
La Grèce en 1936 est dans une situation catastrophique.
14 ans après la « Grande Catastrophe », le traumatisme est toujours présent :
- Plus d’un million de réfugiés « Grecs » issus d’Anatolie, sur une population totale de 6 millions. Population qui n’est toujours pas pleinement intégrée, et vie pauvrement dans des bidonvilles.
- Une instabilité politique majeure depuis lors : 23 gouvernements, 13 coups d’états, un Roi George II mal aimé, qui « s’en va et qui revient ».
- Une dette incommensurable auprès des instances internationales.
- Une dépendance majeure auprès des pays industrialisés, car les grecs ne savent faire pousser que du tabac, des olives et du vin.
En Octobre 1935, a eu lieu un coup d’Etat militaire. L’autoproclamé régent Kondylis convoqua alors la tenue d’un référendum populaire (qui eut lieu dans des conditions disons franchement douteuses).
A l’issu de ce vote, la monarchie fut restaurée ; et l’une des premières actions du roi fut de démettre le « Régent » de ses fonctions, de proclamer une amnistie politique, et de convoquer de nouvelles élections pour fin Janvier 1936.
Néanmoins, tout porte à croire que le souverain va "sécuriser" les élections.
En jeu, le pays est dans un état A-BO-MI-NA-BLE. On va être franc, c’est le pire départ possible pour un Etat mineur d’Europe (exclusion faite des ultra-mineurs comme le Danemark et autres) :
Dans les grandes lignes :
- Le premier ministre a un malus de -3% en stabilité hebdomadaire, compensé nulle part

- 25% d’usines inutilisables en plus des 35% de base


- Moitié moins de grecs mobilisables



- -30% de production militaire


Bref !
A quoi bon faire cette partie ?
C’est sans EspoAAR
