La France tombe en juin 1940. Dans la foulée et sans perdre un seul tour mon adversaire lance l'assaut sur les îles britanniques.
J'en ai déjà fait les frais une fois dans une autre partie et je sais qu'une fois bien installée il est très difficile sinon impossible de repousser l'armée allemande. La prise de Londres sonne le glas des îles britanniques libres.
Ce coup-ci j'ai tout de même eu un coup de bol qui a aidé. Un de mes Spits envoyé affronter un BF 109 quelque part au dessus des Pays-Bas à la fin du printemps 40 a détecté la présence d'un bombardier naval sur le continent. Ce bombardier naval m'a mis la puce à l'oreille et j'ai suspecté le lancement d'un sealion. J'ai donc pu rameuter la Royal Navy qui chassait l'U-Boot quelque part dans l'Atlantique nord autour de mes côtes, entre Pays de Galles et Mer du Nord.
La Royal Navy a bien aidé puisqu'entre le début de l'été et l'arrivée de l'hiver 3 transports de troupes ennemis ont été coulés sans avoir pu débarquer. La Kriegsmarine a eu aussi son lot de pertes avec de belles unités de surface coulées, même si la RN a eu aussi à pleurer 1 cuirassé et 1 croiseur lourd, surtout victimes de la Luftwaffe.
Hélas la Royal Navy ne peut rien contre les parachutistes, et la Royal Air Force n'a pas su non plus arrêter les Fallschirmjägers qui sautent et s'emparent de Bristol. J'ai bien pris garde à positionner des troupes sur mes ports de la Manche de Plymouth à Norwich, hélas l'Angleterre fait avec ce qu'elle a, c'est à dire peu, et il m'était impossible de tout protéger. Les Fallschirmjägers sautent sur l'occasion c'est le cas de le dire et prennent donc Bristol. C'est grave car Bristol a un port rattaché et est aussi une source de supply.
Je sais que je dois absolument dégager Bristol et écraser les paras sinon les renforts ennemis vont être débarqués par cette porte et ce sera fini. La RN met le port sous blocus, c'est d'ailleurs à cette occasion que les navires transports de troupes allemands sont coulés. Le port est aussi descendu au niveau 0 à coups de canons de cuirassés pour stopper le supply aux boches.
Malgré ces conditions il me faudra 5 longs tours et attendre début novembre pour réduire la poche et libérer Bristol, et encore grâce surtout à mes bombardiers tactiques qui se sont révélés les plus efficaces pour occasionner des pertes à l'ennemi. 5 tours d'un suspense affreux à chaque ouverture de tour.

Hélas si ici l'exposé se limite au Pays de Galles avec finalement une conclusion positive, il doit être aussi fait mention de l’Écosse où là c'est une toute autre histoire, l'armée allemande a réussi à s'installer solidement.
Mes Royal Marines qui pourtant occupaient Narvik et coupaient ainsi la route du fer ont du (pu) être rapatriés à Edinbourg. Une faible brigade de Home Gards positionnée à Glasgow s'ajoute, les deux unités font pour l'instant bouchon.


Les pertes:

On notera les transports de troupes allemands envoyés par le fond et les pertes navales de part et d'autre.