La Républica de San Peltapador

[Tovi7]

Bien, alors nous mèneront une politique de neutralité internationale tout en conservant notre politique économique fortement sociale et égalitaire.

Pour cette raison les routiers ne sont augmentés que de 1$, afin qu'ils ne dépassent pas le niveau de salaire des ouvriers.
Les fermes les plus rentables sont celles proches du port. Celles du sud et du nord équilibrent leur balance et la ferme de café est légèrement déficitaire (mais peu de café a encore été récolté).

Je signale que cette politique égalitariste pose problème au niveau des soldats qui estiment leur paye trop faible.

- mai 1954 : 2 bucherons et un camioneur viennent d'immigrer. Ils iront loger dans le nouvel HLM (bloc 2) qui vient de s'achever.

- Juin 1954 : Le petit bungalow est achevé, il n'y a plus rien à construire.

Le budget est de 2,800$
Beaucoup de gens sont malheureux à cause de leur logement, ou de leur salaire.

[Droopy]

Arf... 2800$ seulement ?

Comme nous pouvons le voir, le budgt disponible d'année en année régresse de plus en plus. Il faut impérativement geler tout investissement le temps de rééquilibrer nos comptes.

Je préconies le gel des salaires pour tous durant une durée de un an et l'arrêt des constructions pour la même période.

Un comité du ministère va se mettre en place pour trouver de nouvelles sources de revenus, car cela me semble un peu léger. Peut-on avoir une idée des revenus disponibles pour l'année passé pour savoir ce qui cloche dans le budget ?

Droopy
Ministre du déficit

[Tovi7]

Rien ne cloche, nous avons un excedent de 2,800$.

[el_slapper]

le sinistre des affaires étrangères continue à soutenir une politique neutre. +50/100 de la part de chacune des grandes puissances, c'est infiniment plus rentable que 70/100 + 0/100.....

Sinon, il se demande en quoi le logement pose problème : reste-t-il des favelas? Nous ne pourrons offrir mieux que des logements de fortune avant longtemps!

[Tovi7]

CATASTROPHE AU SAN PELTAPADOR !!!!



L'année 1954 s'était écoulée paisiblement. De nouveaux immigrants venaient nombreux sur l'île qui comptait désormais 78 habitants.
L'économie basée sur la culture du maïs apportait quelques ressources et une route fut même créée au départ du port faute de projet plus ambitieu.
Le projet de sécurité sociale venait tout juste d'être adopté...


Mais au mois de décembre un terrible ouragan s'abattit sur notre belle république du San Peltapador.
Après des jours calfeutrés dans les immeubles modernes construits en dur les san peltapadoriens émergèrent et constatèrent l'étendue des dégâts. Le port avait été ravagé, la moitié des plantations de maïs dispersées, toutes les cabanes et le nouveau bungalow à touriste envolées. On dénombre 6 morts, dont l'abbé Coelio, le doyen de l'île qui avait 80 ans.
Une messe sera organisée en l'honneur des victimes. Yolanda Terminus (femme d'Esteban), prend la tête de la faction religieuse et célèbre la messe.

Déclaration du Presidente Don Tovi :

" - Mes chers concitoyens, une terrible calamitée s'est abattu sur notre petit paradis. D'ores et déjà votre Présidente a pris toutes les mesures d'urgences nécssaires. Une aide humanitaire internationale de 10,000$ nous a été accordée et va nous permettre de lancer un grand plan de reconstruction. Une cellule d'urgence a été ouverte pour évaluer les dégâts, les victimes, et les bâtiments à reconstruire en priorité.
Je compte sur chaque citoyen pour donner le meilleur de lui-même dans cette douloureuse épreuve que nous envoi les cieux."

Janvier 1955

[Coelio]

De profundis, je prierais pour vous du ciel...

[Schnick]

Le ministre de l'urbanisme se tient près à reconstruire pour tout projet approuvé par le ministre des finances...

Mais nous tenons à signaler que c'est peut-être le bon moment pour varier la production... Et ne plus se contenter du maïs...

[Terminus Est]

Présidenté, nous suggérons, pour réagir à cette épouvantable catastrophe, de commencer par reconstruire le port. Sans port, nous ne pouvons plus compter que sur l'aide de nos camarades communistes (plus d'exportations, ni d'immigration - même si celle-ci n'est pas nécessaire immédiatement).

Puis, il nous faudrait construire au moins 2 fermes alimentaires, si possible plus rentables que le maïs (l'ananas semble un choix intéressant et pas trop éloigné), afin de pouvoir remplir les ventres affamés du peuple et augmenter les rentrées dues aux exportations de bois.

Je pense aussi que nous devons arrêter pour le moment toutes les dépenses non essentielles (tourisme, importation de main d'oeuvre qualifiée) tant que la situation ne sera pas moins précaire.

Enfin, si le Présidenté estime en avoir le temps, j'aimerais pouvoir disposer à l'avenir, une fois par an, des données reprenant le nombre de citoyens adultes, leur emploi et leur salaire, afin de pouvoir gérer au mieux l'immigration et le bien-être social de la population.

[Tovi7]

Janvier 1958:
3 ans se sont écoulés depuis la grande tempête. Durant 3 ans le SP n'a survécu que grâce aux aides étrangères. Deux fermes d'ananas et le port ont été reconstruits en urgence.
Le chomage a fait rage et les bas salaires mécontentent les fonctionnaires.
Mais les ouvriers ont fait un travail formidable et l'île a été entièrement nettoyée de ses débris. Ils firent toutefois une découverte macabre en retrouvant les restes de la famille Von Aasen dans leur ferme.


Dans l'ensemble le SP a retrouvé son niveau de développement précédent. Mais le pays est au point mort.
Une naissance : Felipe Schnick.

Santiago Martin s'est présenté aux élections contre Don Tovi. C'est un religieu et un capitaliste, routier de profession. Les voix sont de 22/22 actuellement.
Arnulf Slapwalker prendra en charge la campagne électorale.

Budget : 5,600$



Salaires
10$ : soldats et fonctionnaires
6$ : ouvriers et routiers
5$ : paysans et bucherons.

[mad]

Une sonnerie de téléphone, sur un cellulaire. L'homme affalé sur un transat, cherche le portable à moitié enterré dans le sable du 'Miami's private beach club party'

"Allo... (...) mouais, qui veut lui parler ? (...)
Présidenté !!!! Oh, buenos dias, senor (...)
Un simple visa pour quelques jours, me permettant de visiter les... euh... plantations de cochons... pardon, de coton de l'Illinois, mein Herr... (...) Si senor, je ne suis qu'une larve visqueuse (...) Si senor, j'ai honte (...) De coton, senor, de coton (...) oui effectivement, il n'y a pas beaucoup de coton chez nous, mais nous pourrions ... euh... en importer ??? (...) Si, presidente, complétement incapable (...)
Une tempête ? (...) 3 ans d'absence ? (...) la pousse du coton est lente dans l'Illinois, master (...) Oui, le choix de plantations d'ananas est interessante, je l'aurais moi même recommandé si je n'avais pas été aussi ... euh... pris par le travail ... (...) Ah oui effectivement les ananas ne poussent pas directement dans des boites metalliques, Presidenté, c'est le seul inconvénient (...)
Et bien, il serait bon de voir quel est l'excédent dans la branche du mais, puisque c'est la denrée de base pour l'alimentation de nos citoyens. Les produits venant d'autres fermes sont effectivement interssants, mais les bénéfices arrivent souvent sur du plus long terme, c'est à prévoir (...) Non il pleut en Flori... dans l'Illinois, Présidenté ... (...)
Non, Présidenté, je serais plus pour l'ouverture de chantiers à haut profits, plutot que de lancer de nouveaux champs, les agriculteurs sont déja assez nombreux. Une scierie collée au camp de bucheron pourrait être interessant, mais effectivement il faut beaucoup d'argent pour ça au démarrage, que ce soit pour la scierie ou pour les raccordements éléctriques (...) Eléctrique, Présidenté, ce qui fait que tout fonctionne sans la main des hommes (...) Oui, des bougies éléctriques, on peut dire que ça existe en quelque sorte, Presidenté (...)

Ou lancer une mine, ce serait interessant, mais il faudrait avoir une carte récente de l'île car nous n'avons aucun interet à construire une mine si le centre-ville en reste encore éloigné (...) Par minitel, Presidenté (...) Oui, je vous recontacte trés rapidement dés que ce séminaire sur la croissance du coton et le quotient annuel de vente pour les pays demandeurs de sable (...) de coton, présidenté, la communication passe mal ...se termine...
Et reviens toi, là, tu crois que tu peux balancer ton ballon sur tout le monde ? (...) un tunnel, Présidenté, je vous rapelle dés que ça se termine (...) oui, je vous raméne des chichis... (...) mais oui, vous serez réélu, My lord (...) le tunnel, monsieur, le tunnel ...

Marco Mad
Ministre en vacances

[el_slapper]

Le sinistre de la propagande et des affaires étrangères est consterné de voir l'ingratitude des San Peltapadoriens après les immenses efforts du presidente pour remettre l'île à flot, après un désastre à nul autre pareil.

Néanmoins, tricher aux élections peut être fort risqué - surtout que l'armée a elle aussi souffert du désastre. Les options sont limitées.

-augmentation temporaire des salaires(mais la redescente risque de faire bobo - moins qu'être viré du pouvoir toutefois).
-decrets augmentant provicoirement la satisfaction : carnaval et autres(j'ai oublié le détail ).

Sinon, il faudrait construire une église pour couper l'herbe sous le pied du candidat religieux. Mais c'est impossible vu la situation, donc il faudra se contenter d'expédients.

(la vaaaaache, il est violent cet evenement.....)

[Tovi7]

Hum, j'avais demandé des propositions précises. De combien dois-je augmenter les salaires ? Et pour qui ?

[mad]

En tant que ministre des gens qui gagnent peu, je ne peux que proposer au Présidenté et au Ministre de l'Economie d'accroitre le salaire de la population majoritaire : les travailleurs peu qualifiés.

Aussi, il serait hautement souhaitable que le salaire des paysans et bucherons soit aligné sur celui des ouvriers et des routiers. A savoir au minimum 6$ pour tout le monde. Une augmentation du salaire minimum à 7$ serait même perçu comme un geste fort, accroissant grandement la popularité du Présidenté parmis ceux qui l'ont aidé à accéder au pouvoir : les pauvres.

Il est en effet inconcevable que la garde présidentielle bénéficie d'un salaire extrémement élevé (on parle non seulement de 10$ par jour, mais aussi d'appartements payés par l'Etat, de source américaine) et que ceux qui triment dans les champs et les bois, permettant ainsi à l'économie d'être légérement bénéficaire, soient laissés au bord du chemin.

Un carnaval n'aurait qu'une bonne influence momentanément, et les travailleurs se souviendraient de cet argent gaspillé dans des futilités.
Nous souhaiterions d'ailleurs rencontrer le camarade syndicaliste s'occupant des agriculteurs et autres arbori-travailleurs, afin de savoir ce que pense la masse.

Enfin, aprés l'attendue ré-élection de notre Présidenté, il serait bon de revoir en profondeur le systéme agricole de l'ile. Produire du sucre, par exemple, pourrait être un bon moyen d'accroitre nos profits à long terme.
Et c'est pour ça que faire de nombreuses exploitations de mais est importante : l'argent facilement dégagé de cette vente permet d'assurer les quelques années pendant lesquelles les nouveaux champs à meilleure valeure ajoutée ne sont pas encore bénéficaire.

Il serait également bon de lancer des mines de fer et de bauxite (à égale distance du port) dés que la capitale aura un peu grandit. Enfin, la mise en place de ranchs (élevage de chévres ou de boeufs, dans un premier temps) serait interessante. Diversifier la nourriture consommée par la population, c'est s'assurer sa participation à la vie publique. Un estomac bien remplit permet un esprit plus consentant...

Ministre des champs Marco Mad

[El Paco]

Je précise que le carnaval est de mon ressort. Néanmoin impossible d'en faire un sans... pub qu'on aurai du construire avant la catastrophe :(

En vu de la situation actuel je comprend qu'aucun moyen ne puisse être dégager pour le divertissement, je ferai donc des propositions plus tard.

[el_slapper]

En l'absence de bâtiments nécéssaires à l'organisation de festivités, la proposition de Mad me parait la meilleure solution : booster de 1$ tous les salaires des emplois non qualifiés.

Il aurait fallu le faire tôt ou tard, mais là, c'est le moment. De préférence juste un mois et demie avant le jour de l'election, que ça soit encore bien dans les mémoires dans l'isoloir.

Pour ce qui est des plus aisés, nous les augmenteront à leur tour - du moins quand nous en aurons les moyens.