Tour 45 : 24 mai 1937
L'ennemi attaquer sur l'Ebre.
Ou... attaque-t-il? Est-ce une véritable offensive ou tâte-t'il le terrain?
En apparence, les rouges, en supériorité numérique écrasante, se cassent les dents sur une brigade italienne à moitié retranchée.
En apparence?
Une analyse plus approfondie révèle que l'ennemi s'est désengagé dès le premier round de combat.

Théories : c'est une attaque en minimize losses pour voir comment ça se passe? S'il veut attaquer, de toute façon, il faudra un autre réglage que "minimize losses".
Autre option : l'ennemi souffre de l'effet de choc et a lancé son attaque au mauvais moment.
Dernière option : les avions (on peut voir leur intervention dans le premier screen, dans les équipements), ont eu un effet décisif. J'en doute, ce ne sont pas des A-10 ni même des stukas.
Bref, si les griffonistes veulent lancer une attaque ici, il va falloir donner des ordres plus vigoureux à mon avis.
Les rouges soutiennent leurs efforts en continuant les bombardements de nos bases. Je ne sais pas si c'est judicieux alors que nous avons la supériorité aérienne...
Puisque l'ennemi souhaite l'affrontement dans les airs et puisque les avions affectés au front nord ont tous été transférés dans la région, eh bien relevons le gant! Il est temps de nettoyer les cieux de l'Aragon et de Catalogne.
La bataille de l'Ebre sera pour le moment aérienne.
Première cible, Barbastro.

Des centaines d'appareils se succèdent dans des attaques incessantes. Après quelques jours, la destruction de l'escadrille de chasse locale, au sol et dans les cieux, est avérée.
Et d'une.
La deuxième cible est encore une fois Llerida.
Deux séries de raids massifs.
Et le Grupo 13 de l'aviation rouge peut être rayé des cadres.

C'était une escadrille équipée d'Hispano-Nieuport NiD 52, un appareil français de 1929 (une éternité dans les développements technologiques des années 1930) déjà médiocre à sa sortie. J'ai en quelque sorte rendu service.
Voici le briefing aérien à la fin du tour :
L'aviation rouge a souffert, à la place de mon adversaire, j'enverrai tout ce petit monde se cacher dans la région de Madrid.
A noter que le briefing aérien est soumis au brouillard de guerre : les pertes peuvent être plus élevées ou bien moindre. C'est une estimation.
Bonus!
Les trois options pour l'offensive estivale.
Option 1:

A l'origine je voulais remonter l'Ebre si possible jusqu'à la côte pour isoler la Catalogne.
L'adversaire a un peu bouleversé ses plans. Voici le plan Ebre révisé: une attaque depuis la rive nord avec comme premier objectif la ligne Llerida-Caspe, en espérant pouvoir piéger le plus possible d'unités ennemies. Avec un peu de chance, il sera possible de pousser jusqu'à la mer avant que les unités ne soient trop épuisées.
Pours : c'est à proximité du front nord; supériorité aérienne; terrain globalement facile.
Contres : l'ennemi est concentré au sud de l'Ebre et verra sans doute le danger dès les premiers succès, grandes chances de ne pas remplir les objectifs (sauf peut-être la ligne Llerida-Caspe). L'ennemi est également retranché et dispose de réguliers sur le front d'Aragon.
Option 2:
Attaque en tenaille sur le front de Madrid.

L'idée générale serait de se faire rejoindre les pinces à Aranda ou Tarancon pour enfermer l'armée ennemie dans la nasse et ensuite faire une "bataille de Berlin".
Pours : C'est Madrid, si on gagne la guerre est finie.

Contre: l'ennemi est retranché, a sûrement des réserves invisibles et aura le temps de réagir avant que la nasse ne se ferme. Je n'ai pas assez confiance dans les troupes italiennes pour mener à bien le genre de percée mécanisée nécessaire. Il faudrait également bien plus de moyens. Bref, il me verra arriver et le plan demande une supériorité notable que je ne suis pas certain d'avoir.
Option 3:
La carte sud

Offensive avec comme objectif Murcia et la ligne du Rio Segura.
Pours: le terrain n'est pas trop dégueulasse une fois les montagnes franchies et je n'ai pas l'impression que les griffonistes s'intéressent à cette partie du front.
Contre : le ravitaillement sera désastreux (peu de routes/voies ferrées), je ne sais pas du tout ce qu'il y a en face; je dois amener pas mal de monde, ce qui vendra la mèche à l'adversaire.
On va réfléchir encore un peu, le temps que la situation sur l'Ebre s'éclaircisse. De toute façon, les premiers transports par rail ne pourront vraiment commencer que dans une semaine ou deux.