1717 – 1737. L’Empire Ottoman et son allié Anglais repoussent les barbares
La paix, quelle merveille, quelle joie, quelle félicité... Nous ne nous en lassons pas. Et rien ne semble pouvoir rompre celle-ci : la France est notre allié officiel, l’Autriche a signé un traité de paix et la Russie est trop lâche pour oser nous attaquer. Tout va donc pour le mieux, et Ahmed III peut entreprendre une audacieuse réforme, qu’on appellera l’âge des tulipes : notre empire raffiné et cultivé incorpore ce que l’occident chrétien, et tout particulièrement l’Angleterre, a de mieux 8) . La sagesse anglaise nous permet d’améliorer encore notre administration, et donc nos taxes et nos revenus.
Ce bénéficie inespéré pour nos maigres finances nous permet d’améliorer les forteresses de nos frontières, auxiliaires indispensables pour la défense de l’empire : une armée modeste mais courageuse veille aussi et sa vigilance est sans faille

. C’est d’elle que nous parvient les premiers signes avant coureurs d’une catastrophe, et des signes célestes viennent le confirmer : il faut se préparer, le Mal prépare un nouvel assaut contre les forces du Bien

. Rien pourtant ne pouvait nous laisser prévoir ce qui allait arriver...
L’acte le plus ignoble dont homme s’est en effet jamais rendu coupable depuis la Création. Nous connaissions les penchants criminels de certains fous couronnés, des barbares, des bêtes, mais nous les pensions toujours humains... Nous nous trompions. En 1735, en effet, alors que nous vivions dans la sérénité la plus totale, une attaque surprise sans préavis aucun et sans la moindre raison non plus de TROIS pays majeurs, France, Autriche et Russie, osait nous attaquer... Et pourquoi ? Nul ne le saura jamais. Le traître se complait dans la trahison, l’ignoble dans la perversité, voilà la seule explication possible.
L’Empereur avait signé, devant les hommes et devant Dieu, un traité de paix avec nous, il avait juré sur la Bible de le respecter... et il nous attaque. Le parjure.
Le roquet moscovite, naturellement, en est aussi : le lâche ne rate jamais une occasion d’attaquer quand le rapport de force est très largement en sa faveur, oubliant que nous aurions pu, si nous étions comme lui, le faire taire à jamais depuis longtemps. Le lâche.
Et le plus ignoble de tous, le Roi de France, notre allié depuis 250 ans, qui quelques années avant osait encore nous demander notre aide, nos conseils, notre sagesse. Le traître.
Heureusement, nos Janissaires sont prêts, comme ils le sont depuis des décennies, et nous avons blindé les Balkans en prévision justement de ce choc. Et Allah est avec nous : les mécréants, par leurs actes ignobles, ont déclenché sur eux la colère divine. Ils en payeront le prix et il sera élevé.
Le lâche porte le premier coup : 200.000 soldats déferlent en Crimée, croyant trouver des proies faciles et des femmes à violer car tels sont leurs coutumes. Mais, pour cela, ils ont bien mal choisi leur adversaire : quelques-uns uns parviennent à retraverser les frontières, généralement blessés ou mutilés, mais ils forment la minorité. L’ignoble tente alors alors de multiplier les assauts, espérant nous déborder mais, partout, nous faisons front avec succès, tout juste subissons-nous une légère défaite à cause du moral défaillant de nos alliés Ouzbeks : les Russes sont exterminés sans pitié, comme des bêtes sauvages, ce qu’ils sont indéniablement

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Le Dnieper et la Volga sont rouges de sang, nul ne les pleurera. Le Tsar nous menace de guerre depuis des décennies : il a voulu ce conflit, il l’a eu. Maintenant, son pays souffre de sa folie. Le misérable, en tout cas, n’a rapidement représenté plus qu’une menace totalement dérisoire : le roquet moscovite n’est rien d’autre qu’un ivrogne stupide et borné, qui ne mérite que notre mépris le plus hautain.
Le parjure frappera le deuxième coup : ses hordes bien entraînées et, surtout, bien commandées, déferlent dans les Balkans... Mais nous sommes prêts et Dieu a décidé de nous aider à punir l’immonde : Il nous bénit et grâce à lui nos armées remportent succès sur succès. Au Pecs, au Magyar et au Krain, partout les Autrichiens sont vaincus et décimés. Aucune défaite pour nous, ce mot n’existe même pas dans notre langue si raffinée

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Le traître entre alors en scène : il débarque lâchement sur nos îles, où nous ne pouvons rien faire... Notre flotte est complètement dépassée et doit rester à l’abris de nos ports retranchés. Chypres, Rhodes, Corfou, la Crête, l’Ionia, rien n’échappe aux Français sans honneur. Mais l’échec total de Vienne va obliger le traître à s’avancer à son tour dans les Balkans : 200.000 soldats déferlent, une armée moderne, des chefs excellents

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En face, nos Janissaires déjà bien éprouvés par le premier assaut du parjure, mais qui ont conscience de lutter conformément à la volonté divine : le monde civilisé compte sur nous, nous sommes son dernier rempart contre les barbares infidèles et sans honneur. Les Français sont arrêtés et exterminés. Malheureusement, en méditerranée, nous sommes impuissants et nos provinces tombent les unes après les autres. Oh, certes, chaque fois que le traître trouve le courage de débarquer sur le continent (Grèce, Liban...), nos Janissaires fondent sur ces troupes et les anéantissent impitoyablement, mais dans les îles nous ne pouvons rien. Il nous faut de l’aide pour repousser le grand péril qui menace notre stabilité intérieure.
En Europe, un seul souverain est aussi noble et civilisé que nous : le Roi d’Angleterre. Lui qui lutte courageusement contre l’ignoble et traître français, qui ne cherche que la guerre, la mort et la désolation. Loué soit le King ! Sa Majesté confirme sa réputation d’homme juste et de rempart contre la barbarie en intervenant à nos côtés... Le Sultan n’oubliera pas ce geste et Londres a gagné notre amitié

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Les misérables comploteurs, les infâmes, conscients que leur défaite approche aussi rapidement que la foudre divine vengeresse unissent alors leurs forces : le traître et le parjure déferlent à nouveau, ensembles, dans les Balkans. Plus de 300.000 criminels avides de sang et de tortures. Tous connaîtront la même fin tragique, malgré l’excellence de leurs généraux, bien supérieurs aux nôtres : on ne plaisante pas avec le Sultan et on raconte que son grand vizir, Al Danton lui même, menait personnellement les Janissaires au combat

. Allah est grand !
Humilié et battu, le parjure signe la paix, mais le traître, lui, s’obstine avec le lâche, mais il évite craintivement tout combat avec l’Angleterre, qui l’a si souvent battu. Des émissaires ottomans partent alors pour Londres et apprennent à son souverain que la flotte française sévit en méditerranée. Notre loyal allié répond à notre appel et la Royal Navy part aussitôt pour infliger une nouvelle correction aux impies, chose qu’elle adore faire. La bataille a lieu en mer égée et plus de 200 navires français sont coulés

! La menace terrible qui pesait sur notre tête innocente disparaît en même temps que les coques putrides de Paris la puante : loué soit la Navy, loué soit l’Angleterre ! God save the king !
Humilié et battu, le traître signe enfin la paix. Il ne reste plus que le lâche et ses jours sont désormais comptés. L’impuissant de la coalition va payer pour les autres et, bientôt, Moscou ne sera plus que cendres et ruines

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Messages diplomatiques à suivre (chouette aar, je suis content de moi

)