Children of the Nile
Posté : lun. oct. 10, 2016 9:27 am
Ce jeu a déjà quelques années, je m'y suis mis récemment et je crois que peu de gens le connaissent vraiment. Il est régulièrement soldé à moins de 5€, c'est donc un petit investissement, et c'est un très bon jeu.
Une courte présentation:
Il s'agit de diriger une ville égyptienne, le style est un peu celui d'un city builder type Caesar III. Les différences sont toutefois notables, car l'on est très dépendant des crues du Nil. Une mauvaise crue, et c'est la catastrophe si l'on a pas mis de la nourriture de côté. Une bonne crue, et l'on croule sous la nourriture, qui est aussi le moyen de paiement principal.
En effet, il n'y a pas de monnaie dans ce jeu. Il faut tirer un maximum de l'agriculture pour entretenir une classe de nobles et les très nombreux agréments qu'ils demandant. Les classes inférieures travaillent sans trop broncher, tant qu'ils ont de quoi manger, des temples où prier, ainsi que quelques médecins et commercants dans les parages.

Les paysans résident près de leur lieu de travail, les nobles s'installent un peu plus loin
Ce qui reste en surplus sert à la gloire du pharaon, que vous incarnez. On finance des expéditions vers des villes exotiques pour importer de nouvelles ressources, des opérations militaires ou, bien sur, des monuments à faire pâlir d'envie l'humanité. Les pyramides sont extrêmement difficiles à construire, et sont pourtant une nécessité. Un pharaon sans tombe décente fera chuter le prestige, nécessaire à attirer les prêtres, scribes, et gouverneurs dont a besoin toute cité digne de ce nom.
Une courte présentation:
Il s'agit de diriger une ville égyptienne, le style est un peu celui d'un city builder type Caesar III. Les différences sont toutefois notables, car l'on est très dépendant des crues du Nil. Une mauvaise crue, et c'est la catastrophe si l'on a pas mis de la nourriture de côté. Une bonne crue, et l'on croule sous la nourriture, qui est aussi le moyen de paiement principal.
En effet, il n'y a pas de monnaie dans ce jeu. Il faut tirer un maximum de l'agriculture pour entretenir une classe de nobles et les très nombreux agréments qu'ils demandant. Les classes inférieures travaillent sans trop broncher, tant qu'ils ont de quoi manger, des temples où prier, ainsi que quelques médecins et commercants dans les parages.

Les paysans résident près de leur lieu de travail, les nobles s'installent un peu plus loin

Cette carte est riche en ressources, ce qui est rare, inutile donc d'importer du calcaire à prix d'or
Le jeu a un rythme très lent en vitesse normale, et recèle un caractère contemplatif rare de nos jours. L'interface est un chef d'oeuvre d'efficacité, les informations importantes coulent de source et aucun détail ne se trouve à plus de deux clics.
En bas à gauche, juste à côté de la minicarte, on voit que les barres vertes indiquent que toutes les classes d'habitants de la ville sont satisfaites. En-dessous, le nombre actuel et maximal de personnes éduquées est évoqué, plus bas encore on voit le nombre de briques et la quantité de nourriture disponibles
En somme, ce fut une découverte très agréable, à conseiller à tout fan de jeux de gestion 

Et pour finir, la vue diplomatique qui indique toutes les cités avec lesquelles j'entretiens des relations où qu'il reste à découvrir