Diplomatie et AARS de la GPO de la rentrée 2005

univerzz
Foudre de Guerre
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[align=center]Image[/align]
[align=center]Friedrich III de Habsbourg (1415-1493)
Duc de Styrie, Duc de Carinthie, Archiduc d'Autriche (sous le nom de Friedrich V)
Roi des Romains (en 1440 sous le nom de Friedrich IV (the Fair)), puis Empereur Germanique (1452)
[/align]


NON, Friedrich n’était pas de notre Eurasie ! Venu du fin fond de la nuit et aussi loin que l’infini qu’embrassait le regard du Très-Haut, ce juste oeuvra pour apporter paix et raison partout où il se rendit.

Et pourtant, la tâche ne fût pas aisée : béni par le Tout-puissant, l’Archiduc soulevait l’hystérie dans tous ses déplacements. Craint et jalousé par les hommes à la solde du malin, idolâtré par les femmes, qui se jetaient en files ininterrompues sous les sabots de son cheval pour lui offrir leurs corps, tous reconnaissaient l’épée de justice qu’il portait au côté.


La Bavière fût la première à céder au charme de Friedrich : concédant, à la suite de l’annexion de Mantoue par Raguse, que la guerre contre la coalition vénitienne avait bien été l’erreur décrite par l’Archiduc, elle lui remit son allégeance et sa politique étrangère avant d’accepter son incorporation au domaine Habsbourg.

Peu après, inquiétée par le fanatique attrait pour la guerre du Doge et soucieuse à l’idée que l’ottoman revienne de la fange où l’avait rejeté notre frère hongrois, la Croatie mandait la protection autrichienne, rejoignait notre alliance et reconnaissait Friedrich pour suzerain.
Bien lui en prit, puisque quelques années plus tard, des émissaires croates arrivèrent à la résidence impériale de Graz pour annoncer que la guerre, à l’instigation du fourbe Lord D., leur avait été déclaré par les Hospitaliers et leur puissante alliance méditerranéenne.


C’en était trop :) ! Bien que diminué par une crise de folie contractée à la suite d’une des nombreuses fêtes du palais, Friedrich envoya ses troupes guerroyer contre la coalition maudite ( hopitaliers,Venise,Chypre,Raguse,Bosnie ) .

Et c’est alors que l’épidémie de bellicisme provoqué par le roi Valois à la cervelle de volaille commençât à s’étendre : toujours incapable de contrôler ses vassaux, la France suivit la Savoie dans la lâche offensive qu’elle commit à notre encontre.
S’armant à nouveau de patience pour tenter communiquer avec le gallinacé, l’Archiduc réussit la performance de faire comprendre en un peu plus d’un mois au coq qu'il était chef de son alliance et par conséquent mandaté pour signer la paix au nom de son vassal. Hélas, le pathétique ne pût se résoudre à mettre au repos ses instincts de querelleur impérialiste et s’en prit à notre vassal suisse afin de le dépouiller d’une province au profit des savoyards.

Dans le même temps, Mantoue tomba rapidement, et Venise, assiégée par l’armée impériale, puis la Bosnie signèrent la paix avec l’Archiduc, mais malgré le siège cumulé des forces croates, autrichiennes et ottomanes :shock: , Raguse mit près de deux ans à se rendre à nos forces. Peu après, des traités furent signés : la province de Mantoue, en tant qu’ancien vassal, nous revenait et le machiavélique Lord D. apporta des coffres remplit d’or pour se faire pardonner de l’agression qu’il avait commise avec ses frères chypriotes.


Reconnaissants envers l’Archiduc et ses capacités à les défendre contre les hérétiques, les croates choisirent unanimement de rejoindre l’Empire peu après, alors même que nos alliés de Cologne avaient depuis longtemps accepté de devenir notre vassal ainsi que la noble Swabie, notre nouvel allié.
Les lois du conseil des sages nous permettaient donc désormais d’accueillir le Brabant parmi nos frères d’armes, eux qui demandaient notre protection contre le malin depuis notre héritage bourguignon.


Ainsi donc, malgré son âge vénérable, le toujours sémillant Friedrich attirait encore autant les nations voisines à moins que ce ne fût la curiosité inspirée par le chantier d’une manufacture d’un nouveau type lancé par le Juste.

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Londres 1493


Voila quelques decennies que l'angleterre connaît la paix des braves.
La vente de domaines royales permit la construction de 3 raffineries afin de vinifier le raisin que nous importons en quantité.
Une manufacture d'art favorise l'expression du peuple ce qui accroit notre stabilité.
Le pays entier est tourné vers l'avenir, l'education , l'innovation sont les priorités de notre couronne.
Le cercle virtueux semble enclencher puisque nos savants decouvrent moult inventions, le peuple anglais serait -il l'élu de dieu au vue de la manufacture d'arme tombé du ciel?
Notre bon roy d'angleterre d'angleterre veille sur la sécurité du royaume, n'hesitant pas à porter notre flotte de combat à 160 navires dont 40 vaisseaux de ligne pouvant affronter les hautes mers.
Nos cartographes nous indiquent que de vastes contrés loitaines recellent bien des richesses convoités par les peuples ibériques.
Nous remercions les roys espagnols d'avoir accepté que marche soit racheté au profit du pape.
L'angleterre et la france auront participé à 50 pct respectivement pour le domaine papale, sanctuaire inviolable de la chretienneté !

Vive l'angleterre !
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[align=center]Image
France, Charles VIII, récit des ans 1486 à 1493[/align]

Ces années furent enfin celles de la paix.
Nous héritâmes de la Bourgogne. D'un partie de la Bourgogne. La situation très compliqué de ce maudit duché que personne ici ne pleurera ne fit revenir dans le domaine royal que la Bourgogne elle-même. La Hollande et l'Alsace devinrent Autrichienne. Plus étrange, la Franche-compté, ou plutôt ses élites corrompues, firent secession et s'offrirent à l'Autriche. Bien sûr cela ne nous plu guère, mais nous étions prêt à respecter les lois de la Féodalité. Une étrange dipomatie se produisit ensuite. De l'or parvint au Louvre, tandis que les émissaires de l'Archiduc estimmaient que nous devions nous en tenir à l'Argent. Nous demandâmes des explications que l'Archiduc ne daignat pas nous offrir. On ne place pas le Roi de France ainsi devant le fait accompli, surtout sans respecter un minimum de courtoisie.
Une guerre rapide contre l'Auvergne, qui persista encore une fois à attaquer notre vassal la Bretagne, se solda par la perte pour le Duc d'Auvergne du Maine, de l'Armor et de la Bretagne. Le Duc était définitivement confiné dans ses montagnes.
Nous avons enfin porté assistance diplomatique à la Savoie dans sa guerre contre l'Autriche, puis militaire contre la Suisse. Nous ne laissons jamais nos alliés sur le bord de la route.
Le royaume est quasiment réunifié. Il s'agit de profiter de la paix. Les années de guerre ont crée une forte hausse des prix que nous nous eforçons de contenir. Nous avons économisé pièce par pièce pour bâtir une manufacture en Champagne et tirer le meilleur profit de ses merveilleux vins. Nous nous sommes éfforcé de perfectionner les réseaux financiers du royaume pour mieux lutter contre la dure, mais exaltante, concurrence portuguaise dans toutes les foires, et avons signé des accords de commerce avec nos vassaux, car leur force est la nôtre. Nous avons renforcé la Marine, l'Armée, et son équipement. De nouveaux chefs ont emergé: La Palice, Foix, Bidoux pour la Marine naissante.

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Gaston de Foix[/align]

Nos voeux sont de permettre à la population de croître et à la paysannerie d'être prospère. Nous préparons de nouvelles ordonnances pour offrir plus de liberté à ces malheureux, à ce beau peuple qui nous a tant soutenu.
Nous sommes l'ami de tous les souverains honorables et désirons une concurrence juste et pacifique. Nous rappelons que nous n'occupons, hormis les Flandres nécessaires au rétablissement de notre contrée, aucune province hors des provinces historiques de notre royaume. Nous avons laissé libres les peuples de Hollande et avons par deux fois permis au Duché de Bretagne de continuer à exister. Nous n'entretenons en Revanche guère d'illusions sur l'amélioration de nos relations avec l'Autriche.

Nous ne sommes pas prêt à endurer les insultes de l'Archiduc, qui nous affuble à sa cour de qualificatifs outrageants tout en se complaisant de débauche. Nous nous inquiétons de le voir s'étendre en dehors des ses provinces historiques à cette vitesse: ses terres ont triplé de surface en une soixantaine d'années. A ce rythme, combiens de nations chrétiennes auront disparu dans quelques générations ? Nous n'acceptons pas en particulier de voir les terres de Piemont et de Mantoue sous sa coupe alors que les Italiens n'en veulent pas, traînent les pieds à chacun de ses ordres, et n'ont rien de commun avec Vienne. Qu'il crée des apanages, mais qu'il laissent les seigneurs ancestraux de ces pays à leur légitîmes places !
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Message par univerzz »

[align=center]Chanson de La Palisse
Paroles de Bernard de la Monnoye

Messieurs, vous plaît-il d'ouïr l'air du fameux La Palisse,
Il pourra vous réjouir pourvu qu'il vous divertisse.
La Palisse eut peu de biens pour soutenir sa naissance,
Mais il ne manqua de rien tant qu'il fut dans l'abondance.


Il voyageait volontiers, courant par tout le royaume,
Quand il était à Poitiers, il n'était pas à Vendôme !
Il se plaisait en bateau et, soit en paix soit en guerre,
Il allait toujours par eau quand il n'allait pas par terre.


Il buvait tous les matins du vin tiré de la tonne,
Pour manger chez les voisins il s'y rendait en personne.
Il voulait aux bons repas des mets exquis et forts tendres
Et faisait son mardi gras toujours la veille des cendres.


Il brillait comme un soleil, sa chevelure était blonde,
Il n'eût pas eu son pareil, s'il eût été seul au monde.
Il eut des talents divers, même on assure une chose :
Quand il écrivait en vers, il n'écrivait pas en prose.


Il fut, à la vérité, un danseur assez vulgaire,
Mais il n'eût pas mal chanté s'il avait voulu se taire.
On raconte que jamais il ne pouvait se résoudre
À charger ses pistolets quand il n'avait pas de poudre.


Monsieur d'la Palisse est mort, il est mort devant Pavie,
Un quart d'heure avant sa mort, il était encore en vie.
Il fut par un triste sort blessé d'une main cruelle,
On croit, puisqu'il en est mort, que la plaie était mortelle.


Regretté de ses soldats, il mourut digne d'envie,
Et le jour de son trépas fut le dernier de sa vie.
Il mourut le vendredi, le dernier jour de son âge,
S'il fut mort le samedi, il eût vécu davantage.


Image

Jacques II de Chabannes dit Jacques de la Palice, seigneur de la Palice, de Pacy, de Chauverothe, de Bort-le-Comte et de Héron, est né en 1470 et mort en ... 1506 :twisted: .[/align]


[align=center]Image[/align]
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Message par univerzz »

[align=center]La très longue guerre[/align]


Première partie :


Lettre de Von Frundsberg, chef des lansquenets à Maximilien Ier de Habsbourg, Empereur Germanique, Archiduc d’Autriche, Duc de Carinthie, Duc de Carniole et Duc de Styrie, Comte de Habsbourg, Comte de Ferrette et Comte de Tyrol, Landgrave de Haute Alsace.

« Mon général,

Que votre impérieuse et impériale présence manque à vos hommes !

Tous ont encore en mémoire votre silhouette, toujours nonchalamment assise sur son trône près de sa tente de campagne, délivrant quelques ordres courts et précis aux innombrables émissaires qui volaient tel le vent pour porter votre parole.

Comme, seul, votre auguste personne pouvait amener calme et foi en la victoire quant nos hommes, affolés par des nouvelles des troupes du fol Roy qui assiégeaient l’Alsace et attaquaient nos alliés, demandaient, à l’instar des grands souverains d’Europe, à ce que vous recrutiez en masse parmi la jeunesse de notre beau pays !

Comment vous nous avez mené vers la glorieuse victoire de Pavie, restant d’abord stoïque face à l’agresseur, puis ordonnant de promptement charger l’ennemi et de le bouter hors de Milan, puis de continuer en prenant le Piémont et en mettant le siège devant les murailles savoyardes.

Vos derniers ordres furent : « allez donc donner à ce Bayard des raisons d’avoir peur. »
Ce fût fait, monseigneur, désormais chassé hors de Wurtemberg, l’on peut reprocher au chevalier français d’avoir fui par peur de votre humble serviteur.

A l’heure ou je vous écris ces lignes, 4 mois après que vous m’ayez laissé la conduite des opérations et alors que les affaires du royaume vous appelle chez nos voisins de l’Est, le bilan de ces 3 années de guerre est de 5000 morts autrichiens pour 40000 morts français. Le maréchal français La Palisse est mort, Bayard fuit se réfugier outre-rhin, nous contrôlons le piémont, Schwyz et avons mis en déroute les troupes qui assiégeait nos alliées swabes. Eux-mêmes sont prêts de faire tomber Zeeland. Seule ombre au tableau, nos alliés, de Brabant et de Cologne, furent forcés de signer la paix avec le fol.

Pourtant, si l’ennemi a vidé son trésor pour compenser ses pertes, il n’en reste pas moins que son armée est en avance technologiquement sur la notre … et ses renforts seront bientôt là.

A l’instant, mes éclaireurs m’annoncent que 9000 français stationnent de l’autre côté du fleuve, demain, dès l’aube, je franchirai avec la K.K armée celui-ci pour chasser l’ennemi en votre nom de nos terres. Pour une fois, à moins d’un ordre contraire de votre part, Ferdinand ne m’accompagnera pas et restera en arrière avec l’armée impériale.

Votre fidèle et dévoué, Georges Von Frundsberg.
»
Modifié en dernier par univerzz le lun. oct. 31, 2005 6:06 am, modifié 1 fois.
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Message par univerzz »

Le tournant de la guerre:

Lâcheté: si cette infamie peut être le fardeau de tous ceux qui s’éloignent de la voie tracée par le Très-Haut, que nul n’ignore que cette honte fût inventée en France.
Alors qu’il terrassait l’armée d’occupation en Alsace, Von Frundsberg, qui sera malgré tout fait chevalier de la toison d’or à titre posthume, mourut d’une balle tirée par un mousquet resté en arrière et en embuscade à l’abri des murailles de la ville de Strasbourg.

Affligés par ce coup du sort, ses hommes n’avaient plus le cœur à ouvrir les têtes ennemies. Ils décidèrent donc de repasser le Rhin, afin d’apporter la funeste nouvelle : « Georges Von Frundsberg, le champion de tout un peuple est mort ».


Deuxième Partie:

[align=center]Image[/align]
[align=center]Armoiries de l'Empereur Maximilien I.[/align]

Dès lors, le fer de lance impérial, la puissante K.u.K armée, était privé de commandement. Si la tactique en double rideau défensif mise au point par l’Empereur avait pu, malgré l’énorme différence technologique, mettre en échec les armées ennemies jusqu’alors, elle devenait désormais inopérante. A quoi bon envoyer à une mort certaine de fiers autrichiens qui pleuraient encore leur général ? Les hommes de Von Frundsberg rejoignirent donc l’armée impériale et se mirent sous les ordres de Ferdinand.

Etrangement, la mort du héros coïncidait avec un brusque changement de stratégie du fol, ce qui incita certains scientifiques a théoriser sur le fait qu’il existait une latence d’une semaine dans la transmission d’information chez le gallinacé : désormais, une armée française avait levé le siège de Zeeland et s’attaquait à nos possessions hollandaises tandis qu’à nouveau, la coalition à la solde du malin, s’attaquait à notre vassal suisse pour l’obliger à céder l’accès militaire qu’il avait toujours refusé.

Dans le même temps, l’armée impériale ne bougeait pas : se refusant à puiser dans les fonds de l’état, ou même à lever de nouvelles taxes comme le faisait son adversaire, l’Archiduc attendait le choc, sachant que seule la mort de Bayard pouvait faire sortir le froutz de la folie meurtrière dans laquelle il s’était enfermé, la province du Piémont fût donc reprise sans intervention autrichienne.

Mais, quand, enfin rassuré par des considérables renforts levés à grand frais, Bayard trouva le courage de traverser le Rhin, il fût bien accueilli : exalté par la perspective de défendre leur pays, une grande partie de la jeunesse autrichienne chargea avec enthousiasme.

Hélas, milles fois hélas, que pouvaient ces inexpérimentés et courageux cœurs face à la perversité de la soldatesque du démon ? Bien des batailles furent livrées et peu d’entre elles, malgré de combats acharnés, eurent une issue heureuse pour les défenseurs du Tout Puissant.
Pire, à chaque fois que le sort des armes nous était favorable, le lâche chevalier français prenait, comme à l’accoutumée, ses jambes à son cou pour traverser en hâte les contrées autrichiennes et le Rhin, laissant une deuxième armée de soudards mener les sièges de nos villes. Le roi poulet et son armée de voleurs (de poule) n’avaient ils donc nul honneur ?

Et c’est ainsi, qu’après un dernier combat d’une rare violence dans la province de Salzburg, que Maximilien I « dernier des chevaliers », le cœur lourd à la vue de son peuple et après 10 années de guerre, se résigna à accepter la paix : une partie de la cassette personnelle de l’Archiduc, Franche-Comté aux Savoyards et vassalisation du Milanais contre la restitution de Baden en cas d’annexion du Bourbonnais par la France; désormais Bayard et son armée de manants et autres mercenaires pouvaient s’en retourner en France afin d’y mater les révoltes et recouvrer le contrôle des villes qui menaçaient de déclarer leur indépendance devant les folles levées d’impôt du roi français.


L’Autriche pansa rapidement ses plaies : sous le sage gouvernement de Maximilien, la réforme impériale fût instaurée et nos relations avec la dynastie Jagellon encore consolidée, tandis que l’Espagne prêtait allégeance.

[align=center]Image[/align]
[align=center]Maximilien Ier de Habsbourg, Empereur Germanique, Archiduc d’Autriche, Duc de Carinthie, Duc de Carniole et Duc de Styrie, Comte de Habsbourg, Comte de Ferrette et Comte de Tyrol, Landgrave de Haute Alsace.[/align]

Pourtant, déjà, utilisant ce que certaines brebis égarées appelaient la « réforme », le malin refaisait surface, obligeant Maximilien a consacré les derniers années de son règne a dépêcher quelques saints hommes pour tenter de ramener la foi parmi les Wurtembergeois qui venaient de céder à la tentation de la contestation.

« Le dernier des chevaliers » mourût en 1519, rassuré à la vue des talents reçus par son petit-fils, Karl V, et sûr que ce dernier saurait continuer son œuvre d’union avec les plus grande famille d’Europe.
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Message par ric novice »

Paix et Prosperité au Royaume D'Angleterre


Nous sommes en l'an de grâce 1541, et l'Angleterre jouit d'une paix durable depuis plusieurs decennies, à croire que Dieu favorise notre destin.
La nouvelle angleterre se dessine en amerique du nord, dans la vitalité qui caracterise notre grand peuple.
Cependant la question religieuse est au coeur de la vie politique et spirituel du royaume puisque les idées de luther ont progressé de forte manière, posant la question d'un changement de foi !
Pour l'instant la frange protestante s'est imposé au coeur de la famille royale et de la noblesse au detriment du traditionnel parti catholique mais une troisième force venu de france commence à percer au dela du channel.
En effet un disciple de Calvin le theologien reformiste francais, le pasteur ric semble s'être inflitré au plus haut du pouvoir :)
Partisant d'une vigoureuse royal navy, l'angleterre s'elance dans le nouveau monde à l'exemple des nations iberiques pour porter haut les valeurs de la civilisation europeenne!

Honni soy qui mal y pense

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Les grands hommes sont des météores destinés à brûler la terre
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Message par Scarabee »

[align=center]Déclaration de Gustav Vasa de Suède en l'an 1541[/align]

[align=justify] Lors de la derniere décennie, la Suede privilégiée la paix. C'est ainsi que le dogme protestant a pris place dans tous les foyers du royaume, avec la benediction du roi.
Sur ce point religieux, la Suede souhaite rattacher les protestants scandinaves, soit par la négociation, soit par la force si le belliqueux roi du Danemark continue à s'enteter. Nous déclarons aussi que les terres protestanes d'Europe du Nord ne doivent pas subir de dictat religieux, notament de la part de la nouvelle et grande Autriche. La liberté religieuse est indispensable à l'harmonie des peuples.

Dans cette meme periode, le courageux Stenbock est parti pour le nouveau monde, afin de reconnaitre des terres cultivables pour notre nation. Malgré le froid rappelant celui de nos forets, il pense que quelques colonies pourraient s'y implanter mais le roi reste prudent, ne voulant pas sacrifier son peuple inutilement.

En ce qui conserne le Tsar Ivan IV, nous sommes satifait d'avoir trouvé un accord à propos du peuple orthodoxe de Narva. Nous esperons rester en tres bon terme avec notre voisin du Nord. Nous pensons que dans l'avenir notre alliance militaire deviendra inutile puisque nos interets vont diverger.

Pour finir, la Suede reste ouverte aux courants religieux nouveaux, et sera tres interessé de cotoyer des partisans de la Réforme, pour discuter en homme civilisés.[/align]
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Message par Beren »

Déclaration de l'Empire de Russie



[align=right]Au Trois de Février de l'An Quinze-Cent Vingt,[/align]





Par la Présente,



Veuillez considérer que le Duché de Moscovie devient à ce jour l'Empire de Russie, ayant pour Capitale Moscou.

Veuillez considérer les Valeurs qui sont au coeur des Traditions Russes, parmi lesquelles la Liberté, l'Equité et la Justice.

Veuillez considérer tout particulièrement le respect qu'accorde l'Empire de Russie à la notion de Nation, à la sienne comme à celle des autres Etats,

Veuillez considérer que de fait, l'Empire de Russie n'aura prétention aucune envers des territoires dont le Peuple ne saurait être profondément, historiquement et culturellement lié au sien,

Veuillez considérer que l'Empire de Russie ne se réclame d'aucune propriété ou supériorité au sujet d'une zone maritime quelconque.

Veuillez considérer que l'Empire de Russie n'a aucune prétention Outre-Mer,

Veuillez considérer qu'en toutes circonstances, l'Empire de Russie privilégera la Diplomatie à la Guerre et que ses efforts pour limiter cette dernière ne sauront être perçus comme feints,

Veuillez considérer que de fait, les Diplomates et Ambassadeurs de l'Empire de Russie seront ouverts à toute négociation. Les voix de tous leur seront entendues,

Veuillez considérer que l'Empire de Russie voit en le commerce une vocation toute particulière,



Par Déclaration,

Ivan IV, Tsar de Russie
Modifié en dernier par Beren le mer. nov. 16, 2005 10:39 am, modifié 3 fois.
Beren Erchamion
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Message par Beren »

Déclaration de l'Empire de Russie



[align=right]Au Premier de l'An Quinze-Cent Quarante-et-Un,[/align]





Au Roi de Suède,


Veuillez tout d'abord bien comprendre l'amitié qui lie nos deux Nations comme un fait indiscutable.

Mais il est vrai que nos intérêts communs vont bientôt diverger. Il nous semble donc plus sage d'envisager de cesser notre accord militaire dans un avenir proche. Nous pensons que notre alliance pourrait rompre d'ici quelques mois. Faîtes-nous parvenir votre avis.



Par Déclaration,

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Message par univerzz »

[align=center]Image[/align]
[align=center] Karl V[/align]

Karl V sût, dès son arrivée au pouvoir, concentrer toute son énergie pour redonner sa grandeur à l’Empire. Si comme tous ceux de sa lignée, il était un brillant diplomate au prestige rehaussé par la multitude de titres qu’il cumulait, il possédait aussi de grandes connaissances en économie et son éducation militaire l’avait pourvu d’un talent certain dans le maniement de ses troupes.

En 1522, lors d’une guerre éclaire, il réintégra Baden à l’Empire suite à l’annexion par la France de cette contrée germanique.

Laissant ses troupes souffler quelques peu, il repartit ensuite en guerre contre la belliqueuse Savoie, lui reprenant Franche-comté s’octroyant le Piémont : désormais l’Autriche avait accès direct à la mer méditerranée, à ses plages ensoleillées, à son ciel sans nuage à …; bref, la construction d’une terrible flot … hum … galère fût donc lancée prouvant à tous que l’Autriche pouvait avoir le pied marin.

A la suite de quoi, un période paix et prospérité s’engagea sous la gouverne de ce souverain éclairé, acalmie qui contrastait avec les troubles qui se levaient un peu partout en Bohème ou quelques protestants menaçaient de faire sécession. Las de tous ce sang et de parler de ces temps de paix que les moins de 20 ans ne pouvaient pas connaître, les bohémiens vinrent se placer sous la protection impériale à la mort de leur roi et en 1526, la Bohème et l’Autriche ne faisait désormais plus qu’une.

Immédiatement l’administration impériale fût organisée dans les nouvelles contrées, pendant que Karl continuait d’entretenir de bons rapports avec ces vassaux et à envoyer des dons à l’église.

Fin 1536, le Comte palatin commit une erreur dans l’exercice de sa charge : un peu trop fanatique depuis son enfance religieuse, il fit mettre aux oubliettes un de ces nouveaux protestants qui n’avait commis pour seul crime la tonte d’un mouton en hiver un jour de pluie. Ami des bêtes, Karl décida malgré de retirer toutes ses prérogatives au Comte du Palatinat et ses fiefs furent annexés.

Pourtant, loin de calmer les protestants qui ne songer décidemment qu’à protester, cela provoqua la fureur de certains sympathisants Wunderbourgeois qui s’en prirent aux fortifications de la ville. Afin de calmer les esprits, l’Empereur organisa une rencontre avec leur « prophète » à Worns.

Mais si la situation intérieure revient rapidement au calme, que dire de l’extérieur ? Prenant notre juste annexion du Palatinat pour prétexte de tenter de reprendre l’Alsace, terre autrichienne depuis 60 ans, la France, et son armée trois fois supérieure en nombre à la notre, nous déclara la guerre !!

Pire, toujours prompt à semer la zizanie partout où il passait, le roi de France entraînait nos frères de Clèves et du Wuzburg dans leur folie meurtrière.

Immédiatement, Ferdinand vit dans cette guerre l’occasion de rentrer dans l’histoire : se portant avec la K.u.K armée en Wuzburg pendant qu’une armée commandée par Landeck, aidé de nos frères milanais, exterminait les quelques armées ennemis qui osaient pénétrer notre territoire. Impressionné par la démonstration de force de l’Empire, les diplomates de Wuzburg, se décidèrent rapidement à nous envoyer plusieurs propositions de paix : la souffrance de la population décrite dans une de ces missives fît écho avec la mansuétude de Karl V et la paix accordée.

Désormais, il était temps de s’occuper des armées de Guise qui assiégeaient nos places fortes situées de l’autre côté du fleuve. Une manœuvre de diversion fût tentée en Alsace, obligeant De Guise à revenir en hâte. Hélas, une mauvaise interprétation d’un de nos capitaines provoqua la retraite vers le nord. Il s’ensuivit une longue poursuite à travers les terres autrichiennes qui se conclut par une terrible bataille ou le chef français ne vit sa vie sauve que grâce à quelques cavaliers dont les montures volèrent comme le vent pour fuir la colère de l’Empire.

Hélas, dans le reste du conflit, la situation était mitigée : si l’armée impériale avait infligé des pertes énormes à l’ennemi et levé le siège du milanais, elle ne pût revenir à temps pour empêcher la prise de l’Alsace et du Platz.
Un instant, les fiers soldats autrichiens se laissèrent aller à un sentiment de lassitude devant ces combats qu’on leur imposait encore et toujours quand la nouvelle tomba : Clèves venait d’annexer notre allié de Cologne !! A nouveau, on s’en prenait à nos vassaux !! Dès lors, il s’éleva de chacun de nos hommes une telle fureur que rien ne pourrait plus les arrêter : quand on attaque l’Empire, il contre-attaque !

TOUS les soldats français furent rejetés hors de notre territoire et partirent se réfugier dans leur pays, avec pour intention d’y rester et de pleurer leurs nombreux morts.
Pour la première fois du conflit, les centres de recrutements autrichiens ouvrirent leurs portes pendant que chaque bande ennemie trouvée sur nos terres était annihilée.

Mieux, en 1540, la Hongrie, criant unanimement « Vive Karl V », rejoignait l’Empire en apportant ses expérimentés régiments, ceux là même qui avaient récemment pris Constantinople, à notre armée.

Désormais, l’armée impériale était supérieure en nombre à celle du roi de France, qui venait de perdre plus de 100 000 hommes dans les combats.

Peu après, des diplomates français arrivèrent au camp impérial pour proposer dans la bonne ville de Metz, en vue de la paix, un sommet entre les deux chefs d’armée.


[align=center] Le traité de Metz[/align]

En l’année 1541, Karl V et François I se rencontrèrent sur les terres de Lorraine, en la bonne ville de Metz, vassal de l’Empire.

Après moult négociations, dont certaines furent même à couteaux tirés, il s’ensuivit:

- la cessation immédiate des hostilités sous la forme d’une paix blanche.
- Un traité de non-agression courant jusqu’en 1580 entre les deux puissances.
- L’Autriche s’engageait à ne pas annexer ces vassaux lorrains et Franc-comtois à condition que la France ne s’y attaque point.
- L’Autriche renonçait à toutes annexions sur les provinces de Bern et de Savoie si que la France cessait toutes interventions de quelques manières en germanie.
- Les provinces de Platz et d’Alsace, à l’origine de cette guerre ; étaient et restaient autrichiennes.

Des exemplaires de ce texte sont conservés à Vienne et Paris et certaines rumeurs mentionnant l’existence de quelques clauses secrètes courent toujours.


[align=center]"L’Autriche par-dessus tout"[/align]

Réactions diplomatiques :

A Gustav Vasa : L’Empire n’a jamais brimé les confessions différentes de celle de son Empereur. Certains chargés de justice, tel le Comte du Palatinat, furent même châtiés quand ils commirent certains impairs.
Pourtant, ce sont bien vos frères protestants, déçus par l’annonce du désistement de votre prophète Luther à Worns, qui commirent les pires exactions dans notre contrée.
Celui dont la sécurité était garantie par l’Empereur n’est même pas venu défendre sa cause devant nos théologiens ?

Encore une fois, dans sa grande bonté, l’Empire est disposé à faire preuve de clémence: que des nations protestantes nous remboursent à hauteur de 200 ducats les dégâts faits par les émeutiers et nous serons, à nouveau, tout prêt à laisser chacun choisir sa religion.

Mais ne prenez pas cette offre généreuse pour un signe de pusillanimité : provoquez nous encore une fois en parlant de dictat de l’Empire sur ses terres séculaires ou continuez à vous immiscez dans les affaires du SERG en violant toutes ces règles reconnus par tous et ce sera la guerre.

L’Empire s’est de nombreuses fois montré clément à votre égard, veillez bien à ne pas l’oubliez et à mieux former vos diplomates.
" The answer, my friend, is blowin' in the wind "
Marco Rale
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Message par Marco Rale »

Henri II Au Souverains d’Europe

Le roi de France a la joie d’annoncer à ses pairs que lui-même et l’Archiduc d’Autriche ont fait une intéressante découverte : ils se sont parlés ! Et ils se sont parlé sans détours, tout comme ils se sont combattus sans crainte, avec fougue et honneur. Entre gentilshommes qui choisissent l’action et pas seulement le verbe, ils ont appris à se respecter même si leurs différences de vision demeurent.
Le Roi de France vous annonce donc, en toute amitié, que la France en a assez d’assurer seule l’équilibre en Europe en recevant de temps à autre un encouragement moral, ce qui ne vide guère les coffres. Nous avons déjà mené 3 guerres et assuré l’indépendance d’une bonne partie des Pays-Bas et de celle de l’Italie du Nord. Nous avons perdu assez de fils.
Après la Croatie, la Bavière, ce sont la Bohème puis la Hongrie et d’autres encore qui ont rejoint la Couronne d’Autriche. C’est beaucoup, mais l’Archiduc considère que toutes les provinces germaniques doivent pouvoir être sous son influence.
Et bien soit ! Nous ne pouvons nous épuiser à lutter seuls contre l’histoire et les lois de l’héritage. Nous avons fait notre part et dorénavant, les souverains qui s’inquiéteront de l’extension des Habsbourg n’auront qu’à se mouiller à leur tour. Nous, nous vivrons en paix, et, malgré les querelles religieuses qui apparaissent ici ou là dans le royaume, allons cultiver notre jardin. Cartier est revenus avec de passionnantes découvertes, nos Etablissements au Canada prennent de l’ampleur et il est grand temps d’abandonner l’atmosphère empuantie des charniers pour l’air frais du grand large.
Le traité de Metz est signé et sera respecté.
Tout est dynamique
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Message par LeRenard »

Message Espagnol

Nous félicitons les souverains de France et d'Autriche pour leur traité et nous nous réjouissons de voir ces 2 pays prospérer.

Nous nous réjouissons de recevoir l'émissaire de France comme nous avons reçu l'émissaire d'Autriche pour discuter Colonisation. Nous avons quelques accords et terres a vous proposer.

Nous réjouissons toujours de voir la bonne santé de notre ami Russe, mais nous sommes quelques peu inquiet de l'activité incessante des chantiers navaux Anglais. Nous espérons recevoir un émissaire Anglais pour que nous mettions d'accord sur nos zone d'influence coloniale. Le nouveau monde est assez vaste pour nos différetes nations.
Le vrai moyen d'être trompé, c'est de se croire plus fin que les autres. [François de La Rochefoucauld]

Les moyens qui rendent un homme propre à faire fortune sont les mêmes qui l'empêchent d'en jouir. [Rivarol]
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Message par ric novice »

Declaration du Pasteur Ric



La couronne anglaise ne reconnait pas le traité de tordesillas, notre peuple, ses marins et aventuriers, se renderont en tout point du monde connu à notre convenence.
Nous rejettons les demandes espagnoles de reconnaissance de zones d'influence et nous nous installerons là ou bon nous semble...
Nous avertissons les pays qui fricotent avec les iberiques en vue de vague promesse de partage du monde que nous tenons ces accords pour non avenu
Le vent de la reforme souffle au dela du channel, un monde nouveau est en train de naître, il est temps que les pays decadents laissent la place au peuple elu de DIeu

Vive la reforme ! Vive l'angleterre !
Les grands hommes sont des météores destinés à brûler la terre
NB
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