En début de campagne, on peut obtenir contre des points de victoire des navires supplémentaires historiquement plausibles, j’opte pour une division de destroyers Autrichiens ainsi qu’un croiseur léger de même nationalité et pour le maintient du Mesudiye (le plus pourris des pré-dreadnoughts) en Mer Noire, ce n’était sans doute pas un bon investissement. Tout cela me coûte quand même 14000 PV (pour remporter la partie, il faut avoir un différentiel de 150 000 points en sa faveur). Les autres options coûtent trop cher.
Tour 1 :
Une mission nous est proposée ce tour ci, il s’agit d’aller couler 2 navires entre Sebastopol et Odessa. Le moment est très bien choisi, nous ne sommes pas encore en guerre, le Goeben et le Breslau battent maintenant pavillon Ottoman, l’ennemi ne se méfiera pas. C’est une ruse de guerre bon enfant.
Le choix des navires pour cette mission se porte sur le CL Midilli (hihihi)...

...qui sera accompagné de 3 DD de classe S165 extrèmements rapides en soutient.

Si on tombe sur un convoi il sera sans doute escorté par des destroyers ennemis, les S165 s’opposeront s’ils approchent de trop près notre CL. Si on tombe sur plus gros, on prendra la fuite.
Notre route : Istanbul, Ouest de Sebastopol puis NNW sur Odessa.

24 heures plus tard, on tombe enfin sur un petit convoi composé d’un navire marchand armé et de 4 petits dragueurs de mines, ils nous font coucou. Mals entraînés, mes DD foncent illico au contact au lieu de laisser le Midilli (hihihi) faire le boulot tranquillement (ils étaient en « support », pas en « screen », avec un meilleur niveau d’entrainement, ils n’auraient pas considéré qu’il y avait une menace à mon avis). Résultat l’un d’eux prend un mauvais coup et sera bon pour 4 semaines de docks.

Nous rentrons sans autre dommage, content de la course mais néammoins inquiets : les tourelles du Midilli (mmpppffrrr...) se coincent régulièrements.
Il ne nous reste plus qu’à engranger des Points de victoire.

Quoi ! Ces sales traîtres de russkofs ont osés s’en prendre à nos croiseurs en pleine paix ! Ces gens n’ont-ils donc aucune morale !Honte sur eux ! Nous nous vengerons !
L’auteur de ce massacre contraire aux lois de la guerre est un navire de classe Bogatyr, avec ses 12 canons de 152 il n’a laissé aucune chance au pauvre Peyk-i Sevket démodé dont l’équipage avait foi en la bonté humaine.

De retour au port, on se rends compte que le Midilli (ouarf!ouarf!ouarf) a dépassé sa période de révision de 3 bonnes semaines ce qui explique les tourelles qui ont tendances à se coincer...un navire quasiment neuf !
