AAR Hongrie

von Aasen
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AAR Hongrie

Message par von Aasen »

AAR Hongrie
CORE 0.82
normal / normal



Uhrae !

Dans la froide matinée du 1er janvier 1936, tout Budapest est engourdie. Tout Budapest, sauf son gouvernement.Son gouvernement, lui, a décidé qu'au vu des récentes agitations politiques qui secouent toute l'Europe, il fallait se préparer à défendre l'indépendance si récemment acquise.

La guerre est une affaire d'importance vitale pour l'Etat, la province de la vie et de la mort, la voie qui mène à la survie ou à l'anéantissement: Il est indispensable de l'étudier à fond.
Sun Tzu, I.1


Un des officiers d'état-major, issu de l'académie militaire de Vienne, formé sous l'Empire Austro-Hongrois comme la plupart de ses collègues, venait de retrouver un exemplaire de L'Art de la guerre de Sun Tzu. A l'époque de son entrainement, n'importe qui aurait ri de ces écrits d'un homme dont le peuple avait été soumis en quelques batailles par quelques corps expéditionnaires européens. Mais les temps ont changés, les glorieux temps de l'Empire étaient bels et bien terminés, les charges de hussards appartenaient au passé. La Hongrie n'était pas une puissance de rang majeur, personne ne se discutait son amitié. De toute évidence, l'avenir de la jeune nation était bien obscur. Les ressources de l'état était faibles, les quelques mines du pays ne pouvaient même pas alimenter la maigre base industrielle à la longue. Il fallait faire preuve de la plus grande efficience si l'on voulait rester autonome. Aussi, personne n'eût quelque chose à reprocher à l'officier qui citait quelques lignes de sagesse.
Le GQG décida de suivre la doctrine du grand Sun Tzu, à défaut d'avoir de grands théoriciens nationaux comme ses puissants voisins. Les Hongrois étaient conscients de leur faiblesse, mais ils étaient de bons écoliers et pouvaient encore beaucoup apprendre.

La carte déployée sur la vaste table permettait de se rendre compte en un coup d'oeil du défi militaire, diplomatique et économique que représentait le maintien en vie de l'état hongrois :

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- 50 usines, dont à la longue seuls deux tiers pourraient être alimentés en ressources
- 7 divisions d'infanterie composaient l'armée, tout juste assez pour couvrir une province en cas d'attaque d'une nation majeure
- le niveau technologique était extrêment bas, il avait à peine évolué depuis la 1ère Guerre mondiale
- seulement 200 hommes rejoignaient l'armée chaque mois
- 100 chasseurs et 100 bombardiers devaient défendre l'intégrité de l'espace aérien hongrois. Ils étaient tellement vieux qu'ils pouvaient tout juste servir de reconnaissance.
- seules 2 000 000 de tonnes de matériel étaient entreposées dans les dépôts de l'armée hongroise, tout juste assez pour tenir 238 jours s'il n'y avait pas de pertes.

"Les armes sont des outils de mauvais augure." La guerre est une affaire sérieuse ; on redoute que les hommes ne s'y engagent sans la réflexion qu'elle mérite.
Li Ch'uan


La puissance démographique de la Hongrie étant extrêmement faible, il fallait tirer le maximum des rares hommes disponibles. Tous les efforts furent concentrés sur une amélioration du matériel des troupes, ainsi que sur des procédés chimiques qui permettraient à la Hongrie d'utiliser au mieux ses maigres ressources naturelles.

Evaluez-là donc en fonction des cinq facteurs fondamentaux et comparez les septs éléments énumérés plus loin. Vous pourrez ainsi en apprécier les données essentielles.
Le premier de ces facteurs c'est l'influence morale ; le second, les conditions atmosphériques, le troisième, le commadement, le quatrième, le terrain et le cinquième, la doctrine
Sun Tzu I.2, I.3


Par influence morale j'entends ce qui fait que le peuple est en harmonie avec ses dirigeants, de sorte qu'il les suivra à la vie et à la mort sans craindre de mettre ses jours en péril.
Sun Tzu, I.4


Le Livre des Métamorphoses dit : "Tout à la joie de surmonter les difficultés, le peuple oublie le danger de la mort"

Aucun doute, le peuple suivra. Le chef de gouvernement avait encore été couvert d'applaudissement lors de son dernier discours, où il promettait que l'indépendance de la Hongrie serait préservée par le sang et par le fer. Un ministère de la propagande venait d'être ouvert. Toute la jeunesse rêvait de mourir au champ d'honneur.

Par conditions météorologiques, j'entends le jeu réciproque des forces naturelles, les effets du froid de l'hiver et de la chaleur de l'été, ainsi que la conduite des opérations militaires selon les saisons.
Sun Tzu I.5


Là, il était clair que la Hongrie était en net désavantage. Pas de rigoureux hiver polonais, ni d'écrasant soleil du Sahara. Le seul point positif pour la Hongrie était que les nations l'entourant avaient à faire face aux mêmes difficultés.

Par terrain j'entends les distances, la facilité ou la difficulté de les parcourir, le caractère vaste ou resserré du terrain et les chances de vie ou de mort qu'il offre.
Sun Tzu I.6


La Hongrie était petite, avec peine elle dépassait les 100 000 km². Son infrastructure était relativement bonne. Le GQG comptait donc opter pour une stratégie très centralisée, où une réserve à Budapest pourrait offrir un soutien rapide à des troupes menacées. Mais les "chances de mort" pour l'adversaire en raison du terrain étaient faibles. Pas de montagnes, quelques forêts. Il fallait y remédier. Déplacer des montagnes est difficile. Prendre la Ruthénie aux Tchécoslovaques encore plus. Il restait donc à fortifier. De toutes facons, l'industrie hongroise était trop vaste ; déplacer les ouvriers aux travaux de fortifications permettait d'économiser des ressources et de consituer de modestes stocks. Seule Budapest restait épargnée par d'éventuels travaux supplémentaires. Son caractère urbain devrait suffir à décourager les vélléités d'éventuels agresseurs.

Par autorité, j'entends les qualités de sagesse, d'équité, d'humanité, de courage et de sévérité du général.
Sun Tzu I.7

Li Ch'uan : Ces cinq qualités sont celles du général. De là vient que l'armée l'appelle "Le Respecté"


Malheureusement, les généraux disponibles se révèlaient aux manoeuvres être de qualité très médiocre, souvent aussi il s'agissait de têtes dures desquelles il ne fallait pas attendre qu'il s'adaptent promptement au vu de leur expérience guerrière. Ils se fermeront bien plus à la réalité pour rester enfermés dans l'espace restreint de leur opinion.

Par doctrine j'entends l'organisation, l'autorité, la promotion des officiers au rang qu'il convient, la police des voies d'approvisionnement et le soin de pourvoir aux besoins essentiels de l'armée
Sun Tzu I.8


Les troupes hongroises sont mal encadrées, mal formées, ont à peine quelques stocks d'approvisionnement en réserve et ne connaissent rien à la guerre moderne. Ceci a motivé les énormes investissements en technologie. De nouvelles doctrines ne pourront néanmoins pas être recherchées, l'économie hongroise est bien trop modeste pour cela. Il faudra attendre que des alliés nous en fassent part ...
Nanette
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Message par Nanette »

La Hongrie ?

Coincée entre Allemagne et URSS, je te souhaite bon courage ! :?

Si tu t'en sors, peut-être parviendras-tu à recréer le grand royaume d'Autriche-Hongrie ?
Etant donné l'état actuel de l'agriculture dans le monde, on sait qu'on pourrait nourrir 12 milliards d'individus sans difficultés. Pour le dire autrement : tout enfant qui meurt de faim est en réalité assassiné !! (J.Ziegler rapporteur auprès de l'ONU).
von Aasen
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Message par von Aasen »

J'ai déjà joué jusqu'en 1950, et je dois dire que j'ai été agréablement surpris :wink:
von Aasen
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Message par von Aasen »

Le chroniqueur du Honved a établi le tableau suivant, qui résume l'essentiel des évènements de 1936-1937 :

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On portera une attention particulière aux énormes efforts de l'économie dans le domaine technologique, où la Hongrie a désormais comblé ses principaux déficits, s'élevant au rang d'armée moderne de 1918. De nombreuses secousses politiques troublaient la vie de notre voisin la Yougoslavie, mais il n'était pas assez affaibli pour pouvoir représenter une cible pour notre faible armée. Plusieurs crises de ressources ont donné du fil à retordre au ministère de l'économie. Le marché international n'a fourni qu'une solution temporaire. 19 usines seulement restent en activité, bien que tout le pays se voit doté de nouvelles batteries antiaériennes.
Une seule solution s'offre à la Hongrie si elle veut être respectée internationalement : trouver un allié puissant et s'étendre. La politique intérieure est claire, des troubles politiques n'ont fait que renforcer notre attachement au fascisme : nous sommes désormais une puissance national-socialiste. Notre allié naturel est donc l'Allemagne. Celui-là se refuse néanmoins à nous accorder un quelconque soutien militaire. Sûrement craint-il le courroux des puissances alliées qui terrorisent le globe par leur vision versailliste de l'ordre mondial.

1.Généralement les opérations militaires nécessitent mille chars rapides attelés de quatre chevaux, mille chariots couverts de cuir attelés de quatre chevaux et cent mille soldats portant cuirasse.
2.Lorsque des approvisionnements sont transportés sur une distance de mille li, les dépenses à l'arrière et sur le théâtre des opérations, les allocations destinées à couvrir les frais d'entretien des conseillers et des visiteurs, le coût des fournitures telles que la colle et la laque et celui des chars et des armures, s'élèveront à mille pièces d'or par jour. Une fois que cette somme est disponible, cent mille hommes de troupe pourront être levés.
Li Ch'uan : "Or, lorsque l'armée progressera en territoire étranger, le trésor se videra à l'intérieur du territoire national."
3. La victoire est l'objectif principal de la guerre. Si elle tarde trop, les armes s'émoussent et le moral s'effrite. Lorsque les troupes attaqueront les villes, elles seront à bout de force.
4. Lorsque l'armée s'engagera dans des campagnes prolongées, les ressources de l'Etat ne suffiront pas.
5. Lorsque vos armes auront perdu de leur tranchant, que votre ardeur sera éteinte, que vos forces seront épuisées et que votre trésorerie sera réduite à rien, les souverains voisins profiteront de votre détresse pour agir. Et même si vous avez des conseillers avisés, aucun d'entre eux ne sera en mesure de dresser des plans adéquats pour l'avenir.
6. Si donc nous avons déjà entendu parler de précipitation malencontreuses dans la guerre, nous n'avons encore vu d'opération habile qui trainât en longueur.
Tu Yu : "Une attaque peut manquer d'ingéniosité, mais il faut absolument qu'elle soit menée avec la vitesse de l'éclair."
7. Car il ne s'est jamais vu qu'une guerre prolongée profitât à aucun pays.
Li Ch'uan : "Dans les Annales du Printemps et de l'Automne on lit : "La guerre est semblable au feu ; ceux qui ne veulent pas déposer les armes périssent par les armes.""
8: Ainsi, ceux qui sont incapables de comprendre les dangers inhérents à l'utilisation des troupes sont également incapables de comprendre l'art de s'en servir avec avantage.
9. Ceux qui sont experts dans l'art de la guerre n'ont pas besoin d'une seconde levée de conscrits et un seul approvisionnement leur suffit.
[...]
15. En conséquence, le général avisé veille à ce que ses troupes se nourrissent sur l'ennemi, car un boisseau de riz pris à l'ennemi équivaut à une vingtaine des siens ; un demi-quintal de du fourrage de l'ennemi à dix quintaux du sien.
Chang Yu : "... S'il faut transporter des vivres sur mille li, vingt boisseaux seront consommés pour un seul livré à l'armée... Si le parcours présente des dangers, des quantités encore plus importantes seront nécessaires.
[...]
17. On pille l'ennemi parce que l'on convoite ses richesses.
[...]
19. Traitez bien les prisonniers, et prenez soin d'eux.
Chang Yu : "Tous les soldats faits prisonniers doivent être soignés avec une sincère magnanimité, afin de pouvoir être utilisés par nous"

21. Ce qui est essentiel dans la guerre c'est donc la victoire, et non les opérations prolongées. C'est aussi pourquoi le général qui comprend la guerre est le ministre du destin du peuple et l'arbitre de la destinée de la nation.

Sun Tzu, II

L'armée est-elle prête ? Oui, mais plus pour longtemps.

L'ennemi est-il riche ? Oui, et il est momentanément affaibli.

Pouvons-nous nous permettre une seconde levée de conscrits ou des doubles rations ? Non, l'industrie est trop modeste.

L'ennemi est il riche en recrues potentielles ? Oui, mais elles ne sont pas armées.

Les stocks de ressources ennemis sont-ils importants ? Oui, et à portée de main.


Hitler venait d'annexer les Sudètes. L'année 1938 promettait une belle campagne. L'Etat hongrois était prêt, les Tchécoslovaques non. Des chars Toldi avaient éte livrés par les Italiens. C'étaient les seules troupes rapides hongroises si l'on omettait d'évoquer les tankettes suédoises. Elles devaient suffir. Sun Tzu devait avait raison, la Hongrie devait anéantir son puissant voisin avant que le géant allemand ne s'en empare.

La déclaration de guerre surprit complètement les Tchécoslovaques, qui avaient positionné leurs troupes en vue de parer une probable attaque allemande à l'Ouest. Les groupes blindés Esterházy et Lobkowitz prirent rapidement deux provinces clé, Kosice et Lucenec, tandis que l'essentiel des forces d'infanterie se dirigeaient vers Bratislava, pour priver l'ennemi d'une province à partir de laquelle il pourrait attaquer 4 provinces sous contrôle hongrois. Dans une bataille aérienne de courte durée et d'après les observateurs de grandes puissances "parfaitement pitoyable", 80 bombardiers tchécoslovaques furent abattus par les biplans hongrois.
Au grand malheur de la Honved, la prise de Bratislava se révéla impossible. Les paysans hongrois enrôlés, habitués à la plaine, se noyaient dans leur propre sang lorsque les troupes tchécoslovaques leur barraient le chemin d'une rue. Ils ne semblaient pas savoir que le combat de rue est l'un des plus meurtriers ...

Des nouvelles plus réjouissantes arrivaient de l'Est et du bureau d'informations :
- La province de Munkacs avait été prise, ce qui libérait le corps blindé Lobkowitz pour d'autres opérations.
- De jeunes hommes se pressaient aux portes des bureaux de recrutement, et il semblait que le flot de volontaires ne voulait pas tarir de sitôt ! 100 000 hommes étaient désormais disponibles en réserve, et des milliers d'autres suivaient leur exemple chaque mois !


Néanmoins, les Tchécoslovaques avaient terminés le redéploiement stratégique de leurs forces et alignaient des forces pratiquement équivalentes aux notres. La situation semblait dériver en guerre de positions, qui, si elle pouvait l'être, ne pouvait être gagnée qu'après une longue guerre d'usure. Sûrement, les Hongrois pourraient gagner cette guerre. C'était la première pensée du GQG. Mais un officier relut à haute voix ce qui paraissait avoir été rapidement oublié dans l'euphorie de la montée au front :

7. Car il ne s'est jamais vu qu'une guerre prolongée profitât à aucun pays.

Si le Honved ne parvenait pas à une victoire décisive dans les prochains mois, il faudra entamer des négociations de paix.

De longues batailles se déroulaient sur tout le long du front, mais les deux bélligérants possédaient de solides positions défensives qui empêchaient toute avancée significative. Budapest menacée, Bratislava menacée, oui mais jamais une province ne tombe.

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Le 1 janvier 1939, un étrange télégramme arriva au ministère des affaires étrangères hongrois. Il était destiné au régent Horthy en personne, et le pressait de se rendre le plus rapidement possible à Berlin, où Hitler l'attendait. Le régent était plein d'anxiété à la pensée d'une rencontre avec l'homme qui était devenu le plus puissant d'Europe, mais il nourrissait également de grands espoirs, voyant Hitler achever les Tchécoslovaques par une attaque de ses puissantes divisions Panzer à Prague.
La réalité se révéla être moins enchantante pour la Hongrie. Hitler demandait que la Hongrie se retirât immédiatement du territoire tchécoslovaque, car Hitler comptait annexer les restes de Bohême-Moravie et installer un état fantoche en Slovaquie. Si le Honved se retirait, la Hongrie pourrait annexer la Ruthénie en compensation. Si elle refusait, elle serait anéantie par la Wehrmacht, probablement l'armée la plus puissante de la planète. Horthy se plia aux exigences allemandes. La paix avec la Tchécoslovaquie fut signée le 30 janvier 1939.
von Aasen
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Message par von Aasen »

Le 15 mars 1939, l'Allemagne tint ses promesses. Ce qui restait des territoires tchèques fut annexé, les territoires slovaques mis sous contrôle de Tiso, notoirement pro-allemand. La Hongrie quand à elle récupérait Munkacs. Le GQG considérait celà comme une issue satisfaisante du conflit.

Chia Lin : "Le Grand Duc a dit : "Celui qui se bat pour la victoire l'épée nue n'est pas un bon géneral""

Ainsi, ceux qui sont experts dans l'art de la guerre soumettent l'armée ennemie sans combats. Ils prennent les villes sans donner l'assaut et renversent un Etat sans opérations prolongées.
Sun Tzu, III.10


Mais bientôt, de nouveaux défis allaient se présenter pour le Honved ...

En effet, le 30 août 1939, le grand Reich voulait satisfaire ses appétits de combat à l'Est : il attaquait la Pologne.

La Hongrie fût sollicitée par l'Allemagne, qui lui destinait le rôle de partenaire de l'Axe.

Le GQG n'eût pas à tergiverser longtemps, il recherchait l'alliance avec l'Allemagne depuis longtemps.
La Pologne n'avait aucune alliance militaire avec une autre puissance, aussi le Honved se précipita-il sur cette proie facile à partir de ses nouveaux territoires ruthènes.

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Wang Hsi : "... Examinez la question de ses alliances et provoquez-en la rupture et la dislocation. Si un ennemi possède des alliés, le problème est grave et la position de l'ennemi forte ; s'il n'en a pas, le problème est mineur et sa position faible."

Le premier jour de l'offensive, 2500 Sturzkampfbomber de la Luftwaffe commencèrent à massacrer les divisions polonaises, complètement surclassées en qualité et en nombre par rapport aux armées du Reich. Le Honved participait aux opérations de manière plus modeste.

Les opérations allaient bon train. Lviv et son précieux prétrole était en mains hongroises, les Roumains s'étaient joints à l'Axe, probablement avides de se voir doter des nouvelles technologies que l'Allemagne dispensait à ses alliés.

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Mais si la Pologne avait été réduite au silence en pratiquement un mois, si l'URSS commercait tranquillement via la Lituanie récemment annexée avec le Reich désormais surdimensionné d'Hitler, la France commencait à s'énerver. Aussi déclara-t-elle, d'un commun accord avec ses nombreux alliés, la guerre aux puissances de l'Axe. Ce nouveau rapport de forces ne gênait guère la Hongrie, qui n'avait aucune frontière avec ces téméraires Alliés.

Le régent Horthy se réjouissait de ce que cette guerre courte lui avait apportée : 3 provinces avaient été annexées, et constituaient depuis la mise en vigueur du partage territorial prévu dans le pacte Ribbentrop-Molotov l'aile de l'Axe la plus avancée vers l'Union soviétique. Il n'y avait pas le moindre doute à l'état-major : ces provinces constitueront les futurs champs de bataille. Ils devaient être renforcés en troupes, fortifiés et mis à l'abris de raids aériens.

Généralement, celui qui occupe le terrain le premier et attend l'ennemi est en position de force ; celui qui arrive sur les lieux plus tard et se précipite au combat est déjà affaibli.
2. Et c'est pourquoi ceux qui sont experts dans l'art militaire font venir l'ennemi sur le champ de bataille et ne s'y laissent pas amener par lui.
3. Celui qui est capable de faire venir l'ennemi de son plein gré y parvient en lui offrant quelque avantage. Et celui qui est capable de l'empêcher de venir y parvient en entamant ses forces.
Sun Tzu VI., 1,2,3

Tu Yu : Si vous êtes en mesure de tenir certains points vitaux situés sur des routes stratégiques, l'ennemi ne peut passer. C'est pourquoi maître Wang a dit : "Lorsqu'un chat se tient à l'entrée du trou du rat, dix mille rats ne se hasardent pas à en sortir ; lorsqu'un tigre garde le gué, dix mille cerfs ne peuvent le traverser.



Il fallait se préparer au choc dès maintenant, mais l'état-major désespérait en voyant les faibles moyens à disposition de la Hongrie.

Novembre 1939, la situation devient plus sérieuse à l'Ouest, Hitler a décidé d'en finir avec la France. Pour mettre ses plans à exécution, il n'hésite pas à déclarer la guerre à tout le Benelux, pensant compenser la donne sur le plan diplomatique en gagnant une alliance avec la Bulgarie.
Modifié en dernier par von Aasen le dim. déc. 05, 2004 12:31 pm, modifié 1 fois.
RoyalQuiche
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Message par RoyalQuiche »

Moi j'ai dû essayé de prendre la Hongrie une fois, mais j'ai été très désappointé par le manque de ressources. Je crois que c'est vraiment la misère. Autant la Roumanie peut s'en sortir avec son pétrole, la Bulgarie éventuellent avec sa façade maritime, mais la Hongrie :? ...

bon courage Von :!:
Comme le dit JCVD : "Si je passe mon temps à prendre un autres modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne ?"

Ah bah oui hein, comment veux-tu ???
von Aasen
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Message par von Aasen »

Tu ne te doutes même de ce que je me suis permis pour m'approprier des ressources :twisted:
RoyalQuiche
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Message par RoyalQuiche »

:lolmdr: .... du genre ????

Bien vu la guerre vs la Tchécoslovaquie, dommage que tu n'ai pas pû profiter de la surprise pour totalement annexer le pays ... j'aurai bien aimé voir la réaction germanique :twisted: . Mais déclarer la guerre quelques moi avant un réglement inévitable qui te donne au pire 1 province, c'est bien joué 8) .
Comme le dit JCVD : "Si je passe mon temps à prendre un autres modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne ?"

Ah bah oui hein, comment veux-tu ???
von Aasen
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Message par von Aasen »

Ouais mais j'ai eu un gros bol que ces Tchécoslovaques acceptent une paix blanche, c'est si rare dans HoI où l'on combat toujours jusqu'a ce que l'un tombe d'épuisement et se fait totalement annexer :P
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Message par Gilou »

von Aasen a écrit :Ouais mais j'ai eu un gros bol que ces Tchécoslovaques acceptent une paix blanche, c'est si rare dans HoI où l'on combat toujours jusqu'a ce que l'un tombe d'épuisement et se fait totalement annexer :P
J'y suis arrivé aussi avec la Finlande en jouant l'URSS !
«Ma femme est tellement molle, que pour la mettre au lit j'ai besoin d'une truelle !» (Pierre Doris)
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