Pour continuer dans ma grande passion des megatopics (les batailles oubliées de l'histoire, le quizz,etc), je voudrais ouvrir un sujet pour regrouper toutes les petites anecodes, amusantes et moins amusantes, que vous rencontrerez au fil de vos lectures ...
Pour commencer, je citerai l'anecodte qui m'a justement donné l'idée de ce topic.
Il s'agit du physique d'Erhart von Reissenstein, maréchal de l'Ordre Teutonique vers la fin du XVe siècle. Ce joyeux personnage, qui ne semble pas avoir eu un corps de courtisan, s'est en effet vu accorder le privilège au cours d'une bataille d'une flèche dans le cou. Jusque là rien de bien trop anormal, il existe pas mal de récits où pareille chose arrive. Le truc amusant chez lui, c'est qu'on a pas essayé de l'enlever de peur de le tuer Bref, le type s'est baladé pendant 14 ans avec une flèche lui traversant le cou, jusqu'a ce que celle-ci finisse par moisir
Il n'a pas dû avoir trop de mal à faire respecter son autorité
Sinon pour revenir au sujet, je venais de m'informer sur les berserkers et tout ce qui s'y rapporte, quand j'ai vu qu'ils utilisaient des amanites tue-mouches pour rentrer dans leur état de rage ... mais pire ! Vu que ce champignon a des effets extrêmement nocifs, l'alternative était de le faire boire à des esclaves, et de se rabattre sur leur urine. Le corps humain aura absorbé une bonne partie des effets nocifs sans pour autant entamer sérieusement l'effet enivrant ...
Bref, pour se manger 3 javelots dans le ventre sans broncher, prenez du jus d'amanite tue-mouches pré-digéré !
Une aanecdote amusante : La mort du Président Felix Faure en 1899
Mort d'une crise cardiaque dans les bras d'une femme de petite vertu...
Le medecin appelé en urgence arrive sur les lieux et s'inquiéte de la santé du Président, et pour savoir s'il est toujours conscient demande :
"Le Président à toujours sa connaissance ?"
Ce à quoi, le secretaire du Président lui réopond :
"Non, elle est sortie par la porte de derrière "
Aussi le commentaire de Clémenceau à l'annonce du déces de Faure :
«Félix Faure est retourné au néant, il a dû se sentir chez lui».
The King Rocks Da Place !!
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien
Celle ci est assez connue, mais me fait toujours sourire :
Le Président Deschanel Prend Le Train
Depuis le 18 février de cette année 1920, le président de la république française se nomme Paul Deschanel. Elu à l'âge de 65 ans et prenant la succession du très populaire héros de guerre Raymond Poincaré, cet homme a déjà derrière lui un long passé de sous-préfet, député de l'Eure-et-Loir ou encore président de la Chambre des députés. Il est en outre reconnu comme un homme de lettres intelligent et cultivé, et est d'ailleurs membre de l'Académie Française depuis 1899 : ses discours sont toujours remarquables, et son éloquence est fameuse ! Mais la charge et les responsabilités qui pèsent sur ses épaules semblent affecter l'homme de façon assez inquiétante : le président Deschanel est sujet a des crises d'angoisse, des insomnies, et consomme beaucoup de médicaments...
Le 23 mai, Paul Deschanel se trouve dans un train à destination de Montbrison (département de la Loire), ville où il doit prononcer un discours et inaugurer un buste à la mémoire d'Emile Reymond, sénateur et pionnier de l'aviation, mort dans les tous premiers mois de la guerre 14-18. Peu après 23 heures, le train se trouve non loin de Mignerette, un petit village du Loiret. La chaleur est étouffante, et le président Deschanel est pris de malaise, il se sent oppressé et anxieux : il ouvre la fenêtre de son compartiment pour respirer un peu d'air frais, mais, perturbé par sa sensibilité aux médicaments et entraîné par le système d'ouverture de la fenêtre, il bascule hors du train et tombe !
Fort heureusement pour lui, le train roulait lentement à cet endroit précis : vêtu d'un simple pyjama, le corps couvert d'égratignures, Paul Deschanel ne tarde pas à croiser André Rateau, un ouvrier qui surveille un chantier situé non loin du lieu de la chute. Le président lui dit alors : « Mon ami, cela va vous étonner, mais je suis le président de la République ». André Rateau, incrédule et persuadé d'avoir affaire à un ivrogne, le conduit cependant chez le garde-barrière le plus proche, Gustave Dariot. Ce dernier soigne comme il peut le président Deschanel, et, constatant sa relative lucidité et la dignité de son maintien, il court prévenir la gendarmerie.
A 7 heures du matin, à Montargis, le ministre de l'intérieur et toute la délégation qui devait recevoir Paul Deschanel en sont pour leurs frais, et sont informés de l'infortune du président de la République... La mésaventure ne tarde pas à se savoir, et les journaux s'en donnent à coeur joie : des dizaines de caricatures cruelles tournent le président en ridicule, et les chansons satiriques fleurissent un peu partout.
Finalement, après d'autres déboires parfois embarrassants (somnambulisme, surmenage, fatigue extrême), Paul Deschanel fait preuve de lucidité et démissionne de sa fonction de président de la République, le 21 septembre 1920, quelques mois seulement après son accession au pouvoir.
note : La femme de Dariot (le garde barrière) aurait prétendu plus tard devant les journalistes avoir reconnu que le malheureux était un grand monsieur, car il avait les pieds propres !
Fichiers joints
Le wagon duquel Paul Deschanel est tombé
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Paul Deschanel, 11ème président de la République française
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Modifié en dernier par SeNTEnZa le mar. déc. 04, 2007 9:46 am, modifié 1 fois.
«Ma femme est tellement molle, que pour la mettre au lit j'ai besoin d'une truelle !» (Pierre Doris)
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Un soldat américain entre à Rome en 1944 et voyant le colisée abimé par les siècles:
"je ne savais pas que nos bombardiers avaient fait autant de dégats:" Et c'est authentique...