[Interdit à Boudi] La bataille des 7 collines CMBB
Posté : mar. juil. 01, 2008 8:58 pm
[QB 3000 points, Boudi axe c/Bébert soviétique, octobre 1942, front nord]
12 octobre 1942, aux alentours de Léningrad, Le colonel Bébert vient d'être convoqué au QG de sa division de fusilliers.
Dans son bunker de rondin, près du poêle, se trouvent le général commandant la division et son commissaire politique, le commissaire de division Boudi.
Bébert est un vieux "Spetz", un de ces anciens jeunes officiers blancs enrôlés (plus ou moins de force) dans la jeune armée rouge de Trotski en raison de ses compétences. Evidemment, après la guerre civile, en raison de ses origines sociales, Bébert s'est retrouvé chargé de la circulation des trains militaire, en garnison à Oulan Bator ou d'ailleurs il n'y avait pas de gare, capitale de la République Socialiste Soviétique de Mongolie. Cela lui a permis de passer au travers des purges de 37, même si de la Mongolie à la Sibérie, ce n'est pas bien loin. Ce n'est que récemment, Staline ayant rétabli les grades après Barbarossa, qu'il a pu troquer son appellation officielle de " spécialiste commandant de régiment" par "colonel", et c'est à l'occasion de la bataille de Moscou que son uité a été engagée. Son supérieur hiérarchique est devenu par la même occasion Lieutenant-Général.
Pour l'heure, le "colonel" Bébert est inquiet. Malgré les bulletins de victoire sur les retraites (réussies) stratégiques des différents fronts, il n'ignore pas que le boche, non content d'assiéger l'ancienne Pétrograd, est aussi sur la Volga et le Don, qu'il assiège Stalingrad qui résiste depuis le mois d'août, et que les Panzers se sont répandus commes des sauterelles venimeuses dans le Caucase.
C'est donc sous l'oeil attentif (sans parler de ses oreilles) du commissaire Boudi que s'est tenu à peu près ce discours:
Le général: " Bébert, tu es un de mes vieux de la vieille, je vais te confier une mission essentielle"
Bébet (en son for intérieur - voilà qui sent la mission suicide à plein nez) - Camarade général, pour la patrie et le parti, aucune mission n'est assez difficile, je sais que Staline nous regarde et nous fait confiance! (claquement de talons vigoureux)
- Je sais Bébert, mais là, c'est particulier. Il s'agit de reconnaître un endroit connu comme "les 7 collines" avec des moyens importants, parce qu'en face il y aura peut-être beaucoup d'allemands. Je te donne un bataillon d'infanterie, un autre du génie, 7 T34, un peu d'artillerie, 4 Zis, et aussi 2 StugIIIF que nous avons capturés et remis en état. Je te refile ausi le commissaire Boudi qui aimerait voir comment tu te débrouilles....
Cette position est importante, une fois reconnue, il te faudra la tenir.
- Bon, je pars immédiatement....
Le lendemain, à la mi journée, par temps clair, Bébert arrive sur le terrain.
(A suivre bientôt avec d'autres images)
12 octobre 1942, aux alentours de Léningrad, Le colonel Bébert vient d'être convoqué au QG de sa division de fusilliers.
Dans son bunker de rondin, près du poêle, se trouvent le général commandant la division et son commissaire politique, le commissaire de division Boudi.
Bébert est un vieux "Spetz", un de ces anciens jeunes officiers blancs enrôlés (plus ou moins de force) dans la jeune armée rouge de Trotski en raison de ses compétences. Evidemment, après la guerre civile, en raison de ses origines sociales, Bébert s'est retrouvé chargé de la circulation des trains militaire, en garnison à Oulan Bator ou d'ailleurs il n'y avait pas de gare, capitale de la République Socialiste Soviétique de Mongolie. Cela lui a permis de passer au travers des purges de 37, même si de la Mongolie à la Sibérie, ce n'est pas bien loin. Ce n'est que récemment, Staline ayant rétabli les grades après Barbarossa, qu'il a pu troquer son appellation officielle de " spécialiste commandant de régiment" par "colonel", et c'est à l'occasion de la bataille de Moscou que son uité a été engagée. Son supérieur hiérarchique est devenu par la même occasion Lieutenant-Général.
Pour l'heure, le "colonel" Bébert est inquiet. Malgré les bulletins de victoire sur les retraites (réussies) stratégiques des différents fronts, il n'ignore pas que le boche, non content d'assiéger l'ancienne Pétrograd, est aussi sur la Volga et le Don, qu'il assiège Stalingrad qui résiste depuis le mois d'août, et que les Panzers se sont répandus commes des sauterelles venimeuses dans le Caucase.
C'est donc sous l'oeil attentif (sans parler de ses oreilles) du commissaire Boudi que s'est tenu à peu près ce discours:
Le général: " Bébert, tu es un de mes vieux de la vieille, je vais te confier une mission essentielle"
Bébet (en son for intérieur - voilà qui sent la mission suicide à plein nez) - Camarade général, pour la patrie et le parti, aucune mission n'est assez difficile, je sais que Staline nous regarde et nous fait confiance! (claquement de talons vigoureux)
- Je sais Bébert, mais là, c'est particulier. Il s'agit de reconnaître un endroit connu comme "les 7 collines" avec des moyens importants, parce qu'en face il y aura peut-être beaucoup d'allemands. Je te donne un bataillon d'infanterie, un autre du génie, 7 T34, un peu d'artillerie, 4 Zis, et aussi 2 StugIIIF que nous avons capturés et remis en état. Je te refile ausi le commissaire Boudi qui aimerait voir comment tu te débrouilles....
Cette position est importante, une fois reconnue, il te faudra la tenir.
- Bon, je pars immédiatement....
Le lendemain, à la mi journée, par temps clair, Bébert arrive sur le terrain.
(A suivre bientôt avec d'autres images)