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Karl V[/align]
Karl V sût, dès son arrivée au pouvoir, concentrer toute son énergie pour redonner sa grandeur à l’Empire. Si comme tous ceux de sa lignée, il était un brillant diplomate au prestige rehaussé par la multitude de titres qu’il cumulait, il possédait aussi de grandes connaissances en économie et son éducation militaire l’avait pourvu d’un talent certain dans le maniement de ses troupes.
En 1522, lors d’une guerre éclaire, il réintégra Baden à l’Empire suite à l’annexion par la France de cette contrée germanique.
Laissant ses troupes souffler quelques peu, il repartit ensuite en guerre contre la belliqueuse Savoie, lui reprenant Franche-comté s’octroyant le Piémont : désormais l’Autriche avait accès direct à la mer méditerranée, à ses plages ensoleillées, à son ciel sans nuage à …; bref, la construction d’une terrible flot … hum … galère fût donc lancée prouvant à tous que l’Autriche pouvait avoir le pied marin.
A la suite de quoi, un période paix et prospérité s’engagea sous la gouverne de ce souverain éclairé, acalmie qui contrastait avec les troubles qui se levaient un peu partout en Bohème ou quelques protestants menaçaient de faire sécession. Las de tous ce sang et de parler de ces temps de paix que les moins de 20 ans ne pouvaient pas connaître, les bohémiens vinrent se placer sous la protection impériale à la mort de leur roi et en 1526, la Bohème et l’Autriche ne faisait désormais plus qu’une.
Immédiatement l’administration impériale fût organisée dans les nouvelles contrées, pendant que Karl continuait d’entretenir de bons rapports avec ces vassaux et à envoyer des dons à l’église.
Fin 1536, le Comte palatin commit une erreur dans l’exercice de sa charge : un peu trop fanatique depuis son enfance religieuse, il fit mettre aux oubliettes un de ces nouveaux protestants qui n’avait commis pour seul crime la tonte d’un mouton en hiver un jour de pluie. Ami des bêtes, Karl décida malgré de retirer toutes ses prérogatives au Comte du Palatinat et ses fiefs furent annexés.
Pourtant, loin de calmer les protestants qui ne songer décidemment qu’à protester, cela provoqua la fureur de certains sympathisants Wunderbourgeois qui s’en prirent aux fortifications de la ville. Afin de calmer les esprits, l’Empereur organisa une rencontre avec leur « prophète » à Worns.
Mais si la situation intérieure revient rapidement au calme, que dire de l’extérieur ? Prenant notre juste annexion du Palatinat pour prétexte de tenter de reprendre l’Alsace, terre autrichienne depuis 60 ans, la France, et son armée trois fois supérieure en nombre à la notre, nous déclara la guerre !!
Pire, toujours prompt à semer la zizanie partout où il passait, le roi de France entraînait nos frères de Clèves et du Wuzburg dans leur folie meurtrière.
Immédiatement, Ferdinand vit dans cette guerre l’occasion de rentrer dans l’histoire : se portant avec la K.u.K armée en Wuzburg pendant qu’une armée commandée par Landeck, aidé de nos frères milanais, exterminait les quelques armées ennemis qui osaient pénétrer notre territoire. Impressionné par la démonstration de force de l’Empire, les diplomates de Wuzburg, se décidèrent rapidement à nous envoyer plusieurs propositions de paix : la souffrance de la population décrite dans une de ces missives fît écho avec la mansuétude de Karl V et la paix accordée.
Désormais, il était temps de s’occuper des armées de Guise qui assiégeaient nos places fortes situées de l’autre côté du fleuve. Une manœuvre de diversion fût tentée en Alsace, obligeant De Guise à revenir en hâte. Hélas, une mauvaise interprétation d’un de nos capitaines provoqua la retraite vers le nord. Il s’ensuivit une longue poursuite à travers les terres autrichiennes qui se conclut par une terrible bataille ou le chef français ne vit sa vie sauve que grâce à quelques cavaliers dont les montures volèrent comme le vent pour fuir la colère de l’Empire.
Hélas, dans le reste du conflit, la situation était mitigée : si l’armée impériale avait infligé des pertes énormes à l’ennemi et levé le siège du milanais, elle ne pût revenir à temps pour empêcher la prise de l’Alsace et du Platz.
Un instant, les fiers soldats autrichiens se laissèrent aller à un sentiment de lassitude devant ces combats qu’on leur imposait encore et toujours quand la nouvelle tomba : Clèves venait d’annexer notre allié de Cologne !! A nouveau, on s’en prenait à nos vassaux !! Dès lors, il s’éleva de chacun de nos hommes une telle fureur que rien ne pourrait plus les arrêter : quand on attaque l’Empire, il contre-attaque !
TOUS les soldats français furent rejetés hors de notre territoire et partirent se réfugier dans leur pays, avec pour intention d’y rester et de pleurer leurs nombreux morts.
Pour la première fois du conflit, les centres de recrutements autrichiens ouvrirent leurs portes pendant que chaque bande ennemie trouvée sur nos terres était annihilée.
Mieux, en 1540, la Hongrie, criant unanimement « Vive Karl V », rejoignait l’Empire en apportant ses expérimentés régiments, ceux là même qui avaient récemment pris Constantinople, à notre armée.
Désormais, l’armée impériale était supérieure en nombre à celle du roi de France, qui venait de perdre plus de 100 000 hommes dans les combats.
Peu après, des diplomates français arrivèrent au camp impérial pour proposer dans la bonne ville de Metz, en vue de la paix, un sommet entre les deux chefs d’armée.
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Le traité de Metz[/align]
En l’année 1541, Karl V et François I se rencontrèrent sur les terres de Lorraine, en la bonne ville de Metz, vassal de l’Empire.
Après moult négociations, dont certaines furent même à couteaux tirés, il s’ensuivit:
- la cessation immédiate des hostilités sous la forme d’une paix blanche.
- Un traité de non-agression courant jusqu’en 1580 entre les deux puissances.
- L’Autriche s’engageait à ne pas annexer ces vassaux lorrains et Franc-comtois à condition que la France ne s’y attaque point.
- L’Autriche renonçait à toutes annexions sur les provinces de Bern et de Savoie si que la France cessait toutes interventions de quelques manières en germanie.
- Les provinces de Platz et d’Alsace, à l’origine de cette guerre ; étaient et restaient autrichiennes.
Des exemplaires de ce texte sont conservés à Vienne et Paris et certaines rumeurs mentionnant l’existence de quelques clauses secrètes courent toujours.
[align=center]"L’Autriche par-dessus tout"[/align]
Réactions diplomatiques :
A Gustav Vasa : L’Empire n’a jamais brimé les confessions différentes de celle de son Empereur. Certains chargés de justice, tel le Comte du Palatinat, furent même châtiés quand ils commirent certains impairs.
Pourtant, ce sont bien vos frères protestants, déçus par l’annonce du désistement de votre prophète Luther à Worns, qui commirent les pires exactions dans notre contrée.
Celui dont la sécurité était garantie par l’Empereur n’est même pas venu défendre sa cause devant nos théologiens ?
Encore une fois, dans sa grande bonté, l’Empire est disposé à faire preuve de clémence: que des nations protestantes nous remboursent à hauteur de 200 ducats les dégâts faits par les émeutiers et nous serons, à nouveau, tout prêt à laisser chacun choisir sa religion.
Mais ne prenez pas cette offre généreuse pour un signe de pusillanimité : provoquez nous encore une fois en parlant de dictat de l’Empire sur ses terres séculaires ou continuez à vous immiscez dans les affaires du SERG en violant toutes ces règles reconnus par tous et ce sera la guerre.
L’Empire s’est de nombreuses fois montré clément à votre égard, veillez bien à ne pas l’oubliez et à mieux former vos diplomates.