Mensonges et calomnies marseillaises, seules les Chroniques Dantoniennes sont sincères et objectives
Chroniques de France. 1649-1671. La Croisade de Louis le Juste
La victoire contre les hérétiques protestants avait galvanisé, en France, les extrémistes religieux les plus fanatiques, qui trouvèrent un porte-parole prestigieux : Turenne, le Bras Armé du Catholicisme, le héros victorieux de la guerre de 30 ans

. Le prestige du glorieux Maréchal de France était tel que Louis le Juste se laissa gagner par la sainte vision : libérer Jérusalem, redonner consistance au Royaume de Dieu. La Terre Sainte pour se laver de la souillure des hérétiques du Saint Empire Romain Germanique. La France Grande et Belle sortait à peine d’une longue guerre, mais la Gloire n’attend pas : la mobilisation fut à nouveau décrétée. En 1656, tout était prêt, il ne manquait plus que la bénédiction du Saint Père. Celle-ci fut accordée après que le Sultan ait déclaré un embargo commercial à l’égard de la France, ce qui justifiait bien une croisade
Sous les applaudissements des religieux fanatiques (qui eux restèrent soigneusement bien au chaud en France

), les hordes embarquèrent. Direction non pas la Terre Sainte, mais l’Egypte, cible jadis de la 5° Croisade. Les Croisés débarquèrent à Damiette puis marchèrent sur l’Egypte, qui tomba rapidement.
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Pris par surprise, le Sultan ne mit cependant que quelques mois pour réagir : dès le mois de mars 1667, il engagea une contre-offensive avec pas moins de 100.000 soldats

, dont 55.000 débarqués directement à Aleandrie, la marine de guerre ottomane surprenant les croisés français par le nombre élevé de ses galères : l’on avait estimé à Paris, à tort, que la marine du Sultan était quantité négligeable.
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« Du haut de ces pyramides, 40 siècles vous contemplent ! » déclama Turenne, le Bras Armé de la Chrétienté. Ainsi galvanisés, les soldats français entamèrent avec leur traditionnel courage indomptable la bataille dite des pyramides.
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Le 13 mai 1667, tout était terminé : des 100.000 soldats du Sultan, il n’en restait plus un seul, tous avaient péris les armes à la main

. La conquête de l’Egypte toute entière fut dès lors une simple formalité. La France en outre avait retenu la leçon et la Marine Royale patrouillait en méditerranée afin d’empêcher un nouveau débarquement ottoman. Le Sultan fut ainsi contraint de lancer ses hordes (plus de 70.000 hommes) à travers le désert brûlant du Sinaï, qui emporta nombre de ses soldats.
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Les survivants furent à nouveau intégralement anéantis

. Mais quelques mois plus tard, la flotte ottomane réussit à se faufiler entre les mailles du filet et débarqua plus de 60.000 soldats à Benghazi, qui marchèrent aussitôt vers l’est alors que quasi autant de Janissaires traversaient à nouveau le Sinaï. Pris entre deux feux, les croisés français, qui manquaient en outre cruellement de renforts, furent repoussés et reçurent l’ordre d’embarquer précipitamment
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Retour en France pour une réorganisation qui dura pas moins de 12 mois. Ce n’est qu’en décembre 1659 que les Croisés, menés par le général Bernard, retournèrent in extremis en Egypte pour empêcher la chute d’Alexandrie
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En l’espace de quelques mois, toute l’Egypte fut reconquise et les Janissaires à nouveau chassés au-delà du Sinaï. Alors, la Trahison vient, ignoble, crapuleuse. Violant la paix des Croisés, qui avait de tout temps été en vigueur au sein de la Chrétienté, l’Archiduc hérétique déclara sournoisement la guerre aux croisés de Milan et de Lorraine, les alliés du Roi de France. Le Félon, immédiatement excommunié par le Saint Père

, envoya ses hordes déferler en Savoie, à Milan, pillant sans scrupules les demeures de ceux qui étaient partis lutter en Terre Sainte pour défendre la Chrétienté, ce que lui, le pseudo Imperator, était bien incapable de réaliser. Vit-on jamais pareille ignominie ?
Le sang du Roi de France ne fit qu’un tour : les hordes reçurent ordre d’abandonner immédiatement la Croisade et de rentrer au pays pour repousser l’hérétique sans scrupules. L’allié espagnol était de même agressé par l’hérétique, c’était une réédition de la guerre de 30 ans. Et comme il avait déjà gagné cette dernière, Turenne, à la tête de l’armée royale, écrasa à nouveau les Impériaux en Savoie puis au Piemont.
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Surprise, en avril 1662, 75.000 Janissaires débarquaient au Languedoc, prenant par surprise tant l’armée que la marine Royale. La flotte ottomane était décidément bien plus active que prévu

. En outre, à la tête de l’armée d’invasion, l’on trouvait un général redoutable, Köprölö Fazil Ahmed. Les Impériaux à l’est, la mère patrie envahie par ceux que l’on pensait chasser de Terre Sainte, c’était la déroute ! N’importe qui aurait capitulé, mais le Roi de France allait une fois de plus prouver qu’il n’était pas n’importe qui…
Alors que la Marine Royale traquait jusqu’à Oran la flotte ottomane, les hordes françaises prirent position, les ordres étaient très clairs : aucun soldat ennemi ne devait en réchapper.
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Chassée du Milanais, l’Autriche, embourbée dans sa guerre contre l’Espagne, signa une paix blanche qui permit le retour de Turenne, juste à temps pour porter le coup fatal à l’envahisseur
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Les ordres du Roi de France avaient été respectés : tous les soldats ottomans furent massacrés

. Bien décidé à montrer que lui aussi pouvait frapper à sa guise n’importe où, le Grand Roi ordonna le siège d’Isfahan, le riche centre de commerce : des navires de guerre surgirent dans le Golfe Persique et le Sultan ne put empêcher que de justesse la chute de la province.
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L’affront devait cependant être vengé et le Roi de France confia le soin de cette mission au Bras Armée de la Chrétienté : « Prend Constantinople. Que mes armes flottent au-dessus de la ville et que tous sachent ce qu’il en coûte d’envahir la France Grande et Belle

». La horde pris la mer, direction la capitale ottomane. Tout allait pour le mieux quand, au large de la Grèce, la flotte d’invasion se heurta à la marine ottomane. Or, Paris avait consacré, suite aux quelques déboires des années précédentes, de très gros investissements pour améliorer ses technologies navales et renforcer sa flotte : le résultat ne se fit pas attendre, la marine du Sultan fut écrasée. Grisé par ce succès, Turenne perdit la tête et oublia les ordres Royales : il débarqua en Morée

, où s’était réfugié les débris de la flotte ottomane.
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La Morée tomba, l’on coula bien quelques galères et navires ottomans, mais pas assez et Turenne excédé récidiva alors, débarquant cette fois à Smyrne. Changement de cap d’autant plus tragique qu’une armada française, bien arrivée elle au large de Constantinople et qui avait pour mission de bloquer les détroits, révéla que les défenses du Sultan étaient dérisoires
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Le Très Haut punit Turenne, le Bras Armé de la Chrétienté, qui avait osé désobéir au Roi de France, Louis le Juste. C’est à partir de ce moment que l’aura du parti religieux commença à perdre de sa redoutable influence en France. La chute d’Alexandrie ne fit rien pour arranger ce déclin. Il fallut en effet dérouter Turenne vers le sud, de toute façon le Sultan avait réagis et massivement renforcé sa capitale. Laissant Constantinople derrière lui, Turenne, dont le prestige ne cessait de diminuer, débarqua en Egypte, où il livra bataille avec son talent habituel.
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L’armée Ottomane fut pulvérisée, le Maréchal repartit alors pour le nord et s’empara de Chypres, était-ce le moment pour accomplir enfin la Volonté du Roi de France ? Mais une fois encore, le Bras Armée de la Chrétienté fut rappelé en urgence en Egypte. Le Sultan multipliait en effet les assauts sur l’Egypte, envoyant ses hordes vagues après vagues

.
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La première vague de 1667 fut repoussée, puis la seçonde, mais la troisième finit par rompre les digues françaises : 150.000 Janissaires, pas moins, s’étaient écrasés contre le mur français en l’espace de seulement quelques mois. Visiblement, le potentiel humain du Sultan était quasi inépuisable

. La digue rompue, il fallut donc ramener Turenne, qui livra en Egypte sa dernière bataille, écrasant comme il l ‘avait toujours fait les Janissaires, dépassés par le génie militaire incomparable du noble français, qui avait jadis submergé Gustave-Adolphe de Suède lui-même. Mais là où Impériaux, Suédois et Janissaires avaient toujours échoués, le Temps inexorable fit son œuvre : le corps fatigué par des décennies de lutte lâcha finalement et avec ses dernières paroles il donna les instructions qui allaient permettre, une fois encore, de remporter la victoire au pied des pyramides.
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C’était une fin digne du Grand Maréchal : sans doute était-il temps pour lui de tirer sa révérence, alors même que son prestige commençait à décliner. Le Bras Armé de la Chrétienté, le héros de la guerre de Trente Ans, le vainqueur de Mecklenburg, le fer de lance de la Sainte Croisade, rendit son dernier souffle au pied des séculaires pyramides. Une fin digne de lui et de ses innombrables exploits, tous en France lui rendirent un vibrant hommage

.
Le général Luxembourg prit alors la tête des armées françaises, sa mission n’était pas aisée, les terres d’Egypte étaient rouges de sang. La nomination de ce général était en outre un sévère camouflet pour le parti religieux, le général ne cachant pas qu’il estimait que la Sainte Croisade avait été détournée de ses objectifs pour de sordides motifs : les richesses d’Egypte enrichissaient bien trop de nobles

. C’est sous impulsion que les armées croisés prirent enfin la route de la Terre Sainte : la Samarie fut prise d’assaut en 1668, 12 ans après le début de la Croisade, puis Damas subit le même sort, Beyrouth enfin. Mais le Sultan lançait vague après vague et une fois encore les digues cédèrent en Egypte.
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L’Egypte tombée, il fallut abandonner la Terre Sainte, où les conquêtes changèrent rapidement de main, et ramener Luxembourg en Egypte, où il écrasa facilement les Janissaires.
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Le Parti Religieux ordonna alors la mobilisation de 100.000 soldats supplémentaires en France : l’heure était venue de repartir pour Constantinople. Mais, en Egypte, Luxembourg était las de tout ce sang versé et organisa une réunion avec l’Ambassadeur du Sultan. Celui-ci promit de faire durer la guerre encore 100 ans, ce à quoi le Français répondit que la France Grande et Belle, elle, ne cesserait jamais le combat tant qu’Alexandrie et Isfahan ne seraient pas siens

.
L’entrevue dégénérait rapidement quand un Sage de la région, Jacob, s’approcha pour séparer les deux belligérants : « Vous vous battez pour les lieux Saints, mais nous sommes tous les créatures de Dieu

! Cessez de verser le sang en son nom et établissez plutôt un lieu de paix et de prière où tous, quelque soit ses croyances, pourra venir prier sans craindre un mauvais coup d’épée. Rétablissez le Royaume de Dieu sur terre ! Jadis, il y a très longtemps, presque 6 siècles, deux grands Souverains s’affrontèrent eux aussi des années durant pour le contrôle de la Terre Sainte. Ils avaient pour nom Saladin, pour les musulmans, et Richard Cœur de Lion, pour les chrétiens. Beaucoup de sang fut versé, puis ils comprirent que là n’était pas la Volonté de Dieu et ils négocièrent, la liberté pour tous de se rendre sereinement à Jérusalem… Alors la Paix de Dieu fut, le Royaume de Terre Sainte connut la paix et la prospérité. Il ne tient qu’à vous de recréer ce havre de paix. Vous êtes Frères, que la Sagesse vous guide, non pas la soif de sang ! ».
Alors Luxembourg et l’Ambassadeur du Sultan tombèrent dans les bras l’un de l’autre et, honteux de cette guerre qui avait ensanglanté la Terre Sainte pendant pas moins de 15 années, signèrent la paix des Justes. Le Royaume de Jérusalem allait renaitre de ses cendres, recréé par le Roi Louis le Juste, son légitime Suzerain et il serait le havre de paix décrit par Jacob : ainsi, les chrétiens et les musulmans auraient droit de cité et le Royaume, en parfaite équité, allait reconnaître de même la Suzeraineté du Sultan, qui allait continuer de bénéficier des revenus et taxes de la province. Une nouvelle administration devant être mise en place, le Royaume de Jérusalem, pour remplir ses obligations vis-à-vis du Sultan, allait pouvoir bénéficier de subsides de la France, qui s’engagea à payer elle-même les taxes légitimes à son homologue de Constantinople et ce pour une durée de 30 ans, après quoi la situation sera réévaluée, toujours cependant selon les principes de paix et d’harmonie que Jacob avait su transmettre aux deux ambassadeurs des nouveaux, puissants et doubles Suzerain du Royaume de Jérusalem.
Que le Royaume de Jérusalem soit

et que la paix règne à nouveau entre France et Empire Ottoman !
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