Joffre.


Le 22 septembre, les mauvaises nouvelles arrivent à flots : la Corse est tombée et la Tunis est quasiment encerclée tandis que la contre-attaque de l’armée du Congo a échoué à Kasserine.


Et comme si ça ne suffisait pas, Marseille laissée sans défense (OH LA BOURDE !), tombe entre les mains des Italiens le 26 septembre.


Les premières divisions de Marine sont prêtes à être développées. Alors, l’Arsenal de Brest se charge de développer une nouvelle classe de croiseurs lourds : le ST. Louis.


La 4e Armée de Grandsard est envoyée à Lyon à marche forcée, il faut stopper l’avance des Italiens ! La flotte française commandée par Darlan en personne, a réussi à quitter Marseille à temps. Soudain, le 26 septembre à 15 heures, la flotte française tombe sur une partie de la Regia Marina ! Le combat est inévitable.


Malheureusement, les Italiens réussissent à s’enfuir. Nouvel échec qui met en danger le poste d’amiral de Darlan même. La MN réclame sa victoire !
Début octobre, Lyon et Toulon tombe aux mains des Italiens. Mais la 4e armée est bientôt là. La plus grande inquiétude vient de Tunisie où le siège de Tunis vient de commencer !


Le 8 octobre, Nîmes et Montpelier sont aux mains des Italiens tandis que le siège de Tunis se parachève. Seule Bizerte et Tunis sont encore aux mains des Français.


Le siège de Tunis : Partie 1.
« Ce matin ressemblait à tous les autres matins, sauf que ce n’était pas un matin comme les autres. A Tunis, c’était jour de marché, sans marché… D’ailleurs, plus rien n’était, non, plus rien ne saurait comme avant ! Ce 8 octobre, on savait tous que le destin de la Tunisie allait changer ! Les premiers obus italiens commençaient à tomber sur la ville tandis que des raids aériens matraquaient les habitations. Le siège avait commencé et on le savait bien ! Le résidait général avait ordonné d’armer la population pour sa propre défense. Il avait promis que Tunis ne tomberai JAMAIS ! Moi je ne savais quoi faire. La France promet beaucoup mais offre peu. Mais je me suis décidé quand les bombes italiennes ont réduit en cendre ma famille ! Je devais la venger et c’est là que j’ai pris les armes, c’est là que je me suis mis en tête de défendre la Tunisie ! »
Ali Ben-Zahid, premier vice-président de Tunisie.

« On naviguait en mer depuis des heures. Le trajet depuis Alger avait été peu mouvementé, pas d’attaques, pas de tempêtes… Mais là, on approchait de Tunis, on approchait de la mort ! On savait ce que l’on risquait : notre vie pour défendre celle des Tunisiens ! J’étais attaché à la Tunisie, et plus ou moins, je crois qu’on sait tous attaché à la Tunisie. Arrivé à 60 milles de Tunis, les premières torpilles fondirent sur nous. Les soums yougoslaves se déchainaient et, chaque jour, il y avait un bateau coulé, au moins un. Et on refaisait le trajet, inlassablement chaque jour et on priait pour ne pas mourir… Sans escorte, on a toujours tout fait. Certes on ne se battait pas, mais on apportait les munitions, les renforts, les blessés, la nourriture... Nous aussi, nous avons contribué à sauver Tunis! »
Marc Dupontavier, marin sur le Tunis, navire de ravitaillement.

Le 17 octobre enfin l’armée française passe à la contre-attaque le long du Rhône. Les troupes italiennes sont en face très dispersés et faibles. L’attaque française sur Lyon est donc une franche victoire. Mais la percée est lente tant la région est dévastée. Les Italiens n’ont lancé qu’un raid de pillage !


La situation s’envenime aussi en Égypte où les forces italiennes se sont données rendez-vous au Caire !


Schneider annonce fièrement avoir fini de développer les chasseurs de chars. Espérons qu’ils puissent aider à détruire les Panzers allemands, toujours plus nombreux.
Dans le sud, les foules en liesses accueillent les libérateurs français. Le 26 octobre, ils commencent à pénétrer vers Marseille. Une longue bataille va s’ensuivre. Finalement, Marseille rejoint le giron français le 29 tout comme Nice et Toulouse. L’Italien n’a désormais plus que quelques poches de résistance.


En Mer, la MN obtient un franc succès le 30 octobre en empêchant l’envoi de renforts italiens au sud de la France. En effet, ce jour-là, elle écrase la Regia Marina et disperse ses convois. Durant la bataille, la plupart des navires italiens se réfugieront à Nîmes, mais ils sont condamnés à tenter une sortie. De plus, et c’est une belle victoire, le Trento git maintenant au fond de la mer !




Le match retour aura lieu le 3 novembre à 6 heures du matin :
« Vers 5 heure 20, nous avons repéré les Italiens qui tentaient de s’enfuir. Il faisait nuit et personne n’était dupe : ils arriveraient à s’enfuir ! Il fallait donc leur infliger des pertes maximales ! Le choc eu lieu vers 6 heures. Les cuirassés italiens furent rapidement accablés par les cuirassés français. Un combat de croiseur et de destroyer eu aussi lieu. La nuit rendait le combat difficile et la confusion régnait. A un moment, le Primauguet se mit à tirer sur nos propres contre-torpilleurs, en coulant un et en endommageant un autre ! Heureusement il s’arrêta rapidement. Le combat dura jusqu’à l’aube ! Vers 9 heures, tout était fini !
Le bilan était lourd pour les deux camps. De notre côté, la 6e flottille de contre-torpilleurs avait coulé corps et bien après un voilent combat avec les destroyers italiens. Au loin, la Bretagne brulait à vif après avoir encaissé de nombreux obus. Le navire sera de nouveau sauvé, mais il est en bien piètre état ! Le Courbet et la lorraine devaient aux aussi subir des réparations plus ou moins mineures. L’Algérie avait quelques soucis au niveau de ses machines mais c’était raisonnable. C’était le gros de nos pertes : 1 flottille de contre-torpilleurs coulée, 1 endommagée à 50%, un cuirassé avec de lourds dégâts, deux autres endommagés, 1 croiseur lourd avec des dégâts mineurs.
L’Italien lui, avait lourdement souffert ! Le Gorizia avait rejoint le Trento au fond de l’eau accompagné par une flottille de destroyers. De plus, les deux cuirassés italiens laissaient s’échapper un lourd panache de fumée, laissant présumer des dégâts. Un croiseur lourd avait quasiment coulé, mais finalement il a été remorqué au loin. Les destroyers avaient subi de lourds dégâts mais ils avaient réussi à prendre la fuite. Au loin, les croiseurs-cuirassés italiens fuyaient lentement et tentaient de maitriser les incendies. Au total en comptant les précédents combats : 2 croiseurs-cuirassés coulés ainsi qu’une flottille de destroyers, deux cuirassés endommagés, 6 ou 7 croiseurs endommagés et 5 flottilles de destroyers endommagées.
Pour le moment, la Regia Marina était définitivement hors course ! Quelle belle première victoire de la Marine Nationale ! »

heuresement qu'il y a les italiens pour remonter le moral de le Royale

Le 9 novembre, l’expansion italienne en Afrique a atteint son apogée tandis que les forces italiennes ont été éradiquées du sud de la France. Les nouvelles machines-outils vont permettre de développer les premiers radars français.


La 4e armée, agrandie de milices nord-africaines, s’apprête à embarquer pour Alger afin d’organiser la contre-offensive française. Le temps presse car chaque jour, des milliers de Tunisiens meurent aux mains de l’ennemi ! Le ravitaillement devient critique à Tunis et ne couvre désormais plus que 20% des demandes !


Le 17 novembre, la 4e armée touche terre à Alger. C’est le début de la Grande Reconquête ! La contre-attaque est immédiate et balaye les Italiens devant Bougie malgré une résistance acharnée de trois jours. Mais si les Français rayonnent, les Anglais tremblent ! Plus que jamais, le Caire et Suez sont en dangers ! Le sauvetage de l’Egypte viendra certainement de la Tunisie.




L’offensive victorieuse des Français déroule tel un rouleau compresseur. Le 29 novembre, Philippeville est enlevée après une simple escarmouche. Dans le même temps, l’artillerie anti-char est améliorée et l’Union minière se charge d’améliorer les fortifications.


Le 5 décembre, la victoire est quasiment acquise en Algérie avec le retrait italien de Bilda. Mais le 12 décembre, les Italiens tentent une contre-attaque alors qu’il ne reste plus qu’un seul verrou avant la Réduit de Tunis. Cette offensive porte l’espoir de toute une ville !


Le siège de Tunis : Partie 2.
« Déjà 2 mois de siège, aujourd’hui 8 décembre. Tunis la Belle n’est plus, mais seulement Tunis en ruine… Plus rien n’est comme avant. Je regarde autour de moi et je ne vois que misère et chaos ! Les maisons sont pour la plupart en ruine. Seule le port est relativement intact grâce aux efforts combinés de la chasse tunisienne et de la DCA. Le morts sont nombreux, déjà au moins 3.000 touchés par les bombes, 5.000 en mer et la famine gronde et a touché déjà au moins 20.000 Hommes ! C’est encore pire depuis que la pluie nous gèle ! Nous prions tous, nous prions pour les soldats français qui défendent Tunis, nous prions pour l’armée d’AFN, nous prions pour survivre ! »
Ali Ben-Zahid, premier vice-président de Tunisie.

comment ca vice president ? on va pas leur donner leur independance !

c'est des colonies françaises, ca doit rester français mossieurs ! depuis quand les peuples sont a meme de s'autogerer ?

Urial a écrit :comment ca vice president ? on va pas leur donner leur independance !

c'est des colonies françaises, ca doit rester français mossieurs ! depuis quand les peuples sont a meme de s'autogerer ?

C'est pour un futur proche. Je détaillerais les évolutions du statut des colonies petit-à-petit.

Le 17 décembre, après un mois de marche forcée et d’âpres combats, après 688km d’avance, après plus de 22km/jour de marche, l’armée d’AFN, exténuée, atteint enfin Tabarka. Les Tunisiens sont en liesses et accueillent leurs sauveurs !


Mais les Italiens persistent dans leurs folles tentatives de conquête de la Tunisie. Le 23 décembre, ils referment la poche à Bône. Après de durs combats, Bône sera reprise le 6 janvier. L’armée d’Afrique peut alors se tourner vers le sud. Il est l’heure de libérer la Tunisie ! En France, on fête le développement des premiers B1-Bis, une arme promis à un grand avenir !




Dans le même temps, Cockerill travaille sur les premiers porte-avions légers français.


Petit récapitulatif des pertes. Les Alliés ont pris l’ascendant sur l’Axe !


L’offensive reprend en Tunisie. Une première contre-attaque échoue devant Kasserine le 8 janvier. Alors que les troupes françaises se reposent, l’Angleterre fête ses victoires ! En Egypte, la contre-attaque anglaise permet d’écarter définitivement la menace sur le Caire. De plus, un amitieux assaut amphibie réussit et menace désormais Tripoli ! La capitale de la Lybie tombera le 18 janvier.


Mieux encore, les Anglais prennent pied à Palerme !


Mais en Algérie, l’heure est sombre. Les Italiens se sont lancés dans une nouvelle tentative de conquête de l’Algérie. Mais l’armée d’AFN veille au grain. Bône est reprise le 23 janvier, jour même où un horrible tragédie se joue en Europe !


L’opération Wacht am Deutschland surprend le monde entier et en premier lieu les Français! Un immense désastre effroyable se produit à Münster. Une catastrophe comme seule cette ville est capable d’en produire !




Le désastre est effroyable ! Il n’y a presque pas de réserves disponibles. Les Français contre-attaquent immédiatement les blindés germains. Le 3 février, alors que les Français s’apprêtaient à reprendre Münster, une double défaite vient contrarier les plans français. Kassel et Wilhemshaven s’effondrent après de violentes attaques ! La situation s’aggrave en France et on craint une défaite décisive !










Ces défaites ne sont que peu compensés par les victoires en Méditerranée.




« On avançait droit vers Münster. La ville devait être reprise d’ici peu et on s’attendait tous à fêter la victoire et à passer le printemps à Münster. Soudain, un bruit singulier a attiré notre attention. On avait du mal à le croire, mais c’était vrai ! Alors que nous marchions victorieusement, les Boches nous ont pris de flanc ! Leurs blindés ont percé comme dans du beurre. En un jour, notre offensive était brisée, en un jour, nos rêves de gloire étaient bouleversés, en un jour, nous avons perdu, en un jour, nous avons failli à notre tâche, en un jour nous nous sommes effondrés, en un seule et unique jour… »
Carnet anonyme d’un soldat français à Wilhelmshaven 1/02/1938.

Le 4 février, l’armée d’AFN reprend Constantine. Les dernières troupes italiennes en Algérie vont bientôt devoir se rendre. A ce moment-là, la reconquête de la Tunisie pourra commencer.


Dans le même temps, l’offensive est lancée en Italie. Les Italiens ont oublié de défendre leur frontière et vont le payer cher ! Gêne tombera le 13 février, Turin le 15, ouvrant la voie à la conquête de toute l'Italie!


Le 10 février, la guerre contamine un nouveau pays. La Pologne, envahie par l’URSS, se range dans le rang de l’axe. Quel déchirement ! La France aimait tant ce pays, quelle tristesse de devoir s’affronter. Espérons au moins que la Russie réussisse enfin à percer vers l’Allemagne, car le front stagne en Roumanie. Le 18, c’est la Bulgarie qui rejoindra l’axe. Si cette guerre ne se termine pas très vite, toute l’Europe sera dans l’Axe !


Le 11, les Allemands attaquent de nouveau. Cette fois, Dortmund est menacée ! La situation devient quasiment ingérable ! Il faut réagir au plus vite, où alors la guerre prend un tournant irrémédiable en faveur de l’Allemagne…




Les nouveaux radars sont développés. François d’Astier conçoit une nouvelle doctrine aérienne.


Le 21, profitant d’un trou dans le front allemand, les troupes australiennes se jettent dans Francfort.


Les attaques françaises sur Münster ont par ailleurs échoué. Mais un cap a été franchi : Dortmund ne tombera pas ! Sur la Marne ou à Dortmund, en 14 ou en 38, les Français contre-attaquent, à la baïonnette et avec des FT-17, les Français contre-attaquent et repoussent les Boches !






Le 28, l’armée française repasse à l’attaque à Kassel. Les combats sont rudes et acharnés. A partir du 4 mars, les combats ralentiront alors que les Allemands préparent leur repli. En Italie, Milan est tombée aux mains des Français. Il n’y pas de troupes fascistes jusqu’à Rome !






Au niveau colonial, le 7 mars, les Français sont repoussés par les Italiens à Gafsa. Peu importe, on passera plus tard. Les Anglais ont eu plus de réussite en reconquérant l'Égypte et en écrasant les Italiens au Soudan.




L’URSS a percé en Pologne. Espérons que les Allemands envoient des renforts en Pologne, que l’intervention de l’URSS serve à quelque chose.


Les nombreux blessés obligent les Français à développer de nouveaux hôpitaux.


Le 11 mars, les Allemands remplacent leurs troupes de Kassel par une masse de blindés effrayantes ! Avec un renfort de troupes fraiches, les Allemands repousseront les Français le 13 mars.





Albert Lebrun était inquiet. La France sombrait-elle dans le chaos ? Malheureusement la réponse était oui ! La montée des extrêmes Laval et PCF lui faisait craindre un retour des Ligues nationalistes et de la violence en France. De son propre aveu, la République avait cessé d’exister depuis que Laval était au pouvoir. Avec l’entrée en guerre de l’URSS, le PCF a connu un sursaut dans les sondages qui le placerait au coude à coude avec Laval, si la gauche tout entière le suivait bien sûr… Les événements de la guerre civile espagnole lui faisaient craindre le pire, aussi songeait-il à remettre le pouvoir à une personne de confiance et qu’il connaissait bien. La République risquait de disparaître, pour le bien de tous, tel un nouveau consulat pour un nouvel empire…

Morane-Saulnier, dominant toujours le secteur aéronautique, développe les chasseurs MS-1000. Le laboratoire libéré est confié à l’usine de ST. Ettienne qui va développer l’infanterie du futur.


Le 14 mars, les Français attaquent de nouveau Münster, mais l’échec est très rapide. Dès 17H, les Français stoppent leur attaque.


Les pertes de l’axe sont très importantes et il est certain que les Alliés vont vaincre cette alliance qui s’épuise par des grignotages incessants. Mi-Mars, les Russes ont encore avancé en Pologne et sont désormais aux portes de la Prusse-Orientale. L’Allemagne devra bientôt s’intéresser de plus près au front de l’est.
L’Afrique-Orientale italienne agonise. Tant mieux, car le front égypto-libyen n’avance plus !




Le 20 mars, les combats reprennent en Tunisie. Les Italiens attaquent à Kasserine et les Français à Sousse. Les Italiens piétinent à Kasserine alors que les Français reprennent Sousse le 27. Le 28, l’offensive continue sur Gafsa. La victoire sera acquise dès le 29, après une brève escarmouche. Les Anglais continuent eux leurs opérations amphibies et capturent Tobrouk. Pourquoi gaspillent-ils leurs forces au lieu de percer en Egypte ?! Gafsa sera la dernière victoire des Français pour le mois de mars.




Alors que les combats piétinent en Tunisie, l’offensive reprend en Allemagne. Stuttgart est attaquée le 29, après un repos régénérateur de deux semaines. Mais malgré la pression exercée, une nouvelle fois la situation échappe aux Alliés. La Tchécoslovaquie, qui a pourtant appartenu à la petite entente, se range partiellement dans le camp de l’Axe en déclarant la guerre à l’URSS. La France est déçue de ce monde qui préfère le nazisme au communisme. A ça ! Ils vont en avoir du communisme si ça continue…




Loin d’être abattus, les Nouveaux Poilus attaquent de nouveau Münster le 1er avril. Le Gentilhomme dirige la plus grande armée française jamais réunie ! 44 divisions Franco-hollandaise se lancent à l’assaut pour une nouvelle bataille à Münster. En face, 8 divisions allemandes, rapidement renforcées et commandées par le Maréchal Von Rundstedt, savent qu’ils ne pourront pas tenir la ville. Dès le début, ils commencent une retraite tactique. Il faut dire que Münster n’a plus grande valeur stratégique, si ce n’est d’être le Verdun de la deuxième guerre mondiale…


« Münster… Münster ? Cette ville résonne encore dans mes oreilles. A vrai dire, je me suis battu à Münster pendant toute la guerre contre l’Allemagne. J’étais là en 36 et en 37 et encore là en 38… S’il y a bien une ville où s’est joué le sort de la guerre, c’est cette ville. A vrai dire, cela devait être une bien belle ville avant-guerre. Mais là, là… Je me souviens encore, avançant dans les ruines, me battant pour chaque maison, chaque étage, chaque pièce, chaque mètre carré de terrain ! Mais si ce n’était que la ville… Non c’était toute la région ! Partout ce n’étaient que trous d’obus, ruines et dévastations. Les routes n’existaient plus. Ils n’y avaient que de la boue et des chemins dévastaient. Les chars s’embourbaient tout le temps. L’artillerie aussi d’ailleurs. Parfois même les fantassins… Mon père m’avait parlé de Verdun. Et bien oui, je crois que Münster a été le Verdun de la 2e guerre mondiale en Europe, mais un Verdun mouvant de 2 ans… »
Soldat Jean-Pierre TUL, à propos des batailles de Münster, 1970.

Avril 38.

La pression sur Münster était considérable. Les Allemands tentèrent en vain une pénible contre-attaque qui échoua de façon lamentable à Groningen. Mais les Allemands résistaient toujours une semaine après le début de l’offensive. C’est alors que le 7 avril 1938, la Tchécoslovaquie déclara la guerre aux Alliés ! Et pourtant, la situation stratégique était si défavorable à l’Axe ! Les Français venaient de reprendre Stuttgart après une longue attaque ! Malheureusement, les Français sont trop exténués et perdent la ville le 9 avril. Qu’importe, la guerre se jouera à Munster ! D’ailleurs, c’est ce même 9 avril qu’à 13heures, les Français entrent enfin dans la ville tant disputé ! Devant eux, un spectacle de désolation qui n’a rien à envier à la fin du monde de la bible…






En France Cocker Ill développe les premiers porte-avions légers français. La Marine française pose là la première pierre d’un vaste programme : le plan MN ! Objectif à l’horizon 1940 : 1 porte-avions, 2 porte-avions légers, 3 cuirassés, 5 croiseurs de nouvelle génération à sortir des chantiers. En attendant, la société FAMH va développer un nouvel armement pour l’infanterie qui en a cruellement besoin.


Sur le front, les Français se lancent à l’assaut de Kassel le 11 avril. Il faut en finir avec cette guerre de tranchées ! Si Kassel tombe ainsi que Münster, les Français pourront se porter au cœur même de l’Allemagne ! Mais les Prussiens ont bien compris le plan. Dès le 13, ils contre-attaquent avec force à Münster. Les courageux poilus tiendront jusqu’à l’arrivée de renforts. Une nouvelle conflagration générale a lieu à Münster ! Heureusement, le 15 avril Kassel tombe entre les mains des Alliés. Voyant cela, les Germains stoppent leur attaque et consacrent la double victoire française ! A ce moment-là, il ne reste plus qu’une chose à faire : reprendre Wilhelmshaven, achevant ainsi la reconquête du terrain perdu lors de l’offensive allemande.








En mer, les sous-marins français et italiens se croisent au large de Tarente. Depuis le début de l’année, les Français harcèlent les convois italiens et le Duce a décidé de mettre les points sur les i. Malgré leur infériorité numérique, les sous-marins français plus performants, atomisent les Italiens qui perdent dans la bataille 3 flottilles. Les convois italiens ne seront jamais tranquilles en Méditerranée…


Le 23 avril, Stuttgart est reprise par les Français. Malheureusement, la ville ne sera conservée que quelques heures. Toujours est-il que c’est une aubaine pour les Français. De nombreux résistants allemands ou personnes persécutés par les Nazis rejoignent les rangs de la fière armée de la liberté ! A Stuttgart, les combats continueront tout le mois d’avril, de façon tout aussi indécise…




Du côté de la mer du nord ça ne va pas non plus. Les Allemands repoussent encore les Français avec de lourdes pertes. En Tunisie, l’offensive reprend le 27 devant Gabès. La ville est rapidement reprise aux Italiens, achevant ainsi la reconquête tunisienne !




Le mois d’avril avait été terriblement indécis et frustrant pour les Français. L’URSS elle, continuait lentement mais surement son avance en territoire polonais. Il fallait en finir au plus vite pour ne pas se retrouver avec un monde communiste au sortir de la guerre. C’est pour cela qu’eu lieu la conférence française d’avril 1938…
« Mr. Denain, avons-nous la supériorité aérienne ? »
Le chef de l’armée de l’air se leva, pris ses papiers et lit à haute voix :
« La Luftwaffe et l’Armée de l’Air se valent. Mais en plus, l’appui aérien anglais et soviétique rendent la maîtrise de l’air française. On constate aussi une fâcheuse tendance de la Luftwaffe à redéployer ses forces en Italie… »
Albert Lebrun réfléchit un instant. Puis il murmura de façon à peine audible :
« Bombardons-les…
-Pardon ?
-Bombardons-les. Rasons l’Allemagne… »
Victor Denain et Jean-Marie de Tassigny restèrent pétrifiés. Jean Fabry objecta que le bombardement sur des civils n’avait jamais permis de remporter la guerre. C’est alors que Pierre Laval pris la parole :
« Les bombes remplaceront les soldats ! Chaque bombe permettra de sauver 10 valeureux poilus. C’est peu… C’est pour ça qu’il faudra bombarder à outrance, tout raser, tout détruire ! Si nous ne pouvons pas percer, faisons en sorte que le Boche ne puisse pas percer ! Que les villes ne soient plus que cendres, que les routes ne soient plus que crevasses, que l’Allemagne en sois réduit à implorer la paix… »
Le chef d’état-major osa couper la parole au président du conseil :
« L’histoire nous en tiendra rigueur !
-L’histoire messieurs… L’histoire ne retiendra que le nom du vainqueur, quant au vaincu, il sombrera dans l’oubli le plus total. Si nous gagnons, nous pourrons sauver le monde du bolchevisme… Si nous perdons, le monde nous en tiendra rigueur. Un patriote français, c’est avant tout un patriote européen ! »

Très sympa ton AAR!

J'aime ces guerres totales!!!

Tiens, faut pas l'oublier celui-là. Bon la partie est légèrement partie en sucette après la victoire sur l'Allemagne : l'URSS stresse et masse toutes ses armées devant les Pays Baltes et laisse les révolutionnaires autrichiens prendre le pouvoir , le Japon se fait taillader en Chine et n'a du coup pas lancé de Pearl Harbor ou autre (et dire que je comptais sur une super guerre du pacifique)... Bref rien de bien croustillant du coup j'ai arrêté la partie. Mais si ça intéresse quelqu'un, je peux finir au moins la guerre contre l'Allemagne. Il reste encore une année.

Moi ça m'intéresse

(si tu as encore la motivation pour ressortir tes screens bien sur)

Alors là je m'y attendais pas du tout!
Bon, normalement je dois encore avoir les screens donc je vais voir ce que je peux faire. Peut-être à un rythme plus lent mais je devrais réussir à finir.

Merci!

J'aime beaucoup les AARs qui sortent des sentiers battus!

Moi aussi je suis intéressé !

Idem !

J'ai profité du retour du topic sur les nouveaux messages pour le relire en entier.

si tu sens capable de le faire, je serai également curieux de voir la victoire sur l'Allemagne.

Un petit plus serait de nous montrer l'état du monde (complètement retourné apparemment) quand tu as arrêté ta partie.

Mai 1938.

Les premières bombes tombent sur l’Allemagne dès le 4 mai. A cette date, les bombardements tentent encore de ne cibler que les infrastructures et les dépôts de munitions. Les grandes villes et les industries sont laissées aux bombardiers anglais et soviétiques. Les dégâts sont très importants, surtout qu’ils s’accumulent avec ceux liés aux différents combats de part et d’autre de la ligne de front. Ainsi, Münster et sa région, que l’on considère comme un champ de ruines et de désolation, est en fait moins endommagé que la région de Wilhelmshaven ! C’est dire la réussite des bombardements.


« Cher tous,
Comment allez-vous ? Ici tout va bien. Il y a peu vous m’avez demandé un récit d’une de mes missions, mais je n’étais, à l’époque, guère capable de vous en fournir un. Mais aujourd’hui, tout est différent et je vais donc vous raconter mon premier grand raid. Nous avons décollé vers 10 heures de nos bases à Kassel. Ce jour-là, il y avait un temps parfaitement clair, parfait pour tuer du Boche ! Je crois que c’est aux alentours de midi que nous sommes arrivés devant notre cible, un petit village dont le nom ne me revint plus… A ce moment-là, nous avons viré à bâbord vers une ville un peu plus grande où se trouvaient une gare et un carrefour routier. C’est pour cela que nous avons dû raser cette ville avec une bonne vingtaine de bombardiers. A l’heure actuelle, il ne doit rester plus que des cendres et des cadavres. Et vous savez, il y a 100 bombardiers qui décollent chaque jours de nos bases mais seulement de celles à Kassel même ! Imaginez un peu le carange ! A pour sûr, cette guerre ne peut être perdue. Au fait, ais-je besoin de préciser l’absence de Luftwaffe et l’inefficacité de la DCA?
Je vous embrasse très fort,
Marc. »
Marc Respet, lettre à sa famille datée du 5 mai 1938.




Cependant, les bombes seules ne peuvent gagner une guerre et l’état-major en était conscient. Les Français reçurent donc l’ordre d’attaquer Stuttgart le 5 mai. Le lendemain à 15 heures, les Français faisaient une entrée remarquée dans la capitale du Würtemberg. Cependant, les Allemands contre-attaquèrent avec force et férocité la faible avant-garde française qui fut bousculée et mise en déroute dans la soirée même. Il n’y eut alors plus d’autres attaques majeures avant le 21 mai.


Pendant ce temps, les Français continuent le développement de leur marine. On peut lire très facilement entre les lignes du plan MN : officiellement il s’agit de réparer les pertes et la perte de prestige de la défaite du 10 octobre 1936. Officieusement, il s’agit de préparer la guerre face au Japon qui s’arme dans le Pacifique. Enfin, si on pousse plus loin, il s’agit, pour Pierre Laval, de se venger des Britanniques qu’ils considèrent comme le 2e ennemi de la France depuis le 24 juin 1936 et le malheureux bombardement de troupes françaises.


Cela inquiète d’ailleurs beaucoup le président Albert Lebrun. Il faut dire que la France a plongé dans les extrêmes depuis la guerre. La poussée de la droite, de plus en plus nationaliste, a été propice à un nouveau rassemblement de la gauche, de plus en plus pacifiste… Pour le président de la République, la France ne possède plus de candidats capables d’assurer une bonne gestion de la crise actuelle. Enfin, plus de candidats républicains…
Au front, les soldats étaient bien loin de toutes ces préoccupations politiques : les Poilus devaient une nouvelle fois faire face à une puissante offensive allemande sur Münster qui fut déclenchée le 22 mai. L’attaque menaça le front mais ne put l’emporter et c’est dans la douleur que les Français repoussèrent cette énième bataille de Münster le 25 mai. Ainsi, le mois de mai vit le retour des tranchées et d’un front totalement bloqué.

buzz l'éclair a écrit :J'ai profité du retour du topic sur les nouveaux messages pour le relire en entier.

si tu sens capable de le faire, je serai également curieux de voir la victoire sur l'Allemagne.

Un petit plus serait de nous montrer l'état du monde (complètement retourné apparemment) quand tu as arrêté ta partie.

Retourné c'est le mot parfait. Dommage que les Japs n'ont pas joué le jeu et que la sauvegarde est corrompue.
Y aurait eu une belle 3e guerre mondiale en prévision!
Par contre pour l'état du monde, je ne suis pas sur d'avoir le screen. Faut que je vérifie.

Merci aux autres de l'intérêt qu'ils portent à la partie.
Je vous promet une belle fin de la guerre et un petit compte rendu de mes intentions futures (que je n'ai pu réaliser.)

Juin 1938

Les premiers grands raids aériens ayant étés une franche réussite, les Français entreprirent d’approfondir leurs tactiques de bombardements stratégiques afin de mieux cibler les infrastructures militaires et les dépôts de munitions, très nombreux à l’arrière du front. Symbole de ces nouvelles tactiques, l’intérêt retrouvé pour la guerre sur mer et notamment contre l’Italie, qui occupait depuis un moment déjà la Corse, alors que les Anglais eux, stationnaient en Sardaigne. Préparant la reconquête du dernier territoire français occupé par les fascistes depuis la libération de la Tunisie, les Français créèrent une première division de marine, prenant pour modèle les fusiliers marins de la dernière guerre.






On voit aussi les intérêts de la France par le programme MN, qui devrait voir le Joffre fendre les océans à partir de fin 1939, un an après le Richelieu et le Strasbourg, des bâtiments de guerre ultra moderne conçus pour rivaliser avec la Royal Navy. La reconversion de l’armée française en force blindé et mécanisé ne devrait pas se faire avant 1939, d’ici là, il y avait peu de chances de percer en Allemagne.


Les élections, qui devaient avoir lieu début juin, furent reportées à juillet pour ne pas déstabiliser les soldats, alors engagés dans une grande attaque à Wilhelmshaven le 11 juin. Les combats, extrêmement meurtriers, voient s’opposer la cavalerie française chargeant désespérément alors que les blindés allemands n’ont aucun mal à repousser cette attaque. Pis, les Allemands contre-attaquent à Münster le 14 juin faisant cesser l’offensive française. Alors que la débâcle paraît totale, seul le retour de la 1ere armée et des blindés de Gentilhomme permettent de stopper l’attaque le 21 juin. Le bilan est terrible : 16.000 morts, disparus ou prisonniers, de nombreux blessés pour à peine 7.000 pertes allemandes… S’ajoute à cela, l’échec du débarquement en Corse. (Mon MP est passé de 230 à 210… Ça commence à être ingérable !)










Pour une fois, la censure ne s’applique pas et le peuple est rapidement au courant. La crise politique voit la déchéance de Laval, qui avait misé gros sur l’offensive sur Wilhelmshaven. Mais la rage fait aussi que le pacifisme s’estompe : « les Boches ont tué trop des nôtres » entend-on dans la rue. Alors que la déconfiture de la droite de Laval est consommée, la gauche chute de moitié dans les intentions de votes. En 10 jours, la France vient de perdre plus de soldats que durant l’opération Wacht am Deutschland au début de l’année. La rage réclame vengeance.
Ne pouvant plus supporter ces politiciens incapables de vaincre, les Français descendent massivement dans la rue, provoquant la chute du gouvernement Laval, la démission du président Lebrun, et l’anarchie la plus totale. Au 1er juillet, jour des élections, Paris est à feu et à sang. Personne ne sait qui dirige qui, qui fait quoi. La police tire sur tout ce qui bouge, il y a déjà près de 200 morts et la garde républicaine ne sait comment réagir. On dit même que des agents nazis provoquent des troubles, incitant à la haine…


Alors que tous ont baissé les bras, alors que les Politiciens ont abandonné, un homme vient rétablir la situation.
« Alors que j’étais avec des amis en train de piller une maison d’un riche, un de ces planqués qui ont provoqué la ruine de la France, les policiers sont arrivés. J’ai cru qu’ils allaient tirer, mais ne l’ont pas faits et nous ont invité à les suivre. Nous sommes arrivés devant le Palais Bourbon, et là, une foule de gens se pressait autour d’un homme. Je me rappel voir été frappé dès le début par son sourire, ce sourire qui disait « moi je suis avec vous, ayez confiance. » Cet homme parlait de victoire, comme si c’était possible. Avec les autres, ça sonnait faux, mais avec lui, c’était si vrai. Il nous disait : « Je vous promets, j’en fais le serment, de remporter des victoires contre l’Axe dès le mois de juillet. Il y aura des défaites, c’est certain et nul ne peut vous dire le contraire, surtout en Allemagne, mais je vous promets qu’ensemble nous gagnerons cette guerre. » Je me mis à rêver. Notre dernière victoire remontait à quand déjà ? Difficile de le savoir avec la censure, je dirais avril. Ce n’était pas si loin finalement, mais en fait, le front était redevenu le même ou peu s’en faut que celui de 1937. Bah, en fait, je voulais croire en lieu, je voulais croire en cet homme, en ce Jean de Bourbon… »
Anonyme, 1er juillet 1938.

Les Orléans? Malheureux, ta situation ne va qu'empirer

C'était ça, ou Laval ou notre bon Daladier...
Faut dire qu'il y avait pas grand monde.
De toute façon ça peut pas être pire.

Le gouvernement

Porté par l’élan et l’enthousiasme de tous, Jean de Bourbon, petit candidat peu connu, accède à la présidence de la République début juillet. C’est une personne dont tous s’accorde sur son charme, son élégance et sa bonté. Son programme ? Moins de morts, plus de victoires ! Il a déjà une idée derrière la tête et promet de ne plus lancer de grandes offensives meurtrières et inutiles en Allemagne. Pourtant, il n’est pas un président bien efficace, mais il inspire confiance. La politique ? Une vague idée, mais son charisme en fait l’homme de la situation : un homme de crise.

D’ailleurs, tout son gouvernement est fondé ainsi : André Marie, un illustre inconnu, est nommé président du conseil. Sa joie immense lui a creusé un large sourire sur son visage, un sourire qui rappelle celui du président de la République et qui inspire la même confiance salvatrice.

Maurice Bourges-Maunoroy, ancien militaire qui a fait la grande guerre. Aux affaires étrangères, il fonde sa politique sur la puissance de la France. Il sera le grand impulseur de la reprise vigoureuse du plan MN et appuiera volontiers la modernisation de l’armée française.

Jacques de Guillebon est un ancien industriel reconverti qui dirigeait un complexe minier dans le Nord de la France. En tant que ministre de la défense, il va montrer son efficacité en augmentant les rendements des différentes usines même si la délicatesse n’est pas son fort.

Eugene Dunoyer de Segonzac, ministre de l’intérieur philanthrope et profondément aimable. Cherchant toujours à satisfaire le plus grand nombre, c’est un homme très populaire quoiqu’un peu laxiste.

Paul Repiton-Preneuf, chef des renseignements. Très efficace, il fonde ses services sur la reconnaissance aérienne et l’étude des lignes logistiques pour appuyer les bombardements et trouver les concentrations de troupes ennemies.

Laissant volontiers plus de liberté et moins de censure, le gouvernement se veut d’union nationale et apolitique. Cependant, il prend encrage sur un modèle de « Patrie en danger » et récupère les pleins pouvoirs tout en muselant la faible opposition. Il veut aussi asseoir son pouvoir par de grandes victoires au front qui doivent lui permettre de gagner une certaine légitimité qu’il ‘a pas encore.

Juillet 38

La France, mise à mal par la défaite de Wilhelmshaven-Münster, demande à ses alliés d’occuper les forces de l’axe le temps de récupérer. Pour la première fois, les Anglais s’engagent directement sur le continent ; après avoir occupé la Sardaigne et la Sicile, ils lancent la suite de l’opération Husky à savoir un débarquement amphibie à Anzio qui ne permet malheureusement pas de progresser. Enfin, ils lancent l’opération Crusader : l’invasion du Péloponnèse grecque. Cependant, à la mi-juillet, ils souffrent d’une contre-offensive italienne en Lybie qui permet aux Italiens d’assiéger Tobrouk.




Les Rouges eux, atteignent le Bug avec la prise de Brest-Litovsk et commencent à progresser en Allemagne avec la chute de Königsberg, ville au combien symbolique pour les Nazis.


Avec tout cela, les Français ne peuvent rester inactifs. Ils lancent eux aussi leur propre offensive pour permettre au moral des soldats de remonter, tel les offensives de 1917. Mais avant cela, Henri Navarre est nommé au GQG français. Il va donner une impulsion nouvelle aux opérations françaises. Pour commencer, il ordonne la reconquête de la Corse avec l’appui des cuirassés cette fois-ci, ce qui sera fait le 4 juillet.








Cette victoire donne le signal de la priorité française pour cette année : le front italien. L’arrivée du 11e corps du général Aymé, sauveur de la Corse, va permettre de créer une supériorité numérique propice à une nouvelle offensive à partir des bases de Milan et La Spezia. Le 16 juillet, l’opération François commence. Il s’agit d’une offensive générale en Italie visant à l’effondrement du front fasciste. Et les succès de ne se font pas attendre : Florence tombe le 17 et Bologne le 22. Fort de ce succès, les Français continuent en attaquant vigoureusement Rimini et Trento. La victoire est totale et ce, dès la fin de juillet. Le front italien cède de toutes parts et prend l’eau.

la carte de la france ressemble de plus en plus a l'empire français sous bonaparte j'adore !