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EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juin 16, 2010 10:06 am
par Seb
Salut,
Version HTTT, départ 1492
France : Crusader
Castille : Rigolo
Danemark : Lord gg
Russie : Dreiwen
Autriche : Rooom
Turquie : Comeon
Angleterre : Vlad
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juin 16, 2010 10:18 am
par Crusader
Royaume de France (1492 - 1508)
L'unification du pays est en bonne voie, les vassaux sont intégrés progressivement au royaume (Auvergne, Bourbonnais, Orléanais).
Par ce qu'ils ont tenté de s'immiscer dans les affaires du royaume, la Navarre et la Lorraine ont été sévèrement punies par les pertes respectives du Béarn et de Metz.
Pour le reste, la diplomatie fut des plus concluante avec la mise en application d'accords avec l'Angleterre (intégration de Calais) et l'Autriche (intégration des 4 provinces francophones des Pays Bas).
Concernant nos relations avec les autres nations, elles ont été courtoises avec la plupart des nations même si nous n'avons pas pu toujours répondre à leur demandes.
- Le Danemark : qui fut relativement tranquille me semble t il, nous lui souhaitons plein succès dans ses entreprises en Scandinavie.
- La Russie : bien lointaine, semble en voie de constitution d'un empire conséquent dans les grandes plaines.
- L'Autriche : très constructive, très active aussi. Nous surveillons avec intérêt et attention ses progrès en Allemagne et en Italie. Sa conversion au protestantisme fut des plus surprenante, cela pose des questions quant au statut du Saint Empire.
- L'Empire Ottoman : semble prendre de plus en plus d'ampleur, notamment au Moyen Orient. Le conflit avec la Russie semble lui faire marquer le pas. Nul doute que nous aurons des contacts réguliers avec l'envoyé du Sultan.
- L'Angleterre : un bon accord de départ, nous avions proposé de discuter avec elle de répartition coloniale mais elle semble avoir préféré la Castille à ce propos.
- La Castille : un bon premier contact suivi de la première crise à propos des colonies : elle nous sommait de nous retirer du Brésil. Les relations se sont normalisée ensuite mais nous resterons attentif.
Au sujet de cette première crise coloniale, voilà notre sentiment. Alors que nous avons tenté d'entamer des discussions raisonnables et constructives avec l'Angleterre et la Castille au sujet des Amériques et de nos ambitions respectives, ces deux nations furent initialement évasives et semblent avoir préféré réaliser un accord entre elles sans tenir compte des ambitions de la France. Nous avons été fort surpris et choqué de cette situation qui ne proposait à la France que les terres enneigées du Canada. Nous n'avons rien contre ces territoires, mais limiter les ambitions de la France à cette zone était trop la restreindre. Nous avons exprimé notre déplaisir face à cette situation et la crise fut proche de provoquer un conflit lorsqu'une escadre espagnole fut signalée au large de notre colonie Brésilienne. Au dernier moment, alors que des contacts allaient être pris avec d'autres nations et qu'une armée était envoyée sur les Pyrénées, la Castille devint plus raisonnable. La France affiche donc désormais ses prétentions en Amérique sur le Canada et le Brésil, et ce avec l'agrément de Londres et de Madrid. La France se déclare satisfaite dans ses ambitions en Amérique et n'a pas d'autres demandes à formuler sur ce continent.
Nous déplorons cette crise qui aurait pu aisément être évitée si l'Angleterre et la Castille n'avaient pas considéré les prétentions coloniales Françaises comme négligeables et si nous avions été associé aux discussions. Nous ne concevons aucune rancune de cette affaire et espérons que nos relations avec l'Angleterre et la Castille seront désormais normalisées et exemptes de ce genre de malentendu. Nous serons toujours heureux et intéressés de recevoir leurs ambassadeurs et Nous souhaitons longue vie et prospérité à leurs monarques.
Cardinal de Crusadre, principal ministre de Sa Majesté, le Roy de France.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juin 16, 2010 10:34 am
par Rig
***** Royaume de Castille *****
En 1492, la Castille est malheureusement un royaume sous tutelle, et les sujets castillans n'acceptent plus le joug des aragonais. Il nous faudra 15 ans de plus pour rompre l'union dynastique entre les deux royaumes, 15 ans pendant lesquels l'Aragon nous prive de notre autonomie diplomatique et nous entraîne dans des guerres d'Italie non souhaitées qui provoquent une instabilité chronique de nos provinces. Mais ceci est désormais chose faite. La Castille a retrouvé son indépendance, et signé une alliance avec le Portugal. Gageons que nos relations futures avec l'Aragon ne vont pas s'améliorer.
Nous observons de loin ce qui se passe ailleurs en Europe, et avons constaté un fort expansionnisme russe au détriment des musulmans (ce qui est très bien). Nous sommes moins heureux de la conversion autrichienne au protestantisme, mais ne sommes pas en mesure de faire plus que d'aller cafter tout ça au Pape.
Nos rapports avec l'Angleterre sont toujours restés cordiaux, et l'attitude raisonnable du roi Henry est très appréciée à la cour de Castille. Nous ne pouvons pas en dire autant de celle de la France, dont l'expansionnisme inquiète au plus haut point. En moins de 20 ans, la France a absorbé les provinces de Wallonie (4 provinces), ses vassaux (3 provinces), les possessions anglaises (2) et conquis des provinces de Lorraine et de Navarre (2). D'ores et déjà, même la plus longue et coûteuse des guerres ne suffirait pas à ramener la France là où elle était en 1492! Non contente d'absorber tout ce qui lui passe à portée, le marquis Crusadre de Paquemanne s'est mis en tête de planter le drapeau de son royaume sur les lointaines terres des Indes Occidentales, et nous avons vu apparaître des colonies françaises au Canada et à la pointe du Brésil. De très loin, elle est donc le plus expansionniste des royaumes avec lesquels nous soyons en contact. Elle s'étonne ingénument que nous puissions nous en émouvoir, alors qu'en seulement quelques années elle a annexé ou conquis une surface de terres comparable à toute la Castille!! Quand elle parle d'unification en cours du Royaume (de quelles frontières parle-t-on?), nous comprenons que ce n'est qu'un début... Nous appelons donc la France a prendre conscience de ce que son attitude implique pour ses voisins; nous ne souhaitons pas la guerre avec elle mais il serait encore pire de la laisser déposer des familles régnantes les unes après les autres pour s'étendre toujours plus loin. Nous proposons qu'une conférence coloniale incluant l'Angleterre acte clairement quelles sont les zones d'influence, et demandons à la France de préciser jusqu'où elle compte s'étendre. Enfin, nous proposons que l'Autriche soit invitée à nos travaux sur le partage des zones d'influence coloniales, car même si elle n'entend pas s'emparer de territoires par-delà la mer océane, elle est directement intéressée (menacée?) par les vues du royaume de France au-delà de ses frontières.
Marquès Rigolo de los Embroglios y Conspiraciones, Grand de Castille.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juin 16, 2010 11:20 am
par Dreiwen
Je reprendrais les termes de Comeon ''bonne partie se soir''
Tous commence en 1492 avec le début de la guerre Moscovito-Lituanienne, Dans le conflit Moscovie se voit cédé la région de Smolensk. Et c'est du coup tout naturellement que le Prince s'autoproclame Tzar de tout les russes et que notre patrie devient la Russie, la capital est transférer à St Petersbourg.
Apres l'annexion des différentes principautés Russes bordants nos frontières, nous nous tournons faire les riches territoires Kazan ou abondent bois et minerais rare. Cette campagne est de nouveau en grande victoire et nous permet de border les régions sibériques.
La seconde guerre Russo-lituaniennes durera plus longtemps et sera plus meurtrières que la première la pologne interviendra et donnera du file a retordre a nos fier combattant ! Mais encore une fois la Russie sort victorieuse et libère les populations Russes Orthodoxes oprimées par les Roi catholiques de l est !
Enfin dernier et non pas moin meurtrier conflit La terrible Guerre Russo - Ottomane.
Tous commence quand le Sultan Ottoman refuse de nous céder nos terres ancestrales dans le nord de la crimée !
Le Tzar sans hésiter déclare la guerre aux infidèles ! et c'est pres de 85 000 russe qui déboullent et font tomber une a une les forteresses criméennes.
Mais c'était sans compté sur l'arrivé des troupes du sultan moin nombreuse mais bien mieu armée, des combats sanglant en découlent, alors que le front c'était stabiliser dans la région de zaporovia. Le tzar par un habile stratagème parvient a repousser les Ottomans jusqu au territoires bessarabiens, et profitant du repos ainsi octroyé envoie 15 000 hommes a travers la géorgie pour ouvrir un second front autour de l ancienne cité grec de trébizond.
la suite mardi prochain xD
ps : pour répondre a comeon je me contenterais des 4 territoires étant des cores russes comme tribu de guerre.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juin 16, 2010 12:57 pm
par Crusader
Déclaration diplomatique Française
Nous prenons acte des différentes déclarations et revendications.
A la Castille
Nous sommes quelque peu déçu de vos commentaires, vous semblez vouloir dépeindre la France comme une nation, agressive, impérialiste, à la volonté hégémonique. Le Royaume de France s'est certes agrandit mais il n'a mené aucune guerre offensive. Le Royaume de France est certes puissant, mais quelle nation ne souhaite pas l'être ? Nous comprenons que cette puissance provoque certaines craintes parmi les autres nations mais nous avons essayé avec un certain succès de nous montrer compréhensif et bienveillant avec les autres grandes nations. Nous ne nous immisçons pas dans les affaires des autres grandes puissances. Nous essayons de respecter les intérêts de chacun et quand les intérêts ou possessions d'une nation sont en concurrence avec les nôtres, nous cherchons à trouver un compromis satisfaisant avec l'autre partie.
C'est ce qui s'est d'ailleurs passé lors d'une partie de nos agrandissements :
- Avec l'Angleterre, nous avons échangé Calais contre l'abandon de notre alliance Écossaise. Nous soldons ainsi les derniers reliquats de la guerre de 100 ans qui a opposé nos deux nations pour repartir sur de nouvelles bases, qui je l'espère seront plus amicales. L'Angleterre pourra désormais prospérer dans ses îles sans interférence Française.
- Avec l'Autriche, nous lui avons acheté les provinces Francophones qui jouxtaient notre Royaume et qui se trouvaient trop proches de notre capitale. Je suis persuadé que l'Autriche ne s'estime pas lésée par l'accord que nous avons conclu (moins trésorier doit moins apprécier la situation mais soit)
Concernant les vassaux de la France, il s'agit d'affaire intérieure. Les vassaux du Roy de France doivent être intégré au Royaume afin de renforcer l'état qui doit évoluer hors du modèle féodal.
Enfin, comme je l'ai dit, la Navarre et la Lorraine ont été amputées de territoires car ils s'étaient immiscer dans nos démêlés avec nos vassaux. Je pense que c'est un signal clair pour toute nation qui pourrait avoir les mêmes tentations.
Nous sommes déçu, disais, je, de la perception qu'à la Castille de la France. Et ce d'autant plus que nous vous avons tendu la main. Nous vous avons contacté pour vous assurer que nous n'avions pas d'intérêts dans les affaires de la péninsule Ibérique ni de prétentions sur cette zone. Nous considérons la péninsule comme l'espace naturel de la Castille et nous espérions que la Castille reconnaitrait le droit à la France de définir son propre espace entre les Pyrénées et le Rhin.
Concernant les Indes Occidentales, en quoi les implantations Françaises seraient elles moins légitimes ou plus hégémoniques que celles de l'Angleterre ou la Castille ? Avons nous revendiqué la moitié du continent comme la Castille ? Avons nous partagé ce continent avec un autre état en excluant les autres comme la Castille ? Nullement, nous avons approché les monarques Anglais et Castillan afin justement d'éviter ce qui s'est produit au Brésil mais sans succès. Et vous nous reprochez ensuite nos implantations ? C'est un peu fort.
Nous souscrivons à votre proposition de conférence coloniale mais la manière dont vous avez formulé votre proposition nous incite à croire que vous envisagez plutôt de faire un procès d'intention à la France plutôt qu'une conférence objective mettant en balance les prétentions et revendications de chacun. Le fait d'avoir décrété que l'Autriche n'en aurait pas et d'avoir oublié le Danemark est indicatif de votre façon de voir le monde hors Europe. Toute nation qui souhaiterait faire des demandes hors Europe, devrait pour en faire état au sein de cette conférence.
A l'Autriche et au Danemark
Nous prenons acte de vos demandes même si nous pensons qu'il est encore un peu tôt de parler de l'Asie. Nous ne voyons aucune objection à l'établissement de domaines coloniaux Autrichiens (je suppose, et je pense que je ne serai pas le seul, avoir mal compris quand l'Autriche a déclaré qu'elle revendiquait TOUTE l'Inde ?) et Danois en Inde. A noter cependant que la France compte aussi avoir des revendications en Asie, rien n'est encore arrêté pour notre part, même si l'Inde constitue indéniablement l'enjeu principal dans cette partie du monde. Je ne doute pas par ailleurs que l'Angleterre et l'Empire Ottoman, voire l'Espagne ou la Russie, feront aussi état d'intérêts futurs dans cette zone.
le Canada
La France se retrouve au Canada, un peu par hasard, je dois dire, ce furent les premiers territoires que nos colons purent atteindre et ayant vu le développement des implantations Anglaises plus au sud, nous ne voulions pas l'entraver dans cette direction. Concernant l'Amérique, c'est le Brésil est important pour nous.
Cardinal de Crusadre
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juin 16, 2010 3:13 pm
par Seb
Royaume d'Angleterre, 1492-1508
Le règne d'Henry VII Tudor est marqué par la tranquilité. Nous avons essentiellement développé notre administration et nous avons tourné notre énergie outremer.
Le traité de Calais nous a permis de solder avec la France les reliquats de la Guerre de Cent Ans. Nous rendons Calais aux Valois tandis que ceux-ci nous laissent les mains-libres vis-à-vis de l'Ecosse. Nous n'avons cependant aucune intention guerrière envers cette dernière avec laquelle nous cherchons à collaborer.
En 1508,
nous nous convertissons à la Réforme en raison d'une volonté personnelle de notre souverain. Nous sommes pour l'heure le seul Royaume réformé au monde, mais nous espérons que cet isolement ne durera pas.
Nous accueillons favorablement l'idée
d'une grande conférence internationale sur la colonisation. Nous sommes près à discuter des terres à évangéliser comme nous l'avons déjà fait informellement avec les rois de France et de Castille. Mais attention : nos interlocuteurs doivent garder à l'esprit que nous avons opté pour un grand dynamisme en matière de colonisation. Nous comptons déjà plus de 14 établissements outremer. Cela fait de nous la plus grande puissance coloniale, probablement à égalité avec la Castille.
Ainsi, nous sommes prêts à discuter d'un partage amical des nouvelles terres... Mais à condition que nos interlocuteurs se montrent raisonnables. Des rumeurs prétendent ainsi que l'Autriche, puissance essentiellement terrestre, s'est piquée de revendiquer les Indes pour elle seule. Nous sommes prets à réserver des domaines coloniaux à tous les souverains qui en feraient la demande. Mais nous n'accepterons pas que des prétentions exagérées viennent entraver notre potentiel outremer. Si c'était le cas, nous quitterions la conférence sans regret et nous nous considérerions libres de coloniser où bon nous semble. Ce serait alors la meilleure façon de préserver nos intérets.
Henry VII Tudor
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juin 16, 2010 5:20 pm
par Rig
Les différentes missives des souverains européens ont suscité, comme à Londres visiblement, un certain étonnement en Castille. Des royaumes se proposent de se réserver des terres qu'ils espèrent gigantesques et dont ils n'ont entendu parler que par des légendes, tout en ignorant comment s'y rendre. A ce jeu, le roi de Castille pourrait aussi se proclamer souverain de la lune et du soleil...
Revenons à la raison: nous parlons de permettre en bonne intelligence aux royaumes européens qui ont traversé la mer océane de prendre possession des terres qui bordent l'autre rive de l'Atlantique. Parler du reste ne serait que vaines supputations. Nous acceptons d'en discuter avec les royaumes qui ont aujourd'hui la capacité de se saisir des terres d'Amérique, car ils les ont explorées et savent y envoyer des colons, et ceci inclut l'Angleterre et la France.
Notre proposition de faire participer l'Autriche reposait sur notre souci de défendre ses intérêts, éventuellement menacés par un possible expansionnisme français. Mais nous constatons que l'Empereur semble être au mieux avec la France, à tel point qu'il lui vend ses terres et ses sujets des Pays-Bas, et qu'il nous menace dans sa correspondance. Dès lors, nous n'avons plus lieu de lui apporter quelque soutien que ce soit et lui souhaitons d'aimables relations avec son voisin: nous n'interférerons pas dedans. Cependant, nous aimerions savoir à quel titre il voudrait nous faire reconnaître ses prétentions sur des terres dont il n'a nul moyen de s'emparer. Nous rejoignons ici la position anglaise: la Castille acceptera de discuter et d'envisager que chaque pays reçoive un domaine à évangéliser, mais si les demandes sont exhorbitantes nous ne seront pas longs à quitter cette conférence pour nous considérer libres, éventuellement en cherchant un accord plus restreint avec l'Angleterre qui partage notre conception.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juin 16, 2010 5:40 pm
par lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juin 16, 2010 8:37 pm
par Crusader
Nous constatons que la conférence proposée par la Castille prend une tournure inattendue. Il est amusant de voir que c'est à présent la Castille qui demande de recentrer le débat.
Nous nous doutions que l'invitation envoyée à l'Autriche pour participer à une conférence coloniale dans le but de discuter de sujets qui n'ont rien à voir avec les matières coloniales ferait long feu et nous déplorons cette manœuvre Castillane même si nous la comprenons. L'Autriche, je le pense, n'a pas de motif de vouloir discuter de la menace Française car cette menace n'existe pas. Nous vivons en bonne intelligence avec nos voisins Autrichiens. Et si la Castille voulait accepter la main que nous lui tendons, elle saurait qu'elle aussi n'a rien à craindre de la France. Tout ce que nous demandons, c'est que les intérêts de la France soient pris en compte et non pas niés.
Ces choses là ayant été réglées, nous proposons de recadrer le but de cette conférence sur le nouveau continent. En effet, les lointaines contrées asiatiques sont encore hors d'atteinte pour les plus vaillants navigateurs. Lorsque ce sera le cas, il sera alors encore temps de discuter de ces zones là dans un congrès ultérieur.
Nos proposons donc de nous réunir dans un lieu qui conviendra. La France est disposée à accueillir les différents représentants si cela peut convenir et nous proposons la ville de Calais, symbole de cette nouvelle époque qui a vu la fin des luttes anciennes.
Je comprends la position Castillane de ne vouloir discuter qu'avec les nations capables d'atteindre les Indes Occidentales mais je lui demande humblement de bien vouloir accepter la présence de tout représentant d'une nation qui n'en serait qu'à envisager de mettre un jour le pied aux Amériques. Nous ne voulons pas que qui ce soit se sente floué par l'avance que nos nations ont pu prendre, et toute prétention peut être considérée. Cela ne vous engage en rien à accepter les demandes qui seront alors formulées. Des discussions pourront alors s'ensuivre concernant les différents points faisant problème en bonne intelligence.
Cardinal de Crusadre
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. juin 17, 2010 8:06 am
par Crusader
Au cours de nos discussions avec le Roy de Castille, nous nous sommes entretenu des progrès de la réforme qui inquiète grandement nos deux souverains.
Nous demandons aux souverains qui ont cédé à l'hérésie de revenir à la raison et de rentrer dans le giron de notre sainte mère l'Eglise. Il doivent bien réfléchir aux conséquences de leur choix.
Cardinal de Crusadre
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. juin 17, 2010 12:28 pm
par Dreiwen
Un petit topo sur la progression territorial Russe pendant ces 16 premières années !

Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. juin 18, 2010 11:18 am
par Seb
Message du roi d'Angleterre
Devant les revendications fantaisistes de l'Autriche, l'Angleterre renonce à toute conférence internationale sur le destin des colonies. Nous n'allons pas perdre notre remps à discutailler avec chaque prince d'Europe centrale qui se mettrait à réclamer l'Inde, la Chine ou la ceinture extérieure de Jupiter.
Il sera plus productif pour nous de nous entretenir avec les véritables puissances coloniales. Les contacts que nous avons pris avec les couronnes de France et de Castille ont été jusqu'ici intéressants. Nous allons tenter de les approfondir.
Que l'Autriche continue de revendiquer, de notre côté nous allons coloniser.
Henry VII Tudor
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. juin 18, 2010 12:14 pm
par Dreiwen
Guerre Russie Ottoman
Dans l'optique ou le Sulthan serait prêt a négocier la paix avec la Russie voici les 3 points qui doivent être débattus en priorités pour le Tzar.
-Le rattachement des provinces de, Tambov, Voronej, Kharkov, Cherkassk à la Russie.
-La dévassalisation de la Crimée, les peuples quelques soient leur religion se doivent d'être libre !
-Et enfin une Garantie réciproque de l'indépendance Géorgienne.(L'Empire Ottoman comme la Russie s'engagent à ne pas annexer par la force la Géorgie)
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mar. juin 22, 2010 6:29 pm
par comeon
جميع الملوك في العالم
Taisez-vous chiens ! Mon maitre le Sublime Sultan Selim I Yavuz Osmanli le Grand, Défenseur de la Foi et maître de la Rome orientale vous fait l'insigne honneur de daigner adresser ce message à vos oreilles impies :
« Moi, Selim Ier le Grand adresse cette missive au roitelets de l'Europe chrétienne :
Premièrement nous affirmons notre souveraineté sur toute les terres musulmanes de ce monde et ce même par delà les océans. Les fidèles à la vrai Foi des indes sont sous notre protection et si l'Angleterre, la France, la maudite Castille ou l'Autriche menacent d'y poser leur pieds, nos armées écraseront ces envahisseurs. La Sublime Porte se gausse d'ailleurs des prétentions de la cour d'Autriche vis à vis des territoires d'outre-mer.
Deuxièmement concernant le conflit actuel opposant nos vassaux de Crimée aux barbares venant du froid, gloire soit rendu à Ma magnanimité. Un accord de paix a été trouvé et ce sanglant conflit se terminera dans les jours qui viennent. Les terres vides de Crimée, dont la population traitre à la Foi n'a pas eu le courage de se défendre correctement face aux barbares, seront laissées à elle même. Nos pieuses armées se retourneront alors vers leur nouvel objectif pour une nouvelle campagne dès l'année prochaine.
Concernant la Castille : nous réclamons immédiatement la libération des territoires du sultanat de Cordoue et la conversion de la cour entière d'Espagne à la vrai foi du prophète. Sinon quoi viendra un jour où notre formidable flotte, s'étant rendu maitre de toute la grande mer intérieure se jettera à l'assaut des côtes ibériques pour délivrer les population musulmanes du joug catholique. En attendant ceci, nos armées soutiendront tout royaume européen pouvant être menacé par la Castille. »
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. juil. 01, 2010 12:58 pm
par Rig
Royaume de Castille 1453-1468
Après une reconquista achevée sans problème particulier, la Castille s'est lancée dans son grand dessein: devenir la puissance dominante de la péninsule au détriment de l'Aragon. Hélas ce dernier est allié au Portugal, et malgré tous nos efforts pour courtiser le Portugal il n'a pas été possible de les désolidariser. Le Portugal a rompu son alliance avec nous lors de l'attaque de l'Aragon pour s'engager contre nous. La Castille a fait un effort militaire qui lui permet de présenter une armée de 37000 hommes, dont 17000 cavaliers.
Nous nous trouvons cependant entre des armées portugaises et aragonaises qui nous sont supérieures en nombre, avec pour seul allié Naples (qui se fera battre rapidement par l'Aragon) et en plus une intervention ottomane sur le dos. Les premières années de guerre sont indécises: nous avançons en Aragon, mais pendant ce temps les portugais occupent Séville et Cadix et menacent de marcher sur Tolède, notre capitale. De plus l'Aragon lève sans cesse de nouvelles troupes et menace (et parfois réussit) de briser nos sièges. Les ottomans (qui avaient garanti l'Aragon) envoient une flotte de galères qui sera battue à plusieurs reprises et bloquée dans le port de Tanger par nos caraques. Ils débarquent également une petite armée de 6000 hommes à Barcelone pour soutenir l'Aragon. Heureusement, suite à quelques victoires critiques, la Castille commence à prendre le dessus:
- elle enlève Lisbonne après un long siège, reprend Séville, et parvient à anéantir plusieurs petites armées de siège portugaises par des charges de cavalerie. Ceci permettra d'obtenir une paix blanche du Portugal après 5 ans de guerre.
- le corps expéditionnaire ottoman remporte une victoire contre nous, mais est ensuite battu et pourchassé jusqu'à son anéantissement dans la province d'Aragon.
- les provinces aragonaises de la péninsule tombent successivement entre nos mains et permettent finalement d'arracher à l'Aragon une paix qui satisfait nos buts de guerre (prise de l'Aragon et de Barcelone).
Le problème est que nous restons en guerre avec les ottomans, et qu'ils ne veulent pas signer la paix. Ils font le blocus de nos ports méditerranéens après être revenus avec une flotte plus puissante et avoir anéanti 5000 castillans qui assiégeaient les Baléares. Notre flotte ayant été battue et ayant perdu plusieurs caraques, elle n'est plus en mesure actuellement de briser ce blocus. Enfin les bourguignons, qui sont également en guerre contre nous (alliance aragonaise), ont capturé les Canaries. Les turcs nous demandent de recréer Grenade, ce qui est bien sûr hors de question, d'autant plus que Gibraltar et Almeria ont désormais épousé la vraie foi.
Cette situation peut perdurer longtemps car les armées castillanes restent solides et la métropole n'est pas menacée. Néanmoins, nous en appelons à la solidarité chrétienne, notamment celle de l'Angleterre: sa flotte pourrait permettre largement de renvoyer les turcs chez eux et une victoire navale anglaise sur les ottomans ferait beaucoup pour la gloire de Londres, l'expérience de ses marins, ainsi que pour nos relations. Nos ports peuvent être ouverts aux bateaux anglais et nous sommes prêts à signer avec eux une alliance temporaire qui leur donnerait un casus belli sur les ottomans tout en leur permettant de lever d'intéressants impôts de guerre sans risque particulier pour eux... Nous sommes prêts, en contrepartie supplémentaire, à garantir à l'Angleterre un droit d'accès de 99 ans à toutes nos bases navales, ce en quoi elle pourrait voir un certain intérêt...
Nous attirons également l'attention de tous sur les progrès et le danger que représentent les turcs, qui ne nous ont pas caché leur volonté d'établir leur protectorat sur les îles de Méditerrannée. Voulons-nous vraiment voir les turcs à quelques encablures de l'Italie?
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. juil. 01, 2010 12:58 pm
par Rig
enfin nos remarques sur les autres royaumes:
il semble que certains aient été à la peine, c'est notamment le cas de:
- la Moscovie. Nous déplorons que cette dernière ait eu à souffrir de l'acharnement de ses voisins. La Castille a proposé son aide monétaire, nous ne pouvons guère faire plus compte tenu des distances et du blocus ottomans.
- la Suède. Celle-ci s'est lancée dans une guerre longue et visiblement pénible, qui heureusement s'est soldée par une victoire sur l'alliance Dano-norvégienne. Nous espérons que la Suède pourra profiter des années à venir pour se reconstruire.
- la France. Ne nous y trompons pas, les dernières années ont été à tout prendre largement favorables à la France. Elle s'est étendue de façon considérable en absorbant ses petits voisins et différentes provinces, dont celles d'aquitaine que détenaient les anglais. Elle s'est ensuite cependant lancée dans la guerre de trop en attaquant le bourbonnais, ce qui a provoqué une réaction dévastatrice de la Bourgogne: le nord de la France a été entièrement envahi, les armées françaises décimées, et elle a du céder 3 provinces dont la riche Champagne et des centaines de ducats pour stopper l'invasion. Etant donné que les bourguignons sont en guerre contre nous également et ont occupé les Canaries, nous assurons la France de notre sympathie et sommes réceptifs à une éventuelle demande d'aide de sa part.
D'autres ont profité des dernières années pour s'étendre. C'est le cas de:
- l'Autriche. Celle-ci a gagné des provinces au sud. Nous nous interrogeons par contre sur sa stratégie d'alliance avec le Portugal. Celui-ci, qui entretenait de bonnes relations avec nous, nous a planté un poignard dans le dos lors de la guerre contre l'Aragon et nos relations sont désormais au plus bas. Nous espérons que la politique autrichienne n'inclut aucun projet d'ingérance sur la péninsule ibérique.
- les ottomans. Ces chiens ont élargi leurs frontières et se montrent particulièrement interventionnistes et violents en Méditerrannée. Nous déplorons la perte, au total de 10000 fantassins castillans à cause de leurs agissements, et de 3 carraques. Même si nous leur avons anéanti 6000 hommes et coulé plusieurs galères, le ressentiment à l'égard des turcs est très fort à Tolède et nous pouvons les assurer que nous sommes dans les pires dispositions à leur égard. Nous comptons bien annoncer d'ici peu quelques mesures pour leur faire comprendre à qui ils ont à faire.
enfin l'Angleterre s'est montrée assez discrète et nous entretenons encore peu de contacts avec elle. Elle a monnayé ses provinces aquitaines avec la France, ce qui ne nous regarde pas spécialement, mais augure d'une ère de paix entre ces deux royaumes dont nous nous félicitons tant les menaces sont grandes (bourgogne, ottomans...). Nous espérons que l'Angleterre voudra entendre notre appel à intervenir en Méditerrannée et l'assurons de notre amitié.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. juil. 01, 2010 8:25 pm
par Seb
Pour info aux lecteurs, nous avons relancé la partie avec les mêmes pays en 1453 donc
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. juil. 01, 2010 8:31 pm
par Seb
Chroniques du Royaume d'Angleterre :
En voyant la terrible guerre qui a opposé les couronnes de France et de Bourgogne, nous nous félicitons de notre politique de désengagement continental. Nous préférons développer paisiblement nos terres anglaises et entretenir les meilleurs rapports avec les Ecossais. Dans le même temps, une révolte nous a débarrassé de notre province irlandaise dont nous ne savions que faire.
En revanche, nous n'entendons pas rester les simples spectateurs de la marche du monde. L'annonce du blocus naval de la Castille par le Grand Turc avait interpellé l'Amirauté avant même que Tolède ne nous sollicite. Nous avions ainsi lancé préventivement la construction de navires lourds supplémentaires. Des émissaires anglais et castillans devraient se rencontrer prochainement pour discuter des modalités d'une intervenion de la Royal Navy au large des côtes ibériques.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. juil. 01, 2010 8:39 pm
par rooom
Déclaration du Saint Empereur Germanique, Roy d'Autriche, de Hongrie et de Oldenburg, Lord protecteur et suzerain de Bohême et Cologne à sa Majesté Roy de Castille et aux autres souverains de ce monde.
L'Empereur proclame que d'ambition ibérique, il n'a point.
La Castille est la légitime puissance de la péninsule et l'Empereur n'interviendra en aucune mesure dans ses conflits internes. L'Empereur se réverve tout droit si un conflit d'une échelle plus importante a lieu.
L'empereur partageait un mariage royal avec le Portugal et se berçat un moment des rêves d'une possible union personelle des deux royaumes mais la naissance d'un héritier écartat cette possibilité.
En revanche les possessions italiennes de l'Aragon pourraient être libéré de l'emprise catalane si l'Empereur le juge bon. Ce n'est pas à l'ordre des priorités actuelles.
L'Empire Ottoman éveille aussi notre inquiétude, sa force est considérable, ses armées sont mieux entrainées et sa casette mieux fournit. Nous craignons son avancé plus avant dans les balkans. Cependant nous n'envisageons pas d'actions à son encontre pour le moment.
Le Champion Despotique Russe est tombé et nous n'espérons pas son retour. L'est sera dominé soit par les musulmans soit par une république hérétique... les mots manquent pour exprimer notre rage mais les moyens de la projeter plus encore.
D'autant plus que le barbare russe a refuser notre secours par deux fois!
Nous félicitons la Suède pour sa domination de la Scandinavie et lui souhaitons le meilleur en dehors du Saint Empire. Nous vous notifions à ce propos que le Holstein récemment libérer du vil joug danois est guarantie contre toutes agressions. Le Oldenbourg lui est directement rattaché à la maison Hasbourg.
Nous n'avons à vrai dire pas entendu beaucoup de chose sur le Roy d'Angleterre si ce n'est la cession de ses terres française. Il est notable que l'Irlande pourrait s'unifier bientôt et être une expansion facile et privilégié pour l'Angleterre. Nous félicitons son engagement auprès de nptre frère de foi ibérique.
Nous en arrivons à ce qui préoccupe le plus notre Empereur: la vilaine guerre faite par la France à l'endroit du Royaume de gêne avec qui nous avons sang mélé. Quelle vilenie vous a piqué, Oh Bon Roy de France? Nous esperons que vous vous contenterez d'une paix blanche avec votre voisin.
Par ailleurs malgré son statut impériale, nous ne nous opposerons pas à vos ambitions bourguignonne tant qu'elles concernent les cores Français et si la condition préalable de respect de l'intégrité genoise est respectée.
Finalement nos félicitations pour l'unification Française presque réalisée.
L'Empereur sollicite des missives diplomatiques privés pour correspondance royale de bon alloi. Nos projets dans un futur proche sont l'annexion de la Styrie, la destruction de Venize, l'affaiblissement de la Pologne. si vous pensez pouvoir y contribuer, L'empereur payent ses dettes. Nous serions également ravis d'aider nos voisins sollicitants, il n'est point de sujet dont nous ne voulons discuter.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. juil. 02, 2010 11:20 am
par Rig
Nous prenons acte avec satisfaction des déclarations de l'Autriche, et en profitons pour la féliciter de ses succès des dernières années.
Néanmoins, c'est avec moins d'aise que nous apprenons qu'elle compte s'établir à Venise. La Castille appartient à la ligue commerciale vénitienne et des comptoirs commerciaux sont installés sur nos terres et contribuent à nos revenus. Il serait donc très inconvenant que l'Autriche nous en prive sans autre forme de compensation.
Par ailleurs, nous nous inquiétons de l'absence de projets autrichiens contre les ottomans. Détruire Venise ne va clairement pas dans un sens désavantageux pour les turcs. Nous nous permettons de rappeler que les ottomans et les hongrois ont une frontière commune. Nous sommes également en mesure de témoigner du fait que les ottomans peuvent parfaitement être battus sur terre: nous y sommes parvenus. Avec le support hongrois et bohémien, ainsi qu'un renfort castillan, nous ne doutons pas que l'Autriche pourrait botter le séant des ottomans et notamment capturer les provinces balkaniques pour le compte de la Hongrie avant qu'elles n'aient été converties à l'islam.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. juil. 02, 2010 1:54 pm
par rooom
Venize n'est pas menacée dans son existence même, seul ses possessions italiennes continentales et impériales lui seront retirées si Dieu le veux. Ainsi votre ligue commercialle n'est pas en danger.
L'Empereur ne négocie pas d'alliance sur la place public, vous êtes bienvenue dans une petite alcôve.
Les terres grecques et de Macédoine idolatrent un faux dieu, peut-être est-il leur juste châtiment divin d'être ravagées par les démons turques avant que la Lumière ainsi que le pardon leur soit accordées.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. juil. 02, 2010 7:19 pm
par lord gg
Et voici ma participation.

Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. juil. 02, 2010 7:32 pm
par rooom
Lasdislav, qui s'est couvert de gloire dans sa campagne contre les danois, menant lui-même les troupes aux combats, est déçu de ne point apparaitre dans les Chroniques Nordiques venu de Suède. Surtout qu'il n'a pas profité de cette guerre pour acquérir les terres danoises mais juete libéré les terres allemandes d'Holstein et Oldenburg.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : sam. juil. 03, 2010 10:47 am
par lord gg
Nous avons estimer que cette guerre ne concernait que l'empereur et le roi du danemark.
Celle-ci s'étant dérouler pour la libération d'un état allemand.
A ce sujet notre roi n'a pas du tout apprécié la libération du holstein ce qui risque de dégrader no relation dans le futur.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. juil. 04, 2010 7:31 pm
par rooom
Au Roi de Suède, Vaillant Vainqueur du Roi de Norvège et Danemark.
Le Holstein est une terre Germanique de population si ce n'est d'Empire. Si ce lopin de terre doit constituer une mésentente entre l'Autriche et la Suède, ainsi soit-il!
Ce serait cependant fort dommage et nous n'aurions alors plus aucune retenu à saisir tout le Danemark continental si jamais nous devions à nouveau rentrer en conflit avec ce Royaume.
Nous vous demandons donc de renoncer à cette revendication non fondée sur une terre qui ne fut jamais suèdoise.
Cependant nous comprenons aussi votre besoin de croire au delà de la Scandinavie. Nous espérons que vous properez et évangeliserez les terres hérétiques à l'est. L'Ordre teutonique est également sur un chemin égaré et devrait être remis à sa place, un vestige du passé.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. juil. 05, 2010 8:57 am
par Crusader
Bulletin Diplomatique du Royaume de France
La France sort à présent quelque peu diminuée d'un conflit qu'elle n'avait pas voulu avec notre vassal félon, le Duc de Bourgogne. Les pertes de territoires ne font heureusement pas régresser la France au deçà de la position qui était la sienne il y a 15 ans mais cela jette une ombre sur la politique d'unification menée par notre monarque depuis plusieurs années.
Nous n'aurons de cesse de mettre à bas la puissance Bourguignonne et pour se faire, nous sommes à la recherche d'appuis extérieurs. La puissance sans cesse croissante de la Bourgogne est avant tout un problème pour la France mais pas seulement. Toutes les nations ayant des intérêts sur la façade Atlantique ou en Allemagne devrait se sentir concernée par cette puissance aux volontés hégémoniques qui pourrait un jour se dresser contre elles. Toute nation qui nous aidera dans cette tâche d'abaissement de la maison de Bourgogne s'attirera la reconnaissance éternelle de la France qui, sachez le honore toujours ses amitiés. Mais de même, toute nation qui nous entravera dans cette querelle féodale qui nous oppose à notre vassal félon, s'attirera l'inimité durable de la France. Nous considérons notre querelle avec la Bourgogne comme une affaire relevant du droit féodal entre le suzerain, le Roy de France, et son vassal félon, le Duc de Bourgogne et à ce titre toute intervention, non sollicitée ou agrée dans l'évolution de cette situation de la part d'une autre nation sera considérée comme une immixtion dans les affaires de notre Royaume. Cependant nous savons aussi que l'ensemble des possessions Bourguignonnes ne peut pas être considérée comme faisant partie du Royaume de France et à ce titre, si nous parvenons à mettre à bas l'arrogante construction des Ducs de Bourgogne, nous n'en revendiquerons jamais l'ensemble des domaines, loin de là.
Nous ne mènerons pas d'initiative diplomatique afin de recevoir cette aide que nous recherchons, car la France ne quémande pas, mais nous accueillerons volontiers toute offre qui nous sera faite.
Pour le reste, la France tient à féliciter les différents souverains qui ont vu leurs entreprises couronnées de succès telle que la Castille qui est en voie d'unification de la péninsule Ibérique, la Suède qui progresse en Scandinavie et l'Autriche qui affirme son autorité impériale en Italie du Nord. Nous admirons aussi la puissance montante du Grand Turc et la modération Anglaise qui a permis de mettre fin à la guerre de 100 ans. Enfin, nous déclarons toute notre sympathie au Grand Duc de Moscovie qui a lui aussi du subir la loi de voisins agressifs et puissants.
Concernant les questions posées par l'empereur au sujet du conflit qui nous oppose à la république Génoise, sachez que nous n'avons pas recherché ce conflit qui semble avoir été déclenché par cette dernière car elle revendique la possession du comté de Nice, appartenant à notre vassal, le Duc de Savoie. Nous comptons simplement faire respecter l'intégrité territoriale de la Savoie, si il le faut en occupant Gènes mais nous n'avons absolument aucune revendication territoriale sur les terres Génoises.
Cardinal de Crusadre
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. juil. 05, 2010 9:40 am
par rooom
Au Moult et redouté Roi de France,
La position Française sur la Bourgogne correspond à la vision Autrichienne. Vienne ne s'opposera pas à la reconquète des territoires perdues ou revendiquées de longue date par la France (Cores). En revanche toute atteinte au domaine impérial et au terres de population germanique et à ce titre les Frandres seront ressentis comme des aggressions et traité de la sorte.
Nous souhaiterions aussi connaitre les intentions Françaises dans leur guerre avec Gêne.
Nous serions ainsi disposer à concourir à rabaisser la maison de Bourgogne.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. juil. 05, 2010 12:47 pm
par comeon
Déclaration de la Sublime Porte
A terre chiens ! Et écoutez ce que le Sublime Sultan, Maître de Constantinople et Commandeur des croyants daigne vous dire :
L'Empire ottoman a connu depuis la prise de Constantinople un développement sans précédent et dans le même temps sage et mesuré. Nos armées ont doublé notre taille en annexant les territoires qui nous revenaient de droit, pendant que les populations locales, heureuses de se débarasser de la barbare tyranie de leurs anciens maîtres, rejoignaient avec ferveur l'Empire du Sultan, profitant ainsi de la paix ottomane, de sa tolérance et de sa modernité. La vrai foi ne s'est jamais aussi rapidement développée que durant ces dernières années. Nous pensons raisonnablement extirper la religion orthodoxe d'Europe dans les 10 années qui viennent. Nos prédicateurs ont en effet peu de mal à convertir nos nouveaux sujets, tant la parole du Prophète leur apparait logiquement comme seule à suivre.
Concernant la politique extèrieure de l'Empire nos positions sont simples et justes :
D'une part la guerre contre ces chiens castillans ne se terminera pas tant que nos frêres et sujets de l'émirat de Cordoue n'auront pas retrouvé leur liberté, à la fois temporelle que spirituelle. Notre formidable flotte, après avoir écrasé les navires ennemis poursuivra le blocus de l'Ibérie orientale et continuera de ravager ses côtes impies. Pendant de temps, les chantiers navals de l'Empire continuent de construire des navires lourds par dizaine pour venir renforcer notre flotte.
Nous prévenons amicalement le Roi d'Angleterre de ne pas intervenir dans ce conflit car d'une part cela ne le regarde en rien et d'autre part nous ne souhaitons pas que votre flotte disparaisse en mediterannée. La mort inutile de vos marins serait grande peine pour le Sultan. Soyez Sage et ne vous mêlez pas de cette histoire.
Nous annonçons également notre soutien à l'Empereur dans ses démarches visant à ne pas accepter la présence castillanne en Italie. Etant un territoire proche du notre, notre avis nous semble légitime et nous considérons que l'Italie doit conserver l'indépendance de ses états. Seule la France et l'Autriche peuvent se targuer à notre sens d'une quelconque influence sur les destinées de la plaine du Po.
A l'Angleterre : comme nous vous l'avons déjà expliqué, vous n'avez rien à gagner à vous mêler de cette guerre avec la Castille. Le sultan pourra d'ailleurs vous fournir quelques généreux cadeaux en or pour le maintien de votre neutralité. Certainement plus que ce que la terre arride et misérable d'Ibérie ne pourra jamais vous offrir.
A la France : nous sommes triste d'apprendre que si grand royaume que le votre soit ainsi en difficulté. Mais nous sommes persuadé qu'il ne s'agit là que d'une mauvaise passe temporaire. Durant les pires heures de la longue guerre contre l'Angleterre, la France a connu pire situation est s'est tout de même brillamment relevée. Nous sommes prêt à fournir un contingent de 30 000 hommes à votre royaume contre une simple compensation : subventions de guerre afin de financer cette armée (estimées à 5 ducats/mois maximum)
A la Suède : Notre sultan porte attention à votre situation et continuera à vous soutenir tant qu'il le faudra.
A la Moscovie : nous sommes triste d'apprendre vos difficultés qui nous en sommes persuadés, à l'image de la France, ne sont que passagères. Espérons malgré tout que vous réussirez à repousser les barbares qui vous menacent.
A l'Empereur : nous soutenons vos idées vis à vis de la présence espagnole en Italie. En revanche, les territoires vénitiens non italiens ne sauront être ne serait-ce qu'effleurés par votre influence. Le Sultan est en effet plus légitimes que vous sur ces terres.
Nous annonçons n'avoir aucune vue sur votre territoire ni aucune intention de remettre en cause votre autorité sur l'Empire Germanique.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juil. 07, 2010 11:36 am
par Rig
Royaume de Castille
1468-1480 : les années perdues
Le Royaume est en paix à la fin des années 1470, la peur de l'intervention anglaise ayant convaincu les turcs de signer la paix sans contrepartie. Néanmoins, si les anglais ne sont pas intervenus cette fois, nous auront tout lieu plus tard de nous féliciter du rapprochement qui s'est opéré entre nos deux royaumes, car il portera ses fruits au début des années 1480.
Toujours est-il que la Castille attend l'intervention française contre la Bourgogne, mais voilà que tombe une sidérante nouvelle: la principauté de Sienne a été excommuniée par le Pape! Voilà un bon moyen, du moins le pensons-nous, d'entraîner nos armées tout en punissant symboliquement Sienne pour montrer au Pape notre ferveur religieuse. La guerre d'Italie ne tarde toutefois pas à se transformer en un bourbier. Alors que nous pensions que Sienne serait seule en guerre contre nous car ses alliés ne défendraient pas une principauté excommuniée, voilà que toute l'Italie marche à ses côtés: Naples, la Toscane, Milan, Gènes... Sur mer, notre flotte est victorieuse et coule sans coup férir les flottes de galère des principautés italiennes. Par contre la concentration d'armées italiennes qui n'hésitent pas à venir au secours les unes des autres ruinent nos tentatives de débarquement dans péninsule. Comble d'incohérence, le Pape entre lui aussi en guerre contre nous pour défendre Sienne qu'il avait excommuniée peu avant. Après quelques tentatives infructueuses et constatant que notre guerre n'a plus lieu d'être, nous renonçons et signons une paix blanche. Cette aventure italienne aura coûté quelques centaines de ducats à la couronne de Castille sans aucune forme de succès.
Mais nous n'avons pas le temps de nous ennuyer, car voilà que la France annonce son intention prochaine d'entrer en guerre contre la Bourgogne. Avant que le conflit commence, plusieurs choses nous posent problème:
- la France compte accepter l'aide ottomane pour lutter contre la Bourgogne. Or, si nous n'avons rien contre le fait que la France soit aidée, nous ne voyons que trop bien les intentions du Sultan. Il veut avoir accès aux terres françaises pour pouvoir directement nous menacer par voie terrestre, et tout le monde à Tolède est persuadé que les armées ottomanes une fois débarquées n'iront pas se perdre en Bourgogne mais piqueront vers les Pyrénées! Suite à d'intenses pressions diplomatiques, la France accepte de renoncer à l'aide ottomane et accepte l'aide castillane à la place.
- dès qu'une alliance est formée avec la France pour la durée du conflit, nous constatons que celle-ci n'est pas prête. Ses armées comptent 50 000 hommes, ce qui nous paraît bien insuffisant pour menacer une Bourgogne deux fois plus nombreuse, et ce même avec le renfort de troupes castillanes. De plus, la Bourgogne et l'Aragon sont alliés, or il ne fait pas de doute que ce dernier ne ratera pas l'occasion d'entrer en guerre, ce qui là aussi rajoute 25 000 hommes de plus au camp ennemi. Enfin, pour parvenir en France nos troupes devront traverser l'Aragon car, à cette époque, nous n'avions pas de frontière directe avec le Royaume de Saint-Louis. Alors que nous mettons en garde la France sur son impréparation et que nous sommes en train de rédiger un message expliquant le problème aragonais qui va découler de toute entrée en guerre, celle-ci précipite les choses contre notre gré et déclare la guerre à la Bourgogne! Ne pouvant nous défiler, nous entrons en guerre à ses côtés.
Les débuts du conflit sont donc tendus entre Paris et Tolède, et comme nous nous y attendions, la guerre se passe mal pour les français. Rapidement bousculés au nord, ils voient déferler des troupes bourguignones en grand nombre et Paris tombe en mains ennemies. Pendant ce temps, nous luttons contre l'Aragon, espérant ainsi écarter cet ennemi du chemin et lui prendre la Navarre pour enfin faire passer par voie de terre le gros de nos armées en France. En effet, notre flotte de transport n'est pas en mesure d'amener plus de 5000 hommes à la fois, et là encore nous n'avons pas eu le temps de prévenir la France avant le conflit de cette limitation à notre capacité d'intervention.
Peu à peu cependant nous parvenons à prendre le dessus sur l'Aragon, et bientôt il est amené à demander la paix. Une fois de plus, la communication entre la Castille et la France sera désastreuse: alors que nous sommes en train d'expliquer qu'il faut demander à l'Aragon de céder la Navarre ou toute autre province permettant une jonction terrestre, la France accepte une paix blanche dans la précipitation! Ceci nous coupe de toute voie terrestre vers la France. Nouvel accès de colère et de lassitude à Tolède...
Néanmoins nous avions pris des engagements, et ceci est plus important que nos humeurs, aussi restons nous engagés dans le conflit. L'Aragon étant désormais infranchissable, nous faisons passer de petites armées par la voie maritime et elles s'illustrent en France: reprise du Béarn, puis remontée vers le nord qui nous permettra de reprendre Paris et l'Orléanais pour le compte de la France, et également d'aller appuyer les sièges français ou briser des sièges bourguignons autour de l'Artois et des Flandres. Nous sommes beaucoup moins heureux dans la vallée du Rhône, où deux armées castillanes de 5000 cavaliers sont détruites intégralement par une terrifiante armée bourguignonne de 25000 hommes qui nous prend en chasse impitoyablement.
Devant la difficulté à venir à bout de la Bourgogne, nous acceptons finalement l'intervention ottomane car la subsistance du Royaume de France est à nos yeux plus importante que toute autre considération. Les turcs arrivent quelques mois plus tard, et joueront leur rôle ultérieurement dans le conflit.
Mais ceci, nous n'y assisterons plus, car c'est alors que survient une malheureuse faute administrative en Castille. La Bourgogne nous envoie des offres de paix régulièrement, que nous rejetons invariablement... Sauf une fois, où un mauvais réflexe nous fait envoyer une réponse positive. La bévue est vite constatée, mais trop tard: le messager est parti à bride abattue et personne n'arrivera à le rattraper avant son arrivée à Dijon. Ne pouvant revenir sur un document signé, la Castille se retrouve donc en paix. Nous devons donc évacuer le territoire bourguignon et français avec les armées qui nous restent et ne participeront plus au conflit. Nous aurons toutefois la satisfaction de voir que tous ces efforts ont porté leurs fruits, car quelques années plus tard la Bourgnogne sera enfin battue et démantelée. La Castille avait accumulé des griefs contre la France qui semble ne nous avoir que peu écoutés et s'être lancée trop légèrement dans la guerre contre la Bourgogne; néanmoins cette faute de notre part reste injustifiable et nous amène à nous en excuser auprès de Paris. Nous nous réjouissons, finalement, de l'issue heureuse de cette guerre même si elle aura réclamé d'immenses sacrifices humains et financiers.
1480-1485: le problème de l'alliance portugo-aragonaise, la coopération avec l'Angleterre
Il était cependant dit que nous ne pourrions bénéficier d'aucune paix. Alors que nous sommes encore engagés en France, les tensions montent avec le Portugal sans explication particulière, si ce n'est la méchanceté et l'aigreur du roitelet de Lisbonne. Celui-ci nous met sous embargo peu de temps après que nous ayons repris Paris aux bourguignons. Six mois plus tard, il nous insulte alors que nous venons de retrouver la paix, et masse à notre frontière une armée de plus de 20 000 hommes. Nous ne prenons pas la menace à la légère, car le Portugal est allié de l'Aragon, qui lui aussi a reconstitué ses armées et a positionné 20 000 hommes dans les Pyrénées, 5000 à Valence, et qui sait combien de plus dans ses possessions de Méditerrannée. La chance nous sourit alors, car pendant nos préparatifs de défense (nos armées ont été sensiblement amoindries pendant la campagne de Bourgogne), un conflit de frontières éclate avec le Portugal et nous donne un core sur Porto.
Le problème est que l'alliance portugo-aragonaise dispose de nombreuses îles, et que nous avons besoin de soutien si nous voulons mener une guerre préventive. Aussi contactons nous nos amis anglais pour leur proposer d'intervenir à nos côtés, et de recevoir l'île sucrière de Madère en contrepartie. L'accord sera élargi par la suite pour que les anglais s'emparent de Malte prise à l'Aragon, et disposent ainsi d'une base navale en Méditerrannée.
Comme nous l'attendions, la guerre est rude et l'armée portugaise nous donne énormément de fil à retordre, d'autant plus que nos deux ennemis lèvent sans discontinuer de nouvelles troupes. Néanmoins, après 4 ans de combats acharnés, les métropoles portugaise et aragonaise, ainsi que leurs possessions de l'Atlantique et de la Méditerrannée, sont en grande partie occupées par l'alliance anglo-castillane. Malte (aux anglais), ainsi que la Navarre et Alicante sont arrachés à l'Aragon. Dans un deuxième traité, nous prenons au Portugal Madère (qui va également à l'Angleterre), les Açores, Porto et Alentejo sur lequel nous avions reçu un core pendant la guerre.
La Castille sort auréolée de prestige de cette guerre de reconquête qui sécurise enfin sa position sur la péninsule ibérique. L'Aragon est en bonne partie démantelé, quant au Portugal nous escomptons lui revendre plus tard ses provinces de Porto et d'Alentejo contre argent sonnant et trébuchant, une fois que ce royaume se sera assagi. Pour l'heure, nous nous remboursons des frais de guerre en les occupant. Nous garderons les Açores comme base navale, car il apparaît que des explorateurs portugais se sont lancés à l'ouest dans l'Atlantique et y auraient découvert un chemin vers les Indes.
Hélas, notre politique extérieure a été mal comprise du reste de l'Europe et notre infâmie a atteint des niveaux élevés. Ceci nous contraindra à une politique de grande modération et de stabilité des frontières pour les années à venir.
Don Rigolo
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. juil. 07, 2010 6:07 pm
par lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. août 11, 2010 3:40 pm
par Rig
Royaume de Castille 1485-1499
Suite à nos guerres victorieuses contre l'Aragon et le Portugal, le Royaume de Castille s'était enfin hissé en position dominante sur la péninsule ibérique et rejoignait le cercle des grandes puissances, avec la France, les Turcs et l'Autriche. Hélas, cette politique avait été perçue comme agressive par le reste du monde (infamie 22). Aussi le roi avait-il décidé que, bien que ce qui reste de l'Aragon sur la péninsule (Valence, les Pyrénées, Gérone) doive encore être rattaché à la Castille, celle-ci ne s'étendrait plus jusqu'à ce que le souvenir des massacres de la dernière guerre se soit estompé. Les 15 dernières années ont effectivement permis de restaurer notre crédit auprès des autres cours d'Europe (infamie à 10).
Cependant elles auront aussi été marquées par un revers significatif lors d'une courte guerre contre les turcs, et le relachement de nos liens avec l'Angleterre suite à ce que nous n'arrivons pas encore à qualifier précisément (trahison machiavélique ou faux pas ?). Les faits sont les suivants. Dans le courant des années 1490, les turcs attaquent les Chevaliers de l'île de Rhodes, qui sont sous la protection castillane. Ceux-ci nous appellent à l'aide, et bien sûr la Castille ne peut que répondre. Mais pour avoir une chance de l'emporter en Méditerrannée, tout dépend de l'attitude anglaise, car la Castille a 12 vaisseaux lourds, et les turcs environ 15 vaisseaux lourds et 15 galères. Or les anglais disposent de 35 vaisseaux lourds. Si les anglais sont absents, c'est désespéré, s'ils sont présents les turcs ne pourront rien faire. Après consultation de Londres, nous sommes fort aise d'apprendre qu'ils nous soutiendront pour aller mettre une blocus généralisé en mer de Marmara et en mer Egée. C'est du moins ce qu'ils nous disent. Pendant ce temps, les turcs annexent malheureusement Rhodes sans que nous puissions rien y faire, car ils ont promptement pris d'assaut la citadelle de l'Ordre. Mais la guerre continue néanmoins entre la Castille, bientôt rejointe par l'Angleterre, et les Turcs.
Conformément aux plans, la flotte anglaise (35 carraques) met le blocus sur tous les ports de la mer Egée, alors que la nôtre (12 carraques) va jusqu'à la mer de Marmara pour bloquer Istanbul. La flotte turque n'est pas un danger (du moins le pensons nous) car elle est entièrement repliée dans le port de Smyrne et ne peut en sortir sans affronter la Royal Navy, ce qui ne pourrait que déboucher sur une victoire chrétienne.
Alors que nous entamons des négociations avec les turcs aux abois pour leur soutirer un trésor à répartir équitablement entre Londres et Tolède, voilà que nous constatons brutalement que la flotte anglaise fait machine arrière et retourne vers son port d'attache à Malte!! Or ceci va de toute évidence permettre aux navires turcs de quitter Smyrne et de venir affronter notre propre flotte au large d'Istanbul, un combat dont l'issue ne fait pas grand doute. Faisant ce constat, l'Amirauté castillane ne peut que parvenir à la conclusion suivante: les anglais viennent de nous trahir et ont sciemment condamné notre flotte, car ils ne pouvaient ignorer les conséquences de leur retrait!!! Comprenant qu'elle vient d'être victime d'un renversement d'alliance qui ne lui a pas encore été notifié, la Castille tente de faire rentrer sa flotte, mais il est bien sûr trop tard: les turcs ont aussitôt quitté Smyrne et nous interceptent au large d'Istanbul. Plus moderne et mieux commandée, la flotte turque envoie toutes nos carraques par le fond alors que le Sultan s'enthousiasme et jubile de façon insupportable.
Mais alors que nous nous apprêtons à insulter copieusement l'Angleterre pour cet inqualifiable retournement d'alliance, voilà que Londres nous adresse des messages ébêtés et nous explique que l'Amirauté britannique voulait seulement faire relâche quelques temps à Malte pour réparer quelques avaries. Aucune excuse ou expression de regret ne nous parvient. La cour se scinde alors en deux camps. Le premier pense simplement que les anglais ont sciemment permis la destruction de notre flotte pour s'assurer de la prééminence navale dans le monde chrétien, auquel cas ils jouent double jeu et nous devrions au plus vite rompre notre alliance avec eux pour nous rapprocher d'une autre puissance. Peut-être la France, si elle le désire. L'autre camp accepte les explications anglaises, et pense que de bonne foi, ils ont juste fait montre d'une grande stupidité ou d'un désintérêt pour les conséquences (pourtant évidentes!) de leurs actes. Encore aujourd'hui, le roi balance entre les deux explications et la situation n'est pas tranchée. Il incline à penser que les anglais ne l'ont effectivement pas fait exprès, mais qu'ils ne sont pas fachés des conséquences, or si tel est bien le cas il nous sera désormais difficile de rétablir la confiance. La Castille a pour sa part fait montre d'une grande confiance envers les anglais jusqu'à présent, rétribuant généreusement leur aide dans nos conflits passés avec les îles de Madère ou de Malte pour lesquelles c'est nous qui avons subi l'opprobe des annexions (en tant que négociateur de la paix, la Castille avait subi 8 points d'infamie pour arracher ces territoires et qu'ils reviennent aux anglais). Mais de plus en plus de voix à Tolède s'élèvent pour que nous en revenions à une neutralité vis à vis des anglais: leur protection navale ne nous est d'aucune utilité s'ils nous trahissent sciemment dans les moments critiques, elle pourrait même être plutôt une menace. D'un autre côté, le bénéfice du doute pourrait leur être accordé jusqu'à un prochain engagement à leurs côtés qui permettrait de mesure la réalité de leur honnêteté. Ces questions continuent pour l'heure d'agiter la cour. Toujours est-il que ce que nous appellerons diplomatiquement "l'erreur" anglaise nous a coûté une belle humiliation navale et la perte d'une flotte qui avait coûté 600 ducats à construire.
Autre conséquence néfaste de la guerre contre les turcs: le réseau commercial patiemment tissé par la Castille sur les grandes places de commerce d'Europe s'effondre totalement, nous privant d'un bon quart de nos revenus. Heureusement, celui-ci a ensuite pu être reconstitué, et alors que le tournant du siècle s'approche, la richesse de la couronne a retrouvé son plus haut niveau.
Tout n'a cependant pas été noir pendant ces années 1490. En effet, le roi a financé quelques expéditions vers l'occident à la recherche d'une voie maritime vers la Chine. Ces expéditions ont permis de prendre possession de quelques îles dans la mer que nous avons baptisée Caraïbe, et de découvrir que les portugais s'étaient déjà installés, avec de vraies villes coloniales. Des explorations plus poussées nous ont permis de constater qu'ils avaient déjà disposé bon nombre de comptoirs commerciaux, aussi bien très au nord de nos îles dans une terre baptisée Canada, que beaucoup plus au sud dans un pays qu'ils nomment Brasil. Faisant ce constat, le roi de Castille ne peut que se féliciter d'avoir amoindri le Portugal et son allié l'Aragon dans notre péninsule, car nous disposons désormais d'un moyen de pression idéal en envahissant Lisbonne très rapidement si nous souhaitons les forcer à nous céder certaines de leurs colonies. Le roi d'Angleterre, s'il est désireux lui aussi d'étendre son royaume par-delà les mers, peut-être dans des contrées déjà préemptées par les portugais, devrait prendre en compte cet aspect des choses et nous montrer qu'il tient encore à son alliance avec nous après le terrible coup qu'il nous a fait (volontairement ou pas) subir.
Marques de Rigolo
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. août 11, 2010 5:39 pm
par Seb
Réponse officielle aux émissaires castillans
La couronne d'Angleterre a déjà affirmé et affirme encore que "l'incident de Marmara" n'était qu'une funeste erreur. Il est par ailleurs faux d'affirmer que nous n'avons formulé aucun regret à ce sujet. Cela dit, les torts nous semblent partagés :
-Nous n'aurions pas du quitter la Mer Egée sans vous avertir.
-Vous auriez du nous prévenir que vous comptiez sur la couverture de notre flotte, où lieu de vous contenter de dire "placez-vous en Mer Egée". Car il était évident que nous devrions tôt ou tard retourner au port après notre voyage depuis l'Angleterre (les navires ont besoin de faire relâche au bout d'un certain temps, même si cela peut vous surprendre puisque les cocottes en papier castillanes coulent généralement bien avant de rencontrer ce problème).
Il s'agit donc d'une regrettable erreur de communication. Nous étions forcés de retourner à Malte quand certains de nos vaisseaux se retrouvaient à 30% de leur valeur de combat. Par ailleurs nous ne nous doutions pas que la flotte turque anéantirait l'escadre castillane en quelques minutes dès que nous aurions le dos tourné.
Mais cela fait partie des risques à prendre lorsque l'on se précipite au secours d'un allié à l'autre bout de l'Europe, du jour au lendemain et sans préparation : le rapport de forces en Méditerranée orientale ne fait pas partie de nos priorités. Les stratèges castillans qui organisaient cette opération en faisant de la Royal Navy la pièce centrale auraient pu prendre le temps de lui expliquer ce qu'ils attendaient d'elle.
Pour le reste, et malgré la médisance d'une partie de la cour de Tolède, nous n'avons pas à Londres le sentiment d'avoir été un allié déméritant. Vous devriez vous en souvenir car ce n'est pas la première fois que les marins anglais accourrent en Méditerrannée pour vous y apporter la supériorité navale sur un plateau.
A ce titre, il n'y a pas d'ambiguité à Londres sur l'intérêt à poursuivre notre alliance :
-La Castille est pour nous un allié idéal dans la perspective de guerres coloniales contre le Portugal.
-De votre côté, la Royal Navy a l'habitude de vous offrir sans rechigner une protection navale que vos marins seraient visiblement bien en peine d'assurer. Nous attirons d'ailleurs votre attention sur le fait que, compte tenu de la faible résistance de l'Autriche, vous n'en avez pas fini avec l'expansionisme ottoman (le Sultan a d'ailleurs l'air de peu vous apprécier).
La balle est dans votre camp, mais nous sommes clairement partisan d'oublier cet incident et de travailler à une meilleure communication entre nos forces.
Henry de Lancastre
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. août 12, 2010 8:55 pm
par comeon
Empire ottoman : 1485-1499
Le Sultan durant cette courte période, eut encore l'occasion, grâce en soit rendu à Allah, d'étaler au reste du monde quelques éléments de sa sublimissime puissance.
Les territoires sous le contrôle direct de la Sublime Porte se sont ainsi accrus considérablement tout d'abord en orient (annexion de la Géorgie, des mines d'or d'Alanie, et de la Crimée), mais également en occidentlors de la campagne de Hongrie dont nous reviendrons à la fin de cette chronique.
Aparté sur la courte guerre anglo-castillo-ottomane.
Dans les années 1490, le sultan décide de lancer sa flotte et ses troupes à l'assaut de la forteresse chrétienne de Rhodes. En effet, Allah le miséricordieux a entendu les appels à l'aide de ses fidèles de la côte d'Anatolie ravagée par les pirates chrétiens agissant depuis cette île. 20 000 janissaires s'élancent à l'assaut de l'île, les pirates, surpris, sont écrasés et en seulement quelques jours Rhodes tombe aux mains des fidèles d'Allah. Les pirates survivants sont sévèrement châtiés : leurs mains et leurs pieds sont coupés et donnés aux chiens puis ils sont joyeusement empalés de manière horrible jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Que ne fut pas notre surprise quand les castillans nous déclarèrent la guerre au motif de protéger la chrétienté. En réalité, il s'agissait plutôt pour Madrid, de tenter de laver l'humiliation que nos troupes ont fait subir aux leurs lors de notre campagne ibérique il y'a quelques années. La Castille, donc, lève une misérable flotte de 15 navires et, sans surprise, se voit renforcée par 35 navires anglais. Nous ne controns pas ici les évènements de cette courte guerre maritime qui ont été relativement bien exposés par l'ambassadeur castillan.
De cette formidable victoire qu'Allah a bien voulu nous faire don, force est de constater que la méditerranée orientale est maintenant sous le contrôle quasi-total de l'Empire.
La campagne d'Istrie
Après ce glorieux épisode, les généraux de l'Empire, suivant toujours les directives d'Allah par l'intermédiaire du sultan, se lancèrent à l'assaut des côtes orientales de la mer Adriatique. Raguse, la Dalmatie et l'Istrie tombèrent entre nos mains. La Walachie fut également annexée. Il n'y eut aucune réaction de la chrétienté à ces expéditions.
La campagne de hongrie,
Vers la fin des années 1490, le sultan décida d'un plan hardi : lancer un assaut éclair contre la Hongrie afin d'arracher à cette dernière les terres qui permettraient de relier l'Istrie à l'Empire par voie terrestre. Attaquer signifiait en réalité s'attaquer à l'Empereur de Vienne lui même, la Hongrie étant en union personnelle avec ce dernier.
Une armée de 50 000 janissaires et 30 000 cavaliers, excellement équipés et superbement commandés se lancèrent donc à l'assaut, profitant de ce que les armées impériales étaient occupées en Pologne.
La victoire fut totale : l'armée hongroise fut décimée en quelques jours pendant que la moitié du pays tombait entre nos mains en quelques semaines.
Deux armées de 15 000 et 20 000 hommes écrasèrent les troupes autrichiennes par deux fois au nord et au sud de la Slovénie puis firent leur jonction lors de la grande bataille de Maribor où l'armée autrichienne, surprise par notre engagement perdit plus de 30 000 hommes.
Cette victoire décida l'Empereur à traiter.
Le Sultan, magnanime et modéré en tout, se contenta de 2 provinces hongroise.
Un tribut de 100 ducats d'or par an devra être versé par l'Empereur chaque année à partir de l'an 1500 du calendrier chrétien. De cette façon il est garanti de la paix entre nos deux empires.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. août 13, 2010 2:54 pm
par rooom
Autriche 1485-1499: Un nouvel Empereur, une nouvelle ère,
Le Feu Stanilas avait conquis par les armes sa domination du Saint Empire. La Styrie, le Oldenbourg, la Vénitie septentrional ainsi que la Prusse orientale avait été rattaché à la Maison Hasburg ainsi que Cologne et la Bohême. Ce glorieux règne avait cependant connu un semi-échec lors de la Guerre des Trois, trois énemis non alliés attaquants pour des motifs propres. La bourgogne, La Suède et l'Empire ottoman.
Des Trois l'un déjà a trépassé et la gloire Bourguignonne n'est plus qu'un vestige. L'histoire retiendra qu'il n'est point bon de s'opposer à la Maison d'Autriche même quand l'on est provisoirement vainqueur.
Le nouveau Seigneur Stanilas, n'avait pas le tempérament guerrier de son père, une main de fer dans un gant de velours. Il obtint par intrigues et diplomatie l'allégeance de Gêne, mis sous sa protection la Porémanie et le Holstein qui craignait à raison la Suède et ses récentes incursions, Le Analt aussi compris son intérêt et ploya genoux.
La situation vis-à-vis de la Pologne en revanche se dégradait rapidement, la première guerre débuta suite à l'invasion de la hesse par le Holstein. L'empereur fut fidèle à son devoir et l'Autriche intervint avec les nombreux alliés de la Hesse. La victoire ne fut pas trop longue à se dessiner. Le Analt fut libéré et la Silésie placé sous protection Autrichienne.
La seconde guerre éclata suite à l'invasion de la Saxe nouvellement indépendante, cette fois l'Empereur dut lutter seul et voyant la victoire lui devenir trop couteuse face à la puissante cavalerie Polonaise. Il demanda et obtint la libération de la Analt.
Rétrospectivement nous aurions du voir ici la faiblesse de nos forces armées et les améliorer. Hélas...
La troisième guerre est en cours et l'avantage est clairement aux polonais. Il faut dire que la moitié de l'armée impériale a été détruite par les Janissaires Ottomans dont l'attaque brutale de la Hongrie nous pris de cours pendant que nos forces entraient en Pologne difficillement. Retraite immédiate fut ordonnée mais la désorganisation causa plusieurs défaites sur les deux fronts. La catastrophe arriva lorque plus de 40 mille autrichiens perdirent la vie aux portes de Vienne entrainant la capitulation immédiate. La croatie fut amputée de la Hongrie.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : sam. août 14, 2010 12:26 am
par Crusader
Chroniques du Royaume de France
Voilà 50 années que le conflit centenaire qui nous opposait à l'Angleterre s'est terminé. Durant cette période, nous avons œuvré à rassembler sous la couronne de France l'ensemble des populations qui partagent nos usages et à étendre l'influence du Royaume de France vers ses limites naturelles. La tâche n'est pas terminée mais elle est désormais en bonne voie.
Le plus grand péril auquel nous avons eu à faire face fut la puissance Bourguignonne qui menaçait l'existence même du Royaume et qui lui fit subir une âpre défaite. Ce péril est désormais un souvenir. Mais nous n'oublierons pas l'aide qui nous fut apportée par différents pays au premier rang desquels figurent l'empire Ottoman et la maison d'Autriche. Même si leur aide ne fut pas tout à fait désintéressée ni inconditionnelle, nous considérons que nous avons une dette à leur endroit et nous nous en acquitterons le moment venu.
Que nous nous soyons concentré sur notre unification ne nous a cependant pas empêché d'observer ce qui se passait ailleurs.
Nous avons vu que nous n'étions pas les seuls à poursuivre notre unification et nous félicitons les Roy de Suède et de Castille pour leur œuvre unificatrice.
Nous avons vu la Pologne et la Lituanie, qui ne cessent de nous solliciter pour former une alliance, prendre le dessus sur leurs voisins.
Nous avons vu l'Autriche installer littéralement aux quatre coins du Saint Empire des avants postes et s'intéresser à tous les centres de commerce centre Européens.
Nous avons vu l'Empire Ottoman avancer inexorablement toujours plus au nord.
Nous avons vu la flotte Anglaise croître et intervenir aux confins de la Méditerranée et s'installer à Madère et Malte.
Et nous avons constaté l'existence de l'alliance Anglo-Castillane.
(petite digression stratégique concernant les acquisitions anglaises. les marins français se perdent en conjectures concernant ce qui a bien pu se passer à Tolède pour que la Castille accepte de céder à l'Angleterre deux bases navales idéalement placées pour établir un blocus de la péninsule Ibérique et d'ailleurs accessoirement des côtes Françaises mais ce n'est pas nous qui avons concédé ces bases)
A propos de la situation actuelle, nous nous bornerons à quelques réflexions destinées à établir la position de la France par rapport à ce que nous avons observé.
- Concernant l'offre d'aide faite à l'Autriche, elle était sincère et destinée à rembourser la dette d'honneur que nous avons à votre endroit pour votre résilience lors du conflit Bourguignon qui nous a grandement aidé. Que nous y ayons inclut une demande concernant l'abandon de votre suzeraineté sur Gènes est équivalent à vos demandes lors du conflit Bourguignon.
Nous attendons impatiemment le plénipotentiaire Autrichien qui sera reçu cordialement, amicalement et avec un esprit constructif et ouvert afin de discuter de matières d'intérêts communs au premier rang desquelles, l'affaire de Gênes qui pose un probleme à la France mais nous sommes prêt à négocier des contreparties à l'abandon de toute prétention Autrichienne sur la partie occidentale de l'Italie. Nous sommes persuadé qu'avec de la bonne volonté, nous trouverons un terrain d'entente.
- Concernant l'alliance Anglo-Castillane, la France voudrait faire savoir aux deux monarques concernés que nous nous en inquiétons. En effet, une telle entente qui semble organiser le pourtour Européen et l'outre mer à sa convenance ne semble pas faire grand cas des aspirations que la France pourrait avoir à formuler. Nous serions gré aux deux nations concernées de nous envoyé des émissaires afin de nous expliquer pourquoi la France ne doit pas s'inquiéter de votre alliance ? Si d'aventure, aucune assurance ne devait nous être fournie, nous devrons agir en conséquence.
Cardinal de Crusadre
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : sam. août 14, 2010 6:04 pm
par lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. août 15, 2010 11:49 am
par Rig
Réponse du Royaume de Castille à la France
* concernant les bases navales des anglais à Madère et Malte, il y a deux raisons principales qui ont dominé d'autres considérations:
- l'amitié confortée par les ans qui lie nos deux dynasties.
- le fait tout simplement que l'aide anglaise était vitale pour que nous parvenions à briser l'encerclement du Portugal et de l'Aragon. Il nous était impossible de vaincre seuls cette alliance, de même que la Bourgogne n'aurait pu être abattue par vos seules forces. Les flottes du Portugal étaient à l'époque de taille supérieure aux nôtres, et celles de l'Aragon à peine inférieures. Sans les anglais: 1) il aurait été impossible de nous saisir des nombreuses îles possédées par ces deux puissances, 2) notre métropole aurait été mise sous blocus, 3) vos amis turcs seraient sans doute encore venus au secours de l'Aragon (alors que la flotte anglaise les en a dissuadé). Bref, sans l'Angleterre la Castille en serait encore à lutter pour sa survie sur la péninsule ibérique; je vous rappelle que lorsque nous avons attaqué l'alliance portugo-aragonaise nous étions sous le coup de diverses menaces, avions été insultés par l'Aragon et mis sous embargo par le Portugal: il était donc clair qu'ils cherchaient la guerre.
Nous savons que ces bases sont intéressantes stratégiquement pour l'Angleterre, mais elles sont aussi la juste rétribution de l'aide décisive qu'ils nous ont apportée à l'époque.
Nous notons enfin que si elles font peser une menace stratégique, pour le moment c'est surtout sur la France (et vos déclarations ne vont rien arranger) et sur l'Empire Ottoman - des païens, je vous le rappelle car vous semblez l'avoir oublié...
* concernant la "menace" que ferait peser notre alliance, voilà une étrange façon de nous demander des comptes. L'alliance anglo-castillane ne vous a jamais menacée. En retour, nous pourrions aussi demander pourquoi nous ne devrions pas nous sentir menacés par la France et son expansionnisme sans limite? Vous passez votre temps à annexer tout ce qui passe à portée, et l'explosion de la Bourgogne n'a fait qu'accélérer votre soif d'agrandissement, alors ne venez pas nous donner des leçons en pacifisme. L'alliance anglo-castillane n'a émis aucune prétention sur aucune terre, c'est tout ce que nous pouvons en dire.
Nous vous rappelons par contre que notre alliance est formalisée et qu'attaquer l'un des deux pays à la majorité de votre héritier vous mettrait automatiquement en guerre avec l'autre. Et puisque l'heure à Paris semble être à demander des comptes, nous aimerions savoir où vous situez les "frontières naturelles" du royaume de France?
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mar. août 17, 2010 2:30 pm
par rooom
Réponse publique aux inquiétudes Suèdoises concernant le Holstein:
L'Empereur s'engage à ne pas stationer de troupe en Holstein sauf si le Holstein est assiégé par une force énemie. L'Empereur s'engage aussi à ne pas annexer le Holstein avant un siècle soit 1600. Cela est concédé par l'Empereur sans aucune contrepartie dans le but d'apaiser la Couronne Suèdoise.
Si d'aventure la Suède considère ces propositions trop peu satisfaisantes, nous suggérons une cession du Holstein à la Suède en échange d'une intervention en Pologne et de la cession de Danzig à l'Autriche. Nous serions prêt également à vous verser 200 ducats pour les frais de guerre.
A l'attention du Roi de France,
Au sujet de la Guerre Bourguignonne, nous avons nous aussi souvenir des demandes faites à la France. Particulièrement celles qui n'ont pas été honorées. Certes il vous était apprement difficille de le faire au vu des conditions militaires. Nous ne vous en tenons pas rigueur.
Au sujet de votre porposition Polonaise, nous ne l'avons pas considéré tout simplement parce que vous n'êtes pas aptes à déclarer la guerre pour cause de régence. Celle-ci sera terminer si Dieu le veux avant votre majorité. Nous reconsidérerons alors votre proposition.
Nous ne doutons pas cependant de votre sincérité.
A tous les seigneur de ce monde et au Sultan de la Grande Porte, il est hors de propos que l'Autriche paye un tribut pour sa protection. En revanche nous acceptons de verser un cadeau au Sultan pour la splendeur de ces invincibles armées. Nous suggerons 100 ducats par an à partir de 1502 (fin de la trêve), ou 80 ducats par an dès cette année. Tant que ces "cadeaux" parviendront au Sultan, de guerre il ne saurait y avoir entre nos deux Maison.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. août 18, 2010 3:39 pm
par Rig
Royaume d'Espagne 1499-1521: l'émergence d'une puissance (Partie 1)
Les 20 dernières années ont vu la puissance Castillane progresser à vive allure, et notre royaume dépasser par sa gloire et sa force tous les autres pays d'Europe. Ce nouveau statut a été couronné par la transformation de la Castille, de l'Aragon et d'une partie du Portugal en Royaume d'Espagne. Voici le récit de cette épopée, qui s'est construite en plusieurs étapes.
La situation en 1499 et les manoeuvres des puissances européennes
Au tournant du siècle, l'équilibre militaire et diplomatique ne nous semble pas spécialement favorable. L'armée castillane ne compte que 30 000 hommes, soit un tiers de l'armée française et un quart de l'armée autrichienne. La France ne manque d'ailleurs pas de nous le faire remarquer sur un ton lourd de sous-entendus. Ceci sans compter les hordes ottomanes, dont nous n'avons pas connaissance des effectifs, mais qui devraient au moins équivaloir à ceux de l'Autriche. Quant à notre flotte de combat, forte de seulement une dizaine de carraques reconstruites après le désastre d'Istanbul, on se souvient des moqueries à son propos - et elles n'étaient pas injustifiées. Sur le plan diplomatique, la situation est compliquée et, n'apparaît pas spécialement en notre faveur. La diplomatie européenne est structurée par:
- une rivalité croissante entre la France et l'Autriche. La France a triplé sa superficie en seulement 50 ans, fait oublier ses déboires contre la Bourgogne, et se montre de plus en plus encline à exporter sa nouvelle puissance hors de ses frontières "naturelles". Ce qui est exactement le comportement de l'Autriche depuis plusieurs décennies. Leurs désaccords portent notamment sur leur influence respective en Italie. La France, fidèle à sa politique d'expansion concertée, cherche à s'y découper une zone d'influence à cultiver, alors que l'Autriche veut tout pour elle. La Castille a fait une tentative pour s'installer en Italie 30 ans plus tôt, mais avait échoué et n'y est plus présente.
- l'état de guerre quasi-permanent entre l'Autriche et les ottomans, qui a conduit l'Empereur à accepter de payer un humiliant tribut annuel aux turcs pour acheter la paix.
- l'alliance anglo-castillane, qui a su jusqu'à présent faire avancer ses projets avec succès au bénéfice des deux parties, mais qui déplaît aussi bien à la France (qui se sent menacée) qu'aux turcs (qui enragent de voir la flotte anglaise protéger les intérêts castillans en Méditerrannée). Sur le papier néanmoins, cette alliance reste assez faible: elle n'a que très peu d'armées (40 000 hommes environ, un montant dérisoire face aux armées turques, autrichiennes ou françaises) et sa puissance navale a été rattrapée par celle des turcs.
En termes de puissance, l'Autriche et les turcs nous semblent alors dominer la scène européenne, la France étant en train de les rejoindre. Ce dernier point ne manquerait pas de menacer grandement l'Autriche car une alliance de circonstance existe entre Paris et Istanbul, et l'Empereur en est très conscient. Les autres nations sont au deuxième plan: Castille, Angleterre, Suède, Lithuanie. Même si nous sommes sans doute la première des nations secondaires, cette position nous semble indigne de nous. A la fin 1499, une intense activité diplomatique agite donc l'Europe de l'ouest et du sud:
- l'Autriche veut faire la guerre contre la France et nous le dit sans détours. Elle fait mine de négocier en Italie pour gagner du temps car elle affronte les polonais et se sait constamment menacée par les turcs, mais elle cherche à infliger une défaite à la France pour que celle-ci lache le morceau en Italie.
- la France se veut plus interventionniste, maintenant qu'elle considère avoir achevé une unification spectaculaire. Son abondante population, un territoire d'un seul tenant, et sa puissante armée de terre en font une menace à la fois pour la Castille et l'Autriche. Visiblement la France s'agace de notre alliance avec l'Angleterre, alors que de notre côté nous voyons avec inquiétude un pays ouvertement expansionniste nous parler de la puissance de ses armées qui campent de l'autre côté des Pyrénées.
- l'Angleterre a des fourmis dans les jambes et se verrait bien utiliser son impunité (permise par sa flotte) pour donner des coups de canif dans la puissance française ou ottomane.
- pour notre part, nous n'apprécions que les anglais en Europe. La France nous menace, l'Autriche nous paraît abuser de son statut impérial pour annexer et vassaliser trop de territoires, et enfin les turcs sont des ennemis naturels. Nous cherchons donc un moyen de nuire le plus possible à chacun d'entre eux, ou à tous, et ainsi de faire progresser nos intérêts.
Paris s'embourbe dans les courriers diplomatiques
Sur ces entrefaits, Paris commet une faute technique qui pèsera dans nos choix ultérieurs. Les français expédient à Vienne un courrier diplomatique secret qui aurait du être adressé aux turcs. Ce courrier évoque ouvertement une opération contre l'Angleterre menée par la France et les ottomans. Vienne ne se gêne pas pour nous le faire aussitôt parvenir, et les chancelleries de Londres et Tolède se perdent en conjectures: est-ce un faux fabriqué par les autrichiens? Une fausse piste volontairement tracée par Paris pour nous faire attaquer et nous mettre en position d'agresseurs? Une véritable erreur? Les experts castillans rejettent rapidement l'hypothèse du faux, car le style du Roi de France est particulièrement crédible dans le message. Ils penchent plutôt pour une manoeuvre destinée à semer la confusion à Vienne. Cependant, lors d'une chasse à l'ork dans un marécage (DOW...), l'ambassadeur de Castille s'en ouvre au monarque français et la gêne perceptible de ce dernier l'amène à conclure qu'il pourrait bien s'agir d'une véritable erreur : la chancellerie française se serait trompée d'adresse pour expédier son courrier. Quoi qu'il en soit, ce courrier nous convainc que, de toute évidence, nous sommes menacés à brève échéance par une coalition de français et de turcs. Ceci fait l'effet d'un choc à Tolède et Londres. Certes la menace est dirigée contre l'Angleterre, mais la Castille est autant concernée, sinon plus. La France n'a pas de griefs contre nous, mais les ottomans en ont de nombreux, et si la flotte anglaise est battue, alors la Castille sera à la merci des turcs, et c'est bien cet objectif que vise Istanbul à travers le plan anti-anglais. Nous imaginons alors aisément un scénario catastrophe: les ottomans repoussent ou neutralisent la flotte anglaise, alors que pendant ce temps la France nous envahit par les Pyrénées pour nous contraindre à céder aux demandes turques. Nous pensions jusqu'alors la menace française encore lointaine et plus tournée vers l'Autriche, mais elle devient immédiate.
Nous nous armons donc à marche forcée. Nous doublons les effectifs de nos armées, qui atteignent 60 000 hommes. Surtout, la Castille se lance dans un ambitieux programme de construction navale qui doit renverser le déséquilibre qui nous a pénalisé jusqu'à présent, et nous doter de la première flotte du monde pour que nous acquérions enfin la maîtrise navale qui nous fait défaut. Ce programme s'appuie sur un nouveau modèle de bateau de haute mer: les caravelles. C'est chose faite dès 1510, avec plus de 40 caravelles qui sont appelées à remplacer les vieilles caraques du XVème siècle. Notre flotte a encore progressé depuis. L'Angleterre renforce également ses effectifs navals et constitue une véritable armée terrestre.
La priorité anglo-castillane est assez simple: gagner du temps en forçant la France a revenir sur une partie de ses annexions, pour qu'elle se focalise sur ses problèmes internes pendant 10 à 15 ans et ne soit pas en mesure de constituer la flotte puissante dont elle veut se doter. Nous ne voulons pas nous allier avec l'Autriche, qui ne nous est pas plus sympathique que la France. Néanmoins, nous ne voulons pas laisser l'Autriche se faire prendre en tenaille par une guerre concertée des français et des turcs. Pour ce faire, nous prévoyons de demander à la France de revenir sur sa principale annexion des dernières années: la Bretagne. Notre plan, qui a été communiqué à Vienne, prévoit d'attendre que l'Autriche ait attaqué la France pour faire valoir nos demandes d'indépendance de la Bretagne. Nous pensons que soit la France acceptera les demandes anglo-castillanes pour se tourner contre son principal ennemi autrichien avec le soutien turc (auquel cas nous aurons à la fois miné la puissance française et autrichienne), soit elle devra se lancer dans une guerre très pénible sur trois fronts. Le principal risque est l'intervention turque, qui est attendue, mais qui est une menace bien plus grande pour l'Autriche que pour nous. Comme le dira notre allié anglais qui soutient ce plan "c'est un problème, mais est-ce le nôtre? Et puis, c'est loin tout ça...". Chacun ses petits soucis, donc, et ceux de l'Empereur ne nous empêchent pas vraiment de dormir...
Les acteurs sont en place, l'épopée castillane va pouvoir démarrer...
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. août 18, 2010 3:44 pm
par Rig
Royaume d'Espagne 1499-1521: l'émergence d'une puissance (Partie 2)
La décennie 1500-1510: la situation s'embrase
L'Autriche termine sa guerre contre la Pologne, et la voilà prête à se lancer dans une guerre contre la France. Vienne a fait trainer en longueur les négociations à propos de l'Italie, et nous pensons que la France est quelque peu naïve de croire qu'elles aboutiront jamais: si l'Autriche le voulait, cela ferait longtemps qu'un accord aurait été signé. Après avoir reconstitué ses armées et son manpower, l'Autriche passe donc à l'offensive. Aussitôt, toute la mécanique destinée à faire reculer la France se met en branle: la Castille et l'Angleterre demandent à la France de rendre son indépendance à la Bretagne et de payer une amende de 400 ducats sous peine d'intervention militaire.
La réaction française est des plus abrupte. Paris refuse de se plier à cette exigence et considère immédiatement qu'une alliance visant à dépecer la France a été constituée, et que céder aux exigences de l'une ou l'autre des parties serait déshonorant. Alors que le front contre la France n'est pas uni (nous ne sommes pas solidaires des demandes autrichiennes, et réciproquement), la France décide de prendre tous ses adversaires de front. Or elle n'en n'a pas les moyens: d'une part elle est en infériorité numérique flagrante, ensuite elle est déjà engagée dans une guerre en Bavière, et enfin elle vient de connaître des troubles religieux.
Les opérations militaires commencent néanmoins. La flotte française (10 voiles, dont 6 caraques et 4 transports) tente de quitter l'Atlantique pour aller se réfugier en Méditerrannée. Elle prend de vitesse les anglais qui protègent un débarquement autour de Calais, mais est interceptée par nos caravelles au large de Lisbonne. Elle sera intégralement coulée, dans une bataille qui rappelle (mais en sens inverse) notre défaite du Bosphore 20 ans plus tôt. Sur le plan terrestre, 45 000 castillans répartis en trois armées franchissent les Pyrénées et assiègent le Béarn et le Pays Basque français (Labourd). Une armée française de 25 000 hommes, excellemment commandée comme nous allions le voir, se présente à nous et affronte 30 000 castillans. La bataille du Labourd, près de Biarritz, est une large défaite pour nous: au prix de 5000 pertes, la France élimine 15 000 de nos hommes et poursuit sa course vers la Navarre, ou se replient les survivants, pour essayer de les anéantir. Heureusement, une autre armée de 15 000 hommes, encore fraîche, défendait leurs arrières et a pris position dans les montagnes de Navarre. Soutenus par les rescapés de la bataille du Labourd, elle emporte une large victoire contre les français (10000 morts côté français, 4000 du nôtre). Ceux-ci refluent à leur tour et nous leur donnons la chasse: après deux nouvelles batailles victorieuses, l'armée française du sud-ouest est définitivement dispersée près de Bordeaux.
C'est une victoire pour la Castille, mais néanmoins nous sommes conscients que seule la supériorité numérique et une manoeuvre très hasardeuse des français (nous poursuivre en Navarre où était retranchée une armée en pleine forme) ont permis de venir à bout de cette armée. Que ce soit sur le plan du commandemant ou du moral de ses troupes, la France nous surpassait. Nous en prenons note.
Des assauts contre le Béarn et le Labourd permettent finalement d'enlever ces places fortes. Pendant ce temps, l'Angleterre a aussi remporté des succès près des Flandres, et l'Autriche progresse partout alors que des révoltes paysannes et religieuses affectent le Royaume de France. Amer, le roi de France doit composer et accepte finalement nos demandes: la Bretagne est rendue indépendante, et une amende de 300 ducats est payée. L'Empire Ottoman accepte une paix blanche avec nous. En effet, la Turquie est également intervenue et ses armées sont parties à l'assaut de la Hongrie, possession personnelle de l'Archiduc d'Autriche. Nous sommes donc ravis de sortir du conflit en ayant atteint nos buts: faire reculer la France et laisser les autres puissances se débrouiller entre elles.
La Castille au secours de la France
La guerre continue entre l'Autriche et l'alliance franco-turque. Il semble que les turcs n'aient pas réussi à avancer suffisamment pour contrecarrer les progrès autrichiens sur le sol français, alors que le royaume de Saint-Louis s'enfonce dans une crise profonde. Ses armées décimées, son territoire en révolte, la France doit concéder la défaite à l'Autriche. La France est alors plongée dans une crise qui résulte certes pour une part de son entêtement initial, mais aussi de beaucoup de malchance (des révoltes religieuses inopinées, des désastres militaires qui se sont joués à peu de chose, une crise de légitimité royale... Ces déboires seront amplifiés par une conversion à la Réforme au pire moment). Les risques de révolte sur ses terres atteignent des niveaux vertigineux de 30%. Le Duché de Guyenne déclare son indépendance avec deux provinces enclavées: le Labourd et le Périgord.
Le sort de la France n'est pas sans émouvoir et faire réfléchir à Tolède. Certes, la France a eu des torts. Elle a l'insupportable habitude de se présenter comme pacifique et privilégiant la diplomatie alors que nul n'annexe autant qu'elle de petits Etats. Elle a constitué en 50 ans, en déposant ses vassaux et en annexant ses voisins, un ensemble territorial que même Philippe-Auguste n'avait pu revendiquer, et ce en toute bonne conscience. Cette détestable attitude, qui consiste à sans cesse avancer en éliminant des familles régnantes tout en se présentant comme un parangon de diplomatie et d'équilibre entre les puissances, exaspère la cour de Tolède depuis longtemps. De plus, les rois de France collaborent quasi-ouvertement avec les turcs impies, nos ennemis jurés; le roi de France avance des prétentions en Italie ou en Amérique en considérant qu'il est légitime qu'une place lui soit faite (à quel titre?); et enfin il nous a menacé et préparait visiblement une opération anti-anglaise qui aurait pu nous mettre en position critique vis à vis des turcs. Cependant, ces griefs légitimes ont leurs limites. La France a fait un bond en arrière de 10 à 20 ans suite aux évènements des années 1500, ce qui atténue nos préventions contre son expansion immodérée. De plus, ce recul la fragilise face à l'Autriche alors qu'il n'est clairement pas dans nos intentions de permettre à l'Autriche de prendre l'ascendant sur le continent. Enfin, il n'est pas dans notre intérêt de nous aliéner un royaume qui ne manquera pas de revenir sur le devant de la scène. D'une part les reculs territoriaux de la France peuvent être rapidement inversés, d'autre part nous n'avons pas manqué de remarquer que l'armée française pouvait se montrer redoutable compte tenu de la tradition militaire du pays, de sa population, et des choix de ses dirigeants. Même après les déboires des dernières années, la technologie française, son potentiel économique et sa situation géographique ont été préservés et il n'est pas dans nos moyens ni dans nos intentions de les abattre. Réceptive aux douleurs françaises et considérant que le Roi de France avait été trop frappé par ses voisins, sa position géographique (il a de toute évidence payé aussi sa proximité avec des turcs que nous ne pouvions menacer directement) et la malchance, la Castille décide de tendre la main à la France et de l'aider à sortir de la crise dans laquelle elle est plongée.
Nous entamons donc une coopération qui, nous le pensons, a aidé la France à s'éloigner du précipice près duquel elle se tenait. 45 000 hommes sont dépéchés pour mater les révoltes qui secouent le pays; ils parcoureront sans relache la moitié sud de la France pendant plusieurs années et reprendront un grand nombre de provinces tombées dans des mains rebelles. Le territoire français est à l'époque le théâtre d'un étrange balais ou des armées turques, françaises et castillanes sillonent le pays pour contrôler les rebellions qui fleurissent régulièrement. Par ailleurs, pour redorer le blason de la couronne de France nous convenons d'un mariage entre nos deux familles, qui est un gage de paix. Enfin, nous entamons, au-delà des préventions initiales, un dialogue de plus en plus constructif avec Paris. Bien que la situation française ne soit pas encore revenue à la normale en ce jour de 1521, la France a déjà largement entamé son redressement et a vu ses revenus et le contrôle de son territoire largement s'améliorer, éloignant tout risque d'effondrement du pays.
Nous sommes fiers et heureux d'avoir participé à cet étape du redressement français et espérons que ceci inaugure une nouvelle ère de nos relations...
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. août 18, 2010 3:51 pm
par Rig
Royaume d'Espagne 1499-1521: l'émergence d'une puissance (Partie 3)
1510-1521: la Castille devient l'Espagne et s'affirme comme plus grand royaume du monde
Les marchands castillans font la fortune de notre couronne
Notre quête d'influence et de puissance ne se limite pas à la diplomatie et à la guerre. Depuis maintenant plusieurs décennies, la couronne de Castille tente en effet de s'inspirer des procédés qui ont fait la fortune de Venise en son temps, en développant notre présence commerciale dans toutes les grandes places marchandes. Or dans les années 1500 et 1510, cette politique porte enfin visiblement ses fruits. Forts du prestige accru de notre couronne et des édits royaux qui facilitent leur activité, nos marchands s'installent aux premières places des grands centres de commerce et contribuent à démultiplier les revenus du royaume. Nous doublons les ottomans, puis l'Autriche, avant de littéralement les laisser sur place. D'après les spécialistes de Tolède, nos revenus placent désormais l'Espagne, en l'an de grâce 1521, largement en tête des royaumes les plus riches du monde.
Le Grand Turc finalement pas si grand
Ces succès ne sont pas sans indisposer le Sultan, qui depuis son palais corrompu par le vice ourdit sans relâche des complots et prépare des invasions. Par deux fois, celui-ci place nos marchands sous embargo, ce qui est déplaisant car Istanbul est la deuxième place marchande d'Europe derrière Lübeck, et car nous sommes également présents en force à Alexandrie qui est passée sous administration ottomane. Nous sommes contraints de subir le premier embargo jusqu'à éradication de notre présence, car nous sommes alors engagés contre la France. Après la guerre, nous renvoyons des marchands et obtenons un monopole à Istanbul. Nous sommes alors remis sous embargo, mais cette fois nous pouvons nous permettre de réagir. La flotte ottomane (35 navires lourds, des transports et des galères) est alors stationnée dans le Languedoc, où elle assure le transfert des armées turques qui ont maté les révoltes en France. Nous dépéchons une flotte de 45 caravelles au large de la province, et avertissons les turcs que nous sommes prêts à entrer en guerre si l'embargo est maintenu.
Un silence nous répond, indiquant probablement que le Sultan a vu sa mâchoire se décrocher en réalisant brutalement que la flotte espagnole le surpassait. Il est surtout en facheuse posture tactique, car nos armées sont présentes en force dans le sud de la France. En cas de conflit, non seulement sa flotte risque un revers majeur, mais une armée relativement importante qui stationne dans le Languedoc risque d'être détruite. Istanbul obtempère donc de mauvaise grâce, et nous pouvons nous satisfaire d'avoir, pour la première fois, vu des chrétiens imposer leur volonté aux turcs.
Nous suggérons à l'Empereur de prendre exemple sur nous et de montrer un peu de dignité plutôt que de se vautrer aux pieds du Sultan chaque fois qu'il lui paye tribut, comme il a pris l'habitude de le faire entre deux guerres.
Les liens avec l'Angleterre se distendent
L'alliance anglaise a été le pivot de notre diplomatie depuis les années 1460. Les deux pays en ont largement profité et ne peuvent aujourd'hui que tirer un bilan favorable de cette coopération et de cette confiance réciproque. Néanmoins le parti pro-anglais a vu son influence nettement diminuer à la cour. Non pas que nous ayons des reproches à faire à l'Angleterre: l'Espagne n'a nul grief contre elle. Cependant une alliance se fonde sur une communauté d'intérêt. Or la situation a changé de façon assez radicale depuis 20 ans:
- nous avons engagé avec la France des pourparlers constructifs pour garantir notre bon voisinage. Or l'alliance anglaise rendrait impossible une normalisation de nos relations avec Paris.
- l'Angleterre n'a pas besoin de l'Espagne, et réciproquement. L'Aragon a été absorbé (voir plus loin), le Portugal n'est plus une menace, et sur le plan naval nous sommes désormais autonomes.
- enfin, l'alliance d'égal à égal que nous avions avec l'Angleterre ne peut plus fonctionner désormais que la puissance espagnole a dépassé en tout point celle de Londres. Nos revenus étaient doubles de ceux de l'Angleterre il y a 20 ans, ils sont désormais cinq fois plus élevés. Notre flotte et notre armée sont sensiblement plus puissantes. Nous ne ferons pas l'affront à Londres de demander un serment de vassalité reflétant mieux l'équilibre de nos puissances respectives, mais il apparaît que c'est désormais bien à ce type de relation que notre alliance devrait aboutir...
Pour toutes ces raisons, l'Espagne s'éloigne peu à peu de l'Angleterre. Nous laissons nos amis anglais saisir des colonies portugaises au nord de l'Amérique, ce qui nous semble être un cadeau d'au-revoir satisfaisant. Notre alliance formelle ayant été dénouée, nous souhaitons désormais maintenir avec Londres des rapports de neutralité. Nous souhaitons bon vent à l'Angleterre dans sa quête de richesse au-delà des mers et l'assurons de notre bon souvenir.
La Castille au-delà des mers
Concentré sur les affaires européennes, notre souverain a accordé relativement peu d'attention à l'extension de nos possessions au-delà de la mer océane. Cependant la Casa de Contratacion est restée active. Il lui a été interdit de s'étendre rapidement, car l'entretien des colonies est très coûteux et elles sont aujourd'hui de bien faible rapport, tant pour le commerce que pour les impôts. Néanmoins nous nous sommes saisis de quelques îles supplémentaires dans les Caraïbes et avons poursuivi nos explorations de l'Amérique. Le domaine colonial du Portugal, même amputé de quelques prises anglaises, reste le principal à ce jour. Néanmoins, l'affaiblissement de ce royaume en métropole devrait limiter sa capacité à poursuivre son extension.
La proclamation du Royaume d'Espagne
Il manquait à la Castille de formaliser son nouveau statut en faisant disparaître définitivement les restes de l'Aragon. L'exhumation d'anciens documents prouvant les droits des souverains castillans sur Valence nous donne l'opportunité d'en finir. Lors d'une guerre rapide contre une alliance portugo-aragonaise qui n'est plus que l'ombre d'elle-même, nous annexons l'Aragon et forçons le Portugal à abandonner les prétentions territoriales qu'il avait sur nous (les Açores, Porto, Séville...). L'unification des terres d'Aragon et de Castille amène le roi de Castille à se proclamer roi d'Espagne: c'est désormais sous ce nom et sous ce nouveau drapeau que nous continuerons notre oeuvre pour la gloire de Dieu et celle du Roi.
Le renversement de la situation italienne
La première initiative du nouveau royaume d'Espagne porte sur l'Italie. En effet, nous n'avons pas renoncé à y contrer l'influence française et autrichienne, bien que nous ayons subi nombre de déceptions dans la région. Un patient travail diplomatique avec Naples porte enfin ses fruits: nous signons une alliance. Or cette alliance est des plus intéressantes car le Royaume de Naples est la première puissance d'Italie. Il occupe la Sicile, le sud de la péninsule, et presque toute sa côte adriatique jusqu'à Ferrare. Outre le renfort de poids que nous apporte Naples, nous y voyons l'opportunité de nous interposer dans les affaires italiennes. Celle-ci ne tarde pas à se concrétiser: en 1519, le Duché de Milan et la ville marchande de Ferrare déclarent la guerre à Naples. Nous sommes appelés à la rescousse et nous débarquons en Italie du nord. Le Duché de Milan (3 provinces) est occupé en 6 mois, et nous décidons de l'annexer pour pouvoir le partager en deux vassaux: la ville de Mantoue, et un nouveau Duché de Milan réduit à Milan et Parme. Actuellement, la France et l'Autriche ont encore trop de problèmes pour se permettre de s'intéresser à l'Italie. Nous constatons donc avec satisfaction que nous venons de rafler la mise dans la péninsule au nez et à la barbe des deux puissances qui voulaient se l'accaparer il y a seulement 20 ans. Fort de ses deux vassaux et de son allié napolitain, le royaume d'Espagne entend désormais faire régner l'ordre dans la péninsule italienne. Nous décrétons notamment que l'Autriche ne doit plus procéder à la moindre avancée territoriale et lui proposons d'engager des négociations pour la rupture des liens de vassalité qu'elle a étendu sur Gênes et sur Ferrare.
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Comme nous avons pu le voir, ces 20 années marquent un véritable tournant pour l'histoire espagnole et européenne. A l'heure où nous écrivons, l'Autriche et les ottomans sont engagés dans une guerre dévastatrice qui fait des ravages des deux côtés et les a terriblement affaiblis. La France panse encore ses plaies et nous l'aiderons si elle le souhaite. La lointaine Lithuanie semble être à la peine contre les hordes musulmanes des steppes, mais nous manquons d'information. Enfin, la Suède et l'Angleterre sont des royaumes stables, mais d'une influence secondaire et seulement susceptibles de faire de l'ombre à leurs proches et petits voisins.
Ceci laisse l'Espagne en situation dominante: auréolés d'un prestige exceptionnel suite à nos exploits (100), plus riche royaume du monde, forts d'une armée invaincue et d'une flotte plus nombreuse et moderne que nos homologues, commençant à développer notre présence au-delà des mers, garants de la paix en Italie, nous sommes appelés à assurer l'équilibre européen et à lutter contre l'avance musulmane.
Vamos à la playa! ne peut que conclure le Roi Enrique de Trastamara devant tant d'accomplissements glorieux.
Marques de Rigolo
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. août 19, 2010 12:36 am
par Seb
Royaume d'Angleterre, 1499-1521 :
En janvier 1501, le jeune Arthur de Lancastre, fils du défunt roi, montait sur le trône conscient des défis de son règne. La premier d'entre eux concerne cette lettre française mystérieusement égarée et qui a agité toutes les chancelleries d'Europe occidentale.
Notre première réaction fut l'incrédulité : voilà qu'un émissaire autrichien nous fait part d'un courrier arrivé à Vienne "par erreur" et détaillant le projet français d'une attaque contre l'Angleterre. Dès lors, les questions se bousculent.
-Pourquoi attaquer l'Angleterre ? Sauf erreur nous n'avons jamais été en guerre contre la couronne de France. Nous n'avons aucun différend territorial ou colonial. Au contraire, nous avons accepté de céder nos provinces de culture française. L'Angleterre est par ailleurs un pays aux ressources limitées et à la tradition pacifique : il s'est même refusé à annexer son voisin Ecossais, malgré des conseils pressants, préférant vivre avec lui en bonne entente. Bref, nous étions tout sauf un rival menaçant.
-Surtout, comment un plan d'agression a-t-il bien pu se retrouver sous le paillasson d'une puissance rivale ? Erreur ou manipulation ? D'après l'entourage du roi capétien, il s'agirait bien de la première raison.
Toujours est-il que ce dernier ne doit pas s'étonner que cette affaire ait suscité une réaction, nous n'allions pas attendre paisiblement qu'on vienne nous égorger. Une guerre fut donc organisée avec la Castille et l'Autriche. Son succès ne faisait pas de doute et a momentanément abaissé la puissance française.
Pour le reste de son règne, Arthur se contente de moderniser une administration et une économie à la traine. Une rapide opération a été menée contre les colonies portugaises outremer pour saisir quelques comptoirs à fourrure, mais d'autres agrandissements outremer ne sont pas à l'ordre du jour. La colonisation coûte cher et la priorité ira désormais à administrer notre domaine.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. août 19, 2010 1:12 am
par rooom
L'ambassadeur Espagnol fut reçu par le Chambellan Autrichien.
-"Je souhaiterais m'entretenir avec l'Empereur".
-"Cela est impossible car il guerroie contre les Turques en Croatie. Sa Majesté nous a chargé de vous féliciter pour l'unification de l'Ibérie. Nous avions été prévenu de votre visite, allez donc vous désalterer, une pièce spécialement commandé par l'Empereur Ferdinand"
-"Ah vraiement, et comment se titre cette pièce?"
-"Celui qui pète plus haut que on cul!"
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Déclaration lue sur toute les places d'Autriche et de l'Empire:
"Nous, sa Majesté Ferdinand, Roy d'Autriche, Saint Empereur, Lord Protecteur de Bohême, Cologne et autres places,
proclamons la vilenie du Roy d'Espagne qui d'honneur n'a point mais de fourberie abonde.
Durant la campagne de France, avant même de rentrer en guerre, il a tenté de négocier avec la France laissant son allié l'Empereur à son triste sort. Seul l'intransigeance du Roi de France causa son entrée en guerre. Quel sorte d'allié ferait cela? Jamais l'Autrichene s'abaissera à son niveau!
Ensuite il n'envoya pas l'aide promise contre l'Ottoman.
Enfin il négocia une paix séparer avec la France sans même concerter son allié. Mais déjà son comportement déletere ne nous surprenais plus.
Naturellement la liste de ses méfaits ne s'arretes pas là. Il profita de notre générosité pour s'accaparer une province aragonaise qu'il ne pouvait obtenir la Castille et l'Aragon n'avaient pas le commandement de leurs alliances respectives.
Finalement il se permit de dicter à celui qui avit mis à jour le complot et gagné la guerre, de ne pas s'étendre plus en avant sur les terres de Naples qui venait d'annexer Ferrare. Nous menaçant même de guerre!
Que désire-t-il à la parfum? S'étendre sur les terres de l'Empire, annexant le Milanais que nous venions de libérer de l'oppression française. Maintenant il demande, il commande, que nous abandonnions les Cités-Etats sous notre protection pour leur prendre leur liberté!
Sa perfidie n'a pas de limite!
Nous nous engageons en ce jour à rabaisser ce roitelet qui se croit Roi du monde! Alors même que nous sommes au beau milieu d'une guerre avec l'Empire Ottoman, nous ne craignons pas d'annoncer que nous n'aurons de répit avant d'avoir bruler Madrid et éjecté le mécréant d'Italie.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. août 19, 2010 8:09 am
par Rig
Déclaration de l'Ambassadeur du Roi d'Espagne à Vienne
"Il faut qu'une grande folie ait frappé l'Empereur pour ainsi insulter et calomnier le Roi d'Espagne. Folie que d'insulter le roi d'Espagne, mais surtout de le faire à un moment où l'Autriche n'est nullement en mesure de dicter sa loi.
Notre couronne exige des excuses publiques immédiates, et que l'Empereur reconnaisse qu'il s'agissait d'un coup de folie passager. Si de telles excuses n'ont pas été publiées en cet endroit d'ici 48 heures, ce n'est pas Madrid, mais Vienne, qui brûlera par nos soins, et nous arracherons à l'Empereur les restes de son influence en Italie.
Copie de cette missive est adressée au commandement de notre armée du milanais."
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. août 20, 2010 12:06 am
par Rig
Nous constatons que l'Empereur ne s'est toujours pas exécuté. Dieu nous est témoin que nous ne cherchons pas à l'assaillir alors qu'il est encore en guerre contre les turcs et que d'après nos postes frontières d'Italie son territoire gronde d'un grand mécontentement paysan. Nous rappelons donc les possibilités qui s'offrent à lui:
- soit il nous présente ses excuses comme demandé et la paix sera préservée
- soit il refuse, auquel cas nous déclarerons immédiatement la guerre pour obtenir l'indépendance de Sienne et l'abandon des vassalités sur Gênes et sur Ferrare
Marques de Rigolo
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. août 20, 2010 6:43 pm
par rooom
Les Seigneurs de ce monde et Dieu sont témoins que le Roy d'Espagne doit nous déclarer la guerre immédiatement. Nous attendons donc cette déclaration dans la semaine sous peine de reitérer publiquement nos accusations de vilénies auxquelles nous rajouterions une évidente lacheté.
Nos armées sont décimées, moins de la moitié des effectifs espagnols et en Asie. Nous ne compterons sur le soutien de personne. Notre foi dans le Jugement de Dieu contre les Mauvais suffit.
Si d'aventure il ne le faisait pas et manquait à sa parole une fois de plus, nous déclarerons la guerre à l'Espagne en Janvier de l'An de Grâce 1523.
Vous pouvez encore évitez ce conflit en confessant publiquement votre vilenie, traitrise, infamie durant la Guerre contre la France et en libérant Milan et Mantoue. Une compensation de 1000 ducats devra être verser à l'Empereur.
Ainsi nous ferons preuve de mausuétude et vous pardonerons.
L'Empereur.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. sept. 03, 2010 2:38 pm
par lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. sept. 03, 2010 8:11 pm
par rooom
L'Empereur Scandinave rendait le Saint Empereur perplexe. Son comportement était pour le moins étrange. Les accusations faites à son endroit falacieuses mais cela était de bonne guerre dans les affaires diplomatiques. A nous de rétablir la vérité.
Force est de constater que l'Autriche fait preuve de mansuétude dans la victoire. La levée de l'hommage d'un vassal d'une province à l'Espagne; de deux provinces à la France; la vente d'une province exigée de la Suède à son propriétaire originel Porémanien en plus de l'éxigence de ne plus jamais avoir à entendre parler du Holstein.... Tel ne sont pas ses adversaires Espagnols qui exigèrent beaucoup de la France, ou Turc qui prirent de notre Bon Royaume de Hongrie la bagatelle de 6 provinces dans notre guerrier conflit et enfin Suédois dont la parole est légère.
On nous accuse aussi de désiquilibrer les forces militaires Européennes. Hors nous disposons d'à peine plus d'hommes que L'Espagne. Que le MP Ottomans nous dépasse avant même que leur système de recrutement provincial soit en place. Quand il le sera nous seront durablement distancé. La France aussi sera au même niveau voire supérieure d'ici très peu puis la Russie à son tour.
On nous dit insatiable alors que l'Autriche s'est étendu de 3 provinces dont 2 furent acheter à l'Espagne donc une seule par la force. Seul la France a fait moins. Combien pour l'Empire Ottomans? 8? Pour la Suède? 3? La Russie?
Enfin on nous accuse d'asservir les états du Saint Empire mais aucun ne nous a rendu hommage contraint depuis des dizaines d'années. Notre BB nous en est témoin avec sans doute le plus bas niveau parmi les nations.
Pour finir, que dire du Roi Scandinave... Délicat de sa parole en revendiquant à nouveau le Holstein, courageux quand ses alliés ont besoin de lui, La France s'en souvient encore. De ce point de vue le rapprochement avec l'Espagne n'est guère surprenant. Il est aussi gracieux envers ceux qui furent généreux avec lui tel l'Autriche.
Il a maintenant d'autre prétentions -impériales nous dit-on- qui font passé le Holstein pour ce qui l'est un prétexte. Qui dépenserait plus de 150 années de revenus du butin pour acquérir celui-ci. ( oui oui entre les 2 stab hit + l'entretien des armées, la WE, les marchands perdus, etc... pour une province pas tres riche, non core et de mauvaise culture

)
Notre mansuétude envers la Scandinavie ne peut durer car il ne la rend pas. Mais surtout le comportement de son souverain nous parrait peu rationel et donc ses lubies d'autant plus dangereuses.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. sept. 03, 2010 8:58 pm
par lord gg
Ils est amusant d'entendre l'empereur dire que sont extension est de "seulement" trois provinces alors qu'à la verités elle est agrandie de près de 21 provinces ni plus ni moins.
L'empereur est également en possession de 13 vassaux dont la plupart non pas eu mot à dire et ont été forcés à intégrer l'alliance et a juré allégeances au despote.
Nous sommes donc surpris de la politique de votre empire à vouloir absolument cacher les fait alors qu'ils sont connus de tous.
Nous précisons également autre chose.
Nous avons que faire des acores pris avec le précédent roi de Suède(nous rapelons que nous somme un empire desormai) et redéclarons que cette province est un danger même pour notre nation et nous serons prêts à aller jusqu'au bout de nos exigences quoi qu'il en coute.
Notre pays est une grande puissance économique et nous sommes prêts à dépenser beaucoup si une guerre devait êtres déclarer à nouveau.
Nous en avons les moyens et nous en serviront si l'empereur persiste à menacer l'intégrité même de son empire qu'il est rappelons le censé protéger.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. sept. 03, 2010 10:08 pm
par rooom
Que neni Mon Seigneur Viking, Seul Cologne, la Bohême et Triers nous en rejoins par la force il y a de cela plusieurs dizaines d'années.
Par ailleurs notre expansion lors des 15 dernières années s'est limitée au Brandebourg. Le Milanais et Mantoue furent achetés au Roy d'Espagne.
Nous sommes ravis que vous annonciez au monde que vous ne respectez pas les paroles de vos Aieux. Chacun saura qui est le plus fiable.
L'Empereur.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mar. sept. 07, 2010 8:24 pm
par Rig
Royaume d'Espagne 1521-1536: les années de régence
Alors que l'avenir immédiat semblait sourire au royaume en 1521, la foudre divine allait frapper notre bon roi... Peut-être fut-ce la punition de Dieu pour s'être montré (légèrement) arrogant? Peut-être l'Autriche que nous nous préparions à attaquer était-elle sous la garde du Très-Haut? Toujours est-il que le bon roi Enrique succombait à un arrêt cardiaque à peine quelques jours après les échanges diplomatiques très tendus que nous avions eu avec l'Autriche. Nos troupes avaient eu le temps de se positionner dans le milanais pour déclarer la guerre, mais la déclaration de guerre n'était pas envoyée que notre royaume plongeait en plein désarroi et se voyait incapable de passer à l'attaque!
Une régence est mise en place; ouvrant une ère d'incertitude qui n'allait pas tarder à se répercuter sur le statut de l'Espagne. En effet, l'héritier du trône venait à peine de naître à la mort de son père, et la régence devait donc durer une bonne quinzaine d'années, pendant lesquelles nous ne pourrions plus déclarer la guerre et la légitimité royale serait contestée... Terrible perte de moyens pour un royaume qui se voyait imposer sa loi à la chrétienté pendant la prochaine génération. Le Conseil de Régence fera de son mieux au cours des 15 longues années de son pouvoir, mais ne parviendra pas à faire mieux que ralentir un déclin relatif du pays face à l'Autriche:
- la guerre ne pouvant plus être déclarée contre l'Autriche, nous nous gardons bien de l'en avertir et utilisons ce qu'elle pense encore être notre capacité de menace pour négocier la vente de Milan et Mantoue. La somme rondelette de 1200 ducats que nous récupérons à cette occasion permettra de couvrir tout le royaume et ses colonies de palais de justice. Le statut de l'Espagne souffre néanmoins, les autres royaumes nous reprochant de nous dégonfler telle une baudruche...
- l'accent sera mis sur la colonisation et le développement intérieur, avec un succès mitigé. Certes le royaume profite d'années de paix pour se moderniser, mais le développement colonial est trop coûteux et rapporte trop peu pour être accéléré. De plus, le réseau commercial imposant qui rapportait près de 100 ducats par mois à la couronne au début des années 1520 s'érode avec régularité sous l'effet de la perte de notre prestige, des piètres capacités administratives du Conseil de Régence, et de notre réputation d'agressivité consécutive aux annexions italiennes. En 10 ans, les revenus commerciaux sont divisés par 3.
- sur le plan diplomatique et militaire, c'est la catastrophe. La Régence tente de reprendre la main en faisant tout de même la guerre à l'Autriche, qui est auréolée de ses victoires militaires et de son influence au centre du jeu européen, ce qui indispose l'Espagne. Nous y parvenons par une alliance avec le roi de Suède, qui conteste la politique impériale en Allemagne du nord et dont nous nous rapprochons. La Suède déclare la guerre à l'Autriche et nous entraîne avec elle dans le conflit. Hélas, la guerre contre l'Autriche savère catastrophique: nos troupes n'ont pas encore été modernisées au niveau de l'infanterie mauricienne de l'Autriche (elles sont à quelques mois de l'être, mais le conseil se montre trop impatient d'entrer en guerre après avoir attendu plusieurs années en en discutant avec la Suède). De plus, nous manquons de chefs militaires comparables à ceux des Autrichiens. Enfin, il faut croire que Dieu continue à nous punir, car les armées espagnoles manqueront constamment de chance pendant les combats... Toujours est-il qu'en l'espace d'un peu plus d'un an, nous perdons pied en Italie du nord, puis sommes menacés autour des Pyrénées. Au total, 40 régiments espagnols sur 80 en Europe ont été éliminés. Une humiliante invasion de l'Espagne par le nord est sur le point d'être engagée quand nous décidons de céder aux demandes autrichiennes avec l'accord de notre allié suédois. Celui-ci continue vaillamment la lutte encore quelques temps, mais doit à son tour signer la paix sans rien obtenir.
Le début d'un renouveau
Ces années de déclin qui ont vu le royaume s'appauvrir (même s'il reste très riche, au coude à coude avec l'Autriche) et perdre de son influence semblent toucher à leur fin. Le nouveau souverain finit par monter sur le trône et nous permet d'entamer une phase de redressement:
- l'armée espagnole a été reconstituée et a retrouvé des effectifs supérieurs à 100000 hommes. Surtout, nous avons pu enfin moderniser notre infanterie, ce qui nous garantit une parité technologique avec les meilleures armées d'Europe.
- l'Espagne connaît un retour en force de son commerce, même si le terrain perdu est loin d'avoir été récupéré.
- le temps a fait son oeuvre et notre réputation est redevenue tout à fait honorable.
- enfin, une offensive contre les aztèques nous permet de saisir un fabuleux trésor (3500 ducats!), affecté immédiatement à la construction de manufactures sur notre sol. Hélas, les vils portugais se rappellent à notre souvenir et ont entrepris d'annexer les aztèques avec qui nous venons de signer la paix. Pour faire cesser cette manoeuvre, nous venons de déclarer la guerre au Portugal et entendons bien le forcer à quitter les terres mexicaines.
L'Espagne sort donc d'une période sombre et à bien des égards décevante de son histoire. Nous escomptons à nouveau peser dans le jeu européen au cours des années à venir!
Marques de Rigolo
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. sept. 22, 2010 3:46 pm
par Crusader
Chroniques de France : 1500-1570
La chute
Le 15ème siècle avait été favorable à la France qui avait vu la constitution progressive du Royaume en une masse compacte. Notamment, l'élimination de la puissance Bourguignonne grâce au concours de plusieurs intervenants, l'Espagne, la Turquie et l'Autriche ; grâce leur en soit rendue.
Cependant, la nouvelle puissance de la France allait conduire celle ci à des erreurs diplomatiques qui allaient se réveler assez funestes pour elle. Le principal problème de la France était de faire reconnaitre ses ambitions auprès de l'empereur sur la rive gauche du Rhin sur la partie occidentale de l'Italie du Nord. Celui ci fut lent à nous répondre. Dans le même temps, le sultan nous approchait afin de se venger de l'interventionnisme naval Anglais dans les conflits qui l'avait opposé à l'Espagne. Bien que nous n'ayons rien à reprocher à l'Angleterre depuis la fin de la guerre de cent ans, nous voulions, par reconnaissance, apporter notre soutien au plus fidèle ami de la France. Hélas, un courrier diplomatique contenant la réponse Française parvint à Vienne qui s'empressa de communiquer cette information à Madrid et Londres. L'Empereur, inquièt du rapprochement Franco-Turc et peu disposé vis à vis des demandes Françaises en Allemagne et en Italie, s'entendit alors avec les Anglo-Espagnols. La France allait payer pour son orgeuil et sa maladresse.
Pendant ce temps la France s'était entendue avec la Suède pour exercer une pression diplomatique sur l'Autriche afin qu'elle relâche sa mainmise sur les places commerciales Gênes et Lubeck. Confiante en sa puissance et sa diplomatie qui allait faire plier l'Autriche à sa volonté, elle s'engagea dans un conflit avec la Bavière visant à repousser celle ci au delà du Rhin.
Dès lors les évènements se précipitèrent : A la mort de François Ier, un conseil de régence fut installé, la réforme frappa durement la France et l'Autriche, l'Espagne et l'Angleterre déclarèrent la guerre à la France. La Suède et la turquie, trop lointaines ne purent rien faire. A la suite du conflit où la Bretagne nous fut enlevée et où notre réseau diplomatique fut démembré, nous perdirent encore le Perigord, le Labourd et le Valenciennois du fait des révoltes.
Au plus fort de ce conflit, nous souverain decida de se convertir à la religion réformée. Ce qui aggrava encore les troubles.
la longue convalescence
Aidée à nouveau par la Turquie, l'Espagne et l'Autriche, nous vinrent progressivement à bout des graves troubles qui secouait le pays.
Entre 1510 et 1550, la France pansa ses plaies. Quelques expéditions coloniales furent envoyées aux Amériques et couronnées de succès au Canada et au Brésil.
Par la suite une guerre trop prématurée fut engagée au côté de l'Empereur contre la Bavière mais le seul résultat fut la perte de notre allié suisse.
la Renaissance
La France est à présent plus ou moins remise de ses erreurs et déboires. Elle est profondément transformée :elle chuta en tant que monarchie féodale catholique et se relève aujourd'hui comme une république réformée.
Nous avons repris en grande partie les pertes subies précédemment et approchons de l'unification des peuples partageant notre culture.
Entretemps, le monde a continué d'évoluer et trois géants se sont révélés : l'Autriche, la Turquie et l'Espagne. Les autres nations dont la France ne sont guère que des spectateurs par rapport aux conflits qui les opposent régulièrement.
Par rapport à ces nations, la France est en retard dans la plupart des domaines :
- notre richesse n'atteint que 60% de la leur.
- notre technologie compte encore 2 à 3 points de retard sur eux.
- notre armée plafonne à 80000 hommes et notre tradition militaire s'est effondrée de part notre longue période d'inactivité.
Par ailleurs les troubles religieux subsistent, la stabilité doit encore s'améliorer, notre réputation fut ternie par notre entreprise d'unification. Enfin, l'infrastructure de notre pays est encore faiblement développée au niveau des manufactures (0 construites). Enfin notre inflation set toujours élevée.
La France se tourne à présent vers l'avenir avec prudence et détermination. Nous espérons un jour pouvoir reprendre notre rang parmi les grandes puissances mais la route sera longue et semée d'obstacles. Coincé entre l'Espagne et l'Autriche, notre marge de manœuvre est étroite et les possibilités d'une issue heureuse pour nos armes en cas de conflit direct avec ces nations sont réduites.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. sept. 22, 2010 8:36 pm
par Rig
Royaume d'Espagne 1536-1567
En 1536, l'Espagne sortait à peine d'une régence qui avait vu son rang reculer en Europe, notamment au profit de l'Autriche. Dans les 40 années qui suivirent, le royaume s'employa à revenir sur le devant de la scène, ce que, nous le pensons, il a désormais accompli.
- en Europe, la diplomatie et la guerre sont dominées par l'émergence de trois grandes puissances: les turcs, l'Autriche et l'Espagne. Chacune de ces trois puissances a des griefs contre les deux autres: guerre pour le déplacement de la frontière entre les turcs et l'Autriche, guerre pour l'Italie entre l'Autriche et l'Espagne, guerre pour le contrôle de la Méditerrannée entre les turcs et l'Espagne. S'ensuivent plusieurs guerres qui voient généralement se coaliser deux des trois puissances contre la troisième: ainsi une coalition turco-espagnole arrache t'elle à l'Autriche la Hongrie et la fait reculer en Italie. L'Empire ottoman étant sorti victorieux de la guerre, une coalition austro-espagnole l'attaque dans les années 1550 et lui inflige un recul de frontière dans les balkans, ainsi que la perte de Jérusalem. Mais l'Autriche ayant repris son expansion en Italie, une guerre entre l'Espagne et l'Autriche ne tarde pas. Elle voit le sort des armes et l'effet des révoltes tourner en faveur de l'Espagne, ce qui nous permet d'arracher Venise aux griffes de l'Empereur.
L'Espagne se trouve ainsi aujourd'hui en position avantageuse sur le théâtre européen. Sans menace directe car elle contrôle les mers et sa frontière terrestre est avec une France encore en redressement, elle n'a pas été ravagée par les guerres et a pu prospérer même pendant les conflits auxquels elle a été mélée. Le Portugal, qui a transféré sa capitale en Amérique, achève de perdre les restes de son implantation européenne: il ne lui reste plus que l'Algarve et Beira. Ce pays qui jadis nous menaçait est devenu la principale puissance du nouveau monde et s'étend désormais du Mexique à la côte atlantique de l'Amérique du Nord. Au-delà de quelques réglements de frontières ultérieurs, nous en avons fini avec la menace portugaise.
Notre royaume reste cependant indisposé par la situation italienne. Malgré la prise de Venise, l'Autriche reste la puissance dominante de l'Italie. Notre sympathie pour les turcs n'est pas beaucoup plus grande, et certains voient d'un oeil méfiant la France se redresser. Gageons que les années à venir seront pleines de risques, et nous ne pouvons qu'espérer que nous sera épargnée la fureur dévastatrice de la guerre, nous qui la détestons.
- En Amérique, l'Espagne a poursuivi son oeuvre colonisatrice, mais prudemment et à petits pas. Occupés par le théâtre européen, nos souverains ne pouvaient se mêler trop des affaires d'Amérique. Nous avons ainsi eu le déplaisir de voir le Portugal, arrivé peu de temsp après nous au Mexique, se saisir d'une majeure partie des terres aztèques. L'Espagne est ainsi cantonnée à ce qui fut l'Empire maya. Nous avons également saisi l'Amérique centrale, et commencé l'invasion du peuple inca pour prendre de vitesse les portugais. Enfin une vice royauté a été également fondée autour du Rio de la Plata. Ces positions complètent notre mainmise sur les Caraïbes et font de l'Espagne une puissance coloniale en Amérique similaire au Portugal et loin devant tous les autres royaumes.
Il faut cependant, depuis 20 ans, composer avec d'autres royaumes colonisateurs. Nous avons ainsi vu arriver les anglais, les suédois, les français, les bretons, les irlandais...
- sur le plan diplomatique, nous souhaitons adresser les messages suivants:
* assurer la France de notre amitié: rien ne nous oppose à cette nouvelle république qui s'est construite sur les décombres du royaume de France. Certes la fin de la royauté et la conversion à la réforme ont été très mal vus à Madrid, mais le déploiement de l'infamie sur tout le continent européen (suédois et anglais réformés, turcs infidèles, autrichiens protestants...) nous impose de ne plus choisir nos amis selon de tels critères, sans quoi nous ne pourrions en avoir aucun.
* prévenir les turcs que toute tentative d'expansion en Méditerrannée rencontrera l'opposition ferme de l'Espagne
* redire à l'Autriche, une fois de plus, que sa politique italienne est mortifère et condamne les relations entre Vienne et Madrid à l'animosité. Nous n'aurons de cesse d'avoir obtenu que l'Autriche quitte les provinces qu'elle a indûment occupée ces dernières années (Sienne, Rome, la Romagne, Ferrare), offre à la France une place (abandonner Gênes à Paris serait un minimum), et renonce à ses alliances avec la Toscane, Pise et Modène. L'Espagne ne se retirera pas d'Italie et poursuivra son oeuvre de pacification et de retour des provinces italiennes à la vraie foi.
Sa majesté le Roy d'Espagne
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. sept. 23, 2010 1:47 pm
par rooom
L'Empereur Fréderik n'avait bougé depuis des heures, immobile tel un mort, posant pour l'éternel et pour son vecteur: le peintre Marco Angelo anciennement au service des Papes. La nouvelleté de la passion de L'Empereur pour les Arts (Patron des Arts) n'avait rien de fortuite, il etait temps que l'Autriche se dote en ministres compétents et que son rayonnement soit plus rassurant.
L'Empereur prenait d'ailleurs un soin tout particulier a s'entourer de Lombards et de Romains afin non seulement d'intégrer ces populations au bon fonctionnement de l'Autriche mais surtout en un pied de nez au Roy d'Espagne.
Le successeur de Dante, Antonio, écrivait une grande épopée ainsi qu'une piéce sur la vie de Fréderik tandis qu'une grande fresque et une table ronde orneraient bientot le Palais des Hasburg.
-"Je reviens de l'Est, Victoire contre les Invincibles Janissaires! Le Vainqueur des Vainqueurs vaincu! Stanilav, quelles nouvelles du Nord?"
-"Les Vikings repoussés, nos terres libérées, l'Empire victorieux"
-"Au Sud mon frere Ferdinand?"
-"Victoire! Les Papes enfuits! Sienne reconquise! Victoire partout Victoire!
Austria est imperio optime unita
Telle etait la gravure sous la fresque alors que dans tout l'Empire fut jouer cette piece:
http://www.youtube.com/watch?v=DaDo9PyCeLQ
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. sept. 27, 2010 4:09 pm
par lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mar. sept. 28, 2010 7:45 pm
par Rig
*********APPEL DE VENISE***********
Nous, Roy d'Espagne, déclarons:
- que l'archiduc d'Autriche, ci-devant Empereur du Saint Empire Romain, occupe toujours indûment nombre de terres d'Italie dont il s'est emparé par la force sans aucune justification en droit;
- que sa politique d'annexions et de soumission par la force d'Etats en-dedans et en-dehors du Saint-Empire sont un affront à la Justice et à la volonté divine;
- que nous souhaitons la création d'un Etat en Italie centrale et du nord (en l'occurence, la Toscane), qui fasse reculer l'influence autrichienne dans la péninsule;
- que nous n'aurons de cesse d'avoir obtenu de sa part, par la raison ou par la force, les dispositions suivantes:
1/ le don de la provinces de Rome au Pape, actuellement réfugié en Allemagne du Nord
2/ le don de la Romagne au royaume de Naples
3/ la rupture des liens de vassalité et de l'alliance qui unissent l'Autriche à la Toscane, dont nous garantirions alors l'indépendance. Nous invitons tout autre royaume à faire de même si l'Autriche s'exécute.
4/ le don à la Toscane des provinces suivantes: Ferrare, Sienne et Mantoue
5/ la rupture de tout lien avec Gênes et la reconnaissance d'une sphère d'influence française sur cette ville marchande;
- que nous appelons les autres royaumes de la chrétienté à nous rejoindre dans ces demandes, dont l'Espagne, comme on peut le voir, n'escompte aucun profit personnel. Dans l'hypothèse où l'Empereur refuserait de s'exécuter, nous proposons en sus, si le Sultan souhaite se joindre à nous, que lui soit attribuée la province d'Istrie en réparation des villenies que lui fit subir l'archiduc d'Autriche.
Fait en l'an de grâce 1567 à Venise, par le Marquis de Rigolo en qualité de Représentant du Roy d'Espagne
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. sept. 29, 2010 6:48 pm
par Crusader
Chronique de France 1567-1587
La France se relevait doucement de la longue période de retrait et d'instabilité qui avait marqué notre pays du fait de notre défaite au début du siècle, des troubles religieux et des changements de régime.
Un conflit venait de s'achever où l'Autriche avait du concéder la défaite face à l'Espagne, notamment en raison de l'incapacité Autrichienne à atteindre le territoire Espagnol. Vienne avait fait une demande d'accès à notre territoire afin de remédier à ce problème mais nous avions conservé notre stricte neutralité entre ces deux nations.
Dès la fin du conflit, une nouvelle ambassade Autrichienne fut reçue au Louvre. Le message autrichien était clair : il contenait un ultimatum et une offre. L'Autriche préparait sa revanche contre l'Espagne et de gré ou de force, elle transiterait par notre territoire. Nous pouvions soit lui accorder le passage ou encore participer à ses côtés au conflit à venir auquel cas nous serions récompensé. Ou alors, nous serions considéré comme un allié de l'Espagne et traité comme tel.
La neutralité n'était donc plus possible et nous devrions choisir notre camp. N'ayant aucune ambition sur les terres Espagnoles, les récompenses proposées par l'Autriche nous semblait bien peu intéressantes. Plutôt que de nous promettre des terres que l'Espagne n'aurait de cesse de récupérer, il aurait sans doute été plus généreux et habile d'accéder à notre vieilles ambitions d'influence sur la rive gauche du Rhin ou dans le nord de l'Italie. L'Autriche y viendra d'ailleurs par la suite mais trop tard pour changer encore quoique ce soit.
L'autre option consistait à nous retrouver à plus ou moins brève échéance confronté à la toute puissance des armées victorieuses et aguerries de l'Autriche. Possibilité bien peu réjouissante tellement les possibilités de victoire nous semblaient faibles.
Nous inspirant des manœuvres dilatoires de l'Autriche face à nos demandes au début du siècle; il nous fallait gagner du temps aussi car le dernier changement de régime avait provoqué une certaine instabilité dans le pays qu'il nous faudrait encore juguler dans les années à venir. seule solution nous semblait être d'accéder à la demande autrichienne d'accès à notre territoire. Pour Voulant ne pas pour autant nous brouiller avec la puissante Espagne, nous avons alors convoqué l'ambassadeur Espagnol. De cette discussion allait cependant sortir une nouvelle option.
(la suite plus tard)
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. sept. 29, 2010 7:26 pm
par Rig
Chroniques du Royaume d'Espagne (1567-1587)
Les dernières années ont vu la scène européenne évoluer grandement. La prééminence autrichienne a été battue en brêche (l'Empereur devant en partie se retirer d'Italie), la France a réémergé comme une puissance avec laquelle il faudrait désormais compter, la Scandinavie et la Russie se sont alliées, et la République des Pays-Bas s'est imposée comme une grande puissance commerciale. Les Turcs ont également gagné du terrain au détriment de l'Autriche, mais leur empire donne des signes de faiblesse qui incitent à penser que cette guerre victorieuse aura du mal à avoir des suites. De son côté, l'Espagne a oeuvré en Europe et par-delà la mer océane pour répandre la paix et la vraie foi, et continue de vivre dans une certaine prospérité.
La triple-alliance contre l'Autriche
Une triple alliance entre l'Espagne, la France et l'Empire Ottoman, s'est constituée pour forcer l'Autriche à reculer en Italie. On pourrait juger, vu de loin, qu'une telle alliance était excessive et s'apparentait au rançonnage d'un royaume par trois autres. Cependant, cette impression ne résiste pas aux faits suivants:
1/ l'Autriche n'a cessé depuis un siècle d'annexer autour d'elle, et a avancé en Italie au-delà de toute raison. Alors que nous discutons de cette alliance, elle détient l'Italie du Nord quasi intégralement, et pousse ses pions en Italie centrale (annexion de Sienne, de la Romagne, de Ferrare et de Rome). Malgré les avertissements répétés de l'Espagne et de la France, elle ricane et s'empare de tout ce qui passe à sa portée, pensant que son armée pléthorique (la plus nombreuse de la chrétienté, et à n'en pas douter la mieux commandée) garantit son impunité. Elle confirmera cette volonté d'expansion immodérée même après la déclaration espagnole (voir post précédent), en vassalisant le royaume de Naples pendant la trêve austro-espagnole. Comment traiter avec un royaume qui se comporte de la sorte, ignore tous les avertissements qui lui sont adressés, et ne cesse de s'étendre en déposant des familles régnantes ou en leur imposant la vassalité? Qui contiendra l'Autriche si nous ne nous unissons pas pour le faire?
2/ il est clair pour l'Espagne que repousser l'Autriche ne signifie pas en profiter pour imposer sa propre présence. Si guerre il y a, elle ne doit servir qu'à libérer des provinces, sans gain pour notre royaume. La France partage cette vue. Les turcs sont plus difficiles à convaincre et veulent des terres pour prix de leur engagement. Le reste de l'Europe pourra toutefois constater qu'à aucun moment nous n'avons réclamé autre chose que la libération de provinces italiennes.
3/ l'Autriche a toujours eu le choix de subir ou pas cette guerre. Nous lui avons seulement demandé de se retirer de ses annexions les plus récentes. Il n'y a donc aucune volonté de notre part de la rançonner, nous voulions simplement que cessent de disparaître les mineurs qui ont frontière commune avec l'Empereur.
4/ malgré la victoire des coalisés, l'Autriche a encore continué à s'étendre ces dernières années, cette fois au détriment de la Pologne et de la Bavière. Au total, elle est encore parvenue à grossir et à s'enrichir malgré le revers italien qu'elle a subi. Ceci montrera à toute l'Europe à quel point l'Empereur n'est pas à plaindre et continue d'appliquer la seule loi qu'il connaisse, celle de la dictature qu'il impose à tous se voisins, pourvu qu'ils soient petits et sans défense.
Nos trois royaumes sont d'accord sur ces points et décident donc, pour de bon, d'imposer à l'Autriche le recul qu'elle n'a jamais subi malgré sa politique. Lors des négociations, nous faisons face à une France surtout soucieuse de vengeance après les diverses humiliations que l'Autriche lui a fait subir, et souhaitant avant tout tester son potentiel militaire et redorer son blason. Les turcs sont les plus agressifs: ils veulent expulser l'Autriche d'Italie entièrement, lui faire rompre nombre de vassalités, et en plus prendre des provinces au nord des balkans. Inquiets sans doute de leur voisinage avec l'Empereur, ils veulent l'affaiblir le plus possible - en cela, leurs buts diffèrent de ceux de l'Espagne, qui ne veut pas affaiblir spécialement l'Autriche, mais surtout lui montrer qu'elle ne peut plus poursuivre impunément ses annexions en série. A tel point que pendant les négociations d'avant-guerre, l'Espagne se trouve être l'avocat de l'Autriche à l'intérieur de l'alliance, en plaidant pour alléger les conditions que veulent poser les ottomans. Nous considérons ainsi qu'il n'y a pas lieu de chasser l'Autriche d'Italie du Nord (l'Espagne reconnaît la souveraineté autrichienne sur Milan et Mantoue depuis qu'elle a cédé ces provinces), de demander que toutes les vassalités soient rompues, ni d'accorder des terres aux ottomans dans les balkans. Heureusement, l'agressivité des turcs pourra être contenue, et la position de la triple-alliance finira par être assez proche de la vision espagnole, à ceci près que nous étions contre la prise de l'Istrie - ceci implique d'ailleurs que s'il vient à l'Empereur l'envie de la récupérer, nous jugerons cette guerre légitime et inciterons les ottomans à la céder promptement.
La Guerre de Libération Italienne
L'Autriche refusant de céder à l'ultimatum de la triple alliance, la guerre éclate. Elle tourne assez rapidement à l'avantage de la coalition, et la bonne surprise vient de la France. L'Autriche fait en effet porter l'effort sur elle; or non contents de la contenir, les français lui infligent quelques revers et parviennent à éviter l'invasion de leur royaume. Pendant ce temps, les turcs progressent dans les balkans et l'Espagne s'empare de l'essentiel de l'Italie alors que notre flotte fait un blocus général des ports autrichiens. Vienne doit céder.
Les conditions de paix seront conformes à nos exigences et nous permettent, pour la première fois depuis des décennies, de dire que les frontières italiennes conviennent désormais à l'Espagne. La vassalité de la Toscane est rompue par l'Autriche. Etrangement cependant, le Pape et la Toscane refusent les provinces que nous voulons leur donner gratuitement... Toutefois une solution est trouvée: la Romagne est offerte au royaume de Ferrare, nouvellement recréé, Sienne est rendue à l'indépendance pour la deuxième fois par l'Espagne, et Rome rejoint le duché d'Urbino.
Ainsi l'Italie a retrouvé une certaine pluralité. Les positions autrichiennes restent fortes (détention directe de l'Italie du Nord, vassalité de Modène, de Pise et de l'important royaume de Naples), et nous ne pouvons qu'espérer que l'Empereur saura s'en satisfaire.
L'Espagne par-delà les mers
Fidèle à sa politique d'expansion en Amérique, notre royaume a poursuivi la conquête des incas, qui sont désormais repliés dans les Andes au-delà d'une côte que nous contrôlons entièrement. La vice-royauté du Rio de la Plata et celle de Belize (qui couvre l'Amérique Centrale) ont élargi leurs frontières. Les revenus coloniaux restent somme toute modestes, mais sont appelés à croître dans le futur. Par ailleurs, nous avons la bonne surprise de découvrir un nouveau trésor caché chez les incas (nous les pensions ruinés, mais nous n'avions pas regardé sous leurs matelas): 2500 ducats supplémentaires leur sont soutirés pour prix de la paix.
L'Espagne et la chrétienté
A ce stade, l'Espagne n'a pas de griefs directs contre d'autres royaumes d'Europe, mais elle a bien sûr ses amitiés.
- à la France, nous disons que nous sommes ravis du retour en force dont elle a été capable. Nous voyons d'un bon oeil l'apparition d'un nouveau grand en Europe, et nous assurons Paris de la bienveillance espagnole: l'alliance formelle qui nous unit actuellement peut être maintenue, et nous volerons au secours de la France si elle en a besoin. Nous veillons également sur ses colonies et pouvons les protéger.
- à l'Autriche, nous voulons tendre la main. Nous comprenons que l'Empereur ait pu accumuler de la rancoeur, car il pourrait penser que la diplomatie et les armes espagnoles ont été constamment tournées contre lui. Néanmoins ce n'est pas contre l'Autriche que nous en avons, mais contre une conception hégémonique du rapport entre les royaumes fondée sur l'annexion et la vassalisation de tous ses voisins. Si l'Autriche veut bien accepter que les frontières italiennes restent désormais stables et en leur état actuel, une paix durable et des relations d'agréable voisinage sont possibles. Les affaires du monde germanique ne nous concernent pas, et nous entendons laisser l'Autriche y mener la politique qui lui sied.
- notre alliance avec les turcs, qui était ponctuelle pour faire valoir nos demandes italiennes, est achevée. Nous laisserons le Sultan disposer des autres musulmans comme il l'entend, néanmoins nous refusons toute progression sur le continent européen. Nous pensons également que la Russie serait fondée à faire valoir sa souveraineté vers le sud: l'Ukraine, la Crimée, le long de la Volga... En ce sens, le Tsar trouvera une oreille attentive et compréhensive s'il vient en parler à Madrid. De même, nous soutiendrions le retour de l'Istrie dans le giron autrichien.
- la Scandinavie a longtemps été une alliée de circonstance pour Madrid, et nous sommes bien disposés à son égard. Aucun grief ne nous oppose à elle, et nous espérons qu'elle poursuivra sa quête de prospérité avec succès.
- les Pays-Bas ont fait une apparition remarquable, et nous n'avons pas manqué de remarquer la montée en puissance de leurs marchands dans les centres de commerce européens et du Nouveau Monde. Nous pensons que les hollandais pourraient aspirer à un rôle colonisateur, et l'Espagne, en tant que première puissance coloniale, est prête à discuter favorablement avec eux de la place qu'ils pourraient prendre.
- la Russie nous semble également émerger comme une grande puissance; nous lui redisons que nous serions favorables à d'éventuels projets d'expansion de sa part.
- enfin l'Angleterre est restée discrète ces dernières années, à la suite d'une vacance du pouvoir. Nous avons néanmoins constaté une nouvelle poussée d'expansion de sa part, aux Amériques, au détriment du Portugal. Les rapports entre l'Espagne et l'Angleterre se sont beaucoup distendus depuis la fin de notre alliance du XVème siècle, néanmoins nous assurons l'Angleterre de l'absence de mauvaises pensées espagnoles à son endroit - en espérant que ceci est réciproque.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. sept. 30, 2010 12:51 pm
par rooom
L'Empereur était immobile, pale, tel un mort. Non, il ne posait pas comme Feu son arriere-arriere-grand-pere Frederick le Grand, Vainqueur des Turques et Protecteur des Arts.
Il venait de prendre une décision mortifere, de celle qui noue vos boyaux et halte le coeur, lui faisant plein de mauvais sang. D'aucun disait que comme ses aieux son pere et son grand-pere, il ne passerait pas trente ans.
Sur sa joue le liquide grenat s'écoulait par l'entaille que le Barbier impériale venait d'inciser. Le mauvais sang s'ecoulait...
Revenons maintenant sur les évenement qui provoquerent le déclin si rapide et prononcé de la Maison Hasburg qui 20 ans auparavant voyait enfin la lumiere face aux turques et assurait sa mainmise sur l'Italie médiane.
Tout d'abord la longue lignée de Roi doués et dotés d'une santé robuste pris fin avec la mort de Frédérick le Grand. Trois Rois de santé et compétences médiocres assombrirent le destin des Hasburgs, la stabilité s'en ressentit ainsi que nos revenus marchands.
Malgré ces revers de fortune, L'Empereur pouvait encore tenir face aux turques si ceux-ci attaquait seul. La puissance terrestre des deux nations étaient comparables ( légere avantage thec, commandement et limite pour l'Empereur, MP équivalent, profondeur en faveur de l'OE) avec un léger avantage a l'Empereur.
Nul plan d'invasion ne fut pourtant avallé car nous savions avoir d'autres énemis a l'oeuvre.
Enfin surtout un: L'Espagne contre qui nous ne pouvons rien faute de marine. Passez par la France de force devenant inenvisageable devant le redressement du pays. Meme en cas de victoire nos troupes seraient trop amoindries pour pouvoir vaincre ensuite l'Espagne.
Sans compter les possibles attaques d'opportunités de la Scandinavie et de l'Empire Ottoman.
Il devint donc évident qu'il fallait céder quelque part pour satisfaire certains énemis.
Ainsi furent prise la plus mauvaise et la meilleure désicion de ces 20 dernieres années:
1) La vente du Holstein a notre énemi le plus acharné l'Empereur Scandinave qui nous évitera probablement qu'il joigne la triple alliance et obtienne son vouloir de toute facon.
2) Les accords d'acces militaires avec la France en échange de la non-protection de la Lorraine et du Bar. Accords que nous verrons ,on ne peux plus, bafouer par la France qui démontrent si il en est besoin la valeur des gouvernants élus par des bourgeois plutot que par Dieu.
L'Empereur consent aussi a liberer la Hollande et Frise de leur vassalité ainsi qu'a 'inciter' Guelre a rejoindre la nation des Pays-Bas. Ces actions témoignent du désinterressement de l'Autriche ne furent saluer par aucune cour européenne. Chacune préferrant oublier de voir la générsoite de l'Empereur qui avait ruiné sa réputation impériale pour cette création (-30 entre les annexions et le changement de religion) et détériorer ses relations avec ses vassaux (-100) dont certains briserent leurs alliances. Des richesses collosalles furent donner aux vassaux mécontents pour leur faire accepter l'Union Batave.
Pendant ce temps le mal couvait...
L'Espagne insinuait le Fiel dans les naives oreilles francaises. Les ottomans trouvaient naturellement leur compte en nous rabaissant. la triplice attaque.
Les évenements militaires de la guerre elle meme sont peu interressant tant les forces autrichiennes furent dominé en nombre et en commandement (plus de géneraux alliés et plus d'humains aux commandes) en surcroit de la supériorité maritime et d'une profondeur extraordinaire.
Les conséquences en sont graves: la perte de l'Italie médiane et de l'Istrie signifie que désormais l'Autriche n'est plus en mesure de combattre le Sultan en 1 contre 1.
Nous sommes dépassé en limite, en MP, en profondeur. Notre commandement autrefois d'élite est désormais moyen et la thecnologie sera bientot paritaire.
L'Espagne en plus d'avoir un MP bientot supérieur a l'Autriche possede son rempart de chene.
Par ailleurs, alors que l'Empire ottomans et l'Espagne continuent sans vergogne leur expansion respectivement en Arabie et aux amériques et que personne ne peux les empecher de continuer ainsi, l'Autriche elle arrive a une limite de croissance que visiblement les autres nations d'Europe ne lui laisseront pas dépassées.
Puisque le pouvoir des hasburg semble terrifier l'Europe a un tel point, nous acceptons de nous demettre de ce pouvoir afin d'assurrer la pérenité de notre Maison ainsi que la survie de notre peuple.
1) Anvers sera donné aux Pays-Bas.
2) Mantoue et Venize seront libéré seront libéré.
3) Les carnioles seront vendues au ottomans pour 1000 ducats si il le désire sinon elles feront partie de la Styrie libérée.
4) Plusieurs autre mineurs Autrichiens et/ou lombards seront libérés.
L'Autriche est un petit pays, ceci représente un tiers de nos possessions. Nous espérons ainsi désamorcer les vélléités contre nous.
Notre MP sera désormais inférieur au MP Espagnol et Francais lorsque la France aura pris l'idée nationale augmentant celui-ci. Notre limite deja inferieure aux limites espagnoles et turques leur sera maintenant presque deux fois inférieures.
Nous attendons un ambassadeur ottomans si le sultan le désire pour négocier la cession des Carnioles.
Les ambassadeurs Espagnols et Francais ne seront ni recus ni écoutés. Les ambassadeurs des autres nations sont bienvenues mais aucun projet guerrier ne sera approuve par l'Autriche. Il fallait prendre fait et partie avant, il faut maintenant apprendre a vivre avec les conséquences du retrait imperial.
A ce sujet nous sommes attriste par le sort potentiel de la Russie face au Sultan mais le Tzar n'a pas agit quand son action pouvait encore nous sauver.
La main tendue par
l'Espagne porte une dague comme chacun sait. Ses discours un tissu de mensonges, d'oublis volontaires et d'approximations.
Quant a la
France, nous la considérons vile et indigne de confiance. Elle a profité de notre accord pour annexer le Bar, nous faisant perdre 20 de prestige et 50 de relations avec tous nos vassaux pour ensuite nous trahir. Sans compter les nombreux pas faits vers elle par le passé... Libération de la lorraine des griffes bavarroises, non vassalisations du Bra te de la Lorraine que ces derniers étaient pres a accepter diplomatiquement.
Qu'elle savoure sa revanche si mal obtenue.
Nous verrons si dans ce monde nouveau qui s'annonce, elle peut faire meilleure figure qu'une vassalle Espagnole.
L'Empereur.
1/ l'Autriche n'a cessé depuis un siècle d'annexer autour d'elle, et a avancé en Italie au-delà de toute raison. Alors que nous discutons de cette alliance, elle détient l'Italie du Nord quasi intégralement, et pousse ses pions en Italie centrale (annexion de Sienne, de la Romagne, de Ferrare et de Rome). Malgré les avertissements répétés de l'Espagne et de la France, elle ricane et s'empare de tout ce qui passe à sa portée, pensant que son armée pléthorique (la plus nombreuse de la chrétienté, et à n'en pas douter la mieux commandée) garantit son impunité. Elle confirmera cette volonté d'expansion immodérée même après la déclaration espagnole (voir post précédent), en vassalisant le royaume de Naples pendant la trêve austro-espagnole. Comment traiter avec un royaume qui se comporte de la sorte, ignore tous les avertissements qui lui sont adressés, et ne cesse de s'étendre en déposant des familles régnantes ou en leur imposant la vassalité? Qui contiendra l'Autriche si nous ne nous unissons pas pour le faire?
Fidèle à sa politique d'expansion en Amérique, notre royaume a poursuivi la conquête des incas, qui sont désormais repliés dans les Andes au-delà d'une côte que nous contrôlons entièrement. La vice-royauté du Rio de la Plata et celle de Belize (qui couvre l'Amérique Centrale) ont élargi leurs frontières. Les revenus coloniaux restent somme toute modestes, mais sont appelés à croître dans le futur. Par ailleurs, nous avons la bonne surprise de découvrir un nouveau trésor caché chez les incas (nous les pensions ruinés, mais nous n'avions pas regardé sous leurs matelas): 2500 ducats supplémentaires leur sont soutirés pour prix de la paix.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 03, 2010 12:07 am
par Crusader
Chroniques de France 1567-1573 (suite)
L'entrevue avec l'ambassadeur d'Espagne nous apporte une autre option :l'Espagne est en train de mettre sur pied une coalition dont le but serait de faire simplement reculer l'Autrichien en Italie sans bénéfice possible prévu pour les coalisés.
L'heure est au choix à présent. Comme l'Autriche nous l'a dit dans son ultimatum, nous ne pouvons plus rester neutre. Nous pouvons soit favoriser l'un ou l'autre camp en accordant ou non le droit de passage au travers de notre territoire ou bien nous pouvons participer activement au conflit à venir d'un côté ou de l'autre.
Dans l'immédiat la question ne se pose pas, notre instabilité ne nous autorise pas d'autre choix que d'accepter la demande d'accès autrichienne et nous resterons en dehors de tout conflit quoiqu'il arrive jusqu'à ce que notre situation intérieure soit stabilisée. En échange, nous lui demandons de pouvoir disposer des deux dernières provinces de culture Française de l'empire : Bar et la Lorraine.
Pendant 6 ans, nous respecterons à la lettre l'accord avec l'Autriche. Mais aucun conflit n'éclate. Nous prenons le contrôle de Bar mais pas celui de la Lorraine.
Nous devons à présent prendre une décision et un évènement va faire pencher la balance : l'Autriche vassalise le dernier état Italien qui n'était pas encore sous sa coupe : Naples. A ce stade l'Autriche contrôle la quasi totalité de l'espace Allemand à l'exception de la Bavière (dont nous suspectons que la survie n'est due qu'à son utilité en tant que terrain d'entrainement pour les forces Autrichiennes pour y aguerrir leurs généraux). L'Italie de son côté est entièrement sous le contrôle de Vienne sauf la Savoie, très vieille vassale de la France et Venise, acquise par l'Espagne lors du dernier conflit.
S'en est trop, l'appétit de l'Autriche n'a donc pas de limites. Après nous avoir chassé en 1508 des rives du Rhin et du Po, elle a fait main basse sur un ensemble de territoire immense de la Calabre à la Prusse. La France ne peut se sentir en sécurité sur le continent face à un tel ogre. Notre décision pour la suite en découle, nous faisons savoir à l'Espagne et à notre vieil ami le Sultan que nous rejoignons leur coalition.
Cependant, de part notre proximité avec l'Autriche, il nous faut initialement rester discret. Nous inspirant de l'embuscade que les armées Autrichiennes nous avaient tendues en 1508 lors de notre passage du Rhin de retour d'une guerre contre la Bavière, nous attendrons la déclaration de guerre pour nous annoncer notre appartenance à la coalition. Agir autrement nous exposerait à une Autriche prête à nous sauter à la gorge de toute sa puissance avant que les Turcs ou Espagnols puissent intervenir. L'empereur d'Autriche est redoutable, retors et habile mais nous tentons d'être un élève attentif et appliqué dans l'utilisation de ses méthodes.
la guerre
Alea jacta est, la guerre éclate et la France entre dans le conflit. Nous ne sommes guère certains de la valeur de nos armes mais nous espérons que l'Autriche sera plus occupée à défendre le cœur de son Empire que de venir défendre ses territoires de Flandres et du Rhin qui seront nos objectifs initiaux dans cette guerre. Une armée de 30000 hommes comprenant toute notre artillerie est envoyée sur les Flandres afin d'obtenir la reddition des places fortes. Pendant ce temps, le gros de l'armée Française (70000 hommes) sera déployée en Champagne afin de faire face à toute tentative d'invasion du territoire.
Très rapidement les troupes du Saint empire ne tardent pas à envahir nos provinces nord orientales et notre armée intervient. Mais tout à coup, un drapeau Autrichien apparait sur le Rhin. Ce sont deux corps Autrichiens totalisant 70000 hommes qui remontent vers les Flandres. Le nombre est pour nous mais nous savons que la qualité sera très vraisemblablement de leur côté. Pour espérer vaincre, nous devons concentrer nos armées. ordre est donné de lever le siège dans les Flandres et à l'armée principale de remonter vers le nord. Le choc aura lieu dans les confins des Ardennes où le premier corps Autrichien avançait. La France sort vainqueur du combat et poursuit ensuite le corps Autrichien dans les Flandres. Le second corps sembla un moment tenté de prendre la route de Paris mais nos armées se rassemblaient à nouveau au nord de la capitale. Sans nouvelle des autres fronts ni des intentions Autrichiennes. Un plénipotentiaire Autrichien vint nous avertir que l'Autriche reconnaissant sa défaite, des pourparlers de paix avaient été entamé.
La France ne gagna absolument rien dans ce conflit. Si ce n'est qu'elle a désormais repris confiance en sa destinée et en la valeur de ses armes. Sur le plan géostratégique, notre seul gain est une diminution très relative du différentiel de puissance entre l'Autriche et la France mais celui ci reste encore très largement en faveur de l'Autriche.
Relations diplomatiques
A l'Espagne,
Nous la remercions pour son amitié qui nous est précieuse. L'Espagne est sans conteste, la plus grande nation de notre temps, la plus riche et maitresse des mers. Afin d'éviter tout malentendu en Amérique du Sud, nous voulons lui signifier que nous entendons réclamer l'ensemble des terres du Brésil, y compris les terres détenues actuellement par la Bretagne et le Portugal dans cette région et l'arrière pays. Nous n'avons pas d'autre prétentions dans cette partie des Amériques. Nous espérons pouvoir régler et dissiper avec Madrid toute tension qui résulterait de notre voisinage. Par ailleurs, nous n'avons pas encore statué sur le Royaume de Navarre situé aux confins de nos deux nations dans les Pyrénées. Nous ne faisons pas de sa récupération une question importante, cet état peut rester en l'état, mais ne doit pas être contrôlé ni allié à une autre nation que l'Espagne ou la France.
A l'Empire Ottoman,
A n'en pas douté, le Sultan a toujours témoigné de sa bienveillance à l'égard de la France, et nous ne comptons plus les occasions où il nous aida à traverser les épreuves qui ont émaillé notre histoire. Nous aimerions un jour pouvoir lui rendre des services aussi appréciables mais notre marge de manœuvre du fait de notre voisinage avec les deux plus grandes puissances de notre temps ne nous laissent guère beaucoup de possibilité.
A l'Angleterre,
Nos relations jusqu'à présent ont connu des hauts et des bas. Nous n'avons aucun grief à présenter à l'Angleterre et nous espérons que cela est réciproque. Nous suivons avec intérêt votre développement colonial dans les Amériques et vous souhaitons plein succès dans votre entreprise.
Si cela est encore possible, nous aimerions un jour entamer à nouveau des négociations concernant Calais que nous aimerions voir revenir à la France mais cette question n'est ni urgente, ni de nature à conditionner nos relations.
A la Hollande,
Nouvelle venue dans le concert des grandes puissances, nous lui souhaitons la bienvenue et une pleine réussite dans ses entreprises présentes et à venir. Son accroissement de richesse en 20 ans est des plus impressionnant. Nous la considérons comme une république sœur et nous la remercions pour son invitations à joindre sa ligue commerciale. Pour le reste, qu'elle sache que la France n'a absolument aucune prétention dans les Flandres et à l'exception de Calais que nous espérons voir un jour revenir sous notre contrôle, nous considérons nos frontières septentrionales comme définitives. Nous n'aurions aucune objection, au contraire, à ce que l'ensemble des Pays Bas soient un jour rassemblés sous la bannière Hollandaise.
Note à l'intention de la Hollande et de l'Angleterre,
Devant l'ampleur de notre projet au Brésil, nous avons résolu d'abandonner nos plans au Canada. dès lors, nous souhaiterions nous défaire de notre possession la bas. Si l'un d'entre vous est intéressé, nous accueillerons favorablement toute offre d'achat pour un prix raisonnable.
A la Scandinavie,
A l'exception de notre entente ponctuelle diplomatique visant à faire reculer l'Autriche au début du siècle, nous n'avons guère eu l'occasion de discuter des affaires du monde depuis lors. Sachez que nous avons suivi vos différentes actions avec intérêt et sympathie. Qu'il s'agisse de vos démêlés avec l'Empereur pour faire triompher votre bon droit en Allemagne du Nord, de votre unification de la Scandinavie, de votre progression intéressante le long de la côte Africaine ou encore de votre alliance récente avec la Russie dont nous espérons qu'elle vous apportera moult bienfaits.
A la Russie,
L'empire Russe est impressionnant et certainement l'une des nations à l'avenir le plus prometteur du continent Européen. Nous saluons votre prospérité et votre réussite. Et tout comme à la Scandinavie, nous vous souhaitons pleine réussite concernant votre alliance récente.
Cependant, nous connaissons votre inimitié avec le Sultan. Nous espérons que vous pourrez trouver un terrain d'entente avec lui et la France serait prête à offrir sa médiation neutre si cela vous intéressait.
Enfin, nous avons relevé vos commentaires lors du conflit qui vient de nous opposer à l'Autriche. Sachez que, selon nous et comme nous allons l'expliquer ci dessous, l'Autriche, par son appétit insatiable de conquête dans l'espace Italo-Allemand est la principale responsable de ce conflit et elle n'est certainement pas à plaindre, même après les amputations qu'elle a subi. nous vous signalons aussi, qu'à l'exception d'une province cédée à la Turquie, ni la France, ni l'Espagne n'ont profité de la situation pour réclamer quoique ce soit pour elles. N'ayant pris le pouvoir que récemment, vous ne pouvez pas savoir que naguère, la France a tendu la main à l'Autriche et que celle ci en profita pour nous agresser de concert avec l'Espagne et l'Angleterre et nous chasser d'Italie et d'Allemagne où elle régnait depuis sans partage ou presque. Nous estimons que le dernier conflit ne fut qu'un juste retour des choses qui n'a, en définitive, que très peu diminué la puissance de l'empereur.
A l'Autriche, (à suivre)

Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. oct. 04, 2010 12:17 am
par Rig
La chancellerie espagnole s'étrangle de mépris et de dégoût en lisant la missive larmoyante de l'Autriche.
Avec la première armée du monde, les deuxièmes revenus, une vingtaine de vassaux, la couronne impériale imperdable (vassalisation de tous les électeurs oblige), une politique d'annexion à marche forcée depuis plus d'un siècle, d'innombrables avertissements de la part de ses voisins, voilà que l'Empereur joue les victimes innocentes - alors même qu'il a déjà compensé son recul en Italie aux détriments de la Pologne et que, comme l'indiquait la France, sa seule réaction à notre inquiétude en Italie a été de vassaliser Naples.
Prend-il les souverains d'Europe pour des benêts, pour ainsi penser leur fait croire que "la maison Habsburg s'est effondrée"? Nous souhaitons à tous nos amis de s'effondrer de la même manière. Nous prendrons donc ses déclarations au pied de la lettre: s'il applique les cessions de territoire et les dé-vassalisations qu'il a annoncé, alors nous réviserons notre jugement. S'il ne le fait pas, les souverains chrétiens verront un peu mieux à qui ils ont à faire. Pour notre part, nous ne croyons pas un mot des promesses de recul de l'Autriche et attendrons, tels Saint Thomas, de voire pour croire.
En attendant, chantons un peu avec l'Empereur germanique!
http://www.youtube.com/watch?v=SbwPIHd8 ... re=related
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. oct. 04, 2010 1:41 am
par rooom
La chancellerie espagnole s'étrangle de mépris et de dégoût en lisant la missive larmoyante de l'Autriche.
Ne s'étrangle-t-elle pas plutot des fins de non-recevoir que subissent ses missives?
En tout cas la notre s'étrangle aussi mais de rire...
Une fois n'est pas coutume, la cour d'Espagne interprete nos paroles bien étrangement.
Nul part nous n'avons annoncer vouloir dévassaliser des vassaux.
Nos engagements concernent des provinces qui ne seront plus sous la coupe directe des Hasbourgs mais confiées justement a des vassaux tel que Mantoue, la Styrie ou bien encore feu notre énemi Venize.
Par ailleurs les 3 pauvres provinces prises aux dépends de La Pologne et de la Baviere sont loin de compenser la perte des riches et populeuses provinces d'Italie, sans meme acompter le Holstein et la perte des vassaux holandais.
Le ressenti sur les réserves de l'armée sont cruellement importants. Au meme niveau que la France si celle-ci avait l'idée nationale adéquate et significativement deja inférieur au Sultan.
De meme la limite de nos effectifs dépasse a peine les votres et font pale figure face a ceux du Sultan.
De fait l'armée autrichienne n'est la premiere du monde que par les effectifs actuels, le potentiel du Sultan est bien supérieur et celui de la France égal.
Nous n'avons pas ici l'intention de faire larmoyer nos Pairs Rois de ce monde, juste de rétablir les vérités que le fiel espagnol s'efforce d'altérer. Aucun Prince de ce monde n'a recu de supplication de l'Autriche pour lui venir en aide.
Nous sommes aussi quelque peu décu de ne pas voir recu de propositions ottomanes pour les Carnioles. Dans l'absence d'offre cette province fera partie des dotations de la Styrie. D'autres qui dénigrent si bien l'Empereur en publique sont plus accomodant en privée.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. oct. 04, 2010 9:47 pm
par lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mar. oct. 05, 2010 1:23 pm
par Crusader
Je n'aurai pas le temps d'ici ce soir de terminer mon AAR dans les formes donc, je vais faire sans.
En réponse à l'Autriche qui évoquait cette possibilité, rompre mon alliance avec l'Espagne n'aurait de sens que si la France se retrouvait dans une position d'equilibre avec l'Autriche. Sinon, changer d'alliance ne ferait que me faire passer d'allié plus ou moins mineur de l'Espagne à allié plus ou moins mineur de l'Autriche. Au moins, si l'Espagne me trahissait, j'aurais la possibilité de me battre à armes égales sur le plan terrestre. Face à l'Autriche seul, je n'ai aucune chance de l'emporter à ce stade, tant la position Autrichienne reste hégémonique et puissante au centre de l'Europe.
Je ne crois pas à la déclaration de faiblesse relative annoncée par l'Autriche, et je ne pense pas que l'Autriche y croit elle même, elle reste la nation la plus puissante militairement parlant. La Turquie commence à prendre du retard, économiquement et technologiquement, l'Espagne doit partager ses ressources (énormes j'en conviens) entre le terrestre et le naval. La France est en retard dans tous les domaines sur l'Autriche (effectifs militaires et economie sont à 60% de l'Autriche) et je suis toujours en retard d'un point de vue technologique.
Mais clairement, la déclaration Autrichienne n'était pas destinée aux trois nations qui l'ont précédemment forcé à abandonner une petite part de son empire. Je pense que clairement cette déclaration est destinée à l'alliance du nord et à la Hollande (Angleterre ?) pour attirer leurs sympathie et leur appui pour de futures entreprises d'agression Autrichiennes. Et je n'ai nul doute que Vienne s'emploie activement et diplomatiquement à cela.
Pour ces trois nations, je voudrais leur dire ceci. Il n'y a plus danger actuellement à une réédition de la coalition qui vient de faire reculer l'Autriche si elle n'agresse pas elle même une des trois nations (et encore, je ne suis pas sur qu'elle se réunirait à nouveau en fonction des circonstances). D'apres moi, une guerre qui opposerait l'Autriche à soit la Turquie, soit l'alliance Franco Espagnole, serait très équilibrée. Tout conflit qui inclurait l'une ou plusieurs de vos trois nations contre l'une de ces deux entités, profitera à nouveau à l'Autriche pour ré assoir sa suprématie militaire.
Pour en revenir à l'éventuelle rupture de l'alliance Franco Espagnole, à ce stade, il s'agit d'une vue de l'esprit tres lointaine mais je vais expliquer à partir de quand une telle occurrence deviendrait possible. comme je le disais, elle ne peut se concevoir que si la France atteint un jour l'équilibre avec l'Autriche. Je te renvoie à toutes nos conversations pour la partie précédente sur le traité de Bruxelles. Cet équilibre peut être atteint de deux manières. Soit nous convenons de revoir au profit de la France la répartition de nos zones d'influence dans l'espace Italo Allemand (et je ne pense pas et comprend tout à fait que l'Autriche n'y soit pas disposée compte tenu des circonstances récentes), soit il faudra que l'Autriche attende que les investissements Français outre mer commencent à lui permettre de compenser la prééminence Autrichienne sur le continent. Clairement, si il n'y a pas d'équilibre entre nous deux, nous ne pourrons jamais nous faire confiance et toutes les nations périphériques pourront toujours jouer de la crainte du plus faible pour nous monter l'un contre l'autre.
Et donc, en attendant le jour lointain où la France pourrait considérer comme moins essentielle l'amitié de l'Espagne, nous serons les alliés loyaux et fidèles de Madrid. Pour le reste, actuellement, nous considérons l'alliance Espagnole comme une association où nos deux nations sont gagnantes : l'Espagne facilite et protège l'expansion coloniale de la France et la France fait office de bouclier à la métropole Espagnole (ce qui est le point essentiel de la géopolitique actuelle et vraisemblablement, l'attrait des nations nordiques pour l'Autriche : leur flotte qui pourrait neutraliser celle de l'Espagne).
Je terminerai en déclarant que outre la Lorraine et Calais, la France n'a aucune revendication territoriale à ce stade. Et pour ces deux territoires, nous ne considérons pas qu'une guerre en vaille la peine. Pour le reste nous avons des aspirations plus lointaines à étendre notre zone d'influence sur la rive gauche du Rhin en Allemagne et sur la Lombardie et Genes en Italie mais ce sont surtout de vieux rêves qui datent encore de l'époque où nous pensions pouvoir traiter d'égal à égal et amicalement avec l'Autriche, autant dire de vieilles chimères. Et nous le répetons : pour les Flandres, nous n'avons absolument aucune visées sur ces territoires.
Enfin, nous n'avons aucun attrait pour la Catalogne qui nous a déjà été proposée par l'Autriche.
Crus
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 10, 2010 8:37 am
par Rig
Chroniques du Royaume d'Espagne
Des années de calme et de prosperite
Malgre la vacance du pouvoir qui marque une nouvelle fois le royaume (voir plus loin), celui-ci connaît un developpement remarquable et distance ses poursuivants. Nous pensons avoir retrouve a ce jour une position au moins aussi enviable qu'en 1521, au sortir de notre premiere guerre victorieuse contre l'Autriche.
L'Espagne profite en effet d'années de paix pour consolider son empire des Ameriques et sa domination navale.
En Europe, nous achevons de recuperer les terres iberiques en prenant Beira au Portugal. Il ne reste plus a ce dernier qu'une enclave en Algarve, mais de toute facon le Portugal est desormais devenu un royaume americain.
Aux Ameriques, nous achevons la conquete des Incas, et etendons nos possessions pour relier le Mexique espagnol au Rio de la Plata. La colonisation espagnole s'ouvre de nouveaux espaces en Afrique, dont nous colonisons la pointe sud. Nous y observons la presence des scandinaves, qui semblent chercher une route vers l'orient. Nous n'avons rien contre la presence scandinave en Afrique, mais nous nous devons d'avertir le souverain de ce royaume que l'Espagne considere comme siennes toutes les terres a l'est de l'Afrique - il est ainsi impensable que la Scandinavie revendique quoi que ce soit dans l'ocean indien, en Inde ou en Asie orientale sans obtenir prealablement notre autorisation. Nous envisageons de laisser de l'espace a coloniser a des royaumes amis (comme la France) en orient, mais pour les autres ceci passera par une negociation avec Madrid.
Parallelement, l'Europe s'entiche des produits coloniaux a mesure que les provinces d'Espagne, de France, de Scandinavie, d'Autriche ou d'Angleterre se couvrent de marches ou de percepteurs de taxes. Or l'Espagne est d'assez loin le principal producteur de sucre, de cafe ou de tabac grace a ses colonies des Caraibes. Seul le Portugal nous concurrence reellement dans l'approvisionnement en produits des ameriques, mais ses possessions plus septentrionales en font surtout un producteur de coton. La hausse des prix de ces denrees fait de notre ville marchande de Belize la plus importante du monde connu, tout en faisant grimper de facon spectaculaire les revenus de nos possessions. Grace, en outre, au renforcement des positions espagnoles dans differents CoT, les revenus de la couronne decollent et tutoient les 6000 ducats par an. Avec des revenus 30% superieurs a son principal poursuivant (l'Empire Ottoman), et 50% superieurs a ceux de l'Autriche, l'Espagne s'affirme ainsi comme la premiere puissance financiere du monde. Alors que nulle guerre ne vient grever notre budget, la metropole se couvre de fabriques qui doivent garantir notre enrichissement dans la duree.
La couronne n'oublie pas que son salut et son developpement sont en grande partie le fruit de la maitrise des mers. Pour assurer la perennite de notre puissance, nous engageons donc un effort de construction navale gigantesque qui absorbera plusieurs milliers de ducats en l'espace de 10 ans. Bien que fort cher, cet effort devrait garantir a l'Espagne pendant encore longtemps une suprematie navale similaire a celle du XVIeme siecle.
Enfin, ces années permettent de conforter notre alliance avec la France. En tant qu'allie, nous pouvons constater la poursuite du retour en force francais, ainsi que son developpement colonial. Il est source de satisfaction et de fierte a Madrid que de compter ce grand d'Europe parmi nos amis.
La montee de la menace ottomane remplace la concurrence autrichienne
30 ans plus tôt, nous pensions que les turcs etaient sur la voie du declin et que les autrichiens representaient le principal rival de l'Espagne. Cet equilibre change radicalement.
En effet, l'Autriche tient ses engagements et decide de se retirer de nombreuses possessions acquises par la force ou la diplomatie. L'italie beneficie de 20 ans de paix, ce qui n'etait pas arrive depuis plus d'un siecle. Nous etions sceptiques sur la volonte d'apaisement de l'Empereur, mais force est de constater qu'il se limite lui-meme et tient ses promesses. Nous lui en savons gre et louons sa sagesse. Bien que les relations soient toujours au point mort entre Vienne et Madrid, l'Autriche doit savoir que nous sommes favorablement impressionnes par sa politique, et disposes a retablir des ambassades.
La vraie menace vient aujourd'hui des turcs. Ceux-ci nous paraissaient tres affaiblis il y a 20 ans: leur empire croulait sous les revoltes, et n'arrivait pas a suivre le developpement technologique des royaumes chretiens. De plus leur flotte avait ete coulee par la notre, effacant notre seul concurrent credible en Meditterranee. Or voilà que le Sultan herite brutalement du bey d'Alger, et par la même occasion d'un empire considerable en Afrique. Quelques années plus tard, le Sultan decrete une gigantesque reforme de son empire qui occidentalise les turcs et leur permet ainsi d'envisager de rattraper leur retard technologique.
C'en est trop. Nous menacons les turcs de guerre et lancons une operation de conquete en Afrique du Nord pour nous offrir des bases voisines de leurs nouvelles possessions. Le Maroc est facilement conquis par nos armees, et nous cede Tanger, Ceuta et Melilla. Helas, notre bon roy aux excellentes qualites de souverain (8/7/6), que nous avions pris soin de proteger dans son palais madrilene, meurt avant la fin du conflit. Il semble que le trone d'Espagne soit maudit, pour ainsi voir des souverains mourir peu après leur accession au trone et juste après avoir donne naissance a un heritier. Le notre n'ayant que deux ans a la mort de son pere, nous revenons a une periode de regence dans laquelle nous sommes encore. Nous demandons aux turcs d'evacuer Alger et de nous ceder Jerusalem, ce qu'ils refusent avec leur grossierete et arrogance coutumieres.
Les Turcs doivent savoir que la regence en cours ne fait que differer une guerre desormais inevitable. Nous les enjoignons de nous ceder Tlemcen, Oran et Alger pour que nous puissions les christianiser, sans quoi ils connaitront la morsure du fer espagnol et la mise sous blocus generalisee de leur empire de mecreants des que l'envie nous en prendra.
Sa Majeste le Regent d'Espagne
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 10, 2010 1:55 pm
par lord gg
Je vais me contenter de formuler des missives diplomatiques.
Un aar au vue de ce que j'ai fait ne tiendrai qu'en trois lignes donc ce n'est pas intéressant à faire de mon point de vue.
Au Roy d'Espagne.
Nous sommes à la recherche de territoire en Afrique depuis bien plus longtemps que vous et n'avons pas l'intention de vous demander votre consentement pour quelque territoire que se sois sur ce continent.
Nous sommes actuellement en revendication directe sur le swahili et le monomotapas qui sont les dernier territoire que nous allons récupérer dans le secteur.
Pour ce qui est des Inde nous sommes dans la même optique.
Nous nous moquons éperdument de vos prétendu revendication territoriale et n'avons pas l'intention de jouer les marchands de tapie avec vous.
Vous avez votre royaume colonial nous formerons le nôtre que vous soyez en accord avec nous ou non.
Empereur de l'Empire de Scandinavie
Sir Lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 10, 2010 7:25 pm
par comeon
Chroniques de l'Empire Ottoman 878-978 de l'Hégire (1500-1600)
Voici une brève déclaration diplomatique de l'Empire, rédigée par Saud Ibn-Khaled Ibn-Meschri Ibn-Kalifa, Bey et al-mujtahid al-mutlaq al-muntasib de Damas, troisième Vizir et Reis Efendi du Divan.
"Gloire à Allah. Sous Sa volonté, auquel tout homme se doit se confondre, dans la richesse ou la misère, être soumis en tout, vénérer le Prophète comme un miracle quotidien.
l'Empire, sous la vénérable et grandiose direction des sultans d'Istanbul a connu au cours de ce siècle un certain nombre d'évènements que je compte raconter ici. Puisse Allah m'accorder la lumière de vérité et de piété qui guidera mes écrits.
C'est sous le lumineux règne du glorieux Sultan Padischa Mahmed I Osmanli Ibn-Ahmed, intronisé en 1599, loué soit son règne au nom du tout Puissant, que l'Empire put surmonter les épreuves qu'Allah lui avait infligé pour éprouver la foi de l'Oumma.
En effet suite à la défaite militaire qu'avait entrainé l'alliance croisée austro-espagnole en 1550 et la capture de Jérusalem par les chrétiens, l'Empire commençait un long et douloureux chemin sur la voie d'un déclin relatif.
Un certain nombre de sultan incapables tel Abdallah Ier ne surent réprimer un mouvement de révolte généralisée qui paralysa les revenus et la technologie impériale. Bien que fort de certains succès comme la campagne de Perse de 1560, Allah semblait vouloir punir son peuple pour la défaite face aux infidèles.
Cependant le peuple choisi, grâce à sa foi inaliénable, réussit à surmonter les épreuves. Le premier facteur déclenchant du renouveau ottoman fut la création de la coalition Turco-française contre l'Autriche (assistée il est vrai de quelques supplétifs espagnols) dans les années 1580. Magnifiquement commandée par Mehmet Ier, nos troupes écrasèrent les autrichiens et la victoire fut acquise en quelques mois de combat seulement. Ceci nous permit de récupérer l'Istrie, pendant que d'habiles discussions entre le reis efendi et les capitales chrétiennes permirent de racheter à vil prix Jérusalem aux espagnols ainsi qu'un certain nombre de territoires à l'Autriche.
Certes une dernière vague de révoltes au début des années 1590 manqua de faire scinder l'Empire en deux mais Ahmet Ier sut les écraser à force de talent et de prières.
C'est son fils Mahmed Ier Osmanli qui prit les rênes du pouvoir en 1599 suite à une courte régence assurée par le sadrazam Candarli Hayrredin Méhémet Ali le pieux.
Cela fait seulement 5 années que le Sultan guide l'Oumma et déjà les éclats de son génie se font sentir partout :
- Réformes à l'occidentale tous azimut, création des instituts des sciences.
- Réformes religieuses suite à la découverte de la Hadith de Ibn Maja condamnant à mort toute personne s'opposant au progrès technique par profit, paresse ou dogmatisme. La science est la meilleure arme entre les mains des serviteurs d'Allah pour que la gloire de Son Nom éclaire la terre entière.
- Réformes fiscales. Nos revenus sont maintenant les deuxièmes du monde derrière l'Espagne. Fait capital, ils sont le fruit pour la plus large part de l'impôt et de la production. Ainsi nous sommes peu dépendants du commerce et de ses aléas que d'autres.
- Héritage du trône d'Alger et de ses larges possessions d'Afrique.

Mahmed Ier
Diplomatie
Allah ne laissera pas son peuple subir la loi des croisés chrétiens. Il châtiera comme il se doit, par l'intermédiaire de ses invincibles armées les infidèles belliqueux et pillards.
Les déclamations espagnols ne nous impressionnent pas et nous méprisons au plus haut point ces infidèles expansionnistes, ultimes croisés de leur religion condamnée, osant réclamer une misérable parcelle de notre colossale empire. A ces chiens nous répondons ceci :
- que d'une part les possessions marocaines capturées à nos frères devront être immédiatement cédées à notre Empire
- que d'autre part, en vertu des pillages, massacres, viols, profanations et autres exactions dont les croisées chrétiens ont toujours eut joie de dispenser avec méthode sur le moindre des territoires dont le sol fut foulé par leur ignoble piétaille; 5 000 ducats or devront être envoyés dans l'année à Istanbul afin que le Sultan Padischa Mahmet Ier Osmanli Ibn-Ahmet le Miséricordieux accorde au titre du Zakat les réparations à nos frères marocains.
- qu'ensuite l'Espagne devra se retirer de méditeranée où elle est depuis trop longtemps facteur de guerre et de crasseuses manipulations. La Sicile chrétienne sera ainsi cédée à la Sage et Juste France qui a toujours montré ses qualités de diplomatie, de modération et de paix.
- qu'encore l'Empire déclare ne plus jamais daigner répondre aux suppliques d'alliance de la part du Satan infidèle ibérique et ce quelque soit la situation. Nos armées ne rencontreront donc plus jamais les soudards espagnols que pour vaincre et égorger ces chiens comme Allah nous l'a prescrit.
- qu'enfin si ces exigences ne sont pas satisfaites promptement, nous rentrerons officiellement en état de conflit de notre initiative afin de libérer le Maroc, extirper l'Italie de tout résidu espagnol et dépecer votre métropole comme un mouton agonisant. Le Roussillon et la Catalogne seront offerts à la France. Le Royaume du Portugal sera libéré. Le Califat de Cordoue renaitra de ses cendres. La Lumière d'Allah pourra enfin venir laver votre terre, souillée par tant de siècles d'ignorance et châtier par la mort ceux et leur descendance qui ont osés en 892 défier le maître universel en faisant tomber Cordoue.
Nous appelons toutes les nations d'Europe et d'ailleurs à soutenir notre cause qui est juste : détrôner le Satan espagnol qui depuis trop longtemps dresse les hommes de toute nation et de toute religion entre eux afin de satisfaire ces appétits d'or et de massacre.
Nous battons le rappel de tout ceux qui se voient également extorqués, bloqués, menacés ou mis sous suzerainté dissimulée par l'Espagne.
A la Suède : nous appelons sa flotte, dont les voiles seront poussées par le vent sacré d'Allah et dont les navires briseront en deux les lourds et orgueilleux galions ibériques.
A l'Angleterre : nous appelons également sa flotte qui en soutien de la notre et de celle de Suède vaincra à n'en pas douter.
De plus, sages royaumes, sachez que l'Espagne disposant certes de près de 100 navires de guerre, ne pourra aucunement prendre le risque de la séparer en deux. Il devra donc choisir de défendre la méditerranée ou bien ces possessions d'outre-mer. A n'en pas douter il choisira la première solution afin de tenter d'empêcher nos légions de déferler sur ses côtes. Vous aurez alors loisir de vous emparer de toutes les richesses de la vice-royauté d'Espagne sans limitation aucune.
La Suède par exemple, pourrait s'emparer de l'Afrique du sud et se constituer un empire commercial exclusif en Asie avec le soutien du Sultan
L'Angleterre verrait surement ses revenus croitre confortablement avec le gain des îles à sucre.
Enfin sachez que le trésor de l'Empire est disponible afin de financer toute construction navale.
Nous appelons également les nations européennes à un embargo commercial généralisé envers Madrid. Privé des subsides de ses
porcs marchands le Satan espagnol ne pourra plus continuer à creuser le fossé technologique qu'il essaye d'imposer aux royaumes civilisés.
A la France : vous êtes une grande nation et serez toujours l'ami de l'Empire. Vous refusez la vérité d'Allah et nous nous en désolons mais nous sommes persuadés que dans votre sagesse, viendra un jour où vous ouvrirez les yeux. Nous sommes confiants en celà.
En attendant vous pourrez toujours compter sur l'appui du Sultan en toute occasion.
Nous ne pouvons que vous implorer de vous libérer de l'emprise espagnole qui a certes eut son utilité das le passé mais qui aujourd'hui na plus de sens. La France est une puissance supérieure à celle de l'Espagne. Certes les revenus financiers peuvent lui manquer par comparaison mais pas les hommes courageux ni le talent militaire. Secouez le joug espagnol !
L'Espagne a bien plus besoin de vous que l'inverse n'est vrai. Vous recevrez probablement des propositions de la part de Madrid qui vous montreront à quel point ses rois sont dépendants de votre bon vouloir pour protéger leurs frontières et leurs intérêts financiers.
A la Russie : Comme convenu avec notre ami suédois, nous n'interviendrons pas en Azov. Espérons qu'un jour nos relations s'améliorent. Nous attendons toujours en cela les excuses officielles de votre Tsar pour ses menaces lors de la guerre de coalition de 1590.
A l'Autriche : que les choses soient claires, nous ne sommes plus ennemis. Nous admirons votre volonté de paix et ne pouvons que vous soutenir dans les admirables réformes que vous êtes en train d'effectuer.

Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 10, 2010 8:49 pm
par Rig
Les déclarations ottomanes ont été accueillies dans les rires à Madrid. Nous crachons à la figure du Sultan et de sa fausse religion, et faisons derechef imprimer des monnaies le montrant à quatre pattes servant de marchepied au souverain d'Espagne pour monter sur son cheval.
A la France, nous répétons que nous comprenons vos liens historiques avec les turcs et nous les acceptons. Ce que le Sultan semble ignorer, c'est que l'alliance franco-espagnole ne repose pas que sur notre amitié, mais aussi sur un intérêt bien compris des deux parties. La République française sait où est son intérêt et préfèrera sans doute continuer à voir son domaine colonial (ainsi que les espaces futurs où elle pourra s'étendre) protégés par notre puissante flotte, plutôt que par les insignifiantes barcasses de l'usurpateur de Constantinople. Enfin la France aura vite fait le calcul des avantages et des inconvénients qu'il y aurait pour elle à transformer un ami fidèle en ennemi, ce qui lui ferait perdre un allié tel que nul n'ose l'attaquer. En restant neutre, elle choisira la voie de la sagesse et préservera au mieux son avenir, qui repose sur son influence en Europe et sur son expansion outre-mer.
A la Russie, nous demandons de s'interroger sur l'intérêt qu'il y a pour elle à accepter un statu quo des frontières entre Mer Noire et Volga, alors que les richesses de l'Astrakhan lui reviennent de droit et que son alliance avec la Suède bloque toute perspective d'extension en Europe. La Russie étant l'autre dernier grand royaume catholique, il est dans notre intérêt mutuel de bien nous entendre. Que surtout la Russie ne s'abaisse pas à présenter des excuses qu'elle n'a pas à formuler.
Aux autres royaumes, nous enjoignons de ne pas prêter de crédit aux dires du Sultan quant à l'étendue de notre puissance navale. Il est risible que le Sultan et sa douzaine de radeaux incapables de tenir la mer cherche ainsi à enrôler les flottes anglaise et suédoise à son seul profit.
A tous, nous demandons de bien vouloir laisser l'Espagne et les turcs régler leurs comptes sans intervenir.
Nous attendons donc immédiatement la déclaration de guerre ottomane, sans quoi il sera avéré que le Sultan ajoute la couardise à ses innombrables défauts. Venez donc chercher nos terres du Maroc, si vous l'osez. Vous n'aurez même pas les tripes de nous attaquer comme vous le promettez, lâche et veule que vous êtes!
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 10, 2010 9:23 pm
par lord gg
Au roy d'Espagne
Nous citons vos propre mot:
A la Russie, nous demandons de s'interroger sur l'intérêt qu'il y a pour elle à accepter un statu quo des frontières entre Mer Noire et Volga, alors que les richesses de l'Astrakhan lui reviennent de droit et que ---son alliance avec la Suède bloque toute perspective d'extension en Europe. La Russie étant l'autre dernier grand royaume catholique, il est dans notre intérêt mutuel de bien nous entendre.--- Que surtout la Russie ne s'abaisse pas à présenter des excuses qu'elle n'a pas à formuler.
Serier vous en train de remettre en question notre alliance avec le tsar?
Nous ne tolérerons pas pareille insulte envers notre alliance et précisons les choses comme suit:Nous n'avons à l'heure actuel qu'un simple traiter de non agression sans close aucune.
Comprenez par là que si le tsar estime qu'une guerre est envisageable alors nous le ferons.
De plus aucune excuse ne sera présenté envers le sultan et n'apprécions pas la manière dont celui-ci tourne au ridicule nos accords passer avec eux.
Sacher également que prendre à partie l'un ou l'autre membre de notre alliance sans en informer le second vous mènera qu'à une seul voie:la guerre.
Je vous conseillerai donc de revoir votre diplomatie a notre égare ou en effet nous risquons de passer de la neutralité agressive envers le sultan à une alliance commune contre vous.
Nous vous estimons à l'heure actuelle comme neutre envers nous et nous aimerions que les choses restent comme elle sons actuellement.
Empereur de l'Empire de Scandinavie
Sir Lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. oct. 11, 2010 5:05 pm
par Rig
Au roy de Scandinavie
Nous ne remettons nullement en question votre alliance avec le tsar, nous souhaitions juste attirer son attention sur le fait que sa zone d'expansion naturelle était vers le sud. Tout en le sachant très bien, les ottomans ne se sont pas privés pourtant de s'y répandre.
Il n'est pas dans nos intentions d'interférer dans l'alliance entre la Russie et la Scandinavie. Vous noterez que nous n'avons pas envoyé de courrier particulier ni à l'un, ni à l'autre. Nous pensons même que la Russie a bien raison de préserver cette alliance, bénéficiant ainsi de la sécurité de ses frontières du nord et d'un allié de poids qui a plusieurs fois montré sa fiabilité lors des décennies passées.
A tous
nous avions oublié de réagir au ridicule appel à l'embargo des turcs. Nous livrerons simplement quelques faits afin que les états chrétiens puissent faire un choix éclairé:
- au total, le commerce ne représente que 20% des revenus de la couronne espagnole
- l'essentiel de ces 20% provient des marchands placés dans nos propres CoT (Belize, Lisbonne, Séville, Tangers et Venise). Notre présence ailleurs étant assez limitée, les revenus tirés des CoT non espagnols ne représentent que 4 à 5% des revenus totaux de la couronne espagnole
- l'Autriche, l'Angleterre, la Russie ou la France tirent bien plus de revenus de leur présence dans nos places marchandes que nous n'en n'obtenons chez eux.
Il est douteux que les royaumes chrétiens perdent d'importants revenus et nous donnent un CB contre eux simplement pour nous égratigner superficiellement. Nous pensons donc qu'une fois de plus, les moulinets hystériques du Sultan tomberont à plat et ne susciteront que haussements d'épaules dédaigneux.
Sa Majesté le Roy d'Espagne et de Sicile, Empereur des Indes Occidentales, Souverain d'Afrique méridionale, Protecteur de Venise et de Tangers.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mar. oct. 12, 2010 12:50 pm
par Crusader
Déclaration Française concernant le conflit à venir en Méditerranée
Nous déplorons la détérioration des relations entre le Sultan et le Roy d'Espagne qui devrait vraisemblablement déboucher sur un nouveau conflit. Celui apportera à nouveau son lot de désolation et de destruction dans les régions qui seront touchées par les opérations militaires.
De par notre amitié avec ces deux nations, nous ne souhaitons pas soutenir l'une ou l'autre cause quelque soit son bien fondé. Dès lors la France se déclare neutre dans le prochain conflit en Méditerranée. Nous mettons cependant à la disposition des deux belligérants notre territoire et nos ports afin qu'ils servent de sanctuaire à celui qui le souhaiterait. Cet accès ne doit cependant pas être utilisé comme droit de passage afin de mener des opérations militaires. Toute infraction à cette règle provoquera la fermeture des frontières Françaises.
François de Crusadre, Doge de France
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. oct. 13, 2010 1:26 pm
par Rig
Chroniques du Royaume d'Espagne 1604-1623
Les 12 années 1604-1616 voient la Régence d'Espagne poursuivre la gestion pacifique du royaume dans l'attente de la majorité de notre monarque. Rien de notable n'est réalisé par la Régence, qui est paralysée diplomatiquement, et ces années sont l'occasion pour le pays de renforcer les finances du royaume dans l'attente de l'inévitable guerre contre les turcs. Ceux-ci, conformément à nos attentes, n'osent pas attaquer et se taisent pendant ces douze années, contrastant fortement avec leurs déclarations précédentes.
La majorité du roi et la première phase de la guerre
en 1616, le roi est majeur et peut attaquer les turcs. C'est rapidement chose faite. Ceux-ci ont levé une armée considérable qui, selon leurs propres dires, s'élève à 350 000 hommes. En face, nous ne disposons que de 180 000 hommes en Europe, mais nous avons aussi une supériorité navale écrasante. La première phase de la guerre est conforme à nos attentes: les turcs se saisissent du Maroc espagnol (3 provinces) et passent par l'Italie pour occuper nos alliés. Une armée espagnole, suite à une mauvaise manoeuvre, est détruite en Algérie. Parallèlement, nous mettons sous blocus tout l'empire ottoman, de l'Algérie à la mer Noire, et nous saisissons les îles de Méditerrannée (Crète, Rhodes, Corfou, quelques raides sur Alexandrie). L'imposante armée turque rend illusoire toute tentative de les prendre de front.
S'engage alors un deuxième épisode qui nous voit peu à peu prendre l'ascendant dans le conflit. En Italie, nous reconquérons peu à peu la péninsule au profit de nos alliés, et les turcs n'y reviendront plus. Nous détruisons une armée turque de 30 000 hommes qui gardait Rome. Nous écrasons également une armée qui avait violé l'interdiction française de traverser le sud de la France et qui assiégeait le Roussillon. Le Sultan commence à désespérer et fait pression pour obtenir une paix blanche. Sûrs de notre victoire finale, nous refusons... Mal nous en prend, car c'est alors que l'Autriche, par une attaque sournoise et non justifiée, allait faire basculer le sort de la guerre.
L'élargissement du conflit et l'effondrement de la France
En effet, le Sultan et l'Empereur financent par manigancer un écrasement de la France, courroucés de sa neutralité et de l'absence de droit de passage sur son territoire - qui implique que la métropole espagnole ne peut être attaquée par la terre. La France payera ainsi très cher son amitié pour l'Espagne et sa confiance dans les turcs, qu'elle ne connaissait pas vraiment sous leur vrai visage. Violant sans vergogne leurs traité avec la France pour les turcs, attaquant sans sommation au mépris de toutes les règles chevaleresques pour les autrichiens, les descendants d'Attila se jettent sur le pays comme un loup sur un agneau. De l'agneau, la République Française tient aussi par son insouciance et sa légèreté: n'ayant pas imaginé que le monde était peuplé de souverains ambitieux, la France a cultivé sa prospérité (elle devient, à la fin des années 1610, le deuxième royaume le plus riche derrière l'Espagne) sans penser à s'armer. Ainsi, face à des forces coalisées qui doivent avoisiner les 500 000 à 600 000 hommes - sans compter les alliés de l'Autriche - et peuvent l'atteindre par voie de terre, elle n'aligne que 90 000 hommes. En y ajoutant 180 000 espagnols à ce moment, on voit que nous sommes dans une guerre à 2 contre 1; qui devient rapidement 3 contre 1 car les armées françaises sont éparpillées rapidement par le raz-de-marée ennemi.
L'Empereur se déclarant solidaire du turc, nous devons admettre notre défaite alors que toute la France est occupée et que la frontière des Pyrénées vient d'être franchie par nos ennemis. La France est écrasée, et l'Espagne est vaincue. La première se montre toutefois solidaire à notre égard en refusant une paix séparée, ce en quoi nous la remercions.
Alors que l'Espagne se voyait victorieuse 3 ans plus tôt, elle doit en 1622 signer un traité de paix qui donne les trois provinces du Maroc espagnol aux turcs, et nous force à rompre nos vassalités italiennes (Sienne et Ferrare) au profit de l'Autriche.
Le bilan de cette guerre perdue va nous amener à de nouvelles positions diplomatiques (vori ci-dessous). Néanmoins c'est une défaite paradoxale. D'une part nous n'en ressentons aucune honte: nous avons été écrasés par des armées bien plus nombreuses, nous ne pouvions donc pas faire grand chose. Peut-être les royaumes d'Europe verront-ils où se situent réellement les menaces qui pèsent sur eux en Italie, en Afrique, voire dans les colonies, quand un empire ottoman fort de plusieurs centaines de milliers d'hommes aura construit une flotte. D'autre part, le paradoxe est que cette guerre n'a affecté en rien la prospérité espagnole: nous avons même vu notre économie se développer rapidement pendant que celle des turcs pliait sous notre embargo pendant plusieurs années. Ainsi le potentiel espagnol n'a pas été affecté outre mesure. Enfin, nous avons remarqué que malgré sa trahison, l'Empereur n'a pas exigé de nous ni de la France un recul considérable, et sa modération ne nous a pas échappée.
Nos positions diplomatiques
L'Espagne a pu inquiéter d'autres royaumes par le passé, mais la montée en puissance des turcs, le réveil guerrier de l'Autriche et l'absence d'opposition de la France doivent amener chacun à reconsidérer ses positions.
Nous allons entrer dans une période plus isolationniste. L'alliance entre les turcs et les autrichiens domine désormais le continent et nous n'y pouvons rien, aussi l'Espagne cultivera-t-elle son jardin colonial en tentant de nouer des liens plus étroits et à vocation défensive avec les autres royaumes du pourtour de l'Europe: l'Angleterre, la Scandinavie, la Russie.
- à la France, nous sommes reconnaissants de son attitude droite et loyale. Son alliance avec nous lui a coûté cher, et nous lui demandons si elle souhaite la poursuivre. Si tel est le cas, nous lui enjoignons juste d'adapter ses moyens à ses ambitions. Le potentiel français est considérable, comme l'a illustré le fait qu'elle soit brièvement devenue la deuxième nation du monde par les revenus, mais si la France ne prend pas la mesure des nécessités de notre temps en s'armant, son histoire ne sera qu'une suite de rendez-vous manqués. Comment expliquer que malgré une prospérité revenue depuis plus de 40 ans, la France n'ait toujours pas une armée supérieure à celle d'il y a un siècle, et pas de flotte? Nous ne voulons plus voir des guerres sans force navale contre le Portugal (qui a couté des colonies brésiliennes), ni la République Française se montrer insouciante et tabler sur la bienveillance de ses voisins en n'entretenant pas d'armée suffisante. Heureusement, le potentiel français n'a pas été affecté par cette défaite et devrait se reconstituer en quelques années. Dès que nous aurons matées nos propres révoltes, nous viendront à l'aide de la métropole française. Au-delà, la France a les cartes en main.
- à l'Angleterre, la Russie et la Scandinavie, nous disons que nous espérons conserver des relations au pire neutres avec vous. Nous alertons cependant la Scandinavie sur l'extension turque en Afrique.
- à l'Autriche, nous ne pouvons bien sûr adresser de remerciements car c'est son intervention qui a renversé le sort des armes en offrant l'accès terrestre vers l'Espagne. Néanmoins, d'une part nous comprenons qu'elle avait besoin de se venger, et nous avons pris note de ses demandes modérées qui n'insultent pas l'avenir de nos relations.
- avec les turcs, nulle paix n'est possible. Nous garantirons tous les voisins de l'Empire ottoman et sommes prêts à retourner en guerre contre Istanbul à la première occasion. Nous ruinerons et écraserons ce repaire d'infidèles, et disperserons son arrogante et innombrable armée de cafards.
Sa Majesté le Roy d'Espagne.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. oct. 14, 2010 2:04 pm
par Crusader
Chronique de France
La France est pleine d'amertume vis à vis des trois grandes nations qui dominent la situation Européenne.
Nous voudrions tout d'abord émettre quelques précisions par rapport à la déclaration Espagnole.
Tout d'abord, en référence au conflit Portugais, si la France ne s'était pas encore dotée d'une flotte correcte, c'est parce que nous comptions sur la protection de la flotte Espagnole et que nous nous sommes adapté au calendrier voulu par Madrid. La paix séparée, que l'Espagne signa sans aucune consultation avec la France, nous priva de cette protection, nous empêchant de déployer nos troupes en Amérique dans un délai raisonnable. Nous avons alors construit dans l'urgence une demi douzaine de galions afin de lever le blocus portugais de nos côtes. Ce qui nous permit d'arracher au lusitanien une paix blanche. La France n'a donc pas perdu de colonies au Brésil.
Ensuite, nous signalons que la France n'était pas en sous effectif au moment de l'agression Austro Turque. A ce moment la France avait une armée de 150000 hommes. Cependant du fait de l'absence de revendication sur notre territoire de la part de qui que ce soit, du fait que nul nation n'avait manifesté d'inimité à la France dans les dernières années, nous préparions un second conflit contre le Portugal et avions acheminé aux Amériques 40000 hommes. Donc la France n'était pas bien déployée au moment de l'agression mais certainement pas en sous effectif. Nous signalerons que si l'Espagne n'avait pas précédemment signé cette paix séparée avec le Portugal, la France aurait atteint ses objectifs au cours de ce premier conflit et n'aurait pas eu autant de troupes outremer.
à Sa Majesté catholique,
La France s'est efforcée d'être l'alliée la plus loyale (au delà du raisonnable), utile et serviable afin de favoriser vos intérêts. Notre sentiment est cependant que la réciproque ne fut pas vraie. Non que vous ayez agit contrairement à nos intérêts mais plutôt en ne les prenant que fort peu en compte. En témoigne votre paix séparée avec le Portugal alors que la France qui comptait sur votre appui naval et bien qu'imparfaitement préparée à ce conflit, vous a permis par le biais de son casus belli gratuit (unam sanctum) une guerre à bon compte (pas de perte de stabilité) contre le Portugal.
Bien qu'en position de faiblesse face aux hordes ennemies lors de l'agression dont venons d'être victime, la France n'accepta jamais de proposition de paix incluant un droit de passage sur son territoire espérant ainsi vous donner le temps de vous déployer face aux menaces sur les Pyrénées. Alors même que notre armée en déroute était menacée d'extermination par le Turc, ce qui nous coute fort cher actuellement car nous manquons de troupes pour faire face à l'instabilité consécutive à notre défaite. Nous avons tenu bon dans notre engagement de solidarité auprès de l'Espagne. Vous aviez à ce moment la possibilité de mettre fin au conflit en acceptant les conditions que vous avez été contraint d'endurer ensuite mais vous ne l'avez pas fait dans l'espoir d'un gain quelconque en Afrique du nord. Nous en concluons que vous avez sacrifié la stabilité, la prospérité et l'armée Française dans l'espoir d'acquérir quelques arpents de terres au Maghreb. C'est votre choix légitime mais permettez nous de ne pas vous en être reconnaissant.
Vous nous proposez de nous aider à rétablir à présent la stabilité dans notre territoire meurtri. J'aurais envie de dire que c'est le moins que puisse faire l'Espagne pour un allié qui lui a beaucoup sacrifié sans jamais rien gagner. Même lors de la guerre de libération Italienne, la France fut la seule nation, parmi les coalisés, à ne réclamer aucun profit à son compte (L'Espagne reçut des vassaux en Italie et la Turquie une province dans les Balkans).
La France, bien que fort déçue, ne conçoit aucune acrimonie à l'égard de l'Espagne et ne nourrit aucun ressentiment de son comportement vu que rien n'avait été promis. En dehors de l'aide bien nécessaire et somme toute méritée que l'Espagne nous propose pour nous aider à remettre de l'ordre dans notre territoire, nous ne souhaitons plus continuer à joindre notre sort à celui de votre puissant royaume Ibérique. Nul doute que cela vous facilitera les démarches auprès de l'empereur que vous avez déjà commencé à courtiser dans votre déclaration afin de préparer votre revanche contre le Turc. Entreprise à laquelle nous ne souhaitons pas nous associer.
A Sa Majesté Impériale
La France est bien mal payée de la bonne volonté qu'elle avait manifesté alors que Gênes, terre impériale et vassale de l'Empereur, était à notre merci.
Voici deux fois que l'Autriche nous agresse sans aucun ultimatum, menace ou revendication préalable. Nous nous interrogeons sur de tel procédés de la part du détenteur de la dignité Impériale.
[petit apparté hors RP : Ce n'est pas une critique mais plutôt un constat. J'ai un peu l'impression d'être assez naïf dans cette partie, j'essaie de me conduire en monarque du 17eme siècle, époque à laquelle les attaques surprises, les blitzkrieg et revendications à posteriori n'avaient pas cours. J'ai plus l'impression de jouer à HOI à certains moments. Je trouve ça un peu dommage mais je vais m'adapter]
Malgré votre agression inqualifiable et injustifiée, nous souhaitons toujours normaliser nos relations et à cette fin nous sommes prêts à reconnaitre à l'empereur sa suzeraineté incontestée sur l'empire. Notre seule demande concerne le Piémont. Nous souhaitons récupérer cette province nationale Française. Quelles seraient les conditions de l'Empereur afin d'accéder à notre demande ?
Au Sultan et Calife
Plus que tout, nous avons été consterné par votre attaque. Nous considérions le Sultan comme l'ami le plus fidèle de la France et nous n'avions que reconnaissance envers votre Empire. Si vous l'aviez demandé nous aurions été prêts à beaucoup de chose. il aurait suffit que vous en exprimiez le souhait au préalable (avant la session et notre déclaration) et nous n'aurions pas fermé notre territoire à vos armées. Alors que nous étions vaincu, vos généraux se sont acharnés sur nos troupes en déroute, éliminant tous nos régiments qui ne pouvaient de toute façon plus être renforcés (plus de manpower).
Si le Sultan souhaite un jour normaliser à nouveau ses relations avec la France le prix en sera celui des 100 régiments qu'il a détruit.
Aux Souverains d'Angleterre, de Scandinavie et de Russie
Nous n'avons que peu de motifs de fâcheries avec vous et envions vos positions aux flanc de l'Europe qui vous épargnent les turpitudes des alliances mouvantes entre les trois grands. Nous souhaiterions organiser avec vous une sorte de ligue des non alignés (sur les trois grands s'entend) où nous pourrions régler toute tension entre nous et prendre position commune concernant les cataclysmes que provoquent à répétition les trois grandes nations. Je ne propose pas une alliance formelle à ce stade, vous le comprenez mais bien une entente aussi cordiale que possible entre nous. Sachez en tout cas, que vous aurez toujours bon accueil et une écoute attentive de tout sujet dont vous voudrez nous entretenir à Paris.
Au chapitre colonial, nous n'avons pas de problème avec la situation actuelle. nous félicitons la Scandinavie pour son implantation rapide en Inde et souhaiterions nous enquérir de vos ambitions la-bas vu que nous y avons aussi quelques projets. L'Angleterre est présente aux Amériques et à Ceylan et nous souhaiterions aussi éviter de viser des extensions dans les mêmes zones. Quant à la Russie, nous avons aussi remarqué sa rapide progression au travers des steppes asiatiques. Nous lui souhaitons plein succès à l'heure d'approcher de la grande muraille protégeant Cathay.
Henry De Crusadre, Doge de France
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. oct. 14, 2010 3:02 pm
par rooom
Il nous tarde de nous expliquer sur le conflit mais d'abord nous tenons a rassurrer les cours Européennes. Il n'existe point d'invincible* alliance Austro-Turque. Cette alliance fut conjoncturelle et cassé par l'Empereur des le conflit terminé.
Les raisons d'une guerre
Il faut bien dire que le Sultan n'a nullement débaucher l'Empereur, c'est l'Empereur qui a proposer son aide au sultan. Pourquoi? C'est etrange en effet car Ferdinand II affirmait sincérement quelques années plutot qu'il ferait pencher la balance en faveur de l'Espagne en cas de conflit entre les deux nations qui prétendent s'étendre sur le monde.
La raison en était simple, le Sultan est le souverain le plus puissant du monde avec au moins 300 000 hommes sous ses ordres que nous avons pu compter pendant l'alliance, sa richesse allait augmenter crescendo avec sa thecnologie nouvellement latine. Il nous parraissait donc plus menacant pour l'équilibre des puissances que l'Espagne.
La raison de notre changement de cible réside premierement dans le fait que nous avons réalisé que l'alliance Franco-hispanique semblait plus solide que prévu.
L'Empire ottoman pourrait toujours etre vaincu par l'Espagne seule au demeurant meme si celle-ci était défaite aujourd'hui. Par l'Angleterre aussi voire la Scandinavie.
L'Espagne elle si elle se renforcait des terres du Magreb apres avoir conséquement ruiné l'Empire ottoman et fort d'une alliance avec la France aurait éte invicible sauf peut-etre par une alliance Scandinavie-Angleterre.
Au final nous avons estimé que l'Empire Ottomans vainqueur, bien qu'il aligne sans doute 2 fois plus d'hommes que nous et jouit d'un MP inoui semblait un moins mauvais vainqueur.
Nous tenons a assurer que nous ne guarantissons pas l'Empire ottomans mais au contraire nous guarantissons la Pologne contre toutes agressions, nous guarantissons aussi la Russie contre une agression ottomane ainsi que l'Ukraine que nous reconnaissons d'influence Russe.
Notre nation va maintenant panser ses plaies qui sont grandes (max WE comme la france et l'OE, l'Espagne s'en sort mieux je pense).
*qui d'ailleurs ne le serait pas car bien malin le turc ou autrichien défaisant le Royaume d'Angleterre.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. oct. 14, 2010 4:41 pm
par lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. oct. 14, 2010 5:17 pm
par rooom
A la Répuplique de France:
Tout d'abord nos condoléances pour vos hommes morts au combat. Ils furent valeureux car il emporterent de nombreux autrichiens avec eux (MP=0, une trentaine de régiments détruits, le reste tres entamé).
Il faut d'ailleurs reconnaitre que sans l'apport des Ottomans, nous aurions du stopper notre offensive pour récupérer.
Quant aux raisons de la guerre, elles ont été rapportés ci-dessus mais noté tout de meme que l'Autriche a un core sur le Piemont et d'ailleurs un autre aussi en Hainaut. Notez aussi qu l'ampleur de la victoire aurait pu nous permettre de nous saisir des deux et plus encore 5 voire 6 provinces. Ou encore plus... le genre de paix que l'on a imposé a l'Empereur, il n'y a pas si lomgtemps.
Notez enfin que nous avons proposé de nous céder le libre passage contre l'arret des hostilités et ce sans aucun profit pour l'Autriche mais vous avez refusé.
Il ne me semble pas qu'on ai fait meilleur traitement a l'Autriche lors de la guerre des coalisés. Une guerre que la France bizarement a pris pour une revenge de l'attaque de l'Espagne, de d'Angleterre et de l'Autriche contre la France allié de la Suede puis de l'Empire ottoman. Sans palabrer sur les effectifs bien plus comparables des béligérants, l'action prenait place suite a un cassus belli légitime provenant d'une missive francaise intercepté. Par ailleurs cette vengeeance francaise n'a pas éte apprécié de la meme maniere en Espagne et Angleterre qui se sont vu alliées par la France!!! Plus tard cette meme France trahirai son accord avec l'Empereur pour exécuter sa vengeance...
Il nous semble peu heureux que la France prennent ombrage des actions de l'Empereur a son encontre compte tenu des siennes.
Cette parole dont la France fut si peu respectueuse envers nous, fut en revange sacralisée au dela de tout, et surtout de la raison pour l'Espagne ou plutot juste pour l'honneur. Il faut savoir rendre les armes parfois... L'Empereur ne le sait que trop bien.
Nous n'avons pas d'intention hostile envers la France mais nous ne pouvons céder le Piemont qui est notre seule prise de guerre du a notre généreuse offre de paix.
[petit apparté hors RP : Ce n'est pas une critique mais plutôt un constat. J'ai un peu l'impression d'être assez naïf dans cette partie, j'essaie de me conduire en monarque du 17eme siècle, époque à laquelle les attaques surprises, les blitzkrieg et revendications à posteriori n'avaient pas cours. J'ai plus l'impression de jouer à HOI à certains moments. Je trouve ça un peu dommage mais je vais m'adapter]
Les revendications ont place pour les choses importantes comme entre l'Espagne et l'OE en ce moment mais n'importe quel pays pas a meme de se défendre peut etre attaquer si il y a un cassus belli contre lui. Il est faux de dire qu'il n'y avait pas d'attaque surprise a l'époque. C'est juste que la tension entre la France et l'Autriche n'était pas palpable mais je suis sur que l'OE et l'Espagne sont sur le pied de guerre l'un en face de l'autre en permanence, mais il ne savent pas quand l'autre passera a l'attaque. Il n'y a pas vraiment eu de blitzgrieg, c'est la disparité des effectifs une fois l'OE arrivé qui a permis une conquete rapide.
La France est encore en bonne état, les deux idées militaires indispensables (MP et limite) feront d'elle une puissance terrestre au meme niveau que l'Autriche. Devant l'Espagne.
Les revendications a posteriori ont toujours eu cours, seul les rapports de force globaux, l'information et le momentum comptent.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. oct. 14, 2010 5:37 pm
par rooom
A la Scandinavie
A vrai dire rien ne nous etonnes plus de votre part. vous prétendez que votre inimitié vient du holstein... Soit nous vous le vendons et vous confessez vouloir nous attaquer encore. Vous pretendez etre l'énemi du Sultan, vous n'avez jusqu'a présent fait que comploter et affaiblir son adversaire l'Empereur. Quand l'Empereur annexe la province de Berne, vous vous insurgez, mais ou l'Empereur doit-il s'étendre pour essayer de ne pas etre submergé par les hordes turques?
Par ailleurs, il faut vous demander aussi qui est le meilleur allié objectif du tzar de Russie, Il ne fait presque aucun doute que l'Empire ottoman seul pourrait vaincre l'alliance Russo-Scandinave. Peut etre pas au point d'envahir la Scandinavie mais certainement au point de faire imploser la Russie. Par ailleurs aux mains de qui sont les terres les plus "rentables" pour la Russie? Un peu aux votres c'est vrai avec des regions de culture russe mais surtout Neva qui ne deviendra jamais St Petersburg. Mais surtout aux mains du sultan, les nombreuses provinces tartares... dont la plus riche Askatran est désormais de culture Turque!
A l'Angleterre:
Nous constatons avec plaisir l'envolée de vos revenus et la progression de vos colonies. Nous esperons que vous pourrez tres bientot diploanexer l'Ecosse pour devenir la Grande-Bretagne. la naissance d'une autre puissance navale importante apres l'Espagne mais sans doute au meme niveau que la scandinavie nous ravis.
Vous etes aussi le bienvenu dans nos COTs car nous avons constaté avec plaisir votre respect de nos regles a ce sujet. Vous limitant vous-meme courtoisement quand vous outrepassiez vos droits commerciaux.
Nous vous en remercions maintenat car nous n'en avons pas eu le temps durant la guerre.
Au Tzar de Russie:
Nous vous considérons le plus proche de ce que nous pouvons appeler un allié. Nous vous viendrons en aide si l'Empire Ottoman s'en prend a vous.
Nous vous félicitons pour vos avancez dans l'est lointain, des provinces qui ne sont meme pas sur les cartes autrichiennes!
Nous esperons aussi que vous vous occidentaliserez bientot afin de peser plus dans le monde.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. oct. 14, 2010 5:53 pm
par lemarseillais
Déclaration de la République d'Angleterre :
Ces 30 dernières années ont été un véritable âge d'or pour notre pays qui affirme progressivement un rang de grande puissance. Il ne manque plus qu'une victoire contre une autre grande puissance pour asseoir définitivement notre nouveau statut.
Occupée et concentrée par la politique intérieure du pays, l'Angleterre ne s'est pas occupée des affaires européennes et n'a dit mot à ce sujet. Ce temps est à présent révolu. Nous considérant comme une nouvelle puissance émergente partant de 0. Nos relations de départ étaient donc sur un pied d'égalité avec toutes les autres nations. Un régime similaire, une foi commune, facilite évidemment l'a priori amical mais ne détermine en rien notre politique que nous bâtissons sur 2 notions clefs : le pragmatisme et la grandeur.
De ce pragmatisme, nous avons pu constater au cours de ces 30 dernières années qu'il était commun à l'écrasante majorité des grandes puissances, au détriment de toutes autres valeurs. C'est avec stupeur et indignation que nous avons par exemple constaté que des Etats, aussi réputés soient-ils, pouvaient forcer le passage à travers un pays s'étant pourtant positionné comme neutre. Bien sur, personne n'était dupe et comprenait bien que la neutralité française servait à protéger l'Espagne. Dans cette histoire, il est rapide de voir qui est la véritable victime de la guerre et qui a été abusé et exploité. Or il se trouve qu'il s'agit de la même nation. Nous trouvons paradoxal qu'un pays qui ne voulait pas de cette guerre et de fait s'était placé dans une pure neutralité, soit la véritable victime du conflit. Plusieurs points nous interpellent :
1) Quand bien même nous pouvons comprendre d'un point de vue pragmatique l'obligation des austro-turcs à traverser la France, pourquoi ne pas s'être contenté de vaincre la France sur les champs de bataille et de lui faire comprendre ainsi qu'elle n'avait pas les moyens de résister sans pour autant la démolir ?
2) Si la France après avoir été vaincue s'est entêtée à refuser de laisser tranquille les troupes transitant sur son territoire (ce qui serait une grave erreur, vous aviez été vaincu, qui vous l'aurez reproché ?), pourquoi l'Espagne n'est pas intervenue en demandant à la France de ne pas s'enfoncer plus dans le désastre vers lequel elle courait ? D'ailleurs, pourquoi l'Espagne n'a pas levé la France de tout déshonneur, si elle laissait les troupes ennemis traverser son territoire, quand elle a pu constater l'imminence de la défaite française ?
Ces questions s'ajoutent aux déclarations successives des monarques de ce monde. L'ensemble nous amène à émettre de sérieux doute sur les possibilités de collaboration de l'Angleterre avec de tels souverains. Demain, nous pourrions être nous aussi la victime à la place de la France. Bien sur notre île nous protège d'un scénario à la française, mais il y a bien des façons de se faire duper.
[Hors RP] Franchement, mardi, vous m'avez donné presque l'impression de jouer à 3 cette gpo et de vous foutre royalement des autres joueurs, quitte à leur marcher dessus s'ils vous gênent pour vous en foutre plein la gueule. Libre à vous de vous affronter tous les 5 ans, mais dans ce cas démerdez vous pour le faire par vos propres moyens. On va me dire que le Turc ne peut pas atteindre l'Espagne par voie navale et qu'il est sujet au blocus. Bah moi je réponds que le turc il gagne tellement de fric, qu'il pourrait très bien se constituer une flotte de 80 navires lourds et, même si sa tech est à la traine, chasser les navires espagnols qui feraient le blocus. Car lorsque l'Espagne fait le blocus, elle divise sa flotte. 80 navires niv 10 contre 5 navires niv 20...je parie que les 80 gagnent. Bref, c'est l'idée de base que je donne, l'exemple n'est qu'un exemple. Et si l'Espagne ne divise plus sa flotte, plus de blocus aussi efficace et donc le match nul devient une sérieuse issue.[/hors RP]
Pour autant, loin de nous l'idée de nous engager dans un regroupement des pays périphériques. Et pour plusieurs raisons.
1) Cela irait à l'encontre de la définition même de notre objectif national : entrer dans le concert des grandes nations.
2) Notre liberté d'action et d'intervention en serait limité par les éventuels engagements pris.
3) L'Angleterre n'est pas la périphérie c'est le monde qui est à la périphérie de l'Angleterre.
Cependant, notre nation se construit également sur une idée de grandeur. Et en Angleterre, contrairement à d'autres nations visiblement, la grandeur ne se gagne pas en agressant des pays neutres, ou exterminant des armées déconfites alors que le chef même de ces armées a toujours clamé son amitié pure et dure envers l'exterminateur, ni encore en exploitant une maison de grande renommée comme on use d'un bouclier. Bien que sur ce dernier point, la faute rejaillit également sur la République de France. Puisque de toute façon elle est agressée, la France ferait mieux d'exiger plutôt que de demander. Au moins l'ego serait sauf.
De toute façon, bien des choses ont changé aujourd'hui. La Scandinavie est peut être la 1er puissance navale de ce monde. Nous disons peut être car il y a fort à parier que l'écart soit infime avec la Royal Navy. Autant dire que la prépondérance espagnole sur les mers est une époque révolue. De ce nouvel état de fait, tous les monarques du monde doivent le prendre en considération. Le temps d'un monde tripolaire est terminé. Ignorez les nouvelles puissances et vous pourriez amèrement le regretter.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. oct. 15, 2010 11:25 am
par Crusader
Déclaration Française
Votre Majesté Impériale,
Nous commencerons par vous signifier que nous trouvons étrange que vous nous fassiez des reproches alors que vous venez de nous agresser et de nous spolier d'une province. Mais nous comprenons autant que vous que nos relations ne sont pas simples et que le passé puisse expliquer l'agression récente sans pour autant la justifier.
Nous ne vous reprochons pas d'avoir demandé le Piémont comme prise de guerre vu que votre proposition initiale à l'entame du conflit nous donnait le choix de vous accorder l'accès à notre territoire sans combat et sans prise de guerre ou de le refuser, de combattre pour l'honneur de nos engagements envers Madrid, mais auquel cas, vous demanderiez le Piémont en cas de victoire de vos armes.
Nous souhaitons néanmoins récupérer cette province et donc, nous enquérions des modalités pour la récupérer de manière diplomatique si possible.
Concernant le passé, vous avez fait référence aux deux conflits qui nous ont opposé précédemment.
Pour la guerre de la missive égarée, c'est à Vienne que la missive avait été envoyée par erreur. Cette missive ne contenait nullement d'indices d'une agression Franco Turque contre l'Autriche mais vous avez voulu y voir un risque de ce type. Ayant eu par vos soins connaissance de cette lettre, il était tout à fait normal que l'Angleterre, cible de cette missive et l'Espagne, son alliée, décident d'attaquer préventivement la France. Il n'en va pas de même pour l'Autriche à laquelle nous tendions la main pour atteindre un équilibre entre nos deux nations dans l'espace centre Européen. Ce qui explique la différence de comportement de la France ensuite.
Un autre élément qui justifie les actions de la France, est que nous avons et aurons toujours une sensibilité et des ambitions concernant les régions qui jouxtent nos frontières (la vallée du Rhin, les Pays Bas) et sur l'Italie, théâtre de tant de convoitise par sa richesse. Je pense que ce ne sera pas une surprise pour l'empereur. Mais quand je parle sensibilité, je pense à la vallée du Rhin et aux Pays Bas où nous observons toujours ce qui s'y passe et quand je parle d'ambitions, je pense à l'Italie. La France n'a pas les moyens ou la volonté jusqu'à présent d'agir en fonction de cette ambition, mais elle restera toujours dans notre cœur, dussions nous en être réduit à l'Ile de France. Certes, nous avons été chassé d'Italie et du Rhin au début du 16ème siècle, tout comme l'Autriche fut chassée d'Italie centrale au cours de la guerre de libération Italienne. En cela, nous considérons que l'Autriche infligea un traitement similaire à la France lors de ce premier conflit que celui qui lui fut réservé ensuite. La grande différence est que dans ce second conflit la France ne demanda rien pour elle au contraire de l'Espagne et de la Turquie. Vous reconnaitrez que la France si elle insista, pour que vous vous retiriez d'Italie centrale ne demanda pas que vous le fassiez des provinces qui nous sont plus sensibles comme la Lombardie ou la Ligurie. Et vous remarquerez aussi notre bonne volonté dans l'affaire de Gênes. En cela, la modération Française ne fut pas récompensée lors de votre agression récente.
Enfin, concernant notre accord que nous aurions trahi, je vous rappelle qu'il était issu d'un ultimatum de votre part contre une France encore convalescente. Un accord obtenu par coercition n'est jamais très solide. Ensuite, vous vous êtes montré bien pingre dans ce que la France pourrait espérer d'une entente avec l'Autriche. Vous nous proposiez la Catalogne alors que cette région ne nous intéresse nullement car elle nous garantirait des guerres sans fin avec l'Espagne (peut être étais ce le but ?). Alors que si vous nous aviez proposé quelques concessions dans les régions qui nous sont chères, les choses auraient été bien différentes. Enfin, l'accord concernant la possibilité pour la France d'obtenir le Barrois et la Lorraine contre un accès à notre territoire fut respecté. Pendant 15 ans, l'accès était à la disposition de l'Empereur, la France n'acquit que le Barrois. Les choses ont évolué ensuite négativement dans notre relation car cet accord avait été acquis sous la contrainte et que l'Empereur avait continué son avance en Italie.
Enfin, si nous reprochons à l'Autriche son agression récente, nous comprenons aussi que l'Autriche ait des reproches à formuler vis à vis de la France. Cependant, nous pourrions ressasser sans fin le passé mais le résultat net de nos conflits est à la faveur de l'Autriche : domination diplomatique et militaire sur les ensembles germanique et Italien, et gain de deux provinces au cours des deux conflits : la Lombardie au 16ème siècle et le Piémont au 17ème siècle. La France n'a rien pris à l'Autriche.
Aux Monarques Anglais et Scandinaves
Nous les remercions pour leurs déclarations relatives à la violation de la neutralité Française. Nous comprenons le voeux anglais de ne pas entraver sa liberté d'action par notre proposition.
Toute aide ponctuelle en ces temps difficiles pour remettre de l'ordre dans notre Royaume sera la bienvenue.
Henry de Crusadre, Doge de France
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : sam. oct. 16, 2010 8:14 pm
par lemarseillais
Déclaration anglaise :
L'empire de Scandinavie et la République d'Angleterre au cours des conférences secrètes de 1622 ont ratifiés les accords d'Oslo dont la teneur suit.
Art. 1 L'empire de Scandinavie et la République d'Angleterre déclarent les terres et les mers au delà de la façade est de l'Afrique comme relevant de leur sphère d'influence. Toute ingérence étrangère dans cette zone du monde entrainera une déclaration de guerre commune des Etats réformés et une répression sévère des contrevenants.
Art. 2 Toute agression d'une puissance navale contre l'un des 2 Etats réformés entrainera l'entrée en guerre de l'autre Etat réformé.
Art. 3 Tout embargo de l'un des 2 Etats réformés peut entrainer l'intervention du second.
Art. 4 L'Angleterre et la Scandinavie gardent une totale indépendance diplomatique en dehors de ces points.
D'autre part, l'Angleterre annonce ne pas vouloir contracter d'alliance avec la France.
L'Angleterre précise également que cette accord n'est pas dirigé contre l'Espagne. Il concerne n'importe quel Etat.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 17, 2010 1:23 pm
par Rig
Déclaration du Royaume d'Espagne
Nous tenons à porter à l'attention des monarques européens quelques faits:
- premièrement (en réponse aux remarques du Roy d'Angleterre), l'Espagne ne se sent pas concernée par les reproches faits aux nations qui ont dominé le XVIème siècle. Le pragmatisme certes nous en avons eu, mais l'Espagne a aussi mené des guerres sans aucun gain pour elle, comme par exemple pour que l'Italie soit libérée. De la grandeur, nous en avons fait preuve à maintes reprises, n'hésitant pas à annoncer nos buts ici même ou par le biais des messages diplomatiques in-game avant toutes les guerres que nous avons déclarées. Par ailleurs, nos demandes ont toujours été en cohérence avec les raisons de la guerre. Enfin, l'Espagne n'a jamais trahi d'allié.
- deuxièmement, et contrairement à ce que laisse à penser divers messages que nous avons lu, il faut bien prendre en compte qu'au moment de l'attaque autrichienne et turque sur la France, nous n'étions plus alliés formellement à cette dernière. C'est donc l'Espagne qui a déclaré la guerre à l'Autriche pour tenter de venir au secours de la France, liant ainsi nos sorts dans la guerre alors que nous aurions pu rester en paix contre l'Autriche. Nous digérons donc assez mal qu'on nous reproche d'avoir négligé notre allié: alors que son écrasement devenait probable (difficile de résister sans être prêts contre la coalition turco-autrichienne) et que nous étions déjà en guerre contre les turcs, nous avons volé à son secours purement par sens de l'honneur et pour protester contre l'attaque sans sommation qui avait eu lieu. Suite à cette déclaration de guerre, l'Espagne a rapatrié immédiatement toutes les troupes d'Italie et de Méditerrannée vers le sud de la France, alors que nous aurions pu tenter de construire une ligne de défense sur les Pyrénées avant l'arrivée des coalisés. Le sort des armes nous a été contraire, c'est ainsi, mais nous nous élevons contre toute insinuation suggérant que nous avons négligé la France!
- troisièmement, concernant les reproches français à propos de notre sortie de guerre contre le Portugal. Nous comprenons que la France en ait été affectée, mais nous lui rappelons aimablement que 1/ c'est elle qui a déclaré la guerre au Portugal, ce qui nous a laissé penser qu'elle était prête à la mener; 2/ qu'elle ne nous a demandé à aucun moment d'intervenir ou que ce soit avec notre flotte: pourquoi donc, si elle comptait dessus?; 3/ qu'a priori, battre le Portugal n'est pas bien difficile, comment aurions nous pu imaginer que la France se retrouverait en difficulté?; 4/ enfin, qu'en signant une paix séparée nous pensions rendre service à la France, car ceci lui évitait en tant que chef de l'alliance contre le Portugal de demander Beira (notre province avec core), donc de prendre du BB.
Ceci éclairera peut-être notre comportement.
Enfin, puisque le roy d'Angleterre se plait à parler de grandeur, alors nous allons lui en donner. Le traité qu'il a signé avec l'Empereur de Scandinavie contrevient formellement et frontalement aux déclarations espagnoles sur la souveraineté à l'Est de l'Afrique. Si ces deux royaumes maintiennent leur prétention à être seuls maîtres de l'océan indien, il semble que nous nous dirigions vers une situation conflictuelle...
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 17, 2010 5:29 pm
par lemarseillais
Déclaration de la République d'Angleterre :
En Angleterre, il n'y a plus de roi. Il serait de bon ton que les cours européennes se mettent à jour.
Concernant la déclaration anglaise à propos de la dernière grande guerre européenne, nous l'avons faite dans les limites de nos connaissances et en précisant bien ces limites. Il est évident que si l'alliance était rompue entre Espagne et France, cela change nos propos quant à l'attitude de la première.
Enfin, nous prenons acte des ambitions espagnoles et sommes tout à fait disposés à lui ouvrir les yeux sur ses chances d'aller à l'encontre des intérêts communs de la Scandinavie et de l'Angleterre. Toutefois, nous précisons ne pas tenir rigueur au roi d'Espagne pour ses propos. Nous jugerons uniquement les actes.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 17, 2010 7:54 pm
par comeon
Déclaration de Méhémet Abdülhamid Ali Ibn-Raschid Ibn-Ouhman Kamänlhi Büyük Devleti, Grand Vizir de sa Magnificience le Sultan Padischa Mahmed I Osmanli Ibn-Ahmed le foudre de guerre.
La préparation de la grande guerre de Méditerranée (1604-1616)
Nul besoin de ré-exposer ici les motifs qui opposèrent le sublime Empire des serviteurs d'Allah au misérable lopin de terre des barbare et non moins vénaux chrétiens d'Ibérie.
L'affront que constituait l'implantation espagnole au Maroc se devait d'être lavée promptement. Néanmoins, le Sultan et ses avisés conseillers ne sont pas des idiots et comme l'a prescrit le prophète : « garde toi de l'ennemi de la Foi et combat le par tout les moyens. Si tu vois que l'ennemi est trop fort pour toi, attend, nourris-toi et renforce tes armées. Alors frappe le au signal de Dieu quand il te juge prêt et soit sans pitié ».
Devant l'impossibilité de frapper l'Espagne du fait de l'absence d'une flotte moderne, il est sagement décidé d'attendre et de se tenir prêt. Cependant, la régence espagnole ne durerait pas éternellement et le nouveau chiot aboyant de 14 ans qui tient lieu de maître de Madrid nous déclarerait probablement la guerre dès son intronisation.
L'Empire se prépare donc à l'affrontement. L'armée est complétée par la création d'un nouveau corps d'armée de 30 000h pour atteindre le nombre total de 350 000h en service actif. 115 000 h sont envoyés en Algérie, prêt à reprendre le Maroc et à couvrir tout risque de débarquement en masse. 60 000 sont en couverture de la frontière russe. 60 000h en Croatie afin de fondre sur les vassaux espagnols d'Italie. Le reste est dispersé dans l'Empire.
Souvenons nous que le génial Sultan avait après des négociations de haute volée réussit à négocier un accès militaire à travers l'Autriche et ses alliés. Ceci ouvrant les portes de l'Italie. Preuve si il en est du niveau de détente des relation turco-autrichienne suite au radical changement politique de Vienne.
Malheureusement l'effort réalisé en technologie navale n'avait pas encore permit de rattraper celle des nations occidentales et nous n'avions point de flotte. Seul point faible de notre invincible cuirasse.
Ce fut en l'année 1616 que le chiard espagnol commanda à ses misérables troupes de nous attaquer.
Immédiatement l'Empire réagit et ordonna au redoutable général Thanos Ibn-Mahmud d'Eckmül de lancer l'offensive sur le Maroc espagnol. Inutile de préciser ici les détails de l'opération qui aboutirent à l'anéantissement de 30 000 espagnols. La seconde armée ibérique put cependant fuir par la mer. La mer qui nous était bloquée.
La flotte espagnole mettait logiquement le blocus généralisé de tout nos ports comme nous l'avions prévu. Ceci eut relativement peu de conséquences immédiates bien qu'au bout de 2 ans le budget fut significativement grévé et passa de *censuré* ducats mensuels sous la barre des *censuré*.
En Italie, tout allait pour le mieux puisque Rome fut occupé en quelques mois de combat seulement.
Cependant, malgré ces beaux succès il nous était toujours impossible de frapper au coeur de l'ennemi, qui restait lâchement oisif, profitant des gains de ses rapines côtières dans sa métropole.
Au bout de deux années de blocus le peuple commença à réclamer la fin des hostilités. Les quelques révoltes furent sévèrement réprimés. Néanmoins, il devenait de plus en plus difficile de poursuivre cette guerre dans le sens où nous subissions plus que l'ennemi et ne pouvions répondre.
Il fut décidé sur un coup de poker de lancer une offensive via la France (qui nous accordait alors l'accès militaire) pour attaquer directement la terre d'Espagne.
Seuls 30 000h furent initialement envoyés de Montpellier vers le Roussillon. En effet nous espérions par cette opération forcer la main de la France (qui nous devait beaucoup et entre autre sa survie). Celle-ci avait publiquement annonçé refuser de laisser passage à nos armées vers l'Espagne mais un coup de forcer avait quelques chances de réussir. Las. La France nous coupa immédiatement l'accès militaire sans avertissement et nos 30 000 hommes furent coupés de tout ravitaillement en Gérone. Les troupes espagnoles, avides de sang, détruisèrent notre corps expéditionnaire malgré son héroïque résistance et il n'y eut aucun survivant.
Rassérénés par cette victoire, les ibériques en profitèrent pour lancer une contre offensive en Italie (alors dégarnie) et eurent quelques succès.
Le plus tragique fut l'attaque surprise du port de Smyrne qui nous obligea à saborder notre vieille flotte de 30 navires. Suite à une erreur d'inattention les troupes cachées dans les deux provinces adjacentes (piège) furent envoyés réprimer des révoltes et ne purent donc contrer ce débarquement. Inutile de préciser les terribles tourments justement mérités que subit le général en question (énucléation, pinces & cisailles sur lit de braises, léger écartèlement, empalement puis décapitation).
Il faut dire qu'à ce moment, un certain début de commencent de doute germa dans les têtes des responsables du Divan vis à vis de la conduite à tenir. Fallait il cesser la guerre ? (des propositions de paix blanches furent envoyées mais refusées) ou bien continuer le conflit par tout les moyens ?
La solution vint de façon complètement inattendue via l'émissaire autrichien qui nous proposa son aide pour attaquer l'Espagne. Il proposait de passer à travers la France en force pour ensuite fondre sur Madrid.
Plan extrêmement osé mais qui apparu sur le moment comme le seul à même de mener à une issue victorieuse.
On ne racontera pas ici le crève coeur que fut pour le divin Sultan d'envoyer aux troupes de Croatie l'ordre de fondre sur la France. Il pleura moulte fois et pria Allah trois jours et trois nuits entières dans le jeûne le plus complet afin d'expier cet acte.
Acte terrible mais nécessaire pour la Gloire de l'Empire qui ne souffre pas d'être mis en échec.
On ne détaillera donc pas les douloureux évènements qui suivirent à savoir l'écrasement des pauvres français, la chute de Paris en à peine quelques mois de combats, la conquête de la quasi-totalité de la métropole française.
Tout juste rendra t on hommage à nos vaillantes troupes qui détruisirent finalement les derniers lambeaux de l'armée espagnole à Barcelone. Gloire soit également rendu à notre ami l'Empereur du Saint Empire pour son intervention décisive.
Au final la paix fut signée :
Nous reçûmes les trois provinces du Maroc et l'Autriche reçut le Piémont pour prix de son intervention malgré nos réserves (mais pouvions nous en exprimer à ce moment ?).
Diplomatie
A l'Angleterre et à la Suède : nous ne pouvons que nous réjouir de voir qu'enfin des nations maritimes mettent leurs efforts en commun pour s'opposer au monopole de l'Espagne dans les affaires d'outre-mer.
Sachez que nous soutenons complètement vos demandes vis à vis des territoires à l'est de l'Afrique.
Vous trouverez toujours une oreille attentive à Istanbul.
A l'Espagne : vous avez été vaincu et de nouveaux adversaires se dressent en face de vous. Vous n'avez plus d'alliés et la France vous fera sans doute payer un jour les tourments que vos manipulations sournoises et dégénérées lui ont fait subir.
Laissez nous donc tranquille et peut être obtiendrez-y vous du Sultan qu'il ne brûle pas Madrid dans l'immédiat.
A la France : nos relations sont malheureusement exécrables du fait des derniers évènements.
Sachez quand même que nous prenons toute la responsabilité de ce qui est arrivé.
Il est bien évident que nous ne paierons pas le moindre centime de ducat pour vous dédommager de la perte de vos armées. En effet nous ne sommes responsables que de la destruction d'à peine 30 000 de vos hommes. Les autres ayant été défaits par l'Autriche.
Or je vous rappelle que par l'inconséquence de votre décision qui a consisté à nous couper l'accès militaire sans prévenir nous n'avons pas pu évacuer nos troupes et avons également perdus 30 000h.
Nous sommes donc quittes sur ce point.
Retenez bien que nos deux nations n'ont aucun intérêts contradictoires devant les amener un autre jour à s'affronter. Aussi, gardez vous bien des appels du pieds d'autres nations appelant à la vengeance car vous n'auriez rien à y gagner.
Nous sommes disponibles pour toute communication diplomatique afin de permettre de renouer des liens.
Enfin pour ceux qui oseraient prétendre que la Sublime Porte aurait trahi la France sachez que traitrise signifie accord signé entre parties et que rien de cela n'a jamais été fait avec la France.
L'Empire respecte toujours sa parole. Rappelons par exemple l'accord de non agression de 20 ans austro-turc de la première moitié du XVIe siècle. Nous aurions pu intervenir et écraser l'Autriche occupée ailleurs et ne l'avons pas fait.
A la Russie : nos demandes concernons les excuses officielles sont toujours là. Rien ne pourra être discuté tant que cette condition n'aura pas été remplie.
Les janissaires de l'Empire
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 17, 2010 8:12 pm
par rooom
Le Saint Empereur Romain Germanique ne peut qu'exprimer devant le manque de communication du Sultan a son égard.
Sans esperer un pont d'or au Palais de Brandenburg, une petite breve diplomatique ainsi que quelques petits présents seraient du meilleur effet.
Il faut savoir ménager l'égo du roi d'Autriche

Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 17, 2010 8:25 pm
par Crusader
J'aurais peut être bien une explication pour l'empereur. Le sultan correspondait avec les grandes puissances indépendantes, pas ses vassaux.
Mais bon, je taquine. Je retourne à mes révoltes.

Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 17, 2010 11:57 pm
par Crusader
Déclaration Française
Aux Dirigeants Anglais et Scandinaves,
Nous prenons acte de votre déclaration.
Concernant votre droit d'exclusivité sur l'orient, la France, de part la situation Européenne, n'est de toute façon pas en mesure pour l'heure de vous le contester. Nous vous souhaitons bon courage pour effacer la présence Ottomane en Perse et Russe aux confins de la Chine.
Tout au plus, conseillons nous à l'Angleterre, qu'en raison de ses ambitions déclarées sur l'orient, elle soit modérée aux Amériques.
A Sa Majesté Catholique,
Nous concourrons à votre déclaration concernant le fait qu'en aucune façon vous n'avez trahi notre alliance ou notre confiance. Nous avons simplement la perception que vous avez traité avec un peu trop de légèreté nos intérêts.
Concernant le dernier conflit, nous n'étions certes plus alliés formellement afin que vous puissiez mener à votre guise votre guerre contre le Turc mais il me semble que nous étions toujours engagé dans la même entente. C'est en ce sens que la France n'a jamais accepté d'accéder aux demandes d'accès à son territoire afin de servir de bouclier à la métropole Espagnole. Si l'Autriche ne vous a pas immédiatement déclaré la guerre ce n'aurait été qu'une question de semaines si nous lui avions donner l'accès. En déclarant la guerre à l'Autriche, vous avez été fidèle à notre alliance non formelle à ce moment, certes mais néanmoins bien réelle et en toute logique vous aviez plus de chance de l'emporter tant que l'armée Française résistait que seul contre les Austro-Turcs. Vous n'auriez donc pas pu rester en paix bien longtemps et ce faisant, vous auriez alors trahi notre confiance.
Le seul regret que nous ayons et le seul reproche qui puisse vous êtes fait, à postériori, est qu'au moment où la France s'est avouée vaincue et que son armée en déroute était poursuivie par les turcs, l'Autriche et la Turquie vous demandèrent d'accepter la défaite en vous exposant leurs conditions. Nous étions imparfaitement au courant de votre situation militaire mais si l'Espagne avait accepté la reddition à ce moment plutôt que quelques semaines plus tard, la France n'aurait pas perdu son armée. Nous ne savons si la situation Espagnole était si différente et quels étaient encore vos espoirs à ce moment là, par rapport au moment où vous avez du vous avouer vaincu. Vous seul le savez et si les carottes étaient déjà cuites à ce moment la, l'armée Française fut sacrifiée en vain...
Concernant le Portugal,
Rétablissons les faits, l'Espagne nous signala qu'elle comptait faire la guerre au Portugal, nous demandant si nous souhaitions nous joindre à son entreprise. Nous acceptâmes bien que mal préparé à ce conflit afin de nous mettre en accord avec le calendrier Espagnol. Nous avons alors proposé à l'Espagne de profiter de notre CB gratuit contre une nation catholique.
Notre alliance stipulait clairement que la France serait le bouclier terrestre de l'Espagne et l'Espagne fournirait la couverture navale pour les possessions outremer de la France. Partant de là, la France comptait effectivement sur la neutralisation de la flotte portugaise par la flotte Espagnole, cela nous semblait être une donnée de base de notre entente et ce fut le cas jusqu'à votre paix séparée.
Que vous ayez signé une paix séparée avec le Portugal pour l'acquisition de Beira n'est pas en soit un problème, le problème est que vous ne nous en avez pas avisé et encore moins consulté afin de savoir si cela ne nous posait pas de problème. Cela nous aurait permis, moyennant un léger délai de prendre nos dispositions.
Ces deux éléments nous font dire que notre alliance a connu des dysfonctionnements. Certains sont de notre responsabilité : absence d'une flotte française pour suppléer à votre défection contre le Portugal. Faiblesse du déploiement des armées françaises. D'autres sont clairement aussi de votre fait en ne prenant pas assez en compte la situation de la France qui voulut vous rester loyale au delà du raisonnable. Mais plus que tout, il semble que nous ayons eu des lacunes, vous comme moi en terme de communication.
Comme nous l'avons dit, la France souhaite mettre fin à notre alliance non pas à cause de ce qui s'est passé mais bien en raison de l'avenir. Si la France doit se doter d'une flotte, l'intérêt de l'alliance espagnole devient plus relatif.
La France n'avait plus d'ambition en Europe autre que notre alliance défensive. Aujourd'hui, Nos rêves d'empire colonial s'éloignent car l'empereur par sa victoire opportuniste nous a rappelé à la situation européenne. Nous allons donc détourner notre regard et nos ambitions du grand large, singulièrement en orient pour concentrer nos projets outre mer aux Amériques. Nous allons consacrer beaucoup d'efforts afin de suivre la direction dans laquelle l'empereur nous force à regarder. C'est à dire le Saint Empire Romain Germanique en général et le Piémont en particulier.
De votre côté, vous semblez avide de pouvoir vous venger du Sultan et avez été singulièrement modéré avec l'Empereur dans vos propos alors qu'il est la cause principale de votre défaite par la proposition habile qu'il a faite au Sultan. Cela ne correspond pas à nos projets et dès lors il nous semble que nos chemins s'écartent.
Nous remercions l'Espagne pour l'amitié qu'elle nous a témoigné et espérons qu'elle remplira son dernier engagement envers nous de mater les révoltes qui sont en cours en France. Nous n'excluons nullement de collaborer ponctuellement dans le futur mais elle ne devra plus compter sur le bouclier de la France, du moins sans une contrepartie conséquente.
Au Sultan des Sultans et Calife,
Vous avez choisi de sacrifier l'amitié et la reconnaissance de la France à la realpolitik et aux gains de quelques arpents de terres en Afrique du nord. C'est votre droit et votre choix.
Vous nous avez reproché la fermeture de nos frontières mais nous vous avions prévenu de par notre déclaration préalable au conflit de cela. Vous ne nous avez jamais approché pour conserver cet accès au nom de notre amitié de la reconnaissance que nous vous portions. Nous vous l'aurions donné de part la dette que nous avions envers vous en dépit de notre engagement envers l'Espagne. Nous aurions ensuite sans doute proposé à l'Espagne une contrepartie pour dédommager celle ci de notre manquement à nos engagements mais c'est une autre histoire.
Au contraire, vous nous avez mis devant le fait accompli en faisant traverser notre territoire par un corps Turc. Vous avez fait ensuite le jeu de l'empereur en vous associant avec lui pour nous agresser. Cela est tout bénéfice pour lui : l'armée Française qui pouvait constituer une menace pour lui et non pour vous fut détruite; le Piémont, qui vaut bien des provinces Marocaines, gagné par l'empereur et vous avez perdu l'amitié de la seule nation qui pouvait à la fois menacer l'Autriche à revers.
A présent, à n'en pas douter, des diplomates sont à l'œuvre à Madrid et Vienne. La France ne constituera plus une menace pour eux avant longtemps. L'armée que vous avez détruite contenait peut être 30000 hommes mais surtout 90 régiments. Vous ne souhaitez pas nous indemniser et c'est tout à fait votre droit.
Comme vous dites, effectivement, la France et l'empire Ottoman n'ont pas de points de contention, ce qui rend encore plus malheureux votre choix de nous agresser qui a profité à l'Autriche. Nous n'en concevons pas de ressentiment envers vous et n'excluons pas de pouvoir à nouveau collaborer mais ce ne sera certainement plus par reconnaissance mais uniquement en fonction des intérêts de la France. Vous avez fait des choix qui ont profité à votre empire et c'est bonne politique que cela. Nous vous souhaitons bonne chance dans le conflit qui va bientôt suivre entre vous et les Habsbourg.
Henry de Crusadre, Doge de France
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. oct. 20, 2010 5:00 pm
par Rig
Chroniques d'Espagne 1623-1640
Le royaume se remet en ordre après la guerre (1623-1630)
L'Espagne n'avait pas été habituée à souffrir de défaites militaires depuis bien longtemps, et les années qui suivent notre guerre perdue contre les turcs et les autrichiens sont consacrées à la restauration militaire du royaume. En effet, l'Espagne n'a plus d'armée suite à l'éradication de ses 180 régiments d'Europe, et des révoltes éclatent ici et là dans son vaste empire de Méditerranée et des Amériques.
La Flotte Royale de Séville, n'ayant pas été endommagée, est tout de même renforcée de 50 galions supplémentaires pour atteindre les 150 voiles. Elle est complétée par la Flotte de Méditerranée (50 caravelles) dans leur port d'attache de Venise.
C'est surtout au niveau de l'armée de terre que nous cherchons à rebondir plus haut que nous ne l'étions avant. L'Espagne disposait 7 ans plus tôt de 180 000 hommes en Europe et de 25 000 dans les colonies; nous portons l'effectif de nos armées européennes à 210 000 hommes, et pour la première fois nous les armons d'une puissante artillerie. En quelques années, les révoltes sont toutes contrôlées et l'Espagne a atteint une puissance militaire dont elle n'avait encore jamais disposé.
Une autre constante des années 1620 est l'accroissement de notre effort de modernisation. L'Espagne fait jeu égal avec l'Autriche sur le plan de la technologie militaire, jeu égal avec l'Angleterre sur le plan naval, et est en avance sur tous les autres pour ce qui est de la technologie de gouvernement. Il est ainsi remarquable que, grâce à la richesse tirée du commerce et de ses manufactures, l'Espagne soit en pointe malgré la taille de son empire colonial.
La préparation de la revanche contre les Turcs et la nouvelle donne diplomatique
Comme notre correspondance le laissait entendre, nous ne considérions la fin de la guerre précédente que comme une trève temporaire devant à nouveau aboutir à une reprise des hostilités. Nos buts de guerre seraient simples: la récupération du Maroc Espagnol (Tanger, Ceuta et Melilla) que nous avions perdu en 1623.
Or voilà que l'Empereur d'Autriche nous contacte et nous offre une alliance de circonstance, alors que lui aussi désire faire la guerre aux turcs. Notre alliance avec la France étant rompue et ne voyant quel autre allié nous pourrions enrôler dans cette guerre, nous acceptons de bon coeur de nous allier à l'ennemi d'hier: même si les sentiments anti-autrichiens n'ont pas disparu à Madrid, ils ne sont rien à côté de la haine contre le Turc. Il est donc prévu que nos deux royaumes se lanceront à l'assaut du Sultan, mais la difficulté réside dans les interventions possibles, sinon probables, d'autres puissances.
- Un premier intervenant pourrait être la France, mais heureusement l'Empereur et la république française trouvent un terrain d'entente qui garantit la neutralité de cette dernière. Pour sa part, l'Espagne considère toujours la France comme une amie, même si plus rien ne nous lie formellement. Malgré la rupture de notre alliance, les relations restent excellentes: elles le doivent peut-être un peu à l'ancienneté de notre amitié, mais aussi sans doute beaucoup au fait que les relations franco-anglaises se tendent fortement dans les années 1620. Nous ignorons les raisons de ces tensions, mais cette rivalité incite la France à soigner ses relations avec l'Espagne, l'autre grande puissance navale du monde. Nous pensons ainsi pouvoir attaquer les turcs sans craindre la réaction française.
- Plus que la France, nous sommes quasiment certains d'une intervention anglaise et/ou scandinave, et les faits nous donneront raison. En effet, la volonté de ces royaumes de s'inviter plus dans les affaire européennes est manifeste. De plus, ils s'appuient sur leur potentiel naval et l'adversaire naturel auquel se mesurer en cette matière ne peut être que l'Espagne. Enfin, l'absence de rivalité entre les anglais et les turcs en fait des alliés naturels. Nous tentons d'amadouer, sans trop y croire, la République anglaise, mais ceci ne l'empêchera pas d'intervenir en emmenant son allié scandinave.
La menace anglaise nous pousse à restaurer nos relations avec l'Empire du Portugal. Bien qu'expulsé d'Europe, celui-ci s'est reconstruit en Amérique et est des plus imposants, puisqu'il détient la moitié de l'Amérique du Nord, du Saint-Laurent jusqu'au Mexique en passant par la Floride, et quelques possessions éparses (un morceau de Cuba, plusieurs provinces au Brésil...). Avec la Russie et l'Espagne, le Portugal est le dernier grand empire catholique. De plus, il contrôle la curie et depuis trop longtemps l'animosité portugaise nous vaut des excommunications à répétition. Tout ceci fournit de bonnes raisons d'expédier quelques caisses de trésors au Roy du Portugal, qui est ravi de revenir en cour auprès du Roy d'Espagne. Un mariage est conclu, une alliance est scellée, et nous comptons sur la contribution portugaise pour fondre sur les colonies anglaises de la côte est de l'Amérique et du Labrador en cas de besoin.
La Reconquista de l'Afrique du Nord
En 1630, nous informons l'Empereur que l'Espagne est prête à entrer en guerre. Nous avons disposé nos 150 voiles autour de Gibraltar, et comptons garder notre armada unifiée pour pouvoir contrecarrer toute réaction anglaise, ce qui exclut de remettre un blocus généralisé sur l'Empire Ottoman comme lors de la précédente guerre. Il est prévu que l'Espagne portera son effort sur l'Afrique du Nord et des débarquements opportunistes en Méditerrannée, alors que l'Autriche mènera la guerre dans les Balkans.
Les premiers mois de guerre se déroulent comme prévu. L'Espagne s'empare de Rhodes et rôde autour des côtes turques. Au Maroc, nous débarquons 105 000 hommes qui se saisissent rapidement de Tanger, Ceuta et Melilla. 60 000 turcs gardent les possessions algéroises et marocaines du Sultan; nous marchons sur eux et ils sont battus à la bataille de Tlemcen, bien que les pertes soient équivalentes des deux côtés et que les turcs ne soient pas tous dispersés. Nous poursuivons ensuite leurs armées, et les 60 régiments turcs seront impitoyablement détruits dans les monts Atlas et les plaines algéroises au cours des mois suivants. L'Espagne s'empare ainsi également de tout l'algérois, jusqu'à la Tunisie.
Mais la réaction que nous anticipions du côté anglais ne se fait pas attendre, et voilà que l'Angleterre nous somme de conclure une paix blanche, et s'allie avec les turcs. Une telle paix alors que nous sommes victorieux sur les champs de bataille ne saurait se concevoir, aussi nous ignorons les menaces anglaises. Celles-ci sont cependant des plus évidentes, alors qu'une flotte de 130 galions anglais rôde entre la côte de Lisbonne et Madère. Toutefois, en constatant notre légère supériorité numérique, l'anglais n'ose attaquer. Il envoie en fait sa flotte en Amérique, où nous avions posté la flotte de 50 caravelles de Méditerranée pour contrer toute attaque contre nos possessions des Caraïbes.
La déclaration de guerre anglaise tombe quelques mois plus tard, alors que l'anglais a disposé sa flotte à côté de nos caravelles qui patrouillent au large de Manhattan. Comme attendu, le Portugal nous suit dans la guerre. Evidemment, 50 caravelles contre 130 galions n'ont aucune chance, et nous perdons la première bataille navale de la guerre - toutefois seules une dizaine de caravelles sont coulées, le reste parvenant à trouver refuge dans un des ports cotoniers du Portugal.En Europe, nous débarquons à Malte (possession anglaise depuis les guerres anglo-castillo-aragonaises du XVème siècle) et prenons La Valette, coulant 6 navires de combat anglais qui y étaient attachés.
Suite à ces épisodes, la guerre se fige pour longtemps. En effet, les anglais ont construit 20 galions de plus (ils en ont donc 150 dans leur flotte principale, comme nous) et ont reçu le secours d'une centaine de navires de combat scandinaves. Cette flotte combinée, trop imposante pour que nous l'affrontions de face, entreprend de nous bloquer dans le port de Gibraltar tout en mettant le blocus généralisé de la péninsule ibérique. Contre l'Empire Ottoman, plus rien ne se passe de notre côté: l'Autriche continue la guerre, mais nous contrôlons déjà l'Afrique du Nord et ne sommes plus en mesure d'envoyer des troupes en Méditerranée. Aussi l'Espagne se met-elle en position d'attente, pour tenir ses conquêtes jusqu'à ce que les turcs soient contraints d'offrir leur reddition.
Les anglais ne sont toutefois pas totalement inactifs. Nous avions négligé de couvrir et de fortifier notre port de Gibraltar, ou nos 150 galions sont réfugiés. Un débarquement éclair s'empare de la province et fait sortir nos bateaux de force. Ceux-ci engagent la flotte anglaise dans une formidable bataille regroupant 300 galions. Comme on pouvait s'y attendre, la bataille est assez équilibrée; néanmoins les scandinaves répartis tout autour de l'Espagne lèvent l'ancre et se dirigent vers Gibraltar,ce qui risque de faire basculer le rapport de force nettement en faveur de nos ennemis; Nous prenons alors la décision de fuir, ce qui nous occasionne la perte de 9 galions capturés par les anglais, pour aller nous réfugier de l'autre côté du détroit dans le port de Tanger. Aucune autre opération navale n'aura lieu pendant la guerre.
Pendant ce temps en Amérique, les portugais malmènent la maigre armée coloniale anglaise et s'emparent des colonies ennemies. Ceci contraint l'Angleterre à une paix séparée avec le Portugal qui lui coûte la vassalité sur le Duché irlandais de Münster. Enfin, nos possessions d'Afrique du Sud, non défendues, sont attaquées par un débarquement scandinave qui s'empare du Cap et de deux provinces environnantes.
Après encore de longs mois d'attente et alors que la situation balkanique reste très incertaine, l'Empire Ottoman finit par craquer car les révoltes s'y multiplient encore plus que chez nous ou en Autriche. Le Sultan demande la paix et accepte nos conditions. L'Empereur obtient trois provinces balkaniques, et l'Espagne récupére ses possessions du Maroc (3 provinces également). Le traité de paix inclut la signature d'une paix blanche avec l'Angleterre et la Scandinavie.
L'Espagne sort donc victorieuse de la guerre, qui a duré 7 ans. Contrairement à la précédente, notre économie a toutefois souffert cette fois-ci, en raison du blocus anglo-scandinave. Toutefois, tous les bélligérants ont été touchés, et l'Espagne a conservé pendant toutes les années de guerre son leadership économique. De plus, notre armée s'est aguerrie. Nous retenons toutefois que l'émergence navale de l'Angleterre et des scandinaves sera une donnée avec laquelle il faudra composer dans l'avenir.
L'Espagne d'après-guerre et la situation diplomatique
L'Espagne a conforté son statut de grande puissance, toutefois sa position reste délicate. Déjà car nos succès font des envieux et que d'autres veulent se mesurer à nous pour affirmer leur statut international, comme le fit l'Angleterre. Ensuite car l'Espagne se doit d'être à la fois une grande puissance navale et terrestre, ce qu'aucun autre royaume ne peut se permettre d'être pour le moment. Ainsi les turcs, les autrichiens ou les français disposent-ils de grandes armées, mais sans flotte significative. A l'inverse, les anglais et les scandinaves se sont dotés de flottes puissantes mais leur puissance terrestre reste relativement anecdotique.
La sortie de guerre, malgré la victoire, est assez douloureuse: les révoltes se multiplient (WE de 19). Elles sont désormais à peu près sous contrôle, et nos revenus remontent régulièrement. L'Espagne est de nouveau prête à affronter toute menace intérieure ou extérieure.
A la France: nous redisons que nous apprécions son voisinage et encourageons son initiative de se doter d'une flotte digne de ce nom, ce qu'elle a commencé à faire. Nous souhaitons maintenir avec la France des relations agréables et des coopérations ponctuelles. Nous proclamons enfin que, malgré notre alliance avec le Portugal, nous reconnaissons le droit à la France de se saisir des colonies brésiliennes de ce dernier.
A l'Autriche (devenue la Prusse il y a peu): notre alliance contre les turcs et le comportement d'allié fiable et courageux de l'Empereur ont fait beaucoup pour l'image des autrichiens à Madrid. Certes les rapports entre la Prusse, puisque c'est ainsi qu'il convient désormais de la nommer, et l'Espagne, ne sont pas pour autant évidents car nous n'oublions pas totalement que nous fûmes assaillis gratuitement il y a une petite trentaine d'années. Néanmoins, c'est sans a priori ni mauvaise volonté que nous envisagerons nos rapports futurs, d'autant plus qu'il n'y a plus de conflits territoriaux ou d'influence entre nos royaumes.
Aux turcs: cela va faire bientôt 200 ans que nos empires sont à couteaux tirés pour dominer la Méditerranée. Nous ne comptons plus le nombre de guerres que nous nous sommes déclarées, et encore moins les centaines de milliers de soldats tombés de part et d'autre, les dizaines de navires coulés, et les provinces ravagées en Italie, en Afrique du Nord, dans les Pyrénées, dans les balkans, en Méditerranée orientale. Cette longue guerre jamais totalement terminée n'a été entrecoupée que de brèves périodes de cohabitation. L'Espagne ne désarme pas et continuera de faire valoir ses intérêts et le rayonnement de la foi catholique en Méditerrannée. Nous espérons qu'après avoir reperdu le terrain gagné lors du précédent conflit, le Sultan est désormais prêt à accepter notre présence au Maroc et à faire avec. Il ne doit pas douter de l'attachement viscéral de l'Espagne à cette région, non seulement pour contrôler le détroit de Gibraltar, mais aussi pour mettre fin à la piraterie barbaresque (avantage en prestige) et capter à travers Tanger le commerce de notre vice-royauté d'Afrique du Sud riche en esclaves et en ivoire.
Aux anglais: l'Espagne comprend les motivations qui ont poussé la République d'Angleterre a intervenir, et apprécie le fait qu'elle ne l'ait pas fait dans la recherche d'un profit personnel, mais surtout pour affirmer son statut international. Les faits sont cependant là, et nous avons assez peu apprécié que, par son action, l'Angleterre nous ait directement nui. L'Angleterre doit prendre conscience qu'elle est certes une puissance navale désormais de grande importance, mais que son pouvoir a des limites. Elle ne peut rivaliser avec l'Espagne sur terre, elle est moins riche que nous, et surtout sa prospérité est fragile car largement fondée sur le commerce. En outre, l'alliance portugaise est devenue un axe majeur de la politique espagnole, et à ce titre l'Angleterre ne devrait pas se considérer en sécurité au niveau colonial alors que nos fidèles alliés sont prêts à fondre sur son domaine à la première occasion. Nous n'avons pas besoin du commerce, et en particulier par dans les places commerciales anglaises, alors que l'inverse n'est pas vrai. Ainsi, si l'Angleterre veut continuer à commercer à Belize, à Séville, à Tanger, à Lisbonne ou à Venise, nous ne pouvons que lui conseiller de ne plus rien tenter contre nous.
Nous rappelons donc sans acrimonie mais avec fermeté à l'Angleterre quel est son rang: une puissance d'importance dans le concert européen, à n'en pas douter capable de peser sur les évènements, mais néanmoins sans commune mesure avec l'Espagne. Nous l'enjoignons à oublier toute forme de diktat, de souveraineté auto-proclamée, ou de leçon sur la façon de se conduire. A ces conditions, nous oublieront les évènements des dernières années et vivront en bonne intelligence. A la première menace, remarque désobligeante ou manoeuvre navale proche de nos côtes, nous la mettrons sous embargo.
Aux scandinaves: Madrid vous fait crédit d'avoir été entraînés dans la guerre contre nous sans l'avoir véritablement souhaité. L'honneur commandait que vous souteniez les anglais, vous l'avez fait à la fois en mettant le blocus de notre métropole et en occupant une partie de la vice-royauté d'Afrique du Sud. Cependant il nous a semblé que c'est l'Angleterre qui menait la danse. Nous n'avons aucun grief contre la Scandinavie, mais nous vous demandons également de ne plus rien tenter contre nous. Le monde est vaste, et la Scandinavie n'a pas besoin de s'opposer à l'Espagne - en particulier si elle ne veut pas courrir le risque, un jour, de voir la flotte espagnole soutenir d'éventuelles menées prussiennes en Allemagne du Nord. A bon entendeur... Si vous restez neutre vis à vis de nous, nous le seront également vis à vis de vous.
Aux hollandais: nous avons perçu l'arrivée de votre nouveau gouvernement et lui souhaitons toute la réussite possible. Si vous le souhaitez, l'Espagne peut s'associer à vous pour vous aider dans votre colonisation africaine et vous conseiller. Nous vous recommandons d'entretenir des contacts avec de nombreuses puissances afin de ne pas rester sous la seule influence des scandinaves. Il pourrait apparaître tentant pour vous de vous rapprocher des anglo-suédois, mais avant de le faire, prenez bien la mesure de la puissance terrestre de vos deux voisins français et autrichien, et cherchez à éviter tout conflit dans les décennies à venir pour reconstruire la puissance économique et militaire de votre République.
Aux russes: votre empire s'est tenu à l'écart des conflits et a plutôt prospéré ces 20 dernières années. Bien que nous soyons très éloignés, nous sentons les russes proches de notre coeur de catholiques fervents et souhaitons que la Russie s'affirme à son tour comme une grande puissance pour équilibrer l'Europe.
Sa Majesté le Roy d'Espagne
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. oct. 20, 2010 7:07 pm
par rooom
D'une guerre dure a gagner
Si l'essentiel fut comté aimblement et sncerement par le Roy d'Espagne, un seul détail lui a sans doute échappé.
Les Ottomans ont capitulé apres une défaite militaire et la conséquente menace d'annhilation de leur armée.
Cependant il est vrai de dire que cette défaite n'est intervenue que grace a l'apport des espagnols qui furent le facteur prépondérant dans la montée des révoltes sur les arrieres turques.
Cela nous permis de rester dans une posture défensive et de maitriser notre propre WE alors qu'une seule armée de réserve suffisait a mater nos rares révoltes.
Nous avons appris que nous sommes encore assez loin de pouvoir vaincre le Sultan en comptant sur nos seules forces lorsque son Empire est sous controle. Apres notre poussée initiale, nous fumes repoussés assez aisément jusque nos frontieres malgré la thecnologie militaire de notre coté.
Les derniers moment de la guerre furent carnassier, faisant passé notre WE de 8 a 19 en 6 mois.
Nos gains au termes de cette guerre sont les pertes Ottomanes. Les 3 provinces acquisent ne compensant pas la perte du Piemont, cédé a la France.
Un pays revigoré: la Prusse!
Le Saint Empereur résidait depuis plus de 50 ans au palais de Brandenburg, les saxons et les prussiens devenait de plus en plus influent a la cour. La création d'un deuxieme grand royaume fut enteriné: la Prusse.
Le titre de Roy de Prusse regroupe les feu titres de Roy de Pologne, de Brandenburg et de protecteur des Prussiens, autrment dit les terres de feu l'Ordre teutonique.
Les positions et propositions diplomatiques de la Prusse-Autriche:
A l'Espagne:
Tout d'abord nous vous félicitons pour votre courage, vous ne descendez pas de vos aieux

. Il faut dire en effet que l'Empereur a permis au Roy d'Espagne de se retirer du conflit malgré le contrat de solidarité liant les deux agresseurs. Il n'en fit rien (les temps changent

)
Les différents avec l'Espagne semblent s'etre réduits considérablement. Notemment en Italie ou nous esperons une position officielle de l'Espagne reconnaisant le bon droit impérial sur l'Italie continentale. Nous vous reconnaitrions en retour votre bon droit sur les iles Italiennes, au premier rang desquelles Venize.
Nous reconnaitrons aussi l'exception Parmesane. Bien que nous souhaitions l'acquerir, nulle moyen de force ne sera employe a cette issue. Nous souhaiterions que vous nous la vendiez a nous ou a la France selon votre préférence.
Ce n'est qu'en cas de guerre entre nous pour d'autres raisons que nous pourrions réclamer Parme en compensation.
A la France:
Nos relations s'amméliorent crescendo, la confiance s'installe. Il est long de réparé une si longue période d'opposition. A noté que notre collaboration meme limité a déja porté des fruits singulierement positifs pour la France.
Au l'Empire Ottoman:
La situation dans les Balkans est trop a notre désavantage comme l'est la situation militaire globale contre vous. Cependant notre petit pays a un avantage, il permet de controler les révoltes rapidement et notre WE est deja a 0 quand la votre est encore assez elevé (on le voit sur les provs voisines

) et que les révoltes ne doivent pas etre encore réprimées. Votre stabilité n'est pas fameuse.
Bref un géant aux pieds d'argile, le momentum nous semblent idéal et ne se reproduira sans doute pas avant longtemps.
Nous vous demandon de nous céder la Croatie, Pecs et Ecjekuvar pour un pacte de non-agression de 20 ans. Nous guarantirons la Russie et la Pologne mais libre a vous de joindre vos possesions en prenant les mamelooks ou qui vous voulez d'autre.
Trois provinces peuvent paraitre beaucoup mais ces provinces sont extremement mauvaises (sauf Ecjekuvar). Pecs est sans doute la plus mauvaise d'Europe (tres pauvre et presque pas de MP).
Bien sur une négociation peut etre engagée mais si elle échoue nous rentrerons en guerre une nouvelle fois et demanderons davantage.
Contrairement a vous nous n'avons nulle part ailleurs ou nous étendre.
Proposition la Scandinavie et a la Russie:
Nous proposons d'échanger Riga contre Neva. Riga reviendrait a la Prusse et Néva a la Russie. La Prusse dédommagerai l'Empereur Scandinave a un montant négocié entre eux deux.
L'avantage pour la Russie est immense:
Cout: perte de Riga (tax 6 bien de prod pourri, MP bof) et de mauvaise culture.
Gain: Neva... bientot St Petersburg par décision qui entre autre fait gagner 3 stab (interressant juste apres le 5 stab hit de la modernisation), 2 slider moves vers centralisation (je crois), +5 base tax en Neva (=7), +20k pop en neva (plus de tax plus de prod), Neva devient Russe. y a encore des trucs je crois.
Pour la Prusse: Gain de Riga (province moyenne mais Core et bonne culture)
Cout: indemnité pour la Scandinavie.
Pour la Scandinavie perte de Neva (pauvre et de mauvaise culture) gain de l'indemnité.
Je vais etre généreux et proposer 1500 ducats pour ce pauvre lopin de terre.
Il est aussi possible que la Scandinavie et la Russie s'echange les deux territoires. Nous n'en prendrons pas ombrage.
A la Russie:
Notre histoire commune est la plus paisible qui soit et nous comptons bien qu'il en reste ainsi.
Nous espérons que vous obtiendrez Neva d'une maniere ou d'une autre. Toutefois si cela ne se produit pas, nous esperons aussi que vous ouvrirez les yeux. Ce n'est pas le saint Empereur Germanique qui vous prive de bonne terres peuplée de Russes ou de votre capitale au Nord, ni des terres tartars si facilement assimilable (bonus de 90%!!!!

) par les Russes au Sud. d'aillerus Askatran est désormais turque
A la Scandinavie:
Nous n'avons pas particulierement de griefs avotre encontre.. ou du moins de griefs supplémentaires!!! Nous espérons que vous accepterez de restitue Neva a la Russie d'une facon ou d'une autre et que nos relations restent aux environs de neutre.
A L'Angleterre:Nous considérons nos relations comme parfaitement neutre. Vous etes bienvenue dans nos centre de commerces. Nous n'avons pas tres bien compris cependant vos motifs pour intervenir en faveur de l'Empire Ottoman.
Aux Pays-Bas:
Nous allons guarantir votre sécurite continentale. Il n'est de toute maniere rien que nous pouvons faire pour vos colonies car nous n'avons qu'un seul navire.
Nous esperons que ce geste entrainera de bonnes relations futures.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : dim. oct. 24, 2010 11:22 pm
par lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. oct. 25, 2010 9:40 am
par rooom
A l'Empereur de Scandinavie,
Le message adressé a l'Espagne laisse penser que la Prusse et l'Espagne sont alliés. Ce n'est pas le cas. Il n'existe a l'heure actuelle que deux alliances de part le monde a notre connaissance: l'Alliance Russo-Scandinave et l'alliance Anglo-Scandinave formant une sorte de Grande Alliance Scandinave.
Nous sommes navrés que notre proposition d'échange ne vous intéresse pas. Vous mentionnez la somme comme étant insufisante, nous le concevons et laissons le soin au Tzar de négocier plus avant avec lui si il le souhaite. Sachez cependant que nous sommes pret a payer jusque 2000 ducats soit plus de 50 ans de revenu de la province. Investit dans dans 2 manufactures cela raporterai 144 ducats par an.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. oct. 25, 2010 12:17 pm
par lemarseillais
Déclaration anglaise :
A la Prusse, l'Angleterre et la Scandinavie n'ont pas signé une alliance totale mais un traité défensif. Nos 2 pays peuvent évidemment collaborer dans un projet de guerre mais rien ne les y oblige. L'Angleterre entend donc en toutes circonstances juger de son intervention ou non dans une guerre offensive. Le ministre d'Etat conseille donc au ministre des affaires étrangères de la Prusse d'actualiser ses fiches.
L'Angleterre fera bientôt une déclaration en réponse à celle espagnole.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. oct. 25, 2010 3:25 pm
par Crusader
Déclaration Française
A la Hollande,
Nous déclarons notre sympathie et le fait, que outre Calais nous n'avons aucune revendications aux Pays Bas. Nous sommes prêts à prêter une oreille attentive à toute matière dont vous voudrez nous entretenir.
A la Russie
Nous avons peu de relations et peu de matières d'intérêt commun. De même, nous accueillerons volontiers tout plénipotentiaire Russe qui voudra nous entretenir de l'un ou l'autre sujet.
A la Scandinavie
Nous continuons à suivre votre progression ainsi que votre intervention remarquée au cours du derniers conflit.
Si nous avons pris acte de votre déclaration d'exclusivité en Orient, nous vous signalons cependant que la France n'a pas abandonné tout projet d'implantation dans cette région et ne reconnait pas ce droit que vous vous êtes arrogé en Asie. La France n'a pas l'intention de rechercher des hostilités avec la Scandinavie mais nous considérons cette déclaration inamicale et contraires aux intérêts de la France. Nous ne nous installerons pas demain la bas et votre réaction à une telle démarche de notre part, sera entièrement sous votre responsabilité tout comme les conséquences qui pourraient suivre. D'autre part, si la Scandinavie revenait sur sa déclaration, les relations Franco-Scandinaves seraient alors exemptes de tout nuage.
A l'Angleterre,
Nous lui faisons la même déclaration qu'à la Scandinavie. Cependant, nos discussions à propos de l'Amérique du nord nous ont montré que le souverain Britannique pouvait être constructif et raisonnable dans la recherche de solutions équilibrées. Nous espérons que nos relations continuerons à évoluer dans le même sens à l'avenir en y ajoutant la confiance. De même un envoyé est envoyé ce jour à Londres afin de régler la question de Calais de manière équilibrée.
A l'Espagne,
Nous trouvons aussi son voisinage agréable même si parfois la brillance de sa réussite et de son opulence nous font un peu mal aux yeux. Nous espérons continuer à avoir avec l'Espagne de bons rapports et comme elle le disait, conclure des accords ponctuels avec elle comme celui que nous avons conclu récemment et qui devrait prochainement voir son épilogue.
A la Prusse (faut que je m'habitue à ne plus dire Autriche, ma correspondance est pleine de ratures

)
Nous sommes entièrement satisfait du déroulement de nos accords et soyez assurés que nous remplirons nos engagements. La nouvelle ère des relations entre l'Empereur et la France entamée avec ce traité s'annonce fructueuse pour nos deux nations et nous espérons qu'elle pourra se prolonger longtemps dans le respect et l'équilibre.
A l'Empire Ottoman
Le Sultan a payé aujourd'hui l'erreur qu'il a commis en agressant une nation qui lui était reconnaissante de ses actions passées. En effet, sans cette agression, il aurait été clair que la France aurait soutenu le Sultan, son ami, dans la guerre qui vient de se terminer, ce qui aurait peut être modifié sa conclusion. Las, l'agression fut et l'amitié est passée. Nous n'avons cependant pas de problème avec l'empire Ottoman et ses envoyés seront toujours les bienvenus à Paris.
Enfin petit état des lieux de la puissance Française:
armée : 210000 hommes
marine : 30 galions, 20 flutes
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. oct. 27, 2010 5:21 pm
par Rig
Chroniques d'Espagne 1641-1658
Une fois n'est pas coutume, l'Espagne a connu la paix pendant de longues années, et a savouré une tranquillité retrouvée qu'elle n'avait plus connue de mémoire d'homme. Nous ne sommes pas les seuls à bénéficier de la paix: suite à nos accords, l'Empire Ottoman jouit de dix ans de garantie espagnole, ce qui lui permet d'éviter un conflit de plus avec la Prusse. Les dernières révoltes de notre précédente guerre ayant été matées, nous profitons de ces années pour prospérer et trouver une solution à notre principale faiblesse: la supériorité navale anglo-scandinave sur la flotte royale s"Espagne.
Des années de paix et de prospérité
Sur le plan économique et colonial, nous renforçons notre présence commerciale, équipons nos provinces d'Amérique et d'Afrique, et agrandissons notre domaine. La vice-royauté du Rio de la Plata fait l'objet d'une attention particulière: nous nous étendons progressivement sur les terres vierges qui jouxtent nos frontières, jusqu'à rejoindre les possessions françaises du Brésil. Nous profitons également de la défection de deux colonies bretonnes au Venezuela, et rachetons quelques possessions portugaises disséminées, telles que la Havane, Zapotèque et l'Algarve. La place commerciale de Belize, qui capte tout le commerce des Caraïbes, d'Amérique Centrale, et les trois quarts de celui de l'Amérique du Sud, est d'assez loin la plus importante au monde avec un volume d'échanges de plus de 2000 ducats.
Sur le plan militaire, l'Espagne souffre depuis trop longtemps d'une faiblesse dans les colonies, qui a été pénible lorsque notre empire était secoué de révoltes: les 20 000 hommes qui défendaient toute l'Amérique espagnole ont subi de nombreux revers face à des rebelles 2 ou 3 fois plus nombreux, et nous avons traîné pour récupérer le contrôle de nos colonies. Aussi mettons-nous sur pied de vraies armées coloniales, qui garantissent aujourd'hui à la fois la quiétude intérieure de nos vice-royautés ultramarines, et leur défense contre toute attaque éventuelle.
La Grande Armada
Mais c'est au plan naval que l'essentiel de l'effort est concentré. L'Espagne fait le calcul suivant: les coalisés angais et scandinaves disposaient de 250 navires de combat lors de la guerre précédente. On peut facilement anticiper que cet effectif a été au moins arrondi à 300 compte tenu des déclarations scandinaves. Or, en 1541, nous ne disposons que de 160 galions et d'une quarantaine de caravelles, soit 200 navires de guerre. Il nous faut donc au moins égaler cette armada coalisée, et construire des vaisseaux plus modernes pour éviter une obsolescence de la Flotte Royale. Pour cette raison, un édit prévoit la construction de 5 chantiers navals de Séville à la Murcie, et le lancement d'un programme de construction navale tel que le monde n'en n'a jamais connu. Tous les ports de la péninsule ne tournent plus, pendant 15 ans, que pour sortir des galions de guerre. Bien que le programme naval ne soit pas encore achevé, nous pensons qu'il nous a d'ores et déjà permis de reprendre l'ascendant sur nos ennemis.
En effet, les anglo-scandinaves ne sauraient être qualifiés autrement que d'ennemis. D'une part il prétendent s'arroger un monopole de colonisation en Orient. D'autre part ils veulent (surtout l'Angleterre) se saisir de terres appartenant à notre allié portugais. Enfin, l'Angleterre des années 1640 et 1650 ne cesse de rôder autout de nos côtes pour surveiller notre construction navale, compter nos bateaux, et nous demander des comptes sur notre politique. C'en est trop!
Il se trouve que l'Espagne est défenseur de la foi catholique. Or l'Angleterre décide en 1658 d'attaquer l'un des derniers petits royaumes catholiques d'Europe: l'Irlande. Elle le fait en toute connaissance de cause, tant il est évident que l'Irlande ne manquera pas d'envoyer un appel au secours à Madrid. Nous venons bien sûr au secours de notre coreligionaire irlandais, mais voilà que la situation s'envenime encore plus: la Scandinavie annonce qu'elle va se saisir d'une colonie que nous avons créée à Sumbawa, en Indonésie. Cette insupportable prétention à nous bouter hors d'Asie, la menace navale explicite que les coalisés font peser sur nous, et la défense de principe des catholiques irlandais, sont plus qu'il n'en faut pour nous jeter dans un conflit ouvert avec cette alliance.
Les hostilités sont pour le moment restées verbales et la guerre n'est officielle que depuis quelques jours, mais les prochains mois promettent d'être particulièrement agités...
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. oct. 27, 2010 5:36 pm
par Rig
Messages diplomatiques espagnols
Après une vingtaine d'année de paix, voici notre royaume à nouveau en guerre. Il est plus puissant que jamais et fera valoir son bon droit, protégera son fidèle allié et cousin portugais, veillera à la prospérité de ce dernier, et sera fidèle à ses engagements vis à vis de ses voisins.
A l'Angleterre, nous disons que nous sommes las d'avoir à supporter ses provocations, et notamment cette prétendue zone d'exclusivité en Orient. Nous exigeons:
1- que la catholique Irlande soit laissée indemne. Nous consentons à sa vassalisation par Londres, mais rien de plus.
2- que les îles de Malte et de Madère, bases stratégiques trop proches de nos domaines, soient cédées à notre couronne promptement, sans quoi nous les obtiendront par les armes.
3- que soient cédées au Portugal, si ce dernier le souhaite, 1 ou 2 colonies anglaises de son choix.
A la Scandinavie: ce n'est pas vous qui avez provoqué ce conflit et l'Espagne veut vous offrir une ultime porte de sortie. Nous vous accordons une paix blanche séparée à la condition que notre colonie d'Indonésie soit laissée intacte. Si vous ouvrez les hostilités contre nous en prenant cette colonie, ou par toute autre manoeuvre, alors nous seront également en guerre totale avec vous, nous détruiront votre flotte et envahiront vos provinces d'Afrique. Pour prix de la paix, nous exigeront la façade maritime de votre domaine d'Afrique du Sud-Est (2 provinces côtières). A ces demandes pourraient s'ajouter des revendications portugaises raisonnables, que nous laisseront notre allié exprimer. Comme le comprendra sans doute l'Empereur scandinave, l'Espagne n'a rien contre lui et ne souhaite que le laisser développer pacifiquement son domaine colonial et accroître sa richesse par-delà les mers. Nous espérons donc qu'il évitera de nous faire la guerre en pure perte et saisira cette main tendue qui lui offre une sortie tout à fait honorable et porteuse d'avenir.
Nous informons enfin l'Angleterre et la Scandinavie qu'ordre a été donné à l'Armée Royale d'Afrique du Sud de marcher sur les provinces scandinaves du Mutapa, et que nos flottes sont prêtes à appareiller pour venir porter le fer contre vous, alors que plus de 200 000 soldats espagnols supérieurement équipés et au moral d'acier garantissent l'inviolabilité de la péninsule ibérique. Il est encore temps de préserver votre avenir et vos flottes en acceptant nos conditions, faute de quoi nous ne répondons plus de ce qu'il adviendra de vous.
***************************
Au Sultan ottoman et à la Prusse: nous déplorons que les tensions entre vos deux royaumes semblent vous avoir rapprochés d'un conflit. Quel qu'en soit le vainqueur, ceci ne peut que semer désolation et mort à l'est de l'Europe. Cependant, nous avons trouvé un terrain d'entente avec le Sultan pour faire cesser nos guerres, et nous ne souhaitons aucun mal non plus au Royaume de Prusse, aussi nous tiendrons-nous à l'écart de toute intervention si un conflit explose.
A la France: nous nous félicitons de voir que la France met à profit la paix actuelle pour développer son domaine colonial et ses revenus. Nous comptons toujours respecter nos accords avec elle (à ce titre, la session de Parme reste d'actualité) et continueront d'assurer sa protection coloniale si elle le désire. Nous rappelons enfin que nous soutenons toujours toute forme de colonisation française en Orient, ou l'Espagne défend la liberté d'installation de tous les royaumes et Etats, et la récupération de Calais par la France.
Au Portugal: nous sommes satisfaits de notre alliance avec vous, et comme elle s'y est engagée l'Espagne vous protégera contre l'Angleterre. Dans l'hypothèse où des frictions coloniales subsisteraient avec la France en Amérique, nous préconisons l'ouverture d'une conférence entre vous pour les régler par la négociation.
A la Russie: nous savons peu de choses de ce grand royaume lointain mais, par sa catholicité et l'absence de rivalité entre nous, il nous reste sympathique. Nous informons la Russie que l'aide financière de l'Espagne reste possible en cas de besoin.
Por la razon o la fuerza
Sa Majesté Catholique le Roy d'Espagne
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. oct. 27, 2010 8:22 pm
par lord gg
Au royaume d'Espagne.
Nous allons êtres très claire avec vous car il semblerait que comme a votre habitude vous ne soyez embrumer dans un monde qui na clairement rien a voir avec le notre.
En l'occurrence nous n'avions pas prévue d'aider les anglais car:
1)Cette guerre n'avait rien a voir avec notre accord sur nos intérêt en inde/asie
2)Cela n'avais rien a voir avec une guerre défensive étant donner que l'Angleterre était l'agresseur
Ceci-dis vous avez simplement changer les chose avec votre colonie a coter de nos port dans la malaisie.
Soyons clair nous prenons cela comme une provocation direct envers nous et nous avons décidé de suivre non pas parce que le gouvernement anglais nous la demander car cela nous importait peux mais belle et bien pour protéger l'intégrité de nos province colonial.
Après vous dites qu'une flotte et une armer est prête en Afrique du sud?
Et bien nous espérons que vos contingent dépasse les 60 000 hommes ou vous risquer de voir la plupart de vos province brûler dans les 3 mois a venir.
Nous déclarons que temps que vous persister a essayer de vous installer dans nos zone d influence Aucune paix ne sera envisageable.
Nous rappelons également que les zones d'intérêt de cette guerre rejoigne en partie ceux des anglais et a ce titre ne signerons aucune paix séparer.
Pour finir nous demandons la donation de la terres d'Irlande ainsi que votre colonie auquel k nous demanderont en supplément 4 colonie d'Afrique du sud de notre choix.
Empereur de l'Empire de Scandinavie
Sir Lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. oct. 27, 2010 11:47 pm
par Pepsi
Déclaration de la très catholique portugal envers les différentes cours d'Europe :
A la Russie :
Nous sommes heureux que la Russie ait choisit le catholicisme, et soit resté fidèle à ses traditions. Une aide sera apportée, si elle est demandée.
A l'Empire Ottoman :
Vos affaires ne nous regardent pas. Nous restons totalement neutres envers l'empire.
A la Prusse :
Nous nous plaindrons pas de ce qui vous arrive actuellement. Il est évident qu'ayant changé de religion pour adoptés celle des parvenus réformés, vous vous exposez à la colère divine.
A la Scandinavie :
Nos affaires ne nous intéressent pas vraiment. Il est évident que votre soutien à votre allié anglais ne pourra que le pousser à une guerre généralisée. Il est toujours temps de faire marche arrière. Il serait bête de faire la guerre alors qu'une négociation sereine pourrait aboutir.
A l'Espagne :
Notre alliance actuelle et son format nous convient très bien. Nous trouvons néanmoins fort dommage que vous préférez défendre la chrétienté en Irlande plutôt que de protéger le christianisme en général et ainsi permettre la repentance des réformés.
A l'Angleterre :
Il est évident que nos relations sont tendues. L'avertissement a été une insulte à notre nation. Nous attendons toujours la reconnaissance de l'Huron comme terre portuguaise. Nous ne souhaitons aucunement intervenir dans la guerre actuelle en Europe. Mais il faut savoir faire preuve de concessions, ce que la couronne anglaise ne sait pas faire.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. oct. 28, 2010 12:05 am
par rooom
Pourquoi chercher querelle a une puissance si lointaine et avec qui aucun conflit d'interet n'existe? Surtout en choisissant un prétexte aussi ridicule que la religion lorsque vous traitez mieux ceux avec qui vous etes en guerre et qui sont aussi réformés ou encore les Mahometans.
Ils s'allient a ceux qui les ont par le passé dévasté leur ancien foyer!
L'on comprend pourquoi les Rois du Portugual ont du s'exiler...

Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. oct. 28, 2010 12:51 am
par Pepsi
Dieu a choisit, grâce à notre foi sans faille, de nous échanger un bout de terre contre un continent entier.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. oct. 28, 2010 6:23 pm
par Rig
Réponse espagnole à la Scandinavie:
on nous dit que le roy d'Espagne serait à côté de ses chausses en vous proposant une paix... Nous craignons que ça ne soit l'inverse: où la Scandinavie a-t-elle vu qu'elle avait le moindre droit à s'arroger un monopole colonial en Asie? Depuis quand s'emparer d'une ile déserte est-il une provocation? Ou avez vous lu que l'Espagne accordait le moindre crédit à votre prétention sur l'Orient? Pourquoi le souverain scandinave est-il si fâché avec les chiffres qu'il double ou triple les effectifs annoncés de ses armées? Croyez-vous pouvoir vous proclamer empereur alors que vous n'êtes qu'à la tête de forêts du grand nord et d'une poignée de confettis insignifiants parsemant la carte du monde? Où est passée la flotte hollandaise? Que de mystères sans réponse...
Plutôt que de vous rêver à la tête d'un empire sur plusieurs continents, ce dont vous n'avez ni le droit ni les moyens, il serait plus sage que vous restiez sur votre terre gelée à faire des bonshommes de neige. Vous y seriez plus crédible.
Puisque vous le prenez sur ce ton, nous retirons donc notre proposition et vous feront la guerre avec plaisir.
Commentaire à l'intention du Roy de Prusse et Empereur (un vrai, lui):
notre cousin du Portugal est un bon catholique et nous le tenons en grande amitié. Toutefois, sa foi ardente et son éloignement des raffinements diplomatiques de l'Europe peuvent l'amener à parler de façon quelque peu abrupte; nous vous prions de ne pas lui en tenir rigueur. L'Espagne a une sympathie naturelle pour le catholicisme romain, mais la disparition des Etats temporels du Pape depuis un siècle et le principe qui veut que la religion du souverain s'impose à ses sujets font que nous ne développons pas notre diplomatie sur des bases religieuses, tant que nous avons à faire à des chrétiens.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. nov. 01, 2010 5:13 pm
par lemarseillais
Déclaration anglaise :
La République d'Angleterre prenant acte des nouvelles intentions espagnoles, en contradiction avec leur déclaration publique de ne pas défendre le Portugal suite à l'annexion des Hurons, constate donc que la valeur que l'on peut accorder à la parole du roi d'Espagne équivaut au prix d'un grain de sable sur les marchés.
Non surpris par cette forfaiture, cette éventualité ayant été jugée fortement probable par nos services, l'Angleterre a entendu les réclamations péremptoires de l'Espagne et entend bien en donner une réponse équivalente.
Nous précisons toutefois ne pas perdre notre temps à réagir sur ce qui n'est que façade pour servir d'autres intérêts : les exigences sur l'Irlande dont le roi d'Espagne se moque autant que la déesse Honneur a oublié de se pencher sur son berceau.
La République d'Angleterre rappelle à tous qu'elle a déclenché cette guerre lorsqu'elle a appris que, malgré notre ultimatum, le Portugal avait annexé les Hurons. Enfin "déclenché", entendons nous, l'Angleterre a sciemment accepté de "tomber dans le piège" tendu par l'Espagne depuis de longues années. Nous ne voudrions pas que la cour d'Espagne n'exulte trop longtemps en imaginant que le roi d'Espagne est un grand stratège sur la scène diplomatique.
L'honneur de notre pays nous commandait de mettre à exécution nos paroles. Alors même que nous n'avions aucun allié à ce moment. Heureusement pour nous, la Scandinavie pour des motifs différents mais qui nous concerne tout autant qu'elle (je ne l'ai appris que lorsque lord l'a révélé), s'est joint à nous et a déclaré son intention de lier sa guerre à la nôtre. L'Angleterre remercie son partenaire commercial pour ce geste de courage et de bravoure et s'engage à refuser évidemment aussi toute signature non commune de la paix. De même, l'Angleterre dénonce avec virulence l'entreprise espagnole en Océanie et exige la suppression de cette colonie ou sa cession à la Scandinavie, conformément en vertu du traité de Stockholm. De ce fait, le principal but de guerre anglais n'est plus la libération de l'Huron mais l'application stricte du traité de Stockholm.
Idem, l'Angleterre fait savoir au roi du Portugal que ses faits et gestes seront étroitement liés à l'avenir proche, moyen et à long terme qu'il se réservera avec l'Angleterre. L'Espagne ne pourra pas si souvent que ça venir à votre aide. Elle a trop d'ogres continentaux à ses trousses. Les cartes sont donc dans les mains portugaises. Un front gelé équivaudra à une renonciation anglaise sur le cot Huron.
Enfin, l'Angleterre informe le roi d'Espagne que plus il s'entêtera dans la guerre plus nos demandes deviendront exigentes. Renoncez aujourd'hui et vous ne perdez que votre colonie en Asie. Renoncez demain et une partie de votre trésor colonial sera anglais.
L'Angleterre n'embargotera pas l'Espagne quelque soit la position de celle-ci sur ce point. Toutefois, si l'Espagne ne veut pas trouver dans l'avenir systématiquement l'Angleterre sur son chemin lors de ses guerres continentales, elle a tout intérêt a faire preuve de discernement.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : lun. nov. 01, 2010 11:03 pm
par Crusader
Déclaration Française
un conseil de régence dirige actuellement notre pays. Dès lors, la France n'a pas officiellement de position sur le conflit qui vient d'éclater dans l'Atlantique. (pas de possibilité de déclarer la guerre de toute façon).
Cependant, nous tenons à signifier le peu de sympathie qu'inspire à notre futur monarque la guerre actuelle et singulièrement l'affaire d'Irlande. Il a beaucoup étudié l'histoire de notre pays et semble établir un parallèle peu être un peu abrupt entre cette affaire d'Irlande et l'ablation à notre royaume il y a 150 ans de la Bretagne. Dans les deux cas, il nous semble que l'Espagne s'immisce dans les affaires intérieures d'un royaume pour le spolier d'une part de ses terres légitimement siennes. En effet, à Paris, l'Irlande est généralement considérée comme terre sous suzeraineté Anglaise.
D'un autre côté, la France ne reconnait toujours pas l'exclusivité sur l'orient et compte bien s'y établir mais nous espérons que l'Angleterre et la Scandinavie reviendront à de meilleurs sentiments dans un avenir proche.
Bref, notre monarque atteindra sa majorité dans 4 ans, il est à craindre à ce moment, que son opinion n'ait pas changé et que poussé par l'impétuosité de la jeunesse, il ne commette quelque action qui soit nuisible à l'Espagne, ce qui serait bien regrettable.
Louis de Crusadre, Régent de France
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mar. nov. 02, 2010 12:01 am
par Rig
Crusader a écrit :Bref, notre monarque atteindra sa majorité dans 4 ans, il est à craindre à ce moment, que son opinion n'ait pas changé et que poussé par l'impétuosité de la jeunesse, il ne commette quelque action qui soit nuisible à l'Espagne, ce qui serait bien regrettable.
... regrettable, surtout, pour le Royaume de France. Nous ne pensons pas que ceci changera quoi que ce soit à la folie adolescente du futur Roy de France, mais nous nous bornerons à rappeler que l'indépendance bretonne de 1500 fut une demande anglo-espagnole, et pas uniquement espagnole.
Peu importe. La France doit savoir que l'Espagne ne la craint pas, et qu'elle se réserve tout droit de prendre des mesures adéquates pour assurer sa protection, si besoin en menant une action préventive. Seule en Europe et avec l'aide du Portugal aux Amériques, l'Espagne mènera la guerre contre la France, l'Angleterre et la Scandinavie, et nous la gagneront.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mar. nov. 02, 2010 3:14 pm
par gillesthib
erreur mal posté
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. nov. 03, 2010 8:08 pm
par Rig
Chroniques d'Espagne 1658-1671
Nous pensions faire une guerre féroce, mais une nouvelle décennie de paix commence
A mi-1658, les hostilités étaient ouvertes entre l'Espagne et le Portugal d'un côté, et de l'autre l'Angleterre et la Scandinavie, soutenus (au moins en parole et sans doute bientôt en actes) par la France. Or cette guerre n'aura pas lieu, non pas qu'un des deux camps ait décidé de se rendre, mais parce que la papauté et les représentants des religions réformées jugent indignes et aléatoires les conditions des combats navals et forcent les belligérants à la paix jusqu'à ce qu'une solution conforme à l'honneur et à la justice soit trouvée. Les différentes parties prenantes acceptent le statu quo, et les rivalités sont reportées à plus tard.
L'avortement de cette guerre laisse un goût amer à l'Espagne. Il y a du pour et du contre pour elle:
Du côté positif:
- ceci laisse bien sûr au Royaume la possibilité de se consacrer une nouvelle fois à son développement colonial et de régler un certain nombre de petits conflits de frontières en Amérique (expulsion des néerlandais qui avaient pris pied au Chili, des bretons au Venezuela, et de la Hanse en Guyane).
- nous profitons également de cette accalmie pour changer le régime politique de notre Empire, dans une relative tranquillité grâce à la sagesse de Diego 1er de Trastamara, dernier Roy d'Espagne et premier Consul de la République Impériale des Espagnes, comme nous seront désormais nommés (voir plus loin).
- la prospérité économique de l'Espagne est sans précédent et nos revenus laissent sur place tous nos poursuivants en approchant les 12 000 ducats par an au début des années 1670.
- nous pouvons achever notre programme de construction navale, qui dote l'Espagne d'une flotte encore plus imposante qu'en 1658.
- enfin, ce que les armes n'ont pas pu faire, quelques expulsions de marchands l'accomplissent: l'ego de l'Angleterre, qui comme chacun le sait est proportionnel aux revenus dans cette nation commerçante, est ramené à de plus justes proportions. En effet, notre analyse avait toujours été que la prospérité anglaise était d'une grande fragilité: elle consistait purement et simplement à inonder de marchands les centres de commerce étrangers. Mais, parvenu tard sur la scène des royaumes qui comptent, l'Angleterre n'a pas les bases nécessaires pour résister aux tempêtes - non pas que ses dirigeants aient été inconscients, mais ils ne pouvaient guère faire mieux avec les moyens à leur disposition. Ce royaume est peu peuplé, ne contrôle pas les places commerciales car il n'en n'a pas ouvertes dans son Empire colonial, et a beaucoup sacrifié à la construction navale. Une prospérité qui ne s'appuie que sur une jambe est facile à déséquilibrer, et nous savons comment procéder. l'Espagne prend la décision d'expulser les marchands anglais en les plaçant sous embargo, comme elle en avait présenté le projet ici-même en 1658. Le Portugal nous suit dans cette juste voie. Or le commerce contrôlé par l'Espagne et le Portugal est gigantesque, et les revenus anglais en dépendent pour une bonne part:
* en Amérique, il avoisine les 5 000 ducats/an, dont 2 800 pour le seul CoT de Belize, par lequel transitent 90% du commerce des produits de plantations (sucre, café, tabac, coton). Le reste est contrôlé par le Portugal à Huron et Mexico.
* en Afrique, l'Espagne contrôle la moitié des transactions grâce à Tangers et au Cap, soit environ 800 ducats, un montant qui a beaucoup augmenté grâce à l'envolée du prix de l'ivoire et des esclaves.
* en Europe, nos places commerciales traditionnelles de Séville, Lisbonne et Venise ont encore de beaux restes (1000 ducats, soit environ 15% du commerce européen).
Alors que les revenus anglais tutoyaient les nôtres en 1658 (environ 8 000 ducats par an pour nous, contre 7 000 ducats pour eux), ce qui faisait de l'Angleterre l'égale des turcs, ils baissent donc lourdement pendant que les nôtres profitent pleinement de l'expulsion des marchands ennemis: en 10 ans, nous passons à 11 500 ducats et l'Angleterre retombe à 5 500. Le déclin relatif de cette dernière est donc considérable, puisqu'elle est aujourd'hui doublée par la Prusse, les turcs et la France, voire la Scandinavie.
Nous ne pourrons donc jamais dire qui aurait gagné la guerre, mais à n'en pas douter, l'Espagne a gagné la paix contre l'Angleterre. Nous invitons cette dernière à lire nos propositions ci-dessous.
Du côté négatif
- l'état-major est frustré de cette conclusion, alors que nous avions une forte envie d'en découdre. L'appel espagnol à chercher une solution technique immédiate pour pouvoir continuer la même guerre sans signer de paix ne sera pas entendu par les autres royaumes, c'est bien dommage mais c'est ainsi.
- sur le plan stratégique, le fait de ne pas avoir fait cette guerre en 1658 est une mauvaise affaire. En effet, les premiers engagements nous indiquent que nous disposons bien d'une légère supériorité numérique et que nos bateaux sont plus modernes. Ceci est mitigé par la qualité du commandement anglais, mais nous avons pour nous un commandement unifié des flottes qui peut être précieux, alors que l'état-major coalisé anglo-scandinave doit coordonner ses mouvements, ce qui n'est pas toujours aisé. Au total, l'Espagne pense qu'elle avait des chances de gagner grâce à sa supériorité numérique. Mais cette dernière ne pouvait être que temporaire: en remettant la guerre à plus tard, les anglo-scandinaves ont gagné suffisamment de temps pour rééquiper leurs flottes et tenter de nous dépasser numériquement.
- la situation coloniale n'est pas dénouée. En effet, nous pouvions espérer que quoi qu'il arrive, nous pourrions stabiliser nos relations avec la Scandinavie. Afin de ne pas s'aliéner ce royaume, l'Espagne avait prévu, en cas de victoire, de se montrer généreuse en lui offrant sa colonie de Sumbawa et en renonçant à tout tribut de guerre contre un traité de paix durable. Nous sommes confortés dans cette position lors des années suivantes, en constatant que la Scandinavie s'impose en Asie orientale. Or la signature de la paix fige aussi les deux royaumes dans un antagonisme que, pour notre part, nous ne souhaitons pas.
Ainsi, la fenêtre d'opportunité que nous comptions exploiter se referme sans que nous puissions en tirer avantage.
La République Impériale d'Espagne
En tant que royaume, l'Espagne a connu depuis deux siècles un destin exceptionnel. Ceci s'est fait non pas grâce, mais malgré, ses souverains. La famille des Trastamara, qui tient le royaume depuis le XIVème siècle, semble en effet totalement incapable de produire des héritiers dignes de ce nom, ni des rois capables de survivre à leur trentième anniversaire. Nous avons ainsi eu droit à une suite d'infants affublés de pieds bots, de doigts en nombre impair, de bossus et autres avortons plus dignes de mendier à la sortie d'une église que de diriger le premier royaume du monde. Mais leur difformité physique n'était rien comparée à leur débilité mentale. Pour couronner le tout, si on ose dire, nos rois moururent à maintes reprises de honte et de désespoir peu après la naissance de leur héritier, nous imposant de longues périodes de régence.
Mais en 1645, un miracle se produit. Diego 1er monte sur le trône. Fin diplomate, militaire hors pair, administrateur de talent, libre dans sa tête, Diego avait tant de qualité qu'on en venait à douter qu'il puisse véritablement être le fils de son père, l'obscur et contrefait Enrique V de Trastamara. Toujours est-il que sous son impulsion, l'Espagne connût enfin la stabilité politique. Mais même doté de tous ses atouts, Diego ne parvint pas à briser la malédiction des Trastamara, et donna à son tour un héritier borné et malade qui devait monter sur le trône à sa mort. Sauf qu'en 1665, cet héritier à la santé fragile meurt prématurément alors que son père règne encore, à un âge de 40 ans qui a déjà largement dépassé l'espérance de vie moyenne de la lignée. Toute la cour, mortifiée, voit à nouveau le scénario habituel se répéter sous ses yeux: le roy va dépenser ses dernières forces pour honorer la reine, il en naîtra un autre de ces homme-singes dont la famille à l'habitude, et à peine quelques semaines plus tard le roy décédera pour laisser place à une nouvelle régence de 15 ou 16 ans. Ceci est insupportable.
Désespéré, Diego s'enferme 3 jours et n'en ressort que pour annoncer l'incroyable décision qu'il a prise. Devant l'incapacité de la dynastie à assurer la stabilité sur le trône, il décide d'abdiquer et de proclamer une République inspirée de la Rome de l'antiquité. Il en prend la tête en tant que Premier Consul, et des élections parmi la noblesse permettront dans le futur de nommer le plus compétent des Grands d'Espagne pour diriger notre nouvelle République Impériale.
Ce passage à la République n'affecte pas la diplomatie espagnole et la transition se fait en douceur (Diego reste de toute façon à la tête de la République pour le moment).
Messages diplomatiques
L'Espagne a encore quelques regrets de n'avoir pu conduire la guerre contre les coalisés en 1658, mais elle doit bien admettre que la paix n'a pas eu que de mauvais côtés, et en conséquence ses préventions se sont adoucies. De plus, la situation a changé ailleurs en Europe. Les turcs ont été défaits par les prussiens dans un combat à la régulière, ce qui conduit à repenser la hiérarchie des grands royaumes. La France et la Scandinavie ont bien profité de l'accalmie forcée pour se développer en orient. La Russie est restée discrète, et l'Angleterre, sans reculer pour autant, a connu un déclin relatif important de ses revenus. Ce qui n'a par contre pas changé, c'est que nous nous félicitons de l'alliance portugaise: nous pensons que cette alliance profite aux deux parties, le Roy de Portugal est d'un voisinage agréable, et nous nous tenons prêts à lui venir en aide si nécessaire.
Compte tenu de ces éléments, nous faisons les déclarations et offres suivantes:
- à la Scandinavie: nous aimerions parvenir à retrouver avec vous des relations apaisées, fondées sur la reconnaissance réciproque de nos frontières et zones d'influence. A ce titre, nous nous proposons de chercher avec vous une solution diplomatique au problème de Sumbawa, l'Espagne se déclarant prête à s'en défaire dans le cadre d'un accord.
- à l'Angleterre: le cas anglais a fait l'objet de ruminations à Madrid depuis 13 ans, en particulier quand Londres prétendait nous faire des demandes exhorbitantes si elle gagnait la guerre, mais dans l'ensemble notre animosité a reculé au même rythme que la place de l'Angleterre dans le classement de la richesse des nations. Nous proposons à cette dernière de chercher une voie diplomatique à nos conflits, qui à vrai dire n'ont jamais été de nature territoriale. Nous invitons l'Angleterre à créer un CoT dans ses colonies en Amérique du Nord pour capter le commerce local, et parallèlement à renoncer à ses prétentions sur Huron, qui est indéniablement portugais. Nous nous proposons également, si elle accepte ces premiers points, de lui réouvrir en partie nos CoT.
- à la France: l'attitude française pendant que nos tensions étaient au maximum avec les anglo-scandinaves a endommagé nos relations. Nous attendons des émissaires français pour discuter du futur, sachant qu'aujourd'hui et après les dernières décennies, l'Espagne considère la France comme un royaume parmi les autres et n'entretient plus spécialement d'amitié avec elle.
- aux turcs: nous pensions que ceux-ci résisteraient mieux contre la Prusse, mais il semble que l'instabilité interne des ottomans et leur organisation militaire obsolète ne leur aient joué un bien mauvais tour. Compte tenu de la paix qui a fini par s'instaurer entre nous, nous matons actuellement les révoltes de l'empire ottoman en Afrique du Nord en signe de bonne volonté.
- à la Prusse: votre victoire sur les turcs, bien que nous n'en n'ayons eu que des échos, semble avoir été des plus remarquables. Nous constatons que les relations pacifiques qui se sont instaurées entre nous sont satisfaisantes pour les deux parties, aussi espérons-nous qu'elles dureront.
Enfin, nous assurons les portugais de notre amitié.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. nov. 04, 2010 1:45 pm
par rooom
Chroniques de Prusse
La fin des Hasburg
Beaucoup de boulversement internenes avaient profondément chamboulé l'Autriche depuis 200 ans. Des rois brillants avaient succédé aux rois sots. Un souverain remarquable, Ferdinand le 4eme, un brin chétif mais clair d'esprit avait renoncé a la guerre et fut le seul souverain hasburg avec un regne de longue durée sans guerre. Ce qu'il n'avait obtenu par la force avantureuse des armes, il l'obtint dans la maitrise de ses sujets et la diplomatie.
Il répara les relations Franco-Autrichienne jusqu'a un point proche de la confiance amicale, il institua l'Absolutisme, changeat de capitale et réunifia les terres éparses de Feu l'ordre teutonique en Prusse.
Bien que ses penchant n'allait pas a la guerre, il savait que seul la force de son armée faisait la force de sa diplomatie et les effectifs furent garder a un haut niveau et un commandant de génie Dario Ossorio (+6 discipline). Son ancien bienfaiteur de Sardaigne n'ayant pas l'utilité avec sa maigre armée d'un tel talent.
Notre politique ancienne de tolérance envers les lombard fut ici tres précieuse.
Ses capacités furent démontrées durant la conquete de la Pologne qui fut le seul acte de guerre de Ferdinand.
Ce grand Empereur avait restauré la Puissance des Hasburgs.
A sa mort il était Saint Empereur Romain, Roi d'Autriche, de Prusse, de Pologne, Comte de Milan, de Oldenburg, de Mantoue, de Trévise et des flandres septentrionales.
La mort l'empéchant de peu de mener a bien une de ses grandes ouevres diplomatiques: la diplo-annexion de la Boheme et une nouvelle couronne.
Malheuresement, sa nature austere et mal de corps ne lui avait permis d'enfanter comme si les hasburg ne pouvaient se séparé de Vienne.
Une nouvelle dynastie chétive puis éclatante.
la Royauté passa a la branche cadette de la famille les Hanovre dont les la branche cadette elle meme régnait deja sur les Russies!
D'abord plusieurs Empereur se succéderent sans qu'un seul restent plus de 5 ans au trone!
Comme une malédication...
Le Saint Empereur Friedrich Willhem I Von Honnover était le cousin du Tzar Fyodor II von Hannover! Quelle puissante famille!
Puis vint Friedrich Willhem avait lui aussi tout du souverain exeptionnel, Bel, grand, Fort comme un Buffle , d'une Sagacité hors du commun (7/8/7), il avait aussi quelque chose des Hasburg en lui, des anciens Hasburg, quelque chose d'il y a longtemps, un feu qui brulait ses entrailles... Un besoin de grandeur et de conquetes, du feu et du sang! La gloire! Un nom dans l'Histoire et dans l'éternité!!!!
Bref Alles Erdreich ist Österreich untertan!!!
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : ven. nov. 12, 2010 7:29 pm
par lord gg
Message diplomatique Scandinave.
Au vue de la situation actuel et de la volonté de l'empire Espagnole de négocier nous serions pour un retour a la neutralité de nos relation.
Comprenez néanmoins que pour cela il faudra au moins deux compensation a savoir la neutralité espagnole dans le conflit anglo-irlandai et la donation contre compensation en ducat de la colonie qui pose les bases de notre conflit actuelle.
Bien entendu toute nouvelle tentative d'incursion espagnole dans notre sphère colonial serai traiter de la même manière que la été le conflit qui nous oppose actuellement.
Nous espérons que vous ouvrirez les yeux sur votre intérêt a poursuivre dans une guerre que vous ne pouvez plus gagner.
Empereur de L'empire de Scandinavie
Sir Lord gg
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : mer. nov. 17, 2010 11:01 am
par lemarseillais
Déclaration anglaise :
- Attendu certaines divergences de politiques extérieures avec la Scandinavie
- Attendu la profonde divergence de vue sur le sort des peuples asiastiques
- Attendu la faiblesse de la flotte scandinave par rapport à notre seul rival espagnol qui fait de l'Angleterre le seul et vrai défenseur du traité de Stockholm
- Attendu la profonde dichotomie entre la soif coloniale et l'empire coloniale scandinave et ses moyens maritimes, et vis versa avec l'Angleterre
- Attendu les disputes diplomatiques entre nos deux nations
La République d'Angleterre considère que ses intérêts son mal défendu par le traité de Stockholm. De fait, l'Angleterre prend la décision unilatérale de rompre le traité. L'alliance défensive conclue entre la Scandinavie et l'Angleterre prend fin à partir de ce jour.
Le chef du gouvernement.
Re: EU3 : les AARs du mardi
Posté : jeu. nov. 18, 2010 7:20 pm
par Rig
Déclaration de la République Impériale des Espagnes :
- nous nous réjouissons de la décision anglaise de dissoudre son alliance avec les scandinaves
- compte tenu de cette décision, notre République n'est plus menacée comme par le passé par une alliance hostile pouvant aligner une flotte égale ou supérieure à la nôtre. Ceci nous amène donc à faire les annonces suivantes:
1) nous acceptons le retour des marchands anglais sur nos places commerciales, contre signature d'un accord commercial entre nos pays.
2) l'alliance défensive entre le Portugal et l'Espagne n'ayant plus de raison d'être, nous souhaitons y mettre fin. Le Portugal ne doit cependant pas y voir une hostilité de notre part: nous pensons simplement qu'une coexistence pacifique est possible et que chacun de nous en tirera bénéfice (le Portugal n'ayant pas à se méler de guerres européennes dans lesquelles l'Espagne serait engagée, l'Espagne pouvant mener une diplomatie plus libre qui ne serait plus handicapée par d'éventuelles préventions d'autres nations contre le Portugal, et enfin chacun des deux gagnant à ne plus apparaître comme une alliance trop menaçante pour le reste du monde).
3) sur le plan colonial:
a) nous déplorons que l'Angleterre accuse un retard de développement et, par principe, verrions d'un bon oeil que lui soient allouées des zones d'expansion
b) nous réitérons que nous ne reconnaissons toujours pas le moindre droit d'une quelconque nation à nous exclure de la colonisation de l'Orient
c) en conséquence de quoi, nous proposons à l'Angleterre d'engager des pourparlers pour arrêter une position coloniale commune, notamment sur la question du partage de l'Asie
- par ailleurs, nous rappelons que l'Empire Ottoman fait l'objet d'une protection espagnole. Cette dernière n'est pas appelée à être levée à brêve échéance. Le changement de ton d'Istanbul, notre transformation en République, et l'absence de conflit depuis maintenant quelques décennies ont permis l'installation d'une relative sympathie entre nos deux capitales. Même si toute méfiance n'a pas disparu, nous apprécions le voisinage turc et n'avons pas de conflit avec le Sultan.
- enfin, à ceux qui s'intéressent à la marche des affaires espagnoles, nous annonçons que les dernières années ont été calmes et prospères pour le royaume. Nous avons achevé la colonisation défintive de nos terres d'Amérique du Sud, et élargi le maroc espagnol suite à une opération d'ajustement de frontière contre le shérifat décadent de Marrakech. Les revenus de la couronne poursuivent leur expansion, notre prestige est plus haut que jamais, notre population croît rapidement, et l'Espagne a conscience de vivre un Age d'Or sous le gouvernement éclairé de son Premier Consul.