AirwaySim

[Boudi]

Je suis de retour sur AirwaySim.

Et bien si tu pouvais faire des comptes-rendus de temps en temps je les lirais avec attention.

[greg]

Je suis de retour sur AirwaySim. Reparti pour une campagne ultralongue

Je suis déjà sur la précédente, pas le temps pour une deuxième partie. Si tu vises le classement...ou même survivre, ça peut être chronophage.

[el_slapper]

Je suis de retour sur AirwaySim.

Et bien si tu pouvais faire des comptes-rendus de temps en temps je les lirais avec attention.

(je recommence, j'ai tout perdu, donc je vais faire plus rapide)

J'ai recommencé une partie "calme" (donc pas sur un aéroport trop gros), à Mexico City. Départ en 1950. on est fin Juin 1953. Situation à Mexico City :


J'ai pris un meilleur départ, mais je n'ai plus grand chose à couvrir. L4adversaire que j'avais au départ a fait faillite. Sakura, un bien meilleur joueur, a colmaté les brèches avec de vieux DC3, complétés par des CV240 flambants neufs. Surtout, il a commandé 45 C102, le premier jet régional de l'histoire, pour spammer le marché mexicain. Je me demande ou il va mettre tout ça. En tous cas, j'aurais de la concurrence plus féroce très bientôt. Ils vont arriver sous peu.

Pour l'instant, la marge est bonne.


Le marché de l'occasion est quasi vide. un grand classique pour les départs de 1950. C'est très différent quand on joue une partie avec départ en 2000 - il y a souvent plus de 25 000 appareils d'occasion, et la croissance initiale est explosive. Là, quelques Comet parce que la compagnie qui les a command& a fait faillite, et quelques vieux clous d'avant guerre.


La plupart de mes avions sont donc neufs. 21 constellations, et autant d'Armstrong Withwith 55, un avion très inférieur au CV240 de mon adversaire...mais disponible beaucoup plus vite. Le jeu gérant les files d'attente, un modèle très demande peut avoir 5 ou 6 ans de délai.

Exemple de planification en sept avions sept jours. Pour maximiser l'usage des avions, on fait des paquets de 7. Il me manquait une destination très court courrier acceptable à Tijuana pour totalement remplir l'agenda. C'est toutefois déjà très bon, et ça permet de servir plus de destinations avec moins d'avions, réduisant ainsi les couts par vol.

[el_slapper]

alors, une ligne, ça ressemble à quoi? Et bien d'abord on trouve la demande. 80 passagers par jour environ de Mexico à Acapulco.


LA demande est plus que couverte : j'offre 64 sièges, et mon concurrent à peu près autant. Les avions ne seront donc pas pleins.


La carte, minimaliste, mais avec ce qu'il faut


les vols. On notera que le taux de remplissage est puni si
_les billets son trop chers
_l'atterrissage ou le décollage a lieu entre minuit et 4h55
_il y a moins d'une heure entre les vols
un espacement "idéal" n'est pas nécessaire, une heure entre chaque vol (voire moins si la demande dépasse 2000 passagers, ce qui n'arrivera pas au Mexique)


J'ai un peu plus de part de marché que mon concurrent, mais il peut y avoir plein d'autres raisons, genre il y a eu une maintenance ou une annulation sur un de ses vols.


N'hésite pas à demander si tu veux que je détaille certains points J4ai à peine effleuré

[greg]

Je suis sur le jeu depuis quelques années et je suis à mon second scénario "épique" (1.5 an IRL, début en 1950, nous sommes en 2001, environ 1.5 mois par jour réel).
Le jeu est relativement difficile et donc appréciable car :

- les adversaires interagissent avec toi
- sur les gros aéroports, le challenge de certains vieux briscards du jeu fait que c'est punitif (je n'ai jamais réussi à tenir une partie sur Londres LHR)
- le management lors de phases de transition avec de grosses flottes (500-1000 avions) doit être réfléchi en amont et peut pendre 20 ans IG.

Le négatif :

- au début, c'est le rush pour saturer les lignes et faire tomber les autres compagnies (les no life sont heureux)
- la programmation des vols peut prendre du temps quotidiennement et c'est répétitif même si j'aime bien checkher les lignes aériennes possible pour poser mon petit Boeing 767F
- quand l'argent rentre, le jeu devient plus du bac à sable surtout si on est expérimenté (les avions sont disponibles à date...presque fixe, le prix du fuel est aussi basé sur le réel passé), tu peux donc gérer plus facilement

[el_slapper]

Donc tu est dans "History & the Future". Dont le setup est très proche de "Age of Flight" où je suis moi.

[greg]

Donc tu est dans "History & the Future". Dont le setup est très proche de "Age of Flight" où je suis moi.

Oui, mais impossible, en terme de temps, de jouer sur 2 serveurs!
C'est ma deuxième partie épique et ça fait 2 fois que je démarre avec 6 mois IG de retard. Ca challenge aussi un peu la partie.

[Boudi]

Merci pour tes retours el_slapper, j’avoue que je surveillais plus la partie AAR qu’ici d’où mon retard à l’allumage.

Ce jeu a l’air très bien foutu, complet et doit pas être simple à maîtriser.

Merci encore c’est sympa ce retour.

[el_slapper]

il y a du boulot pour le maitriser. Mais en fait, la principale difficulté, c'est de ne pas se laisser envahir par le monde réel. Si dans le monde réel le DC6 était un bon choix, mais que dans le jeu les constellations sont disponibles plus rapidement, alors il faut viser le constellation. A partir du moment ou tu prends le temps d'analyser la situation, les potentialités, les contraintes, ce n'est pas si difficille. On a 80% de faillites, mais les raisons sont presque toujours liées à une incapacité à prendre en compte la réalité du jeu.

Ma réalité en ce moment (Janvier 1962), c'est que je suis dans une situation paradoxale. Avec une commande massive d'Iliouchine 18, mon rival Sakura m'est passé devant en part de marché à Mexico.

le IL18 est un très bon avion, je l'avais utilisé dans une partie précédente, avec succès. Il a quand même deux défauts. Le premier, c'est que c'est un turboprop rapide, avec une vitesse qui lui est spécifique, et que donc plus tard, le transférer à un autre type d'avions est toujours une purge. Le deuxième, c'est qu'il meurt avec le deuxième choc pétrolier. A partir de 1980,, même plein et avec des billets bien trop chers, ils perd beaucoup d'argent.

C'est une des raisons pour lesquelles j'en reste à mes Constellations pour le moment. L'autre, c'est que j'essaye d'être propriétaire de ma flotte. Lui il loue ses IL18, ce qui réduit ses marges. Si on ajoute à celà le fait qu'il investit bien trop en marketing, delà explique pourquoi, malgré un nombre global de passagers équivalents (j'ai une petite base à Tijuana ou il n'est pas, pour le moment), nos rentabilités n'ont rien à voir : mon profit trimestriel après impôts est désormais à 16,8 millions, le sien à 10,1 millions. Et le fait d'être propriétaire de presque tous mes avions rend mon cash flow opérationnel encore plus important : 20,4M$ contre 11,5M$.

J'ai déjà des 707 en commande pour remplacer mes constellations long courriers, et j'attends la sortie de la variante 10 de la Caravelle pour mes vols moyens courriers. J'entasse l'argent pour pouvoir acheter cash ces avions, beaucoup plus performants, mais aussi beaucoup plus chers à l'achat. L'objectif étant de maximiser ma marge pour passer facilement les temps difficiles qui s'annoncent (1973, 1980, 2001, 2008 sont de gros morceaux).

Sakura, lui, a commandé 20 B727. Il aura besoin de plus de 140M$ pour compléter sa commande, il n'a pas tout payé d'entrée. Un jeu dangereux, car il faut calculer ce qu'il faudra payer, quel cash flow il ira d'ici là, et surtout quelle capacité d'emprunt il aura à l'arriver des avions (le moment ou on paye le complément). un calcul rapide montre qu'il ne passera pas le cap...sauf que sa livraison s'étalant sur deux ans, les revenus des premiers arrivés pourraient lui permettre de s'en sortir.

La question est, face aux Caravelle à 6M$ et 80 sièges que je pense commander, est ce que ses 737 à 10M$ et 114 sièges seront pertinents? je n'ai pas forcément la réponse, ça va dépendre du planning de chacun, et aussi des compagnies tierces, notamment américaines. Si il y a 5 vols sur des trajets à 200 passagers de demande, alors ça se jouera sur les couts, et la Caravelle consomme 10% de moins, pèse 40% de moins (ce qui réduit les frais d'aéroport et de tour de contrôle), et nécessite un pilote de moins. Pas anodin. Par contre, si la concurrence est faible, et qu'il dépasse fréquemment ma capacité de 80 sièges, ça sera moi qui serait chocolat.

[greg]

Tu as une alliance?
A la fin de mon serveur, je ne pense pas repartir directement pour 18 mois. Je pourrais peut être venir sur ton serveur soit dans un pays clairement exotique soit avec un challenge comme l'Allemagne, l'Inde ou la Turquie.

[el_slapper]

Tu as une alliance?
A la fin de mon serveur, je ne pense pas repartir directement pour 18 mois. Je pourrais peut être venir sur ton serveur soit dans un pays clairement exotique soit avec un challenge comme l'Allemagne, l'Inde ou la Turquie.

désolé, j'avais loupé ça.

Au cas ou ça t'intéresse toujours, je suis sur Age of Flight, alliance Elite. On est très légers en Europe, on a que l'Allemagne et le RU de couverts. Si tu le demandes, je peux te pistonner pour entrer dans l'alliance.



C'est cette image qui m'a fait revenir ici. L'admin en personne du jeu a oublié de se remettre des crédits, et a perdu sa partie en cours. Bon, généralement, il ne fait pas grand chose, quelques ATR entre Oulu et Helsinki.

[greg]

A voir dans 6 mois, à la fin de mon serveur. Ca devrait être vers 1985 chez toi, ça laisse un peu de temps pour lancer une compagnie avec le pétrole pas trop cher.