Le Quartier Général

Vu que c'est la guerre en sandalettes et au fusil à bouchon, pas d'update régulier.
Des points de situation de temps en temps ou le suivi de grosses opérations.

Vous devriez voir la tronche du ravitaillement.

Je suis allé dans l'éditeur vérifier

J'ai un vieux souvenir de PBEM sur ce scenario qui était allé assez loin... il y a bien 10/15 ans. Contre Jmlo? Ou quelqu'un d'autre?

Ca va durer longtemps cette histoire de supply.
Je connais mal les nouvelles règles, donc je ne sais pas trop si ça va aggraver ou soulager un peu le problème.

La valeur initiale des deux camps est à 20%, sachant que Norm Koger considérait une valeur de 30 comme "normale"
Bref, les combats devraient manquer d'intensité

Emp_Palpatine a écrit : ↑ven. nov. 06, 2020 9:32 am J'ai un vieux souvenir de PBEM sur ce scenario qui était allé assez loin... il y a bien 10/15 ans. Contre Jmlo? Ou quelqu'un d'autre?

Je me souvient juste d'un scénar sur la guerre d'Espagne ou il n'y avait pas de génie/pontonnier dans l'OB des 2 camps...

je pense que TOAW n'est pas vraiment le meilleur jeu pour simuler la guerre civile espagnole ( et les guerres civiles en général)

Tour 4

3 semaines après le soulèvement.

Les lignes n'ont guère bougé. On se jauge mais on manque des moyens basiques de faire la guerre... des deux côtés. Les hommes n'ont qu'une douzaine de cartouches chacun et le plus souvent se débrouille pour les effets personnels et le ravitaillement.

La stratégie de la Junte de Défense Nationale s'en ressent.
Dans le nord, on tient quelques cols en prévision de fantomatiques attaques ennemies.
On avance le long de la côte Asturienne où pullulent les guerillas ennemies (je sais qu'il y a des unités au contact mais je ne les vois pas). Il y a peu d'espoir de dégager les héroïques défenseurs d'Oviedo...



En Cantabrie et au Pays Basque, c'est le même topo. L'ennemi est retranché dans les montagne, craignant une attaque. Nous sommes retranchés dans les montagnes, craignant une attaque.

Pour le moment, le terrain, l'état des forces et la situation logistique invitent à la patience.



En Aragon, une avancée d'irréguliers républicano-communistes s'est heurté à la 6ème division. Elle n'est pas bien fringuante mais ça a suffit à les stopper pour le moment. Saragosse n'est pas encore menacée.




En Castille, il ne se passe rien. L'adversaire sera sûrement obnubilé par la défense de Madrid, on occupe donc quelques cols. Ca ne bougera pas de sitôt.




En Estrémadue, l'armée d'Afrique remonte vers le Nord. Le but est évident : Badajoz. La prise de la ville atténuera l'isolement de la Junte de Défense Nationale (plus de supply et de remplacements pour simuler l'aide Portugaise).
Autant y mettre les moyens!



Enfin, en Andalousie, les Rouges sont chassés d'Antequera, ce qui libère la route de Grenade.
A terme, on espère le nettoyage de la région jusqu'à la Sierra Nevada.



Dans l'état de désorganisation générale, tout ça prendra des mois!

Comme je le disais hier chez le voisin : Euskadi Ta Askatasuna !
Pourvu que les méchants perdent !

J'espère bien que mon adversaire, fidèle à lui-même, adoptera une stratégie consistant en "mon camp a perdu historiquement, je dois donc perdre".

Il est probable qu'il fasse charger les chevau-légers polonais au col de Somosierra, oui ... pour la gloire ...

Boudi a écrit : ↑ven. nov. 06, 2020 12:49 pm TOAW simule mal :

Les guerres civiles,
La guerre de 1871,
La guerre de sécession
(bref les guerres sans front tout court)
La guerre navale,
La guerre aérienne,
Le réseau de ravito,
La chaîne de commandement...

Bref...

Nonobstant: cinq AAR TOAW IV en cours actuellement

Tour 5
24 août 1936.

Finalement, ça bouge un peu plus que prévu. Il y a, il est vrai, des "actions prioritaires" que je veux réaliser au plus vite.

Asturies :

Les milices de Cangas de Narcea se débandent ou se rendent à peine faisons-nous mine d'agir. La route vers Gijon s'ouvre.
La 8ème division continue sa lente progression, vivant chichement sur le pays et devant faire face aux destructions de précieux ponts.



Dégager Oviedo n'est peut-être plus de l'ordre de l'impossible? Ce serait un beau triomphe pour conclure la campagne des Asturies à l'automne.


Pays-Basque :

Une attaque de "rectification" a lieu sur la route de Bilbao. Les résultats dépassent toutes les espérances.



Une autre, avec beaucoup plus d'arrières-pensées, remporte un franc succès dans la région d'Irun. Là aussi, la prise de Donastia et le dégagement de la frontière avec la France est envisageable.


Aragon :

L'ennemi s'y agite un peu.
Une attaque au centre de son front est lancée. Le but n'est pas de progresser mais de donner une leçon à l'ennemi.
Appelons-ça une opération psychologique.



Rien de sérieux ne pourra être tenté avant longtemps.



Estrémadure :

Badajoz tombe. Les défenseurs sont anéantis.



La dernière étape sera la prise de Mérida, qui devrait être une formalité.
L'objectif principal de cette opération, réunir les régions tenues par la Junte de Défense Nationale, est à portée de main. Il faudra ensuite décider de la prochaine opération des troupes d'Afrique.


Andalousie :

Ici aussi, les objectifs tombent.
Marbella et Malaga sont prises. Les derniers bastions ennemis sur la côte sud ne feront pas long feu.



Après tout ça, il y aura sans doute une belle période de repos.

Emp_Palpatine a écrit : ↑sam. nov. 07, 2020 4:30 pm Une autre, avec beaucoup plus d'arrières-pensées, remporte un franc succès dans la région d'Irun. Là aussi, la prise de Donastia et le dégagement de la frontière avec la France est envisageable.

Laisse Saint-Sebastien tranquille, vil fasciste !!

Du moment qu'on peut toujours aller acheter des clopes et dela gnôle à vil prix en Andorre, moi, ça me va ...

Tour 6
7 septembre 1936


Asturies:

Victoire!



Les héroïques défenseurs d'Oviedo acclament les régiments de la 8ème division qui brisent l'encerclement rouge, les délivrant du siège qu'ils subissaient depuis un mois et demi.


Estrémadure :

Mérida chute quasi sans combats.
Les zones nationalistes sont maintenant solidement reliées entre elles par la route et le chemin de fer.



Des ordres de fermeté sont donnés.
(ces options donnent des VP à l'adversaire -la répression, ça fait mauvais genre- mais limitent ou annulent les guerillas adverses).

En parlant de guerilla...



Du sabotage est repéré sur les lignes de chemin de fer reliant l'Estrémadure à l'Andalousie. Il y a des guerillas actives dans le coin!


Andalousie :

Les rouges s'agitent un peu le long du Guadalquivir et dans la région de Jaen. Cela semble plus être de la gesticulation et du tatage de terrain, mais restons prudents!

Tour 10
21 septembre 1936

De nombreux efforts portent leurs fruit cette semaine!


De plus, on annonce que les rouges n'ont plus de réserves. On ne sait pas trop ce que ça veut dire, mais on va en profiter pour mettre un peu de pression.


Asturies

Le dégagement d'Oviedo il y a deux semaines a fait son effet psychologique chez l'ennemi.
La reconnaissance signale le retrait de tout ce qui peut se déplacer vers Gijon et même Llanes!



C'était inespéré, la 8ème division s'attendait à de longues semaines de combat d'attrition avant de pouvoir investir Gijon. De plus, la retraite ennemie permet d'encercler les forces rouges au sud d'Oviedo.
Les fameux "mineurs des Asturies" sont pris au piège dans Trubia.


Pays-Basque

Au Pays-Basque, c'est la victoire!
Les Requestes carlistes et la 6ème division s'emparent d'Irun, San Sebastian/Donastia et bousculent les rouges à Tolosa, sans pouvoir occuper le col.



Avec un peu de chance, il sera possible d'encercler une partie des forces adverses dans les jours à venir.


Les requetes se sont révélés être des combattants hargneux. Ils peuvent célébrer la double chute d'Irun et Donastia!


Aragon

Quelques escarmouches entre la cavalerie et les guerillas.

L'essentiel de l'action est dans les airs. Grâce aux renforts fournis par ses alliés internationaux, la Junte de Défense Nationale peut lancer ses premières opérations aériennes.
L'aérodrome de Llerida est bombardé... pour un résultat mitigé.



Plus au sud, des SM-79 et des SM-81 attaquent la flotte rouge qui harcèle nos forces sur la côte andalouse... sans grand succès.



Estrémadure

Une bande de guérilleros rouges est encerclée et anéantie par des volontaires et des Gardes Civils.
Etait-ce la même bande que celle aperçue il y a quelques jours? Il faut l'espérer...




Tolède

Nouveau front!
Sans grande surprise, l'armée d'Afrique commence à remonter le Taje. Quelques pointes avancées ennemies nous ont convaincu du bien fondé d'une... reconnaissance en profondeur dans cette direction.
D'autant plus que Tolède tient toujours!

Emp_Palpatine a écrit : ↑lun. nov. 09, 2020 2:56 pm Pays-Basque

Au Pays-Basque, c'est la victoire!
Les Requestes carlistes et la 6ème division s'emparent d'Irun, San Sebastian/Donostia

Mon arrière grand-père maternel ne pourra donc pas échapper à son funeste destin en essayant de franchir la Bidassoa ...

Tour 11
28 septembre 1936


Le vrai visage des républicains et du front crapulaire : le bolchévisme!
L'ennemi renonce à attaquer dans les Baléares. Sans doute une bonne nouvelle.

L'action continue, les objectifs d'automne sont quasiment atteints!

Cantabrie:

Les colonnes venant de Léon peuvent enfin passer à l'action. Il y a quelques semaines, les attaques contre les milices rouges qui tiennent le col n'ont guère été concluantes.
Deux choses ont changé : ces irréguliers sont maintenant isolés et un beau régiment de Légionnaires est arrivé.



Verdict sans appel. Quelques coups de feu, quelques pertes et tout ce petit monde se rend.

L'ensemble des communications vers Gijon est rétabli. Mieux encore, la voie de chemin de fer va être réparée. L'ordinaire de la 8ème va grandement s'améliorer!




Pays-Basque :

Libérés de la terreur rouge, les premiers volontaires basques s'assemblent à San Sebastian.



Parmi eux, un certain Bixente DarthMatherragui qui s'intéresse beaucoup aux cartes Michelin de la région d'Hendaye.

Les opérations continuent!
Il y a bon espoir de pouvoir bientôt atteindre les fortifications protégeant Bilbao. La route passe par Tolosa et Mondragon.
Le premier objectif, enveloppé, quasiment encerclé, tombe. Seules quelques bandes rouges parviennent à s'extirper de la nasse.



Le grignotage est en bonne voie, mais les troupes sont épuisées.



Heureusement, ici aussi la logistique va s'améliorer. Objectif affiché des dernières opérations : la voie de chemin de fer reliant San Sebastian au reste du pays.
C'est chose faite!




Teruel:

Sans doute piqué au vif, les républicains ouvrent un nouveau front!
Des colonnes (nombreuses...) venues de Valence attaquent nos positions devant Teruel.

Les Phalangistes sont retranchés dans leurs montagnes, ce qui leur permet de se battre à un contre dix...



Il est cependant évident que c'est une attaque décidée, que l'ennemi va persévérer et que les chemises bleues ne tiendront pas très longtemps... et qu'il n'y a guère de renforts à envoyer!


Tolède :

L'avance timide de l'armée d'Afrique a eu l'effet escompté : des miliciens arrivent en force depuis Madrid.
C'est ça de moins qui ira ailleurs. Et l'Armée d'Afrique sera bien capable de les bousculer une fois reposée.




Andalousie:

Ici, les objectifs sont globalement atteints.

Au nord, les bandes rouges qui infestent les campagnes sont contenues.



Jaen pourrait faire l'objet d'une attaque sous peu, la jonction ferroviaire est précieuse!

Plus au sud, nos troupes ont atteint la Sierra Nevada, ce qui devrait permettre aux forces nationales de couvrir Grenade et la côte Andalouse confortablement tout en se préparant pour la suite.

Tour 12
5 octobre 1936

Les sirènes hurlent à Saragosse!
L'aviation rouge riposte suite au bombardement de Llérida et d'intenses combats aériens ont lieu.



L'aviation nationale l'emporte!
Oui oui, ils sont tous espagnols.

Pour la destruction au sol d'un bombardier, cinq appareils ennemis vont au tapis.

On notera une petite erreur du concepteur : l'aviation républicaine se voit très généreusement dotée de D520



au lieu de D-510.



Les pilotes doivent être bien contents!

En Méditerranée, une nouvelle tentative est faite contre la flotte rouge. Sans plus de succès. Deux bombardiers vont au tapis.



On va réaffecter ces escadrilles à des tâches plus utiles.


Cantabrie :

Le retrait adverse se poursuit, le siège de Gijon débute.
L'issue ne fait guère de doute. On prend un peu son temps et on laisse les troupes souffler.




Pays-Basque:

Ici aussi, l'ennemi retraite et se met à l'abri de la "ceinture de fer de Bilbao".
Nos avant-gardes prennent Guernica sans combats (ce qui préserve le monde d'une future peinture) et Mondragon.

Seul point noir : les ouvrages d'art sont systématiquement dynamités et nos pontonniers sont incapables de réparer quoi que ce soit depuis des mois.




Tolède:

Gourmand, Yagüe lance une attaque contre la ligne des miliciens venus de Madrid.
Les combats commencent à prendre une certaine dimension... c'est près de 10 000 hommes qu'affrontent les Africains. Les miliciens réussissent à freiner la progression... Ca n'était qu'un aperçu, ils n'ont encore rien vu!




Andalousie:

Autour de Jaen, un front se contruit petit à petit.
Les forces nationales ont besoin d'un peu de repos avant d'envisager quoi que ce soit ici.




Et la bonne nouvelle : l'ennemi n'a pas lancé d'assaut supplémentaire à Teruel. Tant mieux, ça laisse le temps aux maigres renforts de s'y retrancher.

Seul point noir : les ouvrages d'art sont systématiquement dynamités et nos pontonniers sont incapables de réparer quoi que ce soit depuis des mois.

Y'a des choses qui ne changent pas malgré le passage du 3 au 4 !

Des nullos en sandalettes.

Tour 13
12 Octobre 1936

Des allemands? Des Italiens? Où ça?



Les yeux dans les yeux, il n'y a aucun allemand ou italien sous les couleurs nationales.



Asturies:
(que j'appelle Cantabrie depuis plusieurs tours)

Trubia se rend à peine les légionnaires/africains font mine d'attaquer.



Le siège de Gijon continue. A l'usure.


Pays-Basque:

Dernière opération de la campagne, avant un repos bien mérité : prise d'Eibar, dernière localité en dehors de la ceinture fortifiée de Bilbao.



L'ennemi en pleine retraite est coupé de ses bases, les routes sont congestionnées, la plupart des troupes ennemies sont prises au piège et anéanties. Toujours ça de pris!


Aragon:

On le craignait depuis plusieurs semaines: l'ennemi attaque sur ce front où les forces nationales restent faiblardes.
Pour le moment, c'est limité mais il va falloir faire venir des renforts. Sûrement depuis le front Basque. Heureusement que l'ennemi n'a pas attaqué il y a plusieurs semaines, avant la fin des opérations au nord!




Teruel/Aragon:

L'ennemi n'attaque plus. Plus intéressant, la cavalerie "coince" des guérillas après une poursuite de deux semaines.



Ailleurs, c'est calme.

Ici aussi, ça charge notablement plus vite en JPEG qu'en PNG

Mon hébergeur redevenait capricieux, j'ai changé le format pour quelque chose de plus digeste.

Je suis en avance en Andalousie mais ça s'arrêtera là pour le moment. Contrairement à l'histoire j'ai décidé de nettoyer avant de monter vers Madrid.
Et mes troupes sont à poil.

Je suis en retard grandissant pour Tolède/Madrid.

Je suis dans les clous au Pays Basque à 1/2 semaines près.

Dans les Asturies, mi-historique. Le sauvetage d'Oviedo est dans les clous. La chute probable de Gijon est en avance.


Sur les combats : que des miliciens en face, ils n'ont pas vraiment brillé pendant l'été 1936. J'attaque le plus souvent en position favorable : plusieurs directions, artillerie si possible, adversaire encerclé ou enveloppé dans la mesurecdu possible....

La situation (notamment le supply) reflète assez bien ce qui était à ce moment là : des miliciens avec un fusil pour 3/4 et une dizaine de cartouches, qui avaient tendance à s'egayer au premier obus/coup de feu/rafale de MG. Et des nationaux à peine mieux lotis sauf pour les Africains et une moindre mesure les requetes Carlistes.

La donne va évoluer avec l'arrivée des unités de l'armée populaire et les brigades internationales.

Quelques autres pistes :

- Je ne sais pas dans quelle mesure l'inaction de certaines zones potentiellement sensibles pour moi pourrait être due à des unités immobiles par le scénario ou en "désorganisation chronique"

- c'est le griffonisme en face, il est capable de ne pas faire mouvement parce que 'historiquement ça ne s'est pas fait et qu'il veut revivre les faits.


J'ai quand même un peu peur de ce qui va sortir fin octobre/novembre. Mes propres remplacements ne sont pas mirobolants.

Tour 15.
26 octobre 1936


Il ne s'est pas passé grand-chose la semaine dernière.

Cette semaine commence bien : notre adversaire dévoile inexplicablement son plan. El Grrrriffòn surprendra toujours.
Dans une missive diplomatique, il se vante d'avoir reçu des T-26 soviétiques et de les envoyer soutenir une future attaque à l'agacement d'un membre éminent de ces lieux.

Il ne faut pas longtemps pour additionner les éléments:
- vols de reconnaissance et espions ont révélé que de drôles d'unités remontaient vers la Catalogne et l'Aragon depuis une semaine (merci le replay, ces gros pions rouges ne sont pas passés inaperçus);
- L'Aragon est tenu par les milices anarchistes, les chars sont communistes. Ergo : l'ennemi compte attaquer sur ce front, sinon pourquoi avoir remonté la route Valence-Barcelone?
Merci pour l'information et la confirmation des soupçons.

Raison de plus pour continuer à y envoyer des renforts.

Cette semaine, il est décidé de mettre fin au martyr de Gijon : l'assaut est lancé et la capitale des Asturies tombe. Les pertes adverses sont massives.

C'est la conclusion victorieuse de cette campagne.



Plus inquiétant : les Africains échouent à percer les lignes rouges sur le front de Tolède...

Le griffonisme, voila l'ennemie

Tour 16
2 novembre 1936




C'est l'automne!
Enfin parait-il, pour le moment la météo reste clémente sur l'ensemble du pays.

Les fameux tanks russes sont signalés sur le front d'Aragon. Les communistes fidèles à Moscou vont se battre avec (peut-être dans tous les sens du terme) les miliciens "déviationnistes" du POUM. Bonnet blanc et blanc bonnet.
(je ne sais pas si mon adversaire a vérifié les règles de coopération entre unités de formations différentes... )



En tout cas, avec leur voyage depuis Dieu sait où (Madrid?), ils n'ont pas l'air bien fringants pour le moment.


Asturies:

Quand il n'y en a plus, il y en a encore!
La surprise du tour: Gijon est réoccupée par une colonne rouge sortie de nulle part. Des renforts de derrière minute dans les combats de rue.



(théorie quasi certaines : mes troupes n'ont pas pu pénétrer dans l'hex au tour dernier, malgré l'anéantissement des ennemis. Un renfort planifié dans l'hex est arrivé dans l'entre-deux tours)

Les combats reprennent et cette fois-ci, la ville est soigneusement occupée.




Teruel:

Les guerillas repérés il y a quelques jours glissent entre nos lignes et saccagent nos voies ferrées reliant Teruel au reste du pays. La course-poursuite reprend...




Tolède :

Le front reste calme, l'Armée d'Afrique rassemble ses forces. Des renforts notables arrivent.
Ils ne seront pas de trop sur ce front : les premières brigades "régulières" sont signalées sur les arrières ennemis.



Reste à voir ce qu'elles vaudront au combat.


Aragon:

Des renforts sont arrivés: de solides vétérans Carlistes et quelques autres unités. L'offensive rouge est attendue d'une semaine à l'autre.



C'est hélas autant d'unités qui ne peuvent pas participer au mouvement sur Madrid...

Tour 17 et 18
9-18 novembre 1936

Avec le calme qui règne à présent sur le front nord et qui règne encore sur le front d'Aragon, l'action est principalement en Castille.

L'armée d'Afrique reprend son avance vers Madrid. Talavera tombe et un coin est enfoncé dans les lignes rouges.



Les rouges réagissent en engageant leurs "réguliers". Deux brigades, des unités de belle taille. La contre-attaque ennemie réussit à repousser notre pointe avancée.
Les combats vont devenir plus intenses sur ce front...



Et c'est pourquoi l'on décide d'ouvrir un nouveau front.
Une nouvelle colonne reçoit l'ordre d'avancer vers Madrid depuis l'Aragon.



Le premier acte de cette nouvelle offensive est la prise de Sigüenza!

Tour 19
23 novembre 1936

Sur le front de Guadalajara, le titillage de l'ennemi fonctionne encore mieux que prévu! Plusieurs colonnes de miliciens et au moins deux brigades "régulières" sont rameutées en catastrophe.



Il y a de quoi se demander si cette opération modeste, plus une diversion qu'autre chose, ne devrait pas être l'attaque principale vers Madrid!


Après quelques semaines d'accalmie, des guérilleros frappent à nouveau nos arrières.



Ils sont actifs principalement en Andalousie mais aussi en Aragon où ils prennent un malin plaisir à gêner les communications vers Teruel.

Tour 20
30 novembre 1936

Durruti meurt dans un accident bête (d'après Beevor, le revolver d'un de ses compagnons a accroché quelque chose et le coup est parti.



Les Basques organiseraient des unités régulières. Pour le moment tout le monde est sagement sur des positions défensives au nord.

Cette semaine, de nombreux renforts arrivent.



Notablement des avions mais surtout de précieuses brigades d'infanterie!


Teruel

Une de ces brigades tombe à point nommé : l'ennemi a repris ses efforts à Teruel et les Phalangistes sont sur le point de rompre.



Le renfort d'une brigade régulière ne sera pas de trop!


Guadalajara

On ne résiste pas à titiller les renforts rouges, malgré leur nombre.
Et bien nous en prend!



Réguliers comme miliciens rompent malgré une attaque limitée, on signale même la destruction (à vérifier) d'une brigade régulière rouge dans la poursuite!
L'affaire laisse cependant la ligne assez mal agencée. Mais ce vilain coup sur le nez devrait amener l'ennemi à la prudence.


Tolède

L'armée d'Afrique progresse le long du Tage depuis Talavera.



L'objectif est de pouvoir se mettre en position favorable pour attaquer la ligne rouge. C'est bientôt chose faite!

L'attaque est lancée! L'ennemi plie mais ne rompt pas.

Ce sont les renforts jetés dans la fournaise qui sauvent la mise de la ligne rouge.

Leurs pertes sont lourdes, bien plus que les nôtres mais surtout... il y a du monde en face!

Tour 21
7 décembre 1936.

Une semaine plus calme. On panse les plaies et on se repose.
La situation logistique n'est pas des meilleures, après l'embellie de l'automne.

Est-ce la météo?



Le temps n'est pas si mauvais que ça, hormis par endroits...



Ou est-ce un effet des guérillas ennemies?
Cette semaine confirme un soupçon qui va devenir un vrai problème. On savait pour les unités furtives de guérilla ennemies, qui ne sont pas si nombreuses.
L'adversaire a aussi un "modificateur" de guérilla. qui fait passer automatiquement des hexagones derrières mes lignes sous son contrôle. Je vais devoir faire la chasse aux hexagones vides pour éviter d'avoir dans quelques tour un territoire ressemblant au visage d'un élève de 3ème. Sans oublier la gêne pour mes voies de communication.


Teruel:

Les renforts réguliers arrivent à point nommé. La situation devrait se calmer ici.




Guadalajara:

L'adversaire reste sagement sur ses lignes et semble décidé à reste défensif. Pour le moment ça arrange les forces nationales. Dans quelques temps ça va swinguer ici!



Sur le front de Tolède, on reste calme pour récupérer après les actions des derniers jours. Beaucoup de mouvement dans les lignes ennemies : retrait ou préparation d'une attaque?


Nord:

C'est calme, et l'on prend note de la création des premières brigades régulières basques.



On notera aussi le trou laissé dans les lignes adverses.
Sans doute un retrait par event, comme précisé dans le briefing de scenario (retrait des milices basques à partir du tour 20 en échange des réguliers). Connaissant un peu mon adversaire, ce genre de chose n'a pas dû l'intéresser. Je fais semblant de rien pour cette fois-ci et lui laisser l'occasion de défendre sa ceinture de fer dans les règles.

Emp_Palpatine a écrit : ↑dim. nov. 15, 2020 3:10 pm On notera aussi le trou laissé dans les lignes adverses.
Sans doute un retrait par event, comme précisé dans le briefing de scenario (retrait des milices basques à partir du tour 20 en échange des réguliers). Connaissant un peu mon adversaire, ce genre de chose n'a pas dû l'intéresser. Je fais semblant de rien pour cette fois-ci et lui laisser l'occasion de défendre sa ceinture de fer dans les règles.

Tu vieillis L'estocade devrait être portée à chaque occasion

Je vais sans doute le regretter.

Mais connaissant l'animal, je me suis dit qu'il n'avait que survolé le briefing et qu'il s'est fait surprendre. On ne dira pas que je ne suis pas un adversaire chevaleresque!

Tu n'as pas d'inquiétude à avoir, comme Griffon aime jouer historique, tu gagneras, dans le pire des cas, en avril 1939

Tour 22
14 décembre 1936


Nord:

Des basques "réguliers" apparaissent sur la ceinture de fer. Parce que je l'ai bien généreusement laissé faire.
C'est calme en dehors de ça.

Des renforts arrivent petit à petit sur ce front. Avec ce qui est prévu en 1937, on pourra le liquider.




Guadalajara:

L'ennemi, supérieur en nombre, a quitté les colines et forêts pour se réfugier en plaine.



Ce qui nous fera un front plus facile à défendre avant la reprise de l'offensive.


Tolède:

Les forces nationales font une petite attaque afin de mieux voir ce à quoi ils ont affaire...



Les miliciens rompent à la moindre pression mais les brigades régulières ennemies commencent à tenir le choc. La reprise de l'offensive sur ce front va demander de gros moyens.

Tour 23
21 décembre 1936

C'est Noël!




Et ce n'est que la première "livraison".
On va bien s'amuser dans quelques semaines.

En attendant, voilà exactement ce que je craignais :



Le modificateur de guérilla ennemi fait passer de cruciaux points de passage sous contrôle adverse. Je passe le gros de mes tours à sillonner la campagne avec des gardes civils et des volontaires pour corriger tout ça.
Quand ça coupe une voie de chemin de fer, les conséquences sur le ravitaillement sont assez pénibles.

Seule action notable du tour :



L'aviation nationale bombarde les aérodromes rouges près de Madrid.
Ce n'est pas très concluant.

Tour 24
28 décembre 1936.

Dernière semaine de 1936.
L'ensemble des fronts est calme : tout le monde se repose et se prépare aux prochaines actions avec les jolis jouets reçus les derniers tours. Ca bouge pas mal derrière les lignes adverses, les rouges ont reçu leur lot de renforts visiblement.

Les derniers en date pour le camp national :



Voilà les premiers volontaires italiens. (j'espère qu'ils feront mieux que dans la réalité).

En Estrémadure, une colonne d'irréguliers ennemie est anéantie. Mon adversaire espérait sans doute qu'après deux ou trois semaines à se promener sans ravitaillement derrière nos lignes elle pourrait prendre Mérida ou Badajoz? Et qu'on allait laisser faire, aussi.



Avec la progressive montée en ligne de "vraies" unités, ce genre d'actions de police sera le rôle principal des myriades de volontaires et gardes civils dont disposent les forces nationales.

Emp_Palpatine a écrit : ↑mar. nov. 17, 2020 8:05 am L'ennemi, supérieur en nombre, a quitté les colines et forêts pour se réfugier en plaine.

Oui, ça m'a fait pareil.

Bon, je suppose qu'il doit avoir de bonnes raisons et qu'avec le brouillard de guerre, il ne sait pas ce qu'il y a en face. Mais merci de raccourcir ma future avance.

Bilan pour 1936

- Au nord, les objectifs que je m'étais fixés sont atteints. L'adversaire commence à recevoir des réguliers, ça compliquera sans doute les choses dans les prochaines opérations.
Il est évident que j'ai pour objectif de liquider ce front en 1937, comme historiquement. Reste à savoir quand exactement l'attaque commencera.

- En Aragon, nous nous sommes un peu titillés sans oser attaquer. Nous sommes tous les deux assez faibles mais montons en puissance. Je reste dans l'expectative, les intentions ennemies étant nébuleuses sur ce front.
On notera les vacances aragonaises des tanks russes qui après avoir séjourné plusieurs semaines avec les miliciens du POUM sont repartis piteusement vers Madrid sans rien entreprendre.

Je ne m'interdis pas quelques opérations "d'opportunité" selon ma montée en puissance et celle des Griffonistes.

- Tolède : c'est l'échec de 1936. Je n'ai jamais été dans les clous. A cette date, l'armée d'Afrique devrait être dans la banlieue de Madrid.
Mon adversaire a bien utilisé le terrain pour construire une ligne qui a permis à ses miliciens de me retarder suffisamment longtemps pour permettre aux réguliers de le sauver in extremis sur ce front.
J'ai aussi péché par excès de prudence, mais j'aime laisser mes troupes se reposer. Ça évite qu'elles s'effondrent à la moindre attaque comme des miliciens griffonistes.

- Teruel : A surveiller, ça intéresse trop l'adversaire (voir le prochain update);

- Andalousie : je suis plutôt en avance et je monte en puissance. Je compte agir là bas sous peu pour récupérer quelques PV et surtout menacer Madrid par le sud.

- Guadalajara : Le griffonisme en action. Il va se passer des choses là bas.

Remarques plus générales :
- Les miliciens ne valent rien s'ils ne sont pas en nombre, et encore. Ils vont être marginalisés par l'arrivée en masse de réguliers et la plupart vont être retirés par le scenario sous peu.
- Je suis fan des Requetes qui ont fait des miracles au Pays Basque.
- La guérilla me pourrit la vie. Pas les quelques pions griffonistes qui errent ici et là mais le modificateur. Je déteste ce truc dans TOAW, mais bon, c'est la vie.


Comme historiquement, donc, je pense que 1937 verra de l'action au Nord, à Guadalajara et sans doute un ou plusieurs mouvements ennemis (je mise sur Teruel et le front de Tolède. Peut-être une tentative en Aragon).

Sur le scenar :
Je le trouve en définitive, pour le moment, plutôt fidèle à l'histoire. J'aurais pu faire un peu plus au nord mais pas tellement plus (sauf à profiter de certaines opportunités inélégantes ). La situation logistique reflète bien les réalités de 1935 avec des miliciens sans armes ni cartouches et une armée espagnole aux fraises en dehors des troupes d'Afrique. Je sens la différence depuis l'arrivée de mes réguliers et des réguliers adverses, ça commence à ressembler à de la vraie guerre.
Comme historiquement, d'ailleurs, les miliciens ont eu du mal à tenir contre mes troupes à la fois du fait de la logistique et du fait de leur piètre qualité.

Tour 25
4 Janvier 1937

Le gouvernement national reçoit plus d'aide de ses alliés internationaux.
Donnez, donnez, le ciel vous le rendra!



Faire venir des volontaires portugais?
Tous les volontaires voulant se battre pour la civilisation contre la barbarie bolchévique sont les bienvenus!



En ce début Janvier, il reste une impression de Noël. Les étrennes!


Tout ça!
Ca va bientôt servir.

Nous recevons également d'étranges messages...





Sans doute une tentative de déstabilisation ennemie. Ou des codes destinés aux guérillas.


Nord:

En guise d'étrennes pour les rouges, nous lançons une attaque depuis Aquilar de Campo. Ca n'est bien sûr pas l'offensive finale, il s'agit de s'emparer de précieux cols afin de nous faciliter la tâche quand l'heure viendra. Si possible avant que les premières troupes régulières ne s'y installent... Et aussi un test pour nos jolis avions qui seront peut-être plus utiles à bombarder les troupes adverses qu'en attaquant piteusement les navires ou les aérodromes.




Teruel:

La reconnaissance revient avec clichés très intéressants, confirmés par les services de renseignement. Au moins trois brigades de l'armée rouge en villégiature près de Teruel. Ils ne sont pas là pour éplucher le chorizo à mon avis : renforcement jusqu'à ce que l'heure de l'offensive sonne!



Les forces nationales les attendent dans les montagnes.


Guadalajara:

Le front se renforce. Plusieurs brigades sont en route.





Tolède:

Revoilà les tanks russes!
Bon, la situation est pour le moment bouchée. La ligne ennemie n'est pas si solide que ça, mais il y a des réserves qui viendront soit couper notre avance, soit l'annuler tout en augmentant nos pertes. S'il y a attaque, elle sera conjointe avec un autre front!




Andalousie:

Montée en puissance, lentement mais sûrement. Bientôt, nous pourrons établir des positions plus... avancées.

Tour 26
11 janvier 1937

Il fait froid!
Du moins dans une partie du pays. Jusqu'à la Castille, les hauteurs sont gelées.



Pas grand chose de neuf. Des mouvements chez les rouges.


Chez nous, les Italiens profitent de la météo clémente à Cadiz. Ce n'est pas demain qu'on les verra sur le front.



Seule action notable ce tour : l'attaque de la semaine dernière permet de faire sauter le bouchon en Cantabrie. Les troupes de la 8ème division peuvent prendre position devant Reinosa. De bonnes positions pour ce qui arrivera plus tard!

Tour 27
18 janvier 1937

Dans les Asturies, les usines commencent à tourner.


Les renforts continuent d'arriver!
Tant mieux, il y en a beaucoup chez l'adversaire.




Andalousie:

Les forces nationales commencent les opérations qui doivent, à terme, mener à la libération totale de l'Andalousie.
La première étape est Jaen, dernière ville d'importance tenue par les rouges dans la région.



Deux brigades attaquent, sans compter les régiments de la vieille armée et les irréguliers, appuyés par l'aviation. L'ennemie tient, in extremis. Ironiquement, ce sont les réguliers arrivés récemment qui retraitent et les colonnes de Miliciens qui s'accrochent à la ville.

Au moins, les avions servent à quelque chose pour changer.


Hélas, l'attaque mal organisée se développe lentement et, à la fin de la semaine, les progrès sont stoppés.



(turn burn. Je dois vérifier comment coopèrent les troupes, tient...)

Tour 28
25 janvier 1937

La montée au front du CTV est vantée dans la presse.

Pour le moment, ils continuent surtout à se la couler douce à Cadix.

Des renforts continuent d'arriver. Les nouvelles brigades prennent petit à petit la place des régiments de la vieille armée qui constituaient le gros de nos forces régulières. La montée en puissance et en qualité est notable.


Sans doute piqué par l'appui tactique fourni par les bombardiers, les rouges lancent une série d'attaques!


Les FIAT 32 font leur travail à Salamanque et plusieurs Tupolev SB2 ne rentreront pas.



Les raids sur Saragosse n'ont guère plus de succès. Fiat et Heinkel chassent les bombardiers rouges.



"Biplane bomber late" doit être pour ce genre de bus ailés du type Breguet 410, Potez 540, MB200 et autres machins français improbable qu'avaient les Espagnols.


Des bus avec des ailes. Bienvenue chez les avioneurs français des années 1925-35.

Aragon:
L'adversaire attaque!
Sans grosse surprise, les réguliers bousculent les lignes de la vieille armée et approchent d'Huesca.



Le reste de leur offensive échoue.


La pointe d'Huesca est idéalement placée, entre deux brigades régulières, pour recevoir la contre-attaque. Cette dernière est sans pitié et l'ennemi regagne piteusement ses lignes.
(j'ai raté mon screen :( )

Le front d'Aragon retrouve sa linéarité après ces mouvements. Les renforts réguliers ont servi!


Andalousie:

Les forces nationales prennent Jaen. Du moins les ruines de la ville. Je crois bien qu'il s'agit de la première ville à tomber en ruine. La guerre a changé d'échelle...


Les pertes nationalistes, pour montrer également l'implication des avions dans l'affaire.

Tour 29
1er février 1937

Mauvaise nouvelle pour les rouges, un blocus "international" est mis en place autour du pays. Manque de chance pour eux, les ports républicains principaux sont surveillés par la marine italienne. C'est donc à sens unique à notre avantage.



La montée en puissance continue sur le terrain. L'acheminement des renforts est cependant compliqué par les guérillas automatiques qui coupent allégrement les voies de communication.




Aragon:

Après les événements de la semaine passée, les choses sont revenues à leur calme habituel.




Andalousie :

Les rouges réagissent à la prise de Jaèn : repli général vers la rive droite du Guadalquivir et les reliefs de la Sierra Morena.
Le but idéal de l'offensive est la prise de Bailen et, si possible, le col au nord de la ville.



Premier obstacle sur la route, Andujar.
Les miliciens défendent la ville efficacement et il faut que les réguliers s'y reprennent à deux fois avant d'emporter la localité.



Mauvaise nouvelle, les patrouilles de reconnaissance rapportent que sur les auteurs, les premières brigades régulières adverses sont repérées. Bailen s'éloigne un peu...
Mais un objectif secondaire est déjà atteint : forcer l'ennemi à étaler ses forces un peu partout.

Tour 30:
8 février 1937






Andalousie :

L'ennemi s'est retranché dans les montagnes de la Sierra Morena et derrière le Guadalquivir tout en conservant Bailen.
J'aurais fait pareil.



Considérant les renforts rouges rameutés par ici, c'est la fin de l'offensive pour le moment.

La reconnaissance repérant une brigade ennemie en train (Brigade internationale si j'en crois la couleur), on tente une expérience!



Et il s'avère que les pilotes de l'aviation légionnaire ne représentent aucun danger pour les troupes ennemies en train.


Sierra Guadarrama/Nord de Madrid:

La grosse affaire de la semaine est le lancement de la bataille de l'Escorial/Sierra Guadarrama!
Les rouges tenaient les hauteurs depuis le soulèvement et rien n'avait été tenté dans le secteur, ni par eux ni par nous. C'était calme, nonobstant l'arrivée lente et méthodique de jolis renforts réguliers (de part et d'autre, mais surtout chez moi).
L'ennemi ayant tendance à disséminer ses brigades, y compris à des endroits où il est assez inconfortable de les voir, il est grand temps de l'effrayer un peu!



Le but n'est pas forcément d'avancer jusqu'à Madrid mais à tout le moins de s'emparer au minimum de l'Escorial, et dans l'idéal de l'ensemble de la Sierra Guadarrama.

On y met des moyens : aviation, artillerie. C'est la vraie guerre.


Et c'est la victoire!
L'ennemi est repoussé.



Seule ombre au tableau : l'aviation nationale a souffert dans les cieux. Une dizaine d'appareils abattus, sans compter les endommagés pour aucune perte chez l'ennemi. C'est ce qui s'appelle une correction...

Peu importe.
Escorial est occupé et la position est idéale pour poursuivre l'attaque!



C'est une autre victoire!


Dans les airs, ça se passe mieux... L'ennemi a eu de la chance aux dés au round précédent.
Au sol, c'est le succès mais nos troupes perdent du temps dans des accrochages retardateurs et ne s'emparent pas de l'hexagone.

C'est le turn burn.


L'affaire devrait inquiéter l'ennemi, c'est en tout cas un des objectifs. Il devrait cela dit pouvoir réoccuper l'hexagone vidé de combattants et me forcer à un nouvel assaut qui pourrait être bien plus coûteux... Cette nouvelle bataille n'est peut-être pas terminée.

Tour 31
15 février 1937



Cet écran vide... je n'ai plus l'habitude!


Les conséquences de la bataille de la Sierra Guadarrama occupent tous les esprits cette semaine.


Madrid

Le moins que l’on puisse dire est que l'ennemi, visiblement surpris, a réagi au succès des armes nationalistes au nord de Madrid.
J'aurais même tendance à dire qu'il souffle un petit vent de panique ou, qu'à tout le moins, l'adversaire surréagit.



Retraite générale vers Madrid! L'ennemi abandonne le terrain face au front de Tolède... C'est inespéré!

Les rouges ont décidé de raccourcir leurs lignes, ce qui ne semble pas un mouvement des plus judicieux considérant le terrain choisi... qu'importe, l'objectif était de le faire réagir et c'est fait!
Mieux encore, Tolède est à portée de main! Les assiégés vont pouvoir être soulagés sous peu.


Et si ça ne passe pas cette semaine, ça passera plus tard.



Estrémadure:

L'adversaire continue dans sa lubie d'essayer d'infiltrer des colonnes qui se font couper de leur ravitaillement puis anéantir. Elles seraient peut-être plus utiles en Andalousie ou à Madrid.
Il a même dépêché des réguliers dans l'une des zones les moins propices à l'action offensive...



Ils échouent à bousculer nos volontaires et seront bientôt épaulés par une brigade de réservistes. Si après ça on pouvait se concentrer sur les fronts qui comptent...

Tour 32
22 février 1937

Alors que l'armée d'Afrique est dans la banlieue de Tolède, les rouges se décident (enfin) à faire chuter l'Alcazar.


Il ne restait dans la forteresse assiégée depuis juillet qu'une trentaine de volontaires et moins d'une centaine de réguliers, affamés et sans munitions. Leur baroud d'honneur est soutenu par l'aviation nationale, maigre consolation.
Les survivants sont passés par les armes.
Ils seront vengés. ;

Des Italiens arrivent. On espère qu'ils seront plus investis que ceux qui campent à Cadiz depuis deux mois.



En Andalousie, le front est stabilisé sur le Guadalquivir, pour le moment.

Tour 34
8 mars 1937

Les dernières semaines de février furent calmes, hormis quelques accrochages.

En ce début mars, l'ennemi semble vouloir lancer des offensives. Je n'ai pas eu de rapports de combat ( ) donc je ne peux pas trop donner de détails. En Aragon, les rouges bousculent des volontaires, rien de bien intéressant.
L'effort principal semble venir du nord où l'adversaire espère peut-être gêner assez pour retarder l'inévitable nettoyage de la région.



Les Basques bousculent les pauvres vieux régiments de l'ancienne armée mais butent sur les réserves qui attendaient notre propre offensive. Avec ce qui va arriver sur ce front dans les prochaines semaines, on peut accepter le combat en terrain dégagé. Ce sera mieux que de se lancer à l'assaut des fortifications.

En Andalousie, un premier assaut est lancé dans les montagnes de la Sierra Morena. L'objectif à terme : le sanctuaire de la Virgen de la Cabeza. Aussi bien pour faire ses dévotions que pour avoir une position avantageuse avant l'assaut sur Bailen.

Tour 35
15 mars 1937



Les renforts de la semaine. Les premières brigades Navarraises arrivent. Elles étaient attendues pour commencer la vraie fête dans le massif Cantabrien.


L'offensive ennemie dans le nord continue. Son objectif reste ambivalent : sans doute nous gêner et peut-être couper la voie ferrée.
Les renforts commencent à arriver et avec eux la contre-attaque commencera.

Le front Nord va de toute façon bientôt s'agiter partout.


Pour cette semaine, l'ennemi se casse les dents sur les brigades régulières, gardées en réserve, qui montent en ligne pour repousser les assauts basques.

De notre côté, quelques contre-attaques limitées sont lancées sur une brigade ennemie avancée. Il s'agit surtout de l'user un peu.
On sait l'occasion de l'agitation ennemie dans le secteur pour lancer les opérations préliminaires à l'offensive générale : l'anéantissement de l'aviation rouge au nord. Les premiers bombardements des aérodromes commencent. L'objectif à terme : la maîtrise absolue du ciel sur ce front.



Grâce à l'attaque ennemie, on peut lancer ces préliminaires sans trop abattre nos cartes.


Plus anecdotique : l'adversaire persiste à attaquer en Estrémadure, dans une région difficile d'accès et sans voies de communication.

Des régiments faméliques de réguliers y sont capables de tenir ses brigades en respect... Pourquoi s'acharner ici?

Tour 36
22 mars 1937


C'EST PARTI!

La première phase de l'offensive du Nord est lancée. Objectif: nettoyer la Cantabrie. Ce sera l'affaire de quelques semaines.
La météo est clémente, les conditions sont bonnes pour profiter de nos appareils.

Pour ouvrir le bal, les Galiciens posent un coin dans la ligne rouge.


En même temps, au dessus de Bilbao, c'est la ronde des bombardiers. La seule escadrille rouge présente dans la région est martelée.

De plus en plus d'appareils détruits ou endommagés. Ca ne durera plus longtemps.

Quelques jours plus tard, l'aviation rouge a disparu des cieux Basques et Cantabriens.


Plus aucun Polikarpov I-15 à l'horizon.


Ce qui veut dire que l'on pourra assigner des chasseurs aux missions d'appui. Ils seront sans doute plus efficaces que les bimoteurs.

A la gauche du front, Llane est l'objectif principal. Cette commune Asturienne est le verrou des rouges sur la route côtière vers Santander.

La 8ème division et une brigade Galicienne s'en emparent, appuyées par l'aviation.

Sur la route entre Reinosa et Santander, les Galiciens élargissent la brèche.


A la fin de la semaine, la ligne rouge est disloquée et beaucoup d'unités ennemies sont en déroute. La route de Santander est ouverte.


La première phase de l'offensive-Nord commence bien!

Tour 37
29 mars 1937

Sans surprise, les opérations continuent dans le nord!
Les Galiciens et la 8ème division poursuivent les rouges en retraite. Torrelavega est enveloppée, dernière position avant Santander et point d'arrivée de nombreux fuyards.



Dans les montagnes de la Chaine Cantabrique,on "ratisse" pour éliminer les traînards de nos arrières, ceux qui surpris par la fulgurance de l'attaque se retrouvent piégés derrière nos lignes.
Au Pays-Basque, la contre-attaque débute sur les positions prises par les Basques lors de leur offensive d'il y a quelques semaines.

Un tel effort et les pertes et fatigues qu'il occasionne n'était peut-être pas si opportun que ça pour l'ennemi.



Fatigués, peut-être démoralisés, les rouges sont renvoyés sans autre forme de procès vers leurs positions de départ.

Dernière étape avant Santander : Torrelavega!



L'assaut est donné. La ville est enveloppée, attaquée de plusieurs directions, ne laissant aucun doute quant à l'issue des combats.
De nombreuses unités rouges se disloquent et disparaissent dans la confusion, fuyant vers les lignes rouges, se rendant, disparaissant dans la nature...



Les pertes amies sont minimes : l'armée ennemie, en déroute, s'est disloquée. Torrelavega est prise. La suite est évidente.

Et voilà comment on offre un point de fixation de troupes à l'ennemi... Mais bien joué malgré tout aux fascistes.

Tour 38
5 avril 1937


L'offensive du nord, suite.
Chassant sans ménagements les Cantabre en déroute, les Galiciens achèvent l'encerclement de Santander.



La ville est bien sûr prise d'assaut.

Elle n'est défendue que par les débris de la ligne cantabre et quelques milices. Après trois semaines de combats, ces troupes sont sur les genoux (probablement "routed" ou en tout cas en "bandeau orange"). Même si les forces nationales commencent à montrer des signes de fatigue, l'issue ne fait aucun doute.


Santander tombe.

Situation à la fin de la semaine :



La phase 1 de l'offensive nord est un succès total, Santander est tombée dans les temps. Mon estimation personnelle d'origine était une chute à T+3 ou T+4.
L'objectif de la phase 2 est assez clair. Vous pouvez déjà voir sur la carte que le corps d'armée de requetes est arrivé. Ce sont les jolis pions jaunes. Ils arrivent à point nommé pour la phase 2 mais ne sont pas prêts, du moins selon mes critères.
En Cantabrie, une "division" italienne arrive également pour soutenir les efforts à venir des Galiciens et de la 8ème. Il faut bien qu'ils bossent un peu, les italiens...
Leurs unités ne sont pas mirobolantes par contre.
La question est : lance-t'on la phase 2 dans la foulée ou accordons-nous un repos mérité à nos unités mais qui laissera à l'adversaire le temps de se réorganiser?

Dernière action du tour : on retente de faire mal à la flotte rouge. Même résultat que d'habitude : pertes lourdes et dommages anecdotiques. :soupir:

DrussDharan a écrit : ↑mer. nov. 25, 2020 9:47 pm Et voilà comment on offre un point de fixation de troupes à l'ennemi... Mais bien joué malgré tout aux fascistes.

Merci.
Je débrieferai à la fin de l'offensive.

accordons-nous un repos mérité à nos unités mais qui laissera à l'adversaire le temps de se réorganiser

Tout dépend de la qualité de la réorg griffoniste mais je pense que tu aura de meilleurs résultats avec des unités "fraiches".

A sa décharge, il doit se débrouiller avec ce qu'il a et les brigades du nord ne m'ont pas l'air fameuses.

Je verrai comment il réagit mais je ne pense pas faire de véritable "pause". Il faut maintenir la pression, fusse-t-elle psychologique.

Je veux faire tomber Bilbao et régler le front nord d'ici Mai-Juin pour me laisser le temps d'organiser (entre les repos et les transferts) une autre offensive d'ampleur pendant l'été 1937.

Tour 39
12 avril 1937



On est au courant.

Après mûre réflexion, l'Etat-Major national décide de maintenir la pression sur l'adversaire tout en ménageant les troupes pour une ou deux semaines.
La phase 2 n'est pas lancée mais l'on poursuit l'effort en Cantabrie tout en préparant le terrain au Pays Basque.

Santona est la dernière localité d'importance tenue par l'ennemi en Cantabrie, sa prise, en plus de nous rapprocher de Bilbao, menacera les lignes Basques d'enveloppement à terme.

Sur les lignes Basques, le corps d'armée "Soria" fera son baptême du feu offensive en prenant les dernières hauteurs tenues par les Basques avant le cercle de fer.

Les Galiciens continuent sur leur lancée des dernières semaines et prennent Santona.

Les troupes Cantabres semblent toujours en déroute, nous avons bien fait de continuer la poursuite.

Plus au sud, le sort des armes est globalement favorable...

Mais les combats sont autrement plus difficile qu'en Cantabrie. Les Basques s'accrochent au terrain et se défendent bien. Poussés à la retraite, ils parviennent cependant à infliger des pertes notables et plus important, à retarder l'avance suffisamment longtemps pour rendre la possession finale du terrain peu claire.

Bref, ces satanés Basques m'ont coûté un Turn Burn. Les unités ennemies ont quitté l'hexagone et je n'ai pas pu le prendre... J'ai raison de m'en méfier et de me méfier de leurs fortifs. Les Navarrais/Carlistes ne seront de ce fait pas en état tant qu'ils seront en "orange".
On verra si l'adversaire décide de se réfugier derrière la ligne de fortifications ou s'il veut engager une bataille d'attrition pour cette montagne. Le turn burn fait qu'en définitive, les troupes se reposeront. De manière involontaire, certes.
Dommage, j'aurais pu pousser avec les motorisés italiens vers Bilbao. :(

Tour 40
19 avril 1937

Le Généralissime force l'unification de toutes les forces nationalistes au sein de la "Phalange Espagnole Traditionaliste et des Juntes d'Offensive Nationale-Syndicaliste" où vont cohabiter des forces aussi contradictoires que les Alphonsistes, les républicains conservateurs, les Carlistes et les Phalangistes.
Les Rouges, pendant ce temps, militarisent leurs milices dans le sud.




L'ennemi lance plusieurs attaques, espérant sans doute soulager la pression au nord.



Front centre :

L'adversaire se lance vers nos lignes avec ses chars et plusieurs brigades. C'est un échec sanglant.

Plusieurs facteurs y contribuent : les troupes se retranchent méthodiquement depuis des semaines et, surtout, la ligne de front disposait d'une réserve opérationnelle qui en entrant dans le jeu a cassé l'effort adverse.

L'effort a cependant éprouvé les troupes.


Aragon:

Les mêmes causes produisent les mêmes effets. L'adversaire échoue là aussi à avancer. Il y avait du monde... (2000 squads irréguliers en face!)

Ici aussi, retranchements et entrée en action de la seconde ligne, les troupes fraîches et consistantes du Corps d'Armée d'Aragon, cassent l'effort adverse.


Front Nord

La progression se poursuit mollement depuis l'ouest, ralentie par les opérations de liquidation des traînards.



Le siège du "cercle de fer" commence mais, comme la semaine dernière, les mouvements sont trop lents pour pouvoir exploiter de manière optimale la situation.
(Autre fin de tour prématurée... Une semaine de répit pour les Griffonistes, une semaine de repos pour mes troupes)

Tour 41
26 avril 1937

La "ceinture de fer" étant isolée, la phase 2 peut commencer. Il est temps d'éliminer le front nord.
Trois assauts sont lancés. Le premier, sur Barakaldo. Le deuxième, sur le "centre" de la ligne de fortification et le dernier sur le saillant "est".



On notera à Santander l'arrivée de l'armée d'Afrique. Elle a mis trois semaines à monter. J'ai eu à me battre avec des voies ferrées coupées par la "guerilla automatique".
Finalement, ils seront là à temps pour l'assaut sur Bilbao.

Premier assaut, Barakaldo:
Les Galiciens et les Italiens se chargent de cet objectif, avec un soutien notable de l'artillerie et des avions


Les forces ennemies sont inconnues mais la plupart semblent être des débris de l'armée de Cantabrie.

Ca passe, la division Littorio s'empare de Barakaldo. Les pertes adverses sont lourdes.

C'est le baptême du feu des Italiens en Espagne.

Deuxième assaut, le "saillant centre":
C'est surtout l'affaire du Corps d'Armée "Soria", assisté par quelques troupes de la 7ème division et le support habituel de l'aviation.


L'attaque est un échec sanglant. Les pertes sont lourdes et les gains négligeables. L'ennemi tient fermement le terrain.

La prudence passée envers les troupes basques et leurs fortifications semble a posterio fort justifiée.
Une bataille d'attrition s'annonce...

Troisième assaut, le "saillant est" :
Le gros des forces est constitué par les Carlistes, aussi bien les régiments Requetès présents depuis 1936 que le récent corps d'armée organisé par leurs soins. Ils ont même le soutien de la division "Flechas Negras" du C.T.V., très récemment arrivée sur ce front.


C'est là aussi un échec.


La semaine s'achève sur un bilan mitigé. Presque tous les assauts sur la Ceinture de fer ont échoué, mais il en suffisait d'un! Barakaldo est tombé et Bilbao est maintenant directement menacé. Avec un peu de chance, cela permettra de faire s'effondrer la résistance des Basques sans avoir à payer le coût (assez élevé) de la rupture de la "Ceinture de fer". Effondrement prochain ou sanglante bataille d'attrition? Affaire à suivre!

Tour 42
3 Mai 1937

Le sanctuaire de Virgen de la Cabeza se rend.
Je n'y ai pas touché, je suppose que je devais peut-être le prendre avant cette date pour une récompense.

Sinon, les rouges se battent entre eux à Barcelone. (Aucune idée de l'impact en jeu)

A voir également si ça va gêner les plans de mon adversaire.
Les plans?

Le reconnaissance et le renseignement s'agitent!

De (très) nombreux mouvements sont repérés, des unités quittent les fronts. L'espionnage indique qu'au moins une partie de ce petit monde monte en Catalagne... Ce que confirment également les indiscrétions adverses (comme de venir se vanter qu'il amène André Marty en Aragon dans un autre topic )

Théorie : l'ennemi va donc attaquer en Aragon. Où exactement? Soit la ligne principale, déjà attaquée il y a quelques semaines, soit le front de l'Ebre (Ebre-Belchite). Les mouvements repérés dans le cercle rouge tendent à indiquer cette option. En tout cas, l'objectif sera sûrement Saragoose.

Il y a quelques réserves dans la région, d'autres vont être amenées par précaution.

Les préparatifs adverses sont d'excellentes raisons pour en finir avec l'offensive du nord.


Front Nord:

Cette fois, des attaques plus méthodiques et successives sont organisées. Il s'agit notamment de concentrer l'aviation sur des points précis.



D'abord, le "saillant est" où les Carlistes remontent à l'assaut.



Submergés par le nombre, l'aviation et la hargne des bérets rouges, les Basques sont cette fois repoussés.



Deuxième brèche dans la "Ceinture de fer" !

Le deuxième assaut de la semaine est planifiée contre le "saillant ouest".


A la fin de la semaine, l'armée basque tient toujours la ligne, mais c'est une victoire à la Pyrrhus.


Les pertes rouges ont été effroyables, deux précieuses brigades basques ont été éliminées dans la fournaise. Les débris de l'armée de Santander, toujours là, fuient comme à leur habitude.
Les deux brigades basques faméliques qui tiennent encore seront chassées la semaine prochaine.

Le bilan de la semaine est positif : Bilbao est menacé de deux côtés et la ceinture de fer est rompue. La fin de la campagne est en vue.

Tour 43
10 mai 1937

Les rouges ont fini de se battre entre eux.


L'affaire n'est cependant pas bonne pour leur moral!

Cette semaine, l'aviation nationale est clouée au sol.
Seuls volent la Legion Kondor et l'aviation légionnaire.

Il faudra faire avec!

Concernant les préparatifs adverses, nous sommes maintenant face à un faisceau d'indices concordants, ce qui plaît à nos amis Italiens et de la Phalange. Des faisceaux...

Bref, il y a de plus en plus de monde, ça se concentre dans ce secteur. L'ennemi va attaquer le long de l'Ebre, sans doute en direction de Saragosse.
L’inquiétude commence à monter un peu, il y a vraiment beaucoup de monde en face. Les troupes sur cette partie du front se retranchent et construisent des ouvrages de puis des mois. En seconde ligne, des réguliers sont en réserve prêts à intervenir. Il faut que ça tienne le temps qu'arrivent les renforts du Nord.

Les dits renforts du nord ne tarderont plus trop.

Front Nord:

Il est temps de faire tomber le rideau!
On recommence par le "saillant ouest" pour éliminer les deux brigades basques enveloppées et faciliter l'accès à Bilbao.


L'affaire n'est pas anodine et ils se défendent, mais l'issue est sans surprise. La retraite étant coupée, les survivants se rendent ou parviennent à s'égayer dans les montagnes.



Après quelques tergiversation, le commandement national décide de lancer l'assaut contre Bilbao.


Attaquée depuis deux direction, défendue en grande partie par des troupes fatiguées, l'affaire est jouable!



Bilbao tombe! Avec la chute de la capitale Basque, la campagne du nord s'achève.
Dans la petite dispute de prestige entre commandants nationalistes, ce sont les Italiens de la 1ère brigade de la division Littorio, au grand plaisir du Duce, qui entrent en premier dans la ville. Ils sont suivis de près par les Africains , arrivés bien tardivement sur le front et pouvant ainsi camoufler leurs trois semaines de train.
Les pauvres Galiciens, ayant écrasé l'armée de Santander à eux seuls et fait la moitié du travail de cette campagne ne sont que bon troisièmes.

Qu'importe, la résistance va s'effondrer ici et l'armée basque est brisée!

Pour la supposée offensive de l'ennemi vers Saragosse: le laisser avancer jusqu'à la ville, puis venir prendre Caspe dans son dos serait-il envisageable ?

Ca pourrait être rigolo.

Je suis en train de préparer un "corps mobile" avec des italiens fainéants et des allemands aux torses huilés... Ils devaient servir de pompiers au cas où il perce ou en cas d'offensive dans une direction... hétérodoxe (c'est Griffon après tout).
Mais on ne sait jamais, ils pourraient servir à autre chose.

Mon soucis principal est la faible reconnaissance. Je sais qu'il y a du monde parce que dans le replay il y avait beaucoup de mouvements repérés dans ce coin. Et il commence à faire monter les troupes en ligne. Mais je n'ai pas une idée précise de combien de monde. Si je lance une attaque de flanc et que je me prends la moitié de l'Armée Populaire sur le rable, je n'aurais pas l'air fin!

Mais c'est une bonne idée... Je garde en tête l'option de simuler la panique en reculant vers Saragosse, avancer sur son flanc pour le couper du ravito tout en jetant de la caillasse de l'autre côté de l'Ebre pour brouiller.

Remarque... le corps d'Armée d'Aragon commence à être sévèrement burné lui aussi...

Emp_Palpatine a écrit : ↑lun. nov. 30, 2020 6:31 pm... avancer sur son flanc pour le couper du ravito tout en jetant de la caillasse de l'autre côté de l'Ebre pour brouiller.

Tour 44 : 17 mai 1937

Après quelques semaines de déconvenues et de chaos, les choses se stabilisent côté rouge.
Largo Caballero, accusé de mollesse, est renvoyé par le président Azana, en grande partie sous pression des communistes. Juan Negrin prend la présidence du conseil et promet la guerre jusqu'à la victoire.

Entre les déboires gouvernementaux, la guerre civile interne à Barcelone et la défaite dans le nord, le moral républicain est en chute.

(il y a des événements (événements sciptés, prise de certaines localités...) qui accroissent ou diminuent la "variable" pour les deux camps. Quand elle atteint un certain seuil, des machins négatifs peuvent se déclencher. Je ne comprends pas assez bien la mécanique des événements dans l'éditeur, mais il y a notamment des effets de choc. J'ignore s'ils sont temporaires ou non)

La baisse du moral adverse nous arrange mais il y a fort à parier que le nouveau gouvernement voudra frapper un coup de propagande et lancera son attaque très bientôt.
Signe avant-coureur : les raids contre Saragosse se multiplient. Les escadrilles de chasse qui ont commencé à être rapatriées depuis le nord font payer cher la moindre bombe lancée!



Puisque c'est comme ça, on décide de lancer nos propres raids. Il s'agit d'affaiblir le potentiel aérien adverse avant son attaque et de lui envoyer un signal clair : je sais que tu arrives.
Llerida est bombardé. Étrangement, mon attaque est divisée en deux raids... (peut-être parce qu'une des escadrilles vient d'assez loin?)

On notera sur la carte les brigades internationales qui sont sur ce qui seront sans doute leurs positions de départ, les renforts ennemis à l'arrière et l'arrivée des nôtres.
L'atmosphère sur l'Ebre est électrique!


Front nord:

Avec la chute de Bilbao, les restes des forces basques et cantabres sont isolées et encerclées. Inutile de prolonger les combats inutilement : leur destruction est ordonnée.



Encerclé et privé de tout ravitaillement, l'ennemi est sans surprise anéanti.



Une douzaine de brigades sont éliminées dans les combats ou par reddition. Majoritairement des basques mais quelques Cantabres qui sont arrivés jusque là.

En rouge les unités adverses éliminées. Il y a en un beau paquet qui s'ajoute à toutes les pertes depuis le début de l'offensive en Mars.

Depuis Burgos, le gouvernement national peut annoncer la fin de l'offensive nord et le triomphe des armes nationales.
C'est la victoire, après deux mois d'opérations.


La liquidation du front nord va permettre de redéployer pas moins de trois corps d'armée (les galiciens, le corps "Soria", les Carlistes), ce qui reste de l'armée d'Afrique (qui ne reçoit plus de remplacements d'ailleurs...), la division Littorio... Sans oublier décider du sort des 6ème et 8ème divisions de la vieille armée.
Il faudra certainement laisser des forces en garnison pour lutter contre la guérilla mais, sans avoir de répit, les forces pouvant se déplacer se dirigent vers les gares les plus proches. Leur destination dépendra des événements des jours à venir.

Je voulais dans l'idéal terminer la campagne en Mai/juin au plus tard (c'est fait), pour avoir le temps de redéployer tout ce petit monde. Il y en a facilement pour un bon mois, voire plus, considérant les effectifs et considérant que je veux pas les déplacer à pieds. Inutile qu'ils arrivent "dans le rouge". Ajoutez à ça le repos nécessaire... Bref, l'idée était de pouvoir lancer une offensive d'été, quelque part, vers août. On verra si les projets adverses viennent perturber ces plans. Je présenterai dans un post ultérieur les différentes options pour l'offensive estivale.

Bonus : les pertes nationalistes depuis le début de la guerre.

Offensive du nord : le débrief.

J'avais dit plus haut que je le ferai, le voilà!

Alors, c'est bien évidement une victoire décisive et cruciale qui me libère d'un front.
Quelques éléments de réflexion:

- Le nord est-il défendable?
J'en doute. A terme, comme historiquement, il est condamné. Je ne crois franchement pas que j'aurais fait particulièrement mieux si les rôles avaient été inversés. Les Basques tenaient la route et m'ont fait payer cher la fin de la campagne mais les Cantabres n'ont pas franchement brillé. A leur décharge, ces unités venaient à peine d'arriver en jeu et n'étaient pas au mieux de leur forme.
Il faut absolument envoyer des renforts sur ce front. Je sais que les rouges ont du transport naval. Je ne sais pas s'ils en ont assez pour une brigade, mais bon... Au lieu d'envoyer des brigades crever de faim et de soif dans la lande d'estrémadure, peut-être que les troupes en question auraient été plus indiquées sur le front nord moyennant un petit tour en bateau. Si capacité de transport il y a, il devait bien y avoir moyen d'envoyer quelques unités là-haut.
Une demi-douzaine de brigades régulières un peu reposées en renfort, défendant les montagnes, m'aurait sérieusement compliqué la tâche.
A tout le moins, j'aurais attaqué beaucoup plus tard, sans doute pendant l'été, avec des Carlistes au complet, le corps Soria, Galicien et Navarrais...

Je ne sais cependant pas dans quelle mesure l'adversaire a assez de capacité de transport.
Pour tenir le nord, je pense qu'un joueur doit :
- pouvoir le renforcer (par la mer?)
- s'accrocher aux goulets d'étranglement montagneux;
- dans l'idéal, réussir à soulager la pression en cassant l'isolement de la zone (peu probable, ou il faut attaquer en Aragon fin 36/début 37, tant que la ligne nationaliste n'est pas mirobolante, au risque de dégarnir Madrid) ou à tout le moins en forçant le nationaliste à détourner des renforts vers d'autres fronts.


- Ce que j'aurais fait :
Mon adversaire ne m'a pas contesté les cols dans les Asturies et en Cantabrie. Aucune contre-attaque ni même de défense sérieuse... Ça aurait pourtant valu le coup d'envoyer une ou deux brigades Basques, en attendant d'autres renforts, pour tenir les montagnes. Chaque tour qui passait était une bénédiction qui me rapprochait de l'arrivée des premières troupes Galiciennes. Une fois les passages pris, j'étais en position idéale pour attaquer en Cantabrie, ayant fait sauter "les bouchons". J'aurais bien plus souffert si je n'avais pas pu lancer mon opération depuis le piémont cantabre et qu'il avait fallu progresser à travers les cols et les montagnes...
J'ai gagné la campagne quand je me suis emparé du col au sud de Reinosa et de la ville elle-même (voir page 3).

A la décharge de mon adversaire : je ne sais pas dans quelle mesure il en avait les moyens et si ses unités étaient mobiles (les basques sont-ils immobilisés par un bandeau jaune?), ce qu'il voyait et s'il avait quelques unités à envoyer dans la zone en question. Facile à dire quand on sait que je comptais pas attaquer la ceinture de fer.
Son offensive basque début mars tend cependant à m'indiquer qu'il avait un peu de personnel en surplus, personnel qui aurait mieux servi en Cantabrie.

Une leçon bien apprise : attention aux troupes régulières ennemies en forme et bien retranchées.

Non, pas de base. Il n'y a pas de "moral" dans le jeu. C'est simulé entre autre chose par la "proficiency".
Elle évolue avec le supply et l'état de forme général de l'unité mais je ne sais pas si ça peut être changé par événement. Je ne crois pas.


J'ai fureté dans l'éditeur pour voir un peu ce qui se cachait derrière ces nouvelles sur le moral, je n'ai rien vu hormis un effet de choc sur les républicains qui semble être temporaire.

Après vérification, il n'y pas de port à Santander ou Bilbao, ce qui est tout de même contestable...
Je retire ce que j'ai dit sur le transfert de troupes par la mer (enfin il y a toujours moyen mais c'est plus long d'un tour et plus dangereux).
Et je renforce mon tout premier point : le front nord est sauf grosse surprise condamné à la défaite pour les républicains.

Historiquement, il est vrai que les navires nationalistes sévissaient dans ces eaux et que transférer plusieurs brigades ne serait pas passé inaperçu.

Tour 45 : 24 mai 1937




L'ennemi attaquer sur l'Ebre.
Ou... attaque-t-il? Est-ce une véritable offensive ou tâte-t'il le terrain?

En apparence, les rouges, en supériorité numérique écrasante, se cassent les dents sur une brigade italienne à moitié retranchée.


En apparence?
Une analyse plus approfondie révèle que l'ennemi s'est désengagé dès le premier round de combat.

Théories : c'est une attaque en minimize losses pour voir comment ça se passe? S'il veut attaquer, de toute façon, il faudra un autre réglage que "minimize losses".
Autre option : l'ennemi souffre de l'effet de choc et a lancé son attaque au mauvais moment.
Dernière option : les avions (on peut voir leur intervention dans le premier screen, dans les équipements), ont eu un effet décisif. J'en doute, ce ne sont pas des A-10 ni même des stukas.

Bref, si les griffonistes veulent lancer une attaque ici, il va falloir donner des ordres plus vigoureux à mon avis.

Les rouges soutiennent leurs efforts en continuant les bombardements de nos bases. Je ne sais pas si c'est judicieux alors que nous avons la supériorité aérienne...


Puisque l'ennemi souhaite l'affrontement dans les airs et puisque les avions affectés au front nord ont tous été transférés dans la région, eh bien relevons le gant! Il est temps de nettoyer les cieux de l'Aragon et de Catalogne.
La bataille de l'Ebre sera pour le moment aérienne.
Première cible, Barbastro.


Des centaines d'appareils se succèdent dans des attaques incessantes. Après quelques jours, la destruction de l'escadrille de chasse locale, au sol et dans les cieux, est avérée.
Et d'une.

La deuxième cible est encore une fois Llerida.


Deux séries de raids massifs.


Et le Grupo 13 de l'aviation rouge peut être rayé des cadres.
C'était une escadrille équipée d'Hispano-Nieuport NiD 52, un appareil français de 1929 (une éternité dans les développements technologiques des années 1930) déjà médiocre à sa sortie. J'ai en quelque sorte rendu service.



Voici le briefing aérien à la fin du tour :



L'aviation rouge a souffert, à la place de mon adversaire, j'enverrai tout ce petit monde se cacher dans la région de Madrid.
A noter que le briefing aérien est soumis au brouillard de guerre : les pertes peuvent être plus élevées ou bien moindre. C'est une estimation.


Bonus!
Les trois options pour l'offensive estivale.

Option 1:

A l'origine je voulais remonter l'Ebre si possible jusqu'à la côte pour isoler la Catalogne.
L'adversaire a un peu bouleversé ses plans. Voici le plan Ebre révisé: une attaque depuis la rive nord avec comme premier objectif la ligne Llerida-Caspe, en espérant pouvoir piéger le plus possible d'unités ennemies. Avec un peu de chance, il sera possible de pousser jusqu'à la mer avant que les unités ne soient trop épuisées.

Pours : c'est à proximité du front nord; supériorité aérienne; terrain globalement facile.
Contres : l'ennemi est concentré au sud de l'Ebre et verra sans doute le danger dès les premiers succès, grandes chances de ne pas remplir les objectifs (sauf peut-être la ligne Llerida-Caspe). L'ennemi est également retranché et dispose de réguliers sur le front d'Aragon.


Option 2:
Attaque en tenaille sur le front de Madrid.

L'idée générale serait de se faire rejoindre les pinces à Aranda ou Tarancon pour enfermer l'armée ennemie dans la nasse et ensuite faire une "bataille de Berlin".

Pours : C'est Madrid, si on gagne la guerre est finie.
Contre: l'ennemi est retranché, a sûrement des réserves invisibles et aura le temps de réagir avant que la nasse ne se ferme. Je n'ai pas assez confiance dans les troupes italiennes pour mener à bien le genre de percée mécanisée nécessaire. Il faudrait également bien plus de moyens. Bref, il me verra arriver et le plan demande une supériorité notable que je ne suis pas certain d'avoir.

Option 3:
La carte sud

Offensive avec comme objectif Murcia et la ligne du Rio Segura.

Pours: le terrain n'est pas trop dégueulasse une fois les montagnes franchies et je n'ai pas l'impression que les griffonistes s'intéressent à cette partie du front.
Contre : le ravitaillement sera désastreux (peu de routes/voies ferrées), je ne sais pas du tout ce qu'il y a en face; je dois amener pas mal de monde, ce qui vendra la mèche à l'adversaire.

On va réfléchir encore un peu, le temps que la situation sur l'Ebre s'éclaircisse. De toute façon, les premiers transports par rail ne pourront vraiment commencer que dans une semaine ou deux.

Le terrain sera certainement terrible pour le supply en option 3.

Pour l'option 2, il te faudra du 3 / 1 en supériorité d'effectifs pour ne pas risquer l'enlisement.

L'option 1 semble la plus faisable à ce stade de la compétition

Le plan n°1 est pas mal. L'inconvénient majeur, et tu le soulignes, c'est qu'il a concentré beaucoup de force dans le coin. Il pourra facilement les repositionner avant que tu n'atteignes ton objectif.
Cela peut être une option viable pour soulager le front de Belchite, mais à mon sens, l'idée de Doflo est plus séduisante. Tu "dégarnies" ta ligne devant Belchite pour l’appâter, tout en créant une seconde ligne solide autour de Saragosse.
Une fois la "rupture" obtenue, Griffon va s’engouffrer dedans, et à ce moment l'offensive sur Lerida serait plus pertinente et dévastatrice.

J'entrevoie également un point faible dans le dispositif du front sud (sous réserve que la seconde ligne soit fragile, ce qui pourrait s'entendre vu que c'est un front gelé depuis le début).
A l'est du Rio Zujar, tu n'as pas grand chose (rien??) en face. Une percée (via les motorisé italiens par exemple) là en direction de Ciudad Real et le noeud ferroviaire de Manzanares et c'est tout le front sud de la République qui s'effondre. Est-ce envisageable selon toi?

En tout cas, je suis cela avec attention!

Atollman a écrit : ↑mar. déc. 01, 2020 6:26 pm Le plan n°1 est pas mal. L'inconvénient majeur, et tu le soulignes, c'est qu'il a concentré beaucoup de force dans le coin. Il pourra facilement les repositionner avant que tu n'atteignes ton objectif.
Cela peut être une option viable pour soulager le front de Belchite, mais à mon sens, l'idée de Doflo est plus séduisante. Tu "dégarnies" ta ligne devant Belchite pour l’appâter, tout en créant une seconde ligne solide autour de Saragosse.
Une fois la "rupture" obtenue, Griffon va s’engouffrer dedans, et à ce moment l'offensive sur Lerida serait plus pertinente et dévastatrice.

Depuis le dernier tour joué, il a vu ma seconde ligne. Et y a tâté un peu...
Je ne sais pas s'il tomberait dans le panneau d'une retraite soudaine de mes troupes en pleine forme face à ses brigadistes dans le orange.

J'entrevoie également un point faible dans le dispositif du front sud (sous réserve que la seconde ligne soit fragile, ce qui pourrait s'entendre vu que c'est un front gelé depuis le début).
A l'est du Rio Zujar, tu n'as pas grand chose (rien??) en face. Une percée (via les motorisé italiens par exemple) là en direction de Ciudad Real et le noeud ferroviaire de Manzanares et c'est tout le front sud de la République qui s'effondre. Est-ce envisageable selon toi?

En tout cas, je suis cela avec attention!

C'est ce que j'appelle le front d'Estrémadure. Il n'y a qu'une pauvre voie ferrée qui pourrait faire l'office d'axe de pénétration et assurer le supply. L'ennui est l'absence de route, ce qui va doubler/tripler le temps de déplacement. Là aussi, il me verra arriver.
J'étudierai cependant l'option demain quand j'aurai le tour car effectivement, menacer Manzanares le poussera à quitter les rives du Guadalquivir, bien vu.

Tour 46 : 31 mai 1937

L'ennemi aurait tenté d'attaquer sans succès? (Il parle d'un turn burn et, comme l'autre fois, je n'ai pas de rapport de combat)

Les rouges ont rencontré notre seconde ligne de défense. On décide de les asticoter légèrement.

Les troupes attaquent en mode "attaque limitée, pertes minimales". On ne peut pas faire plus minimal! Le but est surtout de l'occuper et de calmer un peu sa pointe avancée.

C'est surtout l'aviation qui s'en donne à coeur-joie et les troupes adverses refluent en désordre.




Je ne sais pas où va mon adversaire avec son "offensive".
Il attaque avec des unités dans le rouge total qui doivent être à moins de 10% de supply... Il n'a clairement pas pris le temps de reposer/préparer toutes ces forces rameutées dans le coin, de ce que je peux voir, seules quelques brigades sont à un niveau acceptable. Tout ça a été préparé dans l'urgence pour essayer de sauver le nord (?), bien trop tard pour sauver quoi que ce soit et bien trop rapidement pour espérer accomplir quoi que ce soit. On dirait le véritable état-major républicain.
Selon son état de repos et de ravitaillement, une unité peut voir ses stats doubler voire tripler. Mes brigades vert-pomme avec du 30/40 en défense sont à 100% (ou plus) de supply. Là, Griffon envoie ses troupes à l'assaut le ventre vide et avec une demi-douzaine de cartouches par homme. Je me doute que mon adversaire doit avoir moins de ravitaillement que moi, pour simuler la pénurie chronique chez les rouges et des troupes généralement de moins bonne qualité... Mais tout de même, sur le front de Madrid il commence à avoir des troupes dans un état honorable. Et les Basques ont montré ce que pouvaient faire des troupes bien positionnées et globalement ravitaillée.
Je ne sais pas non plus quelle priorité de pertes il utilise (minimize?) mais de toute façon, avec la plupart des brigades dans le rouge, ça ne changera rien.

Bon, j'aurais l'air con si dans les tours à venir il me colle une raclée par surprise, mais pour le moment je suis assez dubitatif. A sa place, je me retirerais sur une ligne défensive, je mettrais tout ce que je peux au repos et en réserve et je tenterais l'attaque de grand style d'ici 2/3 mois.

Tour 47 : 7 juin 1937

L'ennemi ne bouge pas trop cette semaine, noria de renforts, réoccupation de l'hexagone dont il a été chassé.
La brigade italienne qui le retient depuis trois semaines a fait son office et se replie sur la ligne de défense à Belchite. Je lui souhaite bien du plaisir pour percer.
Sauf si je décide de simuler la panique...



Entre autres nouvelles :
- Arrivée des premiers renforts du Nord (les Galiciens) sur la voie ferrée menant à Teruel. Ils sont destinés à prévenir tout mouvement Griffonien depuis les montagnes. L'adversaire peut se montrer assez peu intéressé par les considérations logistiques...
- Les raids reprennent sur Llerida : la dernière escadrille de chasse rouge dont on avait connaissance est détruite. Les cieux de l'Aragon et de Catalogne sont vides de chasseurs ennemis.

Emp_Palpatine a écrit : ↑mer. déc. 02, 2020 3:38 pm Il attaque avec des unités dans le rouge total qui doivent être à moins de 10% de supply... Il n'a clairement pas pris le temps de reposer/préparer toutes ces forces rameutées dans le coin, de ce que je peux voir, seules quelques brigades sont à un niveau acceptable. Tout ça a été préparé dans l'urgence pour essayer de sauver le nord (?), bien trop tard pour sauver quoi que ce soit et bien trop rapidement pour espérer accomplir quoi que ce soit. On dirait le véritable état-major républicain.
Selon son état de repos et de ravitaillement, une unité peut voir ses stats doubler voire tripler. Mes brigades vert-pomme avec du 30/40 en défense sont à 100% (ou plus) de supply. Là, Griffon envoie ses troupes à l'assaut le ventre vide et avec une demi-douzaine de cartouches par homme. Je me doute que mon adversaire doit avoir moins de ravitaillement que moi, pour simuler la pénurie chronique chez les rouges et des troupes généralement de moins bonne qualité... Mais tout de même, sur le front de Madrid il commence à avoir des troupes dans un état honorable. Et les Basques ont montré ce que pouvaient faire des troupes bien positionnées et globalement ravitaillée.
Je ne sais pas non plus quelle priorité de pertes il utilise (minimize?) mais de toute façon, avec la plupart des brigades dans le rouge, ça ne changera rien.

Bon, j'aurais l'air con si dans les tours à venir il me colle une raclée par surprise, mais pour le moment je suis assez dubitatif. A sa place, je me retirerais sur une ligne défensive, je mettrais tout ce que je peux au repos et en réserve et je tenterais l'attaque de grand style d'ici 2/3 mois.

Voilà qui répond à la question que je posai dans le sujet connexe.

Sur le screen il y a d'ailleurs une illustration de ce que le supply et le repos peuvent changer :
L'unité galicienne à Daroca est jaune, 6-15. Ils n'ont pas encore récupéré des combats dans le nord.
Sa consœur sur l'hexagone juste en dessous est vert pâle, 7-21 (soit 6 en plus en défense).
Les Aragonais en réserve derrière Belchite sont vert pomme (en très bon état), 12-35 (le potentiel est plus que doublé par rapport à l'unité dans le jaune, sachant qu'il y a derrière le orange et le rouge).

Il s'agit à chaque fois de troupes régulières de même qualité et même composition.

La brigade griffonienne au nord-ouest d'Alcaniz doit être dans le orangé-rouge (2-6), celle au nord doit être dans le jaune (4-14). Bref, les mêmes principes peuvent s'appliquer à l'adversaire.

Voilà, la logistique ça compte.

Emp_Palpatine a écrit : ↑mer. déc. 02, 2020 7:54 pm Voilà, la logistique ça compte.

D'ailleurs, as-tu essayé quelques bombardements de pont, même si le manque de bombardiers lourds risque d'être pénalisant ?

Ou de tester un tour ou deux de mettre ton aviation en interdiction et voir l'effet sur le niveau global de supply des Républicains ? On peut régler le rayon d'action des unités aériennes pour leur éviter de s'éparpiller et de se fatiguer trop vite

J'ai bien sûr pensé aux ponts.

Deux problèmes:
- faibles chances de toucher dans l'infobulle (quelques %);
- le nombre d'unités du génie et de pontonniers à ma disposition se compte sur les doigts d'une main. De plus, ce ne sont pas des flèches... ils ont mis des mois à reconstruire un pont qu'avait fait sauter Griffon dans les Asturies.
Je n'ai pas trop envie de me pénaliser dans mes futures avances, je préfère que les infrastructures restent intactes.

Emp_Palpatine a écrit : ↑mer. déc. 02, 2020 7:54 pm Voilà, la logistique ça compte.

Je désespère de le faire comprendre à ton adversaire.

Tour 48 : 14 juin 1937

Les rouges se massacrent entre eux.
Contrairement à ce que dit le PCE, Nin n'est pas à Bilbao.



L'ennemi continue ses attaques désordonnées en Aragon.
C'est la droite de la ligne défensive qui prend... plus précisément, ce sont les rouges qui prennent!

Aucune chance contre des unités retranchées, soutenues par l'aviation et, surtout, avec des brigades en pleine forme qui viennent soutenir au son du canon. L'ennemi échoue.

Comme subodoré, d'ailleurs, l'ennemi est attiré par la voie ferrée reliant Teruel au reste du pays comme un papillon par une flamme. Il lance une partie de ses forces à travers les montagnes.


Les Galiciens étaient en réserve dans ce cas de figure, ils montent au front et corrigent l'adversaire présompteux.



En Andalousie, la 8ème division est arrivée à Motril depuis le nord. C'est une unité de la "vieille armée". Aucun remplacement, mais je n'ai pas le droit de les dissoudre. Ayant encore un petit potentiel de combat et de beaux états de service dans le Nord, ces unités viennent étoffer le dispositif ici.
En face, une minuscule unité rouge.


Titiller l'adversaire ici est tentant!
La 8ème reprend l'offensive et avance vers Alméria.

Il ne s'agit pas d'aller plus loin, de toute façon la 8ème n'a presque plus de potentiel, mais si on peut un peu tracasser l'adversaire...

Tour 49 : 21 juin 1937


Répression au Pays-Basque.
C'est douloureux mais nécessaire.

(VP gratuits pour l'adversaire, mais l'activation de ces options est nécessaire pour recevoir des bonus de supply, remplacements et surtout pour éliminer les remplacements des unités des régions concernées. Griffon ne recevra aucun remplacement/reconstitution des unités du front Nord)

La semaine est calme, après l'agitation des derniers temps.
Sauf dans l'extrême sud!

La 8ème s'empare d'Almeria, les unités chevronnées, soutenues par l'aviation légionnaire, font peu de cas des quelques "Carabineros" de Negrin.


L'adversaire a commencé à rameuter du monde dans le coin, visiblement il a encore des renforts de disponible!

Et il a peur pour son front sud... Pour le moment, on ne compte pas aller plus loin, mais tant mieux si ça empêche Madrid de dormir!

Tour 50 : 28 juin 1937


Les Italiens proposent de nous offrir des destroyers.
Non merci.

Dans le sud, l'ennemi ramène pas mal de renforts. On lui a fait peur!



Ce sont autant de troupes qui ne seront pas ailleurs.

Par exemple en Aragon du Nord, où les forces nationales montent en puissance depuis quelques semaines. Et l'anniversaire du soulèvement approche.



Dans la région de l'Ebre, l'ennemi est calme depuis deux semaines et semble s'enterrer. "L'offensive" est finie. S'ils peuvent rester dans le coin, ça m'arrange, nous avons des plans pour eux.


Réponse sous peu!

Mais une idée de dernière minute est déposée sur le bureau du généralissime :


Une avance depuis Teruel, avec pour objectif la côte. Le but serait d'isoler les forces adverses en Aragon et Catalogne pour pouvoir tranquillement les détruire dans la conquête à venir.
L'inconvénient est le terrain montagneux, les voies offensives étroites et favorisant la défense tandis que pour une fois les brigades ennemies sont en forme. A noter également l'absence d'informations sur les réserves adverses dans le coin et... la proximité de Valence. L'adversaire réagirait au quart de tour en cas de succès ici.
Autre problème : le "corps de bataille" n'est pas du tout dans ce coin là et déployer tout ce petit monde nous demanderait plusieurs semaines.

L'éternelle tentation de courir plusieurs lièvres à la fois

C'est un peu tard de toute façon.
Je me suis décidé pour une offensive sous peu et tout réorganiser prendrait un mois et demi.

Tour 53 : 19 juillet 1937

C'est l'anniversaire du soulèvement des forces nationales contre les rouges.
On va le fêter comme il se doit!



L'ennemi, de son côté, a lancé une attaque dans les montagnes avec des unités épuisées, comme à son habitude. L'aviation a suffit à repousser des hommes affamés et à court de munitions.



L'affaire importante est l'offensive d'anniversaire en Aragon!

Le généralissime a écouté les conseils allemands et a accepté un plan s'appuyant assez largement sur une exploitation en profondeur des succès initiaux.
Le plan : l'aile droite ennemie sera détruite, permettant aux unités les plus mobiles de soit s'emparer de Llerida, soit de couper le ravitaillement du front d'Aragon. Estimation : T+2 à T+3
Idéalement, le mouvement basculera vers Caspe pour fermer la nasse (T+4/+6). On verra cependant comment les unités encaissent les opérations intensives et comment l'ennemi réagit.



Dans l'éventualité d'un succès notable, une autre attaque sera lancée sur le front de l'Ebre avec là aussi Caspe en objectif.
Si les deux opérations réussissent, les forces ennemies en Aragon seront anéanties en même temps qu'une bonne partie de l'armée populaire.


Le début est prometteur mais... décevant. L'ennemi est repoussé de ses premières lignes mais nos forces sont un peu dépassées par l'ampleur de la tâche. Les combats ralentissent alors que des jours entiers restent dans la semaine.
L'offensive perd déjà un temps précieux...

Tour 54 : 26 juillet 1937


Je ne sais pas ce que ça veut dire.

Après son début plus timide que prévu, l'offensive d'Aragon reprend.



L'aile droite des rouges est disloquée, les Italiens, motorisés, se lancent dans la brèche pour tenter de couper les voies de retraite et de ravitaillement. Il est temps de faire s'écrouler le front entier!


Les brigades ennemies chancellent, certaines disparaissent déjà dans la fournaise. Les attaques sont de francs succès.

Mais déjà, les "prudents" du commandement national notent les pertes plus élevées que prévues...

Après à peine deux semaines de combats, certaines formations présentent des signes de fatigue grandissante.

Si l'on s'en tient à la doctrine habituelle, où l'attaque n'a lieu que dans les meilleures conditions, c'est de mauvais augure.

Comme pour confirmer le pessimisme de certains, les assauts contre le centre du front Ebre-Aragon échouent.

Voilà qui fait perdre un temps précieux!

Situation à la fin de la deuxième semaine :

La chute de Llerida est évidente, seule des unités épuisées ou disloquées barrent la route. La percée offre également la possibilité d'envelopper la plupart des forces ennemies en se rabattant sur l'Ebre, un des objectifs de l'offensive estivale.
Tout dépendra de la réaction de l'adversaire...

Tour 55 : 2 août 1937

L'adversaire a des défauts, c'est certain. On en profite souvent...

Mais une chose est certaine : il n'est pas né de la dernière pluie!

Retraite générale au nord de l'Ebre. Tout ce qui peut échapper à nos forces file derrière le rio Segre, le rio Noguera et derrière l'Ebre à Caspe.


Une partie des fuyards est encerclée à Barbastro. D'autres suivront à Bujaraloz... mais ils ont bel et bien réussi à fuir. Nos forces déferlent donc en Aragon et les Italiens sont aux portes de Llerida.
Devant la fuite ennemie, on lance, un peu à l'improviste, la deuxième partie de l'offensive : les attaques au sud de l'Ebre. Enfermer tout ce petit monde en prenant Caspe est possible!

Sans surprise, Barbastro tombe, avec son lot d'encerclés anéantis.

Au sud de l'Ebre, premiers succès.

Mais, hélas...


Encore une précieuse semaine de perdue!
Les rouges vont me filer entre les doigts à ce rythme...

Boudi a écrit : ↑ven. déc. 11, 2020 5:50 pm Quelle importance donnes-tu à ton aviation dans tes succès contés ici, toutes utilisations confondues : support rapproché et interdiction, essentiellement : mineure, importante, décisive ?

En toute franchise, c'est difficile à dire.
J'ai appris en Corée ( ) à quel point les avions peuvent faire mal. Je les investis donc dans le combat beaucoup plus que dans d'autres parties ou je mettais en "supériorité aérienne" et "interdiction" et je n'y touchais plus vraiment. Le combat support marche vraiment.

Leurs pertes et les chiffres dans les rapports de combat me montrent qu'effectivement 'ils agissent.
Maintenant se pose la question de l'efficacité... Je me la suis posée, je voudrais pouvoir faire les tests en solo, par exemple lancer l'attaque foirée du tour 54 sans aviation et au contraire en mettant des proportions différentes. Je pense que c'est un "support" de plus mais que ça ne me suffirait pas à forcer des unités bien retranchées et en forme. Ce sont des Fiats et des Heinkels, pas des A-10 ni même des stukas. Les autres sont des bimoteurs qui ne sont pas fait pour ça. Bref, les statistiques de combat ne sont pas grandioses.

Par contre, il est fort probable que l'effet soit plus fort sur des troupes déjà chancelantes, ce qui est le cas de beaucoup de brigades griffonniennes. Je pense que mon adversaire souffre surtout du ravitaillement (de son fait et du fait du scénario) avant de souffrir de mes biplans. Attaquer avec des unités dans le rouge n'est pas très malin, des pauvres types qui manquent de tout ne vont pas donner le maximum, d'autant plus si les avions nationaux font du harcèlement.
Pour faire court : concernant l'appui rapproché, je pense que l'effet est surtout "psychologique", moral, sur les unités adverses et aide à faire rompre plus vite celles qui sont en mauvais état.


Concernant l'interdiction : c'est plus du gadget qu'autre chose (ou alors je ne vois pas tout). Tu as des scenars comme Desert Storm, Normandie 44 où tu peux empêcher le moindre mouvement. Là, je n'ai pas l'impression que mes avions fassent grand chose, peut-être une/deux attaques dans le replay. Je les laisse faire par principe, ils peuvent avoir de la chance aux dés pendant les déplacements adverses.
Je suis par contre presque certains que les attaques automatiques lancées parfois en fin de tour sur des unités sont inutiles. (pour faire court, le jeu peut lancer des attaques aériennes avec des unités en "interdiction" sur des pions adverses aléatoires. Ce genre de truc tombe souvent sur une unité enterrée, bref, c'est pour la galerie)

Spoiler pour le prochain tour : malgré mes avions (et je me souviens bien de les avoir engagés), j'échoue dans deux attaques pour des raisons assez classiques (terrain, fatigue des unités...).

Les Rouges ne fileront pas bien loin quand même, et ceux qui arrivent encore à courir doivent avoir de beaux dossards rouges

Le public recommande de poursuivre les efforts en Aragon, dont la chute devrait permettre de redéployer les effectifs nécessaires à la campagne finale sur Madrid.

Tour 56 : 9 août 1937

Ca continue en Aragon.
Le retrait ennemi derrière le Segre et l'Ebre est confirmé et terminé.

Au nord de l'Ebre, nettoyage de quelques traînards rouges qui s'enfuient par le fleuve. La plupart des troupes ayant participé à l'attaque ont atteint un niveau de fatigue et de ravitaillement inquiétant. Bien trop élevé (ou trop bas) pour mes critères de "qualité".
Les assauts sur la partie "Ebre" du front continuent.


la suite des opérations de la semaine est assez logique : attaque de Lérida, de Caspe et offensive générale au sud de l'Ebre.


Lérida tombe sans grosse difficulté. Ou, pour être plus précis, les rouges se replient derrière la rivière. Les nôtres ne peuvent pas s'emparer de la ville... les pontonniers sont loin derrière et on avait oublié d'anticiper la destruction de ce pont là.


Entre Alcaniz et Belchite, l'offensive hétéroclite des forces nationales, des Carlistes et des Italiens remporte un beau succès.


Mais la mauvaise nouvelle, c'est l'échec de la prise de Caspe. C'est, à mon humble avis, un échec qui sauve l'armée ennemie au sud l'Ebre.
Avions, chars et canons n'ont pas fait la différence contre les 11ème et 13ème brigades internationales. Il faut dire que la division "Littorio" formait le gros des attaquants... Les unités Italiennes manquent souvent de mordants par rapport aux unités de l'armée nationale.


Plus au sud, les Carlistes se cassent également les dents contre les brigades de l'Armée populaire.

La résistance adverse se durcit!
Les premiers revers s'expliquent aussi par la fatigue grandissante des troupes...

Situation à la fin de la semaine :
Les opérations sont finies au nord de l'Ebre et du Segre.
L'enjeu des jours à venir sera d'anéantir le saillant ennemi au sud de l'Ebre en prenant Alcaniz et Caspe puis en y enfermant le plus de forces ennemies possible.

Tour 57 : 16 août 1937

L'offensive entre dans son deuxième mois.

Les combats ont cessé sur la rive nord de l'Ebre. Lérida n'est pas encore occupée par nos forces. La ville est dans les limbes stratégiques, abandonnée par les rouges et pas encore libérée par le camp national.
C'est sur la rive droite de l'Ebre, au sud, que les combats font rage.

Une partie significative des forces ennemies qui ont participé à l'offensive "en grand style" de l'adversaire, quelques semaines plus tôt, peuvent être encerclées. Il suffit de fermer la maigre brêche existant entre Caspe et Alcaniz et les rouges seront pris au piège!


C'est bientôt chose faite.
Hélas, le combat fut plus rude que prévu et seule une brigade en assez mauvaise force peut maintenir la nasse fermée. Il ne faut pas traîner et anéantir les unités ennemies encerclées.


Les unités ennemies au nord d'Alcaniz se défendent avec l'énergie du désespoir. Quatre brigades ennemies disparaissent dans la fournaise mais, à la fin de la semaine, l'ennemi tient encore. Les forces nationales commencent à manquer de mordant...


Heureusement, l'autre partie de la poche est anéantie sans autre forme de procès. Cinq brigades adverses sont rayées des cadres.



Pour faire bonne mesure et tenter d'élargir la tête de pont au sud de l'Ebre, une poursuite de l'attaque est tentée depuis Caspe.


C'est une humiliation.
La 137 brigade de l'armée populaire se défend avec acharnement sur sa rive du fleuve et tient tête à des forces bien supérieures. Les Italiens s'avèrent une fois de plus... aléatoires et une brigade de l'armée nationale encaisse tellement de pertes qu'elle est dissoute. Une première!
Quand je disais que l'on commençait à manquer de mordant... la fatigue et le ravitaillement en chute libre entraînent ce genre de résultats. Et l'aviation n'y a rien changé (pour répondre à une question).

Malgré le gros succès sur les rives de l'Ebre, l'offensive vit ses dernières heures. Il n'y aura ni course à la mer, ni charge vers Barcelone pour cette fois.

On ne fait pas d'omelette sans casser quelques œufs. Les unités au nord de Lerida devraient revenir dans le vert bientôt. Le terrain n'est pas barré par un fleuve majeur là où il écrit "Rio Segre": tenter une reconnaissance pour voir ce qu'il y a en face ?

Il y a casser des oeufs pour faire une omelette et les jeter contre un mur.
Si j'en crois les résultats des petits échecs récents et, surtout, les performances de mon adversaire, inutile de lancer des unités éreintées.

Je ne compte pas attaquer en Catalogne, du moins pour le moment. Je veux isoler les troupes de cette région pour pouvoir les détruire (et encaisser les PVs). Ca m'arrange donc de figer le front et de le laisser renforcer ses défenses dans cette zone.
La prochaine opération majeure dans le secteur aura pour objectif la mer, soit vers Amposta soit à partir de Teruel. Ce sera certainement pour 1938, mon supply a encore une fois baissé dramatiquement (des guérillas automatiques ont sûrement coupé mes voies ferrées), le front s'est étiré en me forçant à étaler mes forces et j'ai moins de réserve puisque je dois me préparer au départ par événement (normalement) d'un corps d'armée entier.

Allez, je rattrape mon retard des derniers tours.

Tour 58 : 23 août 1937

L'adversaire a, sans grande surprise, réussi à casser l'encerclement sur l'Ebre. La pauvre brigade épuisée a retraité face à l'attaque ennemie.
Les rescapés adverses en état de le faire fuient vers les arrières rouges.


Bien évidement, l'attaque continue, il faut marteler les fuyards et leurs sauveurs!

Deux brigades adverses sont éliminées dans l'affaire mais, au vu des effectifs éliminés/capturés, ce sont des reliquats. Le gros des rescapés a pu rejoindre les lignes rouges.

Heureusement que ces rescapés ne représentent qu'une fraction des troupes adverses qui étaient sur l'Ebre il y a quelques semaines.

Les forces nationales continuent de pousser, mollement, vers Gandesa.

Ca continue de passer, mais les forces sont maintenant vraiment fatiguées... La route vers la mer est trop longue et, sur le papier, les objectifs de l'offensive sont atteints.

Tour 59 : 30 août 1947

Pour la première fois depuis mi-juillet, la situation est calme sur l'ensemble du front d'Aragon.


L'offensive est terminée.

Voici la raison principale:


Après un mois de combat, la plupart des unités sont fourbues et ont besoin de recompléter leurs stocks et, pour certaines, leurs pertes.
Il serait bien sur possible de poursuivre l'effort : l'adversaire n'est pas en meilleur forme. Mais le potentiel offensif s'effondre dans cette situation tandis qu'augmenteront les pertes et les échecs. Je ne veux pas me lancer dans un lent grignotage.

Une autre raison est l'effondrement soudain du supply (je suis passé de 30 à 13/14), sans doute à cause du sabotage. Mes patrouilles doivent trouver l'hexagone "coupé".

Tour 60 : 6 septembre 1937

Les industries basques servent à présent la cause nationale.



Rien de spécial sur les fronts. La situation est calme également en Aragon.



Débriefons un peu l'offensive estivale :
- les objectifs territoriaux ont été atteints : la ligne Caspe-Lerida et la contre-attaque sur l'Ebre.
Les objectifs à moyen terme, que j'espèrais peut-être atteindre avec cette offensive, ne l'ont pas été : il n'a pas été possible de pousser vers la mer.

- Les objectifs opérationnels sont en partie atteints. Je suis en fait moyennement satisfait... L'adversaire a subi de lourdes pertes tant au nord qu'au sud de l'Ebre mais il a réussi à chaque fois à limiter l'effondrement. Au nord, une fois passé le choc initial, il nous a littéralement filé entre les doigts.
Il est maintenant installé sur des positions avantageuses, derrière les cours d'eau, qui pourront poser problème s'il les fortifie correctement.
Au sud, il a souffert mais là aussi a réussi à faire retraiter une partie des forces et même à casser un encerclement. Il a cependant bien souffert en général. Je pense avoir éliminé une bonne vingtaine de brigades depuis le début de l'affaire.

En bref, c'est un succès mais je ne pense pas que ce soit une victoire décisive.

- Sur le plan "militaire", quelques enseignements: les forces nationales ne sont pas taillées, du moins pour le moment (?) pour des opérations trop complexes avec exploitation en profondeur. Les "proficiency check" dans les premières semaines ont été dévastateurs et m'ont coûté de beaux succès. Ou il faut que je planifie bien plus soigneusement...
De même, il y a du potentiel offensif pour globalement 3 semaines. Les performances chutent massivement ensuite. Il faut donc préparer les prochaines attaques avec plus de renforts pour relever les forces fatiguées. Je n'ai pas encore les effectifs pour avoir un ou deux corps d'armée en réserve.
Les forces ennemies sont inférieures en qualité mais peuvent remporter des succès, y compris contre des attaques bien préparées, si elles sont bien enterrées et en bonne forme. Information à prendre en compte pour le front de Madrid, notamment.

Si j'étais mon adversaire, j'essaierais dans la mesure du possible (aucune idée de ses réserves réelles... ni même de ses effectifs réels) d'avoir une défense en profondeur. Je pense que ses premières lignes sont vouées à être repoussées si j'attaque de manière optimale. A lui de me laisser me fatiguer pendant un ou deux tours en jouant avec les réserves tactiques pour ensuite engager des troupes "fraîches", mon potentiel offensif s'émoussant assez rapidement. Il faut pour ça les effectifs et la profondeur stratégique. La profondeur va lui manquer en Aragon et à Madrid. Les troupes, je ne sais pas.

Boudi a écrit : ↑mer. déc. 16, 2020 10:13 am La "proficiancy" de ce côté est peu comparable avec celle d'en face.

Ca dépend de chaque unité, en fait...
Il y a une moyenne générale pour chaque camp (dans l'éditeur, les nationaux sont un supérieurs pour simuler la meilleure tenue générale de leurs troupes mais ça n'est pas un fossé [5-10% de mémoire]) et ensuite chaque unité dispose de la sienne.
La proficiency va également varier (un peu) avec l'état de fatigue général.

De même, une unité va voir sa valeur changer dans ses premiers combats: certaines vont devenir meilleures, d'autres plus mauvaises. C'est assez aléatoire.

Enfin, ça dépend aussi de la nature de l'unité, déterminée par le concepteur la plupart du temps. Les Italiens sont par exemple pas géniaux du tout dans le scénario, mais même entre eux il y a des variations entre les volontaires et les réguliers déguisés en volontaires. De mémoire, j'ai des unités italiennes dans les 30%, et d'autres bien au dessus. Idem pour les nationaux, d'ailleurs.
Qu'est-ce que tu as vu? Des unités de réguliers bien reposés ou un bataillon de gauchistes en espadrilles? Une unité de bleus ("untried") ou de vétérans?
Je peux te trouver dans mon OOB des unités pas franchement reluisantes tout juste bonnes pour chasser la guerilla automatique ou défendre en zone propice. Y compris chez les réguliers.

Tour 61 : 13 septembre 1937

Les voies du griffonisme sont impénétrables...

Mon adversaire tente une attaque amphibie à Cadiz!

Bien sûr, il tombe sur la flotte nationale et sur une division italienne en villégiature.

Sa brigade finit au fond de l'eau. Elle aurait été plus utile ailleurs.

La flotte rouge file piteusement se cacher à Alméria ou Valence.

Je la laisse tranquille, j'ai perdu trop de bombardiers dans des attaques navales inutiles et je n'ai pas envie de risquer la flotte nationale qui vient de prouver, à ma grande surprise, son utilité.

L'autre action du tour est l'assaut contre le pic de la Virgen de la Cabeza. Les rouges sont chassés du sanctuaire mais les forces nationales ne peuvent pas pénétrer dans la zone.

De toute façon, il est trop tard pour récupérer les PV par événement.

Tour 62 : 20 septembre 1937

Les forces du 2ème Corps d'Armée occupent la Virgen de la Cabeza. L'ennemi s'en est retiré après les combats de la semaine passée.



C'est une opération très mineure, en définitive, qui ne sert pas à grand chose : le terrain dans la Sierra est difficile. Les escarpements sont nombreux (les espèces de dentelures sur les hexagones) et empêchent la progression dans bien des directions (on ne peut pas attaquer à travers un escarpement, il faut attaquer un autre côté de l'hexagone).


Je n'ai aucune envie de lentement grignoter ses positions ici, au prix de pertes notables et pour pas grand chose : il n'y a même pas de PV à récupérer dans le coin.

Sur le tapis revient donc le projet d'attaque depuis l'Estrémadure.
Il s'agirait d'avancer depuis Almaden vers Ciudad Real et Manzanares, ce qui devrait forcer l'ennemi à se replier vers le nord et abandonner la Sierra.

A terme, cela permettrait de menacer Madrid par le sud.

Ca n'est pas pour tout de suite, cependant. Ce ne sera sans doute pas avant 1938. Il faut amener du monde et prendre en compte le terrain : il y a certes une voie ferrée mais pas de route carrossable avant Puertollano. Et même là, ça n'est pas brillant. Les troupes progresseront lentement...

Autre projet : la mer!

C'est assez évident... Il faut là aussi amener du monde, tout comme il faudra franchir le barrage formé par les montagnes. Ca n'est pas pour tout de suite...

L'offensive d'Aragon a eu comme effet indésirable d'allonger les lignes et de faire en sorte que presque toutes mes forces sont, pour le moment, occupées. Il va falloir du temps pour rameuter des réserves suffisantes pour monter des offensives majeures.
Je n'ai pas envie de reprendre l'assaut en Aragon pour une raison simple : je veux détruire les forces adverses dans la région, pas les repousser. Je ne veux pas qu'il file vers Valence en abandonnant la Catalogne. Je souhaite au contraire couper ces forces du reste du territoire rouge et les anéantir pour gagner des PV (j'en ai besoin).

Enfin, je vais à nouveau recevoir des renforts pendant l'automne, ce qui devrait permettre de reconstituer une "masse de manœuvre". A voir la qualité de ce qui arrivera...
Tout ça amène donc allégrement à 1938 en ce qui me concerne. Il y aura sans doute des actions mineures de ma part mais sauf surprise, rien de plus. De plus, en 1938 se déclenchent certaines options (comme renvoyer les troupes italiennes) qui me donneront les PV tant désirés.

(A l'heure actuelle, même si je prends tous les pv occupés par l'adversaire, je serai sans doute à un résultat "nul". A cause, notamment, de sa prise de Tolède et de mes options de répression.
Je devrai pouvoir remonter au score en 1938. On verra comment les choses évoluent pendant l'automne et l'hiver. )

Concernant mon adversaire, les républicains peuvent gagner de deux façons:
- Militairement, par le prise de Burgos et Séville ( de mémoire). Inutile de dire que cette perspective est devenue purement théorique, comme historiquement, en 1937. Je pense que la fenêtre de tir est en 1936/ début 1937. A moins, bien sûr, que mon adversaire ait des atouts que je ne vois pas (la reconnaissance est vraiment basse) et un plan machiavélique...
- Tenir jusqu'à septembre 1939 et au déclenchement de la guerre qui entraîne l'intervention des alliés. Un peu dans le style de la victoire par élection de McClellan dans les jeux de guerre de sécession. C'était d'ailleurs le plan de Negrin malgré tous ses discours de guerre à outrance.

Le scénario devrait avoir une petite proba' d'intervention française (par exemple) quand les nationaux sont en mesure de prendre la Catalogne. Ca amènerait du piquant! C'était en tout cas une crainte de Franco et une des raisons pour lesquelles il n'a pas "liquidé" la Catalogne avant 1939 alors qu'il était en mesure de le faire dès 1938 et s'est perdu dans des attaques inutiles vers Valence.

Les "initiatives" griffonistes sont telles qu'il serait coquin d'agiter une cape rouge ici et là pour inciter l'animal à charger

L'animal me demande sans aucune vergogne, dans la messagerie du jeu, si j'ai fortifié mes ports.

J'espère pour lui qu'il ne compte pas se lancer dans des opérations amphibies hasardeuses (mes avions veillent, maintenant) pour prendre des trous perdus sans point de ravito au lieu de renforcer son dispositif ailleurs.

Avec les mauvaises saisons, l'inaction s'installe, principalement de mon fait. Le temps n'est pas tellement dramatique mais j'attends surtout de précieux renforts qui arrivent pendant la période hivernale et qui auront besoin de quelques semaines pour entrer en action.

Je vais tâcher de rattraper le retard des dernières semaines même si à part quelques griffoneries, il ne s'est pas passé grand chose.

Tour 63 : 27 septembre 1937


Il va falloir laisser des gardes-chiourmes au Pays Basque.

Le culot Griffonniste dans toute sa splendeur :

Après son équipée de Cadix, il ose me demander si j'ai des ports sans défenses.
On dirait bien qu'il a encore envie de sacrifier des brigades.

Comme il ne se passe rien, je rebondis sur la discussion qu'on avait eue avant les fêtes sur le "proficiency".

Voici un petit tableau à l'automne 1937.

Une unité de miliciens/d'irréguliers type. Un mirobolant 35% de proficiency. C'est peut-être plus que ce dont Boudi a parlé en face, mais ça s'explique par la différence due au scenario.

Unité reposée, ravitaillée. Ca ne montera guère plus haut.

Certaines unités régulières ne valent pas beaucoup mieux. La 1ère Brigade de la Division 14 est à un royal 42% de proficiency.


Mais là aussi, il y a des divergences. Sa consœur la 2ème Brigade, même division, est à 66%

Cette unité doit avoir eu plus de succès, de combats et de chance aux dés. C'est généralement mon maximum pour les unités de vétérans un peu partout.

La plupart des unités sont autour de 50%, comme cette brigade de la 16ème division.


Il y a pire, notamment chez les volontaires italiens (les vrais, pas les réguliers déguisés). La 1ère brigade Penne Nere ne vaut pas mieux qu'une unité irrégulière.


Enfin, il y quelques unités "d'élite". La plupart sont les Requetes Carlistes avec des valeurs autour de 75%.

A noter que certaines unités de légionnaires/africains présentes depuis le début de la guerre ont des valeurs autour de 85%.
L'ennui de toutes ces unités d'élites est qu'elles ne reçoivent plus de remplacements et qu'à force de pertes au combat et d'attrition, leur utilité militaire est principalement défensive à l'heure actuelle.

Si j'en crois l'éditeur, il y a certes une différence d'une dizaine de points entre les deux camps, mais mes propres niveaux ne sont pas non plus astronomiques (et expliquent les échecs de proficiency checks).

Novembre - Décembre 1937 : bataille des Baléares

L'affaire la plus active de la période est la bataille pour les Baléares.

En plein automne, mon adversaire (qui a décidement de la suite dans les idées) met ses plans à exécution et menace les Baléares.

Tout commence par une tentative d'assaut contre Majorque. La flotte nationale fait immédiatement route depuis Cadix pour intercepter les resquilleurs. Elle va servir, pour une fois.



Les pauvres soldats républicains sont interceptés dans leurs cargos et envoyés par le fond sans autre forme de procès. L'aviation italienne soutient massivement et expérimente ses tactiques navales.

S'ensuit une série d'engagements navals entre les rouges et la flotte nationale tandis que tourbillonnent les appareils de l'aviation légionnaire et nationale envoyés en renfort à Majorque.


Deux destroyers sont envoyés par le fond puis c'est la totalité de la 2ème flotte rouge qui est coulée.


L'ennemi perd un croiseur léger et trois destroyers dans l'affaire.

Le croiseur "Baléares", unité de la flotte nationale qui s'est particulièrement distinguée.


Détail


Destroyer typique des deux camps.


Ca n'est pas la fin de la bagarre!

Alors qu'ils se replient, les vestiges de la flotte rouge parviennent à couler une escadre nationale alors que la flotte se dirigeait vers la sécurité du port de Majorque.


Le "Cervantes" de la flotte rouge.


Quelques jours plus tard, sans doute enhardis par ce demi-succès tardif, les rouges lancent une autre opération amphibie contre Ibiza.


A croire que l'adversaire a vraiment trop d'unités sur les bras...
Mais cette fois, les forces nationales l'attendent. Plusieurs escadrilles sont en patrouille navale, pour prévenir ce genre d'aventures mais aussi en prévision des opérations de 1938. De nombreuses frappes affaiblissent le convoi de troupes et harassent les bâtiments ennemis. La flotte rouge, endommagée et consciente de son infériorité numérique, ne s'attarde pas dans la zone et cingle vers la sécurité de Valence.

Bien lui en prend car, à la grande frustration des équipages nationaux, elle file entre les doigts des escadres nationales qui arrivent de Majorque.
Ces dernières bloquent le port et bombardent les assaillants rouges. Affaiblie, isolée et déjà durement touchée, la brigade ennemie se rend. Ibiza n'aura été rouge que quelques heures.



Pour mettre un point final aux gesticulations ennemies dans l'archipel, des renforts sont envoyées. Quelques bataillons compétents mais devenus inutiles dans les futures opérations de grande ampleur sont envoyés fortifier les îles. Ils seront cependant suffisants pour remplacer les milices locales.


La plupart sont des Tercio de Requetes Carlistes qui se retrouvent en villégiature dans les Baléares et n'en croient pas leur veine!

Hiver 1937-1938

Hormis la bataille des Baléares et quelques accrochages dans les cieux, il ne se passe pas grand chose.

On reçoit des renforts, échelonnés sur toute la mauvaise saison. Tout ce petit monde devrait être au complet et opérationnel au premier trimestre 1938.



Il ne fait pas trop beau, sans que le mauvais temps soit excessif.


On notera un froid notable en Andalousie début 1938.

Rien qui, en définitive, n'aurait empêché les opérations. Mais attendons les renforts.

On reçoit, par exemple, de nouveaux jouets.










Côté Rouge, les conditions économiques s'aggravent et virent au dramatique.



Le désespoir explique peut-être les indiscrétions adverses?

Pourquoi venir donner son plan à l'ennemi?!

D'ailleurs, ça n'est même pas de l'intox. Pendant plusieurs semaines, la reconnaissance repère de nombreux convois venant renforcer l'Aragon.
Tant mieux.

Tour 85 : 28 Février 1938

La météo s'améliore dans toute la péninsule. Deuxième semaine consécutive. Presque tous les renforts sont arrivés et sont opérationnels.





Sur les aérodromes d'Aragon, les rampants sont soumis à de rudes et exténuants exercices. Il leur faut apprendre à réarmer et réapprovisionner rapidement les nouveaux appareils.
Dans leurs verrières, les pilotes "espagnols" blonds aux yeux bleus et amateurs de FKK, s'entraînent au bombardement en zone montagneuse.




J'aime bien ces versions "grosses pattes" du début.

L'atmosphère est fébrile!

Je vois une belle colonne converger vers Teruel. Je pense aussi que c'est le meilleur endroit pour une offensive de Printemps.

En fait je suis étonné que le Griffonisme n'ai pas blindé la région

Riwan a écrit : ↑mer. janv. 13, 2021 4:20 pm Je vois une belle colonne converger vers Teruel. Je pense aussi que c'est le meilleur endroit pour une offensive de Printemps.

Je ne sais pas de quoi tu veux parler.

Une question me taraude, pour le joueur républicain ne serait-il pas judicieux de rester sur la défensive pendant 36 - 37 et laisser le nationalistes empiler le maximum de pertes ? En ne s'interdisant pas de petites attaques très localisées ?

Si j'en crois ce que je sais du camp nationaliste, le rouge a une fenêtre de tir en 36 jusque courant 37. En 36, il faudra bien sûr tenir Madrid, mais normalement ça peut passer.
En 37, vous l'avez vu, les armées se "professionnalisent". L'Ejercito Popular n'est pas aussi performant que les troupes nationales, mais il est nombreux. Je crois qu'il a encore la supériorité numérique. C'est peut-être un élément à étudier pour 37/38.

Présentement, je ne crois plus que mon adversaire puisse lancer d'offensives majeures et victorieuses. C'était d'ailleurs le cas à ce moment là de la guerre, toute la stratégie du gouvernement de Madrid Barcelone étant alors d'obtenir une intervention étrangère.

En jeu, mon adversaire a tout intérêt à rester défensif, en dehors de contre-attaques locales ou d'opérations d'opportunités.
De mon côté, je compte bien infliger un voire deux coups mortels en 1938 et viser la victoire fin 1938 ou début 1939.

D'ailleurs, demandez-lui pourquoi diable des unités qui ont été divisées en 2 ou 3 dans les combats de l'été 1937 sont ENCORE divisées et éparpillées sur la carte en 38? Il ferait mieux de recombiner les unités en question... Mais je crois que mon adversaire ne passe pas en revue ses forces chaque tour.

Le Griffonisme a une conception des opérations qui lui est propre.

Sinon, quelle tactique sera-t-elle privilégiée: une/des percée(s) brutale(s), ou moudre l'ennemi sur un secteur jusqu'à ce que le rideau défensif se déchire de lui-même ?

Un appeau.

Et une fois la galinette attirée, un coup de hache.

Tour 86 : 7 mars 1938

La météo est bonne en Aragon et en Catalogne.



Tout le monde sait ce que ça veut dire!

L'offensive de printemps commence! Attaque le long du front d'Aragon, à travers l'Ebre et le Rio Segre.


Offensive générale? On voudrait bien que l'ennemi le croie. Les ordres sont donnés de façon à ce que certaines attaques passent mais que d'autres échouent.
L'idée est de secouer l'adversaire, l'obliger à réagir en amenant des renforts ou en restant focalisé sur l'Aragon... sans pour autant mener à une panique qui ferait tout rater.

A la droite de la ligne offensive, Galiciens et Carlistes repoussent les lignes adverses.

On notera que les pertes sont notables, cette fois ci les attaques ne seront pas anodines.

A la gauche de la ligne offensive, les rouges parviennent à empêcher les forces nationales de franchir le Rio Segre.

C'est bien!

Au sud de Lérida, l'ennemi est repoussé.


C'est également le cas un peu plus à l'Ouest...

Et ça n'arrange pas nos affaires, les rouges vaincus se replient dans les positions abandonnées par leurs camarades devant Lérida, avant que l'on puisse les occuper!

Il faut lancer une nouvelle attaque... Cette fois, les rouges secoués prennent de vilains coups et se replient.

Le corps d'armée d'Aragon a une tête de pont de l'autre côté de la rivière!

Le front d'Aragon/Catalogne après une semaine de combat:

Peu de changements. La ligne ennemie ne s'est pas effondrée.
C'était le but.
Ordre est donné à la tête de pont de se défendre mollement en cas de contre-attaque adverse, voire de repasser le fleuve.

Et si ça ne mord pas, nous aurons pris les premières positions de départ pour la suite.

Dans les cieux, la présence des I-16 est notable! L'adversaire a amené la majeure partie de ses forces dans la région.
Une féroce campagne de bombardement accompagne le lancement de l'offensive.







Comme en Galicie, ou comme à l'été 1937, l'attrition finira par régler son compte à l'aviation rouge.

BREAKING NEWS

Reportage en direct des montagnes de Teruel de la Luce.

Tour 87 : 14 mars 1938

Les premiers rouges capturés révèlent que le moral de l'ennemi est bas... Des indiscrétions venant du haut-commandement lui-même se lamentent de l'absence de réserve.



Eh bien, pour le moment on se bat encore!
D'autant plus que le poisson a mordu à l'hameçon, il est ferré. Des renforts sont repérés montant vers le front d'Aragon. Mieux encore... ils partent de la région de Teruel!

Avant que l'adversaire ne change d'avis ou se décide d'évacuer en toute hâte, l'offensive de Teruel est lancée. Objectif : la côte, quelque part entre Sagunto et Castellon.



Les pauvres soldats du XIXème corps de l'Ejercito Crapular sont assommés sous un déluge de feu et de bombes.

A un contre dix, l'issue ne faire guère de doute, mais les rouges se sont bien défendu : les pertes nationales sont lourdes. C'est le prix à payer pour faire sauter le bouchon montagneux.

La défense rouge étant ébranlée, c'est l'attaque générale sur toute la ligne!


L'adversaire, accroché au terrain, a encore de la ressource.
L'attaque "ouest" échoue de peu, la 68ème brigade des rouges tenant in extremis malgré la déroute de sa consoeur la 57ème.


Les attaques "est" n'ont guère plus de succès... Le commandement commence à avoir quelques sueurs froides : ces assauts sont coûteux, le rythme ne pourra être maintenu que deux semaines dans ces conditions. Et si l'ennemi tenait?!

Jusqu'à ce que parvienne le rapport d'une de nos brigades ayant réussi à disloquer la ligne ennemie et à exploiter son succès. Il va être possible de prendre à revers les positions ennemies, le front de Teruel est condamné!


En Aragon, le commandement souhaitait une offensive mais pas trop... Il est, cette semaine, servi bien malgré lui. Le corps d'armée "Aragon" est désorganisé. Aucune attaque sérieuse ne pourra être lancée.

L'ennemi a sans doute compris nos intentions à Teruel, mais si ça n'est pas le cas, cela fera une semaine de gagnée.

Vers la confluence entre le Rio Segre et l'Ebre, les Galiciens et les Italiens maintiennent tout de même la pression et attaquent les saillants ennemis pour prendre pied de l'autre côté du fleuve.

C'est un désastre pour l'adversaire!*
Cinq ou six brigades adverses, enveloppées, sont détruites faute de pouvoir se replier! C'est le premier gros succès de l'offensive et il ne consolera pas le moral adverse...

A la fin de la semaine, nos lignes commencent à s'éloigner du Rio Segre. Au nord de Lérida, les Italiens ont par contre échoué à prendre pied de l'autre côté du fleuve. Les progrès sont donc modestes en deux semaines de combats. Mais ce n'est pas ici l'attaque principale! Pour le moment...

Dans les cieux, l'aviation nationale et nos alliés légionnaires matraquent l'aérodrome de Tarragona. L'aviation rouge commence à se faire moins présente.




*c'est un désastre du fait de mon adversaire.
J'ai signalé il y a quelques posts qu'il ne recombinait pas ses unités fractionnées par les combats. Il a donc pléthore de micro-pions qui occupent l'espace (et qui au passage ont de plus mauvaises performances que quand ils sont combinés). Or, il ne peut y avoir qu'un nombre précis de pions sur un hex. S'il n'y a pas de place libre, les pions qui font retraite sont éliminés. Si Griffon recombinait ses unités, il aurait eu moins de pertes. Dans ce cas précis et dans d'autres.
En six mois d'inactivité, il y avait le temps de passer en revue chaque front et de faire le boulot. Il faudrait d'ailleurs le faire chaque tour!

Comme souvent, ce sont les petits détails qui finissent par avoir de grandes conséquences ...
Et même si on n'en parle plus depuis un moment : Euskadi ta Askatasuna !!

Ca fait un moment que j'ai remarqué ce... défaut.
Disons qu'il a été pris en compte dans les plans pour les attaques en Aragon.

Il y a plein de piles remplies partout!

(Oui, la Luce, même si mes italiens ne sont pas dans le secteur, parce que je cause l'italien mais pas le spagouin, )

Tour 88 : 21 mars 1938

Le moral ennemi semble au ras des pâquerettes.



Si on craignait de disparaître entre les mains de la terrible SIM, il se murmurerait ouvertement qu'un autre coup de boutoir comme celui-là marquerait la défaite. Ce genre de propos peuvent coûter cher, ne vous fiez pas aux apparences débonnaires.



L'ennemi est chanceux, les autres projets d'attaque sont en pause pour le moment, pour avoir des réserves conséquentes à Teruel et en Aragon et pour cause d'outil aérien concentré dans le nord-est.

En Aragon, la pression se maintient contre le front ennemi. L'offensive continue, d'abord sous la forme de deux attaques aux extrémités.



Les exécutions pour défaitisme et soupçon de manque d'ardeur révolutionnaire se multiplient-elles chez l'adversaire? Les rouges font des miracles et tiennent en respect les deux attaques.

Carlistes et Galiciens échouent sur la section "ouest".


Sur la section "est", le corps d'armée d'Aragon franchit, un instant, enfin, le Rio Segre. On pense enfin avoir réussi l'attaque dans ce secteur quand une contre-attaque héroïque, in extremis, des chars rouges bouscule la tête de pont, panique les troupes et déclenche leur retraite.
Belle action!


Le seul succès est un assaut limité au centre de la ligne ennemi... Succès intéressant qui ouvre des possibilités séduisantes avec un nouveau saillant "Gandesa-Alcaniz"



Mais les actions décisives de la semaine sont plus au sud!
Offensive générale sur le front de Teruel.
Le lancement de l'offensive la semaine passée a bousculé et éprouvé les adversaires. Il est temps de franchir les cols, sortir des montagnes et prendre la côte! Heureusement, les troupes fraîches ne manquent pas.


Durement frappée la semaine passée, réduite à peau de chagrin et toujours sous le coup de la surprise, la défense ennemie se disloque. Les troupes nationales se précipitent dans la brèche. Les rives du Rio Turia sont atteintes par les Navarrais! Le reste des forces va maintenant pousser vers Sagunto et Castellon. Il ne reste pas grand chose entre elles et la côte. Encore un suprême effort et la nasse sera fermée.

A la fin de la semaine, il ne reste que quelques kilomètres et pas grand chose entre les soldats nationaux et l'objectif. La lame est contre la jugulaire!



Dans les cieux, pendant toute la semaine le matraquage se poursuit.

L'aviation rouge n'est pas encore totalement chassée du ciel cependant. Les pertes montent chez nous aussi. Le dernier raid est même un échec, seul un groupe de Heinkel intervient vraiment et est chassé par les I-16.

On peut régler le rayon d'action des unités aériennes pour éviter que des bombardiers ne s'en aillent au casse-pipe sans escorte

Les Heinkels sont aux Baléares où ils ont pour mission l'interdiction navale (ce sont ceux avec les meilleures capacités anti-navales), au cas où Griffon tenterait une "opération Dynamo"

Normalement, la chasse en Aragon couvre les aérodromes attaqués mais elle devait être trop épuisée après les combats de la semaine. Ca n'est pas bien grave, de toute façon, les dégâts sont mineurs.

Tour 89 : 28 mars 1938

Un tour intense!
Le plus gros update de la partie pour l'instant.

A Madrid, les chefs rouges comprennent, avec des sueurs froides, ce qui vient de se jouer...



L'armée nationale trempe les étendards dans la méditerranée à Sagunto.


Le plan, ourdi depuis le printemps 1937, a fonctionné à merveille. Le "coup de faux" a enfermé une grande partie de l'Ejercito Crapular dans une gigantesque nasse en Catalogne et en Valence.
Les chefs de la Légion Kondor suivent avec un intérêt notable la campagne, c'est du moins ce qui se dit à Burgos.

L'action continue sur ce front. Les quelques renforts que l'ennemi a pu rameuter sont chassés de Castellon sans ménagements.

Il faut élargir la brèche et, surtout, entamer la "remontada" vers le nord, le long de la côte valencienne.

La partie sud de la brèche doit rester sur la défensive. Notamment parce que le corps Teruel et le corps Navarre sont fourbus et par manque de soutien aérien. Quelques unités poursuivent cependant les efforts offensifs, pour amener le front sur la ligne du Rio Turia et sur des positions avantageuses pour prendre Valence, à moyen terme.
L'ennemi se défend bien! On retombe sur les chars rouges qui font le même coup qu'en Catalogne, faisant échouer une attaque in extremis.

Dommage qu'ils aient pu s'échapper de la nasse... Mais ce seront bien les seuls rescapés!

En Aragon/Catalogne, l'arrivée des forces nationales à Sagunto donne le signal de la curée.

Déjà, le dispositif rouge commence à s'effondrer par endroit, sur de simples pousées.


Il est temps de donner les coups de boutoir avec un objectif évident : libérer la Catalogne et anéantir les forces rouges.

Le saillant de Gandesa est une belle opportunité... tandis qu'au nord de la ligne, une nième tentative de franchissement est ordonnée.

Et pour la troisième semaine consécutive, les rouges tiennent bon le long du fleuve! Une pauvre brigade anémique retient l'offensive de la Fiame Nere, pourtant supérieure en nombre et soutenue par l'aviation...


C'en est trop pour le Généralissime qui ordonne une nouvelle attaque, cette fois-ci avec des troupes de meilleure tenue.
Les forces nationales prennent le relais...

Et cette fois, une tête de pont solide est enfin constituée! L'épuisement des rouges, après trois semaines de combats sanglants, a fini par être décisif.

Mais le plat de résistance de la semaine est la bataille de Gandesa.
Les attaques nationales sur les flancs ont porté et le saillant est devenue une poche où sont prisonnières de nombreuses Brigades Internationales.

La suite des événements est évidente : cogner avant qu'ils ne puissent s'échapper!

Dans les rues de la commune, un gros village en vérité, c'est une bataille titanesque et, à la fin de la semaine, les rouges tiennent encore!

Ils tiennent encore, mais les pertes sont effroyables et l'issue de la bataille ne fait guère de doute.

Déjà au moins quatre brigades ennemies ont disparu dans la fournaise.


Mais ça n'est pas tout!
La tête de pont par delà le Rio Segre offre enfin la possibilité de reprendre l'attaque dans le secteur de Lérida. Mieux encore, le chaos dans les lignes ennemies promet un résultat... intéressant.


Là aussi, les rouges tiennent!
Mais c'est une victoire à la Pyrhhus.

Les pertes sont lourdes... moins dans les combats que dans la confusion : les routes de retraite sont encombrées, congestionnées, bloquées par la profusion d'unités hétéroclites de l'Ejercito Popular. Dans le chaos et la panique, des unités entières disparaissent, soit sous le feu ennemi, soit par reddition, soit en se volatilisant en pleine nature. (voilà ce qui arrive avec des hexagones de dégagement remplis de régiments non recombinés. )



C'était une semaine noire pour l'Espagne rouge.

Dans les cieux, toujours la pression contre l'aviation rouge. Cette fois-ci, elle subit de lourdes pertes. Nous aussi, cela dit...

Les aviateurs ennemis, trop occupés à survivre, ont cessé d'importuner nos lignes depuis déjà quelques semaines, mais la lutte reste acharnée.

Tour 90 : 4 avril 1938

Plus de messages venant d'en face?!
Notre contact a sans doute été éliminé par le SIM, dont le zèle s'accroît avec les revers sur le terrain.

La flotte rouge est sortie de son port de Valence pour harceler les troupes qui remonte le long de la côte.
Les he-111 de l'aviation nationale, basés aux Baléares avec pour mission l'interdiction navale, entrent en action.

Et comme au début de la guerre, c'est un fiasco. Cinq appareils au tapis pour rien... Leur cible n'est pas la flotte rouge. Ils sont basés là pour intercepter toute tentative d'évacuation de la Catalogne par la mer.

L'intervention des navires ennemis n'empêche pas la remontada des troupes nationales le long de la côte valencienne vers la Catalogne.

Les unités rouges qui subsistent encore dans le massif d'El Maestrazgo sont condamnées. Les Carlistes et les Galiciens feront le ménage.

Sur le nouveau front de Valence, c'est un repos bien mérité pour les troupes.

Certains chefs nationalistes voudraient poursuivre l'effort... Mais pour des raisons politiques, le Généralissime freine.

Sur le front de Catalogne, l'adversaire a bien sûr essayé de se dégager de la poche de Gandesa. Effort suprême, héroïque, mais sans résultats.


La poche est liquidée.


La localité tombe.

Ses ultimes défenseurs : les soldats de la 12ème brigade internationale. Des Allemands, des Italiens et des Franco-Belges du bataillon "André Marty". Le boucher est introuvable, sans doute enfui.

Et le reste de la poche est éliminé.

C'est au moins une dizaine de brigades ennemies qui ont été détruites dans la poche.

L'heure est à l'offensive générale en Catalagne!


Premiers succès au sud de Lérida où le travail entamé la semaine dernière est achevé.


Ailleurs.... les rouges ont encore de la ressource et la ligne adverse tient même bien. L'énergie du désespoir!

Les pertes nationales sont même notables. La campagne de Catalogne n'est pas anodine.

Même quand l'adversaire, encore une fois face à ses problèmes de congestion, perd de nombreuses unités, il est encore capable de tenir.

(4 brigades de plus ad patres)

Mais ces succès défensifs sont hélas localisés... et ne comptent peu quand quelques kilomètres plus loin une autre position est enfoncée, que la litanie des prises de flanc reprend et qu'une nouvelle poche menace.

L'abnégation de certaines unités ne suffira pas à empêcher la libération de la Catalogne! La Generalitat sera le tombeau de l'armée rouge.

Il ne lui restera plus assez de monde pour tenir son front de Madrid dans son périmètre actuel

Saigner l'adversaire était le plan.

Bon, en fait, je suppose que ses troupes vont être reconstituées.
Où et quand, je ne sais pas trop. Ca dépend en plus du matériel qu'il lui reste en stock. Elles reviendront, qui plus est, dans le rouge. Mais elles reviendront. Si elles reviennent dans le saillant central, il pourra encore gonfler ses lignes.

Le plan reste bien sûr de porter l'estocade dans la deuxième moitié de 1938.

J'avais à l'origine prévu d'attaquer ailleurs à T3/4 de l'offensive Teruel/Catalogne. Le plan a été révisé pour plusieurs raisons, principalement parce que les avions sont très sollicités dans le nord et beaucoup arrivent dans le jaune. Je n'ai plus de remplacement pour les He-51 en plus. L'autre raison, plus significative, est que j'ai finalement redéployé les troupes en réserve pour l'offensive X vers la Catalogne afin d'y maintenir la pression quand le corps d'Aragon sera fatigué.

En Catalogne, les combats sont assez acharnés et ses troupes résistent souvent bien. Mieux qu'avant. Une ligne mieux organisée, mieux fortifiée et moins encombrée aurait pu me retenir plusieurs semaines et infliger des pertes notables. Il suffit de voir les difficultés que j'ai eu à franchir le Segre ou le fait qu'il arrive encore à me stopper. Nous sommes à T+3 et c'est seulement maintenant que sa ligne commence à s'effondrer. Une bonne partie de ses pertes vient de ses hexs remplis au maximum par des régiments qui n'ont pas été recombinés en 6 mois et qui bloquent la retraite.
Avec la bonne dose de fortifications, de troupes prêtes et de soutiens tactiques, il aurait pu me tenir en respect un moment. J'ai tellement mis le paquet en effectifs, cependant, qu'il aurait fini par céder.
A Tolède et Guadalajara, il est sur de bonnes positions avec des troupes en forme, la bataille sera rude quand elle commencera. Sauf si je frappe dans le ventre-mou.


Présentement, je pense que sa meilleure option en Catalogne est la retraite générale vers Barcelone et la constitution d'un camp retranché autour de la ville, pour m'obliger à un siège coûteux. Un adversaire prévoyant aurait même mis à profit l'hiver pour préparer les lignes de tranchées autour de la ville avec quelques unités.

Tour 91 : 11 avril 1938

Notre contact est en vie!
Il lit le livre d'Orwell sur les combats de 1937.



Lecture dangereuse en zone rouge!

Remontada:

Cette semaine, la remontada a atteint l'Ebre à Amposta.
Les opérations de nettoyage commencent dans le massif.



Les brigades ennemies acculée à l'Ebre sont éliminées.


Dans le massif du Maestrazgo, les combats sont plus rudes.
Les Carlistes mettent toute la semaine à réduire leur poche, au prix de pertes notables et de combats acharnés dans les hauteurs.

Cinq brigades de plus au tapis, mais c'en est fini de l'utilité militaire des Requetes.

Près de Morella, les rouges se faufillent entre les lignes et parviennent à se maintenir pour encore quelques jours...



Valence :

Plus au sud, sur le front de Valence, c'est à nouveau l'échec.

Les chars russes empêchent une fois de plus l'investissement de la ville.


Catalogne:

L'ennemi se replie. Vers Barcelone? Ou sur une ligne plus en avant? Pour le moment, l'adversaire semble se déplacer sur une ligne Tarragone-Nord.
La poursuite continue néanmoins...

Et c'est un pétard mouillé. L'Ejercito Crapular en retraite parvient une fois de plus à tenir.


Mais comme les semaines précédentes, les succès des premiers jours ne durent pas. L'attrition et l'épuisement finissent par avoir raison des rouges épuisés.
La Fiame Nere parvient à repousser les fameux chars rouges...


Au centre, la défense rouge craque, et une nouvelle litanie de retraite avec perte d'unités commence.


Enfin, la Littorio avance sur les flancs.

Les succès récents ouvrent un nouveau saillant. L'adversaire se repliera sans doute sur sa nouvelle ligne de défense, mais avec un peu de chance il sera possible de faire d'autres encerclements.

Et dans les airs, les combats sont toujours acharnés. L'aviation rouge a disparu du front et se concentre sur sa survie dans les cieux de Catalogne. Les pertes montent, y compris chez nous.
Mais l'issue de cette autre bataille d'attrition ne fait guère de doute.



Je compatis en tout cas avec ce pauvre Griffon qui ne se rend peut-être pas compte de la résistance honorable de ces troupes sur cette campagne, puisque je finis toujours par ouvrir un flanc en fin de semaine...

Et donc, l'estocade a-t-elle été portée ?