Météo Temps couvert et nuageux, 1 support d'aviation chacun.
Renforts : Le 5e corps de cavalerie de la garde arrive à Kursk.

Cette unité prend aussitôt le train pour l'Ouest en direction de Konotop
Remplacements :
Le Front Centre, à Krolevets, complète la 218e/337e DI. (et vous pouvez apercevoir le 5e corps de cav en train.

A proximité, à Sumy, le bataillon de KV de la garde est recrée avec des machines neuves. aaahh, j'ai pas le screen ??

Pour le Front de Voronezh, c'est la 5e Tank Army qui est complété peu à peu.

Et plus à l'Est, le Front Sud complète les effectifs de la 51e/52e DI de la garde à proximité de Voroshilovsk.

Front Sud
Après avoir pris Taganrog, la 5e armée de choc soviétique se dirigeait vers Mariopol. Elle change d'axe de progression, et approche prudemment les positions de la 17e DI au nord de St Karan. Pour les fantassins allemands commence alors une attente digne du "Desert des Tartares " de Dino Buzatti, et au final....la 5e armée de choc ne lancera aucun assaut


En revanche, plus au nord, le Front Sud 1 enserre Makeivka où se terre la 294e/335e DI.
Pas moins de 8 divisions d'infanterie russe, un corps de cavalerie et 2 bataillons de chars s'élancent contre la ville.
Les soviétiques cherchent à progresser. Dans les faubourgs de la ville, les points d'appuis sont assaillis les uns après les autres. Pour l'infanterie soviétique, qui progresse prudemment dans les rues de la cité désertée, il faut repérer les positions ennemies. Un immeuble en béton, plus robuste que les traditionnelles maisons de bois, peut faire office de fortin.
Alors, l'infanterie soviétique cherche à s'approcher, par bonds. Il faut franchir un muret, une haie, traverser une rue.

Le claquement rageur des mitrailleuses se fait entendre, la chaussée en terre battue est griffée de projectiles, les facades s'écaillent sous les coups.

Des dizaines de silhouettes bondissent de place en place, mais certaines s'écroulent sans jamais se relever. Sur le bastion attaqué, la façade crépite d'impacts, les assaillants ayant à leur tour mis en batterie une mitrailleuse. De chaque coté on redoute de se retrouver au contact, dans un corps à corps brutal.
Des claquements secs: les mortiers soviétiques expédient des fumigène, dressant des volutes blanchardes le long des lignes de mire ennemies. La progression est à peine aisée. D'autres poins d'appuis périphériques appuient de leur feu le bastion ciblé.
Au bout d'un moment, le grondement des moteurs résonne dans les rues poussiéreuses. Les chars russes se sont fait ouvrir la voie par l'infanterie. Ils viennent désormais matraquer la position sous leurs obus. Coup après coup, le bastion de fortune est réduit en gravats, ses défenseurs ensevelis ou en fuite.
Mais dans un champ de bataille aussi resseré, il est aisé pour quelques courageux de s'approcher des blindés, ou de se laisser approcher par eux, priant pour que l'infanterie russe ne les repère pas. Un panzerfaust qui fuse, un chars percé de part en part, qui s'embrase en grondant. La progression coute cher à chaque camp.

Les combats acharnés ne livrent pas la ville aux soviétiques.
Résultat "echange", chacun perd un step sans recul du défenseur.

Plus au nord, le front Sud tente d'élargir la trouée de front le long du Dniestr. Au sud d'Izium et au nord de Barvenkovo, la 46e DI allemande tient la position.
Le paysage au sud du Dniestr et au nord de Barvenkovo :

Contre 4 DI, 2 bataillons de chars et un corps de cavalerie, l'unité plie en quelques heures : le terrain est favorable aux blindés. La 46e DI perd un step et reflue.

Mais les soviétiques ne comptent pas en rester là, et espèrent même anéantir la 46e DI en rase campagne. Ils se lancent à la poursuite de l'unité. Par chance, ils se révèlent incapables d'achever la 46e, bien que celle ci soit en déroute complète désormais.

Front Central (au nord donc

La pression des blindés allemands à contraint les soviétiques à évacuer Bakmach. L'infanterie qui tenait la ville se dirige vers la Desna, afin d'appuyer la traversée de la rivière.
La Desna au nord de Krolevets :

Les corps blindés qui étaient à Konotop glissent vers le nord, s'appuyant sur la poussée du Front Centre (le marqueur en bord de carte qui rend ce bord "actif" au fur et à mesure ). Un gué est vite trouvé sur la rivière, pour progresser toujours plus vers l'ouest.

Appuyés par l'infanterie au sud, les 3e et 31e corps blindés s'enfoncent dans les bois.

Le combat devient tres vite désordonné. L'infanterie russe, qui doit fixer la 327e DI amoindrie et la 1ere division hongroise, attaque en avance par rapport aux blindés qui cherchent à tourner les positions allemandes. L'avance est enrayé avec de sérieuses pertes russes.
( 1/1 et 1 aux dès, le soviétique perd un step et mes unités ne reculent pas. La 7e S brigade est détruite).

Front de Voronezh - Bataille pour Kharkov
Le long de la Vorskla, la 320e DI est enfoncée par 2 corps blindés et 2 DI de la garde appuyés par un bataillon de chars.
Attaquée depuis l'Est alors qu'elle couvrait le nord, en terrain dégagée, l'unité est malmenée, perd du monde et recule; mais l'adversaire perd un step également.

Aussitôt les 3e corps de la garde et 10e corps blindé exploitent la brèche, et pivotent au sud, se portant contre la 255e DI positionnée au sud de Bogodukov.
La 255e DI est bousculée, et doit se replier vers le sud avec des pertes.

Le flanc gauche de Kharkov enfin déblayé, Zhukov lance alors un assaut massif sur Kharkov.
4 DI russes, 2 corps blindés et 2 bataillons blindés assaillent les deux divisions allemandes qui défendent la ville.
Les combats sont encore plus dantesques qu'a Makeivka. Pour s'emparer de son objectif, Zhukov déploie les grands moyens. Vagues humaines, déluge d'artillerie, tout y passe. Dans le ciel de la ville, Petliakov et Illyouchine s'imposent sans difficulté, lâchent leurs bombes et leurs roquettes sur la ville martyrisée. Les fortins allemands leurs permettent de s'accrocher dans les décombres.

La pression est énorme pour les défenseurs, les pertes s'accumulent. Aucun camp ne tient à lâcher, et l'intensité des combats atteint son paroxysme.
Rue après rue, les bâtiments, déja endommagés par les précédentes batailles, souffrent, pulvérisés à coups d'obus par l'Armée Rouge bien décidé à s'en emparer.

Zhukov fait gagner un ratio au prix d'une perte. Avec l'artillerie et l'aviation cela pourrait monter à 5/1, mais les fortifications allemandes décalent à 4/1. Le résultat cause une perte à chacun. Les défenseurs allemands, profitant du terrain, tentent une défense déterminée et y parviennent, causant une perte de plus à chaque camp mais annulant la retraite. Enfin, les fortifications coutent un step de plus aux russes. 4 steps russes et 2 steps allemands, et la ville tient encore


Réduits à quelques effectifs épars, les unités allemandes ne sont probablement plus dans la ville pour très longtemps...
TETES DE RAIL
Toutes les têtes de rails progressent, dont le Front Central qui arrive à Konotop....de manière peut être présomptueuse...
Et le marqueur "FRONT CENTRAL" progresse également, dégageant le bord de carte pour l'adversaire.
