Greyhunter a écrit :Au final quelle est donc LA plus grande bataille de chars, c'est-à-dire celle où le plus grand nombre de blindés ont été engagés de part et d'autre?
Quand à Koursk, qu'elle ait démoli la Panzerwaffe ou pas, je pense qu'on peut quand même s'accorder sur le fait que c'est ce moment de la guerre qui a vu l'initiative sur le front de l'est s'inverser définitivement au profit des soviétiques.
D'où dépend de ce que l'on appelle "bataille". Hannut et Gembloux sont des engagements retardateurs d'un corps de cavalerie français contre ème armée)deux PzD allemandes, qui a atteint ses objectifs tactiques (stopper les allemands pendant le positionnement des1ère et 7ème armée) , sans aucun effet opérationnel (ça n'a pas empêcher les chars allemands de traverser la Meuse plus au sud et Gudérian de pulvériser la 55ème Di qui défendait Sedan et de lancer ses 3 pzd dans la brèche), et en aggravant la situation stratégique générale de l'armée française (les 1ère et 7ème armée se sont retrouvées encore plus surement prises au piège, avec un corps de cavalerie étrillé et donc incapable de réagir à la menace sur son flanc sud, tandis que le groupement cuirassé de réserve se faisait partiellement rouler dessus - d'autant qu'il a été démantibulé juste après, le corps de cavalerie).
De même, la bataille de Normandie est riche d'engagements massifs de blindés, que ce soient les différentes attaques de Monty autour de Caen ou l'opération Cobra, à mon avis plus fournies en chars que les batailles de Gembloux et Hannut. D'une certaine manière, la bataille de Normandie est bien l'une des plus grande bataille de chars de la 2nde GM.
Ensuite pour Kursk, il faut savoir à quel niveau on se place. Jean Lopez a le mérite de replacer l'offensive ratée allemande dans un ensemble opérationnel plus vaste, tout simplement parce que les soviétiques l'ont conçus ainsi: fixer et détruire l'essentiel des forces blindées allemandes sur le saillant de Kursk, et préparer plusieurs vastes contre-offensive aussi bien sur le saillant qu'au sud et au nord, pour aboutir à un avantage stratégique. Prokhorovka n'est qu'un épiphénomène du tableau d'ensemble.