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La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : mer. sept. 07, 2005 11:50 am
par von Aasen
[align=center]AAR Pologne
HoI 2 / Normal - Normal / mod HoI 33 / 1.02
par von Aasen[/align]
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Les contrées polonaises étaient depuis des temps immémorables porteuses d'hommes courageux et valeureux, prêt à défendre leur terre natale avec une fougue qui avait eu raison de bien des ennemis au fil des longs siècles d'existence de l'état Polonais.
Malgré toute la puissance polonaise, nos ennemis héréditaires coalisés étaient parvenus en l'an damné de 1795 à nous priver d'une structure étatique indépendante. La Prusse, la Russie et l'Autriche-Hongrie nous avaient fait plier avec grand bonheur. Cela, nous ne l'oublierons jamais.
Ce n'est qu'en 1918, après la défaite lamentable de tous ces états, que les démocraties de l'Ouest purent, après d'âpres négociations, officialiser notre indépendance. A leur yeux, nous formerions une barrière contre le communisme. Ce rôle, nous l'avons joué d'une manière offensive, ne nous privant pas de guerroyer contre les Russes, et de leur arracher de nombreuses provinces en Ukraine et en Biélorussie.
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Maintenant nous sommes arrivés en 1933, notre pays est plus prospère que jamais, et notre situation géostratégique est très satisfaisante. L'ogre allemand est confiné dans ses frontières revues à la baisse par les grandes puissances de ce monde, la Tchécoslovaquie entretient une armée purement défensive, la Lituanie est notre grande amie, et est trop faible pour représenter une menace ; l'ours russe, lui, lèche ses plaies, et ne semble pas près de se relever pour devenir la puissance imposante qu'il avait été auparavant. Le communisme vérole toutes ses actions, la famine guette les terres de la vierge de Kazan, et le peuple est mécontent.
Pourtant, le futur pourrait s'avérer moins reluisant. Des nouvelles de la montée d'un certain Adolf Hitler en Allemagne, prophète d'un nouveau totalitarisme, alternative ingénieuse au communisme stalinien, annonce des complications. Pour l'instant, notre ennemi le plus dangereux demeure l'URSS. Toutes nos troupes sont déployées à la frontière Est, et il semblerait que les Russes ne parviennent à assembler plus de troupes que nous.
Les temps de troubles requièrent des mesures appropriées. Le gouvernement décide donc d'entamer une grande vague d'industrialisation, dans le but d'étendre nos 37 complexes industriels. COP et PZInz se chargent de trouver des moyens plus économiques de produire du ravitaillement et des forteresses.
Le ministre de l'économie établit un bilan provisoire : nous avons un large surplus en charbon (+51), mais un imposant déficit en acier (-22,6) et en matériaux rares (-3). Décision est prise de vendre du ravitaillement aux Anglais, avec qui nous avons d'excellentes relations, pour passer dans le positif. Nous pouvons ainsi alimenter toute notre industrie sans grands problèmes.
La politique intérieure est également un peu changée, le ministre des armées veut une armée mieux entrainée, plus flexible (armée permanente + 1).
Nous avons beaucoup de technologies à disposition, nous pourrions envisager immédiatement d'améliorer nos divisions qui datent de la guerre avec les Soviétiques (modèle 18), mais l'infanterie s'avère couteuse à rééquiper, les commandants se montrent sceptiques face à ces nouvelles méthodes. « Avec quoi avons-nous gagné la guerre ? Tenons-nous en à ce qui s'est révélé efficace ! ». Le coût exorbitant de l'amélioration (221 PP) effraye considérablement le ministre de l'industrie, qui décide de remettre cette mise à jour à plus tard. Après tout, nous avons des pactes de non-agression avec pratiquement tous nos voisins.
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Posté : mer. sept. 07, 2005 1:07 pm
par runsaz
Le voila l'AAR qu'on attendait depuis si longtemps lol...
Posté : mer. sept. 07, 2005 5:10 pm
par GA_Thrawn
A mon avis il à été influencé par sa dernière partie du MOD33 ou la pologne à envahi l'allemagne.
Un truc bien c'est que tu pourras choisir de devenir communiste je crois.Pratique pour se défendre
En tout cas bonne chance
PS: les 4 ou 5 premières années du MOD ne sont guères passionante et encore moins quand on joue la pologne (pas beaucoup d'event)
Bonne chance et fais triompher la glorieuse pologne!!

Posté : mer. sept. 07, 2005 5:14 pm
par von Aasen
Je suis déjà arrivé en 1936 dans ma partie, et non je ne peux envahir la Pologne, pacte de non-agression et bas interventionnisme oblige
Mais rassurez-vous, j'ai toutes sortes de coups perfides en réserve

Posté : mer. sept. 07, 2005 6:34 pm
par Bidoutzi
envahir la Pologne avec la Pologne... C'est machiavélique.

Posté : mer. sept. 07, 2005 7:27 pm
par von Aasen
Une nouvelle trouble bientôt le travail nouvellement dynamisé des ministères : la Suède, le Danemark, la Norvège et la Finlande ont décidé de s'unir en une nouvelle union scandinave pour faire face à leur faiblesse ! Une nouvelle puissance moyenne émerge donc aux portes de la Pologne, ce qui ne peut qu'inquiéter le ministre des affaires étrangères. Les clauses du traité d'Union semblent vagues, et pourraient mener à tout ... Quel consensus pourrait donc surmonter les antagonismes nationaux de ces régions ?
Avec plus d'un million de kilomètres carrés et 58 PP, cette Scandinavie devient le pays le plus vaste après l'URSS, et bénéficie de possibilités industrielles que nous ne pourrions rattraper qu'avec peine. La suite des évènements trouble particulièrement les officiels polonais :
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Les communistes ont pris les rênes de cette union ! Pire, l'aile staliniste du parti a pris le dessus, et menace d'instaurer une dictature comparable à celle en URSS dans les terres du Nord !
Heureusement, les Scandinaves prennent leur courage à deux bras, et s'arment pour déféndre la démocratie dans leur pays à l'hiver si propice aux opérations de guerrilla. La région toute entière ne tarde pas à être embrasée.
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Une Pologne décidée ne mettrait-elle pas un terme à cette bataille serrée, n'aurait-elle pas tout à gagner de faire un exemple pour tous les anti-démocrates ?
Le ministre des armées se penche sur la question, mais doit rapidement conclure qu'il va falloir rester neutre : les divisions polonaises sont trop peu nombreuses pour pouvoir intervenir en Scandinavie et en même temps sécuriser la frontière avec l'URSS, qui risque fort de tirer parti de l'absence des Polonais et de la guerre contre l'internationale communiste pour mettre ses troupes en marche.
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Le mois de juillet voit la Pologne s'enrichir de contributions technologiques de la part de ses meilleures équipes de recherche. La prochaine sera constituée d'une amélioration du système ferroviaire et d'une étude de l'état-major sous la tutelle de Tadeusz Kutrzeba sur le système de combats de tranchée de 1914-1918, que la Pologne n'a pas connu du fait de la grande mobilité de ses opérations pendant la guerre contre les Russes.
Tandis que les partisans démocrates gagnent du terrain en Scandinavie, les puissances occidentales commencent à s'intéresser à notre pays au fort potentiel.
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Grâce à cette ouverture de notre société, nous disposons d'encore plus d'argent, et commandons donc aux usines de machine-outils de Gdansk les pièces nécessaires pour construire un nouveau complexe industriel sur place. Pendant que nous nous adonnons pleinement à notre folie industrialisante, la Norvège fait sécession et déclare sont indépendance face à la Scandinavie.
Pour le nouvel an 1934, le ministre des armées décide de poursuivre les efforts de professionalisation de l'armée. Les Anglais nous envoient une mission militaire qui nous aidera considérablement dans cette voie, doublant les effets de cette réforme. La caste militaire commence à accepter ces changements face à l'action des Anglais, auxquels personne n'oserait faire la leçon.
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La synergie des efforts français et anglais modèle notre pays de manière importante, et nous ne sommes pas peu contents de voir notre nation se démocratiser peu à peu.
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En juin 1934, les pires prévisions du ministère des affaires étrangères font surface, les nouveaux systèmes de décryptage nous ayant permis d'apprendre la nouvelle suivante : la Scandinavie fait cause commune avec le Komintern ! Particulièrement déçus de cette mise sous la tutelle de Moscou, le gouvernement polonais retire son ambassade des deux pays.
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Les efforts de l'année 1933 se font sentir, et la nouvelle vague d'industrialisation nous permet d'engager une troisième équipe de recherche. Celle-ci, composée de spécialistes méthématiciens, nous coûte très cher, et l'influence française qui nous pousse à une ouverture du marché ne fait qu'amplifier l'étendue des dépenses. Le programme d'industrialisation est sévèrement ralenti à la suite de cet évènement.
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Heureusement, nos amis britanniques nous introduisent dans les secrets d'un militarisme plus prononcé, ce qui nous permet de réduire les coûts de production, nos ouvriers ayant été influencés par la campagne de propagande du gouvernement, qui les pousse à faire des heures supplémentaires non-payées. Le ministère de l'économie a observé une croissance de la production de 2%, ainsi qu'une affluence renforcée dans les bureaux de recrutement de l'armée.
L'année 1935 marque un autre pas en avant en direction du militarisme, ce qui réduit de 5% nos coûts de production et d'amélioration. Le coût d'une refonte de toute l'armée n'est plus que de 160 PP ! Nous apprenons que les Scandinaves ont enfin mis leur pays au pas avec l'aide des Soviétiques, et que les Américains ont inventé les cannettes de bière. Une invention qui aura sa place dans l'histoire, sans aucun doute.
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Décidément, ce fameux caporal bohémien, après s'être emparé du pouvoir en Allemagne, après avoir éliminé tous ses opposants intérieurs et renversé la démocratie allemande, s'enfonce de plus en plus. En décretant la réintroduction du service militaire obligatoire chez notre voisin, il accentue la suspicion qui planait à son égard. Il faudra penser à recruter de nouvelles troupes au plus vite, et à équiper les anciennes de moyens plus importants en artillerie.
Posté : mer. sept. 07, 2005 7:28 pm
par von Aasen
Bidoutzi a écrit :envahir la Pologne avec la Pologne... C'est machiavélique.

Et avec un minimum de divs en plus ! Sans partager avec le Rouge et tout et tout !

Posté : jeu. sept. 08, 2005 9:30 am
par GA_Thrawn
En tout cas pas de chance avec la scandinavie. C'est vrai qu'ils basculent souvent dans le camp des rouges si elle se crée. Mais de toute facon vu les troubles qu'elle subi elle n'est plus un réel danger.
Au moins tu pourras l'envahir en meme temps que l'URSS!
Posté : ven. sept. 09, 2005 6:33 pm
par von Aasen
T'as de l'espoir toi !
La suite dans un mois ... quand je serai de retour de Moscou
Posté : ven. sept. 09, 2005 6:47 pm
par Glaçon tout froid
Heu fais gaffe Lenine est pas tout à fait crever...
Posté : sam. sept. 10, 2005 2:29 pm
par carreau001
mais tout à fait empaillé !
Posté : sam. sept. 10, 2005 5:58 pm
par von Aasen
J'irai le voir dans son mausolee la semaine prochaine

Posté : sam. sept. 10, 2005 6:37 pm
par Glaçon tout froid
Grrrrrrrrrrrr ! Toi Ecraser Capitalisme !
Posté : sam. sept. 10, 2005 7:37 pm
par runsaz
Camarde Von Aasen votre mission si vous l'acceptez rétablir un régime communiste en Russie et m'y mettre à sa tête
Posté : mer. oct. 05, 2005 6:54 pm
par von Aasen
La suite probablement dans les prochains jours, ne perdez pas patience

Posté : mer. oct. 05, 2005 7:55 pm
par Glaçon tout froid
Tssss...un mois de retard ! honte au Palatinat ! (au fait c'est ou ?)
Posté : jeu. oct. 06, 2005 12:01 pm
par von Aasen
Ici :

Posté : jeu. oct. 06, 2005 1:47 pm
par Dédé
T'as vu le vieux barbichu dans son Isba place rouge? Fait gaffe, y peut encore mordre
Sinon, et la suite alors? hein? hein? hein?
Posté : jeu. oct. 06, 2005 2:23 pm
par von Aasen
Non finalement je suis pas allé le voir chez lui, trop de monde et horaires trop chiants ^^
J'essaye de vous concocter la suite pour aujourd'hui

Posté : jeu. oct. 06, 2005 3:19 pm
par Dédé
De toute façon pour ce qu'il y a à voir...nous on avait le choix entre le barbivhu et Zagorsk, evidemment, on est allé à Zagorsk (et on a vraiment pas regretté)
Posté : ven. oct. 07, 2005 7:32 pm
par Leaz
Heuresement que la suite devait être concoctée que pour hier hein !

Posté : sam. oct. 08, 2005 2:16 pm
par von Aasen
Doudbidouuuuuu

Posté : sam. oct. 08, 2005 9:51 pm
par von Aasen
Pour cause de voyage en Forêt Noire et de remplacement de PC, la suite de l'AAR risque d'être un peu retardée

(mais la suite va être chaude je vous préviens

)
Posté : lun. oct. 10, 2005 6:01 pm
par von Aasen
En Mars 1935, le félin des terres germaniques voudrait nous vendre son beurre allemand contre notre beau charbon. Le Führer précise que refuser cette offre commerciale équivaudrait à un affront qui nécessiterait une intervention militaire allemande pour être lavé. De plus, le moustachu se fait très pressant sur la question du couloir de Danzig. Il souhaiterait avoir un bout de territoire équivalent à une mince route vers la Prusse-Orientale. Le gouvernement polonais est bien embarassé, il n'a nullement envie du ravitaillement allemand, de s'engager à quoi que ce soit avec ces pillards, à céder quelques km² qui ne feraient pas taire les revendications allemandes sur la ville de Danzig, et qui couperaient en deux la terre sacrée de Pologne.
Le coeur lourd, le gouvernement doit donc se décider à tenter le tout pour le tout ...
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Les demandes allemandes sont refusées, et nous nous allions avec le Royaume-Uni, lui-même protégé par de nombreuses démocraties de par le monde !
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Hitler fulmine, mais il sait très bien qu'il ne peut pas se permettre une guerre avec les Alliés si tôt. La propagande du verbeux Goebbels s'efforce donc de faire oublier ce blâmage sans précédent et se rabat sur la construction d'autoroutes. La Pologne dispose maintenant d'alliés solides sur lesquels elle peut compter à tout moment. De fait, l'URSS cesse de discuter aux congrès du parti communiste sur les prochaines revendications à l'encontre de notre République. Les divisions d'infanterie continuent à s'entrainer intensément ...
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Après l'amélioration du complexe industriel de Radom, le ministère des armées peut enfin voir sa demande de levée de nouvelles divisions confirmée. En tout, ce seront 9 divisions qui devront être prêtes au service pour avril 1937.
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Le 11 janvier 1936, nos alliés anglais décident de protéger également l'Espagne, qui semble rencontrer de dures problèmes intérieurs qui pourraient menacer la stabilité démocratique de la région. Il n'est pas impossible que la Royal Navy déploie quelques-uns de ses nombreux bâtiments pour intimider de potentiels réfractaires à l'ordre étatique établi.
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Sentant que désormais la Pologne serait plus sollicitée dans les missions de paix dans le monde, les efforts d'armement redoublent d'intensité. L'excellente situation financière et industrielle du pays permet d'investir une large part du budget dans l'expansion et la modernisation des forces.
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Posté : ven. oct. 14, 2005 7:21 pm
par GA_Thrawn
Bravo!!
La pologne vaincra!!

Posté : ven. oct. 14, 2005 9:04 pm
par von Aasen
J'y compte bien

Posté : lun. oct. 17, 2005 10:12 pm
par von Aasen
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L'état-major a décidé de se concentrer sur une modernisation accélérée des forces, la quantité n'étant plus un problème depuis la mobilisation générale. Depuis que les Allemands alignent une masse croissante de blindés à nos frontières, des équipes de spécialistes se sont penchées sur les capacités de défense antichar de nos unités d'infanterie, avec des résultats ... alarmants ! Selon ces tests, une division équipée d'une brigade de canons antichar supplémentaire combinerait la capacité antichar de près de 5 divisions d'infanterie ! Et encore, les divisions de garde-frontières n'ont pas été prises en compte ... De ce côté-là il faudra donc également investir massivement, et perdre de vue l'objectif utopique d'équiper toutes nos divisions avec des brigades d'artillerie.
L'Espagne républicaine, grâce à l'aide massive de son allié français, repousse facilement les attaques des rebelles nationalistes, allant jusqu'a prendre le pied de la contre-offensive. Peu à peu, les grands centres industriels retombent sous la tutelle du gouvernement légal. La campagne s'annonce être victorieuse, procurant un respect certain aux Alliés face à cette projection de puissance. Les propagandistes de Berlin eux-mêmes ne sauraient nier le succès franco-espagnol ...
Pendant cette même période, l'Autriche, face aux pressions du chancelier Hitler, se place sous la protection des Alliés, confortés dans leur choix par les évènements en Espagne. Des rumeurs concernant un coup d'état par les nazis en Autriche commençaient à inquiéter la communauté internationale, personne ne pouvant garantir qu'en cas de chute du gouvernement conservateur social une annexion pure et simple de cet état par le passé si resplendissant n'aurait pas lieu.
Durant l'année 1938, les investissements massifs dans l'armée commencèrent à porter leurs fruits, les effectifs étant portés à 50 divisions, surclassant ainsi la grande majorité des pays du monde :
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Les Allemands n'entretenaient qu'une petite armée, mais personne ne doutait de ce que ce noyau se développât très rapidement en une formidable machine de guerre une fois les conscrits mobilisés. Le Führer a surtout l'air de vouloir une Luftwaffe puissante, comme en témoigne la production de 60 escadrilles (1 MR, 26 Int., 12 BEP, 19 Tac., 2 Tp). La prochaine puissance aérienne, le Japon, ne peut aligner que 22 escadrilles. Il parait probable que notre vingtaine de batteries d'artillerie antiaérienne fixes ne chômera pas en cas de conflit.Les manoeuvres continuent toujours tandis que l'armée se renforce de manière décisive ...
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Posté : jeu. oct. 20, 2005 3:33 pm
par von Aasen
Les conséquences de tous ces faits dont nous avons été renseignés n'ont pas tardé à être connues. Le 29 septembre 1938, le Reich déclarait la guerre à la Tchécoslovaquie et à ses alliés, car ce pays refusait obstinément de céder ses territoires bordant l'Allemagne, et était en ce point parfaitement soutenu par les Français. La modernisation complète de nos forces ainsi que les renforts massifs en artillerie lourde comme de campagne devra donc souffrir d'être retardée. Ainsi commença la Grande Guerre Européenne, qui verra l'Allemagne affronter ses ennemis de la 1ère guerre mondiale et bien d'autres encore ...
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La mobilisation préalable des troupes polonaises se trouva donc relever de la plus grande utilité, l'armement des troupes ayant pu être mis à jour à temps pour un conflit somme toute inévitable avec les barbares nazis qui peuplent notre frontière Ouest. La déclaration de guerre allemande enflamme le patriotisme des hommes polonais en état de se battre :
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Le plan de défense de la Pologne se décline en plusieurs points :
- Vu que l'armée de métier allemande ne semble pas en état de nous résister, il faut bousculer le plus rapidement possible ces éléments, les seuls en place à la déclaration de guerre, pour obtenir des points de défense avantageux en vue de l'arrivée des renforts des conscrits de la 1ère vague de mobilisés allemands. (offensives immédiates avec toutes les troupes disponibles, le CT le permet)
- Les 3 divisions allemandes en Prusse Orientale devront être coupées et annihilées avant que les troupes allemandes ne puissent percer à Danzig ou Bydgoszcz. Les nombreux gardes-frontières mobilisés réduiront les troupes de Königsberg, tandis que l'infanterie avec un renfort de gardes-frontières, dûment équipée en canons antichars et artillerie lourde, attaquera les troupes blindées allemandes à Elbing. (éventuelle aide la Royal Navy ? )
- En coordination avec les troupes tchécoslovaques, il sera tenté d'exploiter une large brèche dans notre front Sud, en vue d'isoler plusieurs divisions allemandes, voire de rejoindre les troupes françaises qui auront peut-être anéanti la ligne Siegfried.
- Notre aviation complètement obsolète et négligée n'interviendra qu'en cas d'urgence extrême.
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Une des premières conséquences directes de la guerre avec l'Allemagne sera le blocus commercial imposé par le déploiement de nombreux vaisseaux de la Kriegsmarine. Immédiatement, les pays avec qui nous commercions par mer annulent les accords précédemment conclus. Nous ne pouvons désormais alimenter nos industries qu'en puisant massivement sur les stocks établis en sage prévision de la guerre les années précédentes. Les années heureuses sont terminées, viennent les années de sacrifice ...
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Les premiers combats donnent de l'espoir au Maréchal Rydz-Smigly, qui dirige les opérations. Les Allemands ont beau avoir une petite supériorité technique et s'accrocher férocement au terrain, l'armée de terre polonaise les force quand même à la retraite, bien que parfois cela ne soit qu'après d'âpres opérations de délais et de retraits tactiques, habilement menées par les nombreux QG volants allemands. Les mobilisés ennemis tardent à se former en divisions prêtes au combat, et il se dessine clairement la possibilité de prendre Berlin assez rapidement :
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Tandis que l'armée polonaise réduit 3 divisions dont 2 blindées à Königsberg, l'armée française reste inactive. Seules 11 divisions sont présentes sur l'ensemble de la ligne Maginot. Le GQG nous informe cependant que les armées françaises sont encore en transport d'Espagne vers le front d'Alsace. L'Espagne Républicaine enverra également des troupes. Entretemps, il nous faut prendre toutes les initiatives possibles pour éviter que les Allemands puissent reformer un front stable.
Posté : sam. oct. 22, 2005 11:16 am
par von Aasen
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Hitler décrète la 3e vague de la mobilisation de masse de l'armée allemande le 12 octobre. Alors que cette information qui nous provient directement du centre de décryptage de Cracovie est annoncée à l'état-major, l'ambassadeur soviétique se permet de nous faire remarquer que désormais le Komintern luttera également contre l'Allemagne. Un rapide coup d'oeil sur la carte stratégique révèle que la seule frontière de la dite alliance avec son ennemi se situe au Danemark. Si la mobilisation du peuple soviétique porte ses fruits, il se pourrait bien que nous ayons une aide massive pour notre front Nord. Mais pour le moment, il semblerait plutôt que la Scandinavie ne dispose pas de troupes sur place, toute son armée étant en manoeuvre dans le Svealand. La directive belliciste émanait donc sûrement du maître du Kremlin, auquel doit importer bien peu le sort de la population civile danoise, probablement bientôt sous le joug allemand.
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Encouragée par cette nouvelle heureuse, notre armée entame son offensive sur Berlin. La capitale du Reich subit dès le 15 octobre 1938 le tir des pièces polonaises. Très maigrement défendue au départ, seule la garnison et une division de cavalerie semi-motorisée assurant la défense, l'OKW se rend rapidement compte de la menace qui pèse sur toute son économie de guerre au cas où le centre d'infrastructure et industriel le plus important du Reich tomberait. 7 divisions sont donc amenées en renfort, et force est de constater que l'avancée polonaise ne se fait plus qu'avec une lenteur extrême. Deux armées bien fournies engagées en même temps surchargent quelque peu les capacités de commandement et de coordination de notre général.
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Malheureusement, une terrible nouvelle vient nous heurter pendant cette phase décisive du combat contre l'hydre nazie : la Hongrie rejoint les rangs de l'Axe ! Bien qu'étant une puissance militaire négligeable, le royaume hongrois porte un coup fatal à la stratégie de défense tchécoslovaque, qui s'axait sur les puissantes fortifications des Sudétes et des offensives à objectifs limités. L'armée tchécoslovaque ne peut soutenir une défense sur deux fronts face à un ennemi aussi puissant que l'Allemagne. À terme, c'est donc tout le flanc Sud de notre front qui risque d'être sans protection. Nous préférons ne même pas penser à une entrée en guerre de la Roumanie (qui s'adonne activement au commerce de céréales et de pétrole avec le Reich) aux côtés de l'Axe. Notre propagande a bien du mal à rassurer la population.
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L'offensive qui avait amené les Tchécoslovaques et les Autrichiens jusqu'a Nuremberg est coupée net. Il semblerait que désormais, le Reich ait beaucoup moins de mal avec 2 de ses 4 fronts Nord, Sud, Est, Ouest). La Wehrmacht reprend du mordant et lance des contre-offensives dans toutes les directions. Heureusement, peu de troupes supplémentaires arrivent au Nord-Est, notre axe d'avancée principal. L'OKW à l'air de vouloir tout concentrer sur le Sud, pour prendre les territoires autrichiens qu'il revendique), bousculer la Tchécoslovaquie (pour laquelle la guerre à été déclenchée), et finalement nous déborder complètement sur notre flanc Sud, alors laissé sans protection. Pour passer les Sudètes, la Heeres-Gruppe Süd a 60 divisions à disposition. Espérons que les Tchécoslovaques tiendront !
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Après la prise de Stralsund au Nord, le maréchal Rydz-Smigly peut mener une offensive sur deux flancs pour faire tomber Berlin. Les troupes d'élite de notre patrie peuvent enfin prendre part au grand combat ! Ces troupes de montagne, richement équipées en artillerie lourde moderne, font des ravages sur le champ de bataille. Avec ses nouvelles mobilisations, le Reich s'est crée de grands problèmes logistiques, encore accentués par les barrages d'artillerie sur les chemins de fer menant à Berlin. La bataille pour cette ville culmine ...
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Après près d'un mois de combat, la 10e armée, complètement désorganisée et à peine apte au combat, est retirée de la bataille, tandis que 12 divisions venues du Sud prennent sa place dans cet affrontement de titans. Sous la pression extrême qu'impose la guerre, nos techniciens finissent par développer de nouveaux machines-outils, largement plus efficaces que les précédents. Notre production industrielle grimpe de 15%. Et bien que Breslau soit retombée aux mains des nazis, les Tchécoslovaques tiennent aisément leurs fortifications à 1 contre 4. Nos troupes de cavalerie motorisée tiendront désormais le front Sud, en espérant que leur mobilité compense une puissance qui ne sera de toutes façons pas assez imposante pour faire refluer la masse des divisions allemandes. Puissent-ils résister, et Berlin tombera !
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Le matin du 22 novembre, après plus d'un mois de combats acharnés, les hommes du bataillon de pionniers de la 1ère divisions d'infanterie purent enfin s'infiltrer dans une brèche qu'avaient laissés les SS de la garde personnelle du Führer. Voilà deux jours qu'ils n'avaient pas dormi, deux jours qu'ils subissaient régulièrement le barrage de mortiers que les unités de la garnison de Berlin dirigeaient systématiquement sur eux. Mais le moment était arrive ! Couverts par deux Bren qui avancaient lentement dans les décombres, ils atteignirent un des endroits les plus secrets du Reich : la bunker du Führer. Personne ne savait si le grand tyran en personne s'y trouvait, s'il allait surgir un fusil à la main pour les empêcher de pénétrer dans son bureau. Plus que quelques pas, et les voilà près de la lourde porte blindée. Un ordre fusa : "Charge creuse !" , et un jeune soldat de la région de Przemysl emboita le pas à l'adjudant-chef, un lourd objet à la main. Développée par lesPzInz quelques mois auparavant, cette nouvelle arme s'était déjà souvent révélée être de la plus haute efficacité face à de massives fortifications. Quelques minutes plus tard, une fois la charge installée et les hommes mis à l'abri, une détonation monstrueuse retentit : il ne restait rien de la herse menant au château du Suzerain ...
Avec anxiété, les hommes du 3e peloton s'osèrent dans les entrailles du bunker ... Découvrant peu à peu l'immensité de ce bâtiment qui semblait désert, les 1er et 2ème pelotons suivirent, pour enfin appeller le reste du bataillon à les rejoindre. Les quelques bougies amenées, seul moyen d'éclairage à l'intérieur de la bête, vacillèrent au bruit tonitruant d'une sirène d'alarme. Le major était vert de peur, il se doutait de ce qui allait suivre, et de la folie qu'il y avait à amener 600 hommes dans un endroit "fermé". Le PC de la 1ère division ne put qu'enregistrer un fantastique bruit d'explosion au centre de la ville, et la perte du bataillon des pionniers. Quelques heures plus tard, une délégation d'officiers allemand demanda à rendre les armes, ce qui leur fut immédiatement accordé. Malgré cet amer épisode, l'euphorie de la prise de Berlin dominait les coeurs. L'opération avait réussi !!!
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La ville de Berlin offrait un point de départ merveilleux pour des offensives en toutes directions, et l'avancée au Nord comme au Sud de la ville en fut grandement accélérée. Cependant, les maigres troupes de défense en Slovaquie avaient cédés face à la pression de l'armée hongroise, qui y était réunie en totalité. La perte de Przemysl, alors que les combats faisaient rage à Cottbus, porta un sérieux coup à l'optimisme qui dominait à l'état-major depuis que le drapeau polonais flottait sur la porte du Brandebourg. Par miracle, les Hongrois ne semblaient pas décidés à violer la souveraineté de toutes les terres polonaises sans défense qui s'offraient à eux. Des problèmes logistiques, des offensives autrichiennes et l'héroïque résistance des Tchécoslovaques semblaient trop les occuper.
Nous ne demandions pas mieux, heureusement qu'il n'y a pas de Guderian dans l'armée hongroise !
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Posté : lun. oct. 24, 2005 12:12 pm
par von Aasen
Cette erreur majeure de la part des Hongrois nous permet de nous tourner vers un objectif audacieux : les Allemands, occupés de toutes parts à prendre les fortifications tchèques des Sudètes, offrent un flanc bien dégarni à nos troupes qui leur font face. Jusque là, rien de transcendant, l'armée polonaise a beau être idéale et appropriée à des offensives de choc, elle ne peut pas exploiter une brèche s'étalant sur tout un front, faute de réserves. C'est bien là le talon d'Achille de notre armée : nos troupes suffisent tout juste à tenir le front, la moindre percée ennemie peut être fatale à toutes nos troupes ! La menace hongroise au Sud qui peut reprendre de vigueur à tout instant en est le meilleur exemple ... Mais dans ce cas particulier de la ligne de front de Cottbus, il se dégage une chance toute particulière : encercler les Allemands à Breslau ! 10 divisions protègent Cottbus (ou plutôt, se ruent vers Liberec, mais enfin ...), à l'assaut !
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Une semaine après ces offensives, nous apprenons que l'OKW exerce une pression monstre sur les Hongrois pour que ceux-ci reprennent leur avancée en Pologne. Le Feldmarschall von Bock est envoyé sur place avec un état-major allemand pour prendre les choses en main. Nous avons beau n'avoir besoin de l'industrie de notre patrie, il serait intolérable que Varsovie tombe aux mains de ces tyrans ! Une armée qui manquera sévèrement à la pointe de l'offensive est envoyée sur place reprendre Cracovie (qui produit 143 unités de charbon l'air de rien). Nous écraserons ces misérables envahisseurs et leurs forces maigrelettes !
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Notre armée reprend du mordant, mais les Tchèques refluent d'Allemagne ! La 9e division motorisée allemande parvient même à encercler quelques divisions ennemie à Regensburg ... Tout ce que nous avons réussi à atteindre ces dernières semaines semble vaciller :
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Mais que font-donc les Français et les Anglais !!!?!! Les nations slaves sont saignées à blanc par les combats monstrueux qui secouent tout le continent, et les poilus ne font qu'écouter la radio et chasser le lapin ! Lvov et Zamosc tombent au main de l'ennemi, les fortifications tchèques de Liberec cèdent après 2 mois de combats contre un ennemi quatre fois supérieur en nombre, et 74 divisions françaises dorment à la frontière ! La Pologne et la Tchécoslovaquie n'ont elles pas prouvées qu'elles sont dignes d'être sauvées ? Désormais notre armée doit cesser toute offensive en-dehors du territoire polonais, car les Tchécoslovaques ne peuvent plus tenir Prague seuls, et une annexion du pays signifierait la fin de tout espoir d'une issue heureuse de cette guerre pour nous. Les régiments de cavalerie motorisée sont envoyés déloger les Allemands des Sudètes avant que ceux-ci ne s'y installent trop. L'Autriche elle aussi subit de graves revers, et la chute de Vienne semble imminente.
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Posté : dim. nov. 13, 2005 5:08 pm
par von Aasen
Le 15 janvier 1939, c'en est fini de l'Autriche. Le gouvernement conservateur-social est conduit dans les boits environnant Vienne, forcé de signer le traité d'annexion et fusillé. Les Hongrois ont fait courte mesure, ils ont pris assez longtemps pour acculer les troupes de montagne autrichiennes à la défaite ! Le front principal de la Hongrie est anéanti, son armée peut donc maintenant se concentrer sur notre belle Pologne ...
Situation dramatique s'il en est ! Le maréchal Rydz-Smigly ordonne sitôt deux opérations d'encerclement des troupes allemandes. Plus une seconde ne peut être perdue !
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Le Royaume-Uni nous annonce en février que la plupart de ses troupes sont maintenant prêtes, mais que vu le risque qu'il y a à les utiliser en Europe continentale, elles serviront à sécuriser les colonies et les îles mères. Ca c'est un allié !
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De nos espions dans l'état-major allemand, nous apprenons que Hitler, réfugié en Bavière dans un réduit alpin, est entré dans une rage folle à l'annonce des offensives polonaises. Il nomme un certain Rommel, jeunot sans grande expérience jusque là dans la Wehrmacht, célèbre seulement pour sa capture d'un fort italien lors de la 1ère guerre mondiale, à la tête des troupes allemandes de la Ruhr. Celui-ci, en un rien de temps, isole les éléments polonais bien trop dispersés, écrase les arrières et les lignes de communication, et enfin profite du système centralisé de l'état-major polonais pour encercler de manière fulgurante une armée Lublin en pleine retraite. Le commandement polonais se rend bien compte que les forces de la Pologne ne pourront pas renverser seules cette situation désespérée !
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Des télégrammes sont envoyés partout : Paris, Londres, Prague, Ottawa, Moscou, Stockholm ... Paris nous répond qu'ils ne peuvent rien envisager avec la ligne Siegfried, Londres parle de manque de navires pour évacuer, Prague ne peut promettre qu'une offensive de délestement, Ottawa ne répond même pas, Moscou promet de l'aide sous forme d'appui aérien et de quelques sous-marins pour chasser la Kriegsmarine, Stockholm lance une offensive sur Lübeck pour permettre d'envisager une libération.
L'inactivité de nos plus grands alliés et la célérité de Rommel aura pour conséquence la perte d'une de nos armées. Bien sur, la propagande précisera bien qu'il s'agissait là d'une armée composée aux 2/3 de miliciens, mais personne n'est dupe, et tout le monde se rend bien compte qu'il s'agit là d'un rude choc pour notre armée.
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L'état-major est furieux, voilà nos plans sérieusement compromis ! Et comme si ça ne suffisait pas, Guderian fait avancer son infanterie à un rythme fou vers .... Danzig ! Toutes nos troupes en Allemagne (c'est-à-dire l'ensemble de nos forces à l'exception d'une armée en Silésie) sont menacées d'encerclement !
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Posté : sam. nov. 19, 2005 11:53 pm
par von Aasen
Bon là il y en a MARRE
MARRE de devoir couvrir des fronts avec des forces insuffisantes
MARRE de voir les renforts arriver au compte-gouttes
MARRE de lever une division d'infanterie tous les 15 ans
MARRE DE VOIR LES ALLIES RIEN FOUTRE !!!!!!!!!
Tout le peuple polonais respire ces paroles, et elles reviennent à l'esprit de chacun à chaque fois qu'il graisse son fusil, à chaque fois qu'un coup de main contribue à produire de nouvelles munitions, chaque fois qu'un officier se penche sur une carte ...
SUFFIT ! Une délégation dirigée par le comte Archibald Basilovitch von Aasen se rend à Paris, sommer les Français d'enfin réagir face à cette situation tragique !
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La réaction du gouvernement est stupéfiante, rien à faire, pas une soldat français ne bougera ! C'est ce qui fut annoncé à la délégation le jour de son arrivée. Mais une fois la nouvelle connue à Paris, le peuple français commença à manifester dans la rue, criant que la France ne tolérera pas un tel outrage. Le troisième jour, des unités de réserve menaçaient de se mutiner à Paris même, et les cuirassiers qui veilliaient sur les bâtiments officiels laissaient étonnament beaucoup de négligence dans la prudence lorsqu'on agite un sabre en présence d'un ministre ...
Le 4e jour, von Aasen avait accompli sa mission et bien plus : l'état-major polonais dirigerait les opérations dans un commandement unifié qui avait déjà eu du succès pendant la première guerre mondiale !
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Le jour d'après, notre pacte de non-agression avec l'URSS venait à son terme, mais déjà les troupes françaises se lançaient-elles dans une attaque massive sur les lignes allemandes de Saarbrücken.
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Les fortifications de la ligne Siegfried ne pouvaient retenir longtemps l'assaut allié, les pertes étaient importantes il est vrai, mais c'était le prix à payer pour faire tomber la hyène nazie. Le commandement local français en décida autrement, et arrêta net l'offensive malgré les ordres du GQG de Vincennes. Pourtant les divisions étaient à 85% de leurs effectifs, et avec plus de 40% d'organisation ! Misérables !!!!!
Et bien sur, les forces coalisées allemandes et hongroises en profitent pour envahir la majeure partie de la Sainte Pologne !
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Mais que faut-il de plus aux Alliés pour ne pas tout le temps interrompre les offensives sur la ligne Maginot ?? Nos troupes ont renversés la situation en Allemagne du Nord grâce aux troupes soviétiques, 5 divisions allemandes ont été encerclées et détruites à Wilhelmshafen, Cologne est sous le tir des pièces polonaises !
"C'est donc la ligne Siegfried qui vous fait peur ?" demanda d'un ton qui n'augurait rien de bon le comte von Aasen. "Les pertes seront bien trop hautes pour pouvoir poursuivre une offensive en Allemagne et ..." "Très bien" interrompit sèchement le comte. "Je tiens à vous signaler que nous venons de déclarer la guerre au Luxembourg. Passez par là." Weygand était bouche bée. Décidément, le sang bouillonant des Slaves menait à des décisions bien singulières ! Mais le fait était là, il n'y avait plus aucune excuse pour aller trucider des Krauts. L'offensive, la première menée avec un véritable entrain, commençait donc !
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Cela allait vite porter ses fruits, la prise de Cologne ne fut plus qu'une formalité. Bien sur, il fallait encore déloger les Allemands de la ligne Siegfried, et surtout tenir Varsovie encerclée, mais une toute nouvelle lueur animait l'espoir des combattants, du cimetière de Wola aux faubourgs de Prague ...
Posté : mar. déc. 06, 2005 7:09 pm
par Moradim
Bon pas finit ca encore , ca traine !!!
J aimerai bien connaitre la suite moi , pour voir si tu va t en sortir , bien que prendre le controle des troupes francaise , je trouve ca vil pour cette povre allemagne que tu martyrise . ( yek yek )
Posté : dim. déc. 11, 2005 12:39 pm
par von Aasen
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Les troupes des deux républiques coopéraient à merveille une fois placées sous un commandement unifié polonais, les troupes de l'Ouest et de l'Est purent rapidement se joindre dans une rencontre historique à Kassel. Au passage, le comte von Aasen avait fait en sorte que 11 divisions allemandes soient encerclées à Dortmund, et tout le génie militaire de von Küchler ne put les sauver.
Pendant ce temps, l'armée Varsovie dépêchée de toute urgence pour rompre le siège de la ville éponyme avec ses forces motorisées encerclait une à une les divisions allemandes isolées autour de la capitale. Un nouveau vent planait sur les champs de bataille !
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Le mois d'août marqua le tournant décisif dans la grande guerre patriotique : les Allemands se repliaient dans quelques rares poches, les puissantes fortifications de Forêt Noire avaient été contournées, et étaient même menacées d'être coupées des troupes en Autriche qui se maintenaient sur les flancs des abruptes montagnes qui marquent cette région du Reich. Le front en Pologne avait été stabilisé, l'invasion des troupes ennemies jugulée grâce à quelques opérations risquées. La souveraineté du gouvernement tchécoslovaque avait été rétablie sur pratiquement tout le territoire auquel elle considérait devoir aspirer, seule la Hongrie était encore intacte. Mais de grands contingents français, espagnols et polonais se dirigeaient déjà vers les frontières du Royaume qui avait causé tant de problèmes à l'état-major ...
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Mais même ces derniers réduits, aisément défendables ne pouvaient échapper à la vengeance du peuple polonais pour toutes les misères que la guerre avait apporté. La 15e division d'infanterie motorisée, sous le commandement du général de Gaulle, étonna le monde entier en se frayant un passage à travers les lignes ennemies pour prendre Budapest par surprise. Une petite troupe de partisans démocrates assura immédiatement la fonction de garnison, en vue de repousser une éventuelle contre-attaque de loyalistes. Tous les documents secrets du gouvernement hongrois purent être capturés, révélant aux peuples de cette terre les cruautés auxquelles pouvait se livrer un régime dictatorial.
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Von Manstein avait beau tenter une offensive en direction de Stuttgart pour rétablit la communication avec d'autres territoires, et surtout essayer de refaire les stocks de ravitaillement en chute libre de son groupe d'armées, le sort du Reich était scellé. Ses troupes, comme celles du Feldmarschall von Weichs à Przemysl, durent se rendre après avoir perdu tout espoir de maintenir une ligne de défense cohérente. Beaucoup de dirigeants nazis se réfugiaient dans les forêts et organisaient une résistance sous forme de guérilla ; la plupart des Allemands tenta de reconstruire ce qu'il restait d'infrastructure. Le gouvernement polonais les aida dans cette tâche, car le 7 octobre 1939 il signa le traité d'annexion de l'Allemagne.
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Posté : dim. déc. 11, 2005 12:40 pm
par von Aasen
Moradim a écrit :Bon pas finit ca encore , ca traine !!!
J aimerai bien connaitre la suite moi , pour voir si tu va t en sortir , bien que prendre le controle des troupes francaise , je trouve ca vil pour cette povre allemagne que tu martyrise . ( yek yek )
Vous voilà servi mon bon monsieur

Posté : dim. déc. 11, 2005 3:36 pm
par Bubu
Allez maintenant l'URSS!

Posté : dim. déc. 11, 2005 4:00 pm
par von Aasen
Doumdidouuuu, on verra ça plus tard hein ?

Posté : lun. déc. 12, 2005 12:47 am
par yboompook
von Aasen a écrit :Doumdidouuuu, on verra ça plus tard hein ?

tu a peur ???
Posté : lun. déc. 12, 2005 12:36 pm
par Bubu
Demande lui sa save et continue

Posté : sam. déc. 17, 2005 11:46 pm
par von Aasen
Une fois la petite formalité de l'annexion de la Hongrie passée, la commission interalliée décida du sort des territoires pris à l'ogre germain. La France en particulier insistait pour que la puissance allemande soit détruite pour toujours.
"Trop de guerres ont eu pour cause le militarisme prussien irréfréné et le culte du souverain ! Ce pays ne mérite plus d'exister !"
Les Scandinaves, appuyés par les Soviétiques, refusaient de livrer le moindre bout de terrain qu'ils avaient conquis de haute lutte dans la grande guerre patriotique, et clamaient haut et fort qu'ils y installeraient le paradis communiste.
La Pologne, elle, exsangue, privée de la fleur de sa jeunesse, ravagée par les différentes avancées allemandes et hongroises, réclamait une juste réparation de la part de l'Allemagne. L'Union Soviétique ne voulait en aucun cas laisser Berlin sous la tutelle polonaise, mais elle dût bien s'y plier, suite à la pression énorme exercée par les Français, et qui mena les deux pays au bord de la guerre. Cette pression n'était pas désintéréssée et sûrement pas un hommage aux Polonais, qui avaient soutenu l'essentiel de l'effort de guerre. Leur engagement était bien plus motivé par l'assurance polonaise de soutenir la France dans ses agissements visants à reconnaitre l'Autriche comme française.
La Tchécoslovaquie, elle aussi très impliquée dans le déroulement heureux de cette guerre, obtint certains territoires hongrois.
La nouvelle carte de l'Europe paraissait bien singulière, mais tout le monde convint de cette tâche agressive et menaçante au centre avait disparue :
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La Grande Pologne pressentait déjà que l'URSS ne se laisserait pas intimider par le fabuleux courage qu'elle avait montrée en terrassant l'hydre nazie, ni par son allié de 150 départements. Pour se remettre de la saignée de la grande guerre patriotique, les divisions de garde-frontières furent dissoutes, les hommes issus de ces formations réentrainés et affectés à des divisions d'infanterie régulière. Deux garnisons furent également levées dans le Brandebourg et en Basse-Saxe, le commandement se méfiait depuis la révolte de Stettin ; décidémment, ces nouveaux polonais sont bien agités !
L'armée polonaise se modernisait, s'étendait, tout cela prenait beaucoup de temps, la trainée sanglante qu'avaient laissées toutes les divisions de la campagne d'Allemagne était difficile à compenser, au moins la situation industrielle était apaisante. L'état-major ne vit pas le temps passer jusqu'en été 1940 ...
Posté : ven. déc. 30, 2005 6:36 pm
par von Aasen
Entretemps, la Belgique avait rejoint l'alliance, et la paix régnait sur le continent européen, exception faites de l'invasion de l'Albanie par Mussolini. Ce dernier semblait être rassasié après l'annexion des côtes de l'Adriatique, et personne ne songeait à déranger le dictateur qui n'était plus en état de s'étendre du fait de sa trop faible base industrielle, mais qui saurait probablement donner du fil à retordre à quiconque l'attaquerait.
Les divisions existantes de l'armée polonaise avaient été modernisées, et toutes étaient désormais brigadées. La démographie du pays ne permettait cependant toujours pas de recruter assez d'hommes pour combler les rangs clairsemés. Bien sur, la nouvelle armée était bien plus solide que celle de 1938, avec ses nouvelles pièces d'artillerie de 105mm, ses canons antichar de 47mm, les nouveaux pistolets-mitrailleurs distribués aux bataillons d'assaut et les fusils-mitrailleurs pris aux Allemands. Mais la supériorité matérielle n'était qu'une part de la chose, au cours de la rude campagne d'Allemagne, les défenseurs de notre patrie avaient accumulés de riches expériences. Il était difficile de briser le moral des hommes par un tir de suppression, le déminage n'avait plus aucun secret pour eux, ils avaient pu apprendre ce que sont les mines de bois et savaient parfaitement se camoufler.
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Les mois allaient et venaient, de nombreuses nouvelles technologies avaient été mises au point par nos ingénieurs et savants, les divisions retrouvaient tout doucement de nouveau leur capacité de combat optimale. En Janvier 1942, le Japon s'attaqua au Komintern. Heureuse nouvelle ! Les Soviétiques ne pourraient sûrement pas soutenir une guerre sur deux fronts avec des ennemis aussi puissants que les Alliés et le Japon ! La Grande Pologne n'était cependant pas prête pour une guerre. Elle ne pouvait pas se fier à ses alliés pour lui donner toutes les troupes qui lui manquaient pour couvrir efficacement sa frontière (elle ne pouvait seule que défendre la moitié de la frontière Est). Tous les officiers de l'état-major espéraient donc que le Japon flanquerait une bonne râclée à Staline, faisant ainsi durer l'avantage stratégique acquis par cette déclaration de guerre (même un Japon en Biélorussie aurait été plus simple à vaincre qu'un russe au même endroit !).
Comme le Mikado s'attend à de vastes marées humaines soviétiques, il rappelle immédiatement deux classes d'âges, en tout 400 000 hommes.
Mi-1942, l'armée polonaise devient impatiente. Vu que l'URSS est plus qu'occupée, la Grande Pologne tente un coup osé : attaquer la Lituanie ! Directement sous les yeux du russe, et en plus dans sa zone d'influence ! La France est affolée par ce geste téméraire, elle mobilise immédiatement deux vagues de réservistes !
Mais pourtant, les opérations ne durent pas longtemps, 10 jours après le début des hostilités, les Britanniques négocient un accord qui ne plait pas trop à la Grande Pologne aux visées expansionnistes, mais elle est obligée d'accepter, le Royaume-Uni étant le dirigeant de cette alliance : la Lituanie cède tous ses territoires à la Pologne, mis à part sa capitale.
Les troupes ont eu leur sortie, nous avons eu 2 PP en plus, et les stocks de ressources ont connus un petit boost. Après cette victoire, l'état-major polonais décide de lever des divisions de grenadiers blindés, qui renforceront l'armée de cavalerie semi-motorisée au Mecklenbourg. La production sera achevée en septembre 1943.
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Posté : dim. janv. 15, 2006 5:20 pm
par von Aasen
L'URSS ne semble pas avoir de gros problèmes avec ses nouveaux ennemis. Avec l'aide de la Mongolie, qui montre un courage offensif exemplaire (nos alliés français feraient bien de s'en faire un exemple), elle annexe très rapidement la Mandchourie, au terrain pourtant difficile. Le Japon, poussé par la junte militariste qui y règne, décide de frapper un grand coup et détruit une bonne partie de la flotte américain à Pearl Harbour. Inutile de préciser que les Etats-Unis se sont considérés à partir de ce moment de facto comme en état de guerre. Nous ignorons quand les USA réagiront militairement, mais personne ne doute du fait que quand le moment sera venu, peu de pays au monde pourront prétendre pouvoir arrêter leur force de frappe. Quelques jours après ces nouvelles troublantes, le 29 novembre 1942, la commission de coordination interalliée décide de l'intégration des Etats-Unis à son alliance. Décidément, nous commençons à être assez protégés contre une éventuelle invasion soviétique !
Si les forces de frontière russes ne comptent que 2 divisions par province, nos services secrets nous révèlent une mobilisation totale de 350 divisions par Staline, il vaudrait donc malgré tout mieux éviter de titiller notre grand voisin. De notre côté, nous ne couvrons que 2/3 de notre frontière avec les Russes, et alignons à peu près autant de divisions que les Scandinaves en Allemagne. Les Français bien qu'en guerre avec les Japonais et directement menacés en Indochine s'amusent à faire de joyeuses patrouilles avec leurs corps d'armée en Bavière.
Dans la Grande Pologne, l'hiver 42-43 se passe plutôt calmement, la technologie Machines-Outils IV nous confère une nouvelle avancée en matière de production industrielle à grande échelle. Les Soviétiques écrasent les Japonais en Corée et multiplient les coups de boutoir en Chine du Nord :
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Les Anglais, très actifs, prennent les Japonais qui s'étaient débarassés de la Chine Nationaliste, par le Sud. Une énorme ligne de démarcation s'installe lorsque Russes et Alliés en ont fini de l'envahisseur nippon. Une partition de la Chine semble se dessiner ...
Avec elle, un risque de conflit avec l'URSS est plus probable. La Grande Pologne décide de se renforcer encore et d'éviter que la Roumanie, qui s'était déjà acoquinée avec l'Allemagne, ne tombe dans la dépendance du Komintern.
Après information de nos alliés, qui se déclarent prêts à nous soutenir si nous fournissons toutes les troupes, une offensive en Roumanie est prévue. Les forces roumaines comptent 26 divisions, mais ce n'est là que le noyau du temps de paix. Une mobilisation doublera, voire triplera ces forces. L'armée polonaise compte 46 divisions, la moitié d'entre elles sont aux standards de 1943, les autres à ceux de 1941. Notre avancée technologique (que nous ne pouvons que supposer) devrait donc nous permettre une victoire assez facile.
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L'avancée en territoire ennemi après la déclaration de guerre, le 26 août 1943, est fulgurante et dépasse de loin les prévisions les plus optimistes de l'état-major. Les troupes roumaines sont mal équipées, mal commandées, ne tentent pas de contre-attaque, se laissent enfermer ... Les champs de pétrole de Ploesti tombent déjà le 7 septembre entre les mains des grenadiers polonais ; Bucarest, malgré le répit que la ville aura reçu pendant la destruction des principales forces roumaines, tombera après de durs mais courts combats le 2 octobre 1943.
Après l'annexion du pays, la Grande Pologne peut compter sur 133 centres industriels, une production de pétrole de 33 000 barils / jour, et le ministère de la recherche annonce l'ouverture d'un 5e centre de recherches ! Notre pays a désormais un potentiel plus grand que celui de la France !
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Pour l'année 1944, l'état-major prévoit la levée de plusieurs nouvelles divisions, la modernisation des divisions de grenadiers, d'infanterie et même de cavalerie ! Nos nouvelles capacités en recherche et le manque de recrues nous poussent à ce choix de modernisation.
Pendant ce temps, la situation en Asie est bloquée. Personne ne peut s'opposer à la marine impériale japonaise qui défend âprement chacune de ses petites îles, et le continent est divisé entre la zone britannique et la zone soviétique. Le Tanna Touva décide la même année de devenir une république socialiste soviétique.
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Posté : dim. janv. 29, 2006 7:26 pm
par von Aasen
La ligne de démarcation en Chine est établie définitivement le 15 janvier 1945. Anglais et Russes se font face avec quelques dizaines de divisions éparpillées sur 3 000 km de front potentiel.
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Après l'annexion rapide de la Roumanie, la Grande Pologne se sentait une nouvelle force. Oui, depuis l'arrivée de tout ce pétrole, des nouveaux blindés qui donnaient une force inégalée aux troupes de cavalerie, depuis la modernisation de plusieurs divisions au type 45, l'armée polonaise pouvait se considérer comme sortie de la crise dans laquelle elle avait été plongée par la Grande guerre patriotique. Fini le manque, les effectifs incomplets, les munitions strictement rationnées, la rechercher parcimonieuse, l'inventivité sclérosée. L'armée polonaise était maintenant prête pour un nouveau combat ! La Bulgarie fut un moment considérée comme cible potentielle, mais finalement on laissa tomber l'objectif, la population aurait du mal à digérer une déclaration de guerre aux motifs bellicistes aussi évidents.
Un bien plus lucratif et légitime était l'URSS. Oui l'URSS. Il est temps de terrasser le géant de l'Est comme jadis le firent les voïvodes unifiées sous le commandement du roi. von Aasen alla quérir le contrôle militaire des armées françaises et tchèques, qu'il obtint sans difficultés. Il put donc travailler à mettre un ordre de bataille digne de ce nom. Les forces qui s'opposaient étaient à peu près équivalentes. L'opération "Kurwa Kommunista" prévoyait un encerclement au Nord qui s'axerait sur les unités polonaises (les plus puissantes). Ce premier affaiblissement du bolchévique nous permettra ensuite de continuer d'infiltrer son front au Nord, tandis que le Sud se bornera à la défensive.
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Les peuples unifiés de Pologne se lancent à l'assaut de la bête qui nous sert dorénavant d'ennemi le 24 mai 1945. Les opérations visant à l'encerclement de Minsk se déroulent de manière satisfaisante, une manoeuvre d'enveloppement au Danemark réussit également, malgré la défense tenace des scandinaves, qui disposent de divisions mécanisées pour défendre leurs terres. Mais un problème surgit rapidement : Rokossovsky était sur le point de commencer les manoeuvres d'été avec ses troupes du front Ukrainien, et il décide de prendre l'initiative sans attendre les ordres de Staline, 2h après que les premiers tirs d'artilleries aient réveillés les soldats russes. 32 divisions soviétiques cr-vent le front à Rowne, tenue par les Français. Il faut dire que les troupes françaises, disparates (divisions 18, 36, 39 et 43 sur le tas), sans commandement unifié au niveau opérationnel, donnent de bien piètres résultats. Un décalage des forces permet d'ignorer ce mouvement offensif ennemi dans un premier temps. Après tout, il n'a qu'a avancer au Sud, cela nous laissera de la marge d'action au Nord.
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Le Kessel de Minsk connaît ses dernières heures d'existence le 7 juin 1945, 99 000 soldats russes sont fait prisonniers ou tués. Le front biélorusse craque, mais les Soviétiques renforcent leur offensive au Sud et prennent Stanislawow. Heureusement, leurs mouvements ne font pas craindre un encerclement !
L'état-major décide de laisser le front Nord à la seule responsabilité des troupes polonaises, et transfère de nombreuses divisions françaises vers le Sud. 130 divisions font ainsi face à Rokossovsky, qui doit désespérément essayer de sauver ses troupes à Pinsk
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Le Front Sud se stabilise à la suite de cette opération qui coûte 8 divisions aux Russes, malgré l'intervention des divisions de la garde et du NKVD.
L'opération "Kurwa Kommunista" commence bien !
Posté : dim. févr. 19, 2006 4:41 pm
par von Aasen
Une fois les points soviétiques du front Ukrainien maitrisées, la cavalerie blindée de l'armée Varsovie peut se permettre une offensive audacieuse en direction de Léningrad. L'armée opère en corps compact, capable de défendre plusieurs provinces à la fois grâce à sa célérité, remplaçant ainsi de nombreuses armées de couverture dont manque cruellement le commandement interallié. Les troupes soviétiques, lentes, mal organisées et dépendantes des décisions de Moscou en toutes occasions, ne peuvent être qu'observer les véhicules blindés polonais en train de les encercler, bouchant peu à peu toutes les issues. 5 divisions se rendent à Pskov, et après la prise peu glorieuse de Léningrad qui n'avait été défendue ne serait-ce que par une quelconque milice locale, 1 division se rend dans la région de Kingisepp. De nombreux Scandinaves essayent de fuir en direction de la frontière estonienne, mais les troupes de frontière ne les laissent pas passer, livrant ainsi leurs voisins aux camps de prisonniers.
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La commission pour le plan quinquennal semble avoir réagi dès le début de la guerre et avoir prévu des levées très rapides, ainsi qu'un regroupement des forces les plus puissantes. Nous nous heurtons pour la première fois le 2 août 1945 à une armée d'assaut, celle du maréchal Vatutin. 4 divisions de la garde surentrainées, formées de vétérans de la guerre de Chine, écrasent nos premières lignes habituées à bien moins de vigueur et de professionalisme. La 2e ligne elle ne se laisse pas faire, elle a été prévenue et en a vu d'autres, notamment lors des combats pour les Sudètes. La témérité russe a cependant donné à réfléchir à nos généraux, ils réalisent tout à coup à quel colosse ils s'en sont pris. L'industrie russe doit absolument être neutralisée dans un laps de temps très court, si la machine de guerre soviétique se met en route, nous aurons peu de chances d'en réchapper.
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Il faut profiter de la désorganisation russe en Ukraine également. Les renforts arrivés de France n'ont pas encore été beaucoup sollicitées, les Bolcheviks cependant sont totalement épuisés par 3 offensives successives, et les retraites qui en ont résulté. La SNCF contribue fortement à notre campagne et a remis en état le réseau ferré et routier russe d'une manière si efficace qu'il peut porter le poids logistique de l'avancée des troupes françaises. Les 80 divisions du secteur passent à l'attaque selon un plan soigneusement préparé par le général von Aasen, qui vise à l'encerclement des retardataires de la dernière retraite à Zhitomir. Le maréchal de l'Union Soviétique, une des plus grandes figures militaires contemporaines, tente de maintenir la cohésion au sein de ses troupes d'arrière-guarde, très disparates. Les nouvelles divisions de type 45' cotoient les cavaliers touvans formés aux méthodes de combat de la Grande Guerre. Sous la pression des 28 divisions du maréchal Leclerc, la défense du Kessel s'effondre en quelques jours. Le front ukrainien souffre de ce manque de forces, tandis que 20 nouvelles divisions françaises rejoignent la zone de combats. Une offensive hâtivement organisée prend alors sa pleine mesure et parvient à encercler les troupes russes accolées au Dnjestr. La mauvaise organisation franco-polonaise laissera les flancs de la pointe de l'offensive découverts pendant une journée entière, mais il semble que le chaos qui règne dans les bureaux d'état-major des divisions russes soit encore plus grand. 11 divisions russes, dont certaines connaissent leur baptême de feu durant cette bataille, sont anéanties dans les faubourgs d'Odessa. Une division de forteresse parvient à tenir tête à tous les assauts français pendant une semaine entière, fébrilement épaulée par les restes des autres divisions. Tout espoir pour la garnison de s'en sortir est réduit à néant le 9 septembre 1945. Le retard pris est d'autant plus considérable que seules quelques maigres formations ennemies défendent les vastes contrées ukrainiennes.
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Des renforts français sont également arrivés au Mecklembourg, en vue de juguler la crise déclenchée par des opérations scandinaves partant de Copenhague. Après de très durs combats, l'ex-capitale danoise est prise, mais l'avancée en Holstein s'avère totalement impossible. L'absence de QG limite nos offensives à 9 divisions, et les Scandinaves en alignent 8 de meilleure qualité. La situation est donc bloqué jusqu'a l'arrivée d'un QG. La Pologne se hâte d'en constituer un, ce qui risque de prendre 6 mois malgré tout.
Le front en Russie blanche, à l'origine très mal défendu, a profité de l'arrivée de nouvelles forces tchèques, si bien que tandis que Leclerc occupe toute l'Ukraine en balayant les quelques divisions qui essayent de lui faire face devant lui, il peut organiser une offensive à grande échelle, soutenue par les troupes en défense prêt de Moscou au Nord, ainsi que par les Français en Ukraine. Le résultat est monstreux : 5 divisions soviétiques sont encerclées, et tout le front recule jusqu'a Briansk et Koursk, le tout dans une parfaite organisation et sans laisser le moindre flanc à la merci de l'ennemi. Le rouleau compresseur allié s'approche dangereusement de Moscou.
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Deux nouvelles contradictoires arrivent sur le bureau de von Aasen le 15 octobre 1945. D'une part, l'armée Varsovie, l'élite de l'armée polonaise, annonce qu'elle a échoué dans son assaut de la ligne Mannerheim. D'autre part, les deux armées polonaises qui avaient lancé un assaut à la va-vite sur Moscou annoncent la prise du Kremlin. Moscou est tombé !!! C'est encore un coup fatal porté à l'économie russe, qui doit déjà essayer de se passer de la production de 400 000t de charbon du Donetz ! Militairement, les choses sont moins glorieuses. Un encerclement à partir des positions moscovites permet l'encerclement de 3 divisions d'élite, les Anglais débarquent à Mourmansk, la poche de Briansk s'est rendue, mais les Soviétiques disposent toujours de 178 divisions et 289 PP. La progression sera sûrement facile jusqu'a l'Oural si la STAVKA ne réagit pas dans le Caucase et si les Scandinaves ne s'accrochent pas trop à la Finlande, mais comment continuer à partir de là ? Les combats font rages en Chine, et sont relativement indécis, avec un petit gain de territoire pour l'URSS. Comment progresser en Sibérie, et ensuite l'occuper ?? L'état-major décide de remettre cette décision à plus tard, et d'attendre d'avoir établi une position solide sur l'Oural.
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Posté : lun. mars 13, 2006 9:40 pm
par von Aasen
Après une longue discussion avec le commandement unifié allié, von Aasen décide des objectifs à atteindre pour 1946 :
Objectif I :
Atteindre une position de défense idéale dans les régions montagneuses de l'Oural :
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Objectif II :
Annexer la Scandinavie, en vue de libérer des troupes pour le front de l'Est et augmenter notre capacité de production.
Objectif III :
Encercler un maximum de troupes soviétiques avant que celles-ci ne se replient en Sibérie.
Les services de renseignements estiment que si nous arrivons à prendre tout l'Ouest de la Russie et la Scandinavie, les troupes du Komintern ne seront plus à même de représenter une menace d'ordre offensif dans l'immédiat. Ils pensent également que l'industrie en Sibérie et dans le Nord de la Chine ne sera pas assez puissante pour donner la possibilité à Staline de lever de nombreuses troupes capables de renforcer décisivement l'Armée Rouge en train de se disloquer. A long terme, l'URSS serait donc condamnée, et peut-être que si nous arrivons à nous débarasser de têtes dures comme Staline, le PCUS acceptera un traité de paix largement en notre faveur.
Le Royaume-Uni voit que la guerre va durer longtemps, et que le peuple indien, qui contribue fortement à la force de l'armée royale, ne se contentera pas comme pendant la 1ère guerre mondiale de vagues promesses d'auto-gestion dans une durée indéterminée. Le mécontentement croissant en Inde fait prendre la décision au Roi d'Angleterre de donner son indépendance à l'Inde, à la condition qu'elle assiste le Royaume-Uni durant la durée de cette guerre. Les frontières n'étant pas admises par musulmans et hindous, une solution maladroite est trouvée en donnant une partie des terres promises à l'Inde à une autre nation, le Pakistan. Ces évènements font frémir la France, qui redoute un sort comparable quand à ses colonies, mais les Alliés doivent faire preuve d'union dans cette guerre, et après quelques grognements diplomatiques, la France accepte de reconnaître l'Inde et le Pakistan.
Les opérations ont considérablement diminuées en URSS depuis le début de l'hiver, empêchant les armées alliées d'exploiter l'énorme avantage qui s'offre à eux, n'ayant plus de résistance organisée devant eux. L'avancée continue, mais le rythme est sérieusement freiné. Deux divisions soviétiques se rendent à Murom, von Aasen pense à réduire également l'armée de Stalingrad à l'état de prisonniers. Pour cela, il déclenche une vaste opération d'encerclement de la ville, une entreprise rendue possible par le surplus de forces dans la région moscovite, surplus qui est transféré au Sud aussi rapidement que les moyens de transports primitifs de la région le permettent.
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La STAVKA réagit vite et complète sur-le-champ des divisions presque formées, portant le nombre de divisions de forteresse défendant la ville à 5. Les Alliés progressent sans grandes pertes, mais très lentement. Von Aasen ne se fait pas plus de soucis que cela : le front Sud a besoin d'être réorganisé, 1 mois de plus ou de moins dans la prise de Stalingrad est loin d'être gênant.
Il pensait surtout à l'emploi de la 19e armée, composée de 3 divisions mécanisées 44', qui venait d'être complétée. Il décida de redéployer cette troupe d'élite vers Astrakhan, où les Français en sous-nombre avaient du mal à s'imposer face à la milice caucasienne.
Le seul grand défi militaire (= qui ne requérait pas une simple attente en vue de réorganiser les troupes attaquantes) dans l'immédiat était le Danemark. Mais comme les armées étaient de part et d'autre momentanément quasiment invincibles en défense, l'impossibilité d'avancer ne signifiait pas une menace d'ordre offensif. Après la prise de la Suède et de la Finlande, les choses devraient se régler d'elles-mêmes. Mais encore fallait-il prendre ces pays à l'infrastructure faible ! Les Anglais décidèrent d'accélerer les choses : après le débarquement de Mourmansk, l'opération "Icewind" comprenait 3 débarquements simultanés, dont deux en Suède et un en Norvège, 7 divisions y participaient :
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Mais les choses ne se passaient pas si facilement à Stalingrad, où les Soviétiques avaient encore renforcés leurs positions, cette fois-ci avec la milice des ouvriers. La bataille se tirait en longueur, déjà 3 mois de combats sans relache ! Malgré le renfort de 7 divisions françaises, l'offensive patinait. Toute l'avancée du front Sud était ralentie ! Et pour comble, les faibles troupes soviétiques du Caucase se retranchaient dans les montagnes et résistaient aux troupes tchèques et françaises engagées dans la région !
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Grâce aux débarquements anglais cependant, la 7e armée polonaise, retirée du front d'Arkhangelsk et engagée en Laponie, arrivait avec la 12e armée et l'armée Varsovie à percer la ligne Mannerheim ! Désormais, la Finlande était à notre merci ! Les Anglais n'étaient pas en reste non plus et engagaient les forces suédoises à Lulea avec 20 divisions. La progression polonaise ne s'essoufla qu'en arrivant à l'île de Mariehamn, menant directement à Stockholm, passage obligé si l'on voulait éviter les montagnes de Suède que les Anglais tentaient de prendre.
En mars 1946 se déclarèrent les premières grandes opérations de partisans russes, qui touchèrent particulièrement Moscou, Ryazan et Kuybyshev. Une division de cavalerie française fut dépêchée pour remettre ces régions au pas.
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La situation au 6 avril 1946 était satisfaisante, malgré la résistance soviétique à Stalingrad et dans le Caucase.
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Posté : jeu. juil. 27, 2006 2:03 pm
par carreau001
hé hé hé hééééé !!
je sais j'peux parler avec mon AAR Luxembourg jamais fini (

j'ai pas pensé à garder la sauvegarde quand j'ai formaté

)
mais tu l'as pas fini non plus !
àquand la suite ?

Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : ven. févr. 15, 2008 11:22 pm
par cedricdu93
c vrai a quand la suite et bonne nuit je vais me coucher
Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : sam. févr. 16, 2008 12:04 am
par von Aasen
Tiens c'est bizarre je l'avais fini celui-là pourtant ... bon bah comme il semble manquer un épisode je vais aller le copier-coller de paradox

Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : sam. févr. 16, 2008 9:17 am
par cedricdu93
ok j attend l episode
Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : sam. févr. 16, 2008 6:48 pm
par von Aasen
Le 22 avril 1946, Stalingrad cédait enfin au rouleau compresseur allié, après plus d'une centaine de jours de résistance acharnée. Cette expérience désastreuse du combat urbain fit craindre le pire au commandement américain, qui s'apprêtait à envahir les métropoles japonaises après la destruction de la flotte de guerre principale de l'Empire au large des îles Saipan. Le combat urbain moderne devra-t-il se limiter au siège des villes concernées ? Heureusement, les grandes villes soviétiques étaient déjà pratiquement toutes tombées !
En Chine, toute la ligne de front s'était embrasée, et les positions des Rouges fondaient à vue d'oeil. Les régiments de Sa Majesté le Roi d'Angleterre, habitués au climat des colonies de la Couronne, avancent à marches forcées malgré la logistique déplorable et les conditions météorologiques immondes.

La ligne-clé de défense, l'Oural, est bientôt dépassée par les troupes alliées, qui ne rencontrent plus qu'une maigre résistance, principalement composée d'attaques de harcèlement de partisans. Ces attaques épuisent considérablement nos hommes, mais l'avantage qu'elles offrent ne peut être pleinement exploité si des masses de manoeuvre opérationnelles ne se tiennent prêtes à bousculer les envahisseurs malmenés !
Enfin, dans le Holstein, un QG moderne permet aux troupes longtemps peu coordonnées de tenter une percée sur la maigre front danois. Après une préparation d'artillerie intensive, la troupe, parfaitement familiarisée avec le terrain de l'offensive, s'élance baïonnette au canon vers les proches positions défensives ennemies. Pas de casemates en béton, pas d'artillerie sur chemin de fer qui tonne des arrières, mais mines, terrain accidenté par les nombreux barrages , et cela, c'est déjà bien assez pour transformer un paisible no man's land en enfer dantesque ! Mais pas assez pour enrayer une offensive massive et bien organisée : le front danois s'écroule et les Scandinaves ne parviennent à reformer une ligne de défense que bien tard, de telle sorte que Copenhague tombe au cours des opérations annexes.

Tandis que l'intégralité de la Suède tombe aux mains du corps expéditionnaire anglais, les maigres troupes scandinavo-russes du Danemark se voient contraintes de reculer jusqu'a une ultime forteresse, Odense. La finesse tactique des commandants soviétiques rend une percée sans appui massif d'artillerie de marine et d'aviation pratiquement impossible. Malheureusement, la Pologne n'est pas à même de financer pareil matériel, et ses alliés en ont cruellement besoin dans le Pacifique et en Chine. Comme les troupes ne manquent pas, l'Alliance décide de maintenir les troupes ennemies encerclées, mais de ne pas les attaquer.
A l'Est, c'est toute la république socialiste soviétique du Kazakhstan qui tombe sous les coups répétés des Polonais sur le flanc gauche et des Anglais sur le flanc droit. Ces énormes territoires, en partie très riches en ressources, auraient pu créer d'excellents points de défense, mais l'Armée Rouge est tellement saignée qu'elle ne peut même freiner l'offensive alliée. Face à cette faiblesse évidente, mêmes les troupes polonaises, pourtant bien installées sur les flancs de l'Oural, passent à l'offensive en Sibérie, bousculant les restes des Régiments de Joukov. Même dans le Caucase, les Russes à bout de souffle et à court de munitions doivent se rendre, faisant migrer 80 000 hommes vers les camps de prisonniers.

Après la prise du Turkmenistan, l'URSS perd tout espoir. Un cessez-le-feu est signé le 9 septembre 1946, et les négociations commencent mi-octobre. Malgré tous ses efforts, le praesidium soviétique n'obtiendra que l'amnistie des officiers russes, et l'assurance qu'aucun d'entre eux ne sera jugé ou fusillé pour des actes commis pendant la guerre. L'Union, elle, subit un sort désastreux :
dépecée, les territoires ukrainien et biélorusses sont annexés par la Pologne. Ce qui reste à l'Ouest de l'Oural forme la nouvelle république démocratique russe. Enfin, la Sibérie est décolonisée et devient indépendante. La Mongolie et la Chine deviennent colonies anglaises.
Ainsi, la puissance russe qui terrorisait la Pologne depuis des siècles est complètement brisée, et l'hégémonie de l'ancien royaume en Europe de l'Est à nouveau rétabli, comme au Xve siècle.
Le XXe siècle a vu une renaissance de l'état jadis fondé par la dynastie des Piast et par les courageux hommes qui peuplaient les rivages de la Vistule. La Pologne est de nouveau grande, et capable d'assumer seule la stabilité de l'énorme zone d'influence qu'elle revendique. Elle n'a plus rien à craindre.

Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : mer. févr. 20, 2008 7:42 pm
par floppe
Trés ford

... (URSS,

)
Manque une p'tit carte mondiale pour résumer la fin

. Mais sinon bravo.
Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : dim. juil. 20, 2008 10:05 pm
par cedricdu93
dsl de detterer mais j ai adore ton aar j attend avec impacience le prochain (pourvue que se sera l allemagne j adore ce pays) et je voulais te demander la save quand tu lance l offensive en oural sinon celle d avant la plus proche merci d avance
Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : dim. juil. 20, 2008 10:24 pm
par von Aasen
Désolé je ne possède plus ces saves vieilles de 2 ans (en plus je n'ai pas retouché grandement à HoI2mod33 depuis). Je ne compte pas non plus me remettre à HoI, je pense avoir tiré tout l'intérêt du jeu pour moi et je me concentre plutôt sur d'autres jeux.
Si tu veux lire d'autres AARs de ma plume, voilà le dernier
viewtopic.php?f=77&t=7075
Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : lun. juil. 21, 2008 6:52 am
par Largo
Nickel-Chrome cette aar

Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : lun. juil. 21, 2008 10:10 am
par von Aasen
Ca fait plaisir un commentaire deux ans après !

Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : lun. juil. 21, 2008 11:13 am
par Largo
von Aasen a écrit :Ca fait plaisir un commentaire deux ans après !

houai,mais il faut savoir que je n' avais pas internet à cette époque ( sauf au boulot)

et puis quand on aime,on ne compte pas,non?

Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : dim. juin 22, 2014 7:49 am
par fnx
Salut. Juste pour dire que même si cet AAR est vieux, il n'en reste pas moins excellent. J'ai beaucoup apprécié la lecture malgré beaucoup d'images manquantes. Merci encore pour le travail !
Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : dim. juin 22, 2014 8:22 am
par von Aasen
Merci, ça fait plaisir

Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : dim. juin 22, 2014 11:39 am
par griffon
du coup je viens de le relire !
Comment dire ? Epique comme dab .

Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : dim. juin 22, 2014 11:43 am
par griffon
Il faudrait que tu tentes quelque chose sur HOI3 , Von .
C'est pas mal du tout dans sa version actuelle .

Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : dim. juin 22, 2014 1:46 pm
par jerry
S'il n'a pas accroché au départ avec le 3, il ne faut rien attendre de lui aujourd'hui.
Peut-être avec le 4 ?
Re: La dernière chAARge : un AAR HoI 33 polonais
Posté : dim. juin 22, 2014 3:32 pm
par von Aasen
Peut-être
