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GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. sept. 12, 2010 1:56 pm
par lemarseillais
Bienvenue humble voyageur :signal: , ici nous t'invitons à découvrir les aventures de la GPO Nostalgie :twisted: .

Monture :
EU2 version 1.09

Particularité :
Le jeu est divisée en plusieurs périodes. Pour chaque période, les joueurs ont un panel d'objectifs qui leur est proposé et qui peut leur rapporter gloire et prestige éternels.
Vous trouverez plus d'explications et de détails ici :
viewtopic.php?f=102&t=10246&p=282164#p282164

Joueurs :
- Marco = Russie
- Leaz = Espagne
- Lemarseillais = Angleterre
- Danton = France
- Maurice Morisson = Autriche
- Flump = Empire Ottoman



CLASSEMENT ACTUEL DES JOUEURS (d'après leurs point de prestige) :

1er : Danton (21/34/49/46/29/55) 234 pts
2e : Leaz (25/24/58/48/31/30) 216 pts
3e : Marco (62/0/57/19/35/25) 208 pts
4e : Lemarseillais (1/54/54/31/52/15) 207 pts
5e : Maurice (8/22/13/35/53/23) 154 pts
5e : Curtis (74/12/0/31) 117 pts
7e : Lord (33/0/0/21) 54 pts



NB : Cette gpo ne vise pas à déterminer qui est le meilleur. Loin de là. L'objectif suprême est d'amener les joueurs à jouer le plus possible d'une manière role play, faisant fi des réflexes propres à notre société actuel qui font passer l'argent et la puissance économique avant l'honneur, la gloire, la bravoure, la folie des grandeurs, etc.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. sept. 16, 2010 12:33 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. sept. 22, 2010 2:25 pm
par lemarseillais
** Les folles aventures de l'Autriche - Episode 1 (1477-1497) **


L'héritage bourguignon
Le 2 janvier 1477, Charles le Téméraire meurt au pied des murailles de Nancy. En quelques jours la nouvelle arrive aux oreilles de Louis XI ,son rival, et de l'empereur d'Autriche, son beau-fils.

A la cour de France :
- Sire, un messager pour vous
- Louis XI : Qu'il vienne délivrer son message, les Feux de l'Amour sont finis !
- Majesté, voici une missive du duc de Richemont (alors stationné à l'Est avec les troupes royales) datant d'avant hier sur l'avancement des entreprises bourguignonnes
- Bien bien donné moi ça que je le lis.....euh non, tenez, lisez le moi vous
- La reine mère (visiblement agacée par cette dernière remarque) : Ah Louis, quelle honte pour un roi ! Ne pas savoir lire à votre âge. Que soit maudit ce jour où votre oncle Philibert vous offrit une télé.
- Mère, cessez ! Je vous ai déjà dit que je n’y étais pour rien si les cours de lecture tombaient en même temps que Dawson. Il fallait choisir. Pour le bien de mon royaume, j’ai préféré parfaire ma connaissance des jeunes. Je me retrouve en eux.
- La reine mère excédée et résignée : Ah ça pour ne sortir de votre lit qu’après 15h et avancer au radar pendant le reste de l’après-midi, ah oui pour ça vous vous ressemblez. Mais mon cher fils, les affaires de l’Etat, elles, n’attendent pas que Sa Majesté daigne se lever.
Le roi grommela quelque chose, se renfonça plus encore dans sa chaise et acheva son bol de Corn Flakes sans plus mot dire. Eh oui, ça se passe comme ça à la cour de France le mati…..à 15h30. Quant au message importantissime, le roi l’appris quelques heures plus tard. Sa victoire contre l’Espagne à PES l’ayant remis de bonne humeur. Ce retard dans la transmission fut mis sur le compte d’un embouteillage sur le périph.

A Vienne :
L’empereur Maximilien était préoccupé. La politique agressive de son beau-père au sein du SERG, si elle se poursuivait, allait l’obliger à intervenir. Déjà, ses fiançailles avec la fille du duc de Bourgogne avaient beaucoup été commentée dans les Etats allemands. Mais il gardait un espoir : l’ambition de son beau-père. Ce dernier caressait le doux rêve de ceindre la couronne impériale un jour. Cela allait le canaliser. Il ne pouvait pas aller trop loin envers les Etats du SERG s’il voulait vraiment préserver sa petite chance.

Maximilien était un chef d’Etat moderne et travailleur. Chaque jour, après ses exercices physiques matinaux, il buvait un grand verre de lait et mangeait quelques fruits (suivant le précepte d’Hyppocrate, qu’il avait lu à l’age de 5 ans, à vie saine corps sain). C’est qu’en Autriche la découverte et la mise en œuvre du procédé de la chaîne du froid permettait d’importer l’hiver tous les légumes et fruits nécessaires à la population. Ce qui faisait d’ailleurs que l’Autrichien de base a une santé plus solide, une constitution plus robuste que le Français (par exemple).
Revenons en à Maximilien. Une fois ce petit-déjeûner des sportifs pris, il s’installait à sa table de travail, tous les jours à 7h. La journée de travail de ce grand dirigeant (élu aussi plus bel homme par le magazine People) se décomposait ainsi :
- de 7h à 10h : lecture et réponses aux missives reçues dans la nuit
- de 10h à 12h30 : réunion de travail avec ses ministres
- de 12h30 à 13h00 : collation
- de 13h00 à 15h00 : chasse ou exercices militaires ou rencontre du peuple
- de 15h à 16h00 : toilettetage et repos
- de 16h à 18h : audiences des ambassadeurs
- de 18h à 20h30 : nouvelle réunion de travail avec ses ministres avec arrêt des décisions
- de 20h30 à 22h30 : repas et loisirs (Maximilien passe l’essentiel de son temps avec ses proches)
- de 22h30 à 23h30 : lecture royale (essentiellement des œuvres antiques)

Pourtant, malgré tous ses atouts, l’empereur Maximilien restait un monarque humble. Alors même que son prestige dans les cours européennes était immense et qu’il servait souvent de modèle pour les reines mères. On dit même que Louis XI s’énerva, dans une de ses inombrables crises de jalousie, que lui aussi ne serve de référence pour les jeunes générations.

Bref, en ces 1er jours de janvier, la nouvelle de la mort de son beau-père fut une énorme surprise :
- Maximilien : Dépêchez immédiatement un émissaire en Bourgogne. Je veux avoir confirmation de cette nouvelle. Annoncez à la duchesse, ma future femme, qu’en cas de confirmation de la nouvelle, j’arriverai séance tenante avec une armée en ses terres. Assurez tous les dignitaires bourguignons que je compte assurer la protection du duché de ma promise. Il faut agir vite. Le roi de France va vouloir en profiter pour récupérer le duché. S’il a des droits légitimes sur certaines terres, il n’en est rien pour l’essentiel. Or ce roi, bien qu’on le dise très immature, a des conseillers avisés qui sauront le convaincre de marcher sur le duché (Pour la petite histoire, Louis XI se laissa convaincre en échange de Mario Kart).

L’histoire prouva que Maximilien avait vu juste. Une fois la nouvelle connue à la cour de France (malgré les retards), les armées royales reçurent pour ordre de pénétrer sur les terres bourguignonnes et d’installer des garnisons françaises dans les châteaux, sous couvert d’assurer la protection de la duchesse.
Cette dernière, comprenant la menace, s’était réfugiée dans ses terres aux Pays-Bas où elle fut rejointe par l’empereur et son armée. Le mariage fut célébrée et l’Autriche menaça de déclarer la guerre à la France. Un accord fut trouvé : au roi de France les terres de Picardie, du comté de Bourgogne, revenaient légitimement ; l’Artois et la Franche Comté étaient donnés sous forme de dot à la couronne de France par le mariage de l’héritier Charles avec la sœur de la duchesse ; le reste du duché relevant par mariage de la maison d’Autriche puis serait complétement intégré à celle-ci lors de l’avénement du fils de Maximilien et de la duchesse.



La catastrophique guerre d’Hollande
Après l’accord conclu avec la France concernant l’héritage bourguignon, Maximilien décida d’entrer en guerre contre la Frise. Cette dernière avait en effet profité de la mort de Charles le téméraire et des tensions avec la France pour prendre son indépendance et renvoyer les agents ducaux. Aussi, une fois la menace française éloignée, 15000 autrichiens marchèrent contre la Frise et firent la conquête de la séditieuse province en quelques semaines. A titre d’exemple, Maximilien se montra dur dans les conditions de paix : retour à l’état de vassal de la province et lourd tribut militaire de 300 ducats.
Fort de ce succès, l’empereur désirait maintenant en faire de même avec le Gueldre auteur des mêmes erreurs. Ce fut le déclenchement de la guerre entre l’Angleterre et l’Autriche. Aujourd’hui, beaucoup disent que cette guerre fut une erreur et qu’il aurait mieux valu rester sur le pied de paix. La vérité, c’est qu’il était impossible de prévoir la tournure de la guerre, mais surtout, qu’une erreur administrative au Paradis allait coûter très chère à l’Autriche.

En effet, dans les premiers mois de la guerre, tout semblait indiquer une victoire impériale. L’Autriche était entré en guerre seule contre Gueldre et ses alliés dont le roi d’Angleterre. Celui-ci guerroyait alors en Ecosse. L’armée impériale des Pays BAS comprenait 35000 hommes. En face, le Munster et le Gueldre alignaient à eux deux 40000 hommes. Dans un 1er temps, l’armée du Gueldre fut battue et se replia sur la Hollande, l’armée impériale alla écraser l’armée du Munster et fit le siège de la province. C’est à ce moment qu’apparurent les Anglais aux Pays-Bas. Profitant de leur liberté sur les mers, ils débarquèrent une armée de force légèrement inférieure en nombre à celle impériale mais commandée par le roi anglais en personne. Les troupes impériales terminèrent leur siège avant de marcher vers Gueldre. Les anglais en profitèrent pour aller libérer le Munster. Finalement, au terme de qlq mois et de plusieurs batailles, les armées impériales écrasaient à la bataille des Flandres les armées anglaise et gueldriennes. Le roi anglais se repliait sur Calais avec les qlq milliers d’hommes qui lui restait avant de réembarquer. Cette bataille scellait la 1er étape de la guerre, indiscutablement à l’avantage de l’Autriche. Malheureusement, on reprocha plus tard au commandement impérial de ne pas avoir poursuivi les troupes anglaises afin d’exterminer les survivants et capturer le roi d’Angleterre (ce qui aurait très certainement mis fin à la guerre). En laissant subsister les restes des armées ennemies, l’Autriche se mit dans une situation périlleuse.

En effet, ses ennemis et en premier lieu l’Angleterre, multiplièrent alors les emprunts pour recruter toujours plus d’hommes. Quelques mois après la fuite de Calais, les anglais revenaient en force sur le continent avec 2 armées, l’une commandée par le roi, l’autre par Nolfork, pour un ensemble de plus de 50000 hommes. En face, l’Autriche n’avait plus que 25000 hommes à opposer. Gueldre avait également récréé une armée de 25000 et débutait le siège de la Hollande. Une armée anglaise débarqua sur les Flandres et l’autre sur Gueldre. Les armées impériales, stationnées en Zeeland étaient piégées. Elle n’avait plus aucun avantage numérique contre l’une ou l’autre des 3 armées ennemies ; elles devaient, quelque soit la direction, traverser fleuves et marécages et prendent le risque de se faire attaquer dans une position périlleuse ; enfin, aucun chef militaire impérial ne pouvait rivaliser avec ceux anglais. Le désavantage était manifeste.

Les hésitations du commandement permirent aux ennemies de faire tomber la Hollande et les Flandres. Alors, les troupes impériales se mirent enfin en marche. La nouvelle leur était parvenue que des renforts venant d’Autriche était en route. Hélas, on ne sait toujours pas à ce jour ce qui frappa les ducs et comtes du SERG qui mirent une évidente mauvaise volonté à ravitailler les troupes impériales, de plus un hiver rigoureux apparu, au final, sur les 30000 hommes partis de Vienne, 16000 arrivèrent au Brabant. Assurément, ce n’était pas le genre de problème de nos adversaires dont les effectifs ne fondaient pas. C’est également à ce moment que l’Autriche fut frappé par 2 événéments successifs : une partie de la noblesse des Pays-Bas rallia le camp ennemi (-2 en stab) et comme un malheur n’arrive jamais seul, la peste fit son apparition en Autriche (-1 en stab) et frappa à 2 nouvelles reprises au cours de la guerre.

C’était beaucoup trop d’éléments contre l’Autriche pour être normal. Maximilien s’inquiétait de plus en plus. En homme sage qu’il était, il savait que la guerre ne devait rien à l’intervention divine. Comment Dieu pourrait prendre partie entre ses fils ? Comment pourrait il soutenir ces actes de barbaries ? Non ! Dieu devait probablement se tenir loin des batailles des hommes. Mais alors, pourquoi l’Autriche était elle frappée si durement quand les autres cours parlaient de miracle (-2 infla pour l’Espagne, +1 en stab pour l’angleterre…) ? Toujours est-il que ce tournant aller être fatal à l’Autriche. Même si pendant quelques mois les troupes impériales surent tenir tête à leurs adversaires malgré tous les éléments contre eux, une terrible bataille au Brabant fit disparaître 30000 hommes en 3 jours. Il n’y avait plus de troupes impériales aux Pays-Bas. La situation était critique : 2 petites armées anglaises assiégeaient nos terres, ainsi que l’armée de 25000 hommes du Gueldre. En quelques mois, toutes les Pays-Bas furent occupés. Les revenus autrichiens s’écroulèrent. Le trésor était vide et seule une inflation galopante pouvait permettre de réunir des fonds afin de lever et d’entretenir une armée. La situation perdura ainsi pendant quelques années mais l’Autriche ne parvint jamais à redresser la situation et fut contrainte de céder les Flandres à son adversaire.

Le bilan ne pouvait être que lourd. A la fin de la guerre, l’armée impériale ne comptait plus que 8000 hommes ; les revenus autrichiens tombèrent de 28 ducats mensuels à 18 quand l’inflation grimpait jusqu’à 4.7%. Le prestige de l’Autriche était au plus bas et la puissance des Habsbourgs réduite à peu de chose. D’ailleurs, le titre impérial fut perdu au cours de la guerre pour mieux témoigner de ce nouvel état de fait.


Un après-guerre pénible. Le temps des constats
Si l’Autriche a identifié ses erreurs et ses manques dans cette défaite, tout n’est pas de son fait. D’incroyables concours de circonstances ont aussi engendré une telle déroute. Dans le collimateur autrichien se trouve au 1er rang la France. Comment Maximilien aurait il pu prévoir que la France, qui a guerroyé tout ce siècle contre l’Angleterre pour réconquérir ses terres et qui n’a jamais caché ses revendications légitimes sur Calais, allait se placer au service de l’Angleterre. L’ancienneté de la maison de France et le prestige de sa dynastie n’aurait jamais laissé imaginé qu’un tel roi puisse se mettre au service de son probable pire ennemi.

Pourtant Maximilien ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Il aurait du comprendre très vite que si autant de rumeurs couraient sur l’incompétence de Louis XI, c’est qu’il y avait une part de vraie.
Comment aurait il pu imaginer qu’un roi de France, qui veut sérieusement récupérer Calais, abandonnerait l’Ecosse et la laisserait à la merci de l’Angleterre. Cette dernière ne s’est pas privé de sauter sur l’aubaine.
Comment l’Autriche aurait elle pu prévoir la bêtise suprême de la France qui, alors que Calais venait de se révolter et s’offrait à la France pendant que les armées anglaises étaient battues aux Pays Bas par celle impériale, allait offrir à l’Angleterre un libre accès à ses terres en échange de la réciproque, puis envoyer une armée punitive pour rétablir une garnison anglaise à Calais. Imaginez l’incompréhension dans laquelle dure se trouver les habitants de Calais. Voyant arriver les troupes royales, ils durent sauter de joie en pensant que Louis XI venait les protéger. Beaucoup doivent le regretter à présent de leur tombe.
Comment l’Autriche aurait elle pu imaginer qu’en plus d’un accès récriproque, un mariage royal allait être conclu entre les 2 royaumes.

Pourquoi l’Autriche n’a-t-elle pas compris de suite que si le roi de France refusait de recevoir émissaires ou messages de l’Autriche durant la guerre c’est parce qu’elle s’était tout simplement entendu avec l’Angleterre. La France avait probablement décidé que l’Angleterre devait être remerciée d’avoir écrasé l’Ecosse et gardé Calais pour elle. La France devait surtout remercier l’Angleterre d’avoir considérablement affaibli l’Autriche pour plusieurs années ce qui permit à la France de lui déclarer courageusement la guerre quelques temps après le conflit anglo-autrichien. L’Autriche, avec son armée de 8000 hommes et son économie ruinée, aurait dû faire face à une France qui s’était préparée à la guerre depuis quelques temps déjà. Il n’y avait d’autre choix que de capituler et céder le Brabant et le Luxembourg à la France.

L’avenir se dessinait bien sombre pour les Habsbourg. Beaucoup trop sombre pour être normal. Il y avait là quelque chose d’extraordinaire qui oeuvrait, quelque chose de divin. La réponse apparut alors avec évidence : il s’agissait d’une erreur administrative de là-haut. Comment expliquez sinon un tel acharnement du destin. Un petit scribouillard du Paradis, probablement mécontent de son niveau de rémunération, avait fait son travail négligement. Là où Dieu, dans son insondable sagesse, avait décidé et notitifé qu’il fallait sanctionner durement la France pour sa politique diabolique, ce négligent scribe a dû écrire Autriche par erreur. Tout devenait alors limpide. L’Autriche n’aurait jamais perdu la guerre sans une intervention divine. Il apparaissait dès lors évident que maintenant que le Paradis s’était rendu compte de son erreur, il allait rectifier les choses. C’est du moins la dernière pensée qu’eut Maximilien en s’endormant.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. sept. 22, 2010 5:09 pm
par Leaz
* Chroniques des royaumes de Castille et d'Aragon 1477-1497 *

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Les faits marquants de cette période furent pour la Castille et l'Aragon avant tout le mariage de Ferdinand Ier d'Aragon et d'Isabelle Iere de Castille. Leur union scellait l'ultime alliance menant a bien un combat de prés de 500 ans contre les maures mahométan mené par les royaumes catholiques. A l'origine divisés, les royaumes catholiques avançaient désormais main dans la main. Fort de cette union les rois catholiques s'empressèrent de mettre fin au dernier vestige de l'influence mauresque, le califat de Grenade qui subsistait dans l'extrême sud de la péninsule.
Dés le printemps 1477, une fois l'ost rassemblée dans le sud, la guerre fut déclarée. Elle fut courte et désormais le califat se trouvait limité a la ville de Grenade et a sa campagne proche, seul un port était encore aux mains des Maures. Ce n'est que 10 ans plus tard, en 1487 que le dernier calife fut déposé. La Reconquista était enfin terminée. La péninsule avait enfin finie avec les guerres de religion, du moins le croyait-elle.
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Le calife de Grenade se rend aux rois catholiques.
Ces affaires n'empêchaient pas le nouveau royaume bicéphale de s'intéresser a d'autres territoires car l'Aragon était implantée dans le sud de l'Italie, en Sardaigne et en Sicile. L'Italie devient donc le centre des intérêts espagnols en Europe.
Sa Sainteté, avec qui nous entretenions d'excellents rapports, nous les porte étendards de la lutte contre les mahométans, se rangea tout naturellement dans notre alliance. Le Pape - ayant certainement eu une révélation divine - se sentis pousser les ailes de l'archange Gabriel et décida de s'intéresser plus prestement aux affaires terrestres. Il invoqua en tout cas la nécessité d'éloigner toute menace du saint siège et déclara la guerre a la Toscane dans le but de prendre Sienne.

Hélas la Toscane fut suivie par son alliance, Modène, Gênes et sa puissante flotte. Et surtout, Venise, et le malheur est que la cité des Doge était déjà engagée dans une guerre de survie contre l'ogre Ottoman. Alors que toute la cour poussait le roi et la reine a une action pour sauver les vénitiens, voilà que le Pape nous menait dans une guerre contre eux ! Le désarrois était grand mais même si s'engager d'une guerre aux cotés de la Sublime porte était une honte, déshonorer notre pacte avec Sa Sainteté l'était encore plus..

La guerre fut rapide car dans la foulée, Milan et son alliance, c'est à dire la France et ses vassaux ainsi que la Savoie entrèrent en guerre contre nos ennemis. Les armées française, attirée par l'appât du gain mirent moins de 3 mois a venir assiéger Gênes car le roi de France avait certainement flairer l'occasion de mettre au pas les princes italiens..
Il faut dire que de notre coter, le roi et la reine afin de menager les puissants du royaume qui auraient voulus la guerre contre l'Ottoman voulait aussi faire promettre le serment de vassalité aux princes belliqueux. Au moins, le Pape ne pourrait plus partir en guerre contre eux en invoquant de sombres raisons d'interprétation théologiques.
A la fin des années 1490 l'Italie était clairement dominée par deux puissances étrangères :
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Au sud, la zone d'influence d'Aragon. Modène et Toscane ont était mise au pas, alors qu'au nord Gênes, Milan et la Savoie était sous influence française.
La rébellion Sicilienne de 1491 fut réprimée dans le sang par les troupes pontifical par la suite.
Pendant ce temps là, un marin génois nous ayant offert ses services après la guerre, du nom de Cristobal Colon menait des éxpeditions toujours plus loin vers l'ouest. A la recherche du mythique continent de Cathay, décrit par le vénitiens Marco Polo il était revenus au cours de 3eme voyage avec des nouvelles stupéfiante. Il avait trouvé par delà les océans ce continent dont les Portugais se vantaient d'être les premiers a l'avoir atteins. Mais nul trace d'eux là bas, alors même que après deux nouveaux voyages les premiers navires chargés d'établir des colonies accompagnèrent les nouvelles éxpeditions du Génois.
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Les nouvelles terres de Cathay.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. sept. 23, 2010 6:04 pm
par Pepsi
Royaume d'Angleterre.
1477-1497.

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L'Angleterre en 1477, quest-ce que c'est ?
- Un royaume épuisé par la guerre de cent ans.
- Un royaume étouffé par l'Irlande à l'ouest, la franque au sud, l'union de kalmar à l'est et l'écosse au nord.

La situation n'est donc pas joyeuse. A l'inverse de nos voisins français et autrichiens, nous ne possédons aucun centre de commerce, où fluctue abondamment de l'argent.
La solution la plus simple serait de s'emparer d'eux. Malheureusement, la situation financière ne permet pas de lever des troupes en masse : notre manque d'hommes et flagrant, et notre capacité d'entretien est très limitée.
Les seuls arguments en notre faveur sont en réalité nos excellents meneur d'hommes. Le comte Norfolk est de niveau bien supérieur à ses concurrents du monde. Peu d'hommes mais très bien commandés : voilà l'ossature de l'armée de terre.

Sur les mers, l'Angleterre est reine : la majorité de nos investissements sont réalisés par ce biais.

Dès le 1er Janvier 1419, une alliance militaire est réalisée avec nos vassaux irlandais afin de garantir la suprématie anglaise sur cette île. Une attaque de l'Écosse menée par ceux-ci force l'Angleterre à mener une guerre afin de protéger nos frontières septentrionales des raids écossais.

Malheureusement, le début de la guerre est désastreux. Malgré notre supériorité en hommes et en commandement, nous nous faisons écraser à Northumberland. Mais grâce à notre supériorité maritime et à des batailles d'attrition condamnant la flotte écossaise à la non-intervention, nous réalisons des débarquement dans leurs arrières, où notre cavalerie pourra piller les pleines et l'infanterie tenir les montagnes. Cette tactique a été un franc succès. Les écossais, dans l'impossibilité de recruter, seront défaits peu à peu et leurs terres tomberont comme un fruit mur.

Au niveau continental, la diplomatie anglaise est active : des alliances sont contractées avec plusieurs princes allemands, et de nombreux mariages royaux seront signés avec ceux-ci.


Mais l'empire Autrichien, avide d'expansion dans le saint-empire romain germanique, attaqua nos alliés de Gelre en 1481. Le royaume d'Angleterre, dans son honneur particulier, décida de joindre la guerre pour éviter l'annexion pure et simple de ce royaume. Une force d'intervention menée par le roi Edward en personne parti ainsi pour la hollande en début 1482, afin de défendre les territoires menacés. Malheureusement, l'armée autrichienne, déjà aguerrie les massacra en Hollande. La bataille était sans appel : 20 000 anglais étaient tombés au combat, alors que les autrichiens n'eurent que des pertes minimes.
Suite à cette défaites, une réorganisation fût réalisée pour augmenter l'efficacité du combat. Tout d'abord le roi fût cantonné à sa représentation au sein du royaume, alors que les affaires de guerres et les batailles seront menées par Norfolk.


Grâce à des emprunts menés par la couronne anglaise, une armée de 35 000 cavaliers fût remise sur pied en seulement 1 an (1483) avec Norfolk à leur tête. La nouvelle bataille fût meurtrière, et tourna à la déroute totale des autrichiens. La Hollande était désormais vide de troupes autrichiennes. C'est à ce moment là que l'opportunité de prendre le centre de commerce des flandres vint. Mais le roi autrichien, dans sa manière caractéristique d'agression...refusa tout compromis et voulut mener la guerre jusqu'au bout, quitte à ruiner son royaume.
L'économie anglaise, qui commença à souffrir de la guerre n'arrivait plus à fournir à Norfolk que 6000 hommes chaque année, alors que l'empereur autrichien pouvait en recruter 15 à 20000 grâce à l'inflation et au modeste coût de ses troupes.

Heureusement, la victoire serait au bout du tunnel : après une nouvelle tentative autrichienne de renverser la situation et la morts de 20 000 cavaliers autrichiens, l'alsace fût prise....une dernière offensive allait mener à la mort les derniers 26 000 cavaliers que l'autriche a pû lever.
Les Flandres étaient gagnés...mais à quel prix !
La position des troupes avant la dernière bataille.
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Plusieurs années furent nécessaires à la stabilisation de l'économie.

EN 1497 (sur 8 nations de la GPO), l'Angleterre est :
La 6ème puissance terrestre. (France 1ère)
La 3ème puissance navale (Portugal 1ère)
La 6ème puissance économique. (France 1ère)

Un explorateur vénitien travaillant pour la couronne d'angleterre, John Cabot, est envoyé dans les mers de l'ouest en 1497.
Nos espions dans les cours espagnols et portugaises nous auraient racontés l'existence d'un immensive continent à l'ouest, couvert de richesses....
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. sept. 25, 2010 1:38 pm
par Danton
1477 – 1497. Chroniques de France – L’héritage Bourguignon et le bourbier Italien


La mort de Charles de Valois-Bourgogne, souverain de l’état Bourguignon, entraine des conséquences inattendues. L’Archiduc d’Autriche, en effet, inexplicablement, décide de s’approprier une grande majorité des terres du Duché de Bourgogne :? , qui revenaient pourtant toutes à la France, Charles le Téméraire étant un descendant direct de la lignée royale Française, par son ancêtre le Roi de France Jean II le Bon. La France, grande et belle :o: , ne pouvait accepter de se faire dépouiller de ce qui lui revenait de droit. Mais la France est aussi une nation raffinée et civilisée : des ambassadeurs sont envoyés à Vienne pour clarifier la situation, et non pas des soudards armées. D’autres royaumes ne feront pas preuve de la même délicatesse : ainsi, l’Espagne s’impose par la force en Navarre et son allié Aragonais dérobe le Béarn. Les droits du peuple de Navarre sont ainsi complètement bafoués :evil: .


Alors que les ambassadeurs français n’ont pas encore atteint leur destination, une guerre éclate soudainement entre l’Angleterre et l’Autriche, cette dernière portant toute la responsabilité des hostilités :tongue: suite à ses attaques barbares contre des principautés germaniques indépendantes (Frise, Gueldre). Le Roi de France, prudent et sage, décide de rester à l’écart de toute cette violence gratuite mais, pour bien marquer sa légitime désapprobation devant la scandaleuse annexion Autrichienne d’une grande partie des terres du Duché de Bourgogne, accepte d’accorder un droit de passage aux armées Anglaises en lutte contre l’Archiduc. De la même façon, les légitimes revendications françaises sur la province de Calais sont passées sous silence pour le moment et les armées Françaises participent même au massacre de gueux révoltés sur la dite province : la France est une nation digne et honorable qui ne saurait profiter des difficultés que rencontrent ses voisins pour imposer ses droits, aussi légitimes soient-ils. Le Roi de France ne peut qu’espérer que tous les autres Souverains feront toujours preuve de la même dignité et honorabilité...


Le premier doute à ce sujet arrive du sud. Profitant de troubles entre les différents royaumes Italiens, l’Espagne, qui a déjà vassalisé contre sa volonté la Navarre, s’impose à présent par la force dans la péninsule Italienne. Modène doit plier les genoux et cela ne semble pas satisfaire la boulimie de Madrid : ses troupes poursuivent leur avancée, diminuant chaque fois un peu plus l’indépendance des royaumes d’Italie :evil: . Perturbé par cette violation flagrante du droit des peuples à disposer d’eux même, le Roi de France expédie à son tour des soldats en Italie et a la désagréable surprise de recevoir aussitôt des menaces Espagnoles : Madrid semble s’arroger le droit de s’imposer par la force en Italie et d’y régner en seul maitre. Nul ne peut restreindre la légitime politique française, nul ne peut bafouer l’honneur et le prestige de la France grande et belle :o: . Ordre est donné aux armées Royales de poursuivre leur mission de protection des royaumes indépendants d’Italie. Gênes est ainsi vassalisé et, de ce fait, mis à l’abri de l’avidité Espagnole. Le calme finit fort heureusement par revenir dans la péninsule, mais pour combien de temps ?


A Paris, le Roi de France est hanté toutes les nuits par de sombres rêves prophétiques. Deux prédictions reviennent avec une force grandissante, nuit après nuit : « L’Elu verra le jour dans les provinces Wallonnes et il rétablira l’équilibre dans la Force :mrgreen: » - « Celui qui gouverne à Vienne un jour tentera de voler le Gange :o: ». Consulté, le grand savant NostraDantus ne peut que constater la nécessité, pour la France, de résoudre au plus vite le différent né de la disparition de la Bourgogne il faut d’une part mettre à l’abri les provinces Wallonnes afin de permettre, un jour, la naissance de l’Elu dans les meilleures conditions possibles et d’autre part envoyer un signal clair à Vienne : le Roi de France ne se laissera jamais voler le Gange :tongue:


Une forte mobilisation est décrétée, l’Autriche a eu des années pour récupérer de sa guerre perdue contre l’Angleterre et, en mars 1494, ce sont pas moins de 90.000 soldats qui passent les frontières et se précipitent en terre wallonne :twisted: . Le Luxembourg tombe rapidement, l’Artois résiste à un premier assaut, mais déjà les troupes françaises pénètrent au Brabant. Vienne, qui avait jusqu’alors refusé de donner la moindre explication au sujet de son illégitime annexion des terres de Bourgogne, se décide enfin à recevoir les ambassadeurs de France. Ceux-ci demandent l’intégration des provinces Wallonnes, le Luxembourg et le Brabant. L’Archiduc reconnaît le bien fondé des revendications françaises et cède sans discuter, puisse cette décision ouvrir la voie vers de nouvelles relations franco-autrichiennes plus amicales. La couronne de France cependant revendique toujours la Franche-Comté, qui est elle aussi terre de France.


Le problème Bourguignon plus ou moins réglé, le Roi de France espérait pouvoir dormir en paix, mais de nouveaux rêves prophétiques viennent le troubler : « C’est de Navarre que viendra celui qui rétablira la paix religieuse dans le royaume de la Lys » - « Celui qui gouverne à Madrid un jour la guerre nous fera et le conflit s’éternisera pendant pas moins de 40 ans :o: ». Le problème était donc sérieux : la France devait visiblement libérer la Navarre, mais avec prudence, un conflit de 40 ans pouvant en découler.


C’est à ce moment que la quiétude française vole en éclat :evil: : de façon incompréhensible, le royaume de Savoie, notre allié, déclare la guerre à Gênes, notre vassal. Pris entre deux feux, le Roi de France, ne pouvant trahir ni les uns ni les autres, se retire dans une prudente neutralité et tente de faire entendre raison aux turbulents Italiens. En vain malheureusement, le Duché de Milan annexe complètement Gênes, à la grande déception du Roi de France, farouche partisan de l’indépendance des peuples. Il semblerait que Paris doive s’impliquer davantage dans les affaires d’Italie afin d’y rétablir l’ordre et la paix...

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. sept. 29, 2010 9:00 pm
par Danton
Chroniques de France. 1498-1505. La guerre pour la Navarre


Le Roi de France, grand défenseur de la liberté des peuples, rend son indépendance à la Corse et décide de voler au secours des royaumes vassalisés par la force des armes afin de permettre la réalisation de la prophétie qui hantait toujours ses nuits («C’est de Navarre que viendra celui qui rétablira la paix religieuse dans le royaume de la Lys « ) : les armées royales se massent dans le grand sud. 15.000 soldats prennent position en Italie du nord et pas moins de 60.000 dans le sud de la France. Mars 1498, la guerre est déclarée à l’alliance Espagne/Aragon/Etats du Pape : une guerre de libération qui ne doit strictement RIEN rapporter à la France, motivée uniquement par la volonté farouche de défendre l’indépendance des peuples :clap: . Des deux côtés, de bons généraux et si la France possède des armées mieux équipées, l’alliance Ibérique, elle, bénéficie de l’immense avantage du terrain.


Gaston de Foix, commandant des armées royales du Roussillon, prend immédiatement l’offensive et franchit le premier la frontière : mal lui en prend, il tombe sur une masse hurlante et vociférante de plus de 40.000 soldats Aragonais retranchés en Gerona. Un repli tactique sur des positions préparées à l’avance :o: est exécuté, le temps de réaliser que l’Aragon dispose encore de moitié autant de troupes en réserve :goutte: . Et ces troupes restent cantonnées en terre Ibérique, malgré toutes les tentatives françaises pour les attirer en plaine. Paris comprend que la guerre pour la libération de la Navarre sera plus longue et plus difficile que prévue :evil: : les experts qui affirmaient naïvement que la supériorité technologique française suffirait pour emporter la décision ont largement surestimé l’importance de celle-ci…


A Paris, cependant, le défi est relevé sans hésitation aucune : une fois la province du Bearn conquise, un assaut conjoint des généraux Foix et La Palice est décidé. Le choc décisif a lieu dans les montagnes de Gerona et l’assaut combiné des français finit par avoir raison de la fanatique résistance Aragonaise : l’armée adverse déroute et, traquée par Foix, est une fois encore écrasée dans les plaines de Catalogne. Toute la moitié nord de l’Aragon se retrouve alors assiégée par les armées françaises victorieuses :mrgreen: . C’est à ce moment que le ciel se fige, le long fleuve tranquille du temps est remonté et tout est à refaire (rehost à la demande de l’Espagne suite à un lag épouvantable :? )


Le cours du temps remonté, les généraux pas encore victorieux La Palice et Foix repartent vaillamment à l’assaut de la province de Gerona mais, cette fois, le célèbre général espagnol El Grand Capitan vient mettre son grain de sel : à la tête des armées espagnoles, il surgit au Bearn et engage le fer avec les troupes françaises de Foix. La bataille s’éternise et en Gerona, La Palice, désormais privé des précieux renforts de Foix, doit une fois de plus replier les armées royales devant la folle résistance des armées de l’Aragon. Mais au Bearn, le destin a choisi son camp et les troupes espagnoles décimées doivent se replier en hâte :twisted: . A Paris, la réaction du haut commandement est immédiate : l’invasion de la Catalogne est reportée à une date postérieure et toutes les troupes ou presque marchent sur la Cantabrie.


Commence alors une longue chevauchée pour le général Foix, qui poursuit El Grand Capitan en Cantabrie d’abord puis au Leon et, enfin, jusque devant Madrid :clap: ! Mais une mauvaise surprise l’attend là : le Duc d’Albe et des troupes fraiches a pris position et vient renforcer les fuyards espagnols. La bataille de Madrid commence, le destin hésite longuement, mais finit par choisir son camp : les armées Royales Françaises emportent la décision et entament alors :hurle: le siège de la fière capitale espagnole ! Suite à ces hauts faits, Gaston de Foix gagne le surnom de "Foudre d'Espagne" ;)

Gaston de Foix et la bataille de Madrid:

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Comprenant le péril, les hordes de l’Aragon se décident enfin à bouger et déferlent au Roussillon, où elles se font écrasées par La Palice :twisted: . Le bouillant général s’élance aussitôt, espérant rivaliser en grandeur avec l’incroyable chevauchée de Foix, mais un ordre arrive de Paris et le stoppe net : le Roi de France lui-même ordonne d’épargner l’armée vaincue et de foncer à l’ouest. Le Grand Roi a en effet bien saisi la périlleuse situation dans laquelle se trouve le général Foix : le siège de Madrid ne tient qu’à un fil !


Et, en face, le sagace Roi d’Espagne, grand vainqueur des Maures, se montre fidèle à sa redoutable réputation : après avoir réorganisé et renforcé ses troupes, il entame une manœuvre dans les montagnes. L’objectif n’est pas de briser directement le siège de Madrid, mais bien de percer à travers le Tage au niveau de la province du Leon afin de couper le ravitaillement de Foix. Une course contre la montre commence : d’un côté les armées d’El Grand Capitan et du Duc d’Albe qui marchent vers le Tage, de l’autre les armées de La Palice qui font de même, mais en venant du nord de la péninsule. Les armées Ibériques arrivent les premières et engagent les hostilités avec une confiance inébranlable : elles disposent en effet d’une immense supériorité numérique, de trois à quatre fois plus de cavaliers notamment et, surtout, sont commandées par le meilleur général de l’époque :goutte: . Mais le Destin est parfois capricieux : les soldats français se surpassent et repoussent inlassablement les Tercios d’Espagne (pour ceux qui étaient présent, c’est durant cette bataille que les « 10 » se sont succédés côté français contre des « 0 » pour l’Espagne :chicos: ). Le chemin à parcourir pour La Palice reste cependant important, la résistance française pourrait bien ne servir à rien…




En Italie, au même moment, le destin semble aussi basculer. Car dans la Péninsule Italienne, en effet, le choc fut violent entre les deux alliances qui dominaient l’une toute l’Italie du nord, l’autre toute l’Italie du sud et même du centre. Cette dernière, plus puissante, avait logiquement pris l’offensive et les troupes combinées du Pape, de l’Aragon, de Modène et de la Toscagne avaient enfoncées et brisées les armées de Milan et de la Savoie, mais le Roi de France, prudent et sage, avait prévu cette éventualité et disposé plus de 15.000 vaillants soldats français en garnison dans le nord de l’Italie, ce qui n’avait pas manqué de provoquer une certaine tension auprès de l’Archiduc d’Autriche :roll: .


Apprenant la nouvelle de la défaite totale de ses alliés Italiens, le Roi de France donna l’ordre tant attendu : la garnison française quitta Milan en bon ordre et chargea sabre au clair les 30.000 soldats ennemis victorieux :twisted: . A 1 contre 2, les soldats français indomptables marquèrent une nouvelle page glorieuse dans l’histoire de France : les Italiens furent brisés nets puis broyés impitoyablement lors de la bataille de Fornoue.


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Les soldats de Savoie et de Milan reprirent alors courage et, cette fois encadrés par les régiments français, repartirent à l’assaut : les sièges de Modène et Romagna commençaient. La campagne d’Italie était gagnée :clap: ! Mais c’est en Espagne que le sort de la guerre allait se jouer…


Le long du Tage, les Tercios peinaient toujours à remporter la décision quand un flot de mauvaises nouvelles leur parvient : leurs alliés Italiens étaient vaincus, le siège de Madrid remportait de vifs succès et on parlait déjà de chute probable de la capitale dans les 3-4 mois à venir et, enfin, ultime coup du sort : La Palice venait de surgir, juste à temps pour relever les soldats français désormais au bord de l’effondrement le long des rives du Tage :clap: . Le Roi d’Espagne, face à cette accumulation de revers soudains, n’attendit même pas le résultat de la bataille pour envoyer des ambassadeurs et demander la paix. Celle-ci illustra parfaitement le noble désintérêt de la France grande et belle, qui ne demanda RIEN pour elle, mais veilla à libérer les peuples qui avaient été subjugués par la force des armes. La Navarre et Modène retrouvèrent leur liberté perdue et se placèrent aussitôt sous la protection du Roi de France qui, noble et généreux, décida en outre la restitution de la province du Béarn, dérobée par la force 20 ans plus tôt par l’Aragon, à son propriétaire légitime, le Royaume de Navarre. Et c’est ainsi que le Roi de France, Louis XII, gagna son surnom « Le Pieux » :o: .


Le caractère noble et désintéressé du Roi de France allait avoir des conséquences inimaginables en Europe. La Provence, l’Anjou, l’Orléanais et la Bretagne décidèrent spontanément de rejoindre le grand royaume de France : une intégration en douceur de populations qui partageaient les mêmes sentiments, de la probité à la générosité et au désintéressement très chrétien. Le Duché de Milan, qui longtemps avait envisagé de rejoindre les terres d’Autriche, décida unanimement et sans hésitation aucune de rester indépendant et de maintenir l’alliance bienveillante avec la France Protectrice des Peuples :tongue:


En 1504, deux événements importants allaient troubler l’Europe. D’une part, l’alliance Austro-Portugaise entra en guerre contre l’Angleterre. Une fois encore, la France grande et belle décida de rester à l’écart malgré ses griefs légitimes à l’égard de Londres, qui refusait toujours de restituer Calais, pourtant terre de France. Quasi au même moment, l’Empire Ottoman attaqua la Hongrie et les Janissaires brisèrent toute résistance : la chute de Buda est une cicatrice pour la chrétienté violentée :sad: . Puisse le Roi d’Espagne, en première ligne en méditerranée, porter ses regards non vers la Navarre et l’Italie du nord, qui sont désormais intégrées dans la sphère d’influence française, mais vers l’est où un grand péril se lève. Louis XII, dit « Le Pieux » s’en va prier le Très Haut pour qu’IL lui révèle ce qu’IL attend de lui pour assurer la grandeur de la France :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. sept. 30, 2010 4:12 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. sept. 30, 2010 4:13 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. sept. 30, 2010 5:20 pm
par Pepsi
Royaume d'Angleterre
1497-1505.

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John Cabot, explorateur, a pour mission de découvrir ce qu'il y a à l'ouest. Le grand continent découvert part les espagnols et les portugais.
En 3 ans de service, la plupart des côtes sont découvertes, et de multiples comptoirs sont installés en Acadie et au Massachusetts.
Pendant ce temps en Europe, notre vassal irlandais combat notre....vassal Écossais. Une situation qui nous gêne fortement. La maison d'angleterre décide de rester en dehors de ce conflit interne.

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Des investissements plus importants étaient prévus aux Amériques (l'installation de colons par exemple) était prévue. Malheureusement, la perfide Autriche, voulant se venger de sa dernière défaite, a monté une coalition avec le portugal.



Ses objectifs sont clairs : Récupérer la Flandres et demander la renonciation portugaise des azores.
La discrétion de la préparation Autrichienne est en tout cas légendaire. L'Angleterre a elle-même préparée la guerre, levant 50 000 cavaliers. Norfolk aura encore une fois son nom à dire.
Pour l'Autriche, Von Frundsberg sera également de la partie.

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La stratégie Anglaise est la suivante : défendre contre l'Autriche, et se retourner contre elle lorsque le Portugal sera mis hors-jeu.

En juin 1504, la guerre est déclarée.

Un an plus tard, les situations sont les suivantes.

A l'ouest, le Portugal est sur le point d'être envahit. Nous ne connaissons pas le nombre d'hommes présent sur place. Une défaite là-bas hypothétiquerait une victoire rapide.

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A l'est, les flandres et calais sont envahis. Après une tentative autrichienne de débarquement en Angleterre, le roi d'autriche semble se concentrer sur le continent. Il ne fait nul doute que les cavaliers anglais reviendront et les bouteront loin d'ici !

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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. sept. 30, 2010 6:58 pm
par lemarseillais
Les aventures de l'Autriche - Episode 2 (1497-1505)


En ces toutes dernières années de siècle, l'Autriche était considérablement affaibli. Spoliée dans ces droits par l'Angleterre et la France, elle s'efforçait de survivre.
Pour autant, l'Archiduc ne restait pas inactif. Il voulait renverser cette tendance noire et devenir celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom-sauf-quand-on-a-le-coeur-bon-ce-qui-exclue-de-fait-tous-les-anciens-et-futurs-ennemis-de-l'-Autriche. Ayant bien conscience que ce surnom légendaire poserait problème pour les scribes, les contes et légendes, l'Archiduc décida de résumer les choses par celui-qui-rétablira-l'équilibre. Mais avant de pouvoir donner du sens à ce surnom, l'Archiduc avait besoin d'un homme et d'un seul. Pour le monde entier, cet homme n'était que légende. Jadis, nos ancêtres le considérait comme l'égal des Dieux. Aujourd'hui, c'est à peine s'il intéresse les enfants dans les histoires. Pourtant, l'Archiduc était convaincu de son existence. Il savait au fond de lui, depuis toujours, que son destin passait par là. C'est ainsi que pendant 4 ans l'Archiduc partit à la recherche de cet homme. L'inquiétude fut immense au sein de la maison Habsbourgs car aucune nouvelle ne parvenait à la cour.
Nous ne savons pas si l'Archiduc le trouva finalement, mais un jour il nous revint et tous ceux qui le virent comprirent que quelque chose avait changé en lui. Ses premiers mots après 4 ans d'absence frappèrent nos esprits à tout jamais : je suis celui qui rétablira l'équilibre dans la GPO. L'Archiduc ne dit jamais mot au sujet de ses pérégrinations et interdit à quiconque de le questionner. Toujours est-il que depuis ce jour, l'Autriche déborde d'un espoir immense et fou : l'OM peut passer le 1er tour de la LdC.

Le retour de l'Archiduc à la tête du pays coincida avec la fin de la période noire pour l'Autriche en 1501. C'est en effet cette année là que Dieu décida qu'il en avait assez fait avec l'Autriche (après avoir fait échouer l'héritage du Milanais, qui se serait accompagné de Gênes, pourtant probable à 85%) et qu'il pouvait enfin la laisser vivre en paix. L'Autriche ne laissa pas passer sa chance. Elle entra en contact avec le Portugal, rival naturel de l'Angleterre, pour lui proposer un projet grandiose : prendre Londres. Elle contacta également nos ennemis de l'Ouest, voleurs de notre héritage bourguignon, pour négocier leur neutralité. La sagesse immense acquise par celui-qui-rétablira-l'-équilibre lui permit de comprendre que l'intérêt supérieur de la patrie appelait à faire table rase du passé. Brillant comme jamais, le roi de France fut charmé par l'aura de l'Archiduc est signa notre proposition.

La mobilisation s'accélèra. Déjà l'Autriche atteignait les 45000 hommes et se munissait d'une petite flotte d'appoint pour débarquer. Dans un souci d'améliorer le commandement des troupes, 2 jeunes officiers furent promis pour leur mérite et non pour leur naissance : von Frunsberg et Ferdinand. Tous 2 doués mais le 1er étant un véritable génie de la guerre. Sous ce commandement, nos armées ne pouvaient que connaître la victoire. C'est ce qu'elles allaient pouvoir prouver à partir de juin 1504. L'Autriche, allié du Portugal, entrait en guerre avec l'Angleterre pour reconquérir les Flandres et obtenir de l'anglais une reconnaissance des Açores portugaises.

Dans un premier temps, l'objectif pour la flotte portugaise était de s'assurer du contrôle de la Manche et d'écraser la flotte anglaise si possible. Malheureusement, on ne sait pas quel miracle, par 2 fois, les flottes anglaises et portugaises se croisèrent sans combattre (quoique l'Archiduc comprit très vite que seul le Malin pouvait dissimuler ainsi des navires).
Sur terre, la stratégie était simple : priorité sur le continent. Un débarquement en anglia fut tout de même tenté mais il ne s'agissait de rien de sérieux. L'objectif était de mesurer les forces anglaises. Malheureusement, une grande partie de la cavalerie engagée fut perdue par usure et par combat. Mais la retraite pu s'opérer en bon ordre et déjà ces pertes ont été effacée.
Dans un 2e temps, par malchance, la moitié de la flotte anglaise dissimulée par un nuage diabolique fit voile vers le Portugal afin d'y débarquer probablement une armée et conquérir le pays. L'avenir nous dira la valeur de ce choix. Une chose est sûre : cette guerre est loin d'être finie.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. oct. 03, 2010 7:01 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. oct. 03, 2010 7:02 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. oct. 03, 2010 7:03 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. oct. 03, 2010 7:04 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. oct. 03, 2010 7:05 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. oct. 03, 2010 7:07 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. oct. 04, 2010 10:43 am
par Pepsi
Royaume d'Angleterre
1505-1520


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Finalement, le débarquement eût lieu. 24 000 cavaliers arrivèrent à Porto. Afin d'éviter toute perte qui hypothétiquerait nos chances, aucun général d'importance ne fût dépêché. Norfolk allait quand à lui, débarquait en france pour tenter de vaincre les autrichiens, menés sur le champ de bataille par Von Frundsberg.

Malheureusement, Norfolk fût battu en picardie. Les autrichiens tentèrent de le poursuivre à travers la france, mais battus à Orléans ils durent eux aussi rebrousser chemin. Norfolk repartit pour l'Angleterre où des renforts étaient levés.
Ces opérations étaient néanmoins fortement retardées par la flotte portuguaise. 33 navires de guerre, pour un coût approximatif de 1700 ducats.
La flotte anglaise a à opposer une 15aine de navires de guerre, et une trentaine de galères, pour un coût d'environ 1000 ducats.
Néanmoins, contrairement au portugal, l'Angleterre pouvait se permettre de perdre des galères : son cens lui en permettait d'en construire 10 par an. Même avec des pertes 2 à 3 fois plus élevées, au final la flotte portugaise fût peu à peu surchargée par le nombre des ennemis. norfolk pût ainsi remonter à bord, débarquer en France. Seuls 11 navires portuguais survécurent à la guerre, alors que l'angleterre en possédait encore une 50aine.

La dernière bataille eût lieu à Caux aux alentours de 1508. 30 000 anglais, dont les 3500 survivants de la campagne portuguaise furent opposés à Von Frundsberg et 25 000 hommes.

En à peine 10 jours, les autrichiens furent totalement battus. Frundsberg fût capturé et mis en geôle. Malheureusement, Norfolk trouva la mort dans ce combat. La disparition des deux génies militaires de leurs nations força l'angleterre et l'autriche à réaliser une paix blanche. Les flandres resteraient anglaises et les açores resteraient portuguaises.

Après cette nouvelle guerre destructrice et afin d'éviter de nouveaux massacres, un traité de bonne entente et de réconciliation fût adopté. Les deux nations auraient un accès militaire réciproque, et l'angleterre financerait en partie les pertes de la flotte portuguaise (de l'ordre de 40 à 50%). L'inflation est restée nulle pendant ce temps. L'Angleterre s'est reposée sur ses réserves et sur son cens.

Car en 1512, une nouvelle arriva du continent à l'ouest : il était habité. Il était temps pour ces hommes de savoir et de connaître la culture anglaise, la meilleure au monde. Une invasion du Lenape fût programmée et réalisée. Brandon, un chef de guerre assez bon (2/2/3, à comparer avec le 3/4/4 de Norfolk) fût dépêché pour réaliser cette invasion. Après deux ans, le Lenape fût soumis, et ses armées intégrées à la nôtre. Le fait que nous maîtrisons désormais la puissance de feu (Land 9) a permis beaucoup en cette victoire rapide.
Des nouveaux soldats se battirent dans des lieux inconnus. Ce nouveau monde était réellement étrange.

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Mais cela n'empêcha pas notre armée de vaincre les Iroquois, et de nouveau d'intégrer leurs armées à la notre. Désormais, il était inutile de recruter : les armées indiennes incorporées couvraient largement nos pertes.


Grâce à la puissance de feu, les assauts étaient très souvent courts, peu meurtriers et se finissaient bien.
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En fin 1520, le Protestantisme arriva. Aucune politique envers cette nouvelle religion n'a été pour l'instant faite. nous réservons à plus tard nos décisions.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. oct. 05, 2010 9:36 pm
par Danton
Chroniques de France. 1505-1520. De l’ingratitude des peuples


De retour de Reims où il était allé prier le Très Haut, Louis XII le Pieux avait sa tête des mauvais jours : « Le côté obscur gagne en puissance, ma vision est désormais trop floue. Des temps sombres s’annoncent :goutte: ». Prophétie qui allait malheureusement se vérifier car la France allait être, 15 années durant, frappées encore et encore par un Destin cruel, qui s’est acharné contre elle comme si abattre ce phare de l’humanité pouvait assurer le triomphe du côté obscur. Tout commença avec la mort de Gaston de Foix, le Foudre d’Espagne, lui qui avait entrainé victorieusement les armées françaises jusque devant Madrid pour arracher la liberté de la Navarre et de Modène.

La fermeté de la France, grand défenseur de la liberté des peuples, allait très vite être mise à rude épreuve : l’Aragon déclarait la guerre à la Navarre puis la Toscagne à Modène. Dans les deux cas, sans hésiter un seul instant, la France se sacrifia sans compter et proclama sa volonté inébranlable de défendre ces deux pays qu’elle avait si généreusement libérés. Madrid imposa alors la paix blanche aux agresseurs. Mais en 1507, le Pape félon se parjura définitivement : passant outre les condamnations unanimes de Paris et Madrid, Son Ex Sainteté annexait sauvagement Modène, provoquant en France stupeur et consternation : « Le côté obscur a gagné le Vatican. C’est le Pape lui-même qui jette sauvagement à terre la liberté du peuple de Modène, si chèrement acquise par la France grande et belle ». A date de ce jour sinistre, la France ne reconnaît plus aucune autorité au Pape, désormais jouet du côté obscur : son Ex Sainteté a perdu à jamais le droit de parler au nom de la Chrétienté, ses paroles et ses actes ignobles ne sont que marques tangibles de son ralliement au côté obscur de la Force :?

L’Espagne partageait ce point de vue : en 1509, elle fit discrètement savoir à Paris qu’elle était favorable à une intervention française contre Dark Papus, le nouveau Seigneur Sith révélé dans toute sa sombre splendeur. Louis XII le Pieux réagit sans attendre et envoya Bayard contre ce nid obscur qu’était devenu la Papauté mais, là encore, ces maudits Italiens, source de bien des maux de tête pour les Rois de France :goutte: , allaient une fois encore jouer les trublions : la soldatesque du Duché de Milan marchait derrière les armées de Bayard et raflait toutes les villes à son compte. Devant Rome, Bayard dégoutté apprenait que toutes ses conquêtes étaient revendiquées par le Duché de Milan. L’ordre arriva de France : les armées devaient rentrer au pays. Ainsi, Dark Papus sauvait sa tête et la Papauté restait aux mains du côté obscur, dépouillée de toute autorité morale et religieuse sur la Chrétienté lumineuse. Le Duché de Milan, suite au départ de la France, signa la paix et arracha Emilia et Modena. Le Roi de France, lui, retient la leçon : « Ces maudits Italiens n’apportent rien de bon, pas étonnant qu’un Seigneur Sith ait pris le pouvoir dans la Papauté hors-la-loi »

Modène disparue, Louis XII le Pieux ne conservait plus que la Navarre comme symbole éclatant de sa générosité, de son amour profond pour la liberté des peuples. Des centaines de ducats partirent pour embellir ce pays mais, en 1512, une incroyable nouvelle arriva à Paris : la Navarre cassait sa vassalisation avec la France, son Libérateur :shock: . Choqué par cette ingratitude, le Roi de France ne pouvait que constater une fois encore l’irrésistible montée en puissance du côté obscur. « Séduisant le côté obscur est. La Navarre a cédé à ses sombres promesses. Quand elle réalisera son erreur, il sera trop tard pour elle : le côté obscur la détruira, comme il le fait pour toute chose :o: ». Trompée par les promesses du Seigneur Sith Dark Papus, la Navarre tourna volontairement le dos au pays qui avait sacrifié pour elle des dizaines de milliers de soldats, tombés dans les Pyrénées, le long du Tage et devant Madrid pour lui offrir sa liberté. En 1515, la Navarre se déclarait vassale de l’Espagne. Cet ultime coup du destin secoua le Roi de France : tant de soldats et de ducats dépensés, en vain. « Plus rapide, plus facile, le côté obscur est, mais pas plus puissant ! » affirma le Pieux avant de s’éteindre paisiblement : le flambeau de la Lumière avait été transmis ! Le Roi est mort, vive le Roi !

François I, nouveau Roi de France par la grâce de Dieu, entra immédiatement dans une profonde transe méditative et quand il émergea, sa déclaration en surprit plus d’un : « J’ai sentis un grand bouleversement dans la Force, comme si des dizaines de milliers de vies s’étaient éteintes en même temps. Il faut découvrir l’origine de ce trouble et rétablir l’équilibre de la Force avant qu’il ne soit trop tard :mrgreen: »

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. oct. 07, 2010 5:02 pm
par lemarseillais
Les folles aventures autrichiennes - Episode 3 (1505-1521)


Extrait du journal de David Lopes
Mardi 13 septembre 1505 : « La flotte anglaise est à l’entrée du port de Lisbonne. C’est l’affolement général dans les rues. J’ai demandé à Charlotte de réunir le plus d’affaires possibles dans une grosse malle. Nous allons aller nous réfugier dans mon village natal. A Pombal, mes parents pourront nous accueillir et les Anglais ne viendront jamais jusque là….j’espère.
Une question est sur toutes les lèvres. Mais où est l’armée portugaise ? Sa mission n’est elle pas de protéger le peuple ? Personne ne sait. Certains disent qu’elle a fait route vers le Léon…en Espagne. C’est incompréhensible si c’est vrai. Je ne peux y croire. »


Samedi 11 décembre 1505 : « D’après les rumeurs, les Portuans ne tiendront plus très longtemps. Cela fait déjà presque 2 mois qu’ils sont assiégés par 15000 anglais. Et d’après les nouvelles que nous avons des voyageurs, des milliers d’anglais, par petits groupes, parcouraient le pays afin de le piller. Quant à l’armée portugaise, aucune trace d’elle et j’ai déjà entendu la même histoire de plusieurs bouches différentes : l’armée serait réfugiée en Espagne. Si jamais c’est vrai, qu’ils soient maudits ! »

Mercredi 3 février 1506 : « Les Autrichiens sont là ! Enfin ! Il parait qu’ils ont déjà chassé les anglais du Sud du pays. Nos alliés vont nous délivrer. L’espoir revient dans nos cœurs. »


Le journal de David Lopes s’arrête. Dans la nuit du 4 au 5 février, son village fut incendié par les Anglais et tous les habitants exécutés s’ils n’avaient pas réussi à s’enfuir. Une semaine plus (trop) tard, les Autrichiens avaient chassé de la zone les Anglais.



Extrait des Mémoires du général Von Frunsberg
Jeudi 28 janvier 1506 : « La mission de l’armée autrichienne que je commande est simple. Chasser les Anglais du royaume du Portugal et si possible les empêcher de rembarquer, soit les exterminer. On prétend que presque la moitié de l’armée anglaise s’y trouve. Uniquement de la cavalerie. De mon côté, l’Archiduc m’a confié 20000 hommes dont 8000 cavaliers.
Notre stratégie est simple. L’armée anglaise étant divisé en 3 (15000 hommes assiègent Porto, 7000 pillent la région de Lisbonne et 5000 celle d’Algarve), nous allons frapper en force sur les 5000 hommes du sud, puis remonter contre ceux à Lisbonne avant de finir par le plus gros. Surtout, empêcher les anglais de se regrouper. »


Mardi 2 février : « Le débarquement fut un succès. Aucune difficulté à écraser les 5000 anglais. Il n’en reste rien. Nous marchons vers Lisbonne. »

Dimanche 18 février : « Mes éclaireurs me rapportent que les anglais ont fui. Ils marchent vers le nord probablement pour rejoindre les assiégeants de Porto. Qu’importe ! Nous les écraserons. »

Mardi 23 mars:  « Victoire. Les troupes autrichiennes ont tenu le choc face à la cavalerie anglaise. Mes 20000 hommes renforcés par 6000 cavaliers venus en renforts et les 7000 fantassins portugais ont laissé sur le flanc presque 7000 anglais. Les autres sont en déroute. Nous entamons le siège de Porto. »

Dimanche 3 septembre : « La garnison anglaise de Porto s’est rendue. Nous marchons sur Lisbonne où se trouvent les Anglais. »

Mardi 12 octobre : « Victoire ! Il ne reste plus que 8000 misérables anglais en déroute. Nous les pourchassons. »

Samedi 7 novembre : « Trahison ! L’Espagne accueille les anglais sur son territoire. Dans un premier temps, j’ai cru que les anglais allaient être chassés manu militari quand ils ont pénétré dans le Leon. Ils n’avaient guère le choix : c’était la noyade ou l’extermination. Mais voilà que l’Espagne a ouvert ses villes à notre ennemi. L’Archiduc m’avait pourtant assuré que les relations secrètes entre nos deux royaumes étaient t-elles qu’il était évident que l’Espagne souhaitait notre victoire. Alors pourquoi aident-ils nos ennemis ? J’ai aussitôt dépêché une missive pour l’Archiduc afin de l’en informer. »

Lundi 28 juin 1507 :  « Cela fait des mois que nous pourchassons les Anglais qui jouent à cache-cache en Espagne. L’Archiduc est fort mécontent. Le projet d’invasion de l’Angleterre prend du retard pour des conneries de la sorte. Un jour, les Anglais perceront le blocus portugais dans la Manche et ça en sera fini. Que l’Espagne soit maudite pour sa traîtrise ! »

Jeudi 19 décembre 1507 : « Enfin nous rembarquons. Presque 2 ans après notre arrivée. Cette opération de libération qui n’aurait du prendre que 6 mois à tout casser coûte très chère. Les effectifs de mon armée sont tombés à 14000. Plus que les pertes infligées par les anglais, ce sont les maladies et les désertions qui ont fit des dégâts. Mais la discipline est revenue et les hommes sont heureux de rentrer au pays et de pouvoir enfin en découdre »

Dimanche 13 février 1508 : « Nous étions encore hier dans la Manche quand une terrible chose se passa. Le blocus portugais à Londres avait été brisé par la flotte anglaise. A voir l’état de la marine portugaise lorsqu’elle nous croisa, je compris que nous étions à présent seul dans la guerre et que tout projet de débarquement en Angleterre devenait illusoire. Je donna l’ordre d’appareiller en Normandie. Il ne nous était plus possible de rejoindre la Hollande. L’Angleterre dominait les mers à présent.
Cela ne me réjouit pas de devoir traverser un territoire étranger pour rejoindre notre patrie. Le moral des hommes est bas. Toutefois, ils ont la même envie que moi de rentrer et accepte les marches forcées. »


Mardi 7 avril : « Mes éclaireurs m’apprennent que les Anglais sont à Calais et dans les Flandres. Nos garnisons tiennent toujours visiblement. Mais les forces anglaises sont supérieures à mon armée. Heureusement, dans l’après-midi, un coursier venu de Hollande m’apprend qu’une seconde armée de 20000 cavaliers fait route vers les Flandres. J’ai ordonné au coursier d’aller informer les officiers de cette armée de mon plan : attaque conjointe sur les Flandres. »

Lundi 13 avril : « Les Anglais ont compris le danger. Ils ont rassemblé leur 2 armée en une, sous le commandement du sombre Norfolk et marchent vers nous pour profiter de leur supériorité numérique. »

Jeudi 7 mai : « Maudits anglais, ils nous pourchassent en France. Et cette seconde armée autrichienne qui n’arrive pas. Je n’ai plus que 13000 hommes sous mes ordres contre 19000 cavaliers anglais. »

Vendredi 8 mai : « J’ai appris une terrible nouvelle. La seconde armée autrichienne a été défaite en Zeelande. Il semblerait que 25000 fantassins de Gueldre leurs soient tombés dessus. Forcément, de l’infanterie contre de la cavalerie dans des marécages….je n’ose imaginer le désastre. Les anglais sont quelques kilomètres derrière nous. J’ai décidé de rembarquer en Normandie et de prier Dieu. »


Ici prend fin le journal du général Von Frunsberg, mort au champ d’honneur le samedi 10 mai 1508, en même temps que son second, le général de brigade Ferdinand, mais aussi de Norfolk qu’il emporta avec lui dans la mort. L’Autriche perdait d’un coup ses deux meilleurs officiers. Résignée, elle signa une paix blanche avec l’Angleterre.



L’Autriche ne se retrouva pas en paix pour autant. En effet, avant sa paix avec l’Angleterre, une alliance d’Etats germanique du Nord déclara la guerre à l’Autriche, très rapidement suivit en cela par l’alliance vénitienne. La situation était très critique pour l’Autriche qui n’avait plus que 13000 cavaliers bloqués en Hollande et plus rien dans les caisses. De plus, comme un malheur n’arrive jamais seul, la peste fit sa réapparition dans nos terres. Encore une fois, Dieu semblait vouloir faire souffrir l’Autriche. Puisque celle-ci est belle et pure, il ne pouvait s’agir d’une faute de notre part. Puisque l’hypothèse de l’erreur administrative au Paradis avait déjà été évoquée, il ne peut plus s’agir de cela (ou alors Dieu est vraiment assisté d’incompétents et ferait mieux d’aller recruter). Pourquoi ?!?

Pendant que les sages de l’archiduché réfléchissaient à ce problème, l’Archiduc, lui, devait redoubler d’efforts pour sortir son pays de la crise et protégeait le bon peuple. Il était face à un choix cornélien. Les revenus de l’Etat (8 ducats mensuels au pire de la crise) ne permettaient plus d’entretenir une armée décente (25000 hommes) à moins de consacrer tout l’impôt à cela. Faire ce choix c’était accepter de voir les prix du pain grimpait à un vitesse hallucinante sans retour en arrière possible (inflation à fond).

L’Archiduc trancha. L’avenir du pays est essentiel et on ne peut l’handicaper avec une inflation insupportable. Mais quel avenir construire si le bon peuple autrichien est rayé de la surface de la terre. Nos ennemis voulaient nous abattre définitivement. Nous allions leur montrer notre vaillance. Tous les moyens du pays furent consacrés à l’entretien des troupes et à la formation de nouvelles unités. Progressivement, l’Archiduc rétablit la situation. Le bon peuple montra une éternelle reconnaissance envers leur souverain et accepta bon gré mal gré la vie difficile que devait leur offrir leur Archiduc. L’inflation du pays passé en 12 ans de 6% à 13%. Sur le plan économique c’était une catastrophe.

Sur le plan militaire, c’était un franc succès. Venise, vaincue, dû céder le Mantoue et l’Istrie à l’Autriche. Clèves a été vaincu, devenant notre vassal. L’alliance germanique du Nord, toujours en guerre à ce jour contre nous, a été repoussé en partie et n’est plus présente qu’en Hollande. Entre temps, la Bavière, qui nous avait trahi et abandonné (alors qu’elle était la cause de notre guerre contre Venise) fut châtié. Etat sournois qui avait profité de notre amitié pour se goinfrer de ses voisins (Wurtemberg et Cologne). Nous le privèrent de toutes ses terres exceptée la Bavière.

Sur le plan diplomatique, c’était une nouvelle défaite. La paix blanche contre l’Anglais ajouté à l’entrée en guerre ottomane contre la Hongrie et la capture de plusieurs territoires hongrois n’avait pas rétabli notre aura au sein des autres cours européennes. Bien au contraire. L’Autriche donnait l’impression d’une faiblesse grandissante et n’était plus considéré comme un grand royaume. Pourtant, plutôt que de dénigrement, c’est de soutien qu’elle aurait besoin dans ce qui semble être sa destinée proche : devenir le rempart de la Chrétienté contre l’Infidèle.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. oct. 14, 2010 12:15 pm
par Pepsi
Angleterre
(1521 - 1537)

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L'europe au centre de choix.

La reforme de 1520 a donnée lieu à une nouvelle religion : le Protestantisme. Majoritairement pratiquée par la majorité des habitants du pays, le roi Henvy VII d'Angleterre décidé de se convertir à cette nouvelle religion. Les dérives du catholicisme auront assez durées. Les nations décadentes telles que le portugal ou l'espagne ont vivement protestés après cette nouvelle. L'angleterre se retrouvait isolée. Le pays était devenu très instable dorénavant.
L'Autriche, acculée par les mauvais events, a décidé elle aussi de se convertir au protestantisme. La situation pour elle s'améliorera grandement. Les bons events seraient de retour et la plupart des conversions de provinces seront effectuées avec succès. Ce revirement Autrichien a également entraîné, quelques mois plus tard la conversion du Holstein, du Mecklenburg et de la Suède. Un axe religieux Stockholm-Londres-Vienne semble s'être créer. La majorité de l'allemagne est donc devenue protestante. La vraie foi se répand partout. Seules les conservateurs français, espagnols et portugais s'opposent à celle-ci.
Un second choix de l'europe fût le danger musulman. L'empire ottoman, après avoir conquis la Byzance, la Serbie et la transsylvanie, s'attaque désormais au royaume de Hongrie. Vienne, qui était trop occupée à nous faire la guerre pour des contrées hollandaises, semble enfin avoir compris le danger. Mais avec le changement de religion de l'archiduché d'autriche, les autres cours catholiques se sont montrées beaucoup plus sceptiques quand à une aide à apporter à l'autriche. L'Angleterre, qui est devenue une puissance exclusivement navale, regarde ces évènements avec attention. Un conflit ne va pas tarder à éclater entre ces deux puissances.

L'Angleterre, nation navale et commerçante.

La création de l'Amirauté aux alentours de 1530 fût un grand pas donné à l'expansion navale et commercial du Royaume. le centre de commerce de londres était devenu en à peine quelques mois le plus important d'europe au détriment de celui d'île de france et des flandres. L'annexion des Creek et des Cherokee nous donnait également une importante armée, prête à en découdre si nécessaire contre une puissance européenne. L'effort fût mis en priorité à rattraper le portugal et l'espagne, les deux principales nations commerçantes. En 1537, il ne reste plus que 5 à 10 ans de retard. A partir de 1530 également, l'Angleterre malgré son instabilité chronique, l'Angleterre était devenue quasiment aussi riche que la France.
En 1537, l'Espagne possède un revenu de 2600 ducats annuels. L'Empire Ottoman est à 1200, la France et l'Angleterre à 1000, l'Autriche à 900. La Suède et le Portugal sont entre 500 et 600 ducats annuels.



Situation religieuse en europe en 1537. Vert = Islam. Bleu = Protestant. Clair = Catholicisme.
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Situation Politique de l'europe en 1537.
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Situation en amérique du nord en 1537. Bleu = France, Rouge = Angleterre, Jaune = Espagne.
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. oct. 16, 2010 1:08 pm
par Danton
Chroniques de France. 1520 -1537. La France trahie et dupée


« J’ai sentis un grand bouleversement dans la Force, comme si des dizaines de milliers de vies s’étaient éteintes en même temps. Il faut découvrir l’origine de ce trouble et rétablir l’équilibre de la Force avant qu’il ne soit trop tard ”. Tel était le résultat de la transe méditative de François I lors de sa montée sur le trône et cette recherche allait diriger l’ensemble de son règne.

Le Grand Roi poursuivit aussi cependant la politique de ses prédécesseurs, à savoir notamment l’intégration pacifique des terres de France. Le Bourbonnais, l’Auvergne et la Franche-Comté furent ainsi intégrés, cette dernière suite à un accord avec l'Archiduc d'Autriche en manque de fonds. Il ne restait plus que quelques provinces à intégrer légitimement à la France grande et belle. Parmi elles, Calais. La politique bienveillante de la France à l’égard de l’Angleterre, maintenue pendant pas moins d’un demi-siècle, n’avait donné aucun résultat : le Roi d’Angleterre prenait sans jamais rendre le moindre retour :sad: . Cette mesquinerie faisait de plus en plus de mécontents à Paris, qui revendiquait Calais depuis 50 ans et avait donné à Londres d’innombrables facilités : si l’Angleterre ne comprend pas la générosité, peut-être faudra t-il utiliser avec elle un autre langage…

En 1522, Verrazano offrit ses services à la couronne de France et le Roi décida immédiatement de financer une puissante expédition vers le Nouveau Monde : il avait en effet acquis la conviction que le grand bouleversement dans la Force trouvait son origine non pas en Europe, mais bien dans ce nouveau monde encore totalement inconnu de Paris. L’expédition fut un succès et de nouvelles terres furent découvertes en Amérique du nord. L’Angleterre, pays ami pensions-nous encore, s’y trouvait déjà et ses ports pouvaient offrir une base intéressante pour Verrazano : Londres allait pouvoir ENFIN retourner une faveur aux innombrables grâces Françaises. Las, alors que l’Angleterre avait usé et abusé de l’accès militaire français, dès que Londres constata que la France usait enfin et à son tour de cet échange d’accès militaire, elle s’empressa de couper ce dernier, laissant Verrazano pris au dépourvu en haute mer :evil: . Ce nouvel affront fut reçu comme une gifle à Paris, qui heureusement pu compter sur l’amitié, mutuelle cette fois, avec le Portugal, qui lui resta fidèle à ses engagements et reçu avec bienveillance les navires désorientés de Verrazano, grâce soit rendue à Lisbonne.

Quelques années plus tard, les premiers colons français établirent des colonies en Amérique et, très vite, deux villes coloniales étaient établies, au Connecticut et à Cheasapeake. Des nouvelles effrayantes arrivèrent alors : des dizaines de milliers de morts, un génocide ignoble. Le profond trouble dans la Force trouvait son origine dans ces contrées sauvages : l’Angleterre massacrait les indigènes par milliers, annexait les tribus Indiennes à tour de bras, pillait leurs terres et se livrait à un blocage systématique des côtes, implantant partout des petites colonies avec 100 colons à peine dans le seul et unique but d’empêcher un autre Royaume de mettre le pied sur ce continent, de constater De Visu les crimes atroces à laquelle elle se livrait, les bains de sang, les sacrifices humains ignobles :? .

Certes, il était probable que le Roi d’Angleterre ignorait tout de ses crimes, mais toujours est-il que les brigands, bien éloignés du regard royal anglais, se livraient au Nouveau Monde aux pires crimes possibles, apportant aux peuples païens d’Amérique l’image la plus sombre possible de la vieille Europe. Au lieu de convertir ces peuples en leur montrant toute la gloire de la Chrétienté et la noblesse de sa civilisation, les voyous anglais dévoilaient la face sombre de la chrétienté, mais était-ce réellement étonnant ? L’Angleterre avait en effet quitté toute la splendeur de la chrétienté et s’était ralliée aux doctrines hérétiques.


François I comprit alors le sens profond de la prophétie : de par son attitude inique et amorale, l’Angleterre recherchait la guerre avec la France, depuis des décennies déjà. Et Paris comprit alors avec tristesse que tous ces gestes de bonne volonté à l’égard de Londres avaient été vains : quand la France recherchait la paix et l’amitié avec son voisin anglais, ce dernier ne cherchait de son côté qu’à lui nuire, depuis des décennies déjà :sad: . Soit. L’Angleterre a choisi et voulu la guerre là où elle pouvait avoir la paix et l’amitié, elle devra faire face à ce qu’elle seule aura déclenché. Les arsenaux de France reçoivent pour instruction de développer la Marine Royale : la France grande et belle ne reculera pas devant le défi de l’Angleterre déliberemment et injustement hostile.

La France marche vers :hurle: La Guerre.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. oct. 25, 2010 10:06 pm
par lemarseillais
Les folles aventures autrichiennes – Episode 4
(1521 – 1537)


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I - Les années 1520 ou la renaissance d’une nouvelle grande puissance

Après des décennies de déboires, l’Autriche allait enfin connaître les succès. Souvenez vous, en 1521, l’Autriche est alors en guerre depuis de nombreuses années. Après avoir conclu la paix à son avantage avec 2 alliances ennemies, le temps est venu de clore la guerre contre l’Alliance du Nord comprenant le Brandebourg, le Mecklembourg et Brème.
Von de Marseille, nouveau général en chef des armées autrichiennes, prend la tête de 30000 hommes et fonce vers le Brandebourg. C’est là, dans les forêts froides de Breslau, que 30000 autrichiens écrasèrent 27000 brandebourgeois. La province fut occupée en quelques mois et Von de Marseille prit la route du Magdebourg, alors terre du Mecklembourg. Après plusieurs combats victorieux et de longs mois de sièges, le Mecklembourg était vaincu. Entre temps, Brème avait sollicité une paix blanche que nous acceptâmes de signer et le Brandebourg devint notre vassal. Le Mecklembourg, ce perfide Etat de marchands qui avait cru bon de nous attaquer à un moment d’extrême faiblesse autrichienne, paya le plus cher : le Magdebourg fut cédé à l’Autriche ainsi que l’indépendance politique du Mecklembourg qui devint notre vassal.
Enfin, en cette année 1524, la paix revenait sur l’archiduché. Il était temps. Le brave peuple autrichien, qui avait supporté le plus gros des privations et des efforts, avait fait preuve d’un grand loyalisme. Nous ne pouvions pas en dire autant de l’Istrie ou de la Hollande. Malgré tout, la politique énergique en faveur du peuple menée par l’Archiduc pendant les premières années de paix permis le rétablissement total de la tranquillité et sécurité des territoires. L’économie reprenait et la conquête de 6 nouveaux territoires sur les 10 dernières années avait permis à l’Autriche de restaurer son niveau économique d’antan (avant la perte des Flandres). Mais la multiculturalité de l’archiduché augmentait aussi les difficultés à satisfaire tout le monde et le développement de cette nouvelle forme de chrétien n’arrangeait rien. Il fallait un grand homme à la tête de l’Etat pour maintenir la cohésion de l’ensemble. Heureusement, l’Archiduc était de cette trempe.
C’est également ce que dût se dire le roi de Bohême lorsqu’il choisit l’Archiduc comme héritier de son trône à sa mort, survenue en juillet 1526. De nouveaux territoires riches entraient dans la maison des Habsbourgs déjà bien pourvu. En effet, en 1525 Charles V de Habsbourg était monté sur le trône en Espagne et en Autriche. Toutefois, ne pouvant être partout à la fois, il avait confié à son frère, Ferdinand, l’archiduché d’Autriche ainsi que l’héritage Bourguignon. Héritage qui passerait à l’héritier de Charles Quint à sa mort, pendant que Ferdinand deviendrait officiellement le seul archiduc d’Autriche.
Toujours est-il que fort de se ralliement, Ferdinand décida d’entrer en guerre contre la Saxe qui avait annexé de force le Oldenbourg et le Hanovre. Cette guerre fut une éclatante démonstration de la nouvelle puissance de l’Autriche. En une année à peine, la Saxe fut conquise et dut se soumettre à un lourds tribut : les ¾ de son territoire furent confisqués. Les peuples de ces contrées ayant embrassés la religion prétendue réformée, Ferdinand devait les rassurer. Il le fit de manière incroyable.


II – Le ralliement aux thèses de Luther de l’Archiduc

En effet, vers 1530, Ferdinand se convertit à la religion réformée. Cet événement, et le terme est pour le moins approprié, fit grand bruit dans toutes les cours européennes. Toutes passèrent par une phase de stupéfaction inévitable avant d’envoyer moults missives à Vienne, certaines pour féliciter l’Archiduc (comme l’Angleterre), beaucoup plus pour nous traiter de fou et d’hérétique (comme la France ou le Portugal). Mais la réaction qui importait le plus aux yeux de Ferdinand était celle de son royal frère : Charles Quint. Et celui-ci ne tarda pas à déclarer officiellement son incompréhension, sa stupéfaction et son immense déception. La rupture était devenue totale avec l’Espagne. Plus aucuns liens n’étaient entretenus, même ceux du sang.
Sur le plan intérieur, cette conversion ne surpris guère les sujets catholiques de l’Archiduc. En effet, tout comme lui, ils étaient au voisinage immédiat du foyer protestant et avaient souffert les mêmes maux pendant de longues décennies. Beaucoup, avant la publication des thèses de Luther, prêchaient déjà l’obligation de tenir compte des nombreux signes divins. Si tant de malheurs s’abattaient sur l’Autriche ce n’était pas par hasard. L’apparition des thèses de Luther favorisa alors de nombreux débats publics comme des réflexions personnelles au sein de tous. Nombreux virent dans cette nouvelle religion la réponse aux maux de l’Autriche. Si Dieu nous frappait si durement, c’est parce que nous étions dans l’erreur. C’est à cette conviction qu’arriva Ferdinand et il embrasse alors la foi protestante. D’autre part, il se retrouvait plus dans l’humilité, l’obéissance et la tolérance des protestants que dans l’ostentatoire et l’ambition du catholicisme romain.
Les sujets autrichiens ne mirent pas longtemps à suivre leur chef sur cette nouvelle voie. En quelques années, dans les paroisses autrichiennes, les curés et monastères catholiques furent remplacés par des pasteurs.
Ce changement entraîna une nouvelle vigueur au sein de l’Etat. L’économie autrichienne en profita également et s’en trouva renforcée. Surtout, un grand évènement confirma alors Ferdinand dans sa conviction : la naissance de cet héritier tant espéré était un signe divin. L’Autriche avait enfin les faveurs de Dieu.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. nov. 01, 2010 10:26 am
par lemarseillais
Les folles aventures autrichiennes – Episode 5
(1537 – 1550)


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L’affirmation de la nouvelle puissance protestante

Bien que cherchant à rallier un maximum de ses sujets à la vraie foi, l’Archiduc avait édicté un décret de tolérance sur l’ensemble de ses terres. Chacun était libre de vivre sa religion et les catholiques conservaient une bonne partie de leurs lieux de culte. Toutefois, seul le prosélythisme luthérien était accepté. Luthérien comme catholiques étaient égaux en droit devant la justice et l’impôt. Les peines pour des violences au motif de la religion étaient lourdes et identiques de chaque côté. L’Archiduc veillait scrupuleusement à la ferme exécution de ces clauses du décret. La bonne marche de l’Autriche en dépendait.
Dans les faits, il n’y eu guère de problèmes. La grande majorité des sujets de l’Archiduc (5 conversions sur 6 réussies) se convertirent en masse à la suite de leur chef. Quant aux régions les plus attachées au catholicisme romain, comme l’Alsace ou Cologne, l’Archiduc en signe de paix adressé au monde, leur offrit un statut d’autonomie comme membre du Saint Empire Romain Germanique. Ce geste, bien que critiqué par les plus radicaux des luthériens, fut remarqué au sein des cours européennes et perçu pour ce qu’il était : une marque d’apaisement et de tolérance.
Son pouvoir raffermi à l’intérieur de ses terres, l’Archiduc qui rêvait de la couronne impériale pris la décision suivante : puisque l’empereur est incapable de policer le SERG où les ignominies les plus dantoniennes se produisent, l’Autriche va jouer ce rôle. Ainsi, se disait l’Archiduc, les électeurs ne pourront plus se permettre de se passer de l’Autriche pour tenir le SERG et m’éliront. C’est dans ce contexte qu’éclata la guerre austro-poméranienne en 1537. La Poméranie, Etat catholique du Nord à l’époque, venait d’annexer en quelques années le duché de Brandebourg et celui de Saxe. L’empereur, totalement tel un pantin sans voix, n’avait ni bougé ni parlé. La disparition de 2 duchés ancestraux du SERG ne pouvait être toléré et beaucoup s’indignaient (mais personne ne bougeait). L’Archiduc avertit le duc de Poméranie que ce serait la guerre s’il ne rendait pas la liberté aux 2 anciens duchés. Devant son refus, l’Archiduc convoya 35000 autrichiens en Silèsie, à la frontière Nord, et déclara la guerre. Les premiers chocs furent décisifs mais l’armée poméranienne ne fit pas le poids devant les troupes autrichiennes. Son armée brisée, le duc refusait toujours la paix. De longs sièges de ses puissantes cités aller être nécessaire.
C’est à ce moment que l’Infidèle le fourbe, le lâche, amassa des dizaines de milliers d’hommes à nos frontières et entra en guerre sans sommation :goutte: . L’Archiduc, devant l’immense péril, preleva une partie des troupes assiégeantes et les rassembla avec les réserves de son armée en Bohême. 40000 autrichiens allaient devoir défendre l’Autriche et Vienne. Heureusement, l’Autriche n’était pas seule. Le frère de l’Archiduc, bien que fidèle catholique n’en restait pas moins soucieux de défendre la chrétienté dans son ensemble, c’est cette guerre qui réconcilia en partie les 2 frères :console: . L’Espagne, en effet, entra aussi en guerre pour apporter son aide au bastion de la chrétienté :clap: .



La 1er guerre austro-turque

Et Vienne tomba…
Dans les 1er mois de la guerre, les troupes autrichienne et espagnoles se trouvant loin du front, les armées ottomanes purent manœuvre sans difficulté au sein du territoire autrichien. Suleyman en personne commandait une armée de 50000 fantassins et rien que par son nom et sa légende terrifiante (on raconte partout qu’il se délecte quotidiennement de chair humaine et qu’il fait subir d’horribles supplices aux populations soumises) il fit tomber nombres de cités autrichiennes. Déjà tout le sud de l’archiduché était tombé quand enfin les troupes chrétiennes firent leur apparition. L’Espagne, ayant des possessions en Italie du Sud, faisait remonter ses troupes par la plaine du Pô puis le Tyrol. Logiquement, la défense de la partie ouest du front lui fut confier. Son armée étant essentiellement composée d’infanterie et commandée par de brillants officiers, elle était tout indiquée pour lutter sur les terrains accidentés du sud-ouest de l’Autriche. L’armée autrichienne quant à elle, se chargerait de bloquer la route du nord au Sultan et de protéger Vienne. Malheureusement, ce beau plan fut réduit à néant par la vitesse de Suleyman qui en quelques jours atteignit Vienne et en entama le siège.
L’armée autrichienne commandée par l’efficace Von de Marseille (un génie :o: ) stoppa sa marche pour Vienne. Suleyman tenait une position trop avantageuse pour l’affronter.
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Plusieurs mois passèrent et nombre de batailles virent beaucoup de bons chrétiens périrent :cry: mais ils emportèrent avec eux aussi nombre de janissaires :twisted: . Toujours est-il que l'armée assiégeant Vienne ne put être délogée et ce qui devait arriver arriva : Suleyman entra dans Vienne en juillet 1538. La capitale autrichienne n'avait tenue que 5 mois :shock: . Ce fut une onde de choc pour toute la chrétienté et ceux qui n'avaient pas déjà les yeux braqués sur cette guerre entre 2 civilisations dominatrices n'en perdirent plus une miette à partir de là. Le découragement gagnait les rangs autrichiens. Von de Marseille rassembla tout l'armée autrichienne au nord de Vienne et arranga si bien ses troupes que le renoncement fit place à une incroyable soif de vengeance (quel génie :o: ). Il était temps de retourner la situation en notre faveur.


.....puis elle se releva plus forte et plus belle
La 1er grande nouvelle vient d'Espagne où dans les terres montagneuses de Krain, les troupes espagnoles du duc d'Albe résistèrent à l'attaque de Suleyman. Cette nouvelle fit l'effet d'une boule de neige. Ainsi donc il n'était pas invincible. Von de Marseille, jusqu'alors assez prudent, pris la décision de bouter les Infidèles hors d'Autriche plutôt que de se lancer dans une guerre des sièges (mais quel génie :o: ). Conjointement avec un corps de 15000 espagnols, la cavalerie autrichienne fit des merveilles et terrassa nombres de janissaires. Les armées ottomanes refluaient vers la Hongrie. Leur renfort semblait lent et insuffisant pour compenser les pertes. La route de Vienne étant libérée :clap: , Von de Marseille ne perdit pas un instant et marcha vers la capitale autrichienne (quelle idée de génie ). Une forte garnison ottomane avait été laissée là par le Sultan. Le duc d'Albe et Von Marseille décidèrent qu'il valait mieux ne pas se perdre dans un long siège de Vienne mais plutôt la prendre d'assaut pendant que l'armée de Suleyman pensait ses plaies. De plus, les assaillants pourraient compter sur l'appui des habitants de la ville. Une formidable armée de 50000 hommes fut rassemblée sur Vienne et l'assaut commença en cette fin d'année 1538.
Triple hélas, on ne sait pas quel sortilège, les janissaires tinrent bon :pascontent: . Le moral des chrétiens en fut atteint d'autant plus que tous s'attendaient à voir Suleyman et ses janissaires sortir des bois hongrois au retour du printemps. L'hiver allait être long et pénible.

Bon gré, mal gré, espagnols et autrichiens campent sous les murs de la capitale. Le duc d'Albe et Von Marseille sont d'accord : il ne faut pas attendre l'arrivée de Suleyman et tenter un nouvel assaut coûte que coûte. Ainsi, en mars 1540, alors que les rapports indiquent une forte présence de troupes à la frontière hongroise, les alliés décident de déclencher un nouvel assaut. "Malheur de malheur, maudit soit le destin pour favoriser ainsi les turques" s'écria Von Marseille lorsqu'il constata que ce nouvel assaut était encore un échec :ko: :chair: . Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, On apprit quelques jours plus tard que Suleyman était en marche vers l'Autriche à la tête d'une nouvelle armée. La route qu'il suivait.....................celle de Vienne !

Se démultipliant, le duc d'Albe et Von Marseille se préparèrent à la confrontation inévitable. Il n'était pas question d'abandonner Vienne si proche de céder. Il allait falloir résister. Heureusement, le terrain favorisait les défenseurs et surtout, ce qu'ignorait le Sultan, c'est que Von Marseille gardait 28000 cavaliers à proximité de Vienne pour soutenir l'infanterie à tout moment. Pendant cette longue attente qui dura des semaines, 2 bonnes nouvelles vinrent gonfler encore un peu plus la détermination des alliés : Salzbourg et Steiermark venaient d'être libéré par les troupes espagnoles après de longs mois de siège. La bataille tant attendue eut lieu en juin : 48000 janissaires contre 30000 chrétiens.....très rapidement renforcés par 28000 cavaliers. Ce renfort de poids déstabilisa complétement l'armée ottomane qui fut repoussée à défaut d'être écrasée :evil: . Suleyman faisait montre d'un réel talent pour limiter ses pertes quelque soit l'issue de la bataille. Néanmoins, ce nouveau succès eu un impact retentissant sur la garnison ottomane à Vienne et sur les habitants de la ville. Et en juillet Vienne fut libérée :hurle: :clap: .

La guerre n'en était pas terminée pour autant. L'Infidèle ne voulait pas renoncer à ses intentions. Toutefois, les armées chrétiennes marchaient sur un nouvel élan et reprirent progressivement le contrôle de l'ensemble du territoire. De plus, l'armée autrichienne qui était restée au nord pour vaincre la Poméranie était enfin libre. Le duc fou reconnaissait enfin sa défaite en 1540 et cédait les terres annexées quelques années auparavant à l'Archiduc. Celui-ci s'empressa alors de refonder le duché du Brandebourg. L'Autriche regroupait ses forces en Bohême et comptait alors plus de 50000 hommes.
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La guerre dura encore une année entière. De nombreux combats eurent lieu. L'Espagne se retira de l'Autriche et nous laissa seul face aux armées ottomane. Le roi d'Espagne ouvrait en fait un nouveau front en Egypte. Le front se stabilisant dans les Balkans et le Sultan sentant forcément le vent tourner, il accepta de négocier une paix blanche. Les alliés chrétiens hésitèrent un instant à poursuivre la guerre mais préférèrent se montrer raisonnable et patient. Le fruit serait récolté plus tard :twisted:

L'Autriche sortait saine et sauve de ce conflit. Son prestige se trouvait rehausser par la libération du Brandebourg et sa résistance face à l'Infidèle. L'Archiduc remercia officiellement et sincèrement l'Espagne pour l'aide décisive qu'elle apporta. Sans elle, nous aurions probablement été vaincu. L'Archiduc profita de la paix avec le Sultan pour régler un différend avec le roi de Pologne. Les armées expérimentées de l'Autriche ne firent qu'une bouchée de celles polonaises. En 1550, l'Autriche était devenu indiscutablement une grande puissance de ce monde.
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. nov. 01, 2010 5:30 pm
par Danton
Chroniques de France. 1538-1550. La guerre aux Amériques

La politique agressive et hostile de l’Angleterre mène au seul résultat possible : la guerre. La France aligne tous les désavantages de son côté et part avec des chances de victoire très faibles, seuls le talent de soldats et de ses généraux pourront peut-être contre balancer une situation initiale extrêmement favorable pour Londres. En Amérique du nord, la France ne dispose en effet que de deux petites bases étroites, à Chesapeake et Connecticut, alors que l’Angleterre dispose d’une base arrière immense, volée aux Indiens. Pour ne rien arranger, la cartographie française ignore tout de cette base colossale : seules les côtes sont partiellement connues. Et enfin, élément crucial pour un conflit colonial, la flotte française ne peut pas rivaliser avec la marine anglaise. Ce sera donc une réédition de David contre Goliath : le génie du Roi de France sera sollicité lourdement pour vaincre malgré une situation à ce point défavorable.

La préparation s’achève en 1541, la France aligne 62 navires de guerre, 25 navires de transport, 90.000 fantassins et 75.000 cavaliers. Sur le papier, c’est impressionnant, mais en face il y a l’inconnue des Amériques et l’attrition terrible. Sans parler de la Royal Navy, qui aligne pas moins de deux fois plus de navires de guerre. La surprise ne jouera en outre pas du tout : dès 1538, les projets français seront éventés et la déclaration de guerre, en 1541, ne surprendra personne.

La France se lance dans l’inconnu…

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La campagne des côtes

Sans surprise, les soldats français bousculent tout sur leur passage et assiègent rapidement les provinces côtières, mais tous les regards sont tournés vers cet ouest complètement inconnu et ce qui devait arriver arriva : 42.000 soldats Anglais surgissent de l’inconnu et contre-attaquent aussitôt.

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Les troupes françaises, naturellement prises complètement au dépourvu, la cartographie étant ce qu’elle est, sont balayées à leur tour, mais le haut commandement français avait parfaitement prévu ce retour de flammes inévitable et 40.000 soldats débarquent à Manhattan. Une gigantesque bataille se solde par l’écrasement complet des anglais, qui refluent précipitamment.

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En 1543, toute la côte est sécurisée, ainsi que Susquehana : la deuxième phase de la guerre coloniale peut à présent commencer et elle semble insurmontable. Les soldats français doivent en effet s’avancer dans l’inconnu, dans des provinces difficiles où des milliers de soldats périssent sans même combattre : chaque fois qu’une nouvelle province est découverte, les troupes tombent sur soldats ennemis aux affûts. Il faut en outre traverser des fleuves et sécuriser les arrières : les provinces anglaises étant toujours inconnues, il est impossible de réagir aux contre-attaques. C’est seulement quand les troupes anglaises entrent au contact, surgies de l’inconnu, que les soldats français les aperçoivent enfin.

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Alors qu’il a tous les avantages en main pour remporter rapidement la victoire, le Roi d’Angleterre laisse passer sa chance et, mois après mois, le grignotage se poursuit et les premiers rebelles apparaissent dans les colonies anglaises.

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Afin de poursuivre leur avancée dans ces terres hostiles et inconnues, les troupes ont sans cesse besoin de renforts venus de la métropole. Le flot est continu jusqu’en 1544 (la France est alors à +67% de victoire…), mais le 12 février 1544, la marine royale française commandée par Annebaut est surprise au large de l’Espagne par la flotte Anglaise. Une féroce bataille s’engage aussitôt et les navires français semblent bien partis pour emporter la décision.

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C’est à ce moment que pas moins de 60 galères anglaises surgissent, Annebaut est contraint à la retraite et se réfugie dans Bordeaux, aussitôt mis sous blocus par la Royal Navy.

La flotte française bloquée, la situation en Amérique se complique rapidement : 25.000 cavaliers anglais débarquent le long des côtes et prennent à revers les troupes françaises victorieuses en Amérique. La France est ainsi sans surprise victime de sa base de départ beaucoup trop étroite, qui lui laissait si peu de chances de victoire. C’est la déroute…

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Mais le Roi de France est un génie aux multiples talents : avec une suprême habileté qui laisse le Roi d’Angleterre sans voix, il arrive à extirper l’intégralité de la flotte bloquée dans Bordeaux. Cette manœuvre géniale est suivie par l’embarquement de 40.000 soldats, qui sont immédiatement convoyés vers les Amériques. Les renforts arrivent juste à temps pour empêcher la chute des provinces côtières.

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Les armées françaises peuvent repartir à l’assaut et, cette fois, elles ont au moins un désavantage de moins : une partie du territoire ennemi a désormais été découvert. La déroute anglaise est totale.

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Les soldats français élargissent alors leur terrain d’action : l’assaut vers le sud encore inconnu commence et mène les troupes jusqu’en Floride. L’ouest n’est pas négligé pour autant et les colonnes s’avancent toujours plus profondemment, anéantissant les dernières résistances. Les frontières de l’empire colonial sont finalement atteintes, la totalité de la zone est sécurisée : plus aucun soldat anglais n’est encore présent en Amérique, la victoire est TOTALE.

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La France grande et belle, complètement victorieuse dans ce conflit colonial alors qu’elle partait avec tous les désavantages s’attend légitimement à des propositions de paix, mais c’est à ce moment que le Roi d’Angleterre va révéler au monde entier sa vrai nature : un jusqu’un boutiste dément totalement incapable d’admettre sa défaite. Il proclame ainsi, en 1548, qu’il ne cèdera jamais rien tant que LONDRES n’aura pas été conquis. On cherchera vainement la logique d’un tel raisonnement qui exige la prise d’une capitale pour achever ce qui n’a toujours été qu’un conflit colonial et qui sonne pour ce qu’il est : un pitoyable prétexte. La France en prend bonne note, désormais elle non plus ne cèdera jamais rien tant que Paris n’aura pas été conquis et, au grand désarroi du jusqu’au boutiste anglais, qui ne propose toujours rien malgré son écrasante défaite ( +74% en ma faveur à ce moment) va relever le gant et tenter l’incroyable : l’invasion de l’Angleterre, exploit quasi impossible que nul n’a plus réussi depuis 1066 et Guillaume le Conquérant.

Si les chances de victoire aux Amériques étaient déjà infimes pour la France, qui pourtant contre toute attente l’a emporté avec panache, que dire de l’invasion de l’Angleterre alors que la Royal Navy domine complètement les flots ? Une fois encore, tout le génie du Roi de France va devoir être mobilisé. Des moyens sont rassemblés et la décision royale tombe : les combats doivent cesser aux Amériques. En 1549, profitant de la décision française de cesser les combats dans les colonies, l’Angleterre débarque 35.000 cavaliers et reprend facilement le contrôle des côtes.

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A Paris, ces nouvelles laissent de marbre : une grandiose invasion se prépare.


A suivre

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. nov. 01, 2010 8:27 pm
par Pepsi
Angleterre 1537-1550
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Alors que la grande et pacifique Angleterre acceptait la présence coloniale française en Amérique du nord, une ou deux conversions furent réalisés en signe de test sur les populations indiennes nouvellement intégrées. 2/3 furent un succès. Le faible coût des conversions garantissait un coût de la stabilité largement moindre, alors que le cens anglais suffit à réaliser ces conversions.

Mais un jour, la France, avide de territoires et dans son habituel arrogance, utilisa les ports anglais pour débarquer des troupes sur leurs territoires et pour explorer les mers. Il est évident que tout ceci n'avait qu'un seul objectif : attaquer l'Angleterre.
La France qui se dit pacifique et saine, DECLARE LA GUERRE à l'Angleterre en 1541. Il est bien évident qu'ELLE fût l'agresseur, malgré ce que peut raconter la propagande française.

Soutenue par les monarchies espagnoles, autrichiennes et portugaise pour des raisons inconnues, la france tenta d'envahir les terres américaines. En débarquant tous les ans entre 60 000 et 80 000 hommes, nos hommes résistèrent courageusement et finir par emporter la bataille sur place, malgré un nombre plusieurs fois moins nombreux..
Si l'Angleterre manquait de généraux de qualité après la mort de Norfolk, la France en possède pléthore. Ainsi malgré tous les éléments à leur avantage (moral, nombre, commandement), la france perdit la bataille des amériques en 1548. Isolée, elle fût réduite à néant par les cavaliers anglais sur-motivés.


En 1550, le bilan était sans appel. Les pertes étaient de :
- 110 700 hommes pour l'Angleterre
- 317 500 hommes pour la France.

- 8 navires de guerre et 1 transport pour l'Angleterre.
- 16 navires de guerre et 1 transport pour la France.

-2336 ducats de pertes pour l'Angleterre.
-4091 ducats de pertes pour la France.

Malgré cette disproportion des forces et des pertes, les français continuaient à refuser toute paix, même blanche. Effectivement, le jusqu'au boutisme de son dirigeant voulait continuer cette guerre piteuse, coûteuse et inutile. Les chiffres ci-dessus le prouve honnêtement et objectivement...quitte à aller, par exemple, vers une guerre de trente ans...


Du côté européen heureusement, de bonnes nouvelles nous parvenaient de nos frères et amis protestants : les Turcs après avoir prit vienne quelques semaines, furent largement battus en plusieurs batailles. Les pertes en ducats avoisinent par contre celle de la guerre initiée par les français. Nous éspérons ainsi que vienne participe à la guerre contre les français...par exemple en reprenant le Milan qui leur revient légitimement.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. nov. 01, 2010 10:13 pm
par Danton
Chroniques de France. 1550 – 1562. Londres écrasée


En 1550, le Roi de France ordonne le lancement de l’invasion de l’Angleterre, celle qui fera de lui le nouveau Guillaume le Conquérant. Le moment est particulièrement bien choisi : le Roi d’Angleterre, en effet, est tombé droit dans le piège habile tendu par Paris, qui a volontairement abandonné les Amériques pour y attirer la marine et les cavaliers anglais. Ce même monarque n’a-t-il pas en outre déclaré à la face du monde qu’il cèderait aussitôt que Londres serait tombée ? La Marine Royale de France surgit en mer d’Irlande en 1550 et 42.000 soldats menés par le Duc de Guise débarquent immédiatement. Quelques mois plus tard, les soldats Français sont devant Londres et remportent une première victoire au Sussex.

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Paniqué, le Roi d’Angleterre ramène précipitamment ses troupes d’Amérique et une sanglante bataille éclate devant Londres, qui se termine tragiquement pour les armées de la Lys, qui manquent de cavalerie. Une nouvelle vague d’assaut se forme alors, mais cela prend plus de temps que prévu et les Anglais, qui n’ont rien fait d’autre que de lutter sur leurs terres, se décident pour une fois à prendre l’offensive : les armées débarquent et marchent sur Paris, où elles sont purement et simplement anéanties.

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En 1553, enfin, la nouvelle vague est lancée : cette fois, l’assaut se fait via l’est de l’Angleterre.

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Le débarquement est une réussite complète, mais la flotte, lors du chemin du retour, tombe sur la marine anglaise, qui bénéficie de tous les avantages : combat le long de ses côtes, un Amiral (Côté français, Annebaut est décédé dans son lit depuis trois ans) et important bonus au moral.

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Un repli tactique est rapidement ordonné et la flotte se réfugie à Caux avec une nouvelle mission : immobiliser en Manche la flotte adverse. Une fois de plus, l’audacieuse stratégie du Roi de France est couronnée de succès : pendant que l’anglais réalise vainement le blocus de Caux, une flotte seçondaire française débarque Montmorency en Angleterre, où le Kent tombe.

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Les deux armées Françaises en Angleterre réunissent leurs forces et marchent sur Londres : le siège est établi dès 1555 et les innombrables tentatives anglaises pour briser celui-ci se solderont par de sanglants désastres.

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Le 23 août 1557, le monde éberlué apprend l’incroyable nouvelle : Londres est tombé :clap: , après un siège long de plus de deux ans durant lequel toutes les tentatives anglaises pour briser le siège se sont soldés par des défaites à répétition. Montmorency est nommé Duc de Londres pour sa glorieuse victoire et, à Paris, l’on attend les ambassadeurs d’Angleterre. Leur Roi n’a-t-il en effet pas affirmé devant tous et devant Dieu qu’il signerait la paix aussitôt Londres tombé ? Mais rien ne vient et le jusqu’au-boutiste, qui, complètement vaincu aux Amériques en 1548, déclarait alors qu’il ne signerait jamais tant que Londres ne serait pas tombé, change à présent complètement son fusil d’épaule : dorénavant, il ne signera rien tant qu’il ne sera pas vaincu aux Amériques :roll: . Plus personne n’est dupe, il y a à Londres un jusqu’au-boutiste dément.

En 1558, les débris de l’armée anglaise sont massacrés devant Bristol, qui tombe ensuite rapidement entre les mains françaises.

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En 1560, de nouveaux renforts débarquent à Bristol mais, alors que la victoire est TOTALE et que l’Eire déclare son indépendance par rapport à l’Angleterre, le jusqu’au-boutiste refuse encore et toujours de se rendre à l’évidence, encouragé par la reprise de Londres. La riposte française est sans appel : Londres est reprise dès 1561 et des troupes débarquent aux Amériques. Quelques semaines suffisent pour récupérer la moitié des provinces françaises. Terrifié et craignant à présent sa défaite devant Londres, aux mains de la France, ET aux Amériques, où la France réalise son grand retour, le jusqu’au-boutiste de Londres déclare alors, en 1562, devant le monde entier qu’il ne cèdera jamais plus que Calais même si son pays devait être intégralement occupé, prouvant par là même qu’il est au-delà de toute raison et préfère de loin entrainer tout son pays à la ruine plutôt que de céder quelques malheureuses colonies.

De fait, entre 1550 et 1562, l’inflation anglaise a bondi de 10,5% !!! En France, la hausse ne sera que de 1,2 %, mais il est vrai que le Roi de France, lui, est un individu rationnel et non un fou jusqu’au-boutiste délirant…

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. nov. 02, 2010 12:56 pm
par Pepsi
Angleterre 1550-1562
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Malheureusement, les victoires n'allaient pas durer. Alors que l'Angleterre résistait tranquillement à la France, le portugal décide de soutenir encore plus les français dans leur politique d'agression. Nous ne voyons pas ce qu'ils peuvent bien nous reprocher. Nous n'avons rien fait de mal :pigepas: .
En mi 1550, les français débarquèrent 50 000 hommes en Angleterre. La flotte anglaise, dépêchée sur place pour éviter que les troupes françaises ne puisse rembarquer, obtient de francs succès. La flotte offensive française (40 navires de guerre) est désormais emprisonnée à Caux. Des galères sont assignées à cette tâche. Elles ne peuvent de toute façon pas aller autre part. Nous tenons ainsi à remercier le commandement français qui a rendu des bateaux complètement inutile aux Amériques utiles en France :D .

Sur l'île anglaise, le leader français, Guise se fît battre à de multiples reprises par les forces inférieures numériquement et se rendit finalement aux forces anglaises quelques mois seulement après son embarquement. La situation était favorable, lorsqu'un terrible évènement arriva.

Les hommes de Northumberland se révoltèrent en 1553, donnant en plus de la fatigue de guerre un RR de 5 points supplémentaires. Les RR au sol ont atteint jusqu'à 44% en écosse, et les troupes anglaises furent débordés par leur propres révoltés. C'est ce moment là que choisit la france pour débarquer plusieurs dizaines de milliers d'hommes à nouveau sur les îles britanniques, menés par encore un autre leader. Alliés avec les rebelles, ils réussirent à prendre londres en 1557. L'Angleterre sans leader ne pouvait que réaliser un blocus tout autour de l'île pour éviter aux troupes de pouvoir repartir. Londres fût finalement reprise en 1558 puis reperdue en 1559.

Au maximum, les français ont réussit à prendre moins de 15% de l'Angleterre. Pas de quoi faire céder le Roi, qui savait que la révolte de northumberland se terminant, il pouvait reprendre l'offensive. Car l'Angleterre était loin d'être focalisée sur cette guerre et son problème n'était pas le financement mais le manque d'hommes. Plusieurs expéditions furent menés par des explorateurs pour découvrir le reste des terres américaines et africaines. L'amérique était tenue par une dizaine de milliers d'hommes.


(notez le faible manpower, la limite principale de l'Angleterre pendant cette guerre)
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Depuis 1558 et la fin des révoltes de Northumberland, la situation s'améliorait lentement mais sûrement. Une autre bonne nouvelle arriva également de France : les réformés se sont révoltés en france contre la monarchie Danoniste. La france, ayant des forteresses de 15 000 hommes, allait forcément être en difficulté face à ces vagues de rebelles.

La situation en 1562 donc, ne pouvait que s'améliorer, et c'est ce qui biensûr arriva.


Depuis 1537 et le début des préparatifs jusqu'en 1562, la guerre a coûté :
- 538 000 hommes à la France, 254 000 hommes à l'Angleterre.
- 7.1 d'inflation à la France, 7.9 à l'Angleterre.
- 25 navires de guerre et 4 transport à la France, 17 navires de guerre et 1 transport à l'Angleterre.
- 7350 ducats pour la France, 6550 ducats pour l'Angleterre.


L'Angleterre a su limiter son inflation grâce à des réformes de la monnaie. Et grâce à sa manufacture ouverte aux amériques, sa vitesse de recherche est repassée au dessus de la France. La guerre allait avant tout profiter à nos amis et frères autrichiens (304 contre 273, l'Autriche étant à 356).

Tandis que la France annonçait fort qu'il allait continuer la guerre jusqu'à la ruine de l'Angleterre, le roi anglais annonçait tranquillement ce qui allait se passer : l'impossibilité pour la France de continuer une guerre offensive et la reprise de contrôle de l'Angleterre.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. nov. 02, 2010 1:45 pm
par Pepsi
Angleterre 1562-1571

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Alors que toutes les cours européennes étaient persuadées de la fin de l'Angleterre en tant que puissance importante, le Roi fît de nouveaux emprunts, leva des troupes et tenta de multiples batailles contre les français retranchés à Londres. Même si les deux premières échouèrent, la 3ème réussit en 1563, et les français mis en déroute et isolés, n'ont rien pu faire pour empêcher la reprise de londres par les forces anglaises. Montmorency (le leader français) s'isola au nord de l'écosse et la France à nouveau suicidaire, tenta une nouvelle attaque des positions anglaises à Lancashire.

Le désastre des français fût TOTAL. En plus de la perte de son leader, la france perdit entre 20 et 25 000 hommes.
Comble du comble, les navires de débarquements français fûrent interceptés par la flotte anglaise en pleine mer dans l'océan atlantique. La quinzaine de bateaux français furent coulés en une seule heure, sans aucune perte du côté anglais.
L'économie anglaise était également devenue particulièrement puissante : en plus de la manufactor de shenadoah aux amériques, une nouvelle manufacture fût ouverte à Bristol, portant son nombre total à 2.
La France quant à elle, n'en possédait aucune.

Nous tenons également à remercier Les irlandais. Le pillage de leurs terres a permis à l'Angleterre de rembourser 2 emprunts capitaux (taux d'interêts à 14%).

Les dernières années furent très peu actives au niveau de la guerre. Quelques débarquements anglais pour piller la bretagner et massacrer les lorrains et milanais qui s'y trouvent (alliés aux français). La plupart des troupes furent assignées au matage des rebelles. Leur nombre était toujours très élevé. Le principal risque étant qu'ils détruisent une de mes deux manufactures...




En rouge et noir, j'exilerai ma peur ;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur,
En rouge et noir, j'afficherai mon cœur ;
En échange d'une trêve de douceur,

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La paix fût signée en échange de Calais et du Massachusets. Il est inutile de dire que la paix globale n'est pas pour demain.

L'angleterre possède toujours 6 emprunts à rembourser. La situation devrait être remise totalement en étant aux alentours de 1582-1583.



La guerre a coûtée un total de :
- 620 000 hommes à la France, 300 000 hommes à l'Angleterre.
- 7.9 d'inflation à la France, 7.0 à l'Angleterre.
- 28 navires de guerre et 7 transport à la France, 17 navires de guerre, 1 galère et 1 transport à l'Angleterre.
- 8600 ducats pour la France, 7700 ducats pour l'Angleterre.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. nov. 02, 2010 9:18 pm
par Danton
Chroniques de France. 1562 – 1575. La victoire !


Toutes les ouvertures de paix équilibrées et justes de la France ayant été rejetée par le jusqu’au-boutiste, la guerre se poursuivait donc. Devant Londres, Montmorency remportait victoire sur victoire, les anglais fuyant généralement dès les premiers morts, effrayés par la nouvelle technologie qui commençait à équiper les troupes françaises : les mousquets.

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Ce n’est qu’en 1563 que les Anglais osent enfin réellement se battre, avec une supériorité de quasi trois contre un suite à des recrutements massifs, le Roi d’Angleterre préférant enfoncer son pays dans la ruine plutôt que de négocier. Une fois encore, Montmorency remporte la victoire :clap: et traque l’ennemi en déroute, qui se replie frileusement en mer. Victorieux, mais ne commandant désormais plus que 3.500 cavaliers, le Duc de Londres, comme on le surnomme, décide de remonter plein nord, à la rencontre des renforts que le Roi de France a une fois encore réussi à expédier : en narguant la Royal Navy, la Marine Française réussit en effet à débarquer 15.000 soldats en Ecosse.

Une mauvaise surprise les y attendent cependant : la région est à feu et à sang ! Les campagnes sont envahies par les rebelles, l’Angleterre s’enfonce dans le chaos et la ruine, conséquence de sa folle obstination. Malheureusement, ces mouvements rebelles généralisés font aussi obstacles aux armées royales et Paris refuse de jouer les gardiens de l’Angleterre : son monarque jusqu’au-boutiste est le seul responsable de toute cette folie, qu’il se débrouille donc ! Décision est prise de ne plus envoyer aucun renfort et Montmorency, qui réussit l’exploit de rallier les renforts à peine débarqués, reçoit pour mission de soutenir les révoltés Ecossais. L’assaut est lancé contre les colonnes anglaises présentes au Lancashire, qui remontent plein nord avant qu’il ne soit trop tard.

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Montmorency remplit sa mission avec succès : les pertes énormes qu’il inflige empêchent les anglais de mater les rebelles et, quelques mois après la bataille, la sanction pour Londres est sans appel : la province de Northumberland fait sécession et rejoint le Royaume d’Ecosse :mrgreen: . Sur ordre du Roi de France, Montmorency et ses troupes rallient Edinburgh afin d’assurer la formation des armées Ecossaises aux nouvelles technologies.

En France, la graine rebelle trouve malheureusement aussi un riche terreau : des combats opposent protestants et catholiques dans tout le royaume mais les plus virulents sont les Hollandais, qui réclament on ne sait trop pourquoi des droits injustifiés. Les provinces Wallonnes étant très chères au cœur noble et bon du Roi de France, tout est entrepris pour mater le fléau de la discorde : des troupes sont mobilisées et des centaines de ducats sont envoyés. Cette mobilisation exceptionnelle permet de restaurer l’ordre et la stabilité, mais ne laisse malheureusement aucun moyen pour poursuivre la guerre, qui est mise entre parenthèses durant quatre longues années.

Le jusqu’au-boutiste, qui refuse toujours la paix alors son royaume sombre complètement, choisit la fuite en avant : ses maigres troupes débarquent en France en 1569, où elles sont rapidement massacrées. Cette incursion pitoyablement ratée (à comparer aux débarquements français victorieux qui ont conduits à la prise de Londres :mrgreen: !) décide cependant le Grand Roi à reprendre l’offensive. Le coup sera habilement porté aux Amériques, afin d’adresser un nouveau pied de nez au Roi d’Angleterre qui pense à tort bloquer les mouvements de la Marine Royale de France. Une fois de plus, comme toujours, la Royal Navy se montre en effet incapable d’empêcher le débarquement : les troupes débarquent dans l’extrême-nord et incendient deux comptoirs puis poursuivent sur leur lancée et s’emparent de la colonie d’Antiscoti.

Le Roi d’Angleterre, ne pouvant que constater son incapacité à empêcher la France d’avancer toujours plus, se décide enfin à négocier, mais son jusqu’au-boutisme reste délirant. Le plus raisonnable, le plus sage, le plus lucide, celui qui refuse de sanctionner son pays pour les décennies à venir doit faire un geste supplémentaire. Seul le Roi de France naturellement possède cette maturité et, plus digne que jamais, il offre une paix plus que généreuse à l’ennemi vaincu, qui s’empresse d’accepter : Calais et Massachussetts sont cédés à la France victorieuse, en 1570, après 29 ans de guerre qui ont complètement ruiné et surtout discrédité l’Angleterre...

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. nov. 05, 2010 4:16 pm
par lemarseillais
Les folles aventures autrichiennes – Episode 7
(1576 – 1615)


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Venez, n’ayez pas peur ! Approchez vous et prenez place près du feu ! C’est une belle nuit propice aux récits héroïques et légendaires. Connaissez vous la formidable histoire d’Isabelle de Castille ? Isabelle éta…..

Bouhhhhhhhouhhhhh c’est nul !!!!!!

Ah….euh…..*toussotte*…..vous avez raison. Ce récit n’est pas approprié pour une telle soirée. Il nous faut plus grand encore, plus fort ! Charlemagne !

Bouhhhhhhhhhhhh on connaît par cœur !!!!!!

Euh….Scipion l’Africain ?

Bouhhhhhhhhhhh

César ? Auguste ? Trajan ? *en sueur et stressé*

Bouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh t’es trop nul comme aede.

Mais que voulez vous à la fin ? Il n’y a plus rien de passé qui en valent la peine *désemparé*

LA VITA IMPERATORI !
LA VITA IMPERATORI !
LA VITA IMPERATORI !


Mais..mais…*perplexe* c’est trop pour un seul homme. Même le grand Homère n’aurait pu mémoriser toute sa vie.

NOUS VOULONS LA VITA IMPERATORI !
NOUS VOULONS LA VITA IMPERATORI !


Bien bien, je vais vous raconter sa jeunesse ou du moins ce que j’en ai retenu. Installez vous bien car on en a pour des heures de légende !

OUAISSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!



L'enfance de l' Imperator

Tout commença en Provence, un duché de l’Empire situé aux confins de la plaine du Pô, de l’autre côté des Alpes, du côté des françois.
Les gens de là-bas sont chaleureux comme le Soleil. Ce sont d’inlassables travailleurs et ils possèdent les qualités des méditerranéens (charme, bravoure, honneur, ruse) sans en avoir les tares (sanguin, supérieur…). De fait, ce peuple est parfaitement adapté à son territoire qui est à son image.
C’est en l’an de grâce 1569 que naquit l’Imperator dans la belle cité de Massilia. On dit qu’un ange serait descendu du ciel et aurait inspiré un songe de l’impératrice mère : « Dieu te donne le 1er génie des terres du Soleil. Le second naîtra dans 200 ans à quelques kilomètres de là, sur une île. Ton fils doit ouvrir la voie du Ciel ». Bouleversée, la jeune mère confia ses songes à son confesseur qui, y décelant l’inspiration divine, conseilla à la mère de les garder pour elle jusqu’à la majorité de son fils. Alors, la destinée pourrait se produire et sa langue se délier.
Dès le plus jeune âge, l’Imperator se distingua de ses pairs. Il n’était ni le plus grand, ni le plus fort, il était juste idéalement proportionné. Mais ses actes étaient déjà frappés du sceau du génie. Il fallait le voir téter le sein impérial avec une telle ingéniosité, une telle prestance. A 9 mois, il sauva de la noyade une fillette. Non pas en nageant (il n’avait que 9 mois voyons) mais en allant chercher des secours avec une telle célérité que beaucoup se demandèrent comment ils avaient pu parcourir ces 3 km en si peu de temps…..surtout à 9 mois. Grâce à des dessins sur le sol, il su se faire comprendre avec brio et la fillette fut sauvée juste à temps.
Beaucoup commencèrent à murmurer qu’il avait du sang divin. C’est probablement de cette époque que naquit l’idée commune selon laquelle la déesse Gloire en personne fut sa protectrice pendant son enfance avant de devenir son amante.

Bref, je ne pourrai vous compter ici tous les hauts faits de l’Imperator enfant. Disons qu’entre autres choses, il terrassa le terrible lion à 3 têtes qui terrorisait la vallée du Rhône ; il démontra que les dinosaures avaient existé avant les hommes et non pas en même temps comme beaucoup de films le montraient à l’époque ; il multiplia la soupe au pistou pour nourrir un troupeau de pèlerins affamés échoués sur la plage du Prado ; il calma les ardeurs de la Méditerranée qui coulait trop de navires en hiver ; etc…



L'entrée dans le monde adulte de l'Imperator
Devenu jeune adulte (à l’âge de 11 ans en fait), il décida de parfaite sa culture pourtant déjà digne d’un universitaire et étudia pendant de longues années tout en apprenant l’art de la guerre. Il développa ainsi en harmonie son corps et son esprit. Cet équilibre parfait, divin, collait parfaitement à ce génie. A 16 ans, il était arrivé à maturité et son père, dans sa grande sagesse, comprit qu’il était temps pour lui de laisser l’Etre Suprême prendre les reines de l’Autriche.

En même temps qu’il recevait les insignes de la fonction archiducale, l’Imperator prit pour épouse la sublime princesse polonaise Magalaï. Aucune cour d’Europe n’adressa ses félicitations pour ce mariage car tous, sans exception, jalousaient maladivement l’Imperator d’avoir conquis le cœur de la plus belle et de la plus grande femme d’Etat de son siècle. C’était en effet elle qui avait prodigieusement redressée la Pologne misérable et ruinée en qlq années au pouvoir, son père lui ayant confié mandat pour réparer ses erreurs en quelque sorte. Elle obtint le plus gros coup diplomatique en faisant reconnaître à la Lithuanie les légitimes revendications polonaises à la succession au trône lithuanien. Une grande puissance européenne venait de naître subitement. Déjà, de formidables réformes étaient amorcées et auraient probablement transfiguré cet Etat pour en faire une super puissance. Malheureusement pour eux, le père de l’Impératrice voulu alors reprendre les reines et détruisit en quelques années ce qu’elle avait bâti. L’Imperator, étant au fait de tous ces éléments, décida alors qu’il était temps de sauver sa future femme et de lui offrir une plus grande destinée en concluant les noces.

Les grandes mesures ne se firent pas attendre. L’Imperator qui n’était pas encore empereur trouvait ridicule que la maison autrichienne, la plus puissante de toutes les maisons du SERG, la plus honorable aussi, ne soit pas détentrice du titre impérial. Il fait à cette occasion le premier de ses grands discours. Il nous interrogea de la sorte : « N’était-ce pas nous qui avions réglé le cas des différends religieux en Europe en montrant l’exemple de la tolérance ? N’était-ce pas nous qui avions stoppé puis repoussé l’Infidèle ? N’était-ce pas nous qui par nos actes illustres au quotidien incarnions de facto le pouvoir impérial ? ». L’auditoire était attentif. Il suffit de ces quelques mots pour qu’il s’emballe (la 1er des 10 citations légendaires de l’Imperator) : « Aut Cæsar, aut nihil » (Empereur ou rien). Après quelques secondes de silence, il enchaîna par un retentissant "Austria Est Imperare Orbi Universo" (L'Autriche doit commander au monde entier). Nous étions tous estomaqué. Quel génie oratoire ! L’auditoire était en délire. L’Autriche allait rayonner sur le monde avec un tel chef. Nous en étions tous convaincu.

Et de fait, nous n’eûmes pas longtemps à attendre pour voir que l’Imperator était homme de parole. Quelques mois après ce célèbre discours, l’Autriche prit la stature impériale. Elle multiplia les prises de position et les actes :
- l’Autriche assurera la sécurité de tous les membres du SERG. Plus aucun Etat ne sera laissé seul face à la voracité de ses ennemis. Etrangement, le nombre de guerre passa du triple au simple.
- l’Autriche interviendra dans tous conflits mêlant un ou plusieurs membres du SERG si l’intégrité territoriale d’un membre du SERG est menacée
- l’Autriche n’acceptera pas de nouvelles soumissions d’Etats membres du SERG. La France et l’Espagne reçurent le message 5 sur 5 puisqu’elles ne bougèrent plus le petit doigt.

La diplomatie autrichienne montra toute sa valeur en plusieurs opérations menées avec respect des peuples et des biens et un maximum d’efficacité :
- Elle guerroya pour rendre sa liberté au Bade, au Munster, à Gênes, à Modène
- Elle montra l’exemple en recréant, à partir de territoire qu’elle avait hérité, des duchés ancestraux du SERG comme Mantoue, l’Odenburg
- Elle menaça la France de guerre si celle-ci ne faisait pas immédiatement une paix blanche avec Cologne. La France céda.
- Elle usa de sa sagesse, de son prestige pour résoudre diplomatiquement le conflit entre la Suisse et la Savoie. Là où le Roi de France n’était parvenu qu’à envenimer les tensions
- Elle terrassa l’ogre milanais en le ramenant à des proportions raisonnables. Là où la France avait encore abandonné devant l’entêtement de son vassal.
- Elle soutint les légitimes demandes du Brandebourg vis-à-vis de la Pologne
- Elle reconnu le légitime héritage de Klèves par le Brandebourg
- Elle garantit les biens, la liberté de culte et l’égalité de traitement des sujets catholiques de sa maison

L’armée autrichienne ne fut pas en reste en terme de prestige. Outre ses multiples exploits lors d’interventions armées évoquées ci-dessus, elles terrassèrent par 2 fois les armées polonaises et permirent à l’Autriche de s’agrandir vers l’Est avec les gains plusieurs centaines de km2 de terres. Elles suscitèrent suffisamment de crainte au roi du Suède pour lui ôter toute idée de poser le pied sur le continent. Mais leur plus grand exploit resta la victoire contre les redoutables armées ottomanes.



La 3e guerre Austro-Ottomane

Le contexte était différent des précédents conflits. L’Autriche ne pouvait plus compter sur le soutien de l’Espagne. En avait-elle encore besoin ? Les Ottomans étaient les plus nombreux, de loin, puisqu’ils alignaient plus de 250000 hommes quand nous n’étions qu’à 150000. Mais nous pouvions compter sur des officiers de talent et Dieu. Nos armées, en outre, n’étaient certainement pas de moins bonne qualité que celles ottomanes. Toutefois, il n’était pas question de se lancer la fleur au mousquet.
La diplomatie autrichienne fit encore merveille. Le Tsar nourrissait en effet quelques ambitions mégalomaniaques et désirait ardemment s’étendre vers le Sud au détriment donc de l’Empire Ottoman. L’Imperator, ce génie, entra en contact avec le Tsar et lui proposa une entente mutuelle. L’Autriche soutiendrait les demandes russes sur la Crimée, vassale du Turque, et en contre-partie le Russe entrerait en guerre contre l’EO si celui-ci nous agressait avant que nos armées soient prêtes. Autant dire que l’accord n’était véritablement avantageux qu’à sens unique. L’espoir secret que nous caressions était de diviser les armées ottomanes en 2 pour pouvoir nous battre à quantité égale sur notre front et les écraser.
Dans un 1er temps, tout se passa comme prévus puisque l’EO ne bougea pas, nous permettant ainsi de reconstituer une armée d’invasion. Celle-ci prête, la Russie déclara publiquement ces intentions de guerre contre la Crimée. L’Autriche annonça soutenir diplomatiquement les revendications russes. Le Sultan ne se démonta pas, du moins en apparence comme nous allions le voir, et entra en guerre contre la Russie. L’Autriche déclarait donc à son tour la guerre à l’EO.
C’est à ce moment que les choses ne prirent pas la tournure prévue. Le Sultan, sournois, décida d’abandonner à son sort la Crimée et de ne pas opposer de résistance sérieuse au russe. L’armée ottomane n’avait qu’un but unique : l’Autriche.
Nos troupes, en large infériorité numérique, durent subir les agressions perpétuelles de masses grouillantes d’infidèles, qui puis est en terre ennemi puisque nous nous étions lancer dans une guerre de conquête.
Les affrontements se multiplièrent dans les Balkans. Nous percions au Nord quand nous reculions au Sud. Nous avancions au Sud et nous étions repoussés au Nord. Le Russe avait déjà fait la paix de son côté et nous étions officiellement seul (ce qui ne changeait rien pour nous au demeurant). Certaines provinces turques tombèrent, d’autres furent reprises. La situation changée constamment. Les 2 armées s’épuisaient. Les Ottomans subissaient de redoutables pertes lors d’affrontement. Les Autrichiens souffraient énormément de l’usure. A ce petit jeu, les Turcs avaient l’avantage du nombre. L’Imperator ne voulait pas la mort de tant de braves et il réfléchissait sérieusement à l’opportunité d’offrir généreusement la paix aux turcs. C’est alors que Dieu envoya un signe. Il frappa d’infamie l’Empire Turc qui devint soudainement très instable. Les révoltes, fléau de cet empire aux pieds d’argiles, étaient notre porte de sortie. Plus la guerre durait, plus l’avantage numérique turc devenait décisif mais plus les révoltes éclataient chez lui.
Dépassait, résignait, sublimait par le génie de l’Imperator, le Sultan accepta de considérer la paix en échange de Banat mais il demandait en échange de son offre généreuse, de l’or autrichien. Il avait entendu dire qu’un bain d’or autrichien pouvait guérir de la stérilité un homme. Foutaises colportées par de petits esprits bien sur. L’Imperator, aimablement, lui envoya 400 pièces du plus bel or (pas celui espagnol de moindre qualité) sorti tout droit de nos mines de Steiermark.

Les armées autrichiennes rentraient au pays auréolées d’une gloire nouvelle que leurs ancêtres n’avaient jamais eu malgré tout leur courage : ils avaient été de cette Autriche qui, seule, avait vaincu l’Empire Ottoman. L’Imperator, généreux, les fit défiler à Vienne à l’instar des triomphes antiques avec la légère nuance qu’il ne se mit pas en avant mais laissa ses hommes en recueillir toute la gloire. Cette attitude ne changea rien à la fidélité de l’armée à son Imperator, acquise depuis le premier contact, mais elle sublima cette fidélité par un amour profond et inébranlable en la personne de l’Imperator. Jamais l’armée ne reculerait sans l’ordre de l’Imperator.



L'élévation à la dignité impériale de l'Imperator
Cette grande victoire militaire ne pouvait s’accompagner que d’une récompense à la hauteur de celle-ci : le titre impérial. Sous la pression, de plus en plus forte, des princes électeurs du SERG, l’empereur paresseux dû abdiquer et laisser sa couronne à l’Imperator, le vrai, l’unique. Le discours qu’il tint à cette occasion entra dans la légende : «

Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de l’Empire. Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison. Ce qu'il y a en moi d'affectif imagine naturellement l’Empire, tel le prince des contes, comme voué à une destinée éminente et exceptionnelle. J'ai d'instinct l'impression que la Providence l'a créé pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires. S'il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j'en éprouve la sensation d'une absurde anomalie. Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que l’Empire n'est réellement lui-même qu'au premier rang : que seules de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même. Bref, à mon sens, l’Empire ne peut être l’Empire sans grandeur.
Mais parce que l’Empire est grandeur ; ses ennemis sont nombreux. Tels les loups, ils attendant dans la pénombre, en meute, prêts à fondre sur lui au moindre signe de faiblesse. Tant que nous serons forts nous n’aurons rien à craindre. Mais il convient d’entretenir cette force. Beaucoup d’entre vous à cet instant doivent penser à notre redoutable et fière armée impériale. Ils font erreurs. Bien sur, elle est le bras armé de l’Empire. Son épée et son bouclier. Mais elle n’en demeure pas moins mortelle. Non ! Je vous le dis mes frères. Concordia civium murus Imperium
(La concorde entre les sujets, voilà les murailles de l’Empire) et ubi concordia, ibi victoria (et là où il y a concorde, il y a victoire).
J’accepte donc l’immense honneur que vous me faîtes en m’élevant à la dignité impériale. A mes détracteurs qui prétendent qu’un roi catholique serait plus à même de ceindre cette couronne, je réponds ceci : Aquila non capit muscas (L’aigle ne prend pas les mouches). Je ne serai pas de ces monarques fainéants qui considèrent leur sacre comme une fin en soi. Decet imperatorem stantem mori (Un empereur doit mourir debout). Mon dur labeur commence maintenant pour la grandeur de l’Empire. »

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. nov. 21, 2010 9:19 pm
par Danton
1602- Le traité de Caporetto


L’Archiduc d’Autriche et le Roi de France se sont engagés par le présent traité sur les modalités suivantes :

- Recréation des royaumes de Gênes et de Modène, qui ne seront vassalisés ni par Vienne ni par Paris.
- L’Autriche s’engage à respecter les frontières nouvelles de Milan ainsi que l’alliance du dit Royaume avec la France grande et belle.
- L’Autriche s’engage à respecter les frontières de la Lorraine ainsi que l’alliance du dit Royaume avec la France grande et belle.
- L’Autriche s’engage à restituer le Piemont à la Savoie.
- La France et l’Autriche s’engagent à faire pression auprès de la Savoie pour obtenir de cette dernière la restitution de la province de Suisse au royaume du même nom.

Traité signé pour une durée de 22 ans.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. déc. 04, 2010 9:46 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. déc. 04, 2010 10:26 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. déc. 04, 2010 10:26 pm
par Marco Rale
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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. déc. 05, 2010 5:10 pm
par Danton
1576- 1590. L’équilibre rétabli aux Amériques


La paix signée en 1570 ne réglait rien au problème fondamental : le blocage systématique des côtes par l’Angleterre, via de petits établissements misérables de 100 colons, continuait à rendre impossible toute colonisation durable française aux Amériques :? . Londres s’obstinait ainsi à maintenir une situation qui ne pouvait que déboucher sur une nouvelle guerre dont elle allait porter, comme pour la première, toute la responsabilité. L’Angleterre était de plus complètement fermée à toute diplomatie mais cela n’était heureusement pas le cas des autres pays...

A la grande surprise du Roi de France, les propositions allaient en effet affluer à Paris, sans qu’il ait même rien demandé à quiconque : le jusqu’au-boutisme délirant anglais, les insultes incessantes de ses diplomates, tout cela avait suscité en Europe un vaste mouvement de solidarité envers la France, victime principale des incessantes agressions anglaises. Il restait à faire un choix parmi les innombrables propositions qui lui étaient parvenus et le Roi de France porta finalement celui-ci sur l’Espagne et ce pour deux raisons principalement. D’une part, l’Espagne était le pays le plus proche de la France au niveau doctrinal : c’était ainsi le seul pays catholique parmi tous ceux qui offraient leur soutien. D’autre part, Madrid seule offrait ce qu’il manquait réellement à la France pour espérer triompher de l’Angleterre : une flotte de guerre puissante et bien commandée :clap: .

Diverses dons permirent à la France de rembourser l’intégralité de ses emprunts souscrits lors de la longue guerre de 29 ans en moins de quatre années et, dès 1583, la mobilisation fut lancée : il importait de frapper sans attendre afin de ne pas laisser perdurer le blocage systématique des Amériques, cause de la guerre. En effet, plus le temps passait et plus l’Angleterre félonne pourrait y renforcer ses positions. La guerre fut ainsi déclarée dès 1584, moins de 15 ans après la fin du conflit précédent. Mais, cette fois, la France n’était plus seule… :twisted:

Largement surclassée en nombre et en qualité, la Marine Royale Française ne pouvait lutter contre la Royal Navy : elle s’attacha donc à suivre la marine de guerre Espagnole, qui avait remporté, seule, un premier succès devant le Cornawall. Le seçond choc eu lieu en Manche, les forces catholiques désormais unies avaient à présent une supériorité numérique non décisive, de l’ordre de 40% à peine, et ce qui devait arriver arriva : la supériorité des marins anglais était telle qu’ils emportèrent facilement la bataille :evil: .

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Mais Londres avait commis une erreur fatale : son Roi était en effet tellement occupé à vociférer sur l’injustice, selon lui, de cette guerre, dont il était pourtant le seul responsable par son blocage systématique des côtes d’Amérique ainsi que sa présence coloniale sur le TOT espagnole (sans même parler de son inaptitude diplomatique totale) qu’il avait tardé à réagir. Quand la Royal Navy pointa enfin son nez en Manche, Henry IV pour le corps expéditionnaire Français, Farnese pour l’armée d’invasion Ibérique, avaient déjà débarqués. Là aussi, les choses ne furent guère aisé et Henry IV échappa de peu au désastre au Wessex. L’absence totale de renforts rendait en outre la situation de la force d’invasion fort difficile, la situation pouvait basculer d’un instant à l’autre. Le génie de Farnese permit cependant aux forces catholiques de repartir en avant et Londres tombait, une fois de plus, dès 1585 :clap: .

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La même année, les pertes terrestres étant très lourdes pour les forces d’invasion, la marine Espagnole tenta d’amener des renforts, mais elle fut écrasée par Drake, terrible marin qui poursuivit sans relâche les Ibériques écrasés. Madrid vit alors le spectre de la déroute devant ses yeux. Un seul espoir : faire intervenir la Marine Royale Française. Sans hésiter un seul instant, le Roi de France répondit présent à l’appel de son noble allié Ibérique : les navires sortirent en Manche affronter leur destin :goutte:

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Les forces catholiques, malgré leur supériorité numérique, furent écrasées, mais le but était atteint : l’arrivée des navires français avait permis aux Ibérique de résister suffisamment longtemps pour leur permettre de se réfugier à l’abri dans les ports de France. Et en Angleterre, tout allait pour le mieux : les provinces tombaient les unes après les autres. Fidèle à sa délirante politique jusqu’au-boutiste, le Roi d’Angleterre refusait cependant toujours la paix. Une nouvelle sortie navale fut donc décidée en 1586 pour le ramener à la raison : une fois de plus, malheureusement, la Royal Navy emporta assez facilement la décision, prouvant par là même qu’aucun pays n’était capable de rivaliser avec elle sur le plan naval. Pour vaincre la flotte d’Angleterre, il fallait l’union de deux pays minimum et encore cela ne suffisait-il toujours pas, comme les forces catholiques en firent l’amère expérience :sad:

La lente réaction de Londres au début de la guerre allait finalement se montrer décisive : ce seul débarquement réussi permit aux catholiques d’achever, dès 1587, la conquête totale de l’Angleterre, qui, complètement conquise et son armée entièrement anéantie, se rendit enfin à la raison et céda, en 1588, deux villes coloniales à l’Espagne, autant à la France et quelques pitoyables colonies insignifiantes sans valeur aucune. De fait, l’équilibre était rétabli aux Amériques et tant Madrid que Paris le firent savoir à Londres : la fin de la colonisation anglaise sur le TOT espagnol pour le premier, la fin du blocage total des côtes pour le seçond, mettait fin aux tensions entre les trois pays. La paix pouvait à présent régner, le contentieux des Amériques avait trouvé une solution équitable.

De façon inattendue, l’empire colonial anglais se retrouvait isolé dans les terres d’Amérique et, à Paris, le Roi de France prit la décision de restituer un port à Londres afin de faciliter les mouvements coloniaux anglais et sceller la réconciliation Franco-Anglaise. Une ère de paix et de prospérité allait pouvoir commencer aux Amériques et, déjà, la France tournait son regard vers l’Europe et notamment vers Milan, qui vivait sous la menace de l’Archiduc d’Autriche. Après les guerres à but coloniale, l’heure était venue de passer aux guerres pour rétablir l’équilibre en Europe :twisted: , où l’Archiduc avait vassalisé la quasi totalité du SERG. Mais, contre toute attente, l’Angleterre, incapable de se remettre en question, allait choisir une délirante fuite en avant et agresser une fois de plus la France, comme elle le faisait depuis quasi un siècle déjà….

A suivre

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. déc. 05, 2010 8:02 pm
par Danton
1591 – 1601. Nouvelle agression Anglaise


Des ambassadeurs Français et Autrichiens se réunissent afin de discuter de l’Italie, mais il apparaît très vite que le blocage est total : si les deux pays sont d’accord au sujet de l’indépendance des peuples Italiens et de leurs droits à l’autodétermination, il y a un profond désaccord quant aux moyens de régler le problème des pays sauvagement annexés. L’Empereur d’Autriche, qui annexe sauvagement dans tout le SERG :? , est il est vrai très mal placé pour parler d’indépendance des peuples. Militariste et agressif, il menace Paris de guerre, mais la France grande et belle n’est pas comme ces innombrables nations du SERG que Vienne écrase honteusement sous sa botte : elle refuse de céder devant les menaces et ordonne la mobilisation :tongue:. L’Autriche fait de même et les arsenaux des deux pays tournent à plein régime : la guerre va sous peu dévaster l’Europe, avec la France comme défenseur des peuples :clap: et l’Autriche comme sauvage qui ne rêve qu’annexions.

Mais en 1593, la Russie déclare la guerre à la Crimée et un jeux d’alliance se met en place : l’Empire Ottoman vole au secours de son allié, ce qui déclenche l’inattendue intervention de l’Autriche. Paris incrédule apprend que les armées Impériales partent à marche forcée non pas vers l’ouest et Milan, mais bien vers l’Est et la Hongrie :shock: . Si aucune demande d’intervention n’arrive de Constantinope, les ambassadeurs d’Espagne, eux, ne cessent de débouler avec de biens étranges nouvelles : l’Angleterre prépare la guerre :goutte: . A Paris, nul ne veut y croire : d’une part le différent d’Amérique est résolu, la France l’a clairement spécifié, ainsi que son intention de se tourner désormais vers l’Europe, mais d’autre part quel espoir de victoire pourrait animer Londres quand l’Autriche est en guerre contre l’Infidèle et l’Espagne résolument rangée aux côtés de son frère catholique de France ? Seul un Fol pourrait entrer en guerre dans des conditions pareilles.

En 1596, alors que l’Empire Ottoman, qui a cédé face à la Russie, contre-attaque avec force les Impériaux, mis en péril, des nouvelles alarmantes parviennent à Paris : les rumeurs de guerre se précisent en effet. Bien que toujours sceptique, le Roi de France ne peut écarter complètement l’idée d’un acte irrationnel du Roi d’Angleterre, dont la santé mentale a souvent semblé plongé vers la folie et qui semble incapable d’appréhender les réalités politiques. Il ne peut non plus mettre en doute les paroles du Roi d’Espagne, qui a souvent fait preuve d’une grande sincérité, trait de caractère propre aux vertueux catholiques :mrgreen: . Or, les alertes émanant d’Espagne se multiplient. Un corps expéditionnaire de 25.000 soldats part pour les Amériques, sait-on jamais, mais la France n’arme pas sa flotte, refusant toujours de croire à une action aussi incohérente.

Et pourtant, contre toute attente, en 1598, le Roi d’Angleterre, complètement déconnecté de la réalité et incapable de se remettre en question, choisit la fuite en avant la plus folle qui soit : Londres déclare la guerre à la France. Raleigh, brillant homme de guerre, mène l’assaut en Amérique et enlève rapidement plusieurs provinces, profitant de l’effet de surprise. Ainsi, Londres dans sa folie a de nouveau décidé la guerre… Soit, elle aura à faire face aux conséquences de son agression gratuite. Dès 1599, Raleigh se heurte à Manhattan au corps expéditionnaire français et est facilement écrasé.

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La déroute commence déjà pour Londres et s’amplifie avec la déclaration de guerre Espagnole, qui n’est une surprise pour personne, le Roi d’Espagne a toujours été fidèle à sa parole et ses engagements. Aux Amériques, l’armée Royale Française est déjà passée à la contre-offensive et pénètre en territoire anglais : on se demande réellement par quel miracle le Fol d’Angleterre espérait l’emporter, même sans l’intervention espagnole.

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Aucune demande de paix blanche n’arrive de Londres, malgré la médiation autrichienne à laquelle les coalisés catholiques, victimes innocentes de la folie belliqueuse anglaise, avaient pourtant accordé leur bénédiction. Décision est alors prise de retourner en Angleterre même puisque seule la prise de Londres semble de nature à faire comprendre au Roi d’Angleterre toute l’étendue de sa folie (il est prévu de faire accompagner les armées par les meilleurs médecins de France). Les flottes Franco-Espagnoles se réunissent au large des côtes de la Galice, mais une mauvaise surprise les y attend : la Royal Navy. Bien que dominée par le nombre, elle dispose toujours des meilleurs marins d’Europe. Aucune marine n’est capable de lutter seule contre cette flotte terrifiante :goutte: . Les Franco-Espagnols subissent une lourde défaite, mais se replient facilement dans les ports d’Espagne et assistent au départ de la Royal Navy, contrainte de retourner dans ses ports du fait de l’attrition.

Les catholiques décident de mettre à profit ce calme relatif pour discuter de leurs buts de guerre, l’Angleterre s’obstinant à refuser la paix blanche. Si la France ne cache pas qu’elle n’a plus aucune revendication à l’égard de l’Angleterre, avec laquelle elle espérait bien désormais vivre en paix, il n’en va pas de même pour l’Espagne, qui revendique les Flandres. Or, fin du 15° siècle, la France et l’Autriche avaient signés un traité qui mettait fin au problème de la succession de la Bourgogne : la Franche-Comté, l’Artois, le Brabant et le Luxembourg passaient légitimement à la France alors que les provinces Hollandaises, dont les Flandres alors anglaises, passaient sous contrôle Habsbourg.

A la mort de Charles Quint, l’Espagne avait hérité des provinces Hollandaises et repris à son compte le traité signé par l’ancien monarque d’Autriche et d’Espagne. Madrid reconnaissait toujours la suzeraineté française sur les provinces citées ci-dessus et avait des droits légitimes sur les Flandres, qu’elle entendait bien à présent faire respecter, avec la bénédiction de la France grande et belle. Ainsi fut fixé le but de guerre des coalisés catholiques victimes de l’agression anglaise : le centre de commerce des Flandres pour l’Espagne.


A suivre

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. déc. 05, 2010 9:14 pm
par Danton
1602- 1615. La chute de Londres


La guerre avec l’Angleterre mobilisant tous les moyens de la France, qui projette notamment un audacieux débarquement, Vienne en profite pour revenir à l’assaut au sujet du Milanais et menace ce dernier de guerre. Les négociations reprennent donc et, finalement, un accord est trouvé et le traité de Caporetto est signé, qui règle le cas de l’Italie :o:

Alors que les diplomates Franco-Autrichiens s’activent, les flottes Franco-Espagnoles, elles, repartent courageusement vers la Manche et arrivent à déjouer la vigilance de la Royal Navy : pour la deuxième fois, Henry IV débarque en Angleterre à la tête d’un puissant corps expéditionnaire et se précipite vers Londres, après avoir écrasé l’armée Anglaise. L’orgueilleuse capitale tombe dès 1602 :clap: , aucune capitale d’une grande nation n’est tombée aussi souvent : la France grande et belle s’en est emparée trois fois déjà, l’Espagne une fois, peut-être serait-il judicieux de déclarer Londres ville ouverte :chicos: ?

Le Roi d’Angleterre gratifie alors le monde d’une ultime prestation délirante, accusant ainsi la France de chercher à nuire volontairement à son pays (le Fol oublie complètement qu’il est l’agresseur et la France la victime… :ko: ) puis, incapable de renoncer à ses délires, l’esprit complètement en dehors de la réalité, se poignarde sauvagement. Ainsi disparait, pathétiquement, la dynastie des Pepsor, qui a conduit l’Angleterre au bord du gouffre. De Madrid à Stockholm, en passant par Constantinople et Vienne, tous poussèrent un immense soupir de soulagement, l’Europe allait enfin retrouver la Raison et la Sérénité. Seul le Roi de France ne cacha pas se déception : les actions délirantes de l’Angleterre, faites d’insultes et de mythomanie, avaient été du pain béni pour la diplomatie française.

Les Flandres passèrent comme prévu sous contrôle Espagnol et Paris décide de se lancer dans une oeuvre majeure nouvelle : répandre la Vrai Foi :o: . Les Indiens Hurons sont ainsi annexés puis convertis au Catholicisme pur et bon, les provinces de France gagnées à la Réforme sont sillonnées par de pieux hommes d’église qui ramènent ces brebis égarées dans le chaud bercail de la Religion Catholique Romaine. A la mort d’Henry IV, en 1610, le bilan à tirer pour ce Souverain parle de lui-même : les étendards français ont flottés sur Londres, la base coloniale des Amériques est plus solide que jamais et l’unité religieuse du royaume est quasi acquise. La France n’a pas à rougir de ses succès et c’est avec fierté qu’un nouveau Roi monte sur le trône, Louis XIII de France, bien décidé à poursuivre la politique qui est celle de la France depuis presque 150 ans : Honneur et Gloire :clap: .

En Europe, un autre trône reçoit un nouvel occupant : la dynastie des Ohémiens :mrgreen: prend en effet le pouvoir en Angleterre. Plus rusée, plus expérimentée, mais surtout plus rationnelle que la précédente : une nouvelle page dans les relations Franco-Anglaises va pouvoir commencer.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. déc. 13, 2010 6:10 pm
par lemarseillais
MERDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE j'ai effacé l'épisode 6 des aventures autrichiennes en mettant par dessus l'épisode 7. Quel con !

Bon beh, remontez de qlq posts pour trouver la suite de l'aar

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. janv. 19, 2011 12:16 pm
par lemarseillais
TEST : est ce qu'il y a des gens qui nous lisent régulièrement ? Est ce la peine de continuer ce modeste récit de nos aventures ?

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. janv. 19, 2011 12:25 pm
par rooom
Je pense avoir tout lu.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. janv. 20, 2011 3:16 am
par DrFlump
La même.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. janv. 20, 2011 9:49 am
par lemarseillais
Bien, alors pour nos 2 lecteurs fidèles on va continuer :chicos:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. janv. 20, 2011 1:56 pm
par Danton
Moi je passe systématiquement les récits autrichiens, fades et surtout mensongers, mais je lis tout le reste, avec un plaisir certain, surtout pour les récits de la France :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. janv. 20, 2011 8:50 pm
par griffon
moi aussi

c'est dommage que les AARS EU

ne soient pas en "frontpage"

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 9:12 am
par lemarseillais
Toi aussi tu zappes mes aars ou toi aussi tu suis attentitevement nos aventures ? :mrgreen:

Bientôt, vous aurez droit au récit de la grande guerre de 30 ans.
Juste pour avant goût voici les camps :
- Espagne, France, Bavière, Pape, Cologne, Strasbourg, Lorraine, Munster, Savoie, Milan
- Autriche, Suède, Brandebourg, Suisse, Mecklembourg, Danemark, Holstein, Oldenbourg, Gueldre, Palatinat, Wurzbourg

C'est une guerre qui ne peut pas se finir avant 1648 et qui a commencé en 1626. L'objectif pour chaque camp est de contrôlé un maximum de territoire de l'autre camp. Cela rapporte des points et on fera le total en 1648 pour déclarer le vainqueur.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 2:44 pm
par DarthMath
Je passe rapidement pour dire que moi aussi, je lis avidement vos exploits ( et vos mensonges, mauvaise foi et trahisons, également !! ;) ).

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 3:07 pm
par lemarseillais
DarthMath a écrit :Je passe rapidement pour dire que moi aussi, je lis avidement les exploits de marseillais (et les mensonges, la mauvaise foi et les trahisons de Danton, également !! ;) ).
:clap: Merci pour cette clairvoyance et ta fidélité :chicos:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 3:15 pm
par DarthMath
Ca, c'est moche ... Je m'insurge contre la honteuse falsification de mes propos ( même s'il faut reconnaître que tout n'est pas entièrement faux ... :siffle: ) ... :o:

:chicos:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 4:00 pm
par DrussDharan
J'ai tout lu et franchement je n'ai qu'une chose à dire : je ne comprends pas du tout comment vous jouez et avec quelles règles.
Qui plus est je n'ai aucune vision de la façon réelle dont se passent les choses, c'est très frustrant. :chair:

En tout cas vous avez l'air de follement vous amusez. :mrgreen:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 5:13 pm
par lemarseillais
Au debut de ce topic tu as une explication sur notre gpo. Si malgré ça tu ne comprends toujours pas, je me tiens à ta disposition pour répondre à tes questions :wink:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 6:00 pm
par Leaz
C'est pas éttonant que tu comprenne rien, le Gentil Organisateur est un boulet sans nom :siffle:

J'ai pas fais d'Aar de l'Espagne mais j'ai les screen :notice: , promis j'essaierais de mettre ça.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 7:01 pm
par DrussDharan
En fait je pense qu'il me faudrait les objectifs pour comprendre.
Et surtout j'aimerai savoir comment s'est réellement déroulé la guerre anglo-française.

Parce que chacun avec screens à l'appuie montre une situation excellente pour soit et désastreuse pour l'autre. C'est pas très gentil pour les lecteurs qui aiment comprendre flux et reflux. :cry:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 7:03 pm
par lemarseillais
D'un avis unanime pour les joueurs de la GPO non concerné par la guerre, l'Angleterre s'est ruinée pour 50 ans et a perdu.

Et les objectifs se trouvent dans un topic Règles et Objectifs du nom de la gpo dans le sous-forum des GPO

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : ven. janv. 21, 2011 9:19 pm
par T le Taudis
lemarseillais a écrit : l'Angleterre s'est ruinée pour 50 ans et a perdu.
On ne peut pas vraiment dire ça... Disons que une légère querelle avec le voisin françoys a quelque peu ralenti la marche en avant triomphante de la généreuse Albion...

J'ai ici le dernier rapport concernant l'Angleterre, il n'y a que des points positifs :

"Militaire terrestre : nous avons découvert le principe du lance-pierres. C'est une arme qui peut faire très mal.
Militaire naval : si on fait un grand T en bois et qu'on tend une pièce de tissu sur la partie du haut, on appellera ça "une voile", et nos embarcations avanceront plus vite
Stabilité : nous avons atteint le maximum. Nous sommes les maîtres du monde.
Niveau commercial : nos marchands se sont mis à six pour supplanter un marchand ouzbèke dans le centre commercial de Winchesnouille-over-les-Grumeaux (Kent)
Infrastructure : nous avons atteint le niveau -8 (préhistoire tardive). Nous pouvons maintenant construire des cimetières, pour enterrer nos compatriotes, décimés depuis la découverte du lance-pierres (la découverte de la notice d'utilisation du lance-pierres, c'est seulement au niveau suivant)

Politique extérieure : Tout le monde nous hait, mais nous avons une excellente réputation (en fait, nous sommes réputés pour nous faire haïr)
Découvertes : Nous avons découvert Calais (nous avons été récompensé de 50 PV)

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. janv. 23, 2011 7:07 pm
par Moi_meme
La France a elle envahie les colonies Anglaises?

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. janv. 23, 2011 7:33 pm
par lemarseillais
Elle en a conquis une partie oui.
La France est bien implantée au Canada et sur ce qui est aujourd'hui les Etats-Unis de l'extrême Nord-Est.
Mais ça ne saurait durer trop longtemps. L'Autriche impériale veut sa part des colonies :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. janv. 24, 2011 5:48 am
par DrFlump
Vous avez tenté de trouver un remplaçant pour l'Angleterre ?

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. janv. 25, 2011 8:44 am
par lemarseillais
On a pas tenté. On a trouvé :mrgreen:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. janv. 25, 2011 11:35 am
par lemarseillais
A ceux qui voudraient avoir plus de précisions sur les objectifs et plus de détails, j'ai ajouté un lien sur le 1er post de ce topic.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. févr. 15, 2011 11:20 am
par lemarseillais
Merde j'aiencore effacé un de mes aars...... :sad:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. févr. 15, 2011 2:58 pm
par T le Taudis
Les (nouvelles) aventures de l'Angleterre
1615-1650
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James Ier Stuart
En 1615, le Royaume d'Angleterre était à l'agonie, et le trône vacant. Le Parlement y appela le roi d'Ecosse, James Stuart, qui fut couronné roi d'Angleterre sous le nom de James Ier.

Ce grand roi, partisan d'un absolutisme feutré et d'un autoritarisme gentillet, emmenait d'Edimbourg dans ses bagages son fidèle conseiller, Sir Curtis Newton. :clap: Celui-ci eut pour mission d'étendre encore davantage la domination anglaise sur le continent et sur les terres du Nouveau-Monde, et d'employer la fortune colossale accumulée dans les caisses de l'Etat à moderniser toujours plus le pays et, si possible, à développer davantage son économie.

Les premiers soupçons apparurent lors du trajet qui conduisit la calèche royale jusqu'à Londres, quand les bonnes villes acclamèrent leur nouveau souverain, et que les délégations chargées de présenter les hommages étaient menées par des baillis. Le roi s'étonnant de ne pas être accueilli par un plus haut dignitaire - un gouverneur, ou au moins, un juge - il lui fut répondu que "on connaît pas ça par ici, vot' Majesté". :goutte:

Le roi prisa un peu tabac français pour dissimuler son trouble, et fit hâter le train, impatient de découvrir à Londres les états du royaume.

Une fâcheuse surprise l'attendait.
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James Stuart découvrant l'état du Royaume (huile sur toile)
:ko:
Le roi, remis de son évanouissement, voulut abdiquer et regagner tranquillement son royaume d'Ecosse, état moderne et développé, mais Sir Newton l'en empêcha. On pouvait au moins tenter quelque chose pour ces pauvres gens.

James Stuart et Sir Newton se mirent au travail, main dans la main, (de façon allégorique, parce que sinon, ça prête aux rumeurs, et ça n'est pas pratique).
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James Stuart et Sir Newton : une collaboration de tous les instants (allégorie)
De fait, la situation n'était pas joyeuse joyeuse ("The situation is not merry merry", comme le soulignait le Roi dans son discours historique aux Chambres réunies). Si militairement et commercialement, l'Angleterre pouvait rivaliser avec les autres nations du continent, l'infrastructure et l'économie présentaient des signes de faiblesse terrifiants.

Diplomatiquement, l'Angleterre était isolée, et géographiquement, les connaissances du monde étaient limitées à l'Amérique du Nord, aux côtes brésiliennes et aux prémices de l'Océan Indien. Le territoire colonial consistait en un arrière-pays américain, certes verdoyant et développé, mais coupé d'un accès à l'océan, et d'une implantation sur les côtes sénégalaises.

Gérer les finances royales relevait d'un jeu paradoxal, puisqu'il fallait nommer de nouveaux fonctionnaires, s'implanter dans les zones commerciales et revendiquer de nouveaux territoires, avec un budget annuel ridiculement bas. Sir Newton revendiqua la charge de Chancelier de l'Echiquier et s'y occupa à plein temps. :cry:

Le Roi lança ses navires et ses hommes à la découverte des océans et des terres encore vierges. Des colons furent dépêchés sur leurs talons.

L'Angleterre parvint ainsi à s'implanter au Cap, dans le bassin du Saint-Laurent, en Guyane et en Californie, prouvant à la face du monde que l'Aigle anglais n'était pas mort et que de nouveaux aiglons naissant poseraient bientôt eux-mêmes leurs oeufs dans des nids bordant chaque océan (encore une fois, c'est une allégorie).

Diplomatiquement, le Roi instaura un blocus continental, destiné à isoler les troubles qui ravageaient le continent et éviter leur propagation jusqu'aux riantes campagnes anglaises. Un océan de fureur était en effet sur le point de submerger l'Europe entière, et le Roi constata sagement que cela n'était point ses affaires. Toutes les forces armées anglaises réunies pesaient au plus 10 000 hommes et, sous-payées, n'étaient pas à même d'illustrer la vaillance anglaise sur un champ de bataille.

James Stuart convia néanmoins le jeune Louis XIII de France à une conférence destinée à la situation en Amérique. Cette conférence se tint à Calais (le Roi fut quelque peu surpris de constater qu'il n'était plus chez lui) et débuta dans une atmosphère de suspicion. Le Roi redoutait en effet l'accueil du souverain français face aux propositions anglaises : serait-il agoni d'injures, vilipendé, souffleté, voire pendu par les tripes, ce qui eût été dommageable pour la pompe et la majesté royale ?
:fouet:

Au contraire, le sage et puissant souverain français se montra conciliant et magnanime. Les pourparlers se déroulèrent dans une atmosphère de fête et de réconciliation, et aboutirent à un traité honorable, dont la clause majeure était la rétrocession de la Caroline et de Santee à l'Angleterre, en échange du Bas-Saint-Laurent octroyé à la France. Les deux souverains jurèrent de respecter les engagements qui les liaient, et se quittèrent en excellents termes. Pour sceller cette réconciliation inouïe entre deux ennemis historiques, un mariage fut conclu entre la soeur du roi de France, Henriette, et Charles, héritier du trône anglais.

Epuisé par tant d'activité, James Ier mourut prématurément en 1625, laissant derrière lui un peuple éploré, un royaume toujours vacillant sur ses bases, et un Sir Newton toujours plus occupé à vérifier la caisse du Trésor royal, en se demandant s'il n'y a pas un trou dedans, parce que quand même, ce n'est pas possible d'avoir si peu de rentrées quand on doit faire face à tant de dépenses. :o:

Charles Ier Stuart
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Charles Ier, un roi sur tous les fronts
Dès son accession au trône, Charles Ier convoqua son Chancelier pour un petit bilan des actions entreprises.

Militairement, priorité était donnée aux économies : de grandes campagnes de promotion étaient lancées, avec le slogan "We don't need you". Le but était de bien montrer que l'armée n'offrait pas de perspectives de carrière intéressantes - envoyés isolés au bout du monde, à moitié payés... bref, l'Angleterre attendait de chaque Anglais qu'il fasse son devoir, et son devoir était de rapporter des sous au royaume. :o:

Commercialement, un autre message - un autre slogan - fut envoyé aux marchands anglais : "Implantez-vous plus pour gagner plus ! PS : et à moindre coût, hein ?". La stratégie mise en place fut celle de "l'hybride rhinocéros-moustique" : rhinocéros dans le centre de commerce de Londres (qui fit fortune en vendant des pancartes : "You shall not pass", "Marchands estrangers, go home", "Touche pas à mon CoT") ; moustique dans le centre de commerce andalou.

Stabilitellement, la pente était un peu longuette à remonter quand des événements négatifs touchaient le royaume. Une académie des beaux-arts, financée par un quasi don divin, contribuait un peu à tranquilliser les esprits. :goutte:

Infrastructurellement, l'Angleterre remontait doucettement la pente, rattrapant des grandes puissances comme l'Ecosse ou Strasbourg. Ce n'était pas encore le temps des fêtes et des réjouissances, et chaque centime était dépensé après sérieuse réflexion, mais insensiblement, les revenus s'accroissaient, sans que l'inflation ne prît des proportions gigantesques.

Intérieurement, le pays était calme et exempt de troubles. Les principaux soucis provenaient de l'opposition du Parlement, qui tenait à se prononcer sur les levées d'impôt, et de la question religieuse.
:chair:

Sir Newton poussa Charles Ier dans la voie de l'apaisement, et d'un absolutisme conciliant et masqué. Le Roi accepta de signer dès son avènement la Pétition des Droits, ovationné par un Parlement en délire. Quelque temps plus tard, cependant, il refusa de signer la pétition pour la libération d'Abel Chemoul, poète visionnaire emprisonné à la Tour de Londres. Cette intransigeance provoqua une fronde du Parlement. Encore une fois, Charles Ier ravala ses désirs d'absolutisme et, poussé dans le dos par Sir Curtis, accepta avec un grand sourire de se soumettre aux volontés du Parlement. Les impôts seraient toujours soumis au contrôle du Parlement, rendant les questions de trésorerie toujours épineuses.

Tout se passait presque bien au niveau de la colonisation (la Californie comptait désormais trois provinces, gérées depuis Sacramento devenue une ville à part entière). Les côtes indiennes furent reconnues. Mais la duplicité espagnole veillait, et en s'implantant rapidement dans le Mississipi et à San Bernardino, bloquait une extension future en Amérique. L'Angleterre entière haussa un sourcil et se demanda si l'Espagne cherchait volontairement une source de conflit, en sécurisant ardemment l'Amérique du Nord, plutôt que de s'implanter en Amérique du Sud. :pascontent: L'Angleterre remit flegmatiquement son sourcil à une hauteur normale, et en contrepartie, entreprit de coloniser l'Uruguay.

Il fallait cependant trouver un terrain d'entente. L'Angleterre eût fait ses délices de quatre territoires nord-américains occupés par l'Espagne. L'Irlande, maintenue sous le joug espagnol à quelques lieues des côtes d'Albion, était également un spectacle désolant à voir. Charles Ier mit inconsidérement dans la balance des propositions énormes : allant jusqu'à un retour de la nation anglaise dans le giron catholique. Les contre-propositions de Philippe IV tendaient à être radicales, en échange de miettes accordées. L'intransigeance des deux camps fit échouer les négociations, et le Roi quitta la table des négociations, la tête pleine de funestes pensées. :loose: Il fallait explorer d'autres voies, et garder à l'esprit que l'Espagne semblait hostiles aux concessions vis-à-vis de l'Angleterre.

La guerre, pendant ce temps, continuait à ravager les terres d'Europe. L'Angleterre se maintenant dans une ferme position de non-alignement, exprimant néanmoins sa sympathie au camp protestant par des alliances matrimoniales conclues avec la Suède et l'Autriche. Cela ne suffit pas à apaiser les tenants d'une politique plus radicale, outrée par la possibilité d'une conversion royale au catholicisme, et enragée par l'absence d'intervention de l'Angleterre aux côtés des autres pays protestants.

En 1642, un certain Oliver Cromwell mena une révolte qui se propagea à plusieurs comtés du Nord de l'Angleterre. Poussé par la vision conciliante de Sir Newton, le Roi reconnut les revendications de ceux qui s'étaient appelés "les Puritains". Il fit de Cromwell un proche conseiller, et admit la nécessité de lever une armée d'intervention, dont le Parlement vota le financement.
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Oliver Cromwell, en tournée-meeting dans le Sussex
(Complot le matin, soulèvement dans l'après-midi)
Mais Charles Ier n'entendait pas détruire les relations correctes entretenues avec les pays catholiques (au premier rang desquels la France), en lançant une armée dans la nasse compliquée de la Guerre de Trente Ans. Il argua de la nécessité de veiller au préalable à la soumission des provinces anglaises révoltées contre le pouvoir royal. Les Puritains durent bien accepter de contribuer à éteindre l'incendie qu'ils avaient eux-mêmes allumé, et l'ordre fut bientôt rétabli. :clap:

Restait dès lors cette armée, coûteuse à entretenir, et à propos de laquelle Charles Ier affichait toute sa réticence à l'engager dans les conflits européens.

Sir Newton trouva un compromis : selon la volonté de Cromwell, l'armée anglaise serait expédiée sur les terres de France à fins d'opérations militaires. Dans le même temps, un accord fut trouvé avec la France, qui accepta la proposition anglaise de rémunérer les contingents de Charles Ier afin de mater les mouvements de révoltes qui apparaissaient çà et là. Toutes les parties se trouvaient en apparence satisfaites, et la France ayant accordé un droit de passage, les armées anglaises purent entamer leurs démonstrations militaires face aux hordes rebelles sentant l'ail et la vinasse. :2gun:

Cromwell, quand il se vit dupé, enragea d'une colère terrible. Mais face aux succès anglais sur le Continent, qui fit vibrer tout Albion d'une ferveur patriotique, il dut ravaler son animosité et afficher une satisfaction de façade. La guerre de Trente Ans, de toutes façons, prenait fin, et Charles Ier sauta sur l'occasion pour ordonner à ses troupes de quitter les terres françaises, leur tâche accomplie.

A Douvres, où il contemplait le retour des troupes en compagnie de Cromwell, le Roi se tourna vers celui-ci et ne put s'empêcher de lui dire avec un sourire mal dissimulé : "Heureusement pour l'Europe, vous êtes arrivé trop tard, mon cher Cromwell." Cromwell encaissa le coup et se contenta de marmonner : "Je crains quant à vous Sire, que vous ne partirez trop tôt."

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. févr. 16, 2011 12:19 am
par Marco Rale
Russie 1615 - 1650
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Le règne de Michel Romanov

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Correction de la Pologne et alignement des pions au Sud.

La guerre contre la Pologne pourra la libération des territoires d'Ukraine nous permis de nous constituer un allié orthodoxe fiable. A l'issue d'une guerre qui fit
définitivement la preuve de la supériorité d'une armée loyale et unie face à des bandes fidèles à mille nobliaux polonais, le tsar ne demandait que la restitution de Potlava et
L'Ukraine Occidentale pour l'Ukraine.
Son allié, si reconnaissant, n'eu de cesse de se rapprocher de nous pour enfin accepter de nous prêter serment de loyauté.
Crimée et Ukraine étaient alors prospère et maîtres de leur territoire, sous notre protection.

La maladie du tsar et de son premier ministre, l'incompétence des régents

Le tsar reconnaissant m'emmena à la Chasse dans les beaux jours naissant de l'an de grâce 1635. Devisant dans le forêts de Ninji-Novgorod, à l'avant-garde de nos
compagnons, je l'informait des déchirement de l'Europe schismatique lorsqu'un Ours nous barra la route. Surpris, il laboura le torse du Tsar qui chuta de son cheval. Je n'eu
d'autre choix que de protéger mon maître, malgré ma faiblesse. Un coup de feu sur l'animal fut dévié par un coup de patte, mais attira l'attention de l'arrière garde et
détourna celle de l'animal sur moi-même. Mais le coup m'avait heurté très violemment à l'epaule, me la brisant et me faisant choir également. L'ours s'attaqua à moi en me
mordant la cheville. Je pensais ma dernière heure arrivée lorsque la garde arriva et fit fuir l'animal.
Les blessures de mon maître et les miennes propres étaient si profondes qu'elle s'infectèrent. Au cours des mois qui s'en suivirent  des mois, nous curent à plusieurs
reprises que notre âme allait être rendu à Dieu, mais il décida de nous laisser en vie. Deux ans néanmoins se passèrent avant que nous puissions récupérer les rennes du
pouvoir.
Pendant ce temps, Fedor Romanov mit la main sur un pouvoir dont j'avais réussi à l'éloigner. Les dégâts furent immenses: perte de l'Ukraine, troubles, guerre contre la Pologne inutile, explosion de l'a Crimée.
Les généraux fidèles à Fedor furent tous exécutés, lui banni, mais il fallait poursuivre cette guerre, pour l'honneur de la Russie.


La guerre de Crimée

Alors que cette saine entreprise de remise au pas ne faisait que commencer, vers 1640, L'ottoman profita des troubles pour envahir le Sud et exiger la soumission de la Crimée rebelle, mais qui restait dans le giron Russe. Opportunisme insupportable: la mort dans l'âme, nous acceptions le statut quo ante avec la Pologne pour concentrer nos forces sur l'envahisseur.
Bien commandé, pourvu d'une artillerie puissante, celui-çi engrengea des succès évidents le long de la Volga. Mais l'hiver le forçait au retrait précipité. Cette situation se répéta 2 puis 3 ans. Cette impasse, coûteuse en homme, aurait tourné à la ruine si il avait fallu faire les efforts nécessaires pour emporter la décision, alors que nous avions à rétablir l'ordre détruit par Fedor et sa bande. Que ce maudit sultan prenne sa Crimée ! il ne perd rien pour attendre. Le traité entérinant notre défaite fut signé.


La poursuite de la colonisation en Sibérie, la découverte de l'or d'extrême orient

Les colons de Sibérie, courageux, furent encouragés, mais dans une marche organisé. Pas question de soutenir des groupes semi autonomes disséminés et fragile, sans intérêts.
Les exploitations solides et viables furent favorisés. Autour de l'Ob, Omsk et Novossibirsk prient leur essor et dominèrent un marché des fourrures très lucratif. Mais l'or de Sibérie centrale fut mis en exploitation, nous ne désespérons pas de trouver d'autres filons.


La perte de la flotte de Deznev

Lors des « troubles de Fedor » la province d'Azov fut pendant un court laps de temps sous contrôle Russe. Ce qui signifiat que nous avions accès à la Mer Noire par un port. Un aventurier, Deznev, rassembla quelques vieux navires Criméens et Turques et décida de faire voile vers le couchant ! Il trouva quelques bienveillances dans les ports espagnols, alors alliés à venir contre la Suède, mais se retrouva, comme nous l'avons vu, bientôt coupé de ses bases. Cette tragique aventure pris fin quelques mois plus tard dans un océan, loin à l'ouest, dont il ne reste que des légendes.


La guerre du Nord.


Des mesures vigoureuses, après tous ces désastres, purent enfin être diligentées afin de rétablir l'ordre partout dans l'empire, et réorganiser l'armée.
Lorsqu'enfin, vers 1643, l'ordre était revenu: nous étions prêt pour notre grand dessein: reprendre les terres russes sous le joug Suédois. Un ultimatum, bien sûr refusé par une Suède qui nous considère encore comme un peuple arrieré, fut envoyé avant que la guerre ne s'engage en Finlande.
Une armée suédoise fut dépêchée en Finlande et à elle seule, avec de maigres renforts, réussit à maintenir en échec notre armée 4 fois plus importante.
Bien sûr, les forteresses de Kelxohm, Olonets, Karelia, furent rapidement enlevées par le général Dolgorukov excellent dans ces manoeuvres, mais elles n'avaient pas été renforcées. Le Suédois préféra s'appuyer sur la Forteresse de Nyland, plus imposante, pour réaliser une défense mobile efficace, remportant presque tous les combats.
Mais ce qui fit la réussite de la défense suédoise pendant plusieurs années finit par être la perte de l'armée finlandaise. Car lors de la campagne de 1647, 130000 hommes avaient été rassemblés, 2 fois plus que lors des campagnes précédentes. Le suédois commit l'erreur d'accepter la bataille, fut submergé par le nombre, poursuivi, et détruit.

Dès lors, le roi de Suède accepta les négociations. Elles se poursuivent encore

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. févr. 16, 2011 10:20 pm
par Marco Rale
Traité de paix et de réconciliation de Ladoga - 1648

Par le présent traité, la Suède et la Russie expriment le souhait d'en finir avec les conflits et d'entamer une nouvelle ère de coopération.

Ils conviennent des points suivant

- Lors du précédent conflit, le sort des armes a reconnu à la Russie la province d'Olonets.

- La Suède s'engage à céder dans les cinq ans la Carélie blanche et Kola contre 400 ducats.

- La Russie autorise la Suède au commerce dans ses Centres de Commerce, à la condition que la Suède ne dépasse pas 5 marchands et ne conteste pas le droit naturel de la Russie au monopole dans ses Cots. Mieux, la Russie est disposé à signer un traité de commerce avec la Suède si cela sert ses intérêts et tant qu'elle respecte les conditions sus-visées

- La Suède ne s'opposera pas aux efforts de la Russie pour obtenir un port sur les pays baltes, et se déclare prête à envisager la cession d'une province balte, un tel accord faisant l'objet d'un avenant séparé.

- La Suède note que ce traité ne vaut en aucun cas renonciation de la Russie à ses droits sur Kelxohlm et Ingermanland. Mais la Russie n'entreprendra aucune action de guerre pour les reprendre durant toute la durée du traité, et par la suite, Le cas sera résolu par la négociation. La Russie déclare souhaiter la bonne entente avant toute chose et fera les efforts nécessaires en ce sens. La Suède fera de même.

- La paix conclue est durable et à vocation à s'approfondir. Dès à présent, chacun des deux signataires accorde à l'autre droit de passage sur l'ensemble de son territoire. - Des pourparlers auront lieu pour une alliance dynastique.

- Le présent traité est conclu pour une durée de 25 ans, à l'issue desquels les deux couronnes se rencontreront à nouveau dans l'objectif d'un approfondissement de leur coopération.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. févr. 19, 2011 2:56 am
par Whatman
ben dis donc chapeau au joueur c'est a la fois un foutoir monstre et une chose bien organisée :o: mais le Dantonisme vaincra car la France et grande et belle 8-)
:chicos:


AARs très agréable a lire en passant

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. févr. 19, 2011 9:31 pm
par Danton
Le Dantonisme Universel ne peut que l'emporter :clap:

Ainsi l'a prédit le Grand NostraDantus :o:



Chroniques de France. 1615 – 1633. L’irrésistible assaut protestant


L’Angleterre mise à genoux par Henri IV, la France peut enfin se tourner vers d’autres objectifs : répandre la vrai Fo et rattraper son retard économique. Les conversions se multiplient en Amérique et en France, le royaume est finalement uni par une même foi, la religion catholique romaine. De gros investissements sont en outre consacrés pour le développement des infrastructures : trois distilleries, pas moins, sont construites et des juges sont nommés un peu partout, avec plusieurs années de retard sur des pays comme l’Espagne ou l’Autriche, qui en sont déjà aux gouverneurs :?

Le prodigieux dynamisme de la France, qui comble son retard à pas de géants, inquiète rapidement l’Archiduc Félon d’Autriche, qui cherche et trouve un prétexte pour mener une guerre offensive : la libération des provinces Hollandaises et Wallonnes, où un mécontentement persistant subsiste depuis des décennies à présent. Une grande alliance protestante se crée et ne cache pas ses visées expansionnistes : l’Autriche, la Suède et de nombreuses principautés du Saint Empire Romain Germanique fournissent les soldats, la richissime ligue Hanséatique, qui a son siège à Mecklenburg, alimente en ducats la coalition impie, jalouse en réalité de la prospérité catholique. L’Espagne et la France, au cœur pur, surpris par ce bellicisme, s’allient à leur tour, juste à temps : en 1626, l’alliance impie prend l’offensive, avec le but avoué d’arracher aux royaumes catholiques leur main mise sur les provinces hollandaises et wallonnes.

Face aux 10-15 généraux Suédois et Autrichiens de grand talent :goutte: , la France n’aligne que le seul Turenne, qui ne peut être partout, mais qui terrifie l’ennemi. L’invasion des Pays-Bas Espagnols par les armées Suédoises de Gustave-Adolphe oblige l’Armée Royale à se précipiter au nord et Vienne en profite aussitôt pour lancer 85.000 soldats dans les Alpes, commandés par leur meilleur général, Wallenstein.

Le choc du Piemont, une nouvelle page d’or inscrite à la Gloire de la France

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Bien que luttant à un contre deux et ce sans aucun général, l’armée française refuse de retraiter et contre-attaque avec une telle violence que les rangs Impériaux sont enfoncés : Wallenstein est écrasé par la cavalerie autrichienne en déroute puis mis en pièce par les soldats français victorieux :twisted: . La déroute totale de l’envahisseur, qui vient de perdre son meilleur général, semble donner des ailes à l’allié Espagnol qui, avec le brillant Spinola, rêve d’égaler l’incroyable victoire française. Bien que farouchement opposé à ce projet d’offensive, qu’il juge trop téméraire, le Roi de France finit par se laisser convaincre et les coalisés catholiques lancent l’assaut contre Milan, où la cavalerie Impériale, trois fois supérieure en nombre, fauche les rangs catholiques :evil:

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Cette offensive désastreuse, à laquelle la France s’est jointe de mauvais cœur, est lourde de conséquence : le front des Alpes, trop affaibli, ne peut résister au nouvel assaut des Impériaux qui, cette fois, emportent toute la Savoie puis envahissent la Provence !

Sur le front nord, au même moment, le brillant général Dantonien Turenne se couvre de gloire : il affronte en effet devant Cologne Gustave-Adolphe de Suède, considéré comme le meilleur commandant de l’époque, un génie militaire prodigieux :?

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La suprême habileté de Turenne et la combativité exceptionnelle du soldat français font merveille : les Suédois sont atomisés, Gustave-Adolphe déroute avec moins de 15.000 survivants, talonné par l’Armée Royale victorieuse, qui s’enfonce dans le cœur même du SERG :clap: . L’arrivée des Impériaux sauve le Roi de Suède, qui est passé très près de l’humiliante capture :tongue:. Alors que le front se stabilise, d’inquiétantes nouvelles parviennent du front sud : les Alpes sont enfoncées, la mère patrie envahie. La France n’a d’autre solution que d’envoyer en toute hâte Turenne au sud et là réside l’immense déséquilibre qui va décider de l’issue de cette guerre : face aux 10-15 généraux Austro-Suédois, tous talentueux, Paris ne peut aligner que le seul Turenne, qui ne peut être partout.

Arrivé en Provence, Turenne écrase les Impériaux.

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L’Empire Ottoman entre alors en guerre contre l’Autriche, qui doit renoncer à tout projet offensif dans les Alpes, mais le départ de Turenne est mis à profit par la Suède pour relancer l’offensive au nord : Kleves tombe, le Gueldre est assiégé. Un unique général pour un front si large couvert par plus d’une dizaine de généraux ennemis, c’est une guerre impossible à gagner pour la France grande et belle :? . Le Roi de France n’a d’autre choix que de privilégier la mobilité de son unique général, qui prend la tête d’un corps exclusivement constitué de cavalerie. Le front nord étant enfoncé, une fantastique chevauchée commence, laissant le front sud dépourvu du moindre général : les Espagnols abandonnent en effet complètement tant le front des Alpes que le front Germanique et se concentrent sur l’invasion des Balkans, en coordination avec les Janissaires du Sultan. En 1633, le corps de cavalerie de Turenne tombe sur les Suédois au Munster.

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Contrainte et forcée, pour privilégier une mobilité indispensable pour compenser l’absence de généraux, de renoncer à la puissance de feu, l’Armée Royale Française est décimée par les mousquets Suédois et se replie en France avec de lourdes pertes. L’inquiétude gagne aussitôt la capitale, qui réalise que les protestants, avec leurs 10-15 généraux de talent, ont absolument tous les avantages de leur côté...


A suivre

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. févr. 19, 2011 10:09 pm
par Danton
Chroniques de France. 1634-1641. L’impasse catholique


L’allié Espagnol se retire du front Germanique et expédie ses Tercios dans les Balkans, à la suite des Janissaires, laissant la France grande et belle bien seule contre les innombrables hordes Austro-Suédoises. La tâche est d’autant plus impossible que les protestants, dénués de tout courage (surtout les Autrichiens soit dit en passant :o: ) se contentent de rester désormais sur la défensive. Ainsi, la France, avec le seul Turenne doit s’enfoncer au milieu d’une horde d’ennemis retranchés qui n’attendent qu’un seul faux pas pour achever l’Armée Royale et faire triompher leur cause impie.

Afin de limiter les risques, la France se livre à des assauts éclairs, prenant ainsi le Oldenburg, le Holstein et le Jutland, mais se heurte encore et toujours à l’impossible équation : Turenne ne peut pas être partout. La chute du Kleves et le siège de Cologne contraint ainsi Paris à cesser son offensive dans le nord : l’Armée Royale fonce plein sud et se jette sur les Impériaux.

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Les Autrichiens sont écrasés, mais les Suédois, naturellement, en ont profité pour reprendre tout le territoire perdu au nord… Tutu remonte aussitôt, laissant le front centre aux Espagnols enfin de retour sur le front du SERG. Repoussés une fois de plus, les Suédois tentent alors de s’attaquer au moyen de transport de Turenne, qui a de nouveau envahi Oldenburg par la mer : la Marine Royale Française.

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L’Amiral Sourdis remporte la victoire, ce qui gonfle le moral de Paris : une double offensive est lancée, Turenne venant du Oldenburg, Guise venant du sud. Cette fois, le front ennemi est complètement enfoncé et l’Armée Royale s’enfonce en territoire Impérial, prenant d’assaut le Hanovre :clap:

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Enfin, dans le sud, le général Condé prend lui aussi l’offensive et remporte une inespérée victoire en Savoie.

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Mais alors que la balance semblait enfin s’inverser (pas de surprise, la raison tient en une phrase : Turenne n’est enfin plus seul…), de dramatiques nouvelles parviennent à Paris : d’une part l’Espagne a complètement épuisé ses réserves et n’a plus guère de soldats à envoyer au front, et d’autre part les protestants, eux, ne cessent de recruter. Au final, dès 1640, ils alignent pas moins de 350.000 soldats, alors que les catholiques n’en ont que 250.000 :goutte: (dont 50.000 Espagnols à peine)

En l’espace de quelques mois, tous les gains dans le nord du SERG sont reperdus. Les royaumes catholiques ont en effet tous les désavantages de leur côté : 5 fois moins de généraux, 40% moins de troupes et l’obligation de lutter en territoire ennemi, avec une attrition redoutable. Un combat sans espoir, une lutte complètement déséquilibrée. Face à pareille adversité, n’importe qui aurait renoncé et cédé la Hollande à la ligue Hanséatique, principale revendication de l’alliance impie, mais le Roi de France n’était pas n’importe qui…


A suivre

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. févr. 20, 2011 9:32 pm
par lemarseillais
N'importe quoi !!!! :hurle:

Un panégyrique de la mauvaise foi ton aar :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. févr. 20, 2011 9:48 pm
par Danton
L'impartialité des Actualités Dantoniennes ne saurait être remise en cause :chair:



Chroniques de France. 1642-1647. Le rouleau compresseur Français


Pour faire face à l’immense supériorité numérique protestante, la France Grande et Belle n’a d’autre choix que de mobiliser en masse : des centaines de ducats sont dépensés, des dizaines de milliers de soldats sont mobilisés. En 1643, avec 300.000 hommes sous les drapeaux, la France repart à l’assaut, sans ignorer qu’il y autant de monde en face…

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Les Espagnols raclent eux aussi leurs fonds de tiroir, mais dès les premiers combats, leur meilleur général, Jean d’Autriche, est massacré par les Impériaux. Fidèle à ses habitudes, Turenne lance son offensive dans l’extrême nord du SERG : le Jutland et le Holstein tombe, la porte vers Mecklenburg, la capitale financière de l’alliance impie. Malheureusement, le gouvernement du Holstein est aussitôt renversé et signe une paix séparée. Et si les armées Suédoises ont toujours un droit de passage, ce dernier sera systématiquement refusé refusé à la France, malgré l’envoi de centaines de ducats. Cet ultime coup du destin :sad: oblige Paris à s’engager dans une voie plus difficile, plus longue : le Hanovre est à nouveau pris d’assaut, puis le Magdeburg.

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Mais lutter ainsi en territoire ennemi ne se fait qu’au prix fort, l’attrition tue autant que les balles ennemies. Pourtant, le Roi de France refuse de renoncer : les caisses royales sont vidées, les campagnes dépeuplées. Rapidement, le mécontentement populaire gagne en intensité et le pays est à feu et à sang, mais Paris n’en a cure et ordonne d’intensifier plus encore la mobilisation. Les colonnes françaises renforcées s’enfoncent inexorablement dans le Saint Empire Romain Germanique et explosent le front protestant :tongue: : dès 1646, les Impériaux désertent massivement le front des Alpes pour venir renforcer hâtivement le nord.

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L’irruption de valeureux soldats anglais venus traquer les rebelles offre un véritable ballon d’oxygène aux campagnes françaises. Il est loin le temps des hostilités franco-anglaises ! Un accord colonial en Amérique du nord a permis de renouer avec brio le dialogue et l’inimaginable se produit : des soldats anglais viennent en France non pour guerroyer, mais pour rétablir l’ordre royal! Grâce soit rendue à Londres et loué soit la nouvelle dynastie Curtisienne :clap: .

Sur le front, Turenne atteint Berlin, mais ses flancs sont menacés par les Impériaux et Condé lance un assaut combiné contre le Hanovre assiégé, qui se solde par un désastre : l’allié espagnol, inexpliquablement, a mis plus de 10 jours avant d’entamer son mouvement offensif :? . Au final, ses troupes arriveront trop tard et seront à leur tour écrasées… Mais des renforts français surgissent, encore et encore…

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Mecklenburg, la capitale financière de la ligue Hanséatique, le coeur de l’alliance impie doit tomber ! Turenne lance l’assaut, couvert au sud par les armées françaises, à l’ouest par les Espagnols et les Austro-Suédois sont écrasés :twisted:

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Plus au sud, les catholiques lancent des offensives un peu partout, avec des succès divers. Si le Piemont est repris, les assauts en Suisse, au Wurtemberg et au Tyrol sont repoussés. Les coffres et les campagnes se vident plus encore, plus de 20 ans de guerre ont laissé de profondes traces, mais la victoire est à portée de main et Turenne, fer de lance des armées françaises depuis le début de la guerre, fait trembler les redoutables murailles de la forteresse de Mecklenburg. Des brèches sont obtenues et les protestants paniqués rassemblent leurs forces pour un ultime assaut visant à libérer leur capitale, la bataille décisive.

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Les hordes protestantes sont écrasées par Turenne, le héros de la guerre de 30 ans :clap: et, le 22 octobre 1648, la ville de Mecklenburg offre sa reddition sans conditions. La chute de la capitale financière de la ligue hanséatique sonne le glas des ambitions impérialistes protestants : la révolte qui couvait depuis des décennies dans les provinces hollandaises et wallonnes prend fin, les Pays-Bas ne verront jamais le jour. L’alliance protestante se disloque et le traité de Westphalie met fin à la guerre de 30 ans : les catholiques justes et bons l’ont emportés :o: et on su repousser la vague hérétique. Signe éclatant de ce triomphe, la province des Flandres se convertit massivement au catholicisme. Des centaines de milliers de français et espagnols ont péri, mais leur sacrifice n’aura pas été vain.

La vague hérétique repoussée, le Roi Très Chrétien tourne son regard avisé vers l’Infidèle qui défie depuis trop longtemps la chrétienté… La distance n’est rien, les hordes ennemies idem : rien n’est impossible quand il s’agit de la Gloire de la France :chicos: !

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. févr. 21, 2011 7:44 am
par lemarseillais
Avis aux lecteurs : ce sont les protestants qui ont gagné la guerre :hurle: :notice:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. mars 06, 2011 4:55 pm
par Danton
Mensonges et calomnies marseillaises, seules les Chroniques Dantoniennes sont sincères et objectives :o:



Chroniques de France. 1649-1671. La Croisade de Louis le Juste


La victoire contre les hérétiques protestants avait galvanisé, en France, les extrémistes religieux les plus fanatiques, qui trouvèrent un porte-parole prestigieux : Turenne, le Bras Armé du Catholicisme, le héros victorieux de la guerre de 30 ans :clap: . Le prestige du glorieux Maréchal de France était tel que Louis le Juste se laissa gagner par la sainte vision : libérer Jérusalem, redonner consistance au Royaume de Dieu. La Terre Sainte pour se laver de la souillure des hérétiques du Saint Empire Romain Germanique. La France Grande et Belle sortait à peine d’une longue guerre, mais la Gloire n’attend pas : la mobilisation fut à nouveau décrétée. En 1656, tout était prêt, il ne manquait plus que la bénédiction du Saint Père. Celle-ci fut accordée après que le Sultan ait déclaré un embargo commercial à l’égard de la France, ce qui justifiait bien une croisade :mrgreen:

Sous les applaudissements des religieux fanatiques (qui eux restèrent soigneusement bien au chaud en France :o: ), les hordes embarquèrent. Direction non pas la Terre Sainte, mais l’Egypte, cible jadis de la 5° Croisade. Les Croisés débarquèrent à Damiette puis marchèrent sur l’Egypte, qui tomba rapidement.

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Pris par surprise, le Sultan ne mit cependant que quelques mois pour réagir : dès le mois de mars 1667, il engagea une contre-offensive avec pas moins de 100.000 soldats :goutte: , dont 55.000 débarqués directement à Aleandrie, la marine de guerre ottomane surprenant les croisés français par le nombre élevé de ses galères : l’on avait estimé à Paris, à tort, que la marine du Sultan était quantité négligeable.

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« Du haut de ces pyramides, 40 siècles vous contemplent ! » déclama Turenne, le Bras Armé de la Chrétienté. Ainsi galvanisés, les soldats français entamèrent avec leur traditionnel courage indomptable la bataille dite des pyramides.

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Le 13 mai 1667, tout était terminé : des 100.000 soldats du Sultan, il n’en restait plus un seul, tous avaient péris les armes à la main :twisted: . La conquête de l’Egypte toute entière fut dès lors une simple formalité. La France en outre avait retenu la leçon et la Marine Royale patrouillait en méditerranée afin d’empêcher un nouveau débarquement ottoman. Le Sultan fut ainsi contraint de lancer ses hordes (plus de 70.000 hommes) à travers le désert brûlant du Sinaï, qui emporta nombre de ses soldats.

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Les survivants furent à nouveau intégralement anéantis :mrgreen: . Mais quelques mois plus tard, la flotte ottomane réussit à se faufiler entre les mailles du filet et débarqua plus de 60.000 soldats à Benghazi, qui marchèrent aussitôt vers l’est alors que quasi autant de Janissaires traversaient à nouveau le Sinaï. Pris entre deux feux, les croisés français, qui manquaient en outre cruellement de renforts, furent repoussés et reçurent l’ordre d’embarquer précipitamment :o:

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Retour en France pour une réorganisation qui dura pas moins de 12 mois. Ce n’est qu’en décembre 1659 que les Croisés, menés par le général Bernard, retournèrent in extremis en Egypte pour empêcher la chute d’Alexandrie

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En l’espace de quelques mois, toute l’Egypte fut reconquise et les Janissaires à nouveau chassés au-delà du Sinaï. Alors, la Trahison vient, ignoble, crapuleuse. Violant la paix des Croisés, qui avait de tout temps été en vigueur au sein de la Chrétienté, l’Archiduc hérétique déclara sournoisement la guerre aux croisés de Milan et de Lorraine, les alliés du Roi de France. Le Félon, immédiatement excommunié par le Saint Père :tongue:, envoya ses hordes déferler en Savoie, à Milan, pillant sans scrupules les demeures de ceux qui étaient partis lutter en Terre Sainte pour défendre la Chrétienté, ce que lui, le pseudo Imperator, était bien incapable de réaliser. Vit-on jamais pareille ignominie ?

Le sang du Roi de France ne fit qu’un tour : les hordes reçurent ordre d’abandonner immédiatement la Croisade et de rentrer au pays pour repousser l’hérétique sans scrupules. L’allié espagnol était de même agressé par l’hérétique, c’était une réédition de la guerre de 30 ans. Et comme il avait déjà gagné cette dernière, Turenne, à la tête de l’armée royale, écrasa à nouveau les Impériaux en Savoie puis au Piemont.

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Surprise, en avril 1662, 75.000 Janissaires débarquaient au Languedoc, prenant par surprise tant l’armée que la marine Royale. La flotte ottomane était décidément bien plus active que prévu :? . En outre, à la tête de l’armée d’invasion, l’on trouvait un général redoutable, Köprölö Fazil Ahmed. Les Impériaux à l’est, la mère patrie envahie par ceux que l’on pensait chasser de Terre Sainte, c’était la déroute ! N’importe qui aurait capitulé, mais le Roi de France allait une fois de plus prouver qu’il n’était pas n’importe qui… :clap:

Alors que la Marine Royale traquait jusqu’à Oran la flotte ottomane, les hordes françaises prirent position, les ordres étaient très clairs : aucun soldat ennemi ne devait en réchapper.

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Chassée du Milanais, l’Autriche, embourbée dans sa guerre contre l’Espagne, signa une paix blanche qui permit le retour de Turenne, juste à temps pour porter le coup fatal à l’envahisseur

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Les ordres du Roi de France avaient été respectés : tous les soldats ottomans furent massacrés :twisted: . Bien décidé à montrer que lui aussi pouvait frapper à sa guise n’importe où, le Grand Roi ordonna le siège d’Isfahan, le riche centre de commerce : des navires de guerre surgirent dans le Golfe Persique et le Sultan ne put empêcher que de justesse la chute de la province.

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L’affront devait cependant être vengé et le Roi de France confia le soin de cette mission au Bras Armée de la Chrétienté : « Prend Constantinople. Que mes armes flottent au-dessus de la ville et que tous sachent ce qu’il en coûte d’envahir la France Grande et Belle :chicos: ». La horde pris la mer, direction la capitale ottomane. Tout allait pour le mieux quand, au large de la Grèce, la flotte d’invasion se heurta à la marine ottomane. Or, Paris avait consacré, suite aux quelques déboires des années précédentes, de très gros investissements pour améliorer ses technologies navales et renforcer sa flotte : le résultat ne se fit pas attendre, la marine du Sultan fut écrasée. Grisé par ce succès, Turenne perdit la tête et oublia les ordres Royales : il débarqua en Morée :ko: , où s’était réfugié les débris de la flotte ottomane.

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La Morée tomba, l’on coula bien quelques galères et navires ottomans, mais pas assez et Turenne excédé récidiva alors, débarquant cette fois à Smyrne. Changement de cap d’autant plus tragique qu’une armada française, bien arrivée elle au large de Constantinople et qui avait pour mission de bloquer les détroits, révéla que les défenses du Sultan étaient dérisoires :sad:

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Le Très Haut punit Turenne, le Bras Armé de la Chrétienté, qui avait osé désobéir au Roi de France, Louis le Juste. C’est à partir de ce moment que l’aura du parti religieux commença à perdre de sa redoutable influence en France. La chute d’Alexandrie ne fit rien pour arranger ce déclin. Il fallut en effet dérouter Turenne vers le sud, de toute façon le Sultan avait réagis et massivement renforcé sa capitale. Laissant Constantinople derrière lui, Turenne, dont le prestige ne cessait de diminuer, débarqua en Egypte, où il livra bataille avec son talent habituel.

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L’armée Ottomane fut pulvérisée, le Maréchal repartit alors pour le nord et s’empara de Chypres, était-ce le moment pour accomplir enfin la Volonté du Roi de France ? Mais une fois encore, le Bras Armée de la Chrétienté fut rappelé en urgence en Egypte. Le Sultan multipliait en effet les assauts sur l’Egypte, envoyant ses hordes vagues après vagues :? .

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La première vague de 1667 fut repoussée, puis la seçonde, mais la troisième finit par rompre les digues françaises : 150.000 Janissaires, pas moins, s’étaient écrasés contre le mur français en l’espace de seulement quelques mois. Visiblement, le potentiel humain du Sultan était quasi inépuisable :goutte: . La digue rompue, il fallut donc ramener Turenne, qui livra en Egypte sa dernière bataille, écrasant comme il l ‘avait toujours fait les Janissaires, dépassés par le génie militaire incomparable du noble français, qui avait jadis submergé Gustave-Adolphe de Suède lui-même. Mais là où Impériaux, Suédois et Janissaires avaient toujours échoués, le Temps inexorable fit son œuvre : le corps fatigué par des décennies de lutte lâcha finalement et avec ses dernières paroles il donna les instructions qui allaient permettre, une fois encore, de remporter la victoire au pied des pyramides.

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C’était une fin digne du Grand Maréchal : sans doute était-il temps pour lui de tirer sa révérence, alors même que son prestige commençait à décliner. Le Bras Armé de la Chrétienté, le héros de la guerre de Trente Ans, le vainqueur de Mecklenburg, le fer de lance de la Sainte Croisade, rendit son dernier souffle au pied des séculaires pyramides. Une fin digne de lui et de ses innombrables exploits, tous en France lui rendirent un vibrant hommage :clap: .

Le général Luxembourg prit alors la tête des armées françaises, sa mission n’était pas aisée, les terres d’Egypte étaient rouges de sang. La nomination de ce général était en outre un sévère camouflet pour le parti religieux, le général ne cachant pas qu’il estimait que la Sainte Croisade avait été détournée de ses objectifs pour de sordides motifs : les richesses d’Egypte enrichissaient bien trop de nobles :roll: . C’est sous impulsion que les armées croisés prirent enfin la route de la Terre Sainte : la Samarie fut prise d’assaut en 1668, 12 ans après le début de la Croisade, puis Damas subit le même sort, Beyrouth enfin. Mais le Sultan lançait vague après vague et une fois encore les digues cédèrent en Egypte.

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L’Egypte tombée, il fallut abandonner la Terre Sainte, où les conquêtes changèrent rapidement de main, et ramener Luxembourg en Egypte, où il écrasa facilement les Janissaires.

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Le Parti Religieux ordonna alors la mobilisation de 100.000 soldats supplémentaires en France : l’heure était venue de repartir pour Constantinople. Mais, en Egypte, Luxembourg était las de tout ce sang versé et organisa une réunion avec l’Ambassadeur du Sultan. Celui-ci promit de faire durer la guerre encore 100 ans, ce à quoi le Français répondit que la France Grande et Belle, elle, ne cesserait jamais le combat tant qu’Alexandrie et Isfahan ne seraient pas siens :mrgreen: .

L’entrevue dégénérait rapidement quand un Sage de la région, Jacob, s’approcha pour séparer les deux belligérants : « Vous vous battez pour les lieux Saints, mais nous sommes tous les créatures de Dieu :o: ! Cessez de verser le sang en son nom et établissez plutôt un lieu de paix et de prière où tous, quelque soit ses croyances, pourra venir prier sans craindre un mauvais coup d’épée. Rétablissez le Royaume de Dieu sur terre ! Jadis, il y a très longtemps, presque 6 siècles, deux grands Souverains s’affrontèrent eux aussi des années durant pour le contrôle de la Terre Sainte. Ils avaient pour nom Saladin, pour les musulmans, et Richard Cœur de Lion, pour les chrétiens. Beaucoup de sang fut versé, puis ils comprirent que là n’était pas la Volonté de Dieu et ils négocièrent, la liberté pour tous de se rendre sereinement à Jérusalem… Alors la Paix de Dieu fut, le Royaume de Terre Sainte connut la paix et la prospérité. Il ne tient qu’à vous de recréer ce havre de paix. Vous êtes Frères, que la Sagesse vous guide, non pas la soif de sang ! ».

Alors Luxembourg et l’Ambassadeur du Sultan tombèrent dans les bras l’un de l’autre et, honteux de cette guerre qui avait ensanglanté la Terre Sainte pendant pas moins de 15 années, signèrent la paix des Justes. Le Royaume de Jérusalem allait renaitre de ses cendres, recréé par le Roi Louis le Juste, son légitime Suzerain et il serait le havre de paix décrit par Jacob : ainsi, les chrétiens et les musulmans auraient droit de cité et le Royaume, en parfaite équité, allait reconnaître de même la Suzeraineté du Sultan, qui allait continuer de bénéficier des revenus et taxes de la province. Une nouvelle administration devant être mise en place, le Royaume de Jérusalem, pour remplir ses obligations vis-à-vis du Sultan, allait pouvoir bénéficier de subsides de la France, qui s’engagea à payer elle-même les taxes légitimes à son homologue de Constantinople et ce pour une durée de 30 ans, après quoi la situation sera réévaluée, toujours cependant selon les principes de paix et d’harmonie que Jacob avait su transmettre aux deux ambassadeurs des nouveaux, puissants et doubles Suzerain du Royaume de Jérusalem.

Que le Royaume de Jérusalem soit :clap: et que la paix règne à nouveau entre France et Empire Ottoman !

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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. mars 06, 2011 6:38 pm
par Maurice Morisson
Vos AAR sont tous très plaisant à lire, ça donne vraiment envie. :o:

Et quand même Danton, je pense que "battre" (jusqu'en 1632 ma situation était encore assez bonne, c'est après que ça se complique, quand j'ai manqué de troupes et que tu attaquais de plusieurs endroits en même temps) Gustave Adolphe n'est pas non plus un si grand exploit que ça, je me sentais comme une poule devant un couteau avec. :lolmdr:
Je note aussi l'abondance de captures d'écrans, il va falloir que je fasse attention à toutes les bêtises que je raconte. :goutte:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. mars 06, 2011 10:56 pm
par Danton
En fait, je faisais allusion à la première grosse bataille Turenne vs Gustave-Adolphe, qui s'est soldée par la quasi anéantissement des armées Suédoises :mrgreen: , la suite fut bien plus indécise.


Pour les screens, il fut un temps où je les retravaillais, en faisant sauter notamment les commentaires en haut, des joueurs, et ceux en bas de l'historique, mais là je n'ai pas trop le temps, je bosse trop :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. mars 19, 2011 11:38 am
par Danton
Chroniques de France. 1672-1695. Guerre dans le Saint-Empire


La Sainte Croisade terminée, Louis le Juste put tourner à nouveau son regard éclairé vers l’est et ce qu’il vit ne lui plut pas : l’Empereur d’Autriche avait profité honteusement de la neutralisation mutuelle, pendant quasi 20 ans, de ses deux plus proches voisins pour asservir sans scrupules aucun la plupart des principautés du Saint-Empire Germanique :? . Les peuples opprimés appelaient à l’aide et trouvèrent une oreille attentive à Paris. La victoire des catholiques Franco-Espagnols durant la guerre de trente ans avait cependant fait naitre au sein des royaumes protestants une certaine amertume, ces derniers voulaient être libérés de la tyrannie autrichienne, mais refusaient de se mettre sous la puissante protection de la France Grande et Belle, qui, éprise de liberté et de justice, n’envisageait pas de son côté d’imposer sa loi aux protestants, comme l’archiduc belliqueux le faisait avec tout le monde, catholique ou protestant :goutte: .

La solution à ce dilemme arriva du grand nord : la Suède souhaitait en effet de son côté libérer les nations protestantes de la sanglante emprise impériale. L’affaire était entendue et, en 1680, la France et la Suède partaient à l’assaut du Saint Empire : la première visait à libérer l’Alsace et Gênes, la seçonde Mecklenburg, la prestigieuse capitale de la ligue Hanséatique, véritable cœur du Saint-Empire protestant (Vienne n’étant qu’une cité de seçond ordre). Le Palatinat fut envahi dans la foulée, afin de permettre aux armées françaises de remonter plein nord, à la rencontre des alliés Suédois.

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L’Empereur d’Autriche refusa de rendre leur liberté à ces royaumes qu’il opprimait sauvagement et ordonna de passer à la contre-offensive généralisée. 50.000 Impériaux déferlèrent sur Milan, qui tomba rapidement, puis se lancèrent sur le Piemont, où s’étaient retranchés 22.000 soldats français à peine, menés par Luxembourg. Luttant à deux contre un, les Impériaux, qui étaient commandés par le général Waldeck, espéraient renouveler les timides succès autrichiens sur le front de Savoie lors de la guerre de 30 ans : c’était sous-estimer la valeur indomptable des soldats français :mrgreen:


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Les Autrichiens pulvérisés, l’Empereur ne pouvait que pleurer : l’Alsace et le Palatinat étaient tombés, ainsi que Mecklenburg, enlevé par les Suédois. Avide de sang, il mobilisa alors ses ressources et, au mois de mars 1682, c’était pas moins de 100.000 soldats qui repartent à l’assaut de la Savoie ! La France Grande et Belle remporta aisément la victoire et Vienne dut se rendre à l’évidence : le Saint-Empire lui échappait. Aveu éclatant de sa faiblesse, l’Archiduc vaincu décida enfin de jeter du lest : il abandonna le Mecklenburg à la Suède, qui se retira immédiatement de la guerre, et complota auprès de Gênes, qui prit les armes contre la France.

En 1683, Luxembourg écrasa les Impériaux devant Milan puis reprit le contrôle de la ville : la victoire était totale. Mais Vienne refusait de céder et la France se trouvait de fait bloquée. Au nord, une ceinture d’états neutre protégeait l’Autriche de l’invasion, au sud, il n’y avait que le Tyrol montagneux. L’étroitesse du front rendait en outre impossible tout assaut. Des troupes partirent alors assiéger Venise, puis l’Istria, qui tomba rapidement.

La chute de Gênes, suivie d’une vassalisation, offrit en outre à Paris tout ce qu’elle souhaitait obtenir, à savoir arracher à l’oppressante tutelle autrichienne les riches centres de commerce de Mecklenburg et Gênes. Restait l’Alsace, mais Louis le Juste espérait bien arriver à un accord entre monarques raisonnables. Sa naïveté vola en éclat quand, avec une rare fourberie, l’Archiduc félon lança plus de 45.000 soldats en Lombardie, dont les 2/3 de cavalerie.


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Peu dotée en cavalerie (on dénombrait 1 cavalier français seulement pour 3 autrichiens), l’Armée d’Italie ne pouvait que rompre et c’est bien ce qui arriva. Afin d’élargir le front, le Roi de France négocia alors un accès militaire à travers la Suisse, ce qui permit à l’armée du nord d’écraser les Impériaux au Baden.


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L’année 1684 vit les armées françaises à leur apogée : Venise était tombée, les autrichiens écrasés en Lombardie et Milan rapidement reconquis.


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La France Grande et Belle avait gagné la guerre et attendait légitimement les ambassadeurs de l’Autriche vaincue :tongue:. Les troupes victorieuses retournaient déjà en France pour les moissons et seules quelques maigres troupes restèrent en place, le temps de signer la paix pensait-on. Las, la duplicité de l’Archiduc était sans limite : feignant de se rendre enfin à la raison, il ne fit en fait que recruter encore et encore. Puis ce fut l’assaut, au nord comme au sud et partout les Impériaux avaient désormais une immense supériorité numérique, aveu éclatant de l’incapacité de l’Empereur à vaincre à armes égales.

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Une longue série de victoires s’ensuivit, qui ne fit que renforcer Louis le Juste dans son sentiment que la paix était proche. Mais, alors que la France consacrait ses investissements pour améliorer ses technologies, l’Autriche s’obstinait et ruinait son économie pour mener une guerre totale (décision lourde de conséquences : en 1680, Vienne avait un avantage technologique sur Paris. La guerre terminée, c’était l’inverse…) qui prit la France par surprise.


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Une lourde défaite en Lombardie vit ainsi la rupture complète du front sud, faute de réserves pour combler les brèches. En France, on ne comprit que trop tardivement que l’Empereur était prêt à se ruiner plutôt que d’avouer sa défaite : ses troupes déferlaient, sans cesse plus nombreuses. La Lombardie et le Piemont tombèrent, la Savoie était sur le point de subir le même sort. Alors, en France, on rassembla hâtivement les soldats déjà démobilisés pour les moissons et, sans attendre, ce fut l’assaut en Savoie.


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Fatale erreur. Après l’infanterie en masse et quasi seule dans les plaines de Lombardie, c’était la cavalerie en masse dans les montagnes Savoyardes :ko: . Le désastre ne se fit pas attendre et plus rien ne put alors empêcher l’effondrement de l’ensemble des fronts : la Savoie, l’Alsace et la Provence tombèrent. L’armée du nord et des Alpes réunirent leurs forces pour stopper l’invasion au Lyonnais. Cette fois, les stratèges Français avaient habilement manœuvrés et massés les armées derrière le Rhône. Les Impériaux allaient être écrasés et massacrés jusqu’au dernier :twisted: .

C’est alors qu’un scandale éclata à la cour de Versailles : le talentueux Villars fut sommé de rendre des comptes. L’habile général du ainsi laisser le commandement des armées au général Catinat, bien moins expérimenté. Naturellement, sournois et lâche :tongue:, l’Empereur en profita pour franchir le Rubicond.


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Ce fut la déroute et, embourbé dans les complots de la cour, qui avaient eu pour conséquence le rappel de Villars, Louis le Juste prit officiellement contact avec Vienne pour offrir généreusement la paix des braves :o: . La réponse fut à la hauteur de la folie des grandeurs de l’Archiduc : ce dernier refusait la paix et jura qu’il ne signerait celle-ci qu’à Paris. La menace fut aussitôt suivie par les actes. La France Grande et Belle, en effet, ne pouvait pas profiter comme l’Autriche de voies d’invasions étroites et difficiles, que du contraire : les plaines étaient accueillantes, nombreuses et peu fortifiées.

De fait, l’invasion ottomane exceptée, la France n’avait plus connu la guerre sur son territoire depuis des décennies. « Mon pays est une passoire percée » se lamenta Louis le Juste, alors que les Impériaux lançaient deux vagues : la première, au nord, passa par le Luxembourg puis se précipita vers Paris. La seçonde venait du Lyonnais et se précipitait elle aussi vers Paris.

Face à cette double menace, plus de 150.000 Impériaux étaient lancés dans une course mortelle en direction de Paris, n’importe qui aurait paniqué et cédé, mais le Roi de France, une fois de plus, comme toujours, prouva qu’il était au-dessus des autres :clap: . Les armées du nord et des Alpes fusionnèrent pour former l’armée de Bourgogne, qui stoppa net, au nord de la Seine, à quelques dizaines de kilomètres de Paris, la branche sud des Impériaux, pendant qu’une nouvelle armée était mobilisée en Bretagne.


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Vaincus au sud, les Impériaux placèrent alors tout leurs espoirs dans la branche nord : déjà le Luxembourg et le Brabant étaient tombés, les avant-gardes autrichiens mirent très brièvement le siège devant Paris ! Mais le Roi de France lança à ce moment la grande contre-offensive : les Impériaux, comme les Ottomans jadis de Köprölö Fazil Ahmed, devaient et allaient être exterminés :chicos: . Villars pris le commandement de l’Armée de Bretagne et, laissant derrière lui l’armée de Bourgogne pour tenir à distance les débris autrichiens de la branche sud, prit la route du nord à marche forcée.


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Le 1 février 1690, l’armée Royale de Bretagne tombait sur les Impériaux en Artois…


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Moins de 15.000 autrichiens en réchappèrent, ainsi périront toujours les fous qui auront l’audace d’envahir la France Grande et Belle :tongue: . La branche sud impériale n’attendit même pas le résultat de la bataille pour amorcer son repli : les soldats autrichiens avaient compris qu’ils devaient fuir au plus vite ou subir le même sort que celui jadis infligé aux Janissaires de Köprolo Fazil Ahmed.

Ses armées écrabouillées et en déroute sur l’ensemble du front :mrgreen: , l’Empereur comprit alors enfin l’étendue de son erreur et quelles forces terribles il venait de réveiller contre lui : la France, cette fois, s’était lancée à son tour dans la guerre totale. La victoire ou la mort :twisted: ! Vienne prit peur et signa rapidement une paix blanche. Après 12 années de guerre, la France Grande et Belle remportait enfin la victoire, quasi-totale : le Mecklenburg avait été arraché à l’emprise de l’Autriche, Gênes avait été vassalisé et intégré à l’alliance française. Seule l’Alsace avait échappé à Louis le Juste, la faute sans doute à son refus de se laisser entrainer plus précocement dans une guerre totale. Bien qu’ainsi amoindrie, la victoire n’en demeurait pas moins, une nouvelle page d’or inscrite à la Gloire de la France :clap: .

Immédiatement après cette victoire, des sommes gigantesques, on parle de plusieurs milliers de ducats, furent investies pour fortifier massivement la France Grande et Belle : les caisses royales étaient bien remplies et les technologies militaires avaient pris le dessus sur celles du belliqueux voisin autrichien, qui s’était ruiné vainement durant ces 12 années de guerre. Le prestige de la France était immense et sans égal en Europe :mrgreen:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. mars 19, 2011 11:51 am
par Danton
Je sais, il y a un petit soucis au niveau des screens, mais notre service technique est occupé et ne va pas tarder à résoudre ce petit problème :o:


Edit. C'est en ordre, mes dons en informatique sont admirés par des générations de marseillais :chicos:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. mars 20, 2011 11:23 am
par lemarseillais
N'importe quoi ..... :goutte:

Je précise quand même que les rares lecteurs ne suivent pas la gpo et ne peuvent discerner le vrai du faux. Tu transformes tes défaites en victoire....forcément comme ça tu ne peux avoir l'impression que de belles pages.

Mais explique à tes lecteurs pourquoi ton objectif contre l'Autriche t'a rapporté 0 pts si tu as gagné :tongue: :mrgreen:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. mars 20, 2011 11:40 am
par Danton
Explique donc aux lecteurs pourquoi tu auras 0 points pour l'objectif prise d'une capitale si tu as gagné :tongue:

La guerre s'est soldée par une paix blanche, c'est un fait que tu ne peux pas nier, tout comme tu as échoué à prendre Paris :chicos:

Pour le reste, tu apprendras, jeune marseillais, que la distance qui sépare victoire, match nul ou défaite est des plus minces et souvent sujette à interprétation :o:

Tous les faits relatés par les Chroniques Dantoniennes, des batailles aux résolutions de paix, sont toujours rigoureusement corrects, je ne vois vraiment pas l'intérêt de rédiger un AAR qui irait raconter n'importe quoi comme tu le fait souvent :tongue:

Concernant l'interprétation des faits, chacun est libre de se faire sa propre opinion, les Chroniques Dantoniennes ont données la leur en fonction des directives trasmises par le régime Dantonien :o:

:hurle: Vive la France! Vive le Dantonisme Universel!

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. mars 20, 2011 12:02 pm
par lemarseillais
Les folles aventures autrichiennes – Episode 9
(1616 – 1650)


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Janvier 1626, le monde bascule dans la guerre. Les forces catholiques refusent de reconnaître la foi protestante et ont décidé de la faire disparaître.
Décembre 1648, les catholiques exténués, vaincus et résignés, sollicitent des entrevues en vue d’une paix définitive et durable entre les grands royaumes.
La 1er guerre totale que connut le monde...
23 ans de guerre continue.
Plus de 20 nations en guerre dont la France, l’Espagne, la Suède, l’Autriche.
Des opportunistes, la Russie et l’Empire Ottoman.
Plus d’un million de morts.
De nombreux rebondissements.

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Année 1626

Les protestants, menés par l’Autriche et la Suède, sont prêts. Plus de 300000 hommes en armes attendent près des frontères. Tout le monde s’attendait à cette guerre depuis de nombreuses années. Elle était devenu inévitable. Les arsenaux travaillaient jour et nuit depuis quelques années. Les grands chefs protestants, l’Imperator le génie et le grand Gustav Vasa, avaient longuement préparé leur plan.
Les tocsins de la guerre viennent à peine de sonner que les troupes protestantes se mettent en route. Plusieurs objectifs ont été assignés aux troupes.
1er étape :
- l’Autriche doit occuper le Milanais, le Bade et la Bavière
- la Suède doit occuper le Munster

2e étape :
- l’Autriche doit prendre position dans les Alpes suisses, notre allié, afin de vérouiller le front sud et être en position de force pour envahir la Savoie
- la Suède doit prendre position derrière le Rhin, au nord, et formé un glacis le long des Pays-Bas
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(Cette capture est évidemment postérieure de plusieurs années au début de la guerre)
En quelques semaines, tous les objectifs protestants sont autant de succès. Les rares troupes ennemies rencontrées ont été anéanties sans aucun mal.
Où sont les espagnols et les français ? Tout simplement mal préparé, mal commandé et mal conditionné. L’incompétence des chefs catholiques est grande pour déclencher une guerre sans être prêt. On dit que lorsque l’Imperator appris que le concepteur des plans catholiques était le sieur Danton, noble flamand et fier de l’être, travaillant au service du roi de France, il eut la plus grande crise de fou rire de sa vie.
L’Istria est le point sensible de la défense autrichienne puisque sur mer nous ne pouvons rivaliser. Aussi c’est une porte constamment ouverte aux troupes ennemis. C’est pourquoi le haut commandement maintient 50000 hommes prêt à défendre Vienne et les mines d’or de Steiermark.
Malgré tout, les protestants prudents et sages (ils n’ignoraient pas que la guerre serait longue) se limitent pour l’heure à leurs objectifs initiaux.



Années 1627 – 1628 – 1629

Les combats font enfin rage. Au nord, les Suédois, devant la molesse des troupes espagnoles, prirent la résolution de pénétrer aux Pays Bas et d’en commencer sa conquête. Cette opération eut pour effet de réveiller les espagnols qui se mirent enfin en mouvement. La Frise fut rapidement conquise par les Suédois. La Gueldre suit peu de temps après. Malheureusement, les troupes suédoises ne progresseront guère plus. Enlisé et géné par les marais nombreux dans cette région, les Suèdois se firent plusieurs fois piégés et perdirent leur avantage quantitatif et qualitatif. Au final, les Suèdois ne purent se maintenir en Frise et Gueldre mais ils ne cédèrent rien de plus et le front se maintint à notre avantage au Nord.

Au Sud, l’Espagne et la France tentèrent enfin de chasser les troupes impériales du Milanais. C’était sans compter sur un argument de poids : l’Imperator. Grâce à des manoeuvres géniales, des armées biens contituées et ravitaillées, et des attaques de diversion ou de ralentissement dans des zones périphériques, les armées impériales écrasèrent les troupes catholiques et ne reculèrent pas d’un pouce de l’Italie du Nord.
Fort de ces succès mérités, l’Imperator ordonna au grand Wallenstein de marcher sur le Piemont avec 50000 hommes. Seuls 26000 français le défendait. C’était l’occasion pour ce brilland général qui s’était illustré dans les guerres contre l’ottoman, de montrer aux catho que sa réputation de brillantissime chef de guerre n’est pas usurpé. Dès les 1er chocs, les français sont bousculés de toute part. Ils commencent à craquer de toute part et la prise du Piemont ne sera qu’une affaire de quelques jours.
C’est là que le roi de France fit la 1er démonstration de ses talents sataniques. Il chargea un de ses hommes d’une mission secrète et dans le même temps sollicitait un cessez le feu au Piemont et une retraite des troupes françaises. Pensant avoir affaire à un gentleman respectueux dès règles de al guerre, Wallenstein accepta de négocier le cessez-le-feu à l’avantage des troupes impériales et se rendit à la tente des négociations. S’y trouvait des officiers français, un ambassadeur et un homme tenant un petit enfant qui répondit avec une sourire franc au geste amical de Wallenstein dans ses cheveux (bien que cette présence étonna Wallenstein). Les conditions du cessez-le-feu était âprement négociée. Nous allions comprendre plus tard que jamais le roi de France n’avais voulu réellement négocier mais uniquement nous attirer dans un traquenard.
L’homme étrange donna quelque chose à boire au petit enfant. Quelques minutes plus tard, l’enfant se convulsionnait et tremblait de toute part. Il avait une grande fièvre. Les Français se levèrent tous sans un mot puis quittèrent la tente, sans jamais se retourner ni répondre aux autrichiens et en abandonnant là le petit enfant. Les Autrichiens retournèrent dans leur camp furieux. Wallenstein, homme bon par nature, portait l’enfant contre lui pour l’amener à son médecin.
Personne ne pouvait imaginer ce qui se passait. Jamais un homme n’aurait pu imaginé une telle monstruosité de la part d’un autre homme. Le roi de France avait chargé un fidèle d’empoisonner un petit enfant et de l’abandonner aux autrichiens pour qu’ils s’en occupent. Sauf que ce n’était pas n’importe quel poison. Il s’agissait d’un produit si puissant qu’une victime, par sa sueur, pouvait transmettre le poison à quelqu’un entrant en contact avec lui. Ainsi mourut dans d’atroces souffrances, comme l’enfant, quelques jours plus tard le grand Wallenstein.
Lorsque l’Imperator l’apprit, il entra dans une colère telle que seul un empereur universel peut avoir. Lois XIII sera assigné devant sa cour et jugé comme un criminel. Il le jura sur la dépouille de Wallenstein.
Les conséquences de cette mort furent grandes puisque, traumatisées, les torupes autrichiennes perdirent pied contre toute attente au Piemont et furent finalement repoussé. Après 3 années de guerre, nous revenions à la situation de la fin d’année 1626.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. mars 29, 2011 12:34 pm
par lemarseillais
Les folles aventures autrichiennes – Episode 10
(1616 – 1650)


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Après la mort de Wallenstein et la retraite du Piemont, les forces du Mal se rassemblèrent, en Savoie des dizaines de milliers de Français, en Romagne, tout autant d’Espagnols. L’armée d’Italie, stationnée en Lombardie, s’attendait chaque jour à une attaque de grande envergure. Finalement, ce n’est que plusieurs mois plus tard que l’ennemi fut en approche. Contrairement à ce que les assassins français avaient clamé, Dieu, en laissant mourir Wallenstein, n’avait pas choisi le camp catholique. La 2e bataille de Lombardie le manifesta on ne peut plus clairement : ce fut un massacre :chicos: . Les pertes autrichiennes étaient ridicules 8-) . Tellement, que l’Imperator, à la tête de ses troupes, avait donné l’ordre de poursuivre l’ennemi dans les alpes savoyardes avec l’intention claire de prendre le contrôle du duché de Savoie :twisted: .
30000 français vomis des plaines du Lyonnais portèrent secours aux faibles garnisons piémontaise et savoyarde. Ils furent tous repoussés lourdement. En 1633, l’Empire dominait l’Italie du Nord et le verrou alpin (Suisse, Savoie). L’ennemi, ayant essuyé défaite sur défaite, se résigna de la situation et fut bien heureux de maintenir le statu quo au sud qui lui permis de souffler un peu. L’Imperator se voulait prudent et fort de ses positions préférait laisser reposer son armée. Une nouvelle armée, plus grande, était en préparation pour une grande campagne d’invasion du Sud de la France en 1635.
C’est à ce moment que les catholiques révèlérent toute leur horreur et mépris de Dieu en payant l’intervention des Infidèles contre le Saint Empire Romain Germanique :shock: .
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100000 Turcs, amassés sur nos frontières, foncèrent sur l’ancien royaume hongrois reconquis de haute lutte jadis par le génial Imperator. Le suppot ibère du Mal :tongue: en profita bien entendu pour débarquer 50000 hommes en Istria.
L’heure était grave. L’Autriche n’avait que 80000 hommes sur ce front (l’armée d’invasion de la France en cours de recrutement). Il allait falloir jouer serrer. La France renforçait ses positions autour de la Savoie pour nous obliger à y maintenir toutes nos armées (soit 150000 hommes) et lança même un assaut qui fut magistralement repoussé :clap: . Les caisses impériales étant vide, l’Imperator se refusant à oppresser ses sujets, il prit la courageuse de décision de lutter avec ses seuls 80000 hommes contre les 150000 ennemis (plus leur renfort tout aussi nombreux). Quel chef d'Etat :-o ! L’Imperator prenait lui-même le commandement de l’armée de défense de l’Empire.
Le temps que nous nous organisions, l’ennemi avait pu prendre d’assaut plusieurs provinces. L’heure n’était pas à la libération pour ces malheureux qui devraient tenir le coup. Il fallait préserver nos forces et user l’adversaire. L’avancée ennemie devait se limiter à qlq provinces.
Multipliant les prouesses, ayant bénéficié d’un soutien financier de la Suède ce qui permit de recruter 30000 hommes, l’armée de défense tenait bon. Les mois s’écoulaient et l’ennemi n’avançait plus. Ses pertes étaient de l’ordre de 3 pour 1 en sa défaveur. Déjà, les 100000 turcs n’existaient plus et une nouvelle armée dû être envoyé par le Sultan :mrgreen: . Très probablement mécontent de la tournure des choses car il avait du espérer pouvoir l’emporter sans mobiliser toute son armée :tongue:.
Pendant plus de 2 ans, l’Imperator tint en échec ses ennemis. Même le pauvre roi de France :lolmdr: , qui tenta une attaque en Savoie comprit très vite que c’était peine perdu. Cependant, l’Imperator, voyant ses troupes fatiguer malgré leur inébranlable volonté, il préféra manoeuvrer ses ennemis sur la scène diplomatique comme il le faisait sur les champs de bataille. Le plus noble de ses ennemis était encore le Sultan, l’Imperator lui offrit le Banat en échange de la paix :o: . Et en 1637, l’Espagne se retrouvait seule dans les Balkans contre nous :twisted: . S’en était fini de son doux espoir fou d’atteindre Vienne.

La chasse aux espagnols commença aussitôt. Cette reconquête serait un peu longue car, d’une part il s’agissait de terres montagneuses (Istria, Krain, Steiermark), et d’autre part les moyens en hommes furent réduit afin de soutenir notre allié suédois au Nord qui peinait. L’Imperator, toujours prévoyant, lança également un raid sur la Romagne pour détruire la réserve en homme de l’armée d’invasion espagnole. Encore une éclatante victoire :hurle: !

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Mais bon an mal an, les espagnols reculaient. En 1639, il ne restait plus dans l’Empire qu’une garnison ennemie dans une ville portuaire d’Istria. Le siège dura jusqu’en 1640. L’Espagne avait été rejetté à la mer :siffle: .

L’Empire avait besoin de souffler après avoir frôlé la mort. L’Empereur gela les opérations offensives mais ne manquait jamais de renforcer ses positions et lentement la grande armée impériale se reconstituait (mais nous étions encore loin des effectifs de départ). 2 longues années s’écoulèrent ainsi. La moitié sud de l’Europe était épargné par les combats qui avaient migré au Nord. Notre allié suédois, malgré sa large infériorité numérique, se démana comme un beau diable et maintenait grosso modo les positions :clap: . Il reculait en été pour tout reprendre en hiver.Une armée du Nord fut créée pour le soutenir. Malheureusmeent, celle-ci consomma l’essentiel des nouvelles recrues et nous ne pouvions plus renforcer nos armées du Sud.
C’est alors qu’en 1643 une nouvelle offensive catholique de grande ampleur fut lancée dans les Alpes. Nous ne savions pas encore qu’il s’agissait de la dernière.

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60000 français commandés par le grand Turenne en personne attaquèrent en Savoie :? . 21000 hommes en face. 41000 espagnols traversaient le lyonnais pour rejoindre les 25000 français en Alsace et pénétrer dans l’Empire par le Bade :sad: . Nous n’avions que 80000 hommes a opposé sur le théâtre des opérations. L’armée de Lombardie ne pouvait quitter ses positions.
Mais Dieu était avec nous, ainsi que l’Imperator 8-) . Nous ne pouvions perdre :o: . Et le miracle se produisit. Turenne, le génial chef français, à la tête de ses 60000 hommes, fut repoussé par 20000 autrichiens :hurle: :clap: :clap: :lolmdr: :hurle: :clap: .
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Ce triomphe impérial donna une belle récolte : la grande offensive catholique fut totalement repoussée. En hiver 1643-44, les catholiques stoppaient les opérations. L’Empire avait encore gagné au Sud. Les catholiques abandonnèrent définitivement l’idée d’attaquer au sud et reportèrent tous leurs projets sur le Nord de l’Europe. La Suède ne pouvait plus faire face aux masses ennemies. Une nouvelle phase de la guerre s’ouvrait...(elle s’ouvrait aussi parce qu’à cause de ma double casquette, joueur et GO, j’ai fait passer l’intérêt de la GPO avant ceux de mon pays. Devinant dans quel état de démoralisation devaient être nos ennemis, j’ai stoppé le recrutement de nouvelles troupes durant les années 1644, 1645 et 1646 pour rééquilibrer les choses. Je voulais finir la guerre avec l’armée en place alors, environ 140000 hommes pour couvrir le Sud et intervenir au Nord. La suite des événements m’obligea a recruté de nouveau en 1647 pour freiner nos adversaires et assurer la victoire aux points).

En quelques mois, l’armée suédoise continentale fut détruire. Les terres du nord, faiblement fortifiées, tombèrent comme des mouches. Plus de 200000 catholiques combattaient dans cette zone. Il fallait en tout urgence redéployer nos troupes. L’Imperator le comprit aussitôt : le nouveau coeur des combats était au Nord. A la fin du printemps 1644, quand enfin les troupes impériales arrivaient, la situation était mauvaise.
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Les combats étaient acharnés mais l’ennemi reculait de nouveau. Au prix de 2 retentissantes victoires, le rapport de force sur le front nord s’était inversé. Jamais l’Occident n’avait connu un si grand génie. L’Imperator était de la trempe d’un Alexandre ou d’un César.
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Mais un terrible événement se produisit : l’Imperator tomba gravement malade :goutte: . Le désarroi était grand dans les armées de l’Empire :cry: :cry: :cry: . Tout le monde redoutait la mort de leur guide. La guerre passa au second plan dans les têtes autrichiennes et l’ennemi en profita. En quelques semaines, ce fut la débâcle.
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Hourra :clap: !!! L’Empereur allait beaucoup mieux :mrgreen: . C’était l’allégresse dans l’Empire. Il fallait maintenant se reconcentrer sur l’ennemi. Et en quelques semaines, de nouveau la situation se retourna. Les troupes suèdoises s’étaient particulièrement illustrées. Mais l’ennemi, ayant vu les armées du Sud diminuait, en profita pour envoyer quelques armées assiéger le Bade puis le Wurtemberg.
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Après 20 ans de guerre, l’Imperator ne souhaitait qu’une chose : la paix pour son peuple...mais une paix de vainqueurs :o: .

Pourtant la guerre dura 3 ans encore. Si les catholiques préservèrent des positions avantageuses au Nord de l’Europe, ils furent stoppés dans leur marche sur le Brandebourg et chassés du Mecklembourg. L’Imperator commençait à perdre patience. La situation était ainsi quand il frappa du poing sur la table et envoya un message à ses ennemis :pascontent: .
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Dans son message, l'Imperator laissait s'exprimer sa colère :chair: . Il rappelait que l'Empire préservait ses forces depuis 4 ans maintenant, son trésor était plein, ses sujets calmes et fidèles et les volontaires toujours aussi nombreux. Alors qu'inversement, l'Espagne et la France étaient en plein chaos, devant même faire appel à des armées étrangères pour maintenir l'ordre dans leur pays (c'est d'ailleurs aussi pour ça que la France, sur la fin a pu envoyer autant d'homme au combat, en ne respectant pas l'esprit qui interdisait toutes interventions étrangères au conflit). Les catholiques, qui voulaient effacer de la surface de la terre tous ces soit-disant hérétiques et convertir de force des millions de personne, avaient lamentablement échoué :hurle: . Non seulement, ils n'ont jamais réussi à pénétrer ou occuper dans la durée le coeur des forces protestantes, mais en plus les princes catholiques firent preuve d'une incompétence flagrante par rapport à ceux protestants. Signe évident de l'élection divine.
Toujours est-il que l'Empereur menaça très clairement les catholiques :o: de lancer dès la saison prochaine une formidable armée de 250000 hommes et d'avoir des exigences bien supérieures à celles actuelles s'ils continuaient de s'entêter. Les rois catholiques comprirent le message. Ils avaient bien vu que l'amélioration de leur position sur la fin de la guerre avait coincidé avec un affaiblissement des effectifs des troupes impériales (dont vous connaissez la raison). Un retour d'une armée conséquente serait pour eux, exténués, une véritable déroute finale pouvant mener les protestants jusqu'à Paris et Rome :twisted: .

L'idée de paix fut aussitôt acceptée :chicos: . Une conférence de haut rang s'ouvrit, comme on n'en avait jamais de mémoire d'homme. L'Imperator, le roi de Suède, le duc du Brandebourg, le roi de France, celui d'Espagne et le Pape ainsi que nombreux autres seigneurs qui avaient participé à la guerre, se retrouvèrent sur les rives du Rhin, à Strasbourg. Les catholiques, dont les visages ne pouvaient tromper personne sur leur statut de vaincu.
Les catholiques reconnaissaient officiellement le protestantisme comme religion au même titre que le catholicisme. Ils juraient sur la Bible ne plus mener de guerres pour des motifs religieux contre les protestants.
Le duché d'Alsace devenait un vassal de l'Empereur.
Les maisons d'Europe reconnaissaient les légitimes prétentions de la maison Habsbourg sur la Bavière (gain d'un core).

Les Réformés avaient vaincu ! :clap: :hurle: :clap:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. avr. 24, 2011 9:31 pm
par Marco Rale
Russie 1650 - 1700
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La mère patrie ne sera plus insultée par la Pologne, et l'empereur parlera

Alexis voulait régler la question des terres Russes en Pologne définitivement avant la fin de son règne. Fait très étrange, l'Empereur Autrichien, alors qu'il acceptait le principe de nos revendications depuis des décennies, se vit protecteur de toutes les terres à l'est, et se permis de nous interdire de récupérer nos terres légitimes. Il entra en guerre contre la Russie, sans que la Pologne fut au courant !. La susceptibilité polonaise est légendaire.
Sous l'oeil amusé de nos espions, des émissaires autrichiens parvenaient régulièrement à la Diète polonaise pour réclamer un droit de passage ! Lorsque ces palabres aboutirent il était trop tard. C'est de bonne grâce que la Pologne avait accepté la victoire Russe et rendait Smolensk et Belgogrod à sa patrie légitime.


L'océan de terre de siberie, les mers du levant, le lac de Bering

La Sibérie devient un jardin, nous nous découvrons des voisins
Les colonies aurifères, furent considérablement développées sous Pierre. Il s'agissait, par Novossibirsk, puis Tchita, de constituer une succession de villes coloniales importante, relais de l'autorité du Tsar dans ces étendues sibériennes immenses, jusqu'à l'océan. Vers Tcheliabinsk, le climat devient plus arrangeant. Les avant-postes situés le long du fleuve amour attiraient de très nombreux colons. Le contact, puis les conflit avec le Très Grand Empire Mandchou devenait inévitable.
Empire puissant et orgueilleux, mais miné par la corruption. De l'Or bien placé nous permis d'obtenir le traité de Tomsk, les terres situées jusqu'au fleuve Amour étant réputées Russes. Il faudra du temps pour faire respecter ces termes.

Deznhev, à la tête de la flotte sibérienne, une dizaine de vieux navires construits par quelques héroïques sibériens, réussit tout de même à tenir, dans le pacifiques, la dragée haute aux explorateurs européens, et découvrit le Japon, le Sus de la Chine, la basse Californie, l'Alaska. Il disparut tragiquement au Sud de l'Indonésie.


Le Sultan nous gifle, mais l'héroïsme est Russe

Pierre Ier avait réalisé de grands efforts de modernisation de l'armée. Désormais organisée sur le modèle des meilleurs armées d'Europe, équipée de mousquets d'apparence moderne, elle avait bien belle allure assemblée devant le kremlin.
Les recrues des nouvelles provinces de smolensk, belgogrod, pskov, greniers à blés peuplés, affluaient.
L'âme aventureuse de Pierre était prête à s'enflammer, et il écouta ses généraux les plus intrépides, nourrissant des rêves fous contre l'empire ottoman, espérant d'un coup reprendre la Crimée, libérer la Géorgie, obtenir - enfin - l'accès à la mer noire.
Ultimatum lancé, ultimatum refusée, guerre déclarée, défaite encaissée. En 2 ans, les armée ottomanes, le temps de 2 campagnes, ravageaient Ninji-Novgorod. Comment expliquer cela ? Depuis la précédente guerre Russo - Turque, les armées ottomanes avaient effectué de grands progrès logistiques. Les lignes de ravitaillement et la rapidité des déplacements, y compris sur des distances si longues, étaient bien mieux assurées. La discipline Ottomane, sur le champ de bataille, surpassaient celle de nos troupes pourtant pleines d'allant. Et les réserves turques, cette fois, existaient.
Bien sûr, le truc n'aurait jamais pris Moscou, mais la défaite était là.
Pierre était abattu, mais son ministre fit des merveilles pour transformer cette défaite en couteuse opportunité. Il s'agissait de convaincre le Sultan d'accepter de nous céder Jédisan contre une somme considérable, et l'assurance d'une paix future, de la reconnaissance de sa grandeur, et d'autre clauses secrète dont le contenu ne saurait être révélé ici. Le Sultan accepta les caisses d'Or contre cette province marécageuse et sans intérêt pour lui. En échange de cette guerre ruineuse et de cette défait humiliante, la Russie obtenait ce petit port sur la Mer Noire; mais la route du commerce vers l'orient était ouverte.

Pierre est encore vif, mais l'éclat de son règne est à restaurer.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. avr. 24, 2011 11:57 pm
par Leaz
Histoire de l'Espagne Moderne

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L’histoire de l'Espagne durant l'époque moderne est celle de son irrésistible ascension et de son apogée. On peut retenir qu'au tournant du XVIIIè siècles, l'empire d'Espagne est de loin la première puissance mondiale. Une flotte sans égale, une armée capable d'intervenir aux quatre coins du globe, et surtout une emprise commerciale sans précédant dans l'histoire mondiale en font une puissance a toute épreuve. De l'affirmation de la double monarchie ibérique a la conquête du monde cette histoire est jalonnée de guerres, de grands hommes mais aussi d'illustres inconnus qui ont tous participé a la construction du plus grand empire que le monde ait connus.

Dressons un portrait du royaume a la veille de la guerre de succession d'Espagne :

Une économie florissante et équilibrée, on est loin des clichés historiques habituels sur la surinflation espagnole, elle est alors jugulée et bien que toujours forte la monarchie a sût réagir a temps pour éviter une catastrophe économique. Le résultat est que malgré les crises du XVIIe le pays en sors toujours plus riche et sa richesse ne cesse de croitre. L'innovation technologique, lente mais rythmée, la domination commerciale du monde, les impôts et le revenus de la production offrent une économie équilibrée et saine, pouvant résister a la guerre et aux épreuves difficiles.

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Revenons sur la domination commerciale qui est la clé de la compréhension de la stratégie coloniale espagnole. Nous verrons un peu plus tard l'Amérique, terre de colonie traditionnelle, pour voir ici l'Asie, véritable clé du nouvel essor de la monarchie de Madrid. L'afflux d'or des amériques a fait craindre au tournant du XVIe/XVIIe que le pays sombre dans une léthargie économique gangrenée par l'inflation, mais il n'en fut rien grâce a un investissement massif dans le commerce asiatique.

Pour servir cette politique il fallut des comptoirs et des relais, ils furent d'abord portugais, du temps de la double monarchie ibérique, puis devinrent Espagnol a proprement parler. Le plus anciens des établissement d'Asie est Goa, qui fut le point de départ de la main mise sur le sous-continent. Le sud de la péninsule et les abords du golfe du Bengale et de la mer d'Oman, ainsi que plus tard, le Sri-Lanka actuel formaient alors la perle des établissements Espagnol d'Asie.

Le plus riche centre commercial du monde, Ganges, était aussi Espagnol, et ses deux corolaires, Kutch et Malacca vassaux de la couronne de Madrid.

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Les établissements d'extrême orient étaient composés de l'ouest de l'île de Jakarta, anciennement portugais puis volée par l'Angleterre, les colonies retournèrent dans le giron ibérique après une courte mais efficace guerre mais qui n'est pas le sujet de notre exposé. Les philippines colonisés tardivement, offraient un point d'attache pour les marchands voulant se rendre en Chine, où régulièrement ils prenaient le monopole des marchés.

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Le cœur de l'Empire restait cependant les Amériques, qui bien qu'ayant perdus de leur poids relatif par rapport au XVe et au XVIe assuraient toujours des revenus coloniaux substantiels. Malgré ce qu'on a pus croire, ce monde espagnol des Amériques est toujours en construction au XVIIIe et ne cesse d'attirer les attentions de la monarchie. On est loin de l'image d’Épinal voulant que ces colonies soient laissés au bon vouloir des vice-roi, au contraire le centralisme et les rapports entre l'Amérique et l'Europe ne cessèrent de se renforcer.
Parmi les derniers "front pionnier", l'Argentine, colonisée au milieu du XVIIe, le Venezuela et les grandes plaines du nord du Mexique actuel (* note intra temporel : dans cet univers les USA n'existeront jamais :o:, mais cela correspondrait au middle-west ).

Les mines d'or du Mexique et du Pérou sont toujours en activités et fournissent on l'a vus une part substantiel du budget de l'Espagne, a cela on peut rajouter la vitalité non-démentie du centre de commerce de Mexico gérant toujours les exportations de tabac, café, sucre, coton et autres produits exotiques vers l'ancien monde.

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On peut apercevoir sur ces cartes l'empire portugais du Brésil a l'agonie, partagé entre la branche viennoise des Habsbourg et la perfide monarchie Anglaise.

Les possessions de l'Espagne en Europe restent quasiment inchangés depuis le temps de Charles Quint, fait exceptionnel et révélateur d'une diplomatie sans faille. Les Pays-Bas sont restés sous la domination Habsbourg grâce a une politique de tolérance durant les grandes périodes d'agitations (dite "guerre de 80 ans") et surtout par lassitude des guerres de religion et par rejet de la politique impérialiste de l'empereur protestant, le cœur du Luthéranisme Hollandais mourut de lui même et se convertit a nouveau a la foi catholique (événements de conversion impromptue en Hollande, Zélande et Flandres).

Le sud de l'Italie et les îles méditerranéennes constituaient un rempart solide et des bases navales pour contrer l'influence grandissante de la Sublime Porte.

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Voilà pour cette partie, nous reviendrons, plus tard, sur les origines de cet empire, de la colonisation du nouveau monde a la guerre de trente ans en passant par les guerres "pepsicides" contre l'Angleterre, ces évènements ces hommes et ces inconnus qui ont contribués a la grandeur sans égale d'un empire puissant et prospère a l'épreuve du temps et des guerres.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. avr. 28, 2011 4:46 pm
par Samara
J'adore cette aar.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. mai 04, 2011 1:22 pm
par lemarseillais
Notre 3e fan. Youhouhhhhh :chicos:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. mai 07, 2011 3:02 am
par Whatman
lemarseillais a écrit :Notre 3e fan. Youhouhhhhh :chicos:
je t'assure qu'ils y en a d'autres mais ils ne se montrent pas ;) et j'adore aussi les écris que vous avez fait

:hurle: Vive la France Grande et Belle

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. mai 07, 2011 10:56 am
par Danton
Merci! :clap:


En vérité je vous le dis, de nouvelles pages d'or seront sous peu écrites à la Gloire de la France Grande et Belle :mrgreen:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. mai 08, 2011 7:26 pm
par Moi_meme
Moi aussi, suis fan!

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. mai 23, 2011 8:43 am
par lemarseillais
Les folles aventures autrichiennes – Episode final
(1650 – 1695)


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La fin du règne de l’Imperator !!!

104 ans de règne. Le plus long de l’histoire. Du jamais vu. Le bras armé de Dieu sur terre. L’Elu. Le deuxième fils de Dieu.
La fin du règne de cet être exceptionnel fut à la hauteur de sa légende. Souvenez vous : les protestants sortaient vainqueurs de la grande guerre contre les forces catholiques, les peuples, ivres de joie, fêtaient la paix retrouvée et la victoire de leurs convictions profondes. Le monde protestant vivait un instant de félicité absolue que seul Dieu pouvait créer dans le coeur des hommes. Dieu....ou l’un de ses « fils ». La légende pourtant déjà immense de l’Imperator atteignit un niveau inconnu jusqu’alors. Le respect, l’amour et l’admiration qu’il suscitait étaient tels qu’on assistait à des scènes d’hystéries inimaginables lors de ses visites : les femmes, de tout âge, de la simple paysanne jusqu’aux plus hautes dames de la Cour, se pâmaient, entraient en crise de larmes, s’offraient, à la simple vue de l’Imperator. Les hommes ne parlaient que de « notre cher Imperator », « notre père à tous », « le bienfaiteur venu du ciel », « ce cadeau de Dieu ». Même les plus forts alcools des tavernes ne parvenaient pas à produire une once de moquerie ou de méchanceté lorsqu’il s’agissait de parler de l'Imperator Universalis.


Et Dieu chargea l'Imperator de faire régner l'ordre dans le monde...
La longue guerre de Religion est terminée depuis 8 ans. La paix règne et les stigmates de la guerre se sont plus ou moins estompés selon les régions (et les politiques des gouvernants). L’Empire rayonne. Il n’a fallu que quelques années pour que les effets de la guerre (cherté du pain, champs dévastés par les troupes, pillage, manque de main d’œuvre…) disparaissent. L’Autriche bénéficiait à plein de la paix. Première puissance d’Europe (donc du monde), l’Autriche assuma sans sourciller ses nouveaux devoirs. Jadis, l’Empereur se devait de protéger et faire la police dans le SERG. Aujourd’hui, l’Imperator devait protéger la paix et faire la police dans l’Europe.

Ainsi s’explique la nouvelle diplomatie à l’égard de la Pologne. Avant ennemi de l’Empire et vaincue à de multiples reprises, l’Imperator décida, malgré les réticences brandebourgeoises, de placer son voisin catholique sous sa protection et de le faire entrer dans son alliance. L’aristocratie polonaise étant hostile à ce retournement diplomatique, les discussions entre représentants du roi de Pologne et de l’Imperator s’éternisèrent. Le Tsar au cœur noir en profita pour entrer en guerre contre la Pologne pour des motifs fallacieux. L’Imperator, bien qu’aucune alliance n’avait encore été signée avec la Pologne et capotait à cause d’une partie de la population polonaise, prononça un discours émouvant pour expliquer à ses sujets pourquoi il était nécessaire de défendre la Pologne et ne plus voir les Polonais en ennemi. L’Autriche entrait en guerre contre la Russie et demandait au roi de Pologne la permission de traverser son royaume pour le défendre.

Parfois, le génie humain s’anime et marque l’Histoire de son empreinte. Ce ne fut pas le cas dans cette affaire. Pressé par ses nobles de refuser, le roi de Pologne tergiversa. Les nobles polonais s’offusquaient d’être aidé, qui puis est par des Autrichiens, alors qu’ils pouvaient très bien défendre le territoire seuls selon eux. Ils obtinrent gain de cause et purent faire montre de leur talent pour fuir et être mis en déroute. Malgré les appels de l’Imperator, le roi de Pologne s’entêta et fut envahi par la Russie. Il fut contraint à perdre encore une partie de son royaume et s’adonna au désespoir. Le peuple polonais criait de colère devant les mauvais conseillers du roi et l’incompétence des nobles qui ne justifiait plus leurs privilèges. Surtout, comment avait-on pu refuser l’aide de l’Autriche ? La vox populi remonta jusqu’à Varsovie et le roi polonais signa l’alliance avec l’Autriche lors d’une cérémonie ressemblant en plusieurs points à un serment vassalique. L’Autriche conclut une paix blanche avec le Tsar puisqu’il était trop tard mais l’avertissait qu’il n’oubliait pas.



Le protecteur des Chrétiens
Il faut dire que l’Empire était en guerre aussi depuis quelques années contre le Turc. En effet, dans un concours de circonstances assez troublant, les Russes avaient frappé leur cible sitôt l’entrée en guerre impériale contre l’Empire Ottoman. L’Imperator, sage et courageux, savait que ses armées pouvaient soutenir les 2 chocs. Mais il préféra, pour le bien de son peuple, agir de façon à écourter le plus possible l’état de guerre. C’est pourquoi, il fit manœuvrer ses armées à la frontière balkanique et pris en quelques jours de nombreuses positions clefs sur le territoire turc. Les rares batailles furent des déroutes pour l’armée turque. L’objectif impérial était Venise. La richissime cité avait été conquise par les barbares algériens pendant la guerre de 30 ans. Puis, offerte au Sultan par la suite. L’Imperator avait reçu l’appel à l’aide des Vénitiens il y a plusieurs années de cela et avait juré sur la Bible qu’il libérerait Venise.

La démonstration de force impériale fit son effet et le Sultan accepta de recevoir une ambassade de paix autrichienne. La condition était simple : cédez Venise à l’Empire ! Le Sultan, ne manquant pas de discernement pour le coup, se résolut à cette paix. L’Imperator démarcha alors plusieurs émissaires à Venise afin de remettre en place les rouages administratifs de la vieille cité-état. Il y laissa également des troupes afin d’assurer sa sécurité le temps que les Vénitiens puissent l’assurer eux-mêmes. C’est avec surprise que l’Imperator appris que les Vénitiens avaient dépêché leur ancien doge, à la tête d’une ambassade, pour exprimer le souhait de la ville à sa personne : intégrer l’Empire. Nonobstant le maintien de quelques privilèges spécifiques (notamment la liberté de culte), le ralliement était total. L’Imperator n’avait jamais eu le cœur à aller contre les souhaits d’un peuple. Il accepta.


La mise au pas de la France
Les cours européennes furent informées du choix volontaire des Vénitiens. Une seule se permit de faire des remarques injustes et totalement déplacées : la maison de France. Le roi le plus jaloux de la gloire impérial. Il n’y avait rien de surprenant. Depuis toujours, les rois de France s’étaient fatigués à répandre rumeurs sur rumeurs sur la qualité de leurs armées en comparaison de celles autrichiennes. La guerre de 30 ans avait déjà apporté son lot de vérité sur la primauté des troupes impériales mais, du fait de la présence d’armées tierces, la France avait transformé grâce au mensonge ses succès contre la Suède en succès contre les Protestants d’abord, puis contre les Impériaux ensuite. Tout cela, l’Imperator en était informé depuis bien longtemps mais, dans sa grande sagesse, il n’avait jamais jugé que les mensonges d’un roi de France valaient la mort d’un soldat autrichien.
Les choses cette fois étaient différentes. Le roi de France portait atteinte à l’honneur de l’Autriche et de son chef. Qui puis est, la France venait d’entrer en guerre contre des membres du SERG. Cela était inacceptable et engendra une guerre attendue par beaucoup : un duel entre la France et l’Empire. Les deux meilleures armées du monde lancées l’une contre l’autre.


Le plan de l’Imperator est simple et audacieux : capturer Paris en venant du Sud et de l’Est. Il a été choisi car son impact auprès des voisins serait retentissant. Quelle meilleure démonstration de puissance et de suprématie des armées impériales si nous bousculons les Français sur le plus difficile des terrains, les Alpes, puis nous remontons le Rhône vers Paris en prenant le contrôle des provinces au fur et à mesure, pendant qu’une autre armée fait la conquête de l’Est, de manière à ce que lorsque nous atteignons Paris, la moitié du territoire français soit déjà sous notre contrôle.



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Fin 1686, l’Empire déclare la guerre à la France. L’armée des Alpes, commandée par l’Imperator lui-même, marche sur le Milanais. Les Français décident de soutenir le choc. Bien mal leur en a pris. Ils sont exterminés. Confiant sur la valeur de ses troupes, l’Imperator prend la tête d’un détachement de 25000 hommes et fonce sur le Piémont où stationnent 24000 Français. A 1 contre 1, sur un terrain favorisant outrageusement la défense, les Impériaux réalisèrent un nouvel exploit. Vaincus et démoralisés, les ennemis prirent la fuite, l’Imperator décida alors de prendre dans le même élan la forteresse, véritable verrou du Piémont. Quelques heures plus tard, la province tombée aux mains autrichiennes en même temps que sa forteresse.
Pendant ce temps, la France, pour tenter de stopper l’avancée autrichienne, se mit dans l’idée d’ouvrir un second front, dans le dos des armées impériales : à Venise. Fort de son avantage naval écrasant, elle fit le blocus de Venise et y débarqua des troupes en même temps qu’en Istria. Après plusieurs semaines de siège, ces 2 provinces se rendirent conformément aux consignes impériales d’avant-guerre. L’Imperator avait en effet envoyé à tous ces gouverneurs de province le mot d’ordre suivant : « Faites savoir à tous mes sujets qu’ils doivent résister à l’ennemi le plus longtemps possible sans mettre en péril la survie de leur communauté ». La forte cohésion et l’honneur autrichien assuraient à l’Imperator que ses sujets ne se rendent pas trop vite comme pourrait le faire des pleutres espagnols. Bien au contraire, il était nécessaire de tempérer leur ardeur pour éviter des morts inutiles. Bref, informé du débarquement français, l’Imperator dépêcha la réserve de Vienne pour chasser du sol national l’ennemi.



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Après la capture du Piémont, l’Imperator ordonne un repositionnement stratégique de ses armées.
Au Sud, des renforts viennent prendre position sur le Piémont et renforcer l’armée de Milan pendant que l’armée des Alpes fait le siège de la Savoie.
Dans l’Empire, une armée se regroupe à Krain pour chasser les Français d’Istria. Venise étant inaccessible du fait de la maîtrise des mers par la France. Cependant, cela ne présente pas une grande gêne puisque les troupes françaises n’osent pas sortir de Venise de peur d’être exterminées.
Au Centre, une armée prend position le long du Rhin pour fermer l’accès et exploiter toute opportunité à venir. 2 détachements sont envoyés en Suisse pour soutenir l’invasion des Alpes françaises.
Au Nord, 1 armée d’invasion se positionne sur le Palatin avec la double mission de défendre Cologne et le Palatinat et de bousculer les troupes françaises pour conquérir l’Est ennemi.
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La stratégie d’ensemble de l’Imperator paye. Bien que les troupes impériales n’aient que peu avancé encore, l’usure des troupes ennemies est forte. L’Autriche a en effet multiplié les combats afin d’affaiblir les armées françaises. Devant la menace d’une concentration de troupes impériales dans le secteur alpin, les armées françaises ont diminué leurs effectifs au Nord pour gonfler ceux du Sud.
De ce fait, l’armée stationnée au Palatin est passée à l’offensive. Les Français ont été exterminés et des renforts impériaux sont arrivés au Palatinat. La voie est ouverte mais il est nécessaire au préalable de faire tomber la forteresse du Luxembourg, véritable verrou. Les Impériaux rassemblent alors une importante artillerie et pilonnent la ville depuis plusieurs jours déjà.
Au Sud, l’armée des Alpes a pris la Savoie. Ses positions avantageuses en Suisse et en Savoie lui ouvrent tout le Sud de la France. Le roi de France a bien tenté à de multiples reprises de bousculer nos troupes et reconquérir les Alpes. Il n’a rencontré que la défaite.



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La stratégie impériale est un chef d’œuvre d’efficacité. Alors que le roi de France, craignant que la prise du Luxembourg par ses ennemis n’ouvre trop rapidement la route de Paris, réorganise ses armées en envoyant une partie de celles situées en Provence affronter nos troupes à l’Est, l’Imperator lance l’offensive contre le Dauphiné.
Son plan de génie est simple : « la France perd systématiquement à 1vs1. Comme elle est obligée de mobiliser plus d’hommes que nous pour réussir à nous repousser, elle n’est pas en mesure de défendre efficacement 2 fronts en même temps. Quand elle se concentre au Sud, nous frappons au Nord. Quand elle se concentre au Nord, nous frappons au Sud ».
L’armée des Alpes a pour ordre de prendre le Dauphiné en un assaut unique puis de foncer sur le Lyonnais qu’elle devra faire tomber avant que les troupes françaises stationnées en Provence pour la plupart n’arrivent. Autant le dire tout de suite : c’est une opération parfaite que vont mener les autrichiens. Malgré une marche forcée de plusieurs centaines de kilomètres, malgré un assaut difficile dans le Dauphiné, en pleine montagne, malgré une bataille contre une armée française, le Lyonnais est atteint en novembre et pris dans la foulée en un seul assaut.
L’Imperator a posé le pied dans la vallée du Rhône. Les troupes françaises sont en infériorité et en déroutes. La route est ouverte pour Paris. L’armée du Nord, elle, a été repoussée mais sans grandes pertes et tout en permettant cette forte avancée au Sud. Sa mission est donc un succès.
Durant l’année, l’Istria a été libérée et seuls 9000 français restent à Venise mais dans une prison. Ils ne peuvent rien faire qu’attendre ou rembarquer. La mort les guettes plus à l’intérieur des terres.



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L’imperator, suite au triomphe de l’assaut du Dauphiné et du Lyonnais, lance l’invasion générale de la France. Le royaume de France, épuisé, affaibli, vaincu, rassemble difficilement ce qu’il lui reste dans la métropole : 55000 hommes sous le commandement de leur meilleur chef. L’Autriche, dispose de 120000 hommes en France divisée en 5 armées pour limiter les complications liées au ravitaillement en territoire ennemi.
Le Rhône est franchi ! 80000 Autrichiens remontent vers Paris. L’Imperator en laisse 25000 en Bourgogne pour assurer les arrières tout en faisant le siège de la province. Le reste, divisée en 2 armées, se positionnent en Nivernais et Orléanais. Pendant ce temps, les Français rassemblent leur force à Paris. Au Nord-Est, l’armée du Nord a profité des succès au Sud pour pénétrer à nouveau au Luxembourg et lance l’assaut de la forteresse. Une 2e armée est en marche à travers la Lorraine pour faire la conquête de la Champagne.
A ce moment, le monde retient son souffle devant le moment à venir, un retentissement dans l’Histoire du monde : Paris va tomber ! Depuis presque 300 ans, l’orgueilleuse Cité grouillante n’est pas tombée à l’ennemi. C’est le symbole de l’invincibilité française qui est sur le point de disparaître à jamais.
Turenne lance ses 45000 français contre les 28000 autrichiens de l’Orléanais. Le plan français est évident : battre une à une les 5 armées autrichiennes en jouant sur sa supériorité numérique ponctuelle. Pendant ce temps, la famille royale, réfugiée en Bretagne, a fait fondre la vaisselle d’or de Versailles pour payer la levée de nouvelles troupes. En cours de formation en Bretagne, elles représentent le dernier espoir du roi. Mais tout le monde sait qu’elles ne seront pas plus efficaces que les précédentes et surtout insuffisante en nombre. L’Imperator dispose encore de 100000 hommes en réserve en Autriche. Toujours est-il que Turenne a reçu un ordre clair : retarder le plus possible les Autrichiens en attendant la venue des renforts...
... Ce sera la plus belle des victoires de l’Imperator, elle est devenue une légende à elle seule et est aujourd’hui un lieu de pèlerinage mondial. L’Histoire garde cet événement en mémoire. Les Hommes aussi. Certains parlent de l’Envol de l’Aigle divin. On parle de cette bataille comme un tournant dans l’histoire européenne. Dans l’Empire, cette bataille, symbole de la campagne Triomphale de France, est plus que célébrée. D’un côté, on honore, on vénère ce jour de gloire immortelle pour l’Empire et l’Autriche, mais d’un autre, on rend hommage avec une tristesse profonde, on pleure la mort de l’Imperator !!!

11 juillet 1689. L’Imperator est informé par ses éclaireurs de l’arrivée prochaine d’une importante force française, largement supérieur en nombre et composé aux 2/3 de cavalerie. Il décide mener ce difficile combat sur le terrain qu’il choisira. 3 messagers sont envoyés au commandant du détachement du Nivernais à 2 jours de marche de là afin qu’ils se mettent en route en toute diligence pour l’Orléanais.
L’Imperator choisit le site du village de Chamouilly. Situé au pied d’un plateau boisé, ce petit hameau se trouve à une petite centaine de mètres de la Seine qui le longe sur sa droite. Tout autour, de vastes prairies et collines légères. L’ensemble forme une sorte de goulot d’étranglement dont le centre est le village. De plus, le plateau boisé dissimule à la vue de toute personne venant du Nord ce qui pourrait se trouver derrière.
Le plan de l’Imperator est une œuvre d’art. Allant probablement combattre à 2 contre 1 et ne disposant que d’une cavalerie 3 fois inférieure en nombre à celle ennemie, les Autrichiens se positionnent de manière à tromper leur adversaire et à exploiter au maximum l’avantage du terrain. Ainsi, 3000 fantassins, les meilleurs tireurs de l’armée, prennent place sur le plateau boisé. La cavalerie est divisée en 2 ailes de 4000 hommes. Elles se positionnent derrière le plateau afin d’être dissimulée à la vue de l’ennemi. 5000 Autrichiens prennent position dans le village. Les 12000 restant se positionnent entre le village et la Loire. 1000 hommes ont été chargés de sécuriser le pont sur la Seine qui se trouve à 4 km au sud du village. Le point faible du dispositif étant les unités placées sans défense naturelle entre le village et le fleuve, l’Imperator décide de choyer particulièrement ces troupes. Déjà, y sont placés, les vétérans et les plus éprouvés des soldats de l’armée impériale. Ensuite, l’Imperator passera la journée au milieu d’eux dispensant à droite et à gauche une petite phrase, un petit mot, sur l’importance du rôle qu’ils vont jouer.
12 juillet en soirée. Les Français sont là ! Ils prennent position à 5 km de là pour passer la nuit. Le combat sera pour demain.
13 juillet 8h30. La bataille commence. Conformément à ce qu’avait imaginer l’Imperator, les Français pensent avoir sous les yeux toute l’armée autrichienne d’après leur mouvement. Leur force sont de 16000 fantassins et 35000 cavaliers. Une armée bien mal équilibrait dira l’Imperator. Turenne choisit de diviser ses fantassins en 2 groupes : de 8000 hommes. L’un se met en marche dans le but de prendre le village, il est appuyé par 3000 cavaliers. L’autre se positionne en face des 12000 Impériaux avec sur ses flancs 15000 cavaliers. Un détachement de 7000 cavaliers semble faire le tour du plateau boisé pour arriver sur le côté gauche et à l’arrière des troupes impériales. Enfin, 5000 cavaliers restent en retrait, probablement pour surveiller ce plateau boisé si jamais des Impériaux en sortaient.
L’Imperator a confiance en son plan mais surtout en ses hommes. Il sait qu’il peut leur faire confiance mais le combat lui paraît tout de même très difficile et il pense déjà à la manière d’organiser la retraite en bonne et due forme, si nécessaire, avec en face autant de cavalerie prompte à poursuivre. Il faudrait parcourir les 4 km jusqu’au pont, le franchir, puis le détruire avant d’être rattrapé par l’ennemi.
1) Conformément à ses instructions avant la bataille, la 1er unité de cavalerie impériale part à la rencontre des cavaliers français contournant le plateau. Les fantassins embusqués sur le plateau ont pour ordre de pratiquer un tir d’usure sur toute unité longeant sa position au signal prévu.
1) Les Impériaux dans le village subissent les 1er tirs et assauts de l’ennemi. La cavalerie ne pourra guère être efficace ici et donc c’est essentiellement un combat à pied où les 5000 autrichiens prennent progressivement le dessus sur les 8000 français. Le corps de cavalerie française sera lourdement sonné dès sa 1er charge et mis hors d’état pendant un bon moment.
1) A droite, les 8000 français et 15000 cavaliers se mettent en marche. Le choc est rude pour les 12000 Impériaux qui forment des carrés pour résister au mieux à la cavalerie ennemie. Les pertes s’accumulent vite de chaque côté mais à ce rythme, c’est l’Autriche qui perdra.
2) Les 7000 cavaliers français entrent en vue des 4000 cavaliers autrichiens. Ils lancent la charge. Les cavaliers autrichiens patientent un peu puis font mine de prendre panique et de fuir vers les bois.
2) Le village est maintenant une immense mêlée agrémentée de coups de feu et de cris. Les cadavres de l’ennemi jonchent le sol en plus grand nombre.
2) Les carrés impériaux souffrent. Les pertes sont importantes et supérieures à présent du coté autrichien. L’Imperator décide de déplacer ses carrés de manière à empêcher tout contournement par l’ennemi qui lui permettrait de revenir sur le centre du front (village) par l’arrière. L’armée souffre mais tient tête.
3) Les cavaliers français ont suivi ceux autrichiens et pénètrent dans les bois. Les 3000 fantassins embusqués font un carnage. En moins d’une heure, le détachement français est anéanti. La cavalerie autrichienne cachée dans les bois en ressort pour rejoindre le corps de 4000 cavaliers resté derrière le plateau.
3) Nous commençons à prendre de plus en plus le dessus au centre. Le village sera un tombeau pour les français.
3) L’armée commence à se débander sur la droite. C'est la survie de l'armée autrichienne qui est en jeu. L’Imperator n’hésite pas et lance son cheval à toute bride pour rejoindre ses hommes et les rallier. A sa vue, les Autrichiens se ressaisissent et se regroupent autour de l’Empereur. Mais l’espoir est mince si cela continue ainsi. L’Imperator sait qu’il pourra compter bientôt sur le soutien de ses troupes presque intactes du flanc gauche. Il faut tenir et pour cela l'Imperator n'hésite pas à combattre au 1er plan. La vigueur des troupes autrichiennes atteint son paroxisme.
4) Les 3000 fantassins du plateau ont pour ordre de se regrouper à la lisière Est du plateau pour déboucher ensuite sur l’arrière des Français. Face à eux, les 5000 cavaliers français restés en retrait plus les 3000 sonnés lors de la charge contre le village. La cavalerie impériale réunie (8000) doit charger la cavalerie française en retrait avec l’appui des fantassins du plateau. Il ne faut plus perdre de temps. L’aile droite ne tiendra pas éternellement et l’Empereur s’est engagé personnellement dans le combat.
4) Les Français sont repoussés au centre. Leurs pertes sont terribles. Les Autrichiens survivants se lancent à l’attaque de la cavalerie française déjà chargé par la notre.
4) L’Imperator, informé des succès des autres secteurs, ordonnent le repli sur le village de son armée. Les troupes d’élites autrichiennes, galvanisées par la présente impériale, se replient lentement et en bon ordre. Les pertes ont diminué depuis quelque temps. La vigueur des français est moins forte. La cavalerie est moins efficace après 5 ou 6 charges.
5) La cavalerie française, noyée sous le nombre, panique et prend la fuite avec le reste des fantassins français. La cavalerie autrichienne ne les poursuit pas et se repositionnent pour affronter le gros de l’armée française. L’infanterie impériale va à la rencontre des troupes commandées par l’empereur pour les relayer.
5) Turenne, voyant que la situation devient nettement moins favorable pour lui et admiratif devant la ténacité des troupes autrichiennes sonne la retraite générale. Il avait parié sur une victoire rapide, la seule chose que pouvait lui permettre sa forte cavalerie. Son plan a échoué et il n’a plus assez d’infanterie pour faire face.

Les Autrichiens se répandent en hourras et cris de joie à la hauteur de leur crainte avant la bataille. L’Imperator est une nouvelle fois acclamé. Il prononcera un discours qui dès les premiers mots sonnera différemment aux oreilles des héros présents. Sur le coup, personne ne pouvait comprendre la teneur de ce discours….il s’agissait en fait d’un discours d’adieu. L’Imperator, lors de son intervention physique pour rallier les fuyards, avait été touché à l’abdomen. A peine venait il de féliciter ses hommes, de leur souhaiter le bonheur et de les avoir exhorté à toujours se comporter avec honneur et à défendre l’Empire envers et contre tous, qu’il s’écroula. Sur les visages autrichiens, un même voile d'effroi glaça tous les sourires. Ainsi quitta ce monde l’Imperator, sur sa plus grande victoire militaire. L’Empire, en deuil, envoya une ambassade au roi de France et lui offrit la paix sans conditions afin de pouvoir rendre une dernière fois honneur à leur guide éternel. Louis XIV se garda d’afficher sa joie devant une offre aussi inespérée qui lui évitait de lourdes pertes amplement justifiées vu l’ampleur de sa défaite et signa la paix avec les représentants de l’Imperator.

« Dieu a rappelé son 2e fils auprès de lui », c’est sous cette épitaphe que repose de nos jours l’Imperator.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. mai 23, 2011 11:50 am
par Leaz
La désastreuse aventure en Gueldre contre la glorieuse Espagne est étrangement passé sous silence :o:

Sinon, que de textes, que de longueurs inutiles, quel style outrageusement marseillo-pompeux :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. mai 23, 2011 2:22 pm
par lemarseillais
Merci pour tous ces compliments.
Je vois que tu adores donc :chicos:

Je n'avais le temps que pour la Grande Histoire :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. mai 23, 2011 5:55 pm
par Danton
Mensonges et calomonies :tongue:

Le seul résultat concret de la guerre Franco-Autrichienne, c'est la vassalisation, par la force des armes victorieuses de la France Grande et Belle, enfant chérie de la Victoire qui a repoussé les hordes marseillaises rustres et piètrement commandées par le pseudo-imperator, emporté par la honte de sa défaite magistrale :mrgreen:


:hurle: Vive la France, toujours victorieuse!

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mar. mai 24, 2011 8:00 pm
par griffon
j'adore aussi cet AAR

mais je ne lis que rarement

car il est dans le ghetto

et j'oublie de fouiner ce forum :sad:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. mai 25, 2011 9:24 am
par lemarseillais
Merci merci pour votre soutien à tous.
C'est pour vous que je m'échine à vous raconter tout ça. Même si je regrette que certains polluent ce topic (Danton).

:chicos:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. mai 25, 2011 7:23 pm
par griffon
vous etes vraiment deux personnes différentes :?: :shock:

j'ai toujours cru que tu étais le second avatar de Danton

( ou plutot l'inverse en réfléchissant bien) :?:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. mai 25, 2011 7:26 pm
par lemarseillais
........Tu peux m'expliquer comment on pourrait faire autant de gpo ensemble et s'affronter si on était la seule et même personne :chicos:

Et puis c'est bien parce que tu ne m'as jamais "fréquenté" dans un jeu que tu as pu une seule seconde penser cela. C'est totalement inconcevable de pouvoir avoir dans le même être la bouletitude belge et la classe française :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. mai 25, 2011 7:29 pm
par Leaz
Non c'est bien deux fou différents, chacun dans leur genre :ko: :mrgreen:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. juil. 02, 2011 9:05 pm
par Danton
Chroniques de France. La guerre de succession d’Espagne


Le 1 novembre 1700, le Roi d’Espagne Charles II, aussi décadent et faible que sa nation :mrgreen: , meurt sans héritier, mais non sans testament : le Souverain, dans un rare accès de lucidité, reconnaît Philippe, Duc d’Anjou et petit-fils du Roi Louis XIV, comme héritier unique du trône d’Espagne. La France Grande et Belle accepte l’héritage :o: , Philippe V est De Facto Roi d’Espagne, mais des comploteurs sans scrupules aucun vont contester le testament de Charles... Le premier d’entre eux n’est autre que Leopold, l’Empereur d’Autriche, qui use de fourberie pour placer son fils Charles sur le trône. Les Royaumes Habsbourgs d’Espagne et d’Autriche sont de fait à nouveau entre les mains avides d’une même famille et qui ne cachent pas ses ambitions : dominer l’Europe et même le monde :goutte:

Flouée d’un trône qui lui revenait de droit, la France mobilise aussitôt, mais elle n’est pas la seule : nul en Europe ne peut rester neutre. Il n’y a en effet désormais plus que deux choix possibles : accepter l’hégémonie Habsbourg ou lutter contre elle. Face à l’ombre Austro-Espagnole qui s’est levée sur l’Europe, la France Grande et Belle relève l’étendard de la liberté : Charles II, devant Dieu, a désigné Philippe comme héritier, son testament est sacré et doit être respecté. Il se sera, assure Paris, par la force des armes si nécessaire :twisted: .

L’Angleterre aussitôt, soucieuse de maintenir un équilibre européen qui vient de voler en éclat avec l’union des puissants royaumes d’Espagne et d’Autriche, rallie la France dans son juste combat puis c’est au tour du vertueux Sultan, qui ne peut lui non plus accepter la mortelle alliance des deux Habsbourg, d’annoncer qu’il prendra les armes pour empêcher la domination des Hasbourg en Europe :?

Achetée par l’or espagnole et les promesses Impériales sur le Saint Empire, la Suède de Charles XII, rejoint le camp des impérialistes avides. D’autres pays mineurs rejoignent les deux camps : la Bavière, la Toscagne, le Hesse, l’Eire et les Etats du Pape pour le camp Habsbourg, Milan et la Savoie pour le camp « français ». Les partisans de Charles contre les partisans de Philippe ? La guerre est déclarée le 26 juillet 1703 et l’Europe sombre dans une guerre totale qui va déterminer son futur.


Acte I. L’invasion de la France

Dès la déclaration de guerre, l’alliance Habsbourg crée la surprise : plus de la moitié de l’armée Impériale, en effet, commandée par son meilleur général, Eugène de Savoie, passe aussitôt à l’offensive en Italie du nord, pro française, et au Luxembourg. Cela alors que le Sultan déferle en Hongrie avec 400.000 Janissaires ! Les Espagnols, eux, envahissent le sud de la France, pour tendre la main aux Autrichiens si ceux-ci parviennent à franchir les Alpes. Au nord, ce sont les Suèdois, menés par Charles XII lui-même, qui déboulent pour protéger les Pays-Bas Espagnols envahis par les armées Royales de France. La première grande bataille de la guerre sur le front occidental se déroule dans les Flandres, où les armées Françaises pulvérisent les Suédois :clap:

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Mais la bravoure des indomptables soldats français ne peut longtemps contrer le déséquilibre total des forces :? . La France, en effet, entièrement seule, est envahie par l’intégralité des armées Suédoises et le gros des armées Austro-Espagnoles. La stratégie des Habsbourg est de fait évidente : éliminer d’entrée de jeux la France, ce qui lui donnerait De Facto la victoire. Ainsi, les Amériques, envahies par les Franco-Britanniques menés par Marlborough, sont à peine défendues et, contre les hordes innombrables du Sultan, l’Empereur n’oppose, au mieux, que la moitié de son armée : perdre du terrain en Hongrie et en Amérique pour éliminer la France, la coalition des Habsbourg avait fait son choix et allait s’y tenir.

Les Armées Royales de France, débordées, sont submergées et noyées sous le nombre des envahisseurs, qui prennent rapidement l’avantage : toute l’Italie du nord tombe entre les mains Impériales et, pire, les Austro-Suédois percent au nord et viennent établir le siège devant Paris. De Hollande et d’Espagne, les régiments Espagnols déferlent à leur tour et sillonnent la France, allant jusqu’en Bretagne pour traquer la résistance, massacrant au passage le malheureux Vauban. Face à ce déferlement, aucune aide directe ne parvient à la France, seule contre trois grandes nations :goutte:

L’Angleterre, en effet, fidèle à sa propre stratégie, consacrait toutes ses forces à l’invasion de l’Amérique espagnole, avec le support épisodique des fantassins français : brillamment commandées par Marlborough, les armées de Londres atteignent rapidement le Mexique et prennent d’assaut les riches mines d’or :clap: . En Asie, les forces combinées Franco-Anglaises prennent d’assaut l’Indonésie espagnole, la victoire est là aussi totale. De son côté, le Sultan avance avec intrépidité en Hongrie, volant de victoire en victoire, et, déjà, ses avant-gardes sont aux portes de Vienne :mrgreen: !

Les indéniables succès de ses alliés n’aident cependant guère la France, envahie de tous les côtés. Mais le Roi de France, une fois de plus, allait démontrer toue sa détermination : loin de sombrer dans le défaitisme et la démoralisation la plus complète, l’habile Souverain entrepris de rassembler ses armées en déroute et de protéger la levée d’importants renforts. Le corps expéditionnaire placé en Angleterre, pour protéger ce pays tout entier engagé dans son offensive aux Amériques, est en outre rapatrié et, très vite, les Armées Royales remontent au front. Le premier coup d’arrêt a lieu au sud, où les Espagnols sont écrasés et mis en déroute lors de la grande bataille de Guyenne.


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Les armées du nord, ralliées par le corps expéditionnaire ramené d’Angleterre, convergent vers Paris, mais les envahisseurs ont placé à la tête de leurs armées un expert dans la guerre des sièges et, en décembre 1704, la capitale Française tombe entre leurs mains. Les Habsbourg crient victoire, malgré leur immense défaite au Mexique et en Hongrie : le succès, pensent-ils, de leur stratégie « Tout contre la France ». Mais, moins de 10 jours après la chute de Paris, les armées Royales de France, nullement démoralisées mais au contraire avides de revanche tombent avec force contre les armées coalisées : :hurle: la bataille de Paris commence et avec elle, peut-être, déjà, le sort de la guerre de succession d’Espagne !

Le résultat est sans appel : Villars pulvérise les envahisseurs et poursuit immédiatement sa contre-offensive au Luxembourg et dans les Flandres. Avec les Espagnols de même en déroute sur le front sud, les Habsbourg voient s’effondrer tous leurs rêves de victoire rapide : le Roc Français a eu raison de leur témérité :mrgreen: . Pourtant, et alors même que le Sultan avance toujours plus, les Autrichiens vont tenter un ultime assaut et le Prince Eugène, leur meilleur général, perce enfin dans les Alpes. Des renforts parviennent de même au nord, mais les armées Royales de France sont elles aussi abondamment renforcées par des hordes de soldats et l’ultime tentative Habsbourg de briser la France échoue complètement :tongue:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. juil. 02, 2011 9:13 pm
par Danton
Acte II. L’invasion de l’Angleterre

La coalition des Habsbourg, face à l’échec de sa stratégie militaire, allait rapidement réagir et mettre en place un nouveau plan d’action qui allait connaître lui aussi d’immenses succès initiaux. Les victoires innombrables du Sultan obligèrent les Impériaux à concentrer le gros de leurs forces à l’est, ceci dans l’espoir d’enfin réussir à endiguer les Janissaires victorieux, qui achevaient à présent la conquête de la Hongrie et avaient déjà établis le siège devant Vienne.

Privés du soutien des armées d’élite d’Autriche, les Suédo-Espagnols renoncèrent à toute offensive en France et placèrent tous leurs espoirs dans une stratégie de substitution habilement et rapidement mise en place : puisque éliminer la France avait échoué, il restait à essayer de sortir l’Angleterre de la guerre !

Les marines de guerre de Suède et surtout d’Espagne, qui jusqu’à présent n’avaient guère bougées, partirent pour la Manche, commandées par un Amiral Espagnol qui était un génie militaire hors du commun et sans rival. Les mouvements d’invasion ne passèrent cependant pas inaperçus et les Franco-Anglais filèrent à leur rencontre, mais l’incompréhension entre les deux alliés était complète. Une nouvelle page des Glorieuses Relations Marseillo-Dantoniennes allait s’ouvrir :chicos:

Alors que le Roi de France avait bien insisté pour que le commandement des flottes combinées soit laissé à Tourville, seul Amiral capable de faire face au génie Espagnol, le Roi d’Angleterre, aveuglé par sa vanité :tongue:, s’obstina à maintenir l’Amiral Rooke à la tête de sa flotte.

Et ce qui devait arriver arriva : les flottes Franco-Britanniques furent écrasées en Manche, perdant près de 70 navires de guerre. La mort au combat de l’Amiral Rooke fut longuement pleurée en Angleterre mais, en France, ce ne fut que larmes de crocodiles :o: . Désormais, enfin, le commandement reviendra à Tourville. Nul doute que ce valeureux Français réussira là où son homologue anglais a lamentablement échoué :mrgreen: .

Aux Amériques, les Anglais étaient plus heureux et, avec la conquête de Zacatecas, achevèrent victorieusement la conquête du Mexique espagnol. Les riches mines d’or allaient désormais renforcer le trésor anglais et non plus espagnol. Marlborough avait été l’artisan de cette victoire mais, pour conserver ses conquêtes, il n’ignorait pas qu’il aurait grand besoin des fantassins français, qui assuraient déjà la sécurité de ses lignes de communication vers les colonies anglaises d’Amérique.

Sans doute enragé de devoir ainsi dépendre de la force tranquille des indomptables soldats français, la Roi d’Angleterre allait une fois de plus n’en faire qu’à sa tête :tongue: : après avoir placé d’autorité Rooke à la tête des flottes, contre la volonté du Roi de France, il ordonna à sa flotte de quitter la sécurité des ports de France et de se précipiter devant la Tamise, où les flottes Suédo-Espagnoles avaient pris position. Ce n’est qu’après être partis qu’il daigna prévenir la flotte française qui, prise de court, tarda à réagir. Surtout, cette dernière n’avait toujours pas complètement récupéré de la bataille précédente. Mais le Roi d’Angleterre était aveuglé par son Fol Orgueil et refusa de faire marche arrière : la flotte française était priée d’accélérer et voilà tout :roll:

Et ce qui devait arriver arriva : la flotte anglaise, non commandée, commença seule la bataille et quand enfin Tourville déboula, le combat était déjà perdu et le valeureux français, malgré toute sa fougue, ne put renverser la situation désastreuse. 70 navires de plus furent perdus et 70.000 Suédois débarquèrent aussitôt. L’armée Royale Anglaise fut balayée et Londres pris d’assaut ! En 1706, l‘alliance Habsbourg, pour la deuxième fois, criait victoire : Londres était tombée :? ! Mais le Sultan intervient alors avec ironie pour déclarer que Vienne, la capitale Impériale, était entre ses mains depuis de nombreux mois :chicos:

Le Roi d’Angleterre, qui n’ignorait pas que ses maigres troupes, non commandées, ne pouvaient s’opposer aux envahisseurs sombra alors dans une profonde dépression et ordonna le repli afin de retarder l’inévitable. Terré dans les montagnes du pays de Galles, il attendait la fin, sa fin : « La Dynastie des Ohémiens a failli et va disparaître comme jadis les Pepsor. Quel destin tragique frappe donc les Rois d’Angleterre ? Ô Seigneur, ne Te prions-nous pas assez ? De toute façon, tout cela c’est de la faute de Danton… :roll: ».

Il fut tiré de sa léthargie par des martèlements sourds et des cris répétés : « Allons, ILS arrivent. Eh bien soit. Il ne sera pas dit qu’un Marseillais tombera vivant et vaincu entre les mains de l’ennemi ! Puisqu’il faut finir ainsi… :ko: ».

Alors que le Souverain Vaincu approchait son fusil de sa tempe, son aide de camp ouvrit la porte à la volée et hurla : « Sire, Sire, un miracle ! » « Que... Plait-il ? L'OM a gagné un match? Les Suédois ont fait demi-tour ? Pourtant je les entends :goutte: » « Sire, ce ne sont pas les armées Suédoises qui marchent vers nous : :hurle: ce sont les Français ! » « La flotte française est coincée au port, je ne le sais que trop bien car la Royal Navy est avec elle, impuissante » « Sire, venez donc voir ». Incrédule, le Roi d’Angleterre se traina dehors et le choc faillit le terrasser : à perte de vue, des milliers de soldats français suréquipés, motivés et galvanisés marchaient au son du tambour ! :clap: :clap:

Alors que la population Anglaise acclamait ses sauveurs avec autant d’énergie qu’elle avait jadis maudit ces mêmes français, quand, 150 ans plus tôt, ils ravageaient leur pays et abattaient la sombre Dynastie des Pespor, un homme sortit des rangs et le Roi reconnut le général Berwick : « Sire, Sa Majesté Très Chrétienne le Roi de France, m’envoi ici à la tête de 62.000 soldats pour chasser l’envahisseur de vos terres et reprendre d’assaut votre capitale ».

Abasourdi, ne comprenant pas par quel moyen génial le Roi de France si habile :mrgreen: avait réussi l’exploit incroyable de transporter une telle armée alors que les flottes coalisées étaient bloquées au port, mais le cœur débordant de gratitude, le Roi d’Angleterre eut alors ses paroles historiques demeurées pour l’éternité : « Danton Save The King Marseillais ! »

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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. juil. 02, 2011 10:28 pm
par griffon
tu es si haut

et lui si bas

pourquoi n'en profites tu pas

pour faire de lui ton petit "puppet" ?

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. juil. 03, 2011 7:24 am
par lemarseillais
Parce que la France veut gagner la guerre tout simplement et ce n'est pas avec l'Angleterre dans le camp ennemi qu'elle y arriverait. :o:

Mais bon, avant de juger, il est de bon ton d'entendre les 2 versions, souvent dramatiquement opposée entre Danton et moi :hurle:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. juil. 03, 2011 11:30 am
par Danton
griffon a écrit :tu es si haut

et lui si bas

pourquoi n'en profites tu pas

pour faire de lui ton petit "puppet" ?
Hélas, il est un point sur lequel je suis très strict: quand j'entre en guerre avec un allié, nous allons jusqu'au bout, ensembles et unis, dans la victoire ou la défaite.

L'Angleterre étant mon alliée, je ne peux profiter de son état de faiblesse :mrgreen: ni l'abandonner à son sort, ce serait trahison ignoble.

Je poste la suite et fin de l'acte 2, qui illustre encore parfaitement les difficultés de collaborer de façon optimale :chicos:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. juil. 03, 2011 11:33 am
par Danton
Sauvé par la France Grande et Belle, le Roi d’Angleterre, reconnaissant, reprit espoir et décida de porter une fois de plus le combat sur mer. Des contacts préalables, cette fois, furent pris avec l’Allié Sauveur et il fut décidé que la flotte anglaise partirait quand elle en recevrait l’instruction. Tout semblait en ordre et pourtant…

Le premier message arriva de France : « Flotte en mouvement, j’arrive ». Sa connaissance du Français étant très limitée :mrgreen: , le Roi d’Angleterre interpréta tout de travers et traduisit d’autorité le message de la façon suivante « Flotte en mouvement, amène toi ». La Royal Navy sortit ventre à terre et se heurta avec fougue (ou folie ?) aux navires espagnols, sous le regard incrédule des marins français qui étaient encore bien loin de la bataille et ne purent que s’interroger : « Mais que font encore ces BOULETS ? Ils devaient pourtant attendre notre signal :ko: ! »

Et ce qui devait arriver arriva : la Royal Navy fut une fois de plus vaincue puis Tourville déboula et connut le même sort tragique. Face à tous ces désastres, beaucoup auraient renoncés et cessés toute tentative de coopération, mais les Marseillo-Dantoniens étaient de vieux habitués des versions contradictoires et mauvaises interprétations :o: : sous l’impulsion énergique du Roi de France, une nouvelle offensive combinée fut mise en place.

Et cette fois tout se déroula à merveille : les flottes arrivèrent devant la Tamise pile poil au même moment et l’Amiral Tourville, déchainé, écrabouilla les flottes Suédo-Espagnoles :clap: . De la terre, un hurlement se fit entendre, c’était le Roi d’Angleterre lui-même : « Extermine les tous ! Je les veux tous mort, tous ! ». La poursuite cependant se passa mal, les flottes victorieuses se trompèrent de direction :mrgreen:

Le Roi d’Angleterre n’eut cependant pas le temps de fulminer : les indomptables soldats français passaient à l’offensive et balayèrent comme des fétus de paille les 70.000 Suédois. « Danton Save The King Marseillais » répéta avec ferveur le Roi d’Angleterre. Le général Berwick victorieux lança immédiatement l’assaut contre Londres et Buckingham Palace fut libéré par les soldats français :clap: !

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Au même moment, les Armées Royales de France, omniprésentes, attaquaient en Zeelande, après avoir conquis le riche centre de commerce des Flandres. La guerre entrait de fait dans une nouvelle phase et, une fois de plus, la stratégie Habsbourg avait échouée : ni la France ni l’Angleterre n’avaient été sortis de la guerre.


Acte 3 à venir…

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. juil. 03, 2011 11:45 am
par lemarseillais
Ramassis de conneries :hurle:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. juil. 03, 2011 1:01 pm
par Danton
Tes éloges me vont droit au coeur :o:

Je comprends bien la Gratitude que tu éprouves envers Ton Sauveur, mais tu sais que je suis modeste :mrgreen:


L'acte 3 s'intitulera "L'invasion de l'Autriche", cela donne déjà une idée de ce qu'il sera :wink:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. juil. 09, 2011 3:27 pm
par Danton
Acte III. L’invasion de l’Autriche


La quatrième année de guerre allait voir un basculement majeur des stratégies des deux alliances. L’alliance Habsbourg, suite à l’échec total :mrgreen: de ses tentatives de vaincre rapidement d’abord la France puis l’Angleterre, allait en effet changer son fusil d’épaule : pendant que l’Espagne pansait ses plaies, les Austro-Suédois allaient unir leurs forces pour faire face au péril ottoman.

Pour l’alliance française, le basculement allait être moins important : l’Ottoman souhaitait poursuivre son assaut, l’Angleterre victorieuse au Mexique devait panser ses plaies, son armée et sa flotte ayant été décimés par l’invasion ennemie et la France, elle, allait en fait tout simplement appliquer sa stratégie initiale, qui avait du être mise de côté jusqu’alors suite aux gigantesques assauts initiaux de la coalition Habsbourg, qui avait tenté, en vain, d’écraser rapidement la France.

La stratégie Française découlait de l’objectif même de la guerre : contraindre l’Empereur d’Autriche à renoncer à placer un membre de sa famille sur le trône d’Espagne. La dynastie Habsbourg n’existant plus en Espagne, tous les pouvoirs se concentraient à Vienne, qui contestait l’héritage du dernier Souverain Espagnol. Une domination Habsbourg (ou plutôt Autrichienne) étant inadmissible, il fallait vaincre l’Empire Autrichien qui avait rattaché de force l’Espagne à ses possessions familiales.

Le volet Français reposait sur trois axes majeurs : l’invasion de l’Autriche par le sud d’une part, afin de tendre la main aux alliés Ottomans, l’invasion des Pays-Bas Espagnols d’autre part afin de sécuriser l’Angleterre et, surtout, de permettre l’invasion du cœur même de l’Empire Autrichien, le SERG. La dernière étape étant l’invasion de l’Empire Autrichien par le nord, afin de rejoindre la branche sud et d’achever la destruction totale de la branche des Habsbourg d’Autriche, la dernière encore en place.

De ce fait, le front Espagnol ou la guerre coloniale n’avaient aux yeux de Paris aucune importance. Seule concession à la stratégie « Vaincre les Habsbourg d’Autriche, les seuls encore en place », le Mexique. Le but là bas était double : d’une part priver l’Espagne, véritable financier de l’alliance ennemie, de l’or des Amériques et d’autre part attirer les forces Ibères sur ce front en réalité complètement seçondaire dans la stratégie française.

L’Angleterre sécurisée, les Armées Royales de France partirent à l’assaut du sud Autrichien et tout d’abord à la reconquête des territoires perdus en Italie du nord.

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Le Piemont et la Lombardie tombèrent rapidement, puis Villars s’enfonça dans la foulée en territoire ennemi : le Tyrol autrichien tomba dès les premiers mois de l’année 1707. Le succès de cette fulgurante marche en avant reposait essentiellement sur le redéploiement à l’est du gros des armées Impériales, où elles remportèrent victoire sur victoire contre les Janissaires en déroute. Ainsi, alors que les armées Françaises envahissaient déjà Salzbourg et l’Ostmarch, les Impériaux avaient chassés les Ottomans du cœur de leur empire et mit le siège devant Vienne.

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Le redressement Autrichien était réel et la France comprit qu’il fallait réagir. La Zeelande espagnole fut à nouveau envahie afin de mettre la pression sur les armées espagnoles et les empêcher d’envoyer leurs forces soutenir les Autrichiens, comme les Suédois le faisaient déjà.

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Ensuite, il fut décidé de tendre la main aux ottomans en difficulté : Villars partit en personne pour chasser les Impériaux de Vienne.

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Les conséquences ne se firent pas attendre : les Austro-Suédois, pris entre deux feux, reculèrent. Le Sultan comprit immédiatement qu’il fallait pousser l’avantage et recruta massivement afin de lancer une nouvelle grande offensive, qui visait cette fois essentiellement le sud autrichien, avec Venise pour objectif final. La parfaite collaboration Austro-Suédoise avait permis de repousser les Janissaires, mais la parade avait été mise en place (un peu tardivement, mais les alliances n’étaient guère prise par le temps) et les Franco-Ottomans commencèrent de même à agir de concert.

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Au Mexique, les Espagnols étaient sur le retour et les Franco-Anglo peinaient à maintenir leurs positions, ce qui ne faisait ni chaud ni froid à la France, entièrement concentrée sur le théâtre européen.

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Sur le front majeur de la guerre, en Autriche, le seul où il y avait réellement de grandes offensives, la situation se stabilisait. Les Janissaires avaient achevés avec succès leur campagne en Autriche du sud et Venise était entre leurs mains. De même, ils conservaient Vienne et leurs conquêtes Balkaniques, mais des troubles éclataient partout dans l’Empire, mobilisant toujours plus de moyens. Au final, un étrange statu quo s’installa. Les Austro-Suédois tenaient fermement le nord du Danube, mais étaient incapables de passer au sud et, ainsi, de libérer les zones énormes de l’Empire Autrichien qui étaient sous contrôle de l’alliance française et les Franco-Ottomans, privés des masses innombrables ottomanes, n’avaient guère plus les moyens de franchir le Danube.

Une nouvelle phase de la guerre prit ainsi fin en 1710. Le Sultan, empêtré dans des révoltes sans fin qui éclataient partout au sein de son empire, décida de mettre fin à toute offensive : son rôle allait désormais se borner à conserver les acquis. Or, si l’avantage de la coalition Française était indéniable, il n’était pas encore suffisant pour contraindre les Habsbourg à renoncer à leur volonté d’hégémonie : un nouvel acte était nécessaire…

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Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. juil. 09, 2011 5:26 pm
par Danton
Acte IV. L’invasion des Pays-Bas

Afin d’écraser l’alliance adverse, sous pression mais pas encore vaincue, la France Grande et Belle décida de passer à l’étape suivante de sa stratégie habile :o: : l’invasion des Pays-Bas Espagnols. L’objectif était très ambitieux tant les obstacles semblaient insurmontables : le terrain marécageux favorisait outrageusement la défense, la proximité avec la Suède allait permettre l’afflux constant de renforts, la région était massivement fortifiée et les garnisons espagnoles innombrables, la domination des mers, enfin, était Ibérique :?

Mais les gains potentiels étaient à la hauteur de la difficulté de l’entreprise : sécurité définitive de l’Angleterre, les Pays-Bas étant une véritable plateforme pour envahir Londres et une base indispensable pour les marines d’invasion Ibériques, sécurité définitive du front nord français et, enfin, ce nouveau front allait inévitablement attirer à lui la totalité des forces Suédo-Espagnoles, laissant les Impériaux seuls et incapables de briser le statu quo qui régnait alors en Autriche.

Alors que la France mobilisait les immenses moyens nécessaires pour avoir ne fut-ce qu’une chance de réussir ce très ambitieux projet, les Armées Royales passèrent à l’offensive en Bavière, prise d’assaut, ceci dans le but de sécuriser définitivement la zone dite du Danube sud.

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Surprise, une armée espagnole débarquait en Italie et remontait plein nord dans le but de prendre les armées françaises à revers. La réaction française fut immédiate : rien ne devait menacer le statu quo actuel dans cette région car tous les moyens français allaient sous peu être engagés sur un front particulièrement difficile qui allait engloutir tous les moyens de la France Grande et Belle. Le général Montesquieu fut ainsi envoyé stopper net l’avance Ibère, ce qui fut fait lors de la bataille de Firenze.

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Madrid cependant devait avoir les moyens d’envoyer bien plus, beaucoup plus. Suffisamment probablement pour rompre le front sud français et menacer ainsi le projet d’invasion des Pays-Bas. C’est à ce moment qu’une nouvelle étonnante arriva à Paris : 70.000 Espagnols avaient débarqués au Mexique et étaient immédiatement passés à l’offensive.

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A Paris, la nouvelle fut accueillie avec un réel enthousiasme : le piège Mexicain fonctionnait au-delà des espoirs les plus fous :mrgreen: . L’invasion des Pays-Bas pouvait être lancée sans attendre : l’Espagne avait choisi, au pire moment sans doute, de lancer le gros de ses forces sur un front complètement seçondaire aux yeux de la France qui n’en espérait pas tant. Il importait néanmoins d’exploiter au mieux cet avantage et des réunions eurent rapidement lieu avec les alliés Anglais, responsables du front Mexicain : conserver le Mexique conquis avec cet afflux soudain de soldats espagnols était impossible, il fut décidé de s’accrocher au terrain. Echanger du terrain pour gagner du temps, telle allait être la stratégie Franco-Anglaise sur ce front.

En Europe, la France avait négocié un accès militaire avec la Prusse et un premier assaut exploratoire fut lancé au Münster :o:

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Cet assaut révéla que l’invasion française n’allait pas être une partie de plaisir : les Suédo-Espagnols étaient partout et s’accrochaient au terrain avec l’énergie du désespoir, bien conscients qu’ils devaient vaincre ou mourir, ce qui avait toujours eu le don de gonfler le moral des soldats :goutte: . Mais la France allait bénéficier d’une aide inattendue : l’armada espagnole étant en effet au large du Mexique pour soutenir la contre-offensive de Madrid dans la région, l’Angleterre retrouvait une liberté d’action dont elle n’avait fait que rêver après la reprise de Londres par les soldats français. Et le Roi d’Angleterre n’allait pas rester inactif : il saisit la balle au bond et envoya flotte et troupes au large du Danemark afin d’empêcher l’arrivée des renforts Suédois. Les hordes Françaises repartirent à l’assaut…

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Une fois de plus, l’assaut fut repoussé, mais le Roi de France, en stratège habile et expérimenté, ne se laissa pas démonter : le bouchon était solide mais, une fois enfoncé, plus rien ne pourrait stopper l’invasion. La flotte Espagnole quittant le Mexique, l’armada anglaise évacua prudemment le Danemark avec armes et bagages : les coalisés ne pouvaient, sur mer, résister qu’avec l’union de leurs moyens. L’Amiral Français Dugay Trouin, commandant en chef des marines Franco-Anglaises, ne l’ignorait pas et rassembla les hordes au large de la Hollande.

En 1712, un troisième assaut fut lancé, aussi difficile que les deux premiers : les Suédo-Espagnols, en effet, avaient eu le temps d’affiner leur défense et des renforts convergeaient de partout pour stopper l’assaut.

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Mais cette fois, les Dantoniens galvanisés brisèrent leurs opposants et exploitèrent sans attendre leur victoire : le Münster fut pris d’assaut :clap: . Une première brèche était ouverte dans le front ennemi, il importait de l’élargir au plus vite : alors que les Armées Royales fondaient cette fois au Geldre, les Anglais débarquaient en Frise. Mais déjà les renforts Suédois marchaient sur le Münster à peine conquis…

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La riposte Habsbourg ne se limitait cependant pas au front terrestre : l’armada espagnole au grand complet surgit en effet au large de la Hollande, confiante et sûre de sa force, prenant quasi immédiatement l’avantage :goutte:

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Alors que les Anglais parlaient déjà de retraiter, l’Amiral Dugay Trouin fit entendre sa voix puissante : :hurle: pas question de reculer. La bataille se poursuivit donc et, contre toute attente, ce fut une grande victoire navale :clap: !

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Le pari Français était en bonne voie de réussir : les Pays-Bas Espagnols, malgré tous leurs atouts défensifs, vacillaient :chicos: . Sur terre, en effet, les Armées Royales pulvérisaient les Espagnols et lançaient l’assaut contre la province de Geldre : il fallait agir rapidement car les hordes Suédoises accouraient.

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Ne pas laisser à l’ennemi le temps de souffler, telle fut la décision de la France Grande et Belle. Le dernier réduit ennemi, en Hollande, était en effet d’une importance stratégique majeure : c’était là que la flotte Espagnole s’était réfugiée, dans le dernier port à partir duquel elle pouvait encore menacer l’Angleterre. Un assaut combiné fut mis sous pied et lancé avec fougue et talent.

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La victoire sourit aux audacieux Français, le Dantonisme était sur le point de remporter une de ses plus éclatantes victoires :clap: : la conquête totale de la forteresse Hollande, la zone européenne la plus propice à la défensive, avec les Pyrénées espagnols ( d’une importance stratégique nulle dans le cadre de cette guerre). Mais rien n’était encore joué : alors que l’armada Ibère quittait son port d’attache pour une nouvelle bataille, les armées Suédoises avaient à présent atteint le Geldre.

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Une fois encore, contredisant tous les pronostiques, l’Amiral Français Dugay Trouin, véritable héros de la guerre, remporta la bataille, mais les Espagnols retraitèrent en bon ordre et se postèrent près de Londres pour une ultime bataille.

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Et malgré une réelle infériorité numérique, les Franco-Anglais remportèrent à nouveau la bataille, mettant un point final à la phase d’invasion des Pays-Bas : sur terre, les armées Suédoises se replièrent, sur mer, l’armada Espagnole fit de même, désormais privée des ports Hollandais.

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Il ne restait plus qu’à porter le coup de grâce, sur terre et sur mer. Les Anglais repérèrent rapidement la flotte espagnole en déroute et anticipèrent admirablement ses mouvements : l’armada de Madrid n’allait pas se réfugier en Suède, mais contourner l’Angleterre par le nord pour rejoindre Séville et les renforts probablement en construction. Ordre fut donné aux flottes de converger au large de la Bretagne afin de leur couper la route, mais très vite un vieux problème réapparut : les navires anglais étaient plus rapides que ceux de la Marine Royale de France, pays terrestre :?

Alors que la distance entre les deux flottes ne cessait de s’agrandir, l’Amiral Dugay Trouin tenta de convaincre ses alliés anglais de l’attendre, mais, une fois encore, le roi d’Angleterre, beaucoup trop confiant :tongue:, refusa de ralentir et lança ses navires plein ouest, où ils allèrent s’écraser comme des mouches sur l’armada Ibère au grand complet. Ce fut sans surprise un carnage abominable, mais Madrid n’osa pas pousser son avantage plus en avant : les rescapés anglais, en effet, avaient été renforcés par les navires Français de Dugay Trouin, l’Amiral qui avait toujours vaincu les Espagnols :o: . Sa réputation fit des miracles : les Espagnols prirent la poudre d’escampette et partirent se réfugier à Séville. On ne les revit plus jamais de toute la guerre :mrgreen:

L’estocade final n’avait pu être porté sur mer, la faute principalement à l’obligation des Franco-Anglais de collaborer parfaitement, ce qui n’était pas simple dans le feu de l’action (la France avait l’Amiral, l’Angleterre le moral, le nombre… Et la vitesse), mais sur le plan terrestre, le Roi de France seul en lice remplit parfaitement l’objectif : les hordes françaises convergèrent de partout pour anéantir les Suédois en plein repli. Au mois de février 1713, la campagne des Pays-Bas prit fin avec l’anéantissement des derniers soldats ennemis au Münster :twisted:

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Une nouvelle phase de la guerre pouvait commencer...

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. juil. 09, 2011 7:02 pm
par Samara
Très belle opération. Le front danubien reste stable? L'autrichien n'a rien tenté durant tout ce temps?

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. juil. 09, 2011 10:22 pm
par Danton
Mais, mais???

J'ai posté une longue réponse à ce sujet et je ne vois plus rien??

Je n'ai pas été posté ailleurs j'espère :goutte:

Pas retrouvé, tant pis, j'abrège :?

Oui, le front Danubien est resté très calme et non l'Autrichien n'a rien tenté :mrgreen:

Deux explications à cela:

1) Avec des armées équivalentes à tous les niveaux (moral, commandement, technologie) et un fleuve à franchir, l'assaut était risqué et l'Empereur ne disposait guère des réserves pour contrer une contre-offensive si son assaut échouait. Etant donné l'apathie totale de l'Ottoman (virtuellement retiré de la guerre en 1710), j'estime qu'il aurait pu tenter le coup... Mais un succès aurait-il changé grand chose? Pas pour la campagne de Hollande, j'avais assez de terrain et de réserves sur le front Danubien pour abandonner du terrain si nécessaire, le temps d'achever la campagne de Hollande (véritable gouffre humain soit dit en passant)

2) La Suède et l'Autriche étaient joué par le même joueur (Maurice). Je n'ai jamais joué deux pays en guerre simultanément, mais cela ne doit pas être simple à gérer. Je dirais qu'il a logiquement concentré son attention sur LE front majeur du moment, qui demandait de réagir très rapidement.


Cette campagne de Hollande est ma plus belle réussite de toute cette Gpo :clap: (j'ai vu bien des joueurs se casser les dents sur la forteresse Hollande), rondement menée et enlevée en moins de deux ans... Mais au prix fort :mrgreen: (les Jeunesses Marseillaises se sont lancées avec enthousiasme et succès à l'assaut, pour assurer le triomphe du Dantonisme Universel)

Le dernier acte n'est pas mal non plus :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. juil. 11, 2011 1:20 pm
par Samara
En tout cas tu fais d'une pierre deux coup, Espagne affaiblis par la perte de ses colonies et des Pays Bas, et Autriche ruiné par cette guerre. Ca doit pas être évident de conserver des bonnes alliances sachant que tout le monde va vouloir ta peau maintenant. :mrgreen:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. juil. 11, 2011 8:45 pm
par Danton
Le grand devin NostraDantus l'a prédit: le Dantonisme Universel connaîtra des passages difficiles, mais au final la victoire et le monde seront siens :mrgreen:


Amen et Loué soit le Dantonisme :chinois:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : mer. juil. 13, 2011 10:58 pm
par Leaz
Faut pas se leurrer, les AAR de Danton sont de la pur propagande aussi hein :o:

Les colonies espagnoles se portent trés bien, tout comme la métropole, jamais envahie. Aprés, c'est sûr que aux Pays-Bas le Grand Roi a envoyé toutes ses jeunesses fanatisés, plus de 200 000 hommes ! (soit 2 ans de recrutement Espagnol :ko: ) le tout commandé par de bon généraux face a un général suédois trop rapidement écarté..

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. juil. 14, 2011 7:03 am
par lemarseillais
Oui je plussoie Leaz. Quand tu enlèves tout ce qui est exagération, détournement de la vérité pour se donner le beau rôle et que tu rajoutes les omissions volontaires du belge, c'est tout de suite vachement moins impressionnant ce qu'il fait :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : jeu. juil. 14, 2011 5:23 pm
par Danton
Leaz a écrit :Faut pas se leurrer, les AAR de Danton sont de la pur propagande aussi hein :o:
Mais ils sont dans le bon topic, eux :tongue:
Leaz a écrit :Les colonies espagnoles se portent trés bien, tout comme la métropole, jamais envahie. Aprés, c'est sûr que aux Pays-Bas le Grand Roi a envoyé toutes ses jeunesses fanatisés, plus de 200 000 hommes ! (soit 2 ans de recrutement Espagnol :ko: )
Ce qui donnerait 100.000 soldats par an pour l'Espagne, si ce n'est pas de la propagande :roll:

Par contre, les hordes marseillaises qui se sont élancées à l'assaut des Pays-Bas ont effectivement du atteindre les 200.000 soldats... On ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs, l'offensive a ruiné les caisses et les réserves humaines, mais l'étendard du Dantonisme flotte à présent sur la Hollande libérée, le reste est sans importance :o:

Et puis bon, ces troupes ne se sont pas arrêtées là :chicos: (silence, dernier acte toujours en attente de rédaction :o: )
lemarseillais a écrit : et que tu rajoutes les omissions volontaires du belge
Tu as tout à fait raison, je m'en vais de ce pas rajouter un chapitre entier pour relater une importante omission: la mort de Marlborough :mrgreen:

Elle illustre parfaitement le fol orgueil des Amiraux Anglais imprudents et impatients :tongue:


:hurle: Duguay-Trouin, le meilleur Amiral de toute la guerre: Français, Français et Français :tongue:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. juil. 16, 2011 8:01 pm
par griffon
joli , mais par moments je perd la vision

"grand stratégique "

Quels sont les buts et objectifs

à moyens et long termes

du royaume de France ?

de telles pertes , de telles dépenses

ne risquent pas elles pas

de saper les fondations du Royaume ?

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. juil. 17, 2011 12:01 pm
par Danton
En fait, nous avons rejoué un évenement historique, la guerre de succession d'Espagne: en reniant le testament de Charles, qui faisait de Philippe de France l'héritier légitime, l'Empereur d'Autriche a de fait unis son royaume à celui d'Espagne (ils ont le même Roi il me semble)

Ce fait a entrainé de facto l'union des deux Habsbourg, inexistante jusqu'à présent en raison de la conversion impie de l'Archiduc... Et une hégémonie Habsbourg sur l'Europe quasi totale. Les Pays-Bas sont Espagnols, l'Italie est aux 2/3 Habsbourg, le SERG quasi à 100%.

Une telle domination était inacceptable et la France désormais encerclée a levé haut l'étendard de la révolte: le but stratégique était vital, briser l'encerclement. C'est de survie dont il était question :o:

L'Alliance Habsbourg a été vaincue par la coalition Franco-Anglo-Ottomane et, afin de briser l'encerclement Habsbourg, la France demande l'intégration des provinces qu'elle revendique légitimement au nord (j'ai des cores sur tout ce que je demande), dans les Pays-Bas et le long du Rhin, qui doit devenir la nouvelle frontière de la France Grande et Belle.

C'est une grande guerre qui avait pour but d'empêcher l'hégémonie de deux pays unis par des impies liens familiaux.

Pour la suite, tout est ouvert, le Grand Roi n'a encore décidé de rien :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. oct. 01, 2011 2:54 pm
par Danton
Acte V. L’invasion de l’Autriche


La conquête des Pays-Bas Espagnols achevée, sans doute une des plus brillantes victoire de l’armée Française au cours de cette guerre :clap: , la France Victorieuse, sans hésiter, passe à la phase suivante, et ultime, de son plan de guerre : l’invasion de l’Autriche, déjà bien entamée avec les victoires au sud. L’assaut contre Hannovre marque ainsi le début de l’invasion par le nord.

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La réaction Habsbourg ne se fait pas attendre : l’Autriche étant au bord de l’ effondrement, l’Espagne tente d’ouvrir un nouveau front afin de diminuer la pression sur Vienne, qui attend d’importants Suédois. Le sud de la France est envahie et une brèche obtenue après la victoire espagnole du Roussillon

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Mais le sort des armes penche désormais en faveur de la France et seule la surprise de ce violent assaut inattendu a permis la victoire temporaire de Madrid : des troupes convergent vers le sud et écrasent en moins d’un mois les Espagnols :tongue:

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La France Grande et Belle, à peine ralentie par cette piqûre d’insecte dans son front sud, étend ses conquêtes dans le nord de l’Autriche : le Hanovre, l’Anhalt et Magdebourg tombent.

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La coalition Habsbourg bénéficie cependant d’un avantage considérable : les Ottomans ont complètement cessé de combattre :? , ce qui permet aux Impériaux de remonter des dizaines de milliers de soldats au nord, à la rencontre des hordes Suédoises financées par Madrid. Les armées françaises du nord se retrouvent ainsi prises entre deux feux redoutables : si elles avancent au sud, les Suédois du nord s’empressent de couper leurs lignes de ravitaillement et vice versa s’ils montent au nord :goutte: . Parfaitement coordonnées, les armées Austro-Suédoises passent à la contre-offensive et envahissent les terres perdues.

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Stratège génial et tacticien hors pairs :o: , le Roi de France va alors mobiliser tout son génie militaire, sans équivalent, et mettre en place une offensive similaire mais à un niveau bien supérieur : l’Armée du nord tiendra le rôle des Suédois, l’Armée du Sud celle des Impériaux et l’ennemi Habsbourg sera pris en sandwiche, pulvérisé et atomisé :twisted: . Le front nord étant en difficulté, d’importants renforts y sont envoyés, mais, sans attendre, l’Armée du sud passe à l’offensive : le Wurtemberg et la Bavière sont pris d’assaut, Villars remonte avec hardiesse sur l’Anspach. Le résultat de cette offensive ne se fait pas attendre : les Austro-Suédois abandonnent le nord et redescendent hâtivement plein sud.

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L’Armée du Nord renforcée repasse alors à l’assaut, mais se heurte à nouveau aux hordes Suédoises et Impériales, sans cesse renforcées en raison du retrait ottoman de la guerre et financées par Madrid : l’armée du nord est vaincue et doit à nouveau se replier :evil:

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Pour la coalition française, l’heure était arrivée de faire le point. Englué dans les innombrables révoltes qui secouaient son empire, le Sultan confirma qu’il avait renoncé à reprendre un jour l’offensive : ses troupes devaient tenir leurs positions, comme elles le faisaient depuis des années, et fixées le maximum d’Impériaux, mais l’Ottoman ne pouvait plus relancer la moindre offensive et avait atteint ses limites.

L’Angleterre de son côté, si elle était parvenue à rétablir toute sa puissance navale, n’avait pas les moyens humains de relancer l’offensive sur terre : la défense de l’Amérique reposait sur les soldats français et les rares soldats anglais encore disponibles étaient envoyés dans le sud de la France, afin de marcher aux côtés des Armées Royales et de tenir le front sud, le seul à partir duquel la coalition ennemie, acculée sur l’ensemble des fronts européens, pouvait espérer encore relancer l’offensive.

La France Grande et Belle était seule pour porter l’ultime coup et elle n’allait pas se dérober au rôle de pivot de la coalition qui était le sien depuis le début de la guerre et qui l’avait amenée, notamment, à venir en aide aux Ottomans en difficultés via l’invasion du sud de l’Autriche et à l’Angleterre, sur mer, mais aussi sur terre, que ce soit en Amérique ou devant Londres, pris d’assaut par les soldats français : un nouvel assaut fut planifié :clap:

En attendant son lancement, les combats faisaient rages en Amérique, où les soldats français tenaient les Espagnols en respect, échangeant du terrain contre du temps.

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Dans le sud de la France, les armées Anglo-Françaises passèrent à l’offensive et chassèrent enfin, définitivement, les Espagnols de Gascogne.

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En 1715, la France Grande et Belle lança son nouvel assaut : les Austro-Suédois repoussèrent une fois de plus l’Armée du Nord, mais, sur leur front sud, l’effondrement était complet et Villars, portant haut les étendards du Roi de France, obtient enfin la percée décisive, enlevant les Sudètes puis la Saxe.

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Dos au mur, les Austro-Suédois se retrouvent encerclés par la manœuvre géniale du Roi de France, qui ordonne l’hallali : l’Armée du Nord et du Sud convergent pour l’ultime bataille, qui se déroule au Hanovre.

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Les armées de la coalition Habsbourg sont anéanties :tongue:, du Hanovre aux Sudètes, en passant par le Tyrol et la Bavière, toutes les provinces autrichiennes sont sous contrôle Français : l’Empereur est vaincu et replie les débris de ses troupes en Bohème. La France Victorieuse rassemble sous Villars les Armées du Nord et du Sud et s’élance vers l’est, à la rencontre des survivants Impériaux : la bataille d’Ostmarch sera la dernière de la guerre.

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Alors que les combats font encore rages, l’Europe incrédule apprend la mort de Louis XIV, le Roi-Soleil Victorieux, grand vainqueur de la guerre de succession d’Espagne :clap: . Son successeur, Louis XV, hérite des lauriers de la victoire et accepte d’entamer des négociations avec la coalition Habsbourg. Les armes se taisent et les ambassadeurs des différents protagonistes se retrouvent à Utrecht pour négocier la fin de cette longue guerre. Nul doute que la France Grande et Belle saura, fort de ses victoires militaires, emporter ce qui lui revient de droit… :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : sam. oct. 01, 2011 6:08 pm
par Danton
1715 - Le Traité d’Utrecht


Les représentants des différentes puissances impliquées dans la guerre de Succession d’Espagne se sont réunis à Utrecht et ont entamés, après pas moins de 13 ans de guerre :? , des négociations afin de mettre fin à ce qui peut être qualifié de premier grand conflit mondial.

D’un côté, l’Alliance Française, comprenant la France, l’Angleterre et l’Empire Ottoman, forte de ses victoires militaires et innombrables conquêtes en Hollande, dans les Balkans, dans le Saint Empire Romain Germanique et en Océanie. De l’autre, l’Alliance Habsbourg, comprenant l’Autriche, l’Espagne et la Suède, vaincue militairement et n’occupant aucune province adverse mais qui s’arc-boute sur ses revendications royales, forte de la stabilité de l’Espagne, toujours riche et maîtresse chez elle, la Hollande et l’Océanie exceptés.

L’Alliance Habsbourg refusant d’abandonner ses « droits » sur le trône d’Espagne et l’alliance Française refusant l’émergence d’un axe Habsbourg qui dominerait l’Europe et le monde, l’issue des négociations semblait sans espoir, mais, après des semaines et des semaines de négociations, un compromis acceptable pour les deux alliances fut trouvé et le Traité d’Utrecht mit fin à la guerre de Succession d’Espagne :clap: .

L’Alliance Habsbourg voyait sa principale revendication acceptée et actée par l’Alliance Française : Charles III, Prince Habsbourg de la maison d’Autriche, était reconnu comme Souverain légitime d’Espagne.

L’Alliance Française voyait de même sa principale revendication acceptée : d’importantes cessions territoriales et politiques mettaient fin au risque d’émergence d’une puissance Habsbourg dominante en Europe.

Ainsi, la France Grande et Belle, incontestable vainqueur militaire de la guerre, obtenait les provinces de Flandres et de Zeelande, le transfert de la vassalité de l’Alsace et de Cologne et la libération du Palatinat.

L’Angleterre de son côté obtenait les colonies espagnoles de Jakarta, Samar, Tindore et Mindanao, le transfert de la vassalité de l’Eire et la suppression des immenses dettes anglaises contractées auprès de l’Espagne et de l’Autriche.

L’Empire Ottoman enfin obtenait Venise, le transfert des cartes mondiales espagnoles et la reconnaissance par Madrid des possessions ottomanes.

En marge de ces accords de paix, la France Grande et Belle fit acter sa décision d’annuler les immenses dettes anglaises contractées auprès de Paris ainsi que la cession de la colonie française de Flores, ceci en reconnaissance de la force de l’engagement Anglais au sein de l’Alliance française durant toute la guerre, qui jamais ne fléchit.

Ainsi prit fin la guerre de Succession d’Espagne, une ère nouvelle s’ouvrait pour l’Europe libérée de toutes ses vieilles haines et rançoeurs. Puisse la paix et la prospérité pour tous désormais régner. Amen :o:

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. oct. 02, 2011 10:51 pm
par Leaz
La guerre de succession d'Espagne
Point de vue d'un chroniqueur espagnol du grand siècle ibérique

La guerre, la guerre comme on ne l'avait jamais connue jusque là s'était abattue depuis de longues années déjà quand en 1715 les Habsburg espagnols triomphent du reste de l'Europe en réussissant a imposer le choix naturel de Carlos III sur le trône du pays.

Mais revenons en aux débuts, Madrid en 1703. La cour du roi d'Espagne est en ébullition, Charles II le roi fou est au bord de la mort, tout le monde le sait, ses accès de folies augurait de toute façon une telle fin, tôt ou tard. Mais, Charles n'a pas d'héritier, et dés lors deux partis se sont montés, l'un favorable au candidat français et l'autre favorable au candidat historique et légitime, Charles III de Habsbourg.

Le sujet déffrayant les chancelleries depuis déjà une dizaine d'année, l'annonce de la mort du roi fut suivie de l'embrasement général de l'Europe. D'un coté les Habsbourg et la Suède alliée d'opportunité et cherchant une reconnaissance en Allemagne du Nord. De l'autre, la France au centre de la coalition, l'Empire Ottoman et ses armées fortes de prés de 600 000 hommes (!) et enfin l'Angleterre, avide de disputer a l'Espagne le titre de première puissance navale et commerciale et de prendre sa revanche sur les invasions Ibériques répétés du XVe et XVIe siècles.

Le plan de l'alliance Habsburg pour le début de la guerre était simple : évacuer rapidement la France de la guerre en la forçant a une défaite humiliante.
Seulement il allait se heurter a une planification et a des chefs militaires d'exceptions dans le partis opposé.

Le premier acte de la guerre donc ce fut le déclenchement d'une offensive généralisée dans le nord de la France.

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L'offensive démarrait fort bien, et les alliés volait de victoire en victoire. Dans le sud de la France, l'Espagne finançait sa propre expedition militaire en vue d'affaiblir le potentiel français.

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En décembre 1704, Paris est tombée ! Versailles est en feu et en flammes en proies aux soldats Habsburg, mais le roi français a fui !

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Impossible a trouver la suite de l'offensive prend l'eau, on tablait sur la prise du roi pour mettre rapidement fin aux exigences française, mais il n'en fut rien, et la contre offensive française ayant raclé ses fonds de tiroirs et puisé dans son potentiel militaire dantesque, les troupes du général Danton refermait leur étau sur les troupes, mettant là un terme a l'offensive..

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Dans le sud de la France, l'Espagne remporte des victoires..

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Mais rapidement les erreurs répétés de l'état major espagnol qui tablait sur le rapatriement des grandes armées française dans le nord transforme la situation en échec patant. Nos troupes, divisées, sont prises a partis et défaites par des armées françaises supérieures en nombre et menés par de grands chefs.
L'état d'avance maximal de nos forces dans le sud de la France :

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Nous perdrons par la suite deux généraux espagnols et nous nous replieront jusqu'en 1714 date de la contre offensive française sur les terres de Gascogne, avec la Garonne comme frontière et dans le Roussillon.

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : dim. oct. 02, 2011 11:18 pm
par Leaz
Mais ce qui préoccupe la couronne de Madrid et son souverain légitime, Carlos III roi de Castille et d'Aragon, de Naples et de Siciles, des Royaumes du Pays-Bas et souverains des vices-royautés d'Amériques et des Indes c'est l'offensive d'un bouillant général du roi d'Angleterre, l'illustre John Churchill duc de Marlborough menée au Mexique.

Le but est clair : s'emparer de nos riches mines d'or et du centre de commerce de Zacatecas, centralisant tout le commerce espagnol des Amériques et accessoirement plus riche place de commerce du monde. .

Mais le terrible duc de Marlborough ne peut pas être arrêter, tablant sur le terrain favorable de la région du Bayou, les chefs espagnols pensaient arrêter la déferlante dans les marais, mal leur en pris. Le duc déboule sur nos positions et assène a nos troupes de cuisantes et honteuses défaites.

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Il faut se rendre a l'évidence : tant que Marlborough sera au Mexique la situation est perdue, la suite des efforts sera porté dans la reconstruction d'une force de défense en Amérique centrale. Mais le problème de recrutement de l'Espagne est déjà criant quelques années seulement après le début de la guerre et les jeunes hommes en âge de se battre sont rare.

Loin de se laisser abattre il est décidé de porter la guerre directement en Angleterre, son meilleur général étant loin, au delà de l'immensité atlantique ; la métropole est laissée sans défense, mis a part, bien sûr, la Royal Navy..

En infériorité numérique mais fort de sa maitrise de la guerre maritime, l'invincible armada épaulé de 80 vaisseaux de la flotte suédoise se lance a l'assaut !

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Malgrés un début de bataille difficile, nos forces finissent par l'emporter ! Mais les flottes franco-anglaises ne sont pas battue pour autant, elles sont démoralisée dans leur port.. Ce qui permet a la Suède de débarquer un corps expéditionnaire.
S'engage peu après la bataille du golf de la Tamise, la flotte anglaise est violemment prise a partis et a deux doigts de craquer lorsque, prenant a revers nos propres vaisseaux les français renversent le cours de la bataille.

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Londres tombera tout de même, et ses précieuses institutions là aussi livrées au pillage des soldats suédois, le parlement sera saccagé et l'horloge de Big Ben sera démontée et fondue pour faire des canons au corps expéditionnaire privé d'approvisionnement.
Combe de honte pour la couronne anglaise, ce sont les troupes française qui viendront libérer l'île..

Au même moment, dans les Pays-Bas, la France commence une offensive monstrueuse qui verra défiler la moitié des jeunes de France dans nos pays néerlandais si chèrement acquis et conserver a travers la guerre de 80 ans.

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1707 sera une année de repos consacrée au rétablissement de nos forces et qui voit en réalité le basculement de la guerre. En Europe, la France s'est remise de ses défaites initiales et lance ses armées tout azimut vers le Saint Empire, l'Autriche est en passe de repousser la gigantesque offensive Ottomane qui a vus la chute de Vienne mais voit le péril français arriver sur son front ouest avec de plus en plus de vigueur.

En Amérique, Marlborough après avoir pris ses quartiers au Mexique semble vouloir rentré en Europe. S'engage alors un jeu du chat et de la souris, nos informateurs ne lâchent jamais le général et le plan est simple : intercepter les transports devant le ramener en métropole.
L'habilité de nos services, la ruse de nos marins et la maitrise parfaite des éléments marins permettent de mettre un terme a l'aventure romanesque du sieur Marlborough d'une bien sombre façon, ses navires après avoir appareillés de Virginie sont suivis a la trace par l'armada et c'est au large de l'Irlande que finalement l'escadre est interceptée. Après des coups de sommation et voyant les Anglais ne baissant pas leurs voiles les transports sont affrétés ou coulés, Marlborough coulera quelque part dans cette portion d'Atlantique et ne viendra plus hanté les nuits de Carlos III.

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Fort de cette victoire, le retour de l'Espagne est en marche..

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. oct. 03, 2011 6:17 am
par Coelio
Très intéressant de lire les deux AARs l'un après l'autre :clap:

Les guerres en multi restent passionantes et indécises, je le vois, les Habsbourg ont fait tomber Londres et Paris et ont tué Terminator-Marlborough, mais ont quand même perdu :)

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. oct. 03, 2011 5:59 pm
par Danton
Paris, ce fut un coup de malchance :o: : comme on le voit bien sur les screens, deux petites semaines seulement après la chute de la ville, les armées ennemies étaient écrabouillées par mes hordes. La rapidité du siège m’a pris de cours… Il s’est avéré après coup que l’Autriche avait un expert en siège à la tête de ses armées. J’ai attendu 15 jours de trop avant de contre-attaquer et d’écrabouiller l’ennemi…

Bien d’autres erreurs ont été commises, c’est inévitable dans une guerre d’une telle envergure mais au final le Dantonisme l’a emporté, c’est le principal :mrgreen:


Sinon, c’est en effet agréable d’avoir pour une fois un autre point de vue… Selon mes sources, une troisième version pourrait voir le jour mais elle ne serait guère fiable...

Re: GPO Nostalgie ** AARs et Diplomatie **

Posté : lun. oct. 03, 2011 8:06 pm
par DrFlump
Chroniques de la Sublime Porte par Daltaban Mustafa Pasha, Grand Vizir

Le 18 Dhou Al-Hijja 1127, l'Empire est étendu de l'Atlantique à l'Océan Indien, de la Mer Noire à la Mer Rouge.
Le Sultan Mustafa, Allah le garde, règne sur la Sublime Porte malgré une instabilité politique provoquée par la forte extension de notre Empire.
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Portrait de Mustafa II

Cependant, l'Empire tient bon grâce à une campagne de recrutement de janissaires, l'élite de l'armée ottomane,
dont la mission sera de sécuriser notre territoire. Les révoltes sont écrasées dans le sang. Nul ne doit douter de la détermination
de notre volonté.

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Les glorieux piliers de la Sublime Porte

En parallèle, il est décidé d'investir largement dans le secteur militaire, commercial et dans la stabilité du pays afin d'asseoir nos atouts et d'augmenter nos revenus. Nous entamons alors une politique commerciale privilégiant l'intérieur afin d'imposer nos marchands sur nos centres de commerce d'Istanbul, d'Alexandrie et d'Ispahan.