Non. On peut faire un tas de repproches à Staline, of course, mais pas celui-là. Bien au contraire il a voulu rester à Moscou jusqu'à la dernière extrémité, tout en laissant partir ses ministères, pour galvaniser ses troupes. Un retrait de sa part dans l'Oural n'aurait d'ailleurs pas été stratégiquement inconcevable et n'aurait pas été preuve de couardise, Il semble logique e effet qu'un chef d'état ne tombe pas aux mains de l'ennemi.Dédé a écrit :Oui, il me semble d'ailleurs que lorsque la wehrmacht était aux portes de Moscou, le gaillard était au bord de dégérpir
Il ne faut pas confondre avec une période d'effondrement du moral de Staline à l'été 1941, durant laquelle, parait-il, il aurait offert les pays baltes, la Biolorussie et l'Ukraine en échange de la paix. Je ne me souviens absolument pas de mes sources par contre, je me demande si ce n'est pas issu du film "Ennemy at the gates" de JJ Anaud, source qui serait au combien sujette à caution. Mais en décembre, tout a changé : il est à Moscou et il y restera.