Duisbourg a fait hier le premier pas vers ce qui sera, du moins si les espoirs de Hans Bourinho ne sont pas déçus, un tryptique de victoires replaçant le club en bonne position pour la montée.
Face à une bien faible équipe de Burghausen, qui semble plus que jamais candidate à la descente, les absences de Kurth (blessé) et Ahanfouf (suspendu) n'ont pas pesé assez lourd dans la balance. Avec El Kasmi, intenable sur l'aile gauche, Lottner en soutien d'attaque et Grlic moins lié à des tâches défensives qu'à l'accoutumée, le MSV était trop fort et, à la demie heure, Lottner éclaboussait le stade de sa classe en décochant un tir en pleine lucarne des 30 mètres. Les 6.000 supporters locaux hurlaient leur joie et, au vu de ce qu'ils avaient montré jusque là, on ne voyait pas trop comment Burgausen allait pouvoir renverser la situation.
Et de fait, Duisbourg continua à dominer les débats de la tête et des épaules. Ivanovic, malchanceux pour son premier match de la saison, se voyait d'abord refuser un but pour un hors-jeu contestable, avant de faire vibrer la transversale. Et ce qui devait arriver arriva: Grlic, redouté pour ses tirs lointains, s'appuya sur Lottner pour décocher un obus des 25 mètres à ras du poteau gauche (2-0, 56è).
Le MSV put alors dérouler et faire entrer Banser en remplacement d'un Ivanovic émoussé. Même Koch, ne supportant pas de passer inapercu, sortit un double arrêt réflexe magistral à un quart d'heure de la fin, sur ce qui allait se révéler la seule occasion du match pour les visiteurs.
Dans cette forme là (et avec le probable retour de Kurth), on ne donne pas cher de la peau de Sarrebrück dans 2 semaines. Mais avant cela, il faudra battre Erfurt, ce qui sera une autre paire de manches. Les supporters locaux se prennet à espérer, cependant: les ex-leaders n'ont pris qu'un point sur neuf ces dernières semaines, le moment semble donc idéal pour les recevoir

