AAR Portugal Grande Campagne

djop
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AAR Portugal Grande Campagne

Message par djop »

Pendant quelques jours, j'ai vainement essayé de maintenir l'empire Mamelouk à flots, mais rien n'y a fait.
Les provinces non occupées par l'ennemi l'étaient par des rebelles.
Même le Holstein était en guerre contre moi !

Je me suis tourné vers l'ouest et le Portugal.
Il sera facile d'acquérir une puissance coloniale mais j'envisage également une hégémonie continentale ; le souci étant, une nouvelle fois que je n'aurai ni Core ni CB.
Il faudra y aller modérément
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Message par djop »

1419-1428 : les guerres ibériques

Nobles QGistes, saviez-vous qu’il existait des hommes qui tel Gandalf pouvait vivre pendant des siècles ?
Si Gandalf le gris a passé une partie de sa vie auprès des hommes et des hobbits, Djop le vert, lui, fut le conseiller caché, mais influent, de plusieurs générations de monarques portugais !

Voici les écrits qu’il nous a laissé :

28 Décembre 1418, le Portugal est en guerre contre les infidèles de l’autre côté du détroit de Gibraltar ; Tangiers est assiégée par les 20 000 hommes du général Pereira. Pourtant lorsque Jean 1er, mon roi, me rend visite, il est hésitant quant à la poursuite de cette campagne.
Attendait-il de moi que je le conforte dans sa croisade contre les musulmans ? Je n’en sais rien, mais voilà le discours que je lui tins :
« Mon roi, vous êtes compétent, vous êtes grand. Seulement, votre costume me semble trop petit. Voyez plus grand que ces quelques provinces sunnites qui apporteront plus de désagréments que de revenus et tournez votre regard vers la très catholique Castille. Son armée, en regard de la notre, est faible, ses riches provinces sont mal défendues.
Isolons-les et attaquons-les et faites fi du mariage de votre petite nièce avec le cousin du roi. Même si le peuple risque de gronder, il s’en remettra ».

Certes, le roi n’est pas franchement visionnaire mais il n’est pas stupide pour autant !
Le 1er janvier une alliance est signée avec l’Aragon et voilà la Castille isolée sur la péninsule ibérique.
Dans le même temps, une imposante force armée se met en place. Pereira après avoir quitté le Maroc débarque à Lisbonne, 10 000 sont levés à Porto et la garde royale forte de 20 000 soldats est envoyée au sud en Algarve.
Enfin, pour préparer le peuple à l’imminence de la guerre, le souverain castillan est copieusement insulté au cours de l’été

Le 12 octobre, épaulé par son nouvel ami aragonais, Jean déclare la guerre. Avant même la fin de l’année nos soldats assiègent les villes de Séville, Burgos et La Corogne, écrasant les armées ennemies
Le premier semestre 1420 sera paisible. Chaque paysan portugais est sommé de prendre les armes si bien qu’un nouveau corps est formé au printemps et ce sont 10 000 hommes qui assiègent Extremadura le 12 juin
Le 15 juin, notre allié signe la paix avec l’ennemi, récupérant au passage l’archipel des canaries ; il a bien su tiré son épingle du jeu !
Le 1er septembre, sa gourmandise le pousse à déclarer la guerre au royaume de Navarre ; mon roi le suit dans cette entreprise appuyé par la ferveur populaire (Stabilité de nouveau à +3)
En fin d’année Pereira, qui vient de prendre l’Andalousie, se dirige vers la province de Léon, qui tombe sans résistance le 10 février.
5 jours plus tard, la paix est signée avec Navarre et un étrange sortilège replace des hommes castillans à l’intérieur des forteresses que nous venions de prendre. Tout est à refaire !
Frappé par cette injustice, le peuple s’enthousiasme pour l’armée et à la mi-année, je suis fier d’annoncer à mon souverain que toutes les villes castillanes hormis Tolède, Madrid et Murcie sont de nouveaux assiégées
De plus l’armée ennemie forte de 23 000 hommes ne nous cause pas de désagréments en restant étonnamment cantonnée dans sa capitale
Ainsi, les victoires succèdent aux victoires et du 11 au 13 décembre, ce sont pas moins de 3 provinces qui tombent entre nos mains : la Galice, la Cantabria et Léon
Les hommes nouvellement disponibles fondent en masse sur Tolède et ses mines d’or et rien ne vient arrêter la déferlant portugaise. Au cours de l’été 1422, ce sont Séville puis Burgos qui sont prises à leur tour
A la fin de cette année, 3 provinces restent libres bien que Murcie soit assiégée depuis août.

En 1423, Tolède puis Murcie tombent mais le roi castillan, très têtu, refuse chacune de nos propositions de paix (l’Andalousie + les 3 provinces du nord). Qu’importe ! En attendant, sa stabilité baisse …
En 1424, rien ne bouge sur le continent, je conseille donc à Jean de développer notre colonie des Açores. Puis, alors que le 1er novembre l’Aragon part en guerre contre Grenade et que nous honorons notre alliance, le général Pereira, lui, part à l’assaut de Madrid.
Six mois durant, il poursuivra l’armée ennemie avant de pouvoir établir le siège devant la capitale le 1er mai 1425.
Mais les castillans, voyant le vent tourner, avaient pris la précaution de garnir leurs placards de vivres et ce n’est qu’un an plus tard que Pereira pu pénétrer victorieux dans Madrid.
Le 18 mai 1426, la Castille, à genoux, nous cède ses 3 provinces côtières du nord ainsi que l’Andalousie.
Nos soldats, qui auraient pourtant bien mérité un peu de repos, se doivent de repartir en campagne, direction Gibraltar

Pendant ce temps à Lisbonne, le 1er janvier 1425, un marin farfelu vient réclamer trois navires pour explorer le monde pour le compte du Portugal. Son nom, Diego de Senill.
Sur mes conseils, le roi accepte à conditions que le jeune (malgré son nom) Diego parte en direction du soleil couchant. Trop heureux pour refuser une si périlleuse aventure, le marin part s’établir aux Açores. De là partiront ses expéditions.
Pendant 2 ans, ses rapports comporteront toujours ces quelques mots : de l’eau, de l’eau et encore de l’eau…
Mais le 2 avril1427, Jean fut surpris de recevoir une missive plus lourde qu’à l’habitude. Et pour cause, elle contenait du sable d’un archipel découvert par Diego, les Bermudes. Le roi s’empressa d’y en voyer des colons qui s’y établir dès le 8 septembre.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, le 12 septembre Pereira vint annoncer en personne à la cour que Gibraltar venait de tomber. Dès le lendemain, la paix était signée. Dorénavant le Portugal contrôlait l’accès à la Méditerranée.

Toutefois, la Navarre, furieuse devant tant d’expansionnisme, nous déclare la guerre le 1er novembre 1427 entraînant derrière elle ses alliés castillans et anglais (Pendant la période de paix, nous aurons eu juste le temps d’envoyer 5 marchands vers le nouveau centre de commerce de Thrace). Une course poursuite s’engage alors ; ils assiègent Cantabria et nous assiégeons Léon. Grâce à Dieu, les hommes de Pereira furent les plus rapides et le 16 juillet 1428, le béarnais s’excuse de nous avoir ainsi offensé et nous reverse 105 Ducats
Une somme qui fait du bien aux finances du pays après 10 ans de guerre

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Message par djop »

1428-1433 : Explo et paix

Le trésor royal est donc bien maigre, le temps de la paix est venu. Je conviens avec mon roi qu’il est nécessaire d’asseoir de bonnes relations avec certaines puissances continentales si nous voulons à l’avenir poursuivre notre expansion. C’est dans cette optique que le roi offre le 22 novembre 1428 la main de sa cousine au neveu du roi de France.
Cependant, notre allié aragonais a bien failli détruire notre stratégie en déclarant la guerre à notre nouveau cousin. Mais cette fois, nous décidons de lâcher notre belliqueux voisin et dans la foulée célébrons un nouveau mariage royal avec Castille cette fois

A l’ouest, Diego de Senill continue ses étonnantes découvertes. Il y aurai, dit-il, au bout de l’océan un immense continent, plus grand que l’Europe et où vivent des Barbares organisés en cités !
En 1430, nous développons le pied-à-terre des Bermudes puis nous demandons à Diego de partir vers le sud puisqu’à l’ouest il est bloqué par la terre. C’est ainsi que dans le début des années 1430, il découvre une myriade de petites îles tandis qu’en métropole de grandioses funérailles sont célébrées pour honorer notre héros national, le général Pereira, décédé de sa belle mort le 2 avril 1431.

En 1432, les unions diplomatiques se poursuivent avec la Lorraine, la Savoie et l’Autriche

En 1433, trois nouveaux bateaux sont affrétés à Lisbonne avec un nouvel explorateur à leur tête. Sa mission sera de découvrir de belles terres vierges au sud du Maroc


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Bouhhhhhhhhhhhhh le traitre bourrin ! :mrgreen:
C'est petit d'attaquer la Castille...mais efficace :wink:
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Message par djop »

1433-1445 : le Portugal en paix contre son gré

Si pendant cette période le Portugal continuait ses découvertes grâce à Diego de Senill et Gil Eanes, sur le plan continental, il n'était guère entreprenant.

La faute à qui ?
La faute à son nouveau monarque Duarte qui a accompli l'exploit d'être plus stupide que Barsbay le Mamelouk !
Aucune extension territoriale ne purent donc être envisagée en Europe le temps de son règne ; d'autant qu'à cette époque, le pays, ruiné, ne dispose même pas d'une armée permanente et ne fait partie d'aucune alliance !

C'est le 10 septembre 1438 que les espoirs de conquête renaissent avec l'accession au pouvoir du vaillant Afonso V. Mais l'arrivée de ce nouveau monarque sur le trône remet en cause nombre d'acquis des petits nobliaux du pays, ce qui déclenche une crise politique en 1439.
Le peuple semble prêt à descendre dans la rue et le moral des troupes n'est pas au mieux ; la guerre se fera mais sans le Portugal.

En effet, Français et Anglais par le jeu des alliances imposent à l'Europe une guerre incessante alors que pendant ce temps dans le pays , les administrations se modernisent, l'armée se professionnalise, les hérétiques de Gibraltar se convertissent à la foi catholique et la stabilité remonte

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Le 1er janvier 1445, le roi Afonso prend la tête de l'armée et se prépare à mener ses troupes sur le champ de bataille
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Message par djop »

1446-1456 : les guerres ibériques (deuxième partie)

En effet, en ce début 1446, la situation est propice à la guerre dans la péninsule ibérique.
Au nord, Aragon, Castille et Navarre alliés à l’Angleterre sont empêtrés dans leur guerre contre France, Ecosse et … Gueldre tandis qu’au sud, Grenade, toujours debout, n’est tenue que par 4000 soldats
C’est donc tout naturellement que le roi, à la tête d’une armée de 15 000 hommes, part en campagne contre les mahométans andalous

Alors que tout devait bien se passer au vue de la situation de départ, l’armée royale essuyait défaite sur défaite. Mais le roi persévéra et réussit à mettre le siège devant Grenade juste avant la fin de l’année tandis qu’au nord, la coalition anglo-ibères prenait le Roussillon à la France au profit de Navarre
En 1447, c’est avec grand peine qu le roi parvient à maintenir la pression sur la ville assiégée tant les derniers soldats andalous sont entreprenants et ce n’est que le 11 septembre de l’année suivante que Grenade tombe.
Le jour même, la paix est signée et Grenade annexée
Auparavant, Afonso V aura juste pris le temps de s’allier avec ses trois voisins et l’Angleterre qui sont en guerre contre le Danemark

Mais, dès 1449, alors que le roi n’avait pas encore dépêché ses 1ères troupes dans le grand nord, un traité de paix est signé avec les scandinaves pour quelques ducats
Le roi est satisfait, il craignait de trop devoir s’impliquer dans ce conflit lointain et ainsi de déserter le territoire national alors que le continent n’a jamais été aussi instable.

L’accalmie fut de courte durée puisque dès le 12 janvier1451 Aragon attaque la Bourgogne. Seule le Navarre ne suit pas.
Un premier contingent de 13 000 hommes embarque à la Corogne et les navires partent immédiatement en direction du nord. Après 8 mois de navigation, c’est le débarquement en Hollande, une province vide de toute garnison.
En 1452 alors qu’une deuxième flottille s’apprêtait à appareiller avec à son bord le roi Afonso, la France déclara la guerre à l’Angleterre. Le conflit est aux portes de la péninsule ibérique et le roi se voit contraint de rapatrier ses troupes en conquête au nord. D’ailleurs, le roi d’Aragon agit tout aussi sagement en signant la paix avec le bourguignon. Il doit sans doute craindre pour sa province de Gérone qui n’est protégée des assauts français que par la plaine du Roussillon.

La seule à ne pas être sage en ce début d’année, c’est la Navarre qui, le 9mars, à l’idée saugrenue de nous déclarer la guerre. Bizarre, bizarre !
Pas tant que ça puisque les troupes de Navarre savent profiter de l’éloignement de l’armée royale occupée à assiéger la Bretagne pour fondre sur la Cantabria.
C’est quasiment sans résistance que la ville de Burgos est prise dès le 16 novembre. Toutefois les traîtres font l’erreur de quitter la province conquise et le roi Afonso a route dégagée devant lui. Ainsi, juste après son débarquement en Galice, il part en Béarn et assiège Pau le 13 février 1453. Le 2 mai un deuxième bataillon s’occupe du Roussillon mais sera malheureusement annihilée dans la foulée par des forces rebelles.
Le roi, expert dans l’art du siège, prend Pau le 14 juillet et prend immédiatement après le chemin de Perpignan.
Dans le même temps, les troupes chargées du maintien de l’ordre en Andalousie remontent du sud avec l’objectif de reprendre la Cantabria.
L’année 1454 démarre fort puisque sont conquises coup sur coup les provinces du Roussillon et de Cantabria. Fort de ces succès, le roi tente une percée dans le sud de la France en direction de Montpellier. Malheureusement, il doit vite rebrousser chemin car le sud du pays se déchire. Il doit donc aller y rétablir l’ordre. Passant près de Pampelune, il en profite pour signer la paix avec le traître de Navarre ; les béarnais deviennent portugais.

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En 1455, Français et Anglais décident à leur tour d’une trêve. Le pays peut souffler et le roi peut mater les révoltes. Et en 1456 alors que la Gascogne devient Guyenne et déclare son indépendance vis-à-vis de l’Angleterre, Portugais et Aragonais s’entendent pour ne pas s’engager à nouveau dans un conflit et forment à 2 une nouvelle alliance pour fair face à la Castille
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1457-1466 : Le tour de la péninsule

Pourtant, toute amitié, même la plus ancienne, a une fin. Ainsi, en 1457, lorsque le roi d’Aragon déclara la guerre à l’alliance anglo-bourguignonne, le roi Afonso n’épaula pas son vieil ami.
Notre bon monarque, courageux mais pas téméraire, et surtout à cours de liquidités, retourne sa veste et s’allie à la Castille
Débute alors une des périodes les plus tranquilles de son règne et ce jusqu’en avril 1461.

A cette date, la castille se décide à son tour à partir guerroyer contre le duc de Bourgogne. Ne pouvant faire demi-tour deus fois de suite, Afonso part en campagne à ses cotés.
Dès le mois de mai, alors qu’aucun combat n’a encore eu lieu, les rois ibères sont sûrs de leur victoire ? En effet, la Bourgogne doit faire face à l’ouverture de deux nouveaux fronts : un au nord contre une alliance Hesse, Würzburg, Novgorod, Mayence, Münster et Venise et un au sud-est contre la coalition Toscane/Etats du Pape .
Pourtant le conflit débute par deux défaites contre les armées anglaises qui s’empressent d’assiéger Cantabria et Béarn. Mais ceci ne nous inquiète pas outre mesure, le roi ayant décidé d’aller assiéger en personne la province anglaise du Poitou (7 novembre 1461).
Mais un évènement tout à fait inattendu va venir contrecarrer ses plans.
Le coup de théâtre en question intervient le 25 novembre 1461. Aragon déclare la guerre à notre allié de Navarre.
Le roi Afonso, qui attendait depuis des années ce moment, saisi au vol l’opportunité de démolir le voisin catalan. Et ce n’est pas les anglais, en l’attaquant trois fois de suite au Poitou, qui pourront l’en empêcher.
En juillet 1462, il débarque en Béarn, balayant au passage les troupes anglo-bourguignonnes stationnées devant Pau et en août, il remporte sa 1ère victoire sur l’Aragon à Gérone. Puis il file vers Valence pour voler un siège bien entamé par la Castille.
A la fin de l’année, Valence est déjà entre nos mains, Barcelone est assiégée et la Capitale est sur le point de tomber. C’est d’ailleurs chose faite dès le 4 janvier 1463 grâce au génie militaire de notre monarque qui se dirige maintenant vers Gérone.
Pendant ce temps, les forces Aragonaises s’étaient massées autour de la capitale de Navarre et, le 5 mai, notre allié (qui finalement n’aura servi que d’appât) est annexé
A l’approche de l’automne, la marée portugaise continue sa déferlante et submerge Barcelone le 4 septembre. Ainsi, fin 1463, 3 des 5 provinces continentales de l’ennemi sont contrôlées par nos troupes.
Les succès s’enchaînent et Gérone tombe en mai 1464.
L’appétit du roi n’est pas encore comblé pourtant il songe quand même à en finir avec cette guerre qui commence à provoquer de nombreux remous dans le pays (révoltes en Andalousie, à Grenade et en Béarn). Après un léger moment de flottement, je lui conseille de poursuivre sur sa lancée et de rejoindre les soldats castillans sous les murs de Pampelune, ville de Navarre.
Le 30 mars 1465, c’est donc la dernière province métropolitaine qui se rend. Pour parachever sa victoire, notre bon roi embarque en direction des Canaries, dirige plusieurs batailles navales contre la flotte aragonaise avant de rebrousser chemin en voyant que l’archipel est tenu par 7 000 soldats ennemis.
Qu’à cela ne tienne, il se dirige vers les Baléares, lesquelles sont assiégées par les armées du pape. Afonso débarque à Majorque le 15 mars 1466 et réussit à voler le siège juste à temps puisque Palma tombe le 15 avril.

Porter en triomphe par ses soldats, il s’en retourne sur le continent pour obliger le souverain aragonais à parapher un humiliant traité par lequel le Portugal s’enrichit des provinces de Navarre, Gérone, Catalogne, Valence ainsi que des Baléares.
En Europe, sa réputation est ternie mais qu’importe.
En 50 ans, le Portugal a pris une position dominante dans la péninsule ibérique et aujourd’hui il est allié aux 50 000 hommes que la Castille tient prêt en cas de conflit

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Message par djop »

1467-1480 : trois petites guerres

En place depuis près de 30 ans dont une bonne partie passée sur les champs de Bataille, le roi Afonso s’octroie un repos bien mérité à Lisbonne et envoie quelques colonels maintenir l’ordre dans les provinces nouvellement (et facilement) acquises.
Dans le même temps, l’explorateur Fernao do Po appareille vers le sud et ne tarde pas à découvrir l’île de Fernando Po !

En mai 1469, notre allié déclare la guerre à la Bourgogne, nous mettant dans l’obligation de le suivre. Malgré une grande lassitude, Afonso revêt une nouvelle fois son armure. Il fait jouer ses relations diplomatiques pour permettre à ses troupes de passer par Gênes, Milan puis la Suisse. Ce faisant, il assiège la ville de Besançon en Franche –Comté le 1er avril 1470.
Les forces bourguignonnes, sans doute occupées au nord, ne viennent pas le déloger et la ville est nôtre en mars 1471. L’armée royale fond alors sur Dijon en proie à d’importantes révoltes et occupée par les forces rebelles. Ces dernières, non expérimentées sont chassées trois mois plus tard et le 21 juin 1471, le duc de Bourgogne signe une paix contre 150 Ducats

Durant les six années suivantes, une bonne part du trésor est consacrée aux colonies. Deux petits avant postes sont fondés sur les îles de Fernando Po (point de départ d’expédition au sud) et de Porto Rico, et une ville est érigée à l’embouchure du Saint Laurent.

En février 1477, notre allié castillan décidément bien belliqueux part en guerre contre notre voisin commun aragonais.
Jamais le pays n’aura connu de guerre plus courte. Dès septembre, Afonso tient la capitale ennemie pendant que la Castille assiège les Canaries. Le 7 avril 1478, un traité est signé et la Castille reprend possession de son archipel perdu dans les années 20.

Il semble écrit que durant son règne, Afonso ne connaîtra pas de longs répits et donc une nouvelle guerre démarre en janvier 1479 encore contre la Bourgogne.
Elle se soldera de la même manière que la précédente, invasion par le sud, prise des deux provinces puis paix contre de l’argent.
Peu après cet accord, la Bourgogne disparaîtra, avalée par l’Autriche et la France.

En 1480, les colonies fleurissent, 5 marchands portugais sont présents dans quasiment tous les centres de commerce occidentaux hormis celui de Novgorod et la réputation remonte
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Message par Coelio »

Tout va bien.....
Mais le manque de challenge ne va t-il pas te peser , comme Danton avec l'Espagne ?
Tres bien fait en tout cas
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Message par djop »

1481-1495 : le règne paisible de Jean II

Jaen II était un monarque plus que valable mais il n'a pas scru bon de partir en conquêtes sans CB. (l'expérience Mamelouk m'a échaudé)
Il s'est donc contenté de suivre ses 2 alliés : la Castille et le Pape lors de leur campagnes contre Sienne et Aragon.

Pendant 15 ans, le pays a donc été stable avec une économie florissante qui a permis la construction d'une distillerie à Porto et le développement des colonies ; les explorateurs continuant leurs explorations ...

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Et indépendamment des guerres, le territoire portugais s'est également enrichi de deux nouvelles provinces.

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L'extension vers le nord est en marche
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Message par djop »

Au moment où tous les AAR se développent grâce au temps libres des vacances, perso je quitte mon Pc pour une semaine.
Si vous aimez les aventures des portugais, il faudra au moins patientez jusqu'au 26/12.
Mais attention dans les prochains chapitres, il y aura dans le désordre des grandes manoeuvres diplomatiques, des guerres contre la France, Gênes, l'Aragon ... et de la colonisation !
Ca fera un joli cadeau de Noël, non ?
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Message par Coelio »

Hate de voir ca :wink:
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Message par djop »

Et c'est reparti !


1495-1508 : Les campagnes françaises

Première partie

1495 voit l’avènement du roi Manuel 1er, un nouveau monarque de grande valeur pour notre glorieux pays
Durant les 5 premières années de son règne, il se contentera de poursuivre les actions entreprises par son prédécesseur tout en n’omettant pas d’observer ce qu’il se passe près de ses frontières.
Il sent notamment que le français est revanchard et se souvient que bien souvent la meilleure défense reste l’attaque.
Ainsi en 1498, il ne manque pas de remarquer que la France entre en guerre contre Venise, la Provence et Gueldre.
Avec des fronts ouverts à l’est et nord, Manuel 1er sait qu’il tient la sa chance de s’étendre au nord aux dépens de la France.

On recrute massivement en Guyenne, en Roussillon, en Cantabria et à Gérone pour grossir les rangs de l’armée royale ; en tout ce sont 32 000 soldats qui sont mobilisés en vue de l’assaut.
La guerre est déclarée le 19 juin 1501. Notre allié castillan ne nous accompagne pas au front, nous nous retrouvons donc seuls face à l’alliance France-Suisse-Palatinat bien qu’une alliance avec l’Angleterre et Saxe ait été ratifiée dès après la défection de la Castille.
En plein cœur de l’été, des hordes de portugais déferlent sur le sol des français.
Le corps de Guyenne file dans les Cévennes (6 000 hommes), celui de Cantabria va en Gascogne (8 000), celui du Roussillon en Lyonnais (10 000) et celui de Gérone en Poitou (6 000)
Pendant ce temps, 8 000 nouveaux soldats sont recrutés dans l’optique de l’assaut sur le Roussillon, occupé par Venise lors de la Déclaration de guerre mais qui est revenu au français car il vient de signer la paix avec le Doge
Ainsi, notre ennemi pensait s’en sortir en se débarrassant des vénitiens ! On peut dire que la Chance ne lui a pas souri puisque dans la foulée, le 28 août, l’Aragon lui déclare aussi la guerre, épaulé par la Savoie, la Bretagne, Clèves et la Toscane (rien que ça) :D
Ca sent le roussi pour les français et pourtant, comme souvent, ce sont eux qui remportent la première bataille du conflit en Poitou, obligeant notre armée à retraiter en Gascogne.
Mais dès le mois d’octobre, les forces royales reprennent le dessus et remportent deux victoires déterminantes en Gascogne et en Lyonnais. Comme ces deux provinces sont assiégées, l’ennemi ne peut plus envahir notre territoire national que par la voie des mers puisque. En effet, la Savoie occupe le Franche-Comté et les provinces de Bourgogne, Auvergne et Limousin sont bourguignonnes.

A partir de là tout ira assez vite.
Le 19 décembre nos troupes occupent la place Bellecour entre Rhône et Saône puis poursuivent leur route en direction de Besançon où elles triomphent par deux fois des français en début de l’an 1502
Les Savoyards, eux, continuent de nous aider en assiégeant le Dauphiné.
Mais malheureusement, ce sont eux qui réussiront à faire tomber Besançon :? .
Qu’à cela ne tienne, nos vaillants soldats poursuivent leur raid nordique et arrive sous les remparts de Nevers pendant qu’au sud, d’autres soldats, tout aussi vaillants nous font savoir que les montagnes cévenoles sont nôtres.
Le 5 et le 6 août tombent successivement les provinces du Languedoc et du Nivernais. Nos efforts se reportent alors sur l’Orléanais et le Poitou.
Le seul bémol de cette année 1502 sera l’arrivée de 30 000 du Palatinat à Nevers et nous n’avons pas les moyens humains de les déloger :cry: .

L’année 1503 sera consacrée aux sièges d’autant qu’au mois de juin nous perdons Nevers (fort heureusement les hommes du Palatinat repartirons vers le nord :shock: ).
Nous obtenons plusieurs victoires en Gascogne avant de prendre définitivement la ville pendant l’été.
Orléans tombe le 3 novembre. De là, les troupes victorieuses foncent sur Tours et dès le 25 novembre prennent d’assaut la citadelle qui tombe le 21 décembre.
Reste à faire tomber Poitiers ; ce sera chose faite le 12 février 1504 après un nouvel assaut.

Fort de nos 7 provinces occupées, c’est légitimement que nous réclamons les Cévennes, le Languedoc, le Lyonnais et la Gascogne et voilà que ce bougre de français refuse alors que dans le même temps, il accorde la Franche-Comté et le Dauphiné à la Savoie !
Nouvel essai en mars pour un résultat identique. :evil:
Et voilà qu’en avril le Palatinat revient à la charge avec deux corps de 20 000 dont un avec leader. Nous ne tiendrons pas le choc : la paix est signée le 6 mai contre les 3 provinces du sud-est.
Et le soir même de la signature du traité, Manuel dira : Sous peu, les gascons seront portugais !
:twisted:
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djop
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Message par djop »

Deuxième partie

Et il ne croyait pas si bien dire notre bon souverain puisque, le 7 mai, le lendemain de la fin de la guerre, l’Angleterre déclare la guerre à la France ! :shock:
Le roi, même s’il à la Gascogne en travers de la gorge n’en reste pas moins quelqu’un de posé ; et donc, il attend.
Il attend que les armées adverses s’éloignent. Il attend aussi que le risque de révolte lié à la guerre diminue.
Et ce faisant, il masse ses troupes à Besançon.

Ce n’est que le 27 février que nous rejoignons l’Angleterre.
Nos armées partent sur deux fronts : l’un en Gascogne et l’autre en Lorraine
Si au nord, tout se passe bien (5 victoires durant l’année), au sud, ce n’est pas le pied ; nous sommes vaincus en Gascogne et devons retraités. Début 1506, la France vient même assiéger la Guyenne.

Mais il en faut plus pour arrêter les forces du Portugal.
Le 25 avril la Lorraine tombe. Le 13 mai, le Nivernais est assiégé. Courant juillet, les remparts de Bordeaux sont à nouveau en vue. En août de nouvelles recrues arrivent à Orléans. Le 13 novembre, Nevers est à nous
Malheureusement, en fin d’année, revoilà le Palatinat avec toujours son leader à la tête de ses dizaines de milliers de soldats :smileyquicrieausecoursfuyons :
Nous sommes coup sur coup éjectés de l’Orléanais puis du Poitou et en juillet 1507, le germain pénètre en Guyenne. Cette situation se fige jusqu’en janvier 1508, date à laquelle la guerre bascule en deux temps.
Tout d’abord, Manuel signe la paix avec le Palatinat se délestant au passage de 150 ducats (je le rappelle : la paix n’a pas de prix)
Ensuite, notre énorme flotte arrive dans le golfe de Gascogne pour faire le Blocus de Bordeaux.
Le 10 mars, les habitants, affamés, nous ouvrent les portent de la ville.
La marche en avant se poursuit en direction de Poitiers pendant que l’Angleterre, écrasée cède Caux mais aussi le Kent et le Wessex.
Mais pour les andalous ainsi que pour les habitants de nos nouvelles provinces « françaises », la guerre se fait longue. Des remous apparaissent.
Pour apaiser tout cela, le 8 août, le roi signe un accord de paix en échange de 200 ducats et de la Gascogne.

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La situation en 1519 : le point après 100 ans

Le seul fait marquant de la période 1508-1519 sera la guerre entre l’Angleterre et l’Ecosse en 1517. A ce moment, le roi dira : voilà un conflit qui promet d’être coûteux et qui ne nous apportera pas grand-chose. Abandonnons les anglais !
Et il s’allia avec la Castille

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Danton
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Message par Danton »

Des guerres mouvementées, on s'y croirait :P

Mais... et le bad boy? :twisted:

Bienvenue au club des bourrins en tout cas, mais il y a encore du travail à accomplir avant d'égaler ses membres les plus respectés :lolmdr: (le Grand Coelio et...euh... ben... moi :oops: )
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