
Au passage, si vous avez des lectures à proposer, je me replongerai volontiers sur la vie du personnage.
Droysen est un classique, mais son ouvrage est trop général quand on étudie Alexandre le Grand en profondeuraheuc a écrit :Le livre Histoire de l'Héllénisme de Johann Gustav Droysen (Chez Laffont, collection Bouquin). aborde cette question. De mémoire à la page 68~70.
Il me semble vaguement me rappeler le passage qui mentionne que après la mort de Philippe, Alexandre se rend en Grèce pour se faire nommer Hégémon de la ligue Héélénique. Il envoie des convocations aux cités Grecques, qui toutes répondant à l'exception de quelques unes dont Sparte et Athènes. Sparte qui fait savoir "qu'elle n'a pas l'habitude de suivre les autres mais de commander aux autres." L'auteur insite sur le fait que alexandre ne donne pas suite aux provocations Spartiates, sa priorité aboslue étant le consensus, et de se faire confirmer hégémon par la quasi-totalité des cités Grecques et ainsi légitimer et consolider son expédition contre la Perse.
Ce livre est très interessant, l'auteur reprenant et synthésisant les différentes sources antiques (Plutarque, Arrien, Diodore, Quinte-Curce) et il se lit comme un roman.![]()
Pour info le Johann Gustav Droysen en question étant tudesque, tu devrait égalment le trouver en VO si ça tt'intereses.
Athènes s'est soumise quand elle a vue que les puissants thébains se sont fait ravager. Sa seule résistance sera d'accueillir les réfugiés thébains survivants et de négocier pour ne pas devoir livrer Demosthène, qui s'était illustré par sa position farouchement anti-macédonienne (enfin, il en voulait surtout à Philippe II, le père d'Alexandre).orion a écrit :Pour aller dans le même sens que les réponses précédentes (histoire de participer un peu), Alexandre voulait éviter de verser du sang grec, à moins évidemment qu'une cité ne donne des signes d'hostilité ouverte. Bien que Sparte refuse de confirmer l'hégémonie d'Alexandre, les principales menaces en Grèce viennent de Thèbes et surtout d'Athènes, sans doute financées par les Perses. Thèbes sera rasée (de mémoire) et Athènes épargnée, probablement parce qu'elle était le centre culturel de l'Héllade (Alexandre est un homme cultivé). En dehors de Thèbes, Alexandre a fait d'autres exemples en Béotie, en Thrace et ailleurs (où ça au fait ?). Quand on a en face de soi un génie militaire capable des pires cruautés, ça doit faire drôlement cogiter. En tous cas, la question est très intéressante, voire fondamentale pour l'historien de l'antiquité que tu es.
Au passage, si vous avez des lectures à proposer, je me replongerai volontiers sur la vie du personnage.
Peut-être pas fondamentale, mais elle turlupinait Alexandre. Comme dit, ses stèles de victoire comprenaient toujours la mention "victoire de tous les Grecs, sauf les Spartiates". Il avait quand même l'air de bien leur en vouloirgriffon a écrit :sans vouloir préjuger
je ne vois pas ce que cette question a de fondamentale ?
elle "turlupine" bien plus Von maintenant
qu'Alexandre à l'époque je pense
qui n'a pas du y songer beaucoup !
J'en fais un test dans les prochains jours, je connais aussigriffon a écrit :ca fait un mois que je tente vainement
de devenir " Hegemon"
dans le beau jeu "Hegemony"
je sais de quoi je parle !![]()
Vu son message, ça n'a pas l'air de le déranger des massesBoudi a écrit :Priorité à JM, c'est lui qui en a parlé en premier ! Redde Caesari quae sunt Caesaris.