BONNE ANNEE, PRESIDENT !
1er au 15 janvier 1862
Un début d'année extrêmement bon avec rien moins que la capture d'une ville-clef, quatre victoires fédérales et la capture de trois ironclads ! Lincoln et les citoyens Yankees exultent et reprennent un peu confiance dans notre conduite de cette guerre....
Capture de la Nouvelle-Orléans
Nos vaillantes troupes, menées par Milroy, s'emparent de la Nouvelle-Orléans le 5 janvier 1862, et capturent au passage plusieurs centaines de prisonniers. L'absence de commandement et de troupes dignes de ce nom nous confirment que les Confédérés s'attendaient à tout sauf à cet audacieux débarquement....
Au passage, trois ironclads en construction dans l'arsenal de la ville, pratiquement terminés par ailleurs, passent sous notre contrôle. Les Rebs doivent être verts de rage... il y en a bien au moins pour 75 000 dollars et 75 fournitures de guerre !
Quelques jours plus tard, un Ironclad Confédéré croisant devant la Nouvelle-Orléans est pratiquement détruit par la flotte de Faragut.
Au total, nous regagnons 5 points de MN (2 pour les batailles, 3 pour la capture de la ville-objectif) !
La situation en Louisiane n'est pas mauvaise. Par rapport au ravitaillement, les Confédérés n'ont pas eu le temps de faire sauter le dépôt, et nous disposons de près de 450 points de ravitaillement et 190 pts de munitions. La ville produit par tour autant de ravitaillement général que Milroy et ses 16 000 hommes en consomment.
Pour la suite, des renforts conséquents en provenance du Nord-Est arriveront dans un peu plus d'un mois (deux tours en plus de celui-ci). La flotte de Faragut va prendre un peu de repos et les marins vont pouvoir faire le tour des saloons, des femmes et autres joyeuseries de la ville. Utilisant notre "téléportation" gratuite du tour, nous envoyons un ingénieur naval dans la ville.
Une brigade est prise sur les troupes texanes pour prendre le port de Berwick. Avec le contrôle du chemin de fer de Berwick à la Nouvelle-Orléans, nous pourrons très facilement acheminer des renforts et du ravitaillement sans avoir à passer par les forts, que nous ne réduirons qu'après avoir sécurisé la Nouvelle-Orléans, car nous nous attendons à une réaction sévère de la part des Confédérés. Au pire, nous pourrons y retraiter si leurs capacités de réaction sont plus fortes que prévu.
Fronts de Virginie
La situation est un peu complexe. Nous allons relancer une troisième attaque sur Winchester avec Mc Dowell, peu inspiré depuis le début de cette guerre. Après tout, avec notre supériorité numérique, nous avons peut-être une chance.
Surtout, nous ne voulons absolument pas que les Confédérés prennent l'initiative sur ce théâtre : notre plus grande crainte étant qu'ils contournent Mc Clellan par Loudon pour fondre sur Washington, peu défendue depuis que la brigade de réserve a reçu l'ordre d'embarquer de Wilmington, Delaware, pour renforcer le front de Louisiane.
Donc la division de Ashbot a pour ordre de s'assurer du contrôle plein et entier de Loudon, afin éventuellement de ralentir les troupes confédérés si celles-ci passent à l'attaque.
Dans le cas où elles parvenaient à contourner Mc Clellan, défaire Ashbot, et marcher vers Washington, nous pensons avoir le temps de déplacer notre capitale vers New York....
Fronts de l'Ouest
De manière surprenante, Johnston passe à l'attaque, et perd la bataille. On ne sait quel fol espoir a dû porter à la tête du commandement sudiste...
Lyon a quitté Rolla pour marcher vers Springfield. Affaibli par les rigueurs de l'hiver, il prévoit de construire un dépôt devant Springfield et d'y passer le reste de l'hiver tout en gardant un oeil sur Price...
Front du Texas
RAS - Butler et Bragg se font face paisiblement. Qui osera attaquer les retranchements de l'autre ?
Front du Centre
RAS - D'ailleurs ça nous inquiète un peu de ne pas savoir ce que fait Ruggles... Porter va descendre un peu réparer quelques lignes, et nous envoyons une cavalerie reconnaître les environs de Bowling Green.
Ministère de la Guerre
Voici la situation générale. Si des combats ont été sanglants, le total des pertes n'est pas encore très élevé. Notre MN est somme toute assez faible et nous empêchera sans doute de procéder à une conscription immédiatement. Le nombre de villes-objectifs contrôlées est satisfaisant depuis la prise de la Nouvelle-Orléans, mais beaucoup reste à faire. 44 villes stratégiques sont contrôlées, bien que trois soient doivent être décomptées du fait de la loi martiale. Ce n'est pas trop mal.
Afin d'apprendre à vivre aux Sudistes, la loi martiale est en cours au Texas et en Lousiane, ceux, jusqu'à ce qu'ils aient compris qu'on est les gentils (soit 30 à 40 % de loyauté dans les villes stratégiques). Elle porte ses fruits à Matadorga et à Galveston, avec 21 % de loyauté... Quant à la campagne, ça....
En matière économique, nous sommes inquiets des gros efforts de mobilisation du Sud, qui décrète encore une conscription partielle, lance un gros emprunt et manoeuvre en faisant le blocus du coton dans le but de faire intervenir les Européens à son côté...
Nous répondons par un blocus total (40 % actuellement en blocus éloigné), des emprunts à 8 %, mais un appel aux volontaires (payés chers cette fois) plutôt qu'une conscription, trop coûteuse en popularité en ces temps de légère défiance.
Afin de disposer du plus de ravitaillement et de munitions possible directement sur place, l'industrialisation du Texas et de la Louisiane est vivement encouragée...
Pour ce qui est des commandes, un gros investissement en gatlings (mitrailleuses défensives) est réalisé pour l'Est, tandis que de l'artillerie est des brigades sont levées pour le Centre. Enfin, deux grosses brigades seront disponibles en réserve, soit pour l'Est, soit pour l'appui ou de nouvelles opérations amphibies...
